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Migráció témájú online kiállításon való részvétel

PAFI - Mon, 10/08/2015 - 22:46
A kíiró pályázatot ír ki Magyarországon és Németországban élő művészek számára online kiállításon való részvételre, melynek célja a migráció témájának bemutatása 35 év alatti alkotók munkáin keresztül egy nem fizikai, hanem web alapú térben. Olyan munkák beérkezésére számítunk, amelyek kritikusan és érzékenyen dolgozzák fel a kortárs migráció kapcsán felmerülő komplex kérdéseket. A pályázatra az online felület adottságait használó műveket várunk.
Categories: Pályázatok

A családom a szponzorom!

PAFI - Mon, 10/08/2015 - 22:44
Fotópályázat 10-18 éves fiataloknak.
Categories: Pályázatok

Des véhicules de l’OSCE incendiés à Donetsk. Nouvelle offensive à l’Est ?

Bruxelles2 - Mon, 10/08/2015 - 22:17

(B2) Quatre véhicules blindés de la mission d’observation de l’OSCE en Ukraine garés à l’extérieur du logement des observateurs à Donetsk ont pris feu dimanche (9 août). Les observateurs s’en sont rendus compte vers 2h25 du matin. Plusieurs explosions sont survenues peu après : c’était en fait, l’explosion des pneus des véhicules blindés selon l’OSCE. Au final, trois véhicules de l’organisation ont été complètement détruits, un véhicule lourdement endommagé et trois autres véhicules partiellement endommagés. Aucun observateur n’a été blessé. Incident ‘criminel’ selon l’OSCE.

Inacceptable pour l’UE

Un évènement « inacceptable » a commenté un porte-parole de la Haute représentante de l’UE dans une déclaration reçue par B2. D’autant qu’il suit d’autres incidents subis récemment par les observateurs de l’OSCE avec une de ses équipes qui s’est retrouvée récemment sous des tirs croisés de combats à Chtchastia et Shyrokyne. Ce qui s’apparente en quelque sorte à une volonté sous-jacente d’intimider les observateurs pour les faire déguerpir de la zone.

« Il est de la plus haute importance que les parties assurent la sécurité et la liberté de mouvement des observateurs de la mission de l’OSCE sur tout le territoire de l’Ukraine, comme spécifié dans son mandat, établi et prolongé à l’unanimité par le Conseil permanent de l’OSCE » rappelle l’Union européenne. Et d’insister. Cette mission « joue un rôle crucial dans le suivi et la vérification de la mise en œuvre des accords de Minsk, qui est la base pour une solution durable du conflit ».

Une violation caractérisée des accords de Minsk

« La nouvelle escalade du conflit augmentant le nombre de victimes à la suite d’attaques (NDLR des séparatistes) sur plusieurs zones contrôlées par le gouvernement, aujourd’hui (11 août) et dans la nuit du 10 août, sur Starohnativka, viole l’esprit et la lettre des accords de Minsk » a précisé le porte-parole dans une autre communication publiée mardi (11 août dans la soirée). « Les accords de Minsk doivent être mis en œuvre de bonne foi, à commencer par la pleine observation du cessez-le feu et un réel retrait des armes lourdes. Un nouvel élan doit être donné aux négociations au sein du Groupe de contact trilatéral, permettant la mise en œuvre intégrale des Accords de Minsk dans les délais convenus pour la fin de l’année. »

(NGV)

Mis à jour le 11 août avec une réaction détaillée de l’UE sur la violation des accords de Minsks

Categories: Défense

Közlekedési baleset Bartrovcinál, két nő és egy gyermek meghalt

VajdaságMA (Szerbia/Vajdaság) - Mon, 10/08/2015 - 22:16
Három személy, köztük két nő és egy gyermek életét vesztette, nyolcan pedig megsérültek abban a balesetben, amely ma történt Pecsince (Pećinci) közében, a Szávaszentdemeter (Sremska Mitrovica) és Belgrád közötti úton.

La justice britannique annule la procédure d'extradition du chef du renseignement rwandais

France24 / Afrique - Mon, 10/08/2015 - 21:44
La justice britannique a abandonné, lundi, la procédure d'extradition lancée contre Emmanuel Karenzi Karake. Le chef du renseignement rwandais avait été arrêté en juin à Londres à la demande de l'Espagne qui l'accuse de "crime de terrorisme".
Categories: Afrique

De l'hystérisation du débat à l'heure numérique

Coulisses de Bruxelles - Mon, 10/08/2015 - 20:57

«Quatremer serait mieux entre quatre planches » (@Marmo73). « Voici des journalistes ! Mes vieux slips ont plus de personnalité… » (@winston4511). « Les gens en ont marre de votre propagande néolibérale. On sait reconnaître les chiens de garde lorsqu’ils aboient » (@JonathanMachier). « Oui ! Interrogez-vous vite et choisissez une terre d’accueil ! Ca ne va pas tarder » (@Wanatoctouillou). « Il est tellement pro-allemand que je me demande de quel côté Leparmentier aurait été en 1939 » (@lepiche). « Quatremer n’a jamais fait un océan. Pardon, si, un océan de connerie ! » (@Le_Comptoir). « Imagine un être avec la gueule de merde de Quatremer, la coupe de cheveux à la con de Leparmentier et aussi que leur somme. Chaud ! » (@ASBAFfr). « On parle de vous, Quatremer et Leparmentier et la clique éditocratique docile » (@DonBishopSam). « Leparmentier et Quatremer, une patate et une nouille, le régime des temps difficile » (@MaloKerfriden). « Leparmentier et Quatremer, encore deux kollabos à mettre sur la liste pour le jour de la Libération. Mais le problème, en amont, ce sont les milliers de crétins qui continuent à lire leur torchon » (Rodolphe Dumouch). « En fait quatremerde pendant la seconde guerre mondiale t’aurais vendu du beurre aux allemands je pense… eurocollabo ». « Leparmentier et Quatremer doivent démissionner ou être licenciés ». (@Lantiboutin) « Des amis antifa athéniens les cherchent, on ne sait pas encore s’ils y sont, c’est dommage » (@talktilk). « La propagande austéritaire et imbécile des merdes comme Quatremer et autres éditocrates » (@KampfVoid). « Là, faut faire quelque chose: Leparmentier et Quatremer sont en pleine phase d’exhibitionnisme de leur QI sur twitter. C’est pas beau à voir » (@PopulusRe). « C’est en faisant trop le malin qu’on finit dans une rizière (proverbe Khmer rouge) » (@bheiderich).

Sus aux «éditocrates libéraux eurobéats»

Ce florilège de tweets haineux et menaçants (je vous épargne ceux à connotations sexuelles...), émanant généralement de courageux anonymes, ne sont qu’un échantillon de ceux que mon collègue du Monde, Arnaud Leparmentier, et moi-même avons reçus ces dernières semaines à propos de la Grèce. D’autres journalistes, comme Jean-Michel Apathie, Bruno-Roger Petit, Jean-Marie Colombani, Bernard Guetta ou encore Laurent Joffrin, tous qualifiés «d’éditocrates» libéraux et eurobéats, n’ont pas été oubliés par une «gauchosphère» et une «fachosphère» en folie. Notre « faute » ? Ne pas être béat d’admiration devant Syriza, le nouvel eldorado des souverainistes de tous bords, montrer une réalité grecque un peu plus complexe que celle que s’imaginent des gens qui plaquent sur un pays qu’ils ne connaissent pas leurs a priori idéologiques. Tout fait qui s’éloigne de la doxa qui veut que « les » Grecs (le pluriel est important dans l’essentialisation des Grecs) crèvent de faim à cause de l’Europe, du FMI et des banques est aussitôt brocardé, pas réfuté, brocardé.

L’agitation de ces internautes, certes minoritaires, mais bruyants, a, et c’est une première, trouvé quelques relais (des RT complaisants, voire des interpellations directes avec le même ton de procureur à la petite semaine) parmi des journalistes qui n’ont pas mesuré ce que ces tentatives de réduire au silence des confrères accusés de « mal penser » impliquait pour la liberté de la presse et la liberté d’expression en général. Car on cherchera en vain le même type de prise à partie émanant de ceux que ces gens qualifient « d’eurobéats ultra libéraux anti-Grecs » : cette violence hystérique, cette volonté d’interdire le débat, en opposition frontale avec toutes les valeurs démocratiques, est bien le fait d’une partie du spectre politique français, la gauche radicale (héritière du communisme et de ses déclinaisons) et la droite radicale (héritière de Pétain et de Maurras), celle qui, en réalité, n’a jamais admis la démocratie. La Grèce, de ce point de vue, offre un bon exemple de leur façon de penser : Syriza élu, c’est le peuple et la démocratie en marche. Les dix-huit autres gouvernements de la zone euro, ce sont des technocraties peu respectables (l’Allemagne est quasiment redevenue nazie) puisqu’ils osent s’opposer à cette gauche radicale…

On se dira qu’il s’agit là d’un épiphénomène, que cela n’est le fait que d’une minorité et que cela n’est pas très grave. C’est se tromper. Car si ces « « twitteux en folie et internautes déchaînés », comme les qualifie le philosophe et historien Marcel Gauchet (entretien à Libération, 17 juin 2015), se croient autorisés à insulter des journalistes (je parle ici de la profession qui est la mienne) qui ne font que leur travail, c’est parce que cette haine est validée par des politiques (la famille Le Pen et consorts, Jean-Luc Mélenchon pour ne citer que les plus tristement célèbres) qui dénoncent sans cesse des journalistes « aux ordres », mais aussi des intellectuels, comme l’économiste Frédéric Lordon, dont les articles sont autant d’appels répétés à la haine (et je suis l’une de ses cibles favorites).

Envoyer les journalistes à la décharge

Ainsi, Lordon a écrit une interminable chronique sur son blog du Monde Diplomatique à propos d’un selfie ironique que Leparmentier et moi-même avons posté le 2 juillet sur Twitter pour nous moquer des excités du clavier qui nous poursuivaient (je revendique le droit à l’humour et à la dérision, oui, oui). Il nous qualifie avec sa délicatesse habituelle « d’ahuris » aux « regards béats et satisfaits » avant d’inviter ses lecteurs à nous mettre à la « décharge », avec ce que cela sous-entend quand on connaît les « réalisations » de la gauche radicale, par exemple au Cambodge : « Têtes politiques en gélatine, experts de service, journalisme dominant décérébré, voilà le cortège des importants qui aura fait une époque. Et dont les réalisations historiques, spécialement celle de l’Europe, seront offertes à l’appréciation des temps futurs. Il se pourrait que ce soit cette époque à laquelle le référendum grec aura porté un coup fatal. Comme on sait, il faut un moment entre le coup de hache décisif et le fracas de l’arbre qui s’abat. Mais toutes les fibres commencent déjà à craquer. Maintenant il faut pousser, pousser c’est-à-dire refaire de la politique intensément puisque c’est la chose dont ils ignorent tout et que c’est par elle qu’on les renversera. L’histoire nous livre un enseignement précieux : c’est qu’elle a des poubelles. Il y a des poubelles de l’histoire. Et c’est bien. On y met les époques faillies, les générations calamiteuses, les élites insuffisantes, bref les encombrants à oublier. Alors tous ensemble, voilà ce qu’il faudrait que nous fassions : faire la tournée des rebuts, remplir la benne, et prendre le chemin de la décharge ». En quelques phrases glaçantes, tout est dit.

Cette volonté d’éradiquer, au sens propre, des journalistes qui seraient l’incarnation du libéralisme honnie, on la retrouve aussi sur des sites spécialisés dans la « critique » des médias comme Acrimed ou Arrêt sur Images qui se sont fait une spécialité de clouer au pilori ceux qui ont le malheur de ne pas être « antilibéraux » ou anti-européens (pour ne pas être en reste, je signale que l’extrême droite a créé son propre « Observatoire des journalistes et de l’information médiatique »). Cette aversion se retrouve dans un hebdomadaire parisien comme les Inrockuptibles dont un chroniqueur vient de dénoncer (avec notre photo à l’appui, style « liste rouge ») la « suffisance » et « l’arrogance » de notre selfie humoristique, justifiant, citations de Lordon à l’appui, « la détestation du journalisme à la botte de Bruxelles ». En clair, nous n’avons qu’à nous en prendre à nous même si nous nous faisons ainsi trainer dans la boue.

Le procès qui nous est fait ne se base évidemment pas sur des faits, puisqu’on est dans l’ordre de la diabolisation visant à la disqualification. Comme dans les procès totalitaires, on ne va pas laisser les faits stopper une condamnation ! Mes contempteurs sont bien en peine de faire la même chose. Aucun de mes articles, aucune de mes notes de blog n’est jamais cité. Et pour cause. J’agace, car je dis ce qui est et non ce qui devrait être. J’agace quand j’ose rappeler que la dette grecque n’est pas tombée du ciel, que tous les Grecs en ont profité et que ce n’est pas l’euro qui a mis le pays à genoux, mais sa classe politique très démocratiquement élue. Alors on se rabat sur mes tweets : en annonçant la faillite de la Grèce pour le 30 juin, je manifesterais une « joie mauvaise » (Lordon). En utilisant le #Grexit, je militerais pour la sortie de la Grèce de la zone euro alors que j’écris l’exact contraire depuis 2010 ; surtout ce # est utilisé par l’ensemble de la presse (y compris Guillaume Duval, le patron d’Alternatives économiques…). Je raconte que des jeunes hurlent leur joie le soir du non au référendum en agitant des drapeaux au volant d’une Porsche Cayenne, je sous-entends que les Grecs sont « des voleurs de poules ». Je dis que la place Syntagma n’est pas pleine le soir du 5 juillet, je suis accusé de mentir, images de la télévision russe RT à l’appui… Je dirais quelques jours plus tard la même chose pour la manif pro-oui, sans que cela ne soulève de protestations des pro-européens et des « libéraux ». Comme on le voit, on est dans le procès d’intentions. Un déferlement émotionnel auquel il est impossible de répondre. Que voulez-dire quand on vous accuse « de ne pas aimer les Grecs » ou d’être l’ennemi de la démocratie ou d’être l’ami des banquiers ?

La revanche du café du commerce

Ce phénomène de disqualification de ceux qui pensent mal a toujours existé en France : « mieux vaut avoir tort avec Sartre que raison avec Aron », clamait ainsi stupidement une certaine gauche au siècle dernier (avec prescience, on l’a vu…). Mais il a pris une autre ampleur à l’ère numérique. L’heure de la revanche du café du commerce a sonné : des propos qui ne quittaient pas le zinc ou la machine à café peuvent désormais être portés à la connaissance d’un large public via les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas de regretter le bon vieux temps et de nier que le net permet l’avènement d’une société du savoir ! Mais, comme l’imprimerie a permis la diffusion des livres les plus nauséabonds, le net et les plates-formes style Twitter ou Facebook véhiculent le pire avec une efficacité démultipliée. Les groupes extrémistes l’ont parfaitement compris.

Autre phénomène nouveau apparu avec le net : tout le monde a le sentiment d’être sur un plan d’égalité avec son interlocuteur, ce qui n’est évidemment pas le cas. Poser une question, partager une réflexion avec un philosophe, un physicien, un politique est devenu possible. Mais cette proximité nouvelle et bienvenue ne veut pas dire que toute parole se vaut. Ainsi, un journaliste, lorsqu’il écrit un article, publie une note de blog ou tweete, fait son métier. Il donne de l’information ou fait une analyse basée sur une connaissance intime d’un sujet. Il a recueilli des faits, rencontré des acteurs et livre son travail au public. Ceux qui le prennent à partie en vociférant le font avec leur sentiment et leur passion, sans fait à leur disposition. Par exemple, lorsque je dis qu’il y a peu de monde dans une manifestation à laquelle j’assiste, c’est un fait. Quand un internaute me dit à 3000 km de là que c’est faux, c’est irrationnel. Si je dis qu’Athènes est mise sous tutelle par la zone euro, c’est un fait, pas une réjouissance. Si je dis que Syriza s’est planté, c’est une analyse qui appelle une réfutation, pas une insulte. La Grèce est un très bon exemple de cette fausse horizontalité qui créé une cacophonie excluant tout débat : tout le monde a un avis sur le sujet, sans doute pour y avoir passé 15 jours de vacances, mais personne n’a enquêté sur ce pays (sauf d’autres journalistes et de rares économistes). On « croit » savoir, on ne sait pas. Pas plus que je ne sais, autrement que par mes lectures, ce qui se passe en Chine ou en Russie (et je me garde bien de commenter des sujets que je ne connais pas).

Pourtant, grâce au net, ceux qui estiment avoir quelque chose à dire peuvent écrire des articles, faits à l’appui, trouver leurs lecteurs et ainsi ouvrir un débat qui pourrait être intéressant. Mais, outre qu’il est plus simple de cracher des insultes et de proférer des menaces, le débat n’est pas le but recherché. Au contraire, il s’agit de l’interdire, de décourager l’expression d’opinions divergentes, de mettre en place, par la violence des mots, une police de la pensée. Une minorité agissante, certes, qui donne une image déformée du monde, mais qui fait du bruit tant il est vrai que c’est la haine qui attire le regard, pas le débat serein. Quelques dizaines de tweets anonymes et c’est le peuple qui s’exprime, comme on peut le lire dans la presse…

Compatir et non comprendre

Si ce n’est pas la première fois que j’affronte la violence des réseaux sociaux (de DSK à « Bruxelles pas belle » en passant par mes démêlés avec le FN ou la gauche de la gauche), celle qui entoure la question grecque est intéressante en ce qu’elle est typique du fonctionnement de cette « hystérisation » du débat public que dénonce Gauchet : chacun est sommé de choisir son camp. Le soutien au peuple grec souffrant, forcément victimes des banques, de l’euro et de l’Europe, ne tolère pas la nuance. Blanc ou noir, surtout pas de gris. Il faudrait presque commencer chaque tweet, chaque article, par : « je compatis aux terribles souffrances du peuple grec » pour ne pas être soupçonné de racisme anti-grec, de mépris de classe, de suffisance, d’arrogance, bref d’être du côté des Allemands et de leurs alliés Finlandais, Baltes, Slovaques, de tous ces peuples indignes de la démocratie. Cela me rappelle la fin des années 70 où, avant de s’émouvoir des conditions de détentions des terroristes d’extrême gauche, chacun était sommé de prendre d’abord ses distances avec le terrorisme… Cette nouvelle version du « camarade, choisi ton camp », est bien pratique : tout ce qui ne va pas dans le sens que l’on pressent être « juste » est disqualifié. Pas factuellement, car là on serait dans le débat, mais émotionnellement, par l’insulte. La compassion a remplacé la compréhension.

Marcel Gauchet dénonce à raison « l’irruption de la culture du ressentiment et de la haine qui fleurit dans l’univers numérique » : « Il y a une surréaction émotionnelle à des événements ou des propos publics d’importance très relative, une disproportion théâtrale des arguments » de la part de « Twitteux en folie et d’internautes déchaînés ». « Dans cette joyeuse ambiance, il est impossible de discuter de façon sereine, argumentée et respectueuse. Débattre de l’Europe ou de l’islam est une hérésie à proscrire par la vocifération, le procès d’intention et la disqualification morale. La maladie française, c’est le refoulement hystérique de ce qui devrait être sur la table commune. » Et de conclure avec justesse : « il faut de la contradiction, c’est sûr. Mais laquelle et comment ? Il y a une manière de s’engueuler qui fait reculer tout le monde en s’enferrant dans des oppositions stériles. L’art de l’engueulade constructive, voilà ce dont nous avons besoin. Il n’est pas au rendez-vous. » Le seul moyen que j’ai personnellement trouvé, c’est de modérer a priori les commentaires sur mon blog pour écarter ceux qui ne développent pas une argumentation afin de créer un espace de qualité (et c’est une réussite) et de bloquer les fâcheux sur Twitter pour ne plus entendre leur vocifération.

N.B. 1 : J’ai supprimé des exemples d’agressions le tweet de Vincent Glad qui me fait savoir de la régie que son référendum sur mon éventuelle exclusion de la zone twitto était de l’humour. Je lui avais posé la question à l’époque, mais je n’avais pas eu de réponse. Dont acte!

N.B. 2 : Voir aussi l’article du Point.fr sur le déchainement de certains twittos (ici). Et Acrimed se lache allant à chaque fois un peu plus loin : ici, ici, ici, ici, ici ou encore ici. Il parait que ce site tout à fait neutre m’aurait, selon un internaute, mais je n’ai pas vérifié, déjà consacré en tout ou en partie 38 articles. Et ça s’accélère. Mazette

N.B. 3 : Un article tente de répondre à mon papier: c’est . Son auteur, Vincent Glad, à qui j’ai longuement parlé au téléphone, semble conseiller aux journalistes de ne pas descendre «dans l’arène numérique», en clair de ne pas répondre, ni par l’humour, ni par l’invective (ce qui m’arrive, nul n’est parfait). En fait, pour se préserver, il faudrait retrouver notre magistère dédaigneux, ignorer la plèbe... Ce n’est pas ma conception du journalisme à l’heure des réseaux sociaux: je passe beaucoup de temps à répondre aux internautes, sur mon blog, sur Facebook, sur Twitter, car le débat est très majoritairement intéressant et me permet d’améliorer mon travail. Et qu’on ne dise pas que je me plains, que je me sens brimé, j’analyse juste un phénomène. Et la modestie, cher Glad, ce n’est pas considérer que toute parole se vaut. Mais d’aller sur le terrain pour confronter ses idées à la réalité.

N.B. 4 : Eloise Bouton a posté un excellent papier sur la violence et les menaces sur internet dont font l’objet les femmes. Il fait écho à mon article et constitute aussi une réponse à Vincent Glad. J’ai hâte qu’il lui réponde qu’elle manque de «modestie»...

N.B. 5 : La télévision allemande dénonce la haine sur le net. Nous sommes manifestement nombreux à ne pas nous accommoder de cette expression soi disant démocratique : http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2015/08/07/28003-20150807ARTFIG00207-migrants-une-journaliste-allemande-denonce-les-discours-racistes.php

Categories: Union européenne

Hermione : L’arrivée en images

MeretMarine.com - Mon, 10/08/2015 - 20:27

Retour sur une grande journée brestoise au cours de laquelle le port du Ponant a accueilli l’Hermione, de retour de son périple aux Etats-Unis. Quatre mois après son départ de France, la réplique de la frégate qui emmena La Fayette aider les insurgés américains a reçu un accueil mémorable. En plus de la frégate Latouche-Tréville et du remorqueur Abeille Bourbon, quelques 200 embarcations formaient l’escorte, avec des voiliers de tradition, comme la goélette Recouvrance, mais aussi des bateaux de plaisance et autres pneumatiques.

Categories: Défense

Tunisian President Meets with IPI Director Nejib Friji

European Peace Institute / News - Mon, 10/08/2015 - 20:25

Last week in Tunisia, President Beji Caid Essebsi received Nejib Friji, Director of IPI’s MENA office. The president reiterated his nation’s commitment to peace and pledged support to IPI’s effort in this regard. Mr. Friji delivered President Essebsi a message from IPI President Terje Rød Larsen calling for an international stand against violent extremism.

A Challenging August for Dilma

Foreign Policy Blogs - Mon, 10/08/2015 - 18:45

Brazil’s President Dilma Rousseff talks with Vice President Michel Temer during the launch ceremony of Brazil’s 2015/2016 agriculture program in June.  REUTERS/Bruno Domingos

A poll on Thursday revealed new lows for embattled Brazilian President Dilma Rousseff, with her approval rating hitting eight percent – the lowest of any Brazilian president in the last three decades. Datafolha, the polling institute, found that 71 percent of respondents described her administration as “bad” or “terrible,” up from 65 percent in a June poll. Only eight percent percent described it as “great” or “good,” compared to 10 percent in June. More importantly, Brazilians are fed up – two out of three said they would support her impeachment.

Support for Rousseff’s impeachment has grown in the last several months and has been largely fueled by growing unrest triggered by the country’s worst economic downturn in 25 years. Inflation hit a multiyear high of 9.25 percent in mid-July, and the long-running political kickback scandal at state-run oil company Petroleo Brasileiro (“Petrobras”) has captured headlines.

Although Brazil has a formal mechanism for impeachment and has impeached leaders in the past (former President Fernando Collor de Mello was impeached in September 1992), calls for Rousseff’s impeachment by legislators have so far been muted. Former President Fernando Henrique Cardoso and other senior leaders of the opposition Brazilian Social Democracy Party (PSDB) have so far not publicly backed impeachment. Even one of Rousseff’s main opponents, Eduardo Cunha (speaker of the lower house of Congress) wrote an opinion piece last Friday arguing an impeachment is too risky for Brazil’s fragile democracy.

But legislators’ patience is wearing thin. Last Wednesday, the governing coalition in Congress failed to pass a lower chamber bill intended to raise salaries for police officers, prosecutors and government attorneys. This latest failure comes just six months Dilma’s second term, and it reveals the waning confidence of her allies and a possible turn toward her opponents. Her main ally, the Brazilian Democratic Movement Party (PMDB), reportedly sat down for dinner with senators of the opposition PSDB last week and discussed a potential pact to govern moving forward.

Eurasia Group, a New York-based political risk consulting firm, believes the call for impeachment could be realized if Rousseff’s approval rating continues to drop. Three other conditions must be met: 1.) a direct link between Rousseff and the corruption; 2.) former President Luis Inacio Lula da Silva failing to support the current administration; and 3.) the opposition gathering behind the call for impeachment.

The PSDB is hoping to establish a direct link between Rousseff and bribe money used to fund her re-election campaign. Yet they may not need it – Dilma is now being accused of manipulating government accounts. Should that link be established by a federal audit court ruling in late August, impeachment proceedings by Cunha could be initiated in the lower chamber.

And former president Lula’s support for Rousseff may falter, after news last Monday of another arrest tied to the Petrobras kickbacks – that of Jose Dirceu, the ex-president’s former chief of staff. Lula is also being investigated for helping influence the award of contracts to Odebrecht, a Brazilian construction company, for contracts in Panama and Venezuela. Many of the allegations date back to Lula’s administration and may weaken his standing and ability to protect Rousseff.

The final condition, that of the opposition gathering behind impeachment, could gather steam should Rousseff’s popularity continue to fall and ability to govern become more impaired. Opposition leaders are increasingly facing pressure from protestors, many of whom gathered last Thursday night in major cities to bang pots and honk horns during the television broadcast of a political commercial featuring Rousseff, Lula and other Workers’ Party officials. The next test could come on August 16, when crowds are expected for a nationwide protest against Rousseff – the first protest the PSDB will openly support.

Kyrgyzstan’s Eastward Slide

Foreign Policy Blogs - Mon, 10/08/2015 - 18:17

Photo Credit: Kremlin Press and Information Office

Kyrgyzstan has canceled a two decades-old agreement governing U.S. economic aid in response to the State Department’s decision to recognize a jailed human rights campaigner with a prestigious commendation. The dispute concerns Azimjon Askarov, who was arrested in 2010 for “inciting ethnic hatred.” Askarov, a member of Kyrgyzstan’s Uzbek minority, filmed rioting by Uzbeks and Kyrgyz in June 2010 that claimed that lives of 400 people. The Kyrgyz-led government in Bishkek accused Askarov of encouraging the violence and handed him a life sentence. Since then, international NGOs and human rights groups have called for Askarov’s release, alleging he is the victim of political and ethnic persecution.

The State Department’s recent decision to bestow the Human Rights Defender Award on Askarov follows years of work to obtain his exoneration. In response to the award, Kyrghyz President Almazbek Atambayev accused the U.S. of “trying to stir up ethnic hatred,” and canceled the 1993 Bilateral Agreement governing American aid to the former Soviet republic. Atambayev suggested that Washington is deliberately destabilizing the country, darkly referencing unspecified “attempts to sow division [and] chaos.”

The move is part of a general trend in Central Asia that has seen U.S. influence decline and official commitment to human rights weaken, with Russia eagerly stepping into the vacuum.

Since 1993, Kyrgyzstan has received $2 billion in aid from the United States, mainly through the U.S. Agency for International Development (USAID). Under the terms of the 1993 Bilateral Agreement, USAID and other U.S. aid organizations are exempt from taxation and auditing requirements and their personnel are granted the same immunity from prosecution as diplomats.

Atambayev’s dark hints that the U.S. is trying to “sow division” may sound paranoid, but one needs only look to recent events in Ukraine to see their underlying logic. USAID provided unaccountable millions in funding to various organizations and news outlets opposed to former President Viktor Yanukovych prior to his overthrow in February 2014. There’s no doubt that the work these organizations played some role in the Euromaidan protests that ousted Yanukovych last year. Atambayev has taken the lesson to heart: seemingly innocuous aid organizations can act as catalysts for unwanted political change.

But Ukraine is just the tip of the iceberg. Russia and the United States are involved in a Cold War-esque struggle for influence across Eastern Europe and Central Asia. Kyrgyzstan is a political football that has been tossed between the two superpowers for more than a decade.

Kyrgyzstan is one of the most politically volatile states in the world today. The so-called Tulip Revolution in 2005 overthrew the country’s pro-Russian president, Askar Akayev, with support from the United States. Five years later, Russia allegedly supported yet another revolution to overthrow Akayev’s successor, Kurmanbek Bakiyev. After two revolutions in the last decade, Atambayev is seeking security by decisively entering the Russian camp.

For more than a decade, the country was the only in the world to host both a US air base and a Russian one.  The Manas Transit Center proved instrumental in supporting the troops fighting in Afghanistan – hundreds of thousands of passengers passed through Kyrgyzstan on their way to the frontlines. However, the base was closed in June 2014, coinciding with a $2 billion Russian loan for Kyrgyzstan.

Then, on Aug. 6, Kyrgyzstan officially joined the Eurasian Economic Union, becoming the fifth member of Russia’s response to the European Union. The EAEU now includes Russia and three other former Soviet republics: Armenia, Belarus and Kazakhstan. Kyrgyzstan’s entry into the EAEU marks a further step into Russia’s economic and political domain, away from the U.S. and the West.

In the realm of domestic policy, as well, Kyrgyzstan is increasingly modeling itself after Russia. On June 4, Kyrgyzstan’s parliament passed a “foreign agents” law modeled after Russia’s through the first stage of the legislative process. If successful, the law would require all NGOs that receive funding from foreign donors to register as “foreign agents” and submit to intrusive auditing by the state.

Russia’s own “foreign agents” law — passed in 2012 — has targeted NGOs and human rights groups including the GOLOS Association (Russia’s only independent election monitoring organizations), the Levada Center (the country’s only independent polling agency), and the Committee Against Torture, an investigative body that researches allegations of torture by Russian police and military forces. Since 2012, many Russian NGOs have been forced to close their doors or curtail important work to avoid scrutiny, fines and imprisonment by the state.

Kyrgyzstan looks to be following in Russia’s footsteps: the repeal of the 1993 Bilateral Agreement, the passage of its own “foreign agents” law, and its entry into the Eurasian Economic Union point to a decisive shift towards Russia and a further attenuation of U.S. influence in the former Soviet periphery. NGOs, aid workers and human rights groups will be the first to feel the wrath of Krygyzstan’s eastward slide.

Szaúd-Arábia végső csapást mért az amerikai palaolaj-kitermelésre?

Hídfő.ru / Biztonságpolitika - Mon, 10/08/2015 - 18:16
Washington ugyanazt a módszer akarta felhasználni Oroszország gazdasági összeomlásának előidézésére, ami korábban a Szovjetunió összeomlásában is jelentős szerepet játszott. A szaúdiakkal viszont nem számoltak.
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Obama’s Foreign Policy “Bully Pulpit”

Foreign Policy Blogs - Mon, 10/08/2015 - 17:28

President Barack Obama has shown a recent willingness to engage forcefully on tough issues in a manner some found lacking earlier in his presidency. With re-election behind him, he discovered the value of the bully pulpit. His recent discussion of prison reform may be the initial steps of the long walk other social issues — like marriage equality — had to take before they were addressed fully. Presidents cannot resolve issues like these alone — no president can move gun control through an obstructive Congress, for example — but they can set down markers for action on an issue so that successors can approach it with the ball moved a little further down the field. In short, while it’s not an endgame, the bully pulpit adds value.

Since Obama uses the bully pulpit domestically, can he take it abroad? In a sense, he has. His trip to Africa last month aimed to clarify U.S. policy towards the continent’s major nations. His openness toward Cuba showed a willingness to take action to “unfreeze” American policy toward the country that was mired in Cold War thinking. Even in the waning months of his presidency, there is still more that he could accomplish abroad. In the remaining months before the 2016 presidential campaign kicks into high gear and soaks up all available media, here are three areas where Obama’s “foreign policy bully pulpit” could be useful.

NATO. Obama’s administration coined the term “leading from behind” in reference to U.S. participation in the ouster of Moammar Gadhafi from power in Libya, and the amount of responsibility it could shoulder for the results. “Leading from behind” positioned U.S. forces as facilitators of collective actions, but not as the spearhead they were for the Iraq War.

Such actions not only honor alliances they diffuse burdens to a U.S. military that is still looked to first as the global policeman. NATO now encompasses Central and Eastern Europe; its members are best positioned to counter Russian influence in the region. NATO’s rounds of enlargement and efforts to partner with Russia have not matched the level of strategic reassessment NATO undertook with the 1967 Harmel Report. That document outlined the alliance’s guiding principles during the Cold War. Some analysts have called for a repeat of the Harmel process to clarify NATO’s post-Cold War principles and mission. Obama’s motive to share alliance responsibilities more equally with European powers still applies.

Moreover, well into their second decade of NATO membership, rising Central European economies like Poland have increasing resources and strategic need for a revitalized alliance. Obama could call for a second Harmel process, led in part by NATO’s most recent Central and Eastern European members, to determine how the alliance will continue to ensure European security. A a second Harmel process could clarify circumstances under which NATO would take out-of-area action, such as the criteria for an equivalent of the Libya intervention.

Japan. Central to Obama’s foreign policy has been a “pivot” toward Asia. China commands a separate level of attention from U.S. policymakers; but the most important U.S. ally in Asia is Japan. It is the world’s largest economy behind the U.S. and China. Its financial contribution to the United Nations (close to $294 million in 2015) are second only to the U.S. Prime Minister Shinzo Abe’s new security legislation passed Japan’s lower house last month and is headed to its upper chamber.

The new security measures have been controversial in Japan and the U.S. for proposing to alter Article 9 of Japan’s post-World War II constitution to allow Japan to project military force. But they offer Obama an opportunity to move U.S.-Japan relations forward from its World War II-era posture in the way he pushed the U.S.-Cuba relations out of their Cold War stasis. Japan’s economic might, like Germany’s was long seen as a potential security threat; it is time that its economic power carry with it responsibilities to global security.

A reformed Article 9 could open options for Japanese contribution to security actions without encouraging unilateral action by Japan. Abe’s domestic critics pose the greater challenge, but Obama can make further steps towards getting Japan to shoulder more of Asia’s security burdens while incorporating Japan into global security leadership more directly (by endorsing its addition as a UN Security Council Permanent Member, for example.) A full course correction in policy will not be accomplished in the next year, but Obama can move it forward while he has time.

Germany. To paraphrase Henry Kissinger’s famous comment, when Obama has to “call Europe,” he has to call Germany. Chancellor Angela Merkel has directed Europe’s response to the Greek crisis, cementing Germany’s position as the guiding voice of the euro.

Germany, like Japan, has been run deliberately as a militarily rudderless economic engine. Any path to a common EU security policy, however, will go through Germany. Likewise, the EU’s response to Russian aggression has centered on Germany’s energy and economic relations with that country.

In short, if President Obama wants to be on good terms with Europe, he needs to leave office on good terms with Germany. The Obama administration has made efforts to clean up the mess of the NSA’s alleged tapping of Merkel’s cell phone, but it still stands that the U.S.’ standing in Germany has been dinged during Obama’s tenure. An effort on his part to cement good relations with Berlin would pay dividends for his successor and America’s ongoing ties with the EU.

It is hard to underestimate the power of the media in today’s politics. Obama is a master communicator, and his rhetorical gifts have played a key role in moving America forward on some key domestic issues. As he aims to cement his legacy, why not take his talents abroad?

Fête de la plage de Sangatte-Blériot

ColBleus - Marine nationale (FR) - Mon, 10/08/2015 - 17:18
Date: 13 SeptembreDate de fin: Lundi, Août 10, 2015Région: Nord Pas de Calais

Le Dauphin de la 35F fera une démonstration d'hélitreuillage avec la SNSM sur la plage de Sangatte-Blériot

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Fête de l'aérodrome de Bréville sur Mer

ColBleus - Marine nationale (FR) - Mon, 10/08/2015 - 17:15
Date: 6 SeptembreDate de fin: Dimanche, Septembre 6, 2015Région: Basse Normandie

Meeting aérien sur l'aérodrome de Bréville sur Mer avec exposition statique de l'EC-225 de la flottille 32F.

Categories: Défense

How Well Does Bottom-Up Climate Governance Work?

Ideas on Europe Blog - Mon, 10/08/2015 - 17:02

The failure of the 2009 Copenhagen climate conference marked a shift in international climate governance. As the system of agreeing international emissions reductions targets and then negotiating individual country contribution towards that target proved increasingly unworkable, there has been a drive towards a much more bottom-up form of climate governance. In preparation for the Paris summit later this year, countries are submitting Intended Nationally Determined Contributions (INDCs) to the international community, hoping that together, these contributions will add up to limit global warming to two degrees Celsius. These national pledges are—at least in part—backed up by a range of decentralized activities by countries, regions, cities, as well as businesses, civil society and others, who have been taking their own initiatives to address climate change. But what do we know about this bottom-up approach to climate governance and can it work?

In a recent article published in Nature Climate Change[1], we seek to shed some light on the distribution, the origins and the consequences of these bottom-up approaches to addressing climate change. Past research highlights a proliferating number of initiatives at various levels and in various places. For example, studies have documented a great number of international initiatives, transnational approaches[2], as well as a significant growth in national legislation to address climate change with 500 laws and policies addressing climate change in 66 countries in 2013, up from only 40 in 1997. We also know that there is a range of motivations for politicians, business leaders and others to engage in mitigation of climate change – some financial, some non-financial incentives. However, while this body of knowledge has accumulated, we know comparatively little about the consequences, or effects, of these bottom-up approaches. A key question is does bottom-up climate governance add up to something significant? And does it deliver? And by which criteria should it be evaluated?

Evaluating the performance of these bottom-up forms of governance raises a range of technical and political challenges. The international climate regime has struggled to consistently evaluate performance, such that much depends on self-reporting by states and other actors. In these compliance exercises, the focus has often been on whole countries and sometimes whether certain country characteristics, such as institutions or democratic governance drive performance, but often not individual policies. For instance, while we know that the European Union has reduced its greenhouse gas emissions, much less is known about the causal factors behind this – was it simply a renewal of old industries (e.g., after German reunification or the switch from coal to gas in the UK), the economic crisis, carbon leakage to countries not bound by emission reductions or policies that created incentives for renewable energy, legislation for energy efficiency, emissions trading, or a combination of all these factors? The ever-increasing number of bottom-up approaches, with some reaching beyond national borders, exacerbates these evaluation challenges.

There is very little comparative data on individual climate policies and initiatives, particularly on a range of intended or unintended (and often important) side effects beyond greenhouse gas emission reductions. In particular, while the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) focuses on ex-ante predictions of actual policy effects, there is currently a dearth of information on ex-post (i.e., retrospective) evaluations of policy effects. Technical difficulties and low resources may partly explain this lack of knowledge. But policy-makers may lack incentives to provide such information, because it could potentially highlight the ineffectiveness of ‘their’ policies.[3]

We know even less about the effects of transnational approaches, where an energetic debate is underway regarding the criteria to use for evaluation. Evaluation research has taught us that complex activities need to be evaluated using multiple criteria.[4] ‘Hard outcomes’ such as greenhouse gas emission reductions are the ultimate proof, but they may not materialize immediately, and ‘soft’ outcomes such as building trust and learning may be necessary to create conditions for significant reductions of emissions. But to learn more we need to investigate effects from multiple perspectives and with multiple tools, including an examination of some very simple features, for example whether new initiatives incorporate monitoring and evaluation that support learning from all the new efforts. Another important question to ask is whether these approaches last long enough to have enduring effects.

Taken together, we conclude that much remains to be learned on the effectiveness of bottom-up climate governance. The jury is still out on whether it can fill the gaps left by the Kyoto-based international climate regime. To make robust conclusions possible we need a concerted research effort on the merits of these new approaches to climate governance. Policy-makers would be well advised to support new approaches, but not to abandon the more traditional international negotiation processes before we know more about what actually can be achieved through bottom-up climate governance.

[1] Jordan, A.J.; Huitema, D.; Hildén, M.; van Asselt,H.; Rayner, T.J.; Schoenefeld, J.J.; Tosun, J.; Forster, J.;  Boasson, E.L. Emergence of polycentric climate governance and its future prospects Nature Climate Change. Available at http://www.nature.com/nclimate/journal/vaop/ncurrent/full/nclimate2725.html

[2] Bulkeley, H. (2014). Transnational climate change governance. New York: Cambridge University Press.

[3] Hildén, M., Jordan, A., & Rayner, T. (2014). Climate policy innovation: developing an evaluation perspective. Environmental Politics, 23(5), 884-905.

[4] Mickwitz, P. (2013). Policy evaluation. In A. Jordan, & C. Adelle (Eds.), Environmental policy in the EU: Actors, institutions and processes (pp. 267-286). London; New York: Routledge.

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If ISIS attacked Putin's Russia, Islamic militants would become 'good guys' for the West

Pravda.ru / Russia - Mon, 10/08/2015 - 16:35
The political games are full of all sorts of tricks: a friend today can become an enemy tomorrow, the publication wrote. It is the political elite who hangs the labels of 'good' and 'bad', and it is common people who suffer. The "bad guys" have the oil that the "good guys" need to live the way they live now to roll in clover
Categories: Russia & CIS

Tájékoztató az energia értékesítési tevékenység támogatásának feltételeiről

EU Pályázati Portál - Mon, 10/08/2015 - 16:17
Tekintettel az egyes EMVA beruházási jogcímeken támogatott elektromos áramtermelő projektek elszámolásánál tapasztalt hiányosságokra, az alábbi linken hívja fel az MVH a tárgykörben érintett, elszámolás előtt álló ügyfelei figyelmét.

MVH tájékoztató
Categories: Pályázatok

Mise en condition avant projection pour le 31e RG

Fin juillet 2015, la 3e compagnie du 31e régiment du génie (RG) a effectué deux semaines de mise en condition avant projection (MCP) pour préparer son départ en Martinique en septembre prochain.
Categories: Défense

Hamarosan lejáró EMVA benyújtási határidők

EU Pályázati Portál - Mon, 10/08/2015 - 16:04
2015. augusztus 31-én lejárnak az Európai Mezőgazdasági Vidékfejlesztési Alapból (EMVA) társfinanszírozott egyes beruházási jogcímekre vonatkozó megvalósítási illetve kifizetési kérelem benyújtási határidők.

Az MVH felhívja a figyelmet, hogy a kifizetési kérelmeket minél előbb nyújtsák be, ne várjanak a határidő végéig!
Categories: Pályázatok

Barkhane : Relève de l’avion ravitailleur de Niamey

Le 1er août 2015, sur la base aérienne de Niamey au Niger, a eu lieu une relève d’avion ravitailleur de type C135 et de son équipage, sans affecter la conduite des opérations de la force Barkhane dans la bande sahélo-saharienne.
Categories: Défense

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