Vous êtes ici

Lefaso.net (Burkina Faso)

S'abonner à flux Lefaso.net (Burkina Faso) Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Mis à jour : il y a 1 mois 2 semaines

Santé / Alimentation : Les dangers de la conservation des aliments dans les récipients en plastique

mer, 28/02/2024 - 23:30

Les récipients en plastique font partie intégrante des ustensiles de cuisine. On les utilise à souhait pour manger et boire ou encore garder de la nourriture et souvent au réfrigérateur. Toutefois, l'utilisation des plats en plastique pour la conservation des aliments chauds ou encore de certains aliments comporte des risques pour la santé des consommateurs. Yasmine Zerbo diététicienne, nous apprends que les récipients en plastique exposés à une certaine température, peuvent devenir cancérigènes.

Tous les aliments ne sont pas faits pour être conservés dans les récipients en plastique, car en plus de porter atteinte à leur goût, ces récipients peuvent provoquer des problèmes de digestion et un mal être. C'est ce qu'affirme Yasmine Zerbo, diététicienne, face à l'utilisation courante des plats en plastique dans les ménages. Elle explique que la mélamine-formaldéhyde, employée dans l'industrie plastique, comporte des risques pour la santé.

Yasmine Zerbo, diététicienne, recommande les plats en inox, en verre et en céramique pour la conservation des aliments

« Cette substance présente dans le plastique est réputée cancérigène. Les récipients en plastique peuvent provoquer plusieurs cancers comme celui du sang, de la prostate, des testicules et bien d'autres maladies chroniques telles que des troubles du système nerveux, des atteintes au système reproductif, une insuffisance pondérale à la naissance et des maladies thyroïdiennes », fait comprendre la diététicienne.

les plats en céramique sont conseillés pour les repas chauds

Parmi les aliments qu'il faut éviter de garder dans les plats plastiques, figurent les œufs. En effet, les œufs peuvent être porteurs de bactéries telle que la salmonelle. « Des bactéries ont tendance à se multiplier au contact du plastique », soutient Yasmine Zerbo. Il en est de même pour la mayonnaise. La conservation des soupes chaudes dans des boites en plastique est également à proscrire car les particules de plastique peuvent être transférées dans le repas pendant le stockage. Ainsi, la diététicienne recommande de laisser refroidir les soupes avant de les renverser dans des récipients en plastique, pour éviter qu'elles ne s'altèrent et que les bactéries y prolifèrent.

Le thé ou le café chauds ne doivent pas non plus être pris dans des verres en plastique. Il est plus approprié de les prendre dans des tasses en porcelaine ou encore de les garder dans des thermos en inox. Aussi, conserver les fruits dans du plastique fait qu'ils s'abiment beaucoup plus vite et perdent leurs qualités nutritionnelles. Eviter également de conserver les crudités déjà découpées dans des boites en plastique car elles vont rapidement se ramollir et flétrir. Les garder plutôt dans un contenant en verre. Les yaourts, et les plats en sauce doivent autant que faire se peut, être gardés dans des récipients en verre, en céramique ou en inox, car le plastique en plus d'altérer leur goût, augmente le risque de prolifération bactérienne et la perte des valeurs nutritionnelles, fait remarquer la diététicienne Yasmine Zerbo.

les plats en inox sont aussi recommandés pour la conservation des aliments chauds

En somme, elle recommande d'éviter autant que possible d'exposer les aliments chauds au plastique. Et pour éviter tout risque, elle invite à adopter des récipients fabriqués à base de matériaux comme le verre, la céramique, la fonte, l'inox ou encore la pierre, car ceux-ci ne posent pas de problème de migration de substances nocives pour la santé du consommateur.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina / Médias : Dans les coulisses du "Tribunal de l'actualité", une des émissions phares de 3TV/Watt Fm

mer, 28/02/2024 - 23:25

Diffusée pour la première fois sur la radio Watt FM en 2016 et à la télévision 3TV en 2018, l'émission ‘'Tribunal de l'actualité'' connaît une attractivité certaine au sein de l'opinion nationale. Chaque matin à 8h, de lundi à vendredi, des invités, appelés ''convoqués'', sont reçus pour parler de l'actualité nationale et internationale. Ou par moments, ce sont deux journalistes du média, désignés comme juges de siège, qui analysent l'actualité burkinabè et au-delà. Chaque émission représente donc une « audience », dirigée par le président, qui n'est autre que le modérateur de l'émission. Nous avons pu assister à l'audience du vendredi 23 février 2024. Reportage !

Habituellement, ‘'Le tribunal de l'actualité'' est animé par trois journalistes, avec l'animateur principal appelé ‘'président du tribunal'' et les deux autres, ‘'juges'' en vue de refléter l'image réelle d'un tribunal. Vendredi 23 février 2024, en l'absence du juge Bernard Bougouma, le président du tribunal Serge Kaboré était accompagné du juge Geoffroy Vaha.

Ambassda Paul Sandwidi, analyste politique et ancien maire de commune était le convoqué du jour. Gouvernance, sécurité et diplomatie, c'est le sujet enrôlé pour cette audience. « Ils sont très peu, ceux qui acceptent se prononcer sur ce genre de sujet dans le contexte actuel. C'est l'une des principales difficultés de cette émission », nous confie le juge Geoffroy Vaha à son arrivée à 7h47 mn, quelques temps après le « convoqué », c'est-à-dire l'invité.

Après quelques temps passé dans son véhicule devant le bâtiment R+3 qui abrite le média, le convoqué est invité par les agents de la sécurité à prendre place dans la salle d'attente. Le regard plongé dans sa tablette, l'ancien maire de la commune de la Tensobentenga, dans la province du Kouritenga, région du Centre-est, s'informe sur l'actualité. Il est un habitué des plateaux-télé, mais le stress zéro n'existe pas, a-t-il laissé entendre. C'est pendant ces moments d'échanges que le président du tribunal Serge Kaboré fait son apparition. L'homme à la silhouette filiforme, vêtu d'un jean noir et d'un habit manches longues de même couleur, arborant une cravate marron, fait son entrée et nous salue avant de continuer dans son bureau, le bras droit chargé de sa veste noire qui sera enfilée pour la présentation.

L'arrivée du Juge Geoffroy Vaha

7h50mn, le chrono tourne, l'heure de l'émission avance à grands pas. Comme il est de coutume, le convoqué du jour est appelé pour le maquillage. En moins de 5mn, il ressort de la salle dédiée avec un visage encore plus pétillant. C'est l'œuvre de Noëllie Pacodi, une passionnée du métier, en service au sein de la télévision 3TV depuis deux ans. Elle vient tous les jours à 6h pour ne repartir qu'à 14h. « Nous sommes deux, ce qui nous permet de nous relayer très facilement », a-t-elle confié après avoir libéré le convoqué, qui s'est directement installé sur le plateau de l'émission avant l'arrivée du président et le juge.

7h56, les deux animateurs sortent, à leur tour de la salle de maquillage. Ils s'installent et échangent avec le convoqué, question de le mettre dans le bain, avant le lancement du jingle pour l'émission, dans les conditions du direct. Les techniciens aussi s'affairent pour une bonne retransmission à cet effet. Ces derniers, de leur salle, communiquent avec les occupants du plateau. Rien ne leur échappe, même un bouton mal agencé d'une chemise est vite signalé.

Le convoqué du jour, Ambassda Paul Sandwidi, dans la salle de maquillage en attendant le début de l'émission

Moctar Lompo est un opérateur synthé. Il est chargé de mettre toutes les écritures à la télé, notamment les noms des invités et des animateurs pendant leur apparition à l'écran. Il ressort du studio au pas de course, avec une feuille où est écrit le nom du convoqué. Il est allé se rassurer avec le présentateur s'il n'y a pas d'erreur d'orthographe sur le nom du convoqué du jour. Pendant qu'il consigne le nom du convoqué sur sa machine, un autre technicien de la même cabine commence le décompte, de trois, pour lancer le plateau à zéro. Le silence s'installe. Le président du tribunal, le regard braqué sur le chronomètre installé dans le studio, agence sa cravate après interpellation des techniciens.

8h00, l'émission commence. Le président du tribunal présente le convoqué du jour avant de donner la parole au juge au siège pour son avant-propos, selon la tradition de l'émission. Le juge Vaha commente l'adoption de la loi portant conditions d'entrée et de sortie du Burkina. Puis, dans le vif du sujet, le convoqué est soumis à des questions, suivies par moments de commentaires, notamment du juge Vaha.

Noëllie Pacodi travaille à 3TV depuis deux ans maintenant

C'est Lookman Sanfo qui a la paternité de ce nom ‘'Tribunal de l'actualité''

Après l'émission, nous avons rencontré le juge Vaha dans son bureau. Il est l'un des acteurs qui ont baptisé l'émission ‘'Tribunal de l'actualité''. Au milieu de plusieurs livres, l'économiste de formation (une maîtrise en économie) revient sur la genèse de l'émission. Pour l'ancien pensionnaire de l'université de Cocody, en Côte d'Ivoire, le premier numéro de l'émission est passé à la radio Watt FM le 13 juin 2016, puis à la télévision 3TV en mars 2018. Mais le concept ‘'Tribunal de l'actualité'' a été choisi par Lookman Sanfo, premier président du tribunal, a confié le juge Vaha. « On convient que le tribunal est le lieu où sont jugées les affaires. On voulait un cadre qui soit celui où on interroge dans toute leur profondeur, les sujets d'actualité avec les acteurs concernés ou des personnes ressources. Cela pour que le téléspectateur ou l'auditeur se fasse une idée. Celui qui vient n'est pas invité, c'est un convoqué pour établir le parallèle avec la réalité d'un tribunal. On se fait appeler ‘'juges au siège'' parce qu'on sait que dans un tribunal, il y a les magistrats au siège et les magistrats de parquet. Nous sommes-là pour questionner le convoqué du jour, le pousser dans ses retranchements pour avoir sa version sur les faits. C'est une manière de donner des clés de lecture à l'auditeur ou au téléspectateur pour mieux comprendre et décortiquer l'actualité qu'il reçoit. C'est le principe premier de l'émission », a-t-il expliqué. Cette manière d'analyser l'actualité en vue d'éclairer davantage l'opinion s'inscrit dans le sens du slogan de l'émission qui est : « Ne condamnez jamais l'actualité sans l'avoir jugée ».

« Nous arrivons ici très tôt le matin », affirme Moctar Lompo, opérateur synthé

Mais l'une des difficultés majeures, selon le juge Vaha, réside dans le choix des invités. Il y a souvent la réticence, mais le tribunal fait de son mieux pour tenir le pari de la diffusion quotidienne. « L'émission a grandi en notoriété. Quand on appelle un potentiel convoqué, rarement on nous a dit qu'on ne connaît pas l'émission », raconte-t-il, saluant au passage l'engagement des animateurs pour tenir l'émission, du lundi au vendredi. A en croire le juge, beaucoup de personnalités nationales et internationales sont passées devant le tribunal de l'actualité. « Il y a certains grands noms, après les passages ici, ils disent qu'ils se sentent soulagés. Ils disent que le passage devant le tribunal de l'actualité équivaut à une dure épreuve. A cause de l'audience et de la qualité des journalistes qui sont en face », révèle M. Vaha. Il révèle qu'il avait le journalisme dans l'âme alors qu'il a fait des facultés de sciences dures. « Je me suis donné les moyens de faire ce métier », affirme-t-il. L'ancien journaliste de la télévision privée Canal 3 a suivi une formation en journalisme en vue de maîtriser les B.A BA du métier.

Le début de l'émission

Quid du choix des sujets ?

Serge Kaboré est journaliste à la télévision privée 3TV depuis 2021. Il a rejoint l'équipe du tribunal de l'actualité en 2022, en tant qu'intérimaire du président. Il est confirmé président depuis septembre 2023. Selon ses explications, le choix des sujets se fait à l'issue de grandes concertations. « C'est la veille médiatique. On a jusqu'à l'après-midi pour choisir l'actualité et les personnes à convoquer. Mais il n'est pas rare qu'on soit au téléphone après 1h ou 2h du matin, en cas de bouleversement de l'actualité, en vue de changer de sujet. Cela est arrivé plusieurs fois », a-t-il dévoilé avant de préciser que les choix se font de manière collégiale. L'émission se prépare la veille, a ajouté le juge Vaha. « Nous sommes des journalistes, on lit beaucoup, on s'informe. En discutant de l'actualité, on fait des propositions et après, on tranche ensemble », a poursuivi le juge. « S'il y a des sujets que nous ne comprenons pas, nous prenons le temps d'appeler nos amis qui sont spécialistes en la matière. Nous leur expliquons que nous ne maîtrisons pas très bien le sujet et on leur demande de nous outiller pour que nous puissions être à la hauteur », a-t-il complété.

Le président du tribunal, Serge Kaboré, se réjouit du bon déroulement des émissions

Du Tribunal de l'actualité au tribunal de la justice

C'est l'histoire d'une dame qui a été condamnée par la justice après son passage sur l'émission Tribunal de l'actualité. « On a une dame qui était venue dénoncer des affaires de parcelles, incriminant directement le maire. Après, on a appelé le maire en question pour l'entendre aussi. Il dit qu'il a suivi l'émission et qu'il aimerait même venir donner les détails parce qu'il n'est pas d'accord avec ce que la dame a dit. Mais il a demandé l'enregistrement pour mieux se préparer. A notre grande surprise, il n'est pas venu. Il a convoqué la dame en justice et elle a été condamnée », cite le juge Vaha, déplorant cette situation.

« Je me rappelle un convoqué, narre-t-il encore, qu'on a invité après son point de presse. On l'avait tellement cuisiné (bousculé dans le jargon) qu'après l'émission, sachant qu'il ne s'était pas bien défendu, est entré dans une colère noire. Et il m'a dit que je l'ai piégé. Qu'il a cru qu'on était amis ». « Si c'était pour venir me mettre la honte comme cela en direct, il ne fallait pas m'inviter », nous a-t-il lancé. Je lui ai dit qu'il connaît bien l'émission, on vient pour défendre ses positions. Il a dévalé l'escalier sans nous dire au-revoir se souvient encore le juge.

Mais selon Geoffroy Vaha, l'émission a aussi permis à beaucoup de personnes d'avoir des gratifications après leur passage. « Nous avons reçu des retours dans ce sens. Nous recevons aussi des conseils pour une amélioration », a-t-il conclu.

« On lit beaucoup pour pouvoir être au diapason de l'actualité », affirme le juge Geoffroy Vaha

‘'Le Tribunal de l'actualité'', une émission populaire et consensuelle

Valérie Traoré, journaliste à la télévision Canal 3, a fait ses travaux de recherches sur l'émission « Le Tribunal de l'actualité ». Selon l'ancienne étudiante de L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC), l'émission a une grande notoriété. Il est ressorti que toutes les personnes interrogées en 2021 à Ouagadougou dans le cadre de ses recherches, disent connaître ‘'Le tribunal de l'actualité'' de 3TV et Watt FM. « Il y a 66% des hommes qui suivent Le tribunal de l'actualité contre 34% de femmes », a-t-elle démontré. Pour la présentatrice télé, l'émission contribue à l'ancrage de la gouvernance politique au Burkina Faso. « La plupart des gens que nous avons interrogé, avouent avoir appris beaucoup de choses à travers l'émission Le tribunal de l'actualité » nous a-t-elle confié.

Valérie Traoré

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 février 2024

mer, 28/02/2024 - 23:20

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et modalités de répartition, de prélèvement de la cotisation et des délais de son versement à la Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU).

Ce décret vise à disposer de sources de financement pérennes du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) en vue d'assurer son opérationnalisation. La création de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle s'inscrit dans la mise en œuvre de la Convention n°102 de 1952 de l'Organisation internationale du travail (OIT), concernant la sécurité sociale.

L'adoption de ce décret permet de démarrer la mise en œuvre du RAMU au profit des Volontaires pour la défense de la Patrie, des paramilitaires, des travailleurs du public et du privé et des autres couches de la population, conformément à la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d'assurance maladie universelle au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l'Alliance des Etats du Sahel.

La Charte du Liptako-Gourma établissant l'Alliance des Etats du Sahel met en place une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle entre les Etats parties. Elle offre un cadre juridique et opérationnel dans la lutte contre l'insécurité au Sahel.
Ce projet de loi permettra au Burkina Faso d'agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Christophe
BAZIVAMO, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja au Nigeria.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets. Il s'agit :
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire major ;
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;
du décret portant nomination à titre normal au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L'adoption de ces décrets permet d'assurer une bonne gestion des carrières des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire inscrits au tableau
d'avancement, conformément au décret
n°2017-0876/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant conditions générales d'évaluation, de notation et d'avancement du personnel de
la Garde de sécurité pénitentiaire et au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d'avancement dans les corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, tenue le 03 février 2024, à Riyad au Royaume d'Arabie Saoudite.

La Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a été créée afin de mener une action collective organisée à plusieurs niveaux, et de lancer des initiatives efficaces en vue de combattre le terrorisme à travers la mise en œuvre de dynamiques innovantes.

Cette rencontre a permis aux participants d'échanger autour de la stratégie de la CIMCT, du bilan des réalisations marquantes de ladite coalition au cours de l'année 2023 et la présentation de nouvelles initiatives relatives à la formation, à la fourniture d'équipements militaires et de bourses d'études.

Les participants ont convenu de la création d'un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le ministre de la Défense du Royaume d'Arabie Saoudite a réaffirmé l'engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme et a annoncé un appui de cent millions (100 000 000) de Rials au profit du Fonds de soutien de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme.

En marge de cette rencontre, la délégation burkinabè a eu un entretien avec le Vice-ministre saoudien de la défense, sur la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Elle a également effectué une visite au Salon mondial de la défense dénommé « World Defense Show », organisé par l'Autorité générale des industries militaires du Royaume d'Arabie Saoudite.

II.2. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 7ème session ordinaire du Comité régional de pilotage du projet Autonomisation de la femme et dividende démographique au Sahel (SWEDD), prévue le 29 février 2024 à Ouagadougou.
L'initiative SWEDD est construite sur la base d'un modèle d'appropriation par les pays et privilégie le faire-faire et le recours aux compétences nationales. Elle regroupe 12 pays d'Afrique au sud du Sahara dont le Burkina Faso.

Cette session est précédée de la session technique conjointe regroupant les coordonnateurs des unités de gestion du projet, la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et les agences de mise en œuvre.
La 7ème session ordinaire du SWEDD permettra de dresser le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l'année écoulée, d'examiner et adopter les priorités pour l'année 2024 et procéder au renouvellement des instances de gouvernance.

II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première conférence sur les stratégies de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), tenue du 15 au 17 janvier 2024 à Nairobi au Kenya.

Cette Conférence avait pour objectifs d'identifier des domaines stratégiques à fort impact potentiel pour les investissements prioritaires visant à faciliter et à accélérer la mise en œuvre complète, efficace et inclusive de la ZLECAf et de fournir une plateforme d'apprentissage par les paires sur la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de la ZLECAf.

A l'issue des travaux, des recommandations ont été formulées à l'endroit des Etats membres et partenaires de la ZLECAf et des Communautés économiques régionales de développement. Il s'agit entre autres :
de renforcer les capacités financière et technique des comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAf ;

d'intégrer les orientations stratégiques ZLECAf dans les politiques et plans nationaux de développement ;
de réviser les stratégies ZLECAf pour prendre en compte les différentes innovations de l'accord ZLECAf ;
de développer les liens entre les lignes aériennes et entre les lignes maritimes de transport.

II.4. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion consultative des secrétaires généraux des Commissions nationales et à la 44ème session du Conseil exécutif de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture (ICESCO), tenues du 16 au 18 janvier 2024 à Djeddah, au Royaume d'Arabie Saoudite.

Ces rencontres ont eu pour objectif de renforcer le rôle des Commissions nationales lors des préparations et la mise en œuvre des plans d'actions, projets et programmes de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture.
La délégation burkinabè a rappelé lors de ces rencontres le contexte difficile qui prévaut au Burkina Faso et réitéré sa reconnaissance à l'ICESCO qui, depuis le début de la crise sécuritaire au Sahel, a toujours accompagné le Gouvernement burkinabè à travers le financement de nombreux projets dans les domaines de l'éducation, la culture, la santé et la recherche.

II.5. Le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement a fait au
Conseil une communication relative à un mouvement d'humeur d'une partie des éléments de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts (USI-EF).
L'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts a été créée par décret n°2023-0277/PRES-TRANS/PM/MEEA du 22 mars 2023 portant organisation du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement.
Dans le cadre des opérations de sécurisation des massifs forestiers, une mission de cette unité spéciale a été déployée le vendredi 16 février 2024 dans le secteur Ouest du Burkina Faso.

Le dimanche 18 février 2024, le Commandement a décidé de la suspension de l'opération et de l'exécution d'une autre mission dans la région du Centre-Ouest.
Des éléments de l'USI-EF, dans un acte de défiance, ont voulu poursuivre la première mission. Rappelés à Ouagadougou, ils ont alors enclenché un mouvement d'humeur par le blocus de la direction générale des Eaux et forêts et la séquestration de leur Directeur général.

De l'analyse des faits, comportements et actes, il ressort dix types de fautes dont cinq sont classées dans la catégorie de fautes graves à extrêmement graves, aux termes de l'article 110 du Règlement de discipline générale et Code de déontologie du cadre paramilitaire des Eaux et forêts.
Face à cet acte d'indiscipline notoire, le Conseil décide de la dissolution de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts sans préjudice des sanctions encourues par les éléments reconnus fautifs.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso aux 13ème Jeux africains, prévus du 03 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

Les jeux africains sont une compétition sportive multidisciplinaire qui visent à promouvoir le sport africain de haut niveau et à encourager les échanges culturels entre les Etats membres de l'Union africaine. Ces jeux sont également une opportunité pour promouvoir les meilleurs talents sportifs du continent.
Ces 13ème jeux africains, placés sous le thème « Vivre le rêve africain » regroupent 54 pays du continent.

Le Burkina Faso est inscrit à ces jeux dans 15 disciplines sportives à savoir : l'athlétisme, le badminton, le basketball 3x3, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le handball, le judo, le karaté do, la lutte, la natation, le rugby, le taekwondo, le tennis et le tennis de table.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Monsieur Thomas SAVADOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Responsable du Programme budgétaire n°155 « Fonds de soutien patriotique », cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Madame Léontine ZAGRE, Mle 28 153 C, Administrateur civil,
2ème classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 28 130 D, Administrateur civil,
1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Mahamad MICHARA, Mle 28 143 S, Administrateur civil,
1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Mamouna KABRE/OUEDRAOGO, Mle 57 718 A, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommée
Conseiller technique du ministre délégué chargé de la Sécurité ;
Monsieur Panongbnéyan Pierre Emmanuel OUEDRAOGO,
Mle 41 017 H, Professeur certifié, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Kouka Jérémie OUEDRAOGO, Mle 28 124 J, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil,
1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D,

Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil, 1ère classe,
6ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Siaka COULIBALY, Mle 216 577 L, Juriste, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur des Hauts-Bassins ;

Monsieur Antoinnéwendé Elie Dieudonné KABORE, Mle 303 493 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur du Centre-Sud ;
Monsieur Hékon Emmanuel OUATTARA, Mle 308 645 D, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ziro.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Haut-Commissaire de province :
Monsieur Désiré BADOLO, Mle 200 281 M, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Sourou ;
Monsieur Mathieu TINGUERI, Mle 105 298 S, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Comoé.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfet de département :
Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 220 597 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Loumana, province de la Léraba ;
Monsieur S. Léonard GOUGOU, Mle 324 231 C, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Koubri, province du Kadiogo ;

Monsieur Nebgniga OUEDRAOGO, Mle 240 704 J, Officier de police, est nommé Préfet du département du Soudougui, province du Koulpélogo ;
Monsieur Saïdou Moustapha OUEDRAOGO, Mle 200 234 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gaongo, province du Bazèga ;
Monsieur Félix BAYE, Mle 212 069 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Bama, province du Houet ;

Monsieur Adama ZOUNDI, Mle 229 963 Z, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Dandé, province du Houet ;
Madame Agnès Biriaza SOMDA, Mle 74 414 Z, Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de Faramana, province du Houet ;

Monsieur Herman MILLOGO, Mle 220 623 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Fo, province du Houet ;
Monsieur Ousmane BARRY, Mle 212 003 L, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koundougou, province du Houet ;
Monsieur Sié PODA, Mle 324 091 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Banzon, province du Houet ;

Monsieur Sié Emile DA, Mle 260 540 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koloko, province du Kénédougou ;
Monsieur Ouroudjin HEMA, Mle 103 902 Y, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Kourignon, province du Kénédougou ;
Madame Fatoumata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 95 846 N,
Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de N'Dorola, province du Kénédougou ;

Monsieur Kongna Zoumana TRAORE, Mle 212 134 F, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Samorogouan, province du Kénédougou ;
Monsieur Boukaré ZOMODO, Mle 105 304 W, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Yako, province du Passoré ;
Monsieur Alou GORO, Mle 280 357 C, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Falagountou, province du Séno ;

Monsieur Mamoudou DICKO, Mle 91 946 M, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Nassoumbou, province du Soum ;
Monsieur Moussa dit Eric SAWADOGO, Mle 201 129 D,
Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Sebba, province du Yagha.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels, ministériels et des collectivités territoriales ;
Madame Fatou Angélique BESSIN/KOUNOUYINI, Mle 246 716 H,
Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des conférences et des voyages officiels ;
Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du courrier et de la valise diplomatique.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Lohé Seydou COULIBALY, Mle 112 404 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;
Monsieur Innocent TIENDREBEOGO, Mle 219 270 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne Responsable des marchés de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Youssouf SAWADOGO, Mle 324 961 S, Assistant en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Dieudonné KOYENGA, Mle 57 421 V, est nommé à titre sélectif Inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 26 juillet 2023.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire pour compter du 18 juillet 2023 :
Monsieur Daouda BARRY, Mle 203 370 Z ; - Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M ; - Monsieur Claude N. OUEDRAOGO, Mle 203 367 X ;
Monsieur Arzouma Oscar OUEDRAOGO, Mle 203 368 L.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre normal au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
Monsieur Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A, pour compter du 13 juillet 2020 ;
Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, pour compter du 13 juillet 2020 ;
Monsieur Mahamoudou PACERE, Mle 240 044 J, pour compter du 13 juillet 2022.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D, pour compter du 13 juillet 2022 ;
Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, pour compter du 14
septembre 2023 ;
Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, pour compter du 14 septembre
2023 ;
Monsieur Ousséini ZABRE, Mle 88 503 T, pour compter du 14 septembre 2023 ;
Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, pour compter du 14 septembre
2023 ;

Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, pour compter du 14 septembre 2023.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE
Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou ;
Monsieur Issouf ROUAMBA, Mle 92 060 H, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Dédougou ;

Monsieur Wendékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, catégorie U, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique des Cascades ;
Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée
Directrice régionale de la Santé et de l'hygiène publique des Hauts-Bassins.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conservateur d'archives, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective ;
de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) et de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;

de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL).

A. MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane ZOUNGRANA, Mle 29 788 G, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural ;
Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Madame Safiata SORGHO/OUBDA, Mle 304 894 W, Conseiller en gestion du patrimoine culturel.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Mahamadi OUARE, Mle 105 197 U, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Yalgo ;

Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Gorom-Gorom ;
Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 N, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Bogandé ;
Monsieur Sidiki GANAME, Mle 304 101 X, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Titao.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Boureima HANRO, Président de l'Association des animateurs pour le développement agropastoral et la promotion d'hygiène et de l'assainissement dans la Gnagna ;
Madame Fati WARADIOFETT, Présidente de l'Association des femmes battantes du secteur minier de l'Oudalan ;
Monsieur Tidiane Réné BARRY, Président de la Chambre des mines du Burkina Faso ;

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L'AGENCE DE L'EAU DU LIPTAKO

Monsieur Jean Modeste BANDE, Mle 223 596 C, Ingénieur du génie rural.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Romain S. YAMEOGO, Responsable de l'entreprise Bonswendé YAMEOGO, Administrateur représentant les usagers de l'eau au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K,
Inspecteur principal des eaux et forêts, Président du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO, Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural.
Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Kayaba OUEDRAOGO, Mle 91 349 M, Ingénieur en agriculture.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Rasmané SANKARA, Mle 200 544 D, Conseiller des affaires économiques ;
Monsieur Ousmane GANABA, Mle 88 655 D, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique :
Monsieur Issa GUIRE, Mle 206 904 N, Médecin.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Amadou SANOGO, Président de la délégation spéciale de la commune de Bilanga ;
Monsieur Boukaré COMPAORE, Président de la délégation spéciale de la commune de Yondé ;

Monsieur Saïdou KAFANDO, Président de la délégation spéciale de la commune de Dargo ;
Monsieur Samadé Léonard GOUGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Gayéri ;
Monsieur Sény POGBINA, Président de la délégation spéciale de la commune de Mansila.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Yacouba SAMBARE, Surintendant HSE à la mine de SEMAFO Boungou ;
Monsieur Yenkiéni LANKOANDE, Président de l'Union communale des maraîchers de Bilanga (UCOMAB/TAK'N TA).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AGENCE DE L'EAU DU GOURMA

Monsieur Romuald ILBOUDO, Mle 379 608 F, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural.
Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Adama ZIDOUEMBA, Président de l'Association des maçons Namalguedzanga du Namentenga ;
Madame Mariam IDANI/LIDO, Présidente de l'Association Boyaba II de Diapangou ;
Madame Sétou KOURAOGO, Secrétaire générale du Groupement Wend-Yam de Koupèla.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil,
Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d'administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Catégories: Afrique

Santé : « Si vous avez des problèmes émotionnels qui créent des problèmes physiques en vous, essayez la guérison pranique », Bénédicte Sawadogo, guérisseuse pranique

mer, 28/02/2024 - 23:10

La guérison pranique est une médecine alternative qui soigne sans médicament et sans contact physique entre le praticien et le malade. Elle prend en charge des pathologies physiques, émotionnelles et mentales. Dans cet entretien qu'elle nous a accordé au Centre de guérison pranique, Bénédicte Wend Puiré Sawadogo, journaliste, écrivaine et guérisseuse pranique, nous parle de cette pratique qui, de prime abord, intrigue. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Comment êtes-vous venue à la guérison pranique ?

Bénédicte Sawadogo : J'allais dire que c'est un coup du hasard. J'anime une émission sur la spiritualité à radio Burkina qu'on appelle « Au cœur des mystères révélés ». C'est une émission au cours de laquelle je reçois plusieurs personnes du monde spirituel, mystique de l'Afrique, de l'Orient. Dans cette dynamique, un jour mon chef de service m'a demandé si j'ai déjà reçu les guérisseurs praniques.

Je lui ai demandé ce que c'était. Il m'a donné un numéro, j'ai appelé le monsieur, je me suis présentée et il m'a invitée au Centre de guérison pranique où j'ai pu constater ce qui s'y faisait. Puis, je les ai invités à mon émission. Je les ai reçus quatre ou cinq fois et ce qu'ils disaient m'intéressait vraiment. À l'époque aussi, j'étais dans un tourbillon émotionnel et comme la guérison pranique gère les problèmes émotionnels, mentaux, physiques, je me suis dit que j'en avais besoin.

Dans un premier temps, j'ai été déchargée de beaucoup de problèmes émotionnels. Et il m'a dit que je peux me faire former. Par pure curiosité, je suis venue un week-end, j'ai participé à la formation. De la curiosité, je suis passée à la pratique. J'ai été mystifiée, j'ai été impressionnée par ce que j'ai appris et depuis lors, je suis devenue guérisseuse pranique. Je me soigne moi-même, mes proches ; j'ai des patients ici, au Canada, en France, aux Etats-Unis. J'ai beaucoup de patients que j'aide par la guérison pranique.

Quelles sont les pathologies que la guérison pranique soigne ?

La guérison pranique aide dans toutes les pathologies, vraiment sans prétention. Des plus petits maux de tête jusqu'aux cancers. En plus des pathologies physiques, il y a les pathologies émotionnelles, les pathologies mentales parce qu'en guérison pranique, il y a ce qu'on appelle la psychothérapie. C'est-à-dire qu'on soigne les émotions. On travaille sur les centres d'énergie. Selon les écoles, il y en a qui parlent de sept centres d'énergie, d'autres de neuf, de onze et même de douze. Au niveau de la guérison pranique, on parle de onze centres d'énergie principaux.

On nettoie, on soigne. Le principal, c'est le plexus solaire qui est un peu comme le « moteur », on va dire comme ça, qui distille l'énergie un peu partout. Du coup, si lui est malade, tous les autres sont un peu atteints. En guérison pranique, avant de traiter quelqu'un qui a une pathologie physique, je traite d'abord son état émotionnel. Je le détends, je le mets à l'aise avant de traiter sa pathologie physique. La plupart du temps, quand vous nettoyer le centre d'énergie qui est concerné, la personne se sent soulagée.

Vous êtes au Burkina et vous avez des patients un peu partout dans le monde. Comment les soignez-vous ?

La guérison pranique est une médecine alternative avec laquelle on soigne sans médicament, sans toucher le patient et à distance. C'est-à-dire que c'est sur le corps éthérique qu'on travaille. Il faut savoir qu'on a plusieurs types de corps, il y a le corps éthérique, le corps astral, etc. En guérison pranique, on travaille surtout sur le corps éthérique, ce n'est pas visible à l'œil nu ; les clairvoyants peuvent le voir et les caméras spécialisées.

Pour soigner quelqu'un à distance, j'ai besoin de savoir son nom, sa localité, son âge (c'est bon de savoir l'âge pour savoir quel type de protocole appliquer). Si j'ai ces trois éléments, je le traite comme s'il était devant moi. On dit toujours que c'est l'intention qui guide l'action, ça veut dire que l'énergie coule là où va l'intention. Si j'ai envie de vous soigner, je mets mon intention sur vous et c'est vous que je soigne, même s'il y a deux ou trois personnes qui ont le même nom que vous, mon intention est sur vous.

Ça fait un peu mystique, non ?

C'est quoi le mystique ou le mystère ? C'est l'inconnu, l'ignorance qu'on appelle mystère. Si c'est mystique pour vous, c'est parce que vous ne connaissez pas. C'est scientifique, ce n'est pas du tout mystique, ce n'est pas maléfique, c'est véritablement scientifique. Je suis quelqu'un de profondément religieux, je suis chrétienne catholique, j'ai un attachement profond à Dieu parce que je suis dixième enfant de mes parents et on m'a appelée Wend Puiré.

Je suis la dîme de ma famille à Dieu, donc j'ai un lien étroit avec Dieu. Donc quand vous dites mystique, je ne me reconnais pas dedans. C'est scientifique et c'est prouvé. Quand vous appelez quelqu'un au Canada avec votre téléphone, est-ce que c'est mystique ?

Note: ">Lire aussi : Burkina/Santé : La guérison pranique, une alternative pour les malades

Arrivez-vous réellement à guérir ceux qui sont malades ?

En toute humilité, je vais dire que ce n'est pas moi qui guéris, je ne suis qu'un canal. Avant de commencer à traiter les gens, je fais une prière où j'invoque les anges, les êtres de lumière, tous les êtres supérieurs. Ce n'est pas moi guéris, je n'en ai pas la capacité, mais je sais que je suis un être spirituel avec une intelligence divine. Donc je sais que Dieu passe par nous pour toucher ces personnes. Mais de par de ce que je fais, il y a un impact positif sur la personne qui reçoit.

Avez-vous une anecdote à nous raconter, un exemple de quelqu'un qui a été guéri après des séances avec vous ?

Il y a beaucoup de cas. Il y a une dame qui m'a appelée un jour pour me dire qu'elle souffre de maux de cœur, hypertrophie du cœur. Elle est allée à l'hôpital, on lui a dit que son cœur est gros. Je lui dis que je vais essayer de sonder pour voir comment sont ses centres d'énergie. Je sonde la dame et je vois qu'elle a beaucoup de problèmes émotionnels. Elle a beaucoup de soucis. Elle dit qu'elle se sent fatiguée tout le temps et qu'elle a une anémie. Je lui demande si elle a fait un examen pour l'anémie. Elle me répond que oui, mais le médecin dit que ce n'est pas le plus important, le plus important c'est l'hypertrophie du cœur.

Je commence par un traitement de psychothérapie. Les deux premières séances, j'ai traité son cœur, mais à la 3e séance, quand je l'ai sondée, la qualité de ce que j'ai envoyé ne me plaisait pas. Je me suis demandé si ce n'était pas l'anémie son problème. J'ai changé de protocole et j'ai commencé à traiter l'anémie. Au bout de quatre, cinq séances, elle m'appelle pour me dire qu'elle se porte beaucoup mieux. Au bout de la 10e séance, elle m'appelle et me demande qu'on arrête. Je lui demande pourquoi.

Elle me dit qu'elle se sent mieux. Je lui demande si c'est parce qu'elle n'a pas les moyens pour continuer, elle me dit qu'elle se porte vraiment mieux. J'ai compris que si son cœur était gros, c'est parce que son taux d'hémoglobine était bas, donc le cœur pompe, il se bat pour pomper. C'est pour dire que son cœur n'avait aucun problème, c'est le manque de sang. Quand j'ai traité l'anémie, fait le nettoyage du sang, au bout de dix séances, elle n'avait plus rien.

À quel moment faites-vous la part des choses en reconnaissant vos limites et la nécessité de faire recours à la médecine conventionnelle ?

En réalité, la guérison pranique et la médecine conventionnelle sont complémentaires. La médecine conventionnelle soigne le corps physique et la guérison pranique soigne le corps éthérique. Quand on est guérisseur pranique, on n'interfère pas dans la prescription de l'hôpital. Mais sachez seulement que la guérison pranique aide vraiment. Il y a des médecins qui sont guérisseurs praniques. Mon fils est médecin et il est guérisseur pranique.

Connaissez-vous des échecs ?

Oui, il y a des cas d'échec. Mais les cas que j'ai vus, c'était des personnes en fin de vie. Quand quelqu'un est en fin de vie, on a l'impression que son énergie vitale ne répond plus. Ce n'est pas que c'est nous qui donnons l'énergie quand on pratique les soins, c'est votre propre énergie qu'on nettoie et on active.

Mais ressentez-vous lorsque ces personnes sont en fin de vie ?

Je ne sais pas si je vais dire que je ressens. Il y a eu un cas pour lequel on m'a sollicitée, mais je n'étais pas du tout motivée à traiter la dame. Je n'avais pas trop de motivation, mais je crois que c'est parce qu'elle était en fin de vie. On n'était pas trop connectées.

Vous vous connectez au corps éthérique du patient pour le soigner. Ne craignez-vous pas d'être contaminée ?

Il y a des cas de contamination. Moi par exemple, je suis très sensible à l'énergie, je ressens les cas de contamination. Quand je reçois un patient qui est vraiment mal en point, pendant le traitement, je salive beaucoup et on m'a dit que c'est dû à la contamination. Et je ressens l'énergie de la personne sur moi, ce qui fait que je suis obligée de me laver avec du sel tous les jours pour décharger un peu.

C'est pour éviter les contaminations qu'on utilise l'alcool à 70° qu'on pulvérise pour nettoyer le corps éthérique. Avant que l'alcool ne touche mon corps physique, il passe d'abord par mon corps éthérique. Par moments, on utilise aussi des encens pour chasser les énergies sales et négatives autour de nous.

Si vous avez le pouvoir de vous connecter au corps éthérique de quelqu'un pour le nettoyer, est-ce que vous ne pourrez pas lui faire du mal si vous le souhaitez ?

Ça ne se fait pas. On pense au mauvais karma. Il y a des protocoles qu'on donne. On sait que par exemple si on veut activer le chakra du cœur, on ne l'active jamais par devant mais toujours par derrière. Si vous l'activez par devant, la personne peut piquer une crise. Si tu as de mauvaises intentions, tu peux le faire, mais tu vas le payer cher. C'est une école spirituelle, on nous enseigne à faire de bonnes choses, on nous enseigne à avoir de bonnes vertus, la compassion, la bienveillance. Et puis les êtres supérieurs, les êtres de lumière sont avec nous, donc on n'a pas intérêt à faire ça.

Ça ressemble à de la sorcellerie…

Pas du tout, ce n'est pas de la sorcellerie.

On peut être croyant de n'importe quelle religion et pratiquer la guérison pranique ?

Bien sûr, il y a des musulmans avec nous, des chrétiens catholiques, des protestants, des animistes.

Pour « nettoyer » quelqu'un, ça prend combien de séances ?

Normalement, ça dépend des pathologies. Il y a des pathologies, en une seule séance, la personne n'a plus besoin de vous. Et il y a des pathologies dont le traitement va de six mois à un an. Quand on prend une pathologie comme le glaucome, ça prend du temps.

Mais le glaucome, ça ne se guérit pas ?

Ah mais si. La plupart des personnes qui ont un glaucome ont connu des problèmes émotionnels qu'ils ont refusé de voir. Et leur subconscient a commencé à créer une cécité. C'est tout. Toutes les pathologies, en tout cas 90% des pathologies, ont une explication émotionnelle.

Quand vous voyez quelqu'un qui souffre de colopathie par exemple, c'est quelqu'un qui est trop dans la rétention, qui est limite rancunier ; on m'a fait quelque chose, il faut que je rembourse. Non pourquoi ? Lâche. Autant tu retiens dans le cœur, autant le ventre aussi retient. Donc toutes les pathologies ont des causes la plupart du temps émotionnelles. Quand vous voyez quelqu'un qui fume, il n'a pas confiance en lui.

Et donc vous pouvez faire arrêter la cigarette à quelqu'un par la guérison pranique ?

Correctement. C'est de l'addiction. Il y a la cigarette, l'alcool, la drogue. On peut le nettoyer, de sorte qu'il ne veuille même plus sentir l'odeur. On a reçu quelqu'un ici et en une seule séance, Dr Kambiré (responsable du centre de guérison pranique, ndlr) l'a soigné. En une seule séance, il a arrêté de fumer, or c'est quelqu'un qui fumait depuis plus de quatorze ans. Et pour ça seulement, il a décidé de devenir guérisseur pranique.

Combien coûte la séance ?

Ça dépend. Il n'y a pas de prix fixe. Ça dépend des pathologies. Il y a des pathologies où il faut traiter quatre fois dans la journée ; d'autres, c'est une fois chaque deux jours. Il y a aussi des pathologies où on peut aller sur un mois de traitement. Généralement, quand je prends un patient, je lui propose un mois de traitement. Mais je lui dis qu'on va d'abord sur cinq séances. Si au bout de cinq séances, ça va, je n'ai pas besoin de prendre de l'argent. Mais si au bout de cinq séances, ça ne va pas, on continue, on ajoute cinq autres séances, parce que le mois c'est environ 12 séances. Le tarif varie.

Quand c'est un traitement émotionnel, il y en a qui proposent 10 000 F CFA par séance parce que tu prends le temps de nettoyer correctement la personne, de l'énergiser, donc ça prend plus de temps et c'est épuisant pour nous-mêmes guérisseurs praniques. Il y a des gens qui pensent que c'est facile, pourtant c'est difficile. Personnellement, je ne dors pas avant minuit, parce que quand je rentre à la maison, j'ait toujours des patients à traiter. La journée, je travaille, donc je ne peux pas mélanger mon travail et la guérison pranique. C'est quand je rentre que je traite les gens.

Epuisez-vous votre énergie en traitant les autres ?

Il y a des cycles de respiration qu'il faut faire. Si vous ne le faites pas, vous vous épuisez. Avant de commencer une séance de traitement, il y a des cycles de respiration pour protéger son aura, de sorte que le patient ne reste pas permanemment connecté à vous. Et quand on finit le traitement, il faut couper le lien entre le patient et vous.

Hier, il y a une dame qui m'a appelée pour me dire qu'elle ne se porte pas bien. J'ai décidé de la sonder et dès que j'ai commencé, j'ai eu très mal au ventre. Or la minute d'avant, je n'avais rien. Et la dame ne m'a pas dit qu'elle a mal au ventre. Alors je lui demande si elle a mal au ventre et elle me dit oui. Je lui ai dit « yaako » (mot de compassion, ndlr), parce que la douleur que j'ai ressentie était vraiment grande. Mais ce n'est pas tous les guérisseurs praniques qui ressentent les énergies de la même façon. Moi je suis vraiment perméable, donc il faut que je me décontamine toujours, sinon je me rends malade. Il y a des exercices de méditation à faire pour nettoyer son corps éthérique.

Que direz-vous à ceux qui hésitent à tester la guérison pranique pour se soigner ?

Je veux dire aux uns et autres que souvent, dans la curiosité, on découvre de belles choses. C'est parce que des gens ont été curieux qu'on a tout ce qu'on a aujourd'hui. Si vous avez des problèmes émotionnels qui créent des problèmes physiques en vous, essayez la guérison pranique. Ce n'est pas sorcier, on n'a pas l'intention de faire du mal à quelqu'un. Essayez et vous verrez que ça va vraiment vous soulager parce qu'on a beaucoup de pathologies qui, en un clic, peuvent être soulagées.

Malheureusement, les gens ne le savent pas. Quand je prends la route et je vois des personnes démentes, ça me fend le cœur parce que je me dis qu'on aurait pu récupérer ces personnes. Mais c'est parce que personne dans son environnement ne le sait. Même dans nos familles, on a des gens qui sont hyper-dépressifs, il suffit juste de nettoyer leurs centres d'énergie au niveau de la tête et de fermer, parce qu'il y a des toiles qui sont fissurées et c'est tout. Il y a des gens qui sont sujets à l'hallucination, il faut juste nettoyer et fermer, et cette personne se retrouve. J'invite tout le monde à essayer la guérison pranique.

Pour ceux qui voudraient en savoir davantage, venez-vous former. Si vous venez que vous trouvez que c'est de la sorcellerie, vous pouvez laisser. Vous ne perdez rien à essayer. Aujourd'hui j'en parle parce que la guérison pranique m'a soulagée. Quand je suis anxieuse, que j'ai de petits soucis, je m'assois, je me visualise devant moi et je me nettoie correctement et je suis au top.

Entretien réalisé par Justine Bonkoungou
Photo : Ange Auguste Paré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina / Entrepreneuriat féminin : Farida Sawadogo et Malicka Koanda font la promotion des cheveux naturels à travers Das'hair

mer, 28/02/2024 - 22:00

Depuis maintenant trois ans, émerge dans le domaine des produits capillaires au Burkina Faso, l'entreprise Das'hair fondée par Farida Sawadogo et Malicka Koanda. Ces jeunes entrepreneures, étudiantes, apportent une vision unique et engagée dans le secteur des soins capillaires naturels. L'entreprise Das'hair propose des services allant des analyses capillaires aux soins sur place, en mettant un accent particulier sur le suivi personnalisé de la clientèle.

Farida Sawadogo et Malicka Koanda ont donné vie à Das'hair, non seulement comme une marque de produits capillaires, mais aussi comme un centre de soins spécialisé pour les cheveux afro. Etant étudiante en management option entrepreneuriat, Farida Sawadogo assume les responsabilités en marketing et management chez Das'hair. Sa partenaire, Malicka Koanda, étudiante en doctorat de pharmacie, elle, se concentre sur le développement et la recherche de produits capillaires.

Leur aventure entrepreneuriale a commencé lorsqu'elles ont décidé de revenir au naturel, rejoignant ainsi la tendance croissante du retour aux cheveux naturels. Confrontées au défi de comprendre et de prendre soin de leurs cheveux afro, elles ont commencé un parcours autodidacte. Cette expérience personnelle a éveillé en elles une passion pour les cheveux naturels, qu'elles ont souhaité partager avec ceux qui, comme elles, manquaient de connaissances initiales.

Selon les promotrices, plusieurs éléments concourent à rendre particulier l'entreprise Das'hair. « Premièrement, nous utilisons la matière première burkinabè, ce qui veut dire que nous valorisons les produits du terroir. Deuxièmement, de par ma formation, cela me permet de certifier que nos produits sont de qualité. Ce n'est donc pas fait n'importe comment ou avec n'importe quel type de produit. Le paque ding est choisi avec amour pour faciliter l'application et l'utilisation par la clientèle. Et également nous mettons tout l'amour qu'il faut dans ce travail parce que c'est une passion. Je ne le fais pas juste comme cela. C'est vraiment une passion pour moi de formuler ces différents produits et donner quelque chose de particulier et de qualité à toute la population. Pour décrire donc nos produits, je dirai que Das'hair c'est sécurité, qualité et efficacité », a expliqué la co-promotrice chargée du développement et de la recherche de produits capillaires, Malicka Koanda.

L'entreprise Das'hair propose plusieurs gamme de produits

A entendre la responsable en marketing et management, le suivi des clients fait également partie des particularités de leur entreprise. « Je peux dire que nous misons beaucoup sur le suivi de la clientèle. Pour nous, ce n'est pas seulement offrir des produits ou des soins, mais c'est vraiment suivre la personne durant tout le processus et ce, que ce soit celles qui veulent revenir au naturel ou celles qui peinent à revenir au naturel et qui cherchent quand même des solutions pour revenir au naturel. Donc nous essayons de communiquer au maximum sur tout ce qu'il faut savoir sur le cheveu afro », a-t-elle indiqué.

Les défis auxquels les entrepreneures font face sont entre autres les contraintes financières, la compréhension de leur vision par la population et la gestion à distance en raison de la localisation géographique différente des fondatrices. Lire la suite

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Stade du 4 Août : Un expert en infrastructures sportives séjourne au Burkina

mer, 28/02/2024 - 20:40

Dans le cadre des travaux de normalisation du stade du 4 Août, un expert en infrastructures sportives séjourne à Ouagadougou depuis le lundi 26 février 2024. Il s'agit de l'Egyptien Mohamed ELSHAWARBY. Ce technicien travaillera avec les entreprises sur les travaux déjà exécutés et ceux en cours sur le site de normalisation du stade du 4 Août.

Ces séances de travail avec les différentes parties prenantes permettront de s'assurer que tous les travaux déjà effectués sont conformes au cahier de charge des instances du football international.

L'expert Egyptien va se pencher notamment sur les plans des vestiaires en vue de les valider de concert avec l'entreprise en charge des travaux. L'objectif est de « s'assurer que les travaux de rénovations du stade sont bien livrés selon les normes internationales pour pouvoir organiser des compétitions et des matchs internationaux de haut niveau », a dit Mohamed ELSHAWARBY lors d'une audience avec Monsieur le Ministre Dr Boubakar SAVADOGO.

DCRP/MSJE

Catégories: Afrique

Insalubrité à Ouagadougou : La Fédération des associations des ramasseurs d'ordures ménagères du Faso offre un million de francs CFA à la commune

mer, 28/02/2024 - 19:00

La Fédération des associations des ramasseurs d'ordures ménagères de la ville du Faso a fait un don d'un million de francs CFA à la commune de Ouagadougou. La remise du don a eu lieu ce mercredi 28 février 2024, au sein de la mairie centrale.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a salué le geste de la fédération. « Il n'est pas de coutume que des gens viennent vers la mairie pour dire : prenez quelque chose pour vous aider dans le cadre des activités que vous menez pour le bien-être des populations. Vous convenez avec moi que Ouagadougou, la capitale, doit refléter vraiment une certaine image. Aujourd'hui, quoi qu'on dise, il y a des efforts qui sont faits. Mais quand vous regardez les artères de la ville de Ouagadougou, on sent que la ville n'est pas propre. Cela est lié à des difficultés. Et ce sont ces difficultés que la fédération a juste vu et a voulu nous venir en aide », a indiqué le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou recevant l'enveloppe des un million de francs CFA de la main de la présidente de la Fédération des associations des ramasseurs d'ordures ménagères du Faso, Delphine Zongo

Pour lui, le don de la fédération est énorme. Car dit-il, un million de francs CFA peut acheter plus de 1 400 litres de gasoil pour pouvoir effectuer le ramassage des ordures ménagères. « Ce geste va nous soulager. Depuis un certain temps, nous éprouvons des difficultés pour effectuer ce volet de notre mission. Cela est dû au fait que nous sommes en train de revoir un certain nombre de contrats avec les partenaires qui le faisaient avant. Nous avons par ailleurs reçu des instructions pour que cela se fasse dans de très bonnes conditions afin que nous puissions avoir toujours un regard sur ce pan de notre mission. C'est beaucoup d'argent que la commune injecte dans le ramassage et le traitement des ordures ménagères. Malgré tout cela, notre ville n'est pas ce que nous voulons qu'elle soit. Nous avons été interpellés plusieurs fois par les plus hautes autorités. Nous en sommes très conscients et nous nous attelons à ce que le problème soit résolu », a laissé entendre monsieur Konaté.

Delphine Zongo, présidente de la fédération

Il a rassuré que dans les jours à venir, des opérations de ramassage d'ordures ménagères se feront dans les quartiers.

La présidente de la fédération, Delphine Zongo, dit avoir fait ce don pour permettre à la mairie de Ouagadougou de mener à bien ses activités de ramassage d'ordures ménagères. Parce qu'au regard de la situation du pays, la mairie n'arrive pas à effectuer correctement ses opérations de ramassage d'ordures à cause des difficultés financières.
Elle a promis de poursuivre les campagnes de sensibilisation pour amener les Burkinabè à garder leur cadre de vie propre et sain.

Madame Zongo a par ailleurs appelé les autres associations à emboîter leurs pas pour le rayonnement de la ville de Ouagadougou.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Tchad : Le président de la Cour suprême échappe à une tentative d'assassinat

mer, 28/02/2024 - 16:49

Au Tchad, le gouvernement informe l'opinion publique, dans un communiqué signé ce mercredi 28 février 2024, qu'une tentative d'assassinat du président de la Cour suprême, Samir Adam Annour, a été déjouée. Des échanges de tirs contre les locaux des services de renseignement (Agence nationale de sécurité de l‘Etat, ANSE) ont fait plusieurs morts, selon le gouvernement.

Les Tchadiens se sont réveillés avec un communiqué du gouvernement. Selon le porte-parole du gouvernement, Abdraman Koulamallah, cette tentative « a été fomentée par le secrétaire chargé des finances du Parti socialiste sans frontières (PSF), ce qui a conduit à son arrestation ».

« Cependant, la situation a pris une tournure dramatique avec une attaque délibérée des complices de cet individu, menée par les éléments du PSF et à leur tête le président de ce mouvement, Yaya Dillo, contre les locaux de l'Agence nationale de sécurité de l‘Etat (ANSE), occasionnant plusieurs morts », précise le ministre de la communication, dans le communiqué.

Selon le porte-parole du gouvernement, « les forces de l'ordre ont immédiatement réagi avec efficacité pour déjouer cette attaque » et « la situation est désormais totalement sous contrôle ».

Communiqué du gouvernement

Dans la foulée, le ministre de la communication rappelle : « toute personne cherchant à perturber le processus démocratique en cours dans le pays sera poursuivie et traduite en justice selon les lois en vigueur ».

Le ministre Abdraman Koulamallah, annonce qu'un bilan sera communiqué ultérieurement.

Il faut noter que le 19 février 2024, le président de la Cour Suprême, Samir Adam Annour, a été victime d'une agression perpétrée par des individus non identifiés, a rapporté le président de transition, Mahamat Idriss Deby, qui avait condamné sans préciser le motif.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Crédit photo Toumaï Web Médias

Catégories: Afrique

Burkina Faso : La Responsabilité sociale des entreprises africaines au cœur d'un forum international

mer, 28/02/2024 - 16:01

Executive edication Afrique (IFG) en partenariat avec le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) organise, ce mercredi 28 février 2024, à Ouagadougou, une conférence dénommée : « La journée RSE ». Ce forum international vise à partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) et de durabilité.

Dans le contexte du Burkina Faso, la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) vaut son pesant d'or. En tant qu'acteurs du tissu économique africain, les entreprises ont une responsabilité envers les actionnaires, les employés mais aussi envers les communautés et l'environnement. La RSE ne devrait pas être perçue comme une contrainte, ni comme un concept à la mode en entreprise, mais plutôt comme une opportunité de créer un impact positif durable. C'est la ferme conviction du président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Idrissa Nassa.

S'exprimant à l'occasion de cette conférence, il a déclaré qu'il saisit tout l'enjeu de la transformation structurelle dans sa vie d'entrepreneur. Cela, a-t-il laissé entendre, nécessite un changement de paradigme et une transformation profonde des modèles d'affaires. « Nous devons adopter une approche holistique, intégrant les dimensions économiques, sociales et environnementales dans toutes nos décisions stratégiques. Nous sommes engagées à soutenir et à promouvoir la RSE dans les activités des entreprises au Burkina Faso. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour l'Afrique tout en contribuant au bien-être de nos employés, de leurs communautés et de leurs environnements », a-t-il exhorté.

La tenue de cet évènement est la preuve qu'il existe encore des hommes et des femmes qui croient en l'Afrique, a déclaré le président de patronat burkinabè

Il a salué à sa juste valeur l'initiative d'IFG et l'honneur fait au patronat burkinabè d'abriter la 2e édition de la RSE dédiée à la durabilité. « Je suis particulièrement heureux de la tenue de cet évènement dans le contexte actuel de notre pays qui est la preuve, si besoin en était, qu'il existe encore des hommes et des femmes qui croient en l'Afrique, à son potentiel et à sa capacité de résilience et ce, malgré les clichés préfabriqués », a-t-il scandé.

IFG pleinement engagée

Souhila Mager, présidente d'IFG, a soutenu que son institution est fière de pouvoir contribuer, à sa modeste échelle, à la promotion de la RSE. Pour elle, cet évènement revêt une importance particulière. Il marque le début d'une tradition car cette journée sera un rendez-vous annuel pour la sensibilisation et le partage de connaissances. Elle a révélé que l'objectif de ce forum international est de partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de RSE et de la durabilité. « IFG est pleinement engagée dans la promotion de la RSE car nous croyons à la force de la collaboration, à la solidarité pour intégrer de manière volontaire les préoccupations sociales et environnementales dans nos activités », a incité la présidente d'IFG.

IFG est disposé a apporté sa contribution à la promotion de la RSE

Pour rappel, IFG Afrique est une institution de formation de haut niveau qui s'est donné pour mission d'accompagner tous les acteurs pour développer l'expertise dans tous les domaines d'activités en Afrique. L'ouverture de la présente conférence a enregistré, en plus du président du CNPB, le président de la Confédération nationale du patronat nigérien (CNPN), Tahirou Assoumi.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

3-

Catégories: Afrique

Réseaux sociaux : La journée sans Facebook vue de Ouagadougou

mer, 28/02/2024 - 16:00

De plus en plus de citoyens deviennent accros aux réseaux sociaux. Pour lutter contre cette addiction, une « Journée mondiale sans Facebook », a été créée et célébrée chaque 28 février. Cette journée, peu connue au Burkina Faso, est positivement appréciée par certains Ouagalais qui se sont exprimés au micro de Lefaso.net.

Chaque année, et ce depuis 13 ans, la date du 28 février est consacrée à la Journée mondiale sans Facebook. Lutter contre l'addiction à la cyber dépendance, protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information, telle est la philosophie de cette journée. Selon Burkina Digital Report 2023, 21,6% des 22,96 millions d'habitants que compte le pays ont accès à Internet. Côté réseaux sociaux, Facebook domine avec 1,95 millions d'utilisateurs actifs par mois, dont 29,3% de femmes et 70,7% d'hommes, selon Burkina Digital Report 2023.

Hyacinthe Sanou est le rédacteur en chef de studio Yafa. Sur sa page Facebook, il enregistre plus de 16 000 followers et 4 999 abonnés. Pour lui, ce réseau social est une formidable plateforme de distraction. « J'y suis pour taquiner sur fond de parenté à plaisanterie et de supporter de certains clubs. Ça me permet également de rester en contact avec mes connaissances qui y sont. Dans le cadre de mon travail de journaliste, il m'arrive d'y faire de la veille informationnelle en ce sens que je peux observer comment une actualité est traitée par telle page », témoigne-t-il.

En dépit des nombreux avantages qu'offre Facebook, il ne trouve pas d'inconvénient à s'en passer pour une journée. « Je ne suis pas addict à Facebook en ce sens que je n'y vais que pour me distraire et il arrive que dans mes activités, je sois privé même d'internet pendant au moins une journée », se justifie-t-il. Même son de cloche chez Norbert Williams Soularé : « Je peux me passer des réseaux sociaux, notamment Facebook sans même attendre le 28 février... C'est surtout pendant mes temps libres que je me connecte sur les réseaux sociaux ».

Nous sommes allés également à la rencontre de Dr Annick Sidibé pour recueillir son avis par rapport à cette journée. Elle dira qu'elle fait partie de ceux qui pensent qu'une journée où on se concentre sur le réel, la présence physique au détriment du virtuel est certainement une belle journée à vivre. « Facebook est pour moi un moyen de communication et une plate-forme d'accès aux informations sur mon pays et le monde. Une journée sans Facebook c'est assez commun pour moi. Cependant une journée sans réseau social WhatsApp, LinkedIn, Twitter ou mail devient un peu plus difficile au vu du monde actuel où tout va vite et rester informé est une nécessité professionnelle et sociale », précise-t-elle. La business woman Salimata Badini, qui ignorait l'existence de cette journée, estime qu'une journée sans Facebook est un non-événement. « Facebook est incontournable certes mais une journée sans Facebook est un non-événement pour moi car il y a d'autres circuits de vente comme Tiktok ».

Dans un monde désormais imprégné par les nouvelles technologies, beaucoup n'arrivent pas à mettre un filtre entre ce qu'ils vivent et ce qu'ils publient, constate M. Sanou. « Je ne suis pas spécialiste des addictions pour aider véritablement ceux qui sont accrocs. Mais pour ce que je sais de l'utilisation des réseaux sociaux, l'idée serait de ne pas être systématiquement sur Facebook parce que les algorithmes de ce réseau social sont programmés pour nous rendre accros. Si vous discutez sur Messenger d'une voiture que vous souhaitez payer, vous verrez apparaître la même voiture en vente ou la publicité d'un concessionnaire dans votre fil de scrolling (c'est à dire sur ce qu'on appelle votre mur quand vous déroulez). De la même façon, si vous regardez une vidéo ou vous réagissez sur une page, Facebook vous proposera systématiquement du contenu similaire. C'est ainsi que vous pouvez passer plusieurs heures voire toute la journée sur Facebook sans vous en rendre compte puisque vous n'allez voir que ce que vous aimez regarder. Ça vaut pour un réseau social comme Tik tok également », soutient-il.

En guise de conseil, M. Sanou recommande aux uns et aux autres de modérer leur présence et leur interaction sur les réseaux sociaux. Et surtout ne pas oublier de vivre sa vraie vie comme on dit. « Facebook, c'est bien mais vivre pleinement notre vie de tous les jours, c'est encore mieux », dit-il.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Crédit photo : Radio Mont Blanc

Catégories: Afrique

Burkina/Entrepreneuriat : Cinq startups accompagnées par Orange Burkina

mer, 28/02/2024 - 14:38

Dans le but d'accompagner les jeunes start-ups burkinabè dans la recherche de financement de la commercialisation de leurs produits et services et l'acquisition de clients, Orange Burkina a mis en place le programme d'accélération ‘'Démo Day'' à travers Orange Fab de Orange Digital Center. Pour cette saison 2, cinq start-ups ont été accompagnées. La cérémonie de présentation de ces cinq start-ups bénéficiaires a eu lieu dans la soirée du jeudi 15 février 2024.

Dans un contexte économique en constante évolution, les start-ups jouent un rôle clé dans l'innovation et la création d'emplois. Pourtant, elles font face à de nombreux défis tels que la recherche de financement de la commercialisation de leurs produits et services et l'acquisition des clients. C'est pour faire face à ces défis que des programmes d'accélération ont été mis en place par Orange Digital Center afin de fournir un accompagnement en ressources dont les start-ups ont besoin pour réussir.

Orange Fab est la composante de Orange Digital Center (ODC) qui s'occupe de l'accélération des start-ups en leur proposant un accompagnement stratégique et opérationnel de six mois pour les aider à amorcer une phase de maturité et de croissance. Son objectif est de sélectionner des start-ups prometteuses dans le domaine du digital et de leur proposer des programmes de développement de leur activité et de renforcement managérial.

Les promoteurs de ces cinq start-ups ont reçu des cadeaux de la part d'Orange Burkina

Le Démo Day est le rendez-vous annuel incontournable des start-ups, qui réunit la communauté des innovateurs, des entrepreneurs, des partenaires et des investisseurs. Selon ORANGE FAB, c'est une célébration des réussites entrepreneuriales et une fenêtre sur les solutions novatrices de demain.

Grâce à cet accompagnement, ces cinq start-ups ont vu leurs chiffres d'affaires accroître pour certaines, leur repositionnement sur le marché, leur visibilité nationale et internationale, leur transformation digitale améliorées pour d'autres. Les cinq start-up qui ont bénéficié de ces six mois d'accompagnement sont Solar Dev de Sylvestre Coulibaly qui vise à financer ‘'l'économie réelle'' à travers le développement de l'infrastructure en énergie au Burkina Faso chez les petites, moyennes et grandes entreprises afin de leur donner accès à une source d'énergie fiable et peu coûteuse. Il y a ensuite Aino Digital de Scarlett Zongo avec sa solution ‘'SAUVIE'' qui est une fonctionnalité qui propose un système d'alerte et de notification en cas d'urgence. Il s'agit d'un code QR intégré sur un bracelet ou un porte-clés qui permet aux secours d'alerter rapidement les proches de l'utilisateur en cas d'incident, etc.

Minata Traoré/Séré, manager d'Orange Digital Center

On a aussi Synaly Corp de Rachid Yanogo qui est une start-up dans le domaine de la mécatronique qui conceptualise et fabrique des machines et des objets pour faciliter la vie des utilisateurs. Miam Diet de Danielle Kaboré/Bouda est une start-up qui met à disposition des solutions complètes pour une vie saine en offrant une gamme diversifiée de services et de produits axés sur la nutrition et le bien-être. Enfin, il y a Universal Group avec comme promoteur Fataou Nacro. Universal Group à travers son initiative Pav Educ, propose la transcription des programmes éducatifs sur des supports numériques.

Selon Minata Traoré/Séré, manager d'Orange Digital Center, ce programme d'accélération vise à booster ces entreprises et contribuer au développement socio-économique du Burkina Faso. « Cette saison d'accélération consiste à sélectionner des start-ups prometteuses dans le domaine du digital au Burkina Faso et de les accompagner de manière professionnelle et stratégique pour qu'elles puissent amorcer leur développement. Nous avions sélectionné cinq start-ups en avril passé selon nos critères de sélection (réplicabilité, synergie d'actions, besoins de client, agilité, impact social, business), elles ont bénéficié du coaching, de la formation et des conseils des experts de ODC, de Orange Fab pour qu'elles puissent amorcer leur développement », explique-t-elle.

Danielle Kaboré/Bouda, nutritionniste de formation et promotrice de la start-up Miam Diet, expliquant son projet aux participants

« Orange Burkina est une entreprise citoyenne installée au Burkina Faso qui accompagne les structures de jeunes pour leur employabilité. Orange a bâti tout un écosystème autour de l'innovation digitale et nous attendons accompagner aussi les start-ups pour le développement économique et social, en leur permettant de devenir des entreprises prospères, qui peuvent répondre aux besoins de la population burkinabè avec des offres de haute qualité », a-t-elle ajouté.

Danielle Kaboré/Bouda est nutritionniste de formation et promotrice de la start-up Miam Diet. Elle fait partie des cinq bénéficiaires de ce programme. Et les retombées sont déjà visibles pour elle. « Ces six mois d'accélération ont été bénéfiques pour Miam Diet. Au départ Miam Diet ne portait pas ce nom, on a changé de nom grâce à l'accompagnement. Il se trouvait que le nom était un peu difficile pour nos cibles. Donc, durant cet accompagnement, avec les coaches, on a déterminé nos défis, ce sur quoi on doit se focaliser pour travailler, pour que cela ait un impact positif sur l'amélioration de l'entreprise », précise-t-elle.

Les participants à cette soirée de présentation des cinq start-ups bénéficiaires

Grâce à ce programme d'accélération, Miam Diet a bénéficié d'un accompagnement dans les domaines du leadership et de la stratégie opérationnelle. « Durant ces six mois, on a travaillé nuit et jour avec un coach en développement stratégie opérationnelle et un coach en leadership. Sur le volet du leadership, toute l'équipe de Miam Diet, y compris mes collaborateurs, ont bénéficié d'un accompagnement. Ce qui leur a permis de mieux comprendre le concept, de mieux appréhender aussi le besoin des clients et de mieux les servir. Sur le volet opérationnel, on a pu changer le nom et nos clients pourront nous trouver dans le sens où ils ont besoin d'un menu spécifique, d'une consultation, de cuisiner eux-mêmes ou se faire livrer les repas. Il s'est agi aussi de développer une application web et mobile dans ce sens où ces personnes pourront nous trouver facilement à travers juste leurs téléphones. Elles n'ont plus besoin de se déplacer, elles peuvent faire leurs consultations en ligne, faire le paiement à travers Orange Money, acheter les feuilles, la quantité à manger, tout cela à travers l'application etc. En plus de cela, ces personnes pourraient voir leurs progrès sur le plan nutritionnel pour un meilleur suivi », soutient Danielle Kaboré/Bouda.

Elle rassure que son entreprise, Miam Diet se porte très bien actuellement et espère qu'elle ira encore mieux grâce encore à cet accompagnement.

Pour rappel, Orange Digital Center est un centre technologique créé par Orange pour promouvoir gratuitement l'innovation technologique et l'employabilité des jeunes dans le domaine du digital. Il forme des jeunes aux métiers du digital, leur permet d'accéder aux emplois et accompagne les start-ups dans le domaine du digital. Orange Digital Center a investi plus de 2 milliards dans les formations, l'aménagement et l'équipement du centre. En ce sens, il a déjà formé plus de 4 000 jeunes dont 1 200 femmes au Burkina Faso, a placé plus de 200 en emplois temporaires et ou définitifs. A ce jour, il accompagne plus de 15 start-ups et a accompagné 24 idées innovantes intelligentes dans le prototypage à travers son Fablab.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Retrait des pays de l'AES de la CEDEAO : Le ministère des Affaires étrangères échange avec le corps diplomatique accrédité au Burkina

mer, 28/02/2024 - 14:03

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, accompagné de la ministre déléguée, Estella Eldine KABRE/KABORE a rencontré ce mardi 27 février 2024, les chefs des Missions diplomatiques et Postes consulaires accrédités au Burkina Faso.

Le chef de la diplomatie burkinabè a voulu ce cadre d'échanges avec les ambassadeurs pour leur donner l'information exacte et officielle sur le retrait du Burkina Faso et des autres pays de l'AES de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Pour lui, après cette décision importante prise par leurs Excellences le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Colonel Assimi GOITA et le Général Abdourahmane TCHIANI, sur le retrait des États membres de l'AES de la CEDEAO, le département des Affaires étrangères burkinabè a jugé nécessaire de donner l'information officielle au corps diplomatique accrédité au Pays des hommes intègres.

Car dit-il, « Là où il n'y a pas de communication et de dialogue, s'installent toujours des interprétations diverses, et nous voulons à travers ce cadre leur permettre d'avoir le discours officiel »

Quant au corps diplomatique, il a salué cette initiative du chef de la diplomatie burkinabè, d'avoir perpétué cette tradition de communication entre le ministère des Affaires étrangères et le corps diplomatique.

« Nous avons répondu présents à cette rencontre, et nous allons saisir cette opportunité pour poser des questions d'actualité, et avoir une vision claire des derniers développements qu'a connu la sous-région » a laissé entendre le doyen du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, SEM Youssef SLAOUI, par ailleurs ambassadeur du Maroc.

En rappel, c'est le 28 janvier 2024 que le Burkina Faso, le Mali et Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO.

DCRP/MAECR-BE

Catégories: Afrique

Alliance des Etats du Sahel (AES) : « Il y a beaucoup d'Etats qui font la cour à l'alliance », foi d'un membre de la société civile nigérienne

mer, 28/02/2024 - 13:54

Présent dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, pour participer à la première assemblée générale de l'Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES), un des membres de la synergie des organisations de la société civile nigérienne, Boubacar Kadri Ousseni, donne son avis sur l'AJES et sur l'AES de façon générale.

Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs et dites-nous ce que vous pensez de l'AJES…

Boubacar Kadri Ousseni : Je suis membre de la synergie des organisations de la société civile nigérienne et président de la Jeunesse nigérienne pour la défense de la patrie (JNDP) créée pour le soutien des autorités depuis les évènements intervenus dans notre pays pour la marche de la souveraineté et la patrie. Nous militons depuis des années et nous avons une structure qui est la JAN (Jeunesse active du Niger) qui date de 2006, c'est-à-dire, de près de 18 ans. C'est sur la base de toutes ces années d'expérience que nous militons aussi dans l'AJES pour la marche de la souveraineté et la patrie. Aujourd'hui, c'était une fierté pour nous d'assister à l'AJES.

C'est une structure dynamique et je trouve qu'il est très important d'y adhérer, parce qu'on est tous dans la même marche. On parle des Etats du Sahel, c'est un seul pays, il n'y a plus de frontières entre ces trois pays. Et vous avez ça lors du déplacement des autorités des trois pays pour définir la marche de l'Alliance des Etats du Sahel. Plusieurs pays vont adhérer à cette marche, parce que c'est la marche de la vérité et de la souveraineté et c'est de là que la victoire viendra.

L'Afrique a beaucoup souffert entre les mains du colon et il est temps qu'elle se réveille. Aujourd'hui, nous devons accompagner nos chefs d'Etats parce qu'ils sont là pour nous et non pour eux-mêmes. Ils vont arracher la souveraineté de nos pays et en tant que jeunes, nous ne pouvons que les accompagner. Vous avez vu ce que les politiques ont fait pendant des décennies, les populations ont souffert et aujourd'hui, ils sont toujours là à travers nos frères qui nous combattent. Moi je les appelle les Français noirs ou les Européens noirs, parce qu'aujourd'hui ils ont le cœur européen et africain. Le cœur africain, c'est le cœur qui va vers l'indépendance et vers la souveraineté et qui va vers l'intégrité et le respect de soi.

Vu votre expérience dans le monde associatif, quelle contribution apportez-vous à l'AJES ?

Nous allons multiplier nos partenariats, parce que nous sommes jeunes et nous voyons ce que certains parents ne voient pas. Nous allons faire très attention dans la marche et voir avec qui marcher et avec quel partenaire. Nous voulons des partenaires qui vont nous respecter, avec lesquels il y aura un respect mutuel et non des partenaires qui vont nous imposer un comportement comme si nous étions des enfants.

L'Afrique s'est réveillée et aujourd'hui, il y a plusieurs Ibrahim Traoré, plusieurs Abdourahamane Tchiani et plusieurs Assimi Goïta. La marche de la souveraineté a commencé et ne va pas s'arrêter jusqu'à l'indépendance totale de nos Etats. L'AES, c'est la meilleure, les autres pays vont adhérer. Il y a beaucoup de pays qui vont s'allier à cette alliance et ils sont déjà là en train de lui faire la cour.

Propos recueillis par Yvette Zongo

Catégories: Afrique

Décès de Jacques PARKUDA : Faire-part

mer, 28/02/2024 - 13:45

Les grandes familles PARKOUDA, SANDWIDI ET YAMEOGO ;

La veuve PARKUDA/SEDEGO Marguerite à Pissy ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, père, grand-père et époux, PARKUDA Jacques, enseignant à la retraite.

Décès survenu le 27 février 2024 au CHU de Tengandogo, des suites de maladie.

Le programme des obsèques :

Vendredi 1er mars 2024 à 11h : levée du corps à la morgue du CHU de Tengandogo pour le domicile familial à Pissy

Vendredi 1er mars à 15h : départ pour Boangtenga (Koupéla)

Vendredi 1er mars à 20h : veillée de prière à Boangtenga

Samedi 2 mars à 9h : absoute suivie de l'enterrement à Boangtenga (Koupéla).

Union de prières

Catégories: Afrique

Décès de Mme Go née Paré Nakié Régine : Faire-part

mer, 28/02/2024 - 12:45

Les grandes familles GO, PARE et alliées à Toma, Koin, Bounou, Bobo et Ouagadougou.
Les enfants Sylvestre et Sandrine ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, sœur, belle-sœur, mère et grande mère :

GO/PARÉ NAKIÉ RÉGINE,
Précédemment Attachée de Santé en ORL à la retraite à Ouagadougou.
Décès survenu le 27 février 2024 au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
 Mercredi 28 février 2024 :
• 15h : levée d corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo suivi du transfert au domicile familial sis à Tampouy
• 20h : veillée de prière au domicile familial sis à Tamouy
 Jeudi 29 février 2024 :
• 8h : levée du corps à domicile
• 8h30 : messe d'absoute à la paroisse Saint Jean Marie Vianney de Tampouy
• Inhumation au cimetière municipal de GOUNGHIN.
Le programme des messes vous sera communiqué ultérieurement.

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. » 2 Timothée 4 : 7

UNION DE PRIERE

Catégories: Afrique

Dossier d'appel à candidature pour le recrutement d'un bénéficiaire secondaire de la société civile dans le cadre de la mise en œuvre des activités communautaires de la subvention paludisme du fonds mondial

mer, 28/02/2024 - 10:00

INTRODUCTION

Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.

Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités communautaires à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.

A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le Secrétariat Permanent de lutte contre le Paludisme, les DRS, les ditricts sanitaires et les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire.

Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).

Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.

INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES

CHAPITRE I - INTRODUCTION

Article 1 - Objet de la demande de propositions

L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui sera chargé de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans les subventions du Fonds mondial pour la lutte contre le paludisme. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Article 2 - Structures admises à soumissionner

Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.

Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques du paludisme au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles .

Article 3 – Frais de constitution de dossier

Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.

Article 4 - Langue de l'offre

La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.

Article 5 - Période de mise en eouvre

Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2026 et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et le BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES

Article 6 - Présentation des offres

Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.

Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS

Article 7 - Date et heure limite de dépôt des propositions

Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.

Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08

Article 8 - soumissions hors délai

Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.

Article 9- Modification et retrait des offres

Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.

CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT

Article 10 - Ouverture des offres

L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.

BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.

À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.

Article 11 - Contact avec la commission de sélection

Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.

Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.

Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique

La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.

La grille d'évaluation se présente comme suit :



TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LA SUBVENTIONS PALUDISME DANS LE CADRE DU 7ème cycle de subventions du Fonds mondial

Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et de renforcement du système de santé (SRPS).

Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).

Le PADS, est le BP de la subvention de lutte contre le paludisme. Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant la lutte contre le paludisme au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.

I. Rôles et Responsabilités des BS

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subventions paludisme. Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.

De manière spécifique, le BS sera chargé de :

• Mettre en œuvre les activités communautaires de la subvention dont les principales sont : (i) Assurer le suivi immédiat post-distribution (VAD) de l'utilisation des MILDA dans la communauté par les OBC, (ii) Organiser un atelier de formation des animateurs radio de proximité sur le paludisme en 2 jours, (iii) Réaliser les activités de communication de proximité par les animateurs des OBC (causeries) sur le paludisme (TPIg, MILDA, Assainissement, consultation précoce, CPS, traitement pré-transfert), (iv) Réaliser les activités de communication de proximité par les animateurs des OBC (projection de films) sur le paludisme (TPIg, MILDA, Assainissement, consultation précoce, CPS, traitement pré-transfert), (v) Appuyer des radios communautaires pour la mise en œuvre d'activités en faveur de la lutte contre paludisme (magazines, conception et diffusion de spots, émissions interactives, reportage,), (vi) Assurer la supervision semestrielle des acteurs communautaires sur les activités de communication du paludisme, (vii) Réaliser 1 causerie par village par les animateurs des OBC sur l'utilisation et l'entretien de la MILDA.

• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;

• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;

• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;

• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.

II. Procédure de recrutement

Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.

III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :

Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :

(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;

(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;

(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;

(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.

B. Critères programmatiques

(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités lutte contre le paludisme ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;

C. Système de gestion financière et comptable

Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;

d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.

Le BS doit par ailleurs disposer :
d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers ;
de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.

D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.

E. Achats

Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.

F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)

Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :

(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)

(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.

MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT

[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée

Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse

Catégories: Afrique

Dossier d'appel à candidature pour le recrutement d'un bénéficiaire secondaire de la société civile pour la mise en œuvre des activités communautaires de la c19 RM (COVID 19) du fonds mondial

mer, 28/02/2024 - 10:00

INTRODUCTION

Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.

Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.

Il est prévu dans cette subvention des activités de renfrocement du système de santé communautaires dans une vision d'un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.

A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le SP/CNLS, IPC-BF, les directions centrales du ministère en charge de la santé, les directions régionals de la santé, les ditricts sanitaires, les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire et d'autres sructures communautaires.

Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).

Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.

INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES

CHAPITRE I - INTRODUCTION

Article 1 - Objet de la demande de propositions

L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui serat chargées de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans la subvention du Fonds mondial C19 RM (lutte contre la COVID 19 et les autres épidémies) du Fonds mondial. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Article 2 - Structures admises à soumissionner

Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.

Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques de la subvention C19 RM au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles.

Article 3 – Frais de constitution de dossier

Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.

Article 4 - Langue de l'offre

La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.

Article 5 - Période de mise en eouvre

Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2025et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et les BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
.
CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES

Article 6 - Présentation des offres

Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.

Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BS CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LA SUBVENTION C19 RM (lutte contre la COVID 19 et les autres épidémies) » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS.

Article 7 - Date et heure limites de dépôt des propositions

Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso.
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08

Article 8 - soumissions hors délai

Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.

Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.

CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT

Article 10 - Ouverture des offres

L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.

BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.

À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.

Article 11 - Contact avec la commission de sélection

Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.

Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.

Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.

La grille d'évaluation se présente comme suit :



TERMES DE REFERENCE

TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LUTTE CONTRE COVID 19 ET AUTRES EPIDEMIES/PANDEMIES DANS LE CADRE DU 6ème cycle de subventions du Fonds mondial

Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). A cela s'ajoute la subvention C19RM qui est toujours en cours et relatif au 6 ème cycle de financement (GC6).

Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).

Le PADS est le BP de la subvention pour la lutte contre la COVID 19 et autres épidmies/pandémies. Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.

Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant le renforcement du système de santé au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.

I. Rôles et Responsabilités des BS

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS sélectionné aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subvention la subvention C19 RM (lutte contre la COVID 19). Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :

• Mettre en œuvre les activités communautaires de la subvention dont les principales sont : (i) Créer des modules de mise à jour des informations sur les 3 maladies au profit des utilisateurs, de suivi de la performance et du travail des OBC et la prise en compte des messages d'alerte et de contrôle, (ii) Intégrer et mettre à jours les modules pour les paquets d'activités des OBC actuellement financées par le C19RM en vue de leur permettre de pouvoir être aptes à la riposte contre les épidémies, (iii) Doter les OBC y compris les CM, CLSC, CDV, FEMISAC, organisations identitaires et superviseurs régionaux en motocyclettes et en ordinateurs dans le cadre de la réalisation des activités de preventions des maladies, de promotion de la santé et de l'appui psycho-médico-social aux communautés, (iv) Assurer le suivi et la veille des activités des 15000 ASBC par les acteurs communautaires de la société civile (plateforme de la société civile en santé, CORAB, COCOFA, etc.), (v) Concevoir des microprogramme télé en 4 langues (français, moore, dioula, fufulde) portant sur les maladies d'intérêt en sante publique (Tuberculose, Paludisme, VIH, etc.)

• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;

• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;

• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;

• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.

II. Procédure de recrutement

Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection

A. Critères institutionnels :

Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;

(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;

(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;

(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.

B. Critères programmatiques

(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités de renforcement du système de santé communautaire ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;

C. Système de gestion financière et comptable

Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;

d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.

Le BS doit par ailleurs disposer :
d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers ;
de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation

Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.

E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :

(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)

(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.

MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT

[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée

Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse

Catégories: Afrique

Dossier d'appel à candidature pour le recrutement d'un bénéficiaire secondaire de la société civile pour la mise en œuvre des activités communautaires de la subvention système résilient et pérenne de santé (SRPS)du fonds mondial

mer, 28/02/2024 - 10:00

INTRODUCTION

Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.

Il est prévu dans cette subvention des activités de renfrocement du système de santé communautaires dans une vision d'un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.

A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le SP/CNLS, IPC-BF, les directions centrales du ministère en charge de la santé, les directions régionals de la santé, les ditricts sanitaires, les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire et d'autres sructures communautaires.

Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).

Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.

INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES

CHAPITRE I - INTRODUCTION

Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui serat chargées de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans la subvention du Fonds mondial pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) c'est-à-dire le renforcement du système de santé. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Article 2 - Structures admises à soumissionner

Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.

Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques du paludisme au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles.

Article 3 – Frais de constitution de dossier

Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.

Article 4 - Langue de l'offre

La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.

Article 5 - Période de mise en eouvre

Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2026 et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et les BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
.
CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES

Article 6 - Présentation des offres

Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.

Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BS CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES POUR UN SYSTEME RESILIENT ET PERENNE DE SANTE (SRPS) » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS

Article 7 - Date et heure limite de dépôt des propositions

Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.

Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08

Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.

Article 9- Modification et retrait des offres

Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.

CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT

Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.

BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.

À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.

Article 11 - Contact avec la commission de sélection

Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.

Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.

Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique

La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.

La grille d'évaluation se présente comme suit :

TERMES DE REFERENCE

TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES DE RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE SANTE COMMUNAUTAIRES DANS LE CADRE DU 7ème cycle de subventions du Fonds mondial

Contexte/Justification

Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) / C19 RM.

Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS est le BP de la subvention pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.

Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement de d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant le renforcement du système de santé au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.

I. Rôles et Responsabilités des BS

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subvention la subvention pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :

• Mettre en œuvre les activités de la subvention, dont les principales sont (i) Assurer la collecte de l'information sur les obstacles d'accès aux services dans les structures publiques, privées et communautaires (révision des outils, formation des acteurs [1], collecte des données et supervision) (ii)Former en 5 jours 160 agents communautaires dans les 6 chefs-lieux de régions du Centre Est, Cascades, Boucle du Mouhoun, Sud Ouest, Centre Ouest et Hauts Bassins (ASBC, AV, animateurs d'OBC) sur le paquet d'activités complémentaires et la délégation des tâches, (iii) Assurer l'appui-conseil des acteurs des OBC par les 18 superviseurs et les assistants contrôleurs régionaux dans 4 districts par région, (iv) Organiser des sessions semestrielles d'une journée de 30 personnes par districts sanitaires de restitution des constats sur les obstacles d'accès aux services contre le Sida, le paludisme et la TB et tous les autres services offerts au niveau des centres de santé, (v) Assurer une supervision des acteurs des OBC par le BS/RSS de la société civile dans 52 districts, (vi) Organiser une sortie semestrielle de plaidoyers et de suivi des recommandations issues des travaux des journées communautaires sur le VIH, la TB, le Paludisme, les droits humains, (vii) Former 816 acteurs communautaires de 10 régions en 33 sessions de 5 jours à la détection, l'accompagnement psychosocial, la médiation juridique et la référence des cas des cas des VBG

• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;

• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;

• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.

II. Procédure de recrutement

Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.

III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :

Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;

(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;

(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.

B. Critères programmatiques

(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités de renforcement du système de santé communautaire ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;

C. Système de gestion financière et comptable

Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;

d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.

Le BS doit par ailleurs disposer d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers, de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.

D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.

E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :

(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)

(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.

MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT

[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.

Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée

Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse

Catégories: Afrique

Recrutement de commerciaux en assurance

mer, 28/02/2024 - 09:00

Dans le cadre de la mise en place de son réseau commercial, une société de conseil en assurance au Burkina Faso, lance le recrutement de quinze (15) commerciaux pour son Agence Générale d'Assurance, à Ouagadougou.

I- PROFILS RECHERCHÉS

1- Être âgé(e) de 18 ans minimum et 35 maximum ;
2- Être titulaire d'un diplôme de Baccalauréat au minimum ;
3- Avoir une expérience dans le domaine des assurances serait un atout ;
4- Avoir une bonne connaissance des techniques de vente ;
5- Avoir le sens de la négociation ;
6- Etre motivé(e) et déterminé(e) pour atteindre ces objectifs ;
7- Être dynamique et proactif (e) ;
8- Être honnête et de bonne moralité ;
9- Avoir un moyen de déplacement ;
10- Etre immédiatement disponible et à plein temps.

NB : Les candidatures féminines sont vivement souhaitées.

II- ACTIVITES

• Prospecter et fidéliser la clientèle ;
• Contribuer à la réalisation des objectifs ;
• Fournir des rapports commerciaux détaillant les informations de terrain ;

III- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

• Copies des diplômes, certificats et attestations de travail ;
• Curriculum détaillé et sincère, daté et signé ;
• Lettre de motivation.

IV- PROCEDURE DE RECRUTEMENT

Seules les personnes présélectionnées sur dossier seront appelées pour prendre part à un test psychotechnique et éventuellement à un entretien oral.

V- ADRESSE DE DEPÔT DES DOSSIER

Les dossiers, exclusivement en numérique, seront déposés à l'adresse mail ci-après : 2minvestinfos@gmail.com
Date limite de validité : 10 mars 2024 –
NB : Seuls les 60 premiers dossiers seront reçus sur la plateformes.

Catégories: Afrique

Avis de recrutement d'un/d'une juriste

mer, 28/02/2024 - 09:00

Le Cabinet d'étude AGRO CONVERGENCE recherche pour le compte d'une société de la place exerçant dans le domaine juridique des candidatures pour le recrutement d'un/d'une Juriste.

Poste

Juriste

Tâches et responsabilité

Sous la responsabilité du chef d'entreprise, le juriste sera chargé notamment :
d'assurer la veille juridique ;
de recevoir les clients ;
de rédiger les actes et avis juridiques ;
d'accomplir des diligences devant les juridictions, administrations et entreprises ;
d'élaborer des rapports d'activité mensuel, trimestriel et annuel présentant ses résultats à sa hiérarchie.

Profil et qualités requis

 Être titulaire au minimum d'une Maîtrise ou d'un Master 2 en droit privé, et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 06 mois dans un cabinet d'Avocat, de Notaire, d'huissier de justice ou dans une institution financière ;
 Aimer le droit et aimer apprendre ;
 Avoir de belles écritures et être organisé ;
 Avoir une bonne maitrise de la langue française (à l'écrit comme à l'oral) ;
 Être âgé de 25 ans au moins et de 35 ans au plus ;
 Maitriser nécessairement l'outil informatique ;
 Avoir une bonne capacité à communiquer et à rédiger ;
 Être rigoureux, méthodique, dynamique, humble, orienté vers ses résultats et accepter de travailler sous pression ;
 Savoir garder le secret professionnel ;
 Être immédiatement disponible.

Composition du dossier de candidature

 Une demande manuscrite (rédigée par le candidat lui-même) et adressée au Directeur Général du Cabinet d'étude AGRO CONVERGENCE ;
 Un curriculum vitae détaillé avec les contacts de deux personnes de références ;
 Une lettre de motivation manuscrite ;
 Une copie simple des relevés de notes de la première année et de la dernière année ;
 Une copie simple du diplôme et de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ;

Dépôt des candidatures

Les dossiers de candidature sont reçus du 01 au 10 mars 2024 au siège du Cabinet d'études AGRO CONVERGENCE, sis à la Cité An III, Immeuble O Porte 41. Téléphone : (+226) 25 41 43 66 / 70 41 38 56.

Déroulement du recrutement

Le recrutement se fera par voie de présélection sur dossier suivi d'un entretien oral.

N.B : Seules les candidatures présélectionnées seront contactées.

Catégories: Afrique

Pages