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Chaque année, les 6 et 9 août, les villes de Hiroshima et de Nagasaki s’accaparent ces lignes publiées par Albert Camus dans Combat le 8 août 1945, soit entre les deux explosions nucléaires : « Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ». Les deux dernières phrases de ce texte resté célèbre – le premier qui s’interrogeait sur le sens à donner à la bombe atomique – ne sauraient mieux résumer la mission qui échoit désormais aux deux cités et aux témoins de leur destruction. Ceux que la bombe a épargnés, les hibakusha. Le terme japonais hibakusha, qui signifie littéralement « personnes affectées par une explosion » désigne en effet plus communément les survivants des explosions nucléaires de Hiroshima et Nagasaki. Tandis qu’on commémore le soixante-dixième anniversaire de la destruction de leurs villes, les voix désormais tremblantes des hibakusha ont plus que jamais une résonnance particulière, au service d’une mémoire nucléaire qu’il convient d’entretenir au-delà de leurs témoignages.

On relève plusieurs catégories d’hibakusha, certains étant des témoins « directs » des explosions nucléaires, qu’ils en aient ou non subi les effets, et d’autres étant des victimes « indirectes », le plus souvent nés de parents exposés aux radiations dégagées par les bombes atomiques. De manière plus précise, on dénombre même quatre catégories différentes : les personnes présentes dans un rayon de quelques kilomètres au moment des explosions de Hiroshima et de Nagasaki ; les personnes se trouvant dans un rayon de deux kilomètres de l’épicentre dans les deux semaines suivant les explosions ; les personnes exposées aux radiations ; et les bébés se trouvant dans le ventre de leur mère, celle-ci appartenant à une des autres catégories. On remarque bien ici que si la première catégorie concerne des victimes « directes », les trois autres sont plus difficiles à déterminer et à évaluer. Elles concernent également un nombre beaucoup plus important de personnes, dont les séquelles physiques, psychologiques ou sociales justifient le statut d’hibakusha. C’est ce qui explique le nombre important d’hibakusha, comptabilisé encore de nos jours à près de 190 000 personnes dans l’archipel. Dans les faits, le gouvernement japonais continue de reconnaître de nouveaux hibakusha, sur la base de documents permettant de valider ce statut.

La liste complète des hibakusha est répertoriée à Hiroshima et Nagasaki, et leur total depuis 1945 en incluant les morts et les vivants est d’environ 450 000 personnes, dont environ 65% à Hiroshima et 35% à Nagasaki. Contrairement aux idées reçues, qui se traduisirent malheureusement trop souvent par des discriminations et des exclusions, les hibakusha ne furent pas nécessairement irradiés, l’appellation regroupant comme nous l’avons vu des catégories plus larges. Ils se rejoignent cependant sur la force de leurs témoignages portant sur l’utilisation de la bombe atomique, et leur rôle de passeurs de mémoire face au droit à l’oubli.

En plus d’être les témoins de la bombe, les hibakusha racontent également les années difficiles qui suivirent les explosions nucléaires, le deuil des morts, la reconstruction de quartiers réduits à néant ou encore la difficile réinsertion sociale, évoqués précédemment, et leurs récits sont ainsi à certains égards la face cachée du miracle japonais. Leur message est paradoxalement celui de l’espoir, et de la nécessité d’éliminer les armes nucléaires. Mais les décennies passent et les hibakusha sont vieillisants, quand ils ne sont pas disparus. Et demain ? Combien seront-ils quand Hiroshima et Nagasaki célébreront le quatre-vingtième anniversaire de leur destruction ? Et quand partira le dernier hibakusha, comme est parti le dernier poilu de la Première guerre mondiale ? Derrière ces questions, c’est l’héritage dans la longue durée des témoins du feu nucléaire qui est en jeu. Pour qu’il reste inoubliable, leur témoignage doit désormais être porté par des générations plus jeunes, associant bien sûr le travail des historiens et des responsables des structures consacrées à la mémoire de Hiroshima et Nagasaki, mais aussi des artistes et de la société civile. La tentation nucléaire du Japon marque une rupture, non pas dans le risque de voir ce pays se doter de l’arme suprême, mais en ce qu’elle brise un tabou. Les enjeux du débat ont ainsi progressivement glissé vers des questions plus sécuritaires que morales, face auxquelles les hibakusha sont impuissants, et leur page de plus en plus avancée est leur plus gros handicap. Dans un avenir proche, la question du nucléaire militaire pourrait ainsi se faire, si on n’y prend garde, sans que Hiroshima et Nagasaki ne soient présentés comme autre chose que les vestiges d’un autre temps. La survie du devoir de mémoire au-delà de la disparition des hibakusha : là sera l’un des principaux défis des mouvements antinucléaires et de tous ceux qui souhaitent que leur message soit perpétué.

Un casque bleu rwandais a ouvert le feu samedi au sein de son contingent à Bangui, tuant au moins quatre de ses compagnons d’armes et en blessant huit autres, avant d’être lui-même abattu.

A francia Le Monde szerint Egyiptom és Szaúd-Arábia is érdekelt a Misztrál helikopter hordozók megvételében – írja a Rusvesna. „Egyiptom és Szaúd-Arábia kétségbeesetten küzd a két Misztrál megvásárlásáért” – állítja a francia újság forrása.

Le président russe a affirmé que l'offensive militaire contre la Géorgie avait été préméditée et préparée par l'état-major, sous ses ordres. Il a aussi reconnu que les militaires russes avaient armé et entraîné des milices locales en Ossétie du sud, l'une des régions séparatistes de Géorgie, au cœur du conflit d'août 2008.
Contrairement a ce qu'avait toujours prétendu Moscou - que l'offensive militaire lancée le 8 août 2008 n'avait été qu'une réponse à une attaque surprise de Tbilissi en Ossétie du sud 24 heures plus tôt - la guerre de Géorgie a été planifiée par l'état-major russe presque deux ans avant les événements. C'est Vladimir Poutine lui même qui vient de le confirmer à la télévision. «Il y avait un plan, ce n'est pas un secret… C'est dans le cadre de ce plan qu'a agi la Russie. Il a été préparé par l'état-major général, fin 2006 ou début 2007. Il a été approuvé par moi et convenu avec moi», a affirmé le président russe, qui était déjà aux manettes à l'époque, en tant que premier ministre. Selon ce plan, des armes lourdes et des troupes ont été préparées et mobilisées en vue d'une invasion prochaine de la Géorgie. 
À l'issue de cette guerre éclair de cinq jours, la Russie a reconnu l'indépendance des deux régions séparatistes de Géorgie, l'Ossétie du sud et l'Abkhazie. Contrairement au plan de paix international imposé aux belligérants par Nicolas Sarkozy, Moscou y maintient depuis d'importantes forces militaires.
Faisant voler en éclat ses précédentes déclarations selon lesquelles, jusqu'à la guerre, Moscou n'entretenait que des «gardiens de la paix» dans les régions séparatistes, Poutine a aussi reconnu pour la première fois que des militaires russes avaient pendant plus de deux ans formé et entraîné les milices locales avant l'offensive contre le régime de Tbilisi, en violation totale des lois internationales. «Dans le cadre de ce plan, un entraînement de miliciens d'Ossétie du sud a été effectué», a-t-il dit. Avant d'ajouter: «Nos spécialistes militaires pensaient initialement que ces milices ne pourraient pas aider dans une confrontation entre armées régulières, mais en fait, elles nous ont été fort utiles.»
La reconnaissance du caractère prémédité de l'agression militaire et de l'intégration des milices séparatistes d'Ossétie du sud dans le plan de l'état major russe met à mal la version officielle qui était jusque là fournie par Moscou, et parfois reprise, au nom d'intérêts diplomatiques ou économiques, jusqu'en Occident. Elle pose aussi des questions, selon l'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer, sur «l'intégrité» du rapport de l'Union européenne rédigé par la diplomate suisse Heidi Tagliavini, «qui avait accusé les Géorgiens d'avoir commencé la guerre en attaquant des gardiens de la paix russes». Ce qui, selon la diplomate, avait justifié la réponse militaire russe.

Un pied de nez aux Occidentaux

Depuis quatre ans, le régime de Tbilissi répétait inlassablement que l'incursion armée en Géorgie, en août 2008, constituait «un acte d'agression prémédité contre une nation souveraine» et que l'attaque des forces géorgiennes n'avait été lancée que parce que les troupes russes s'apprêtaient à franchir la frontière. Selon le pouvoir géorgien, la guerre russe d'août 2008 était une réaction aux «premiers succès des réformes géorgiennes» qui, en offrant un exemple de développement à l'ancien espace soviétique, menaçaient le modèle russe. Elle était aussi une réponse à l'indépendance du Kosovo, désapprouvée par le Kremlin.
En assumant pleinement le caractère prémédité de l'offensive contre Tbilissi, Vladimir Poutine fait un pied de nez aux Occidentaux, qu'il affronte depuis plusieurs mois sur le dossier syrien et à qui il signifie ainsi qu'il n'a que faire des règlements internationaux. «Ce n'est pas une erreur de la part de Poutine», commente un proche du dossier. Le président russe a aussi réagi aux propos de son premier ministre, Dmitri Medvedev, qui tentait de se justifier après avoir été accusé de «faiblesse» et «d'indécision» au moment du déclenchement de la guerre par des généraux russes, dans un documentaire diffusé à l'occasion du quatrième anniversaire du conflit. Dans ce film, l'ancien chef d'état major Iouri Baluyevsky confirme lui aussi que l'invasion avait été planifiée de longue date et que les commandants avaient reçu des ordres de mission longtemps à l'avance.

Cette rhétorique n'est pas forcément de bonne augure pour l'avenir. Le président géorgien, Mikhail Saakachvili, redoute que la Russie fomente des troubles pendant les élections législatives qui auront lieu dans un mois. Réagissant aux aveux de Poutine, le gouvernement géorgien a appelé «la communauté internationale à continuer d'exercer des pressions sur la Russie pour qu'elle retirer ses forces d'occupation de la Géorgie et qu'elle respecte l'intégrité et la souveraineté territoriale de ses voisins. Le renforcement des positions militaires dans les régions sécessionnistes est considéré comme une «menace grave et immédiate à la sécurité de la Géorgie».
L'expert militaire Pavel Felgenhauer est l'un des rares à avoir prévu la guerre en 2008. Aujourd'hui, il tire à nouveau la sonnette d'alarme dans Eurasia Daily Monitor: «L'état-major général russe a sans doute un autre plan pour envahir et occuper le reste de la Géorgie. Comme en 2008, la décision de l'activer sera décidée par la même et unique personne, Vladimir Poutine.»
Source : http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/10/01003-20120810ARTFIG00541-poutine-reconnait-avoir-planifie-la-guerre-en-georgie.php

Dans la guerre qu'elle mène en Afrique, la France, comme les États-Unis, élimine des "cibles". Récit dans les coulisses des opérations très spéciales.

Objet de tous les fantasmes, l'American Israel Public Affairs Commitee, plus connu sous le nom d'AIPAC, est un acteur incontournable des relations américano-israéliennes.

La puissance du lobby repose avant tout sur sa maîtrise exceptionnelle du jeu politique à Washington. Toutefois, sa suprématie est aujourd'hui fragilisée par un raidissement partisan aux États-Unis sur les questions israéliennes et par l'arrivée de nouveaux acteurs, juifs pro-paix et évangéliques pro-Israël, qui bouleversent l'équilibre des pouvoirs jusque-là largement favorable à Israël. En 2006, Stephen Walt et John Mearsheimer, deux professeurs américains de relations internationales réputés, publient, sur le site de l'université d'Harvard, un article (working paper) qui fait immédiatement scandale. Sobrement intitulé « Le Lobby d'Israël et la politique étrangère américaine », l'article dénonce les actions et les méthodes d'un « Lobby », une coalition hétérogène d'individus aux divers attachements religieux et politiques, qui manipulerait Washington en faveur de l'État d'Israël. Les deux professeurs reprochent notamment au « Lobby » d'orienter la politique étrangère des États-Unis dans un sens contraire à l'intérêt national américain et de museler le débat sur les questions israéliennes et moyen-orientales, y compris en recourant à des accusations d'antisémitisme.

VIDÉO. Il ne s'exprime presque jamais dans les médias. "Le Point" a rencontré Grégoire de Saint-Quentin, le chef des opérations spéciales. Interview.

Ministère des Affaires étrangères et du Développement international - Quai d'Orsay. Retrouvez-nous en anglais sur @francediplo_EN, en espagnol @francediplo_ES, en arabe sur @francediplo_AR, et ...

Ministère des Affaires étrangères et du Développement international - Quai d'Orsay. Retrouvez-nous en anglais sur @francediplo_EN, en espagnol @francediplo_ES, en arabe sur @francediplo_AR, et ...

Posted on 02/08/2015 | in Allemagne, Union européenne | by Pierre-Emmanuel Thomann Le président François Hollande (discours du 14 juillet) et le premier Ministre Manuel Valls (19 juillet) ont fa...

Posted on 02/08/2015 | in Allemagne, Union européenne | by Pierre-Emmanuel Thomann Le président François Hollande (discours du 14 juillet) et le premier Ministre Manuel Valls (19 juillet) ont fa...

Legalább hét ember meghalt, amikor ismeretlen fegyveresek Mali középső részén rátámadtak egy szállodára.

Orbán Viktor kormányfő péntek este Kazanyban megbeszélést folytatott Rusztam Minnyihanovval, az oroszországi Tatárföld köztársasági elnökével, a találkozón gazdasági kérdések is szóba kerültek - tájékoztatta Havasi Bertalan, a Miniszterelnöki Sajtóiroda vezetője az MTI-t.

Uszman Gozi, az Üzbegisztáni Iszlám Mozgalom nevű szélsőséges csoport vezetője bejelentette, hogy szervezete feloszlott és csatlakozott az Iszlám Államhoz.

Egy nyilvánosságra került felvételen látható, ahogy a csoport vezetője és harcostársai hűségesküt tesznek az ISIS mellett.

A mozgalom támogatja az Irakban és Szíriában tevékenykedő dzsihádista szervezetet és részt vesz annak hadműveleteiben. Egyes hírforrások szerint az Üzbegisztáni Iszlám Mozgalom az Afganisztánnal és Pakisztánnal határos területen aktivizálta a fegyveresek toborzását és kiképzését.

Az Üzbegisztáni Iszlám Mozgalmat 1996-ban azok az országban betiltott politikai pártok tagjai hozták létre, akik Afganisztánba menekültek. Az Üzbegisztáni Iszlám Mozgalom kapcsolatban áll z al-Kaidával és a tálibokkal. Az Egyesült Államok, Oroszország és sok közép-ázsiai ország is terrorszervezetként tartják nyilván az Üzbegisztáni Iszlám Mozgalmat, amelynek központja Afganisztánban van.

Szerbiában a meglévő hét Mil Mi-8 Hip szállítóhelikopter mellé másik négyet is be kívánnak szerezni. Kormányhoz közeli körökből származó információk szerint az első két forgószárnyasról már előrehaladott tárgyalások folynak, ezek hamarosan le is zárulnak. Így két Airbus Helicopter AS532 Super Puma kerülhet majd déli szomszédunkhoz. Ezekből egyet még idén szeretnének átvenni, egy Oroszországtól vásárolt Mil Mi-171-el együtt. A következő évben a két típus gyártója további egy-egy példányt adhat át Belgrádnak. Szintén az Airbus képviselőivel folynak egyeztetések a két Antonov An-26-os szállítógép lecseréléséről, valamint a Soko G-4MD Super Galeb gépek korszerűsítésében vállalható szerepükről.

Nagy-Britanniában kivonták a szolgálatból az utolsó AgustaWestland Lynx AH.7-es helikoptert is július 31-én. Az 1978-ban felszállt első Lynx utódjaiból már csak a AH.9A és a Lynx Wildcat változatok repülnek a szigetország haderejében.

33 évnyi titkolózás után lehullt a lepel az izraeli szárazföldi erők egyik páncélos járművéről. Az amerikai M48-as harckocsi bázisán kialakított Pere eredetileg egy rakétás páncélvadász volt, amit az 1973-as arab-izraeli háború tapasztalatinak felhasználásával alkottak meg. Akkor, a szovjet eredetű irányított páncéltörő rakéták komoly veszteségeket okoztak a zsidó páncélosoknak, így eme fegyverfajtát nagyon komolyan vették az izraeli hadseregben. Az ellenük való védekezés mellett a saját célra történő felhasználás sem kerülte el a katonai vezetők figyelmét, így egy rakétás páncélvadász létrehozását határozták el. A feladatot a Rafael Advanced Defense Systems vállalta el, akik a Tamuz (Narancs) irányított páncéltörő rakétával látták el az amerikai páncélosok 40 példányát 1982-ig.

A torony két oldalára került az összesen 12 irányított rakétát tartalmazó egy-egy konténer, valamint az irányítórendszer antennája. Ezeket indítás előtt elfordították, így került a rendszer tüzelési helyzetbe, illetve az antennák is ebben a pozícióban nyíltak fel a szállítási helyzetből. A rakéta orrában lévő kamera képe alapján történt a célravezetés, rádió parancsközlő módszert használva. Az átalakított harckocsik tornyában a 105 milliméteres löveget egy utánzatra cserélték, így téve az átépítésre nem került M48-at megszólalásig hasonlóvá a Pere rakétás páncélvadászhoz.

A Tamuz rakétáról az első hír 2011-ben látott napvilágot, akkor a fegyverrendszer M113-as PSZH-ra telepített változatáról cikkezett a sajtó, miközben a Pere léte továbbra is titokban maradt. 2005-re világossá vált, hogy nagyobb számú, páncélosokkal végrehajtott támadás elhárításával az izraeli haderőnek nem kell számolni, de a Pere még ekkor sem került bemutatásra. Addigra ugyanis a 15 kilométeres hatótávolságú Tamuz 2-es rakétákat már a 30 kilométeres Tamuz 4-es váltotta fel, ami repesz robbanófejjel is felszerelhető, így a Pere ideális eszközzé vált a határon túli terrorista célpontok megsemmisítésére.

A Tamuz 4 rokonságban áll a Tamuz 5-el, ismertebb nevén a Rafael Spike NLOS rakétával, de kevésbé fejlett a célzórendszere és nincs félaktív lézeres irányítórendszere sem. Ugyancsak a repeszhatású robbanófejű rakétát használva a Pere némi légvédelmi képességgel is rendelkezik a lassan repülő légi célpontok ellen. Az elmúlt évek során majd ezer alkalommal támadtak arab felkelőket a Perekről indított Tamuz rakéták. A Pere létezését azért most tárták a nagyvilág elé az izraeli haderő vezetői, mert egyrészt elrettentő erőt várnak tőle, másrészt jó reklámnak tartják egy esetleges export reményében.

Indiában bejelentették, hogy várhatólag csak 2019-ben hajthatja meg végre első repülését a továbbfejlesztett HAL Tejas vadászbombázó Mk II-es jelzést viselő változata. Az amerikai General Electric F414-es utánégetős sugárhajtóművel ellátott modifikációjának kifejlesztéséhez 2009-ben láttak hozzá, hadrendbe úgy 2022 körül állhat majd.

Ballisztikus rakétát imitáló célpontra hajtottak végre sikeres éleslövészetet az amerikai haditengerészet Raytheon SM-6-os rakétájával. Az eseményre július 28. és augusztus 1. között, a USS JOHN PAUL JONES (DDG 53) rombolóról végzett indításokkal kerítettek sort, ami az Aegis Baseline 9.C1 rendszerrel van felszerelve. A teszt során használt SM-6 Dual I-es rakéták fedélzetére egy nagyobb számítási kapacitású processzor és egy új szoftver is került, ezzel lehetővé téve az alacsonyan repülő csapásmérő robotrepülőgépek és hajók elleni rakéták, valamint a magasan és igen gyorsan, de jobbára könnyen kiszámítható ballisztikus pályán repülő rakéták elleni küzdelmet.

Az SM-6 Dual I-el július 28-án a rövid hatótávolságú ballisztikus rakétát imitáló célpontot semmisített meg, míg július 31-én és augusztus 1-én az alacsonyan szálló csapásmérő robotrepülőgépeket szimuláló célpontok kerültek lelövésre. A régebbi, darabonként 10 millió dollárba kerülő ballisztikus rakéták megsemmisítésére képes SM-3-ok megsemmisítési zónája jóval a 4 millió dollárt kóstáló SM-6 Dual I megsemmisítési zónája felett van, köztük csak minimális az átfedés. Az SM-6 képességeinek további fejlesztési is naprenden van, eme program során a szárazföldi és vízfelszíni célpontok elleni alkalmazhatóságot is szeretnék megvalósítani. Az SM-6 Dual I várhatólag 2016-tól áll majd szolgálatba.

Augusztus 1-én átadásra került a 12. VIRGINIA-osztályú tengeralattjáró az amerikai haditengerészet számára. A USS JOHN WARNER (SSN 785) a második, a nyolc megrendelt Block III-as egységből, amelyik orrában két 220 centiméteres átmérőjű konténerben hordozza a 12 darab Tomahawk csapásmérő robotrepülőgépét. Üröm az örömben, hogy a JOHN WARNER fedélzetén is nem minősített alkatrész található, így a cseréig nem hadrafogható másik két VIRGINÁVAL együtt. A USS MINNESOTA és a USS NORTH DAKOTA gőzturbinához gőzt vezető csőrendszerbe kerültek nem megfelelő minőség ellenőrzésen átesett alkatrészek a General Dynamics Electric Boat-nál végzett építés során. A könyököknél elvégzett hegesztés nem az előírtak szerint lett ellenőrizve, így összesen 58 darab kerül majd kiszerelésre. A pótlást és az újabb teszteket is magukba foglaló munkálatok miatt 5 hónapot késhet a két Block III-as VIRGINIA, a USS NORTH DAKOTA, és a USS JOHN WARNER szolgálatba állása.

Egy újabb mérföldkövet hagyhatott maga mögött az F-35-ös program, ugyanis a múlt héten az Edwards Bázis légterében egy olasz Boeing KC-767A tankerből vett fel üzemanyagot az F-35A változat AF-4 jelzésű példánya. A több mint kéttucatnyi összekapcsolódás során majd 8 tonnányi kerozin került a Lightning II-es üzemanyag tartályaiba július 29-én. Ez volt a típus történetében az első alkalom, hogy nem amerikai felségjelű légi utántöltő repülőgépből hajtották végre az üzemanyag felvételét.

Peru számára július végén további három Mil Mi-171S helikoptert szállított le Oroszország. A 2013-ban megrendelt 24 forgószárnyasból tavaly év végéig nyolc került átadásra.

A Netarzenál múlt heti bejegyzésében került megemlítésre az FS SIROCCO (L9012) partraszállító hajó. Most újra visszatér pár sor elejéig, ugyanis nemsokára már a brazil haditengerészet szakemberei vizsgálják az egységet. Párizs hivatalosan is felajánlotta megvételre a hajót a dél-amerikai ország számára, ahonnan hamarosan egy küldöttség fog érkezni a SIROCCO állapotának és képességeinek felmérésére. A hajó jelenleg Toulon kikötőjében található, ahol a remélt értékesítés előtti csinosításon (nagyjavításon) esik át.

 

NETARZENÁL GALÉRIA

British Aerospace Harrier GR.7.

Boeing F/A-18F Super Hornet.

CASA C-101EB Aviojet.

Aerospatiale SA-365F-1 Dauphin 2.

Szuhoj Szu-22M3.

Panavia Tornado IDS.

Dassault Mirage IIID.

Supermarine 389 Spitfire PR.19.

General Dynamics F-16AM Fighting Falcon.

MiG-23ML.

AgustaWestland AW-159 Wildcat.

McDonnell CF-101B Voodoo.

Kawasaki P-1.

Dassault Mirage F1CR.

Szuhoj Szu-24MR.

Les forces maliennes ont mis fin samedi à une prise d’otages dans un hôtel de Sévaré, au Mali, qui durait depuis vendredi matin. L'attaque, attribuée aux jihadistes, a fait au moins douze morts, dont cinq contractuels de la Minusma.

Ein Blick auf die Uhr, der Griff nach dem Handy, ein Selfie – und weg sind sie wieder, die über 100 Bergsteiger, die an einem Sommertag den Gipfel des Matterhorns erreichen.

Noch nie haben in der Schweiz so viele Menschen allein gewohnt wie heute. Auch die Emanzipation der Frauen hat diese Entwicklung beschleunigt.

Im Kühlschrank eines Singles lauert so manche Gefahr. Einkaufen für den Einpersonenhaushalt will gelernt sein. Wie das geht, zeigt das NZZ-Videoteam.