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Mis à jour : il y a 2 mois 2 semaines

Mali : Association Malienne des Gestionnaires des Ressources Humaines: «Les entreprises et organisations doivent recruter des personnes vivant avec un handicap», selon Nouhoum Diakité

lun, 02/05/2016 - 12:34

«Responsabilité Sociale des entreprises (RSE) et Handicap, cas du Mali: états des lieux? Vers une charte de la RSE au Mali» était le thème du Café Ressources Humaines organisé par l’Association Malienne des Gestionnaires des Ressources Humaines (AMAGRH), le samedi 30 avril à l’Hotel Radisson Blu de Bamako.

La rencontre était présidée par la représentante du ministre de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord, Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, en présence du Président de l’AMAGRH, Nouhoum Diakité, du représentant du Maire de la Commune VI de Bamako, Samuel Diarra, du représentant de Handicap International au Mali, Benoit Couturier et du Président de l’Association Malienne des Personnes Handicapées, Moctar Bah.

Après les mots de bienvenue du Maire de la Commune VI, le Président de l’AMAGRH a souligné que la responsabilité sociale des entreprises (RSE) est un concept étendu à l’échelle mondiale, qui va même au-delà des entreprises puisque l’on parle aujourd’hui de la responsabilité sociale des organisations.

Cela signifie que, vis-à-vis de son environnement, l’entreprise doit faire des contributions, même si elles ne sont pas inscrites dans ses obligations légales. Elle doit entreprendre des actions pour montrer que l’entreprise n’est pas là seulement pour un besoin économique, mais qu’elle contribue à prendre en charge tous les problèmes qui se posent.

Nouhoum Diakité a par ailleurs noté que les entreprises et organisations doivent être sensibilisées à recruter des personnes vivant avec un handicap. «Dans certains pays, on leur impose un certain pourcentage. Mais, au Mali, nous n’en sommes pas encore à ce niveau».

Il y a lieu de rappeler que l’AMAGRH est engagée dans un projet dont l’objectif est de faciliter l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Son Président affirmera aussi qu’il souhaiterait aller au-delà en essayant de concrétiser les promesses qui ont été faites.

«Le Café RH d’aujourd’hui est un cri de cœur que nous lançons à toutes les entreprises et organisations pour nous donner un coup de main afin que le projet puisse atteindre ses résultats. D’autres grands chantiers restent ouverts pour l’année 2016, notamment l’organisation de l’Assemblée Générale avant la fin du mandat du bureau actuel. Nous avons le devoir de faire flotter le drapeau malien partout où on parlera de ressources humaines» a conclu Nouhoum Diakité.

Pour le représentant d’Handicap International au Mali, son organisation intervient dans notre pays depuis 20 ans sur différentes thématiques liées au handicap, notamment la santé, la réadaptation, le droit, l’inclusion, la sécurité alimentaire et la protection.

«Ce projet, financé par Québec et Handicap International, nous tient à cœur. Nous faisons comprendre aussi aux entreprises privées que ce ne sont pas les personnes handicapées qui doivent s’adapter aux entreprises, mais que c’est l’environnement qui doit s’adapter aux personnes handicapées, pour favoriser leur insertion», dira Benoit Couturier.

Pour la représentante du ministre de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord, l’initiative de ce projet est à saluer, car la mission de son Département est l’amélioration des conditions de vie des populations en général et celles des personnes vulnérables en particulier.

«Parmi ces personnes vulnérables, les personnes handicapées constituent des groupes prioritaires. Raison pour laquelle le Département est à leurs côtés à tout moment et en tous lieux», plaidera Mme Coulibaly Fatoumata Dicko.

Selon elle, le rejet et les discriminations sont les causes des problèmes d’emploi, alors que quand les personnes handicapées sont autonomes, elles ne sont plus rejetées.

Adama Bamba

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Escroquerie de 4 750 000 FCFA à Bacodjicoroni Le verdict attendu ce jeudi

lun, 02/05/2016 - 12:32

Après le faux bond du jeudi 7 avril 2016 devant le tribunal de grande instance de la Commune V, le présumé escroc Yacouba Diarra, qui a carotté au jeune Abdoulaye Coulibaly la somme de 4 750 000 FCFA, doit comparaitre devant un juge ce jeudi matin. Il a été cité à domicile par le Cabinet d’huissier de Me Alou Kéïta.

Pour rappel, les faits remontent à une année. Yacouba Diarra, qui a, en plus d’être son maître, un lien de mariage avec la famille de l’imam Madou Dah Coulibaly, passait voir Abdoulaye Coulibaly pour l’informer qu’il était devenu un grand marabout, qui pouvait faire beaucoup de choses.

Il convainc Abdoulaye Coulibaly de passer le voir pour des consultations occultes, afin de faire de lui un homme riche. Il y a lieu de souligner ici que les deux hommes se sont connus il y a des années. Abdoulaye Coulibaly sauta sur l’occasion. Il se rendit chez son futur marabout et le marché fut conclu pour 1 000 000 FCFA.

Quelques jours après, Yacouba Diarra revient à la charge et demande de l’argent pour d’autres sacrifices de chèvres (une dizaine), de bœufs et d’un cheval, avec les sangs desquels il lavera le jeune Coulibaly. Mais, au lieu que les affaires de ce dernier ne commencent à prospérer, elles dégringolèrent. Toutes choses qui n’attirèrent point l’attention d’Abdoulaye Coulibaly.

Au contraire, il va continuer de donner de l’argent à son marabout et ira jusqu’à vendre l’une de ses parcelles à N’Golobougou pour satisfaire les demandes incessantes d’argent de Yacouba Diarra, qui avait compris qu’il avait affaire à une proie facile.

Le réveil va être brutal pour le jeune Abdoulaye Coulibaly, qui va comprendre au finish qu’il avait jeté 4 750 000 FCFA par la fenêtre, pour zéro résultat. C’est ainsi qu’il demanda à Yacouba Diarra de le rembourser. Face à la résistance de ce dernier, il ira porter plainte devant le Procureur de la Commune V, qui ordonnera à la police du 15ème arrondissement de procéder à l’arrestation du présumé escroc.

Ce qui sera fait le 13 mars 2016, par les éléments de l’Inspecteur Abdoulaye Djiré, devant lequel Yacouba Diarra reconnaitra les faits, tout en prenant soin de couvrir d’éventuels complices, qui s’activent en douce aujourd’hui pour étouffer l’affaire.

Après un bref séjour en prison, Yacouba Diarra a été relâché. Pour dénoncer les agissements de l’imam Madou Dah Coulibaly dans cette affaire, le jeune Abdoulaye Coulibaly avait saisi par voie d’huissier des leaders religieux. La balle est dans le camp de la justice de la Commune V. A suivre.

Yaya Samaké

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Plan d’Actions du Cadre national pour les services climatiques Des experts en conclave à Bamako

lun, 02/05/2016 - 12:28

Doter le Mali d’un Plan d’actions national pour les services climatiques, tel était l’objectif d’un atelier de deux jours organisé par l’Agence Nationale de la Météorologie à Olympe international hôtel.

Son ouverture a eu lieu le jeudi 28 avril et était présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Makan Fily Dabo, en présence du Directeur Général de l’Agence Nationale de la Météorologie, Djibrilla Ariaboncana Maiga, de la Coordinatrice régionale du Cadre mondial pour les Services climatiques, la Sénégalaise Arame Tall, des Directeurs de tous les secteurs climato-sensibles du Mali, d’un représentant du Commissariat à la Sécurité Alimentaire, de ceux des agences spécialisées du Système des Nations Unies au Mali et du Chargé de Communication de l’Agence Nationale de la Météorologie.

Le Cadre national pour les services climatiques vise à renforcer la production, l’accessibilité, la fourniture et l’exploitation des données climatiques et des prévisions météorologiques et climatiques pour répondre aux besoins des secteurs socio-économiques sensibles à la variabilité et à l’évolution du climat et contribue, en outre, à la protection des personnes et des biens, à la préservation des ressources et de l’environnement et au développement socio-économique.

Dans son intervention la Coordinatrice régionale du Cadre mondial pour les services climatiques a affirmé: «Nous avons un Plan d’actions qui reflète les résultats des consultations nationales sur les services climatiques menées au Mali depuis 2012. Ce plan propose des actions ambitieuses, comme l’élargissement du GTPA en GTP-SC.

Le Cadre mondial pour les services climatiques a été adopté par 150 Chefs d’Etat et de Gouvernement, ministres et Chefs de délégations, dont le Mali. Le Mali, aux côtés de 52 autres gouvernements africains, s’est engagé à développer son Cadre national pour les services climatiques pour lier la science sur le climat à l’action», ajoutera Mme Arame Tall.

Elle a saisi l’occasion pour assurer les participants de l’engagement et de l’appui total du Cadre mondial pour les services climatiques pour la pleine réussite de la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs du Cadre national pour les services climaciques du Mali.

Prenant la parole pour lancer les travaux, le Secrétaire général du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a tout d’abord adressé ses vifs remerciements à la Coordinatrice régionale du Cadre mondial pour les services climatiques, à ses collaborateurs et à l’Organisation Météorologique Mondiale pour leur accompagnement, tant sur le plan technique que financier.

«Les deux jours de travaux permettront aux participants d’examiner et d’adopter le Plan d’actions qui leur est soumis et dont la mise en œuvre devrait favoriser et faciliter la prise de décisions dans les domaines de l’agriculture et de la santé, ainsi que les opérations commerciales dans un certain nombre de secteurs d’activités, tels que l’énergie et les transports, à travers l’utilisation d’informations et de services climatiques plus adaptés aux besoins réels des usagers», déclarera Makan Fily Dabo.

Il a, en terminant son allocution, recommandé aux participants maliens de se mettre au travail et de laisser de côté les beaux discours, «car nous sommes observés par nos partenaires».

Adama Bamba

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Restitution du Colloque international Mme Manassa Danioko fait le point

lun, 02/05/2016 - 12:27

A la fin des deux jours de travaux du Colloque international organisé par la Cour constitutionnelle du Mali sur le thème : «Rôle des juridictions constitutionnelles dans la consolidation de l’Etat de droit», le Présidente de la Cour constitutionnelle du Mali, Mme Manassa Danioko, était face à la presse, le mercredi 27 avril dans la Salle Ovale du CICB, pour faire une restitution de ces assises.

A l’issue de ses travaux, le Colloque a recommandé, entre autres, le maintien du pouvoir de réforme au profit de la Cour constitutionnelle, l’implication de nos juridictions constitutionnelles dans toutes les phases du processus des élections et des opérations de référendum et l’intégration des actes et accords politiques dans le champ de contrôle de constitutionnalité, y compris, le cas échéant, la prise en charge desdits accords et actes parmi les normes de référence du contrôle de constitutionnalité.

Autres recommandations, l’utilisation optimale de la Cour constitutionnelle par le justiciable, notamment par l’ouverture de sa saisine aux citoyens en cas de violations des droits fondamentaux, la possibilité d’auto-saisine de la Cour en cas de violations des droits fondamentaux, le renforcement de l’indépendance des membres et du personnel de la Cour, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, la revalorisation du statut protocolaire et de la situation pécuniaire des membres de la Cour et le renforcement de leurs capacités par la formation continue.

Répondant aux questions posées par les journalistes, le Président de la Cour constitutionnelle du Mali, Mme Manassa Danioko, confiera que ce Colloque avait pour but d’échanger avec ses homologues de la sous-région sur le rôle de leurs juridictions dans la consolidation de l’Etat de droit.

«Nous n’avons pas dit le rôle de la Cour constitutionnelle du Mali,, mais plutôt le rôle des juridictions constitutionnelles du Mali» dira Manassa Danioko, ajoutant que c’était un sujet qui concernait tout le monde, car il s’agissait de parler de Constitution.

Pour ce qui concerne l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, le Président de la Cour constitutionnelle du Mali a mis en avant son obligation de réserve pour ne pas se prononcer.

Manassa Danioko conclura ses propos en déclarant que de très bonnes leçons ont été tirées lors de ce Colloque. «Nous avons appris de tous ceux qui sont venus nous aider, notamment les Présidents des Cours constitutionnelles, les Vice-présidents, les panélistes, etc.

Nous avons appris beaucoup de choses sur la marche des juridictions en général en Afrique et sur la spécificité de chacun d’entre nous. Nous obligerons en outre tout un chacun au respect de la Loi fondamentale».

Adama Bamba

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Pose de la première de logements sociaux pour l’armée

lun, 02/05/2016 - 12:25
Logements sociaux de Kolokani (image d’illustration)

Un investissement de 11 milliards F CFA au bénéfice de 1000 familles militaires

C’est avec une ferme volonté et une détermination affichée que les ministres en charge de la défense et de l’habitat et de l’urbanisme ont procédé à la pose de la première pierre de 1000 logements sociaux au bénéfice de l’armée. C’était le samedi 30 avril dernier à Fanafié, derrière Kati, à quelques encablures du célèbre marché à bétail, Daral.

Ces 1000 logements sociaux seront réalisés au bénéfice de 1000 familles militaires pour un montant de 11 milliards F CFA, grâce à un partenariat public-privé, entre les ministères de la défense, de l’habitat et de l’urbanisme, la Banque malienne de solidarité (BMS) et la Société de construction de bâtiments et des travaux publics (SOPROMAC Immobilière-BTP). Ce programme de logements sociaux, comprenant 800 maisons de type F3 et 200 de type F4, sera réalisé sur un site de 37 hectares, pour un délai de 12 mois. Après leur réalisation, ces logements seront rachetés par l’Etat et cédés aux bénéficiaires à des prix de cession subventionnés, notamment le coût du terrain et celui de la viabilisation.

Autre avantage accordé par l’Etat, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme a cité le remboursement des prix de cession desdits logements prévu sur une période de 25 ans, soit 300 mensualités, à travers des prêts acquéreurs à conclure avec la BMS. Selon le ministre Dramane Dembélé, ce programme est une première, au point de vue qualité d’ouvrages sur un même site. C’est pourquoi, il a indiqué que son département veillera pour la pleine réussite de cette opération. «Il reste entendu que cette réussite est un gage pour l’engagement d’autres opérations au bénéfice, non seulement des familles non encore logées des forces armées maliennes, mais également pour toutes les coopératives d’habitat existant dans d’autres secteurs de développement du pays», a-t-il déclaré. C’est avec un optimisme et une détermination affichée que le ministre Dembélé a donné rendez-vous dans 12 mois pour la remise des clés.

Pour sa part, le ministre de la défense et des anciens combattants a noté que l’armée est sur la voie de prendre un nouveau départ. Il a rappelé notamment l’adoption en mars dernier de la Loi d’orientation et de programmation militaire, pour un effort financier sans précédent, l’augmentation de la grille indiciaire, l’octroi de primes logement et l’augmentation de la prime de zone. Selon lui, l’objectif visé est de bâtir une armée fière. «C’est le sens de la cérémonie de ce matin», a-t-il déclaré. Tièman Hubert a beaucoup insisté devant les militaires sur le paiement régulier des mensualités.

De son côté, le PDG de la SOPROMAC, Dr Adama Bagayogo, a tenu à préciser que le site de ces logements ne peut faire l’objet d’aucune contestation. Pour la simple raison qu’il a indemnisé la population du village de Fanafié, à hauteur de 7 millions F CFA. Même si le représentant du chef du village avait voulu nier cette évidence. Il a été tout de suite confondu par le patron de la SOPROMAC qui a présenté des pièces justificatives avec constat d’huissier.

Youssouf Diallo

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Abdramane Sylla à propos du problème de visa français du député Oumar Mariko «Nous ne pouvons pas en imposer à la France d’accorder son visa à quelqu’un»

lun, 02/05/2016 - 12:22
Ministre des Maliens de l’Extérieur, Dr Abdramane Sylla

Depuis 2012, la France refuse son visa au bouillant député, président du SADI, Oumar Mariko. Sur la question, l’Assemblée nationale a tenté d’intervenir à plusieurs reprises. En vain. Ce qui a amené le député élu à Niono, Amadou Araba Doumbia, d’interpeller le ministre des affaires étrangères et de la coopération sur le refus de la France d’accorder son visa au député SADI.

C’était le jeudi 28 avril dernier lors de la séance des questions orales entre le ministre des Maliens de l’extérieur, Abdramane Sylla, assurant l’intérim de son homologue des affaires et le député élu à Niono.

Dans cette affaire, le député Doumbia reproche au ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale son manque de bonne foi. C’est pourquoi, il a posé un certain nombre de questions au ministre des affaires étrangères. Il voulait savoir si le ministre confirme que l’ambassade de France au Mali a refusé le visa au député Oumar Mariko. «Si oui, êtes-vous d’accord avec l’ambassade de France de refuser le visa à un député sur la base d’une simple déclaration à la presse qu’il est poursuivi de meurtre? Monsieur le ministre, avez-vous répondu à la lettre N°508788/CD du 29 mai 2015 de l’ambassade de France au Mali. Monsieur qu’est-ce que l’Etat malien reproche à l’Honorable Oumar Mariko, président de SADI? Que représente l’Assemblée nationale du Mali pour vous en tant que ministre des affaires étrangères?», voilà entre autres, au tant d’interrogations du député élu à Niono adressées au ministre des affaires étrangères.

En réponses à ces questions, le ministre des Maliens de l’extérieur a beaucoup insisté sur les relations amicales et fraternelles que le Mali entretient avec la France. Abdramane Sylla a indiqué que la France est un pays ami de notre pays avec lequel il a de meilleurs rapports. Il a fait savoir que les demandes de visa ne sont pas adressées à une ambassade. Selon lui, celles-ci relève de la compétence des consulats. Il a également souligné que la délivrance du visa relève de la souveraineté d’un pays. «La délivrance du visa est une question de souveraineté d’un pays. Cela relève de la compétence du ministre des affaires étrangères. Un pays donne son visa ou le refuse à qui il veut. Nous ne pouvons en imposer à la France ou à aucun autre pays. Tout comme aucun autre pays ne peut en imposer au Mali d’accorder son visa à quelqu’un», a déclaré le ministre Sylla, rappelant la lettre envoyée par son homologue des affaires étrangères à l’ambassade de France lui demandant d’intervenir par rapport à cette situation. Il a rappelé que le passeport diplomatique est délivré aux personnalités pour que celles-ci bénéficient des honneurs dus à leur rang. Visiblement très embarrassé par la question «que représente l’Assemblée nationale pour lui», Abdramane Sylla n’est pas allé du dos de la cuillère pour répondre au député interpellateur. Il a martelé qu’il n’eut été l’exigence de cet exercice démocratique, il n’aurait pas répondu à cette question. Car, a-t-il précisé, l’Assemblée nationale, en tant qu’institution, compte beaucoup pour le Gouvernement de la République du Mali.

Malgré ces réponses du ministre, le député SADI s’est montré insatisfait. Il s’est dit prêt à interpeller à nouveau tant que question ne serait pas résolue.

Ce qui a fait dire le ministre que c’est au député Oumar Mariko «d’apporter la preuve qu’il ne fait plus l’objet de poursuite judiciaire, puis que c’est lui lui-même qui a déclaré qu’il est poursuivi pour meurtre». Selon le ministre Sylla, si cela était fait le problème serait vite résolu. C’est dire que cette question est loin d’être close.

Youssouf Diallo

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Amélioration du cadre de vie des populations Les bonnes œuvres de la mairie de la Commune V

lun, 02/05/2016 - 12:20

Les élus communaux sont généralement décriés pour leur gestion désastreuse du foncier, dans toutes les grandes villes du Mali. Bamako, la capitale détient la palme d’or des malversations et spéculations foncières. Nous avons rarement vu des populations applaudir ou apprécier positivement les élus sortants, même si certains parviennent à se maintenir par l’achat des consciences. Pour une fois, des jeunes nous ont interpellés en ces termes : « notre maire est en train de faire de bonnes choses, mais vous les journalistes, vous n’en parlez pas ». C’est ainsi que nous nous sommes intéressés au travail fabuleux que la mairie de la Commune V est en train de d’abattre notamment à Kalaban Coura et à Badalabougou et dans bien d’autres quartiers.

Arrivé à la mairie de la commune V  ce mercredi 27 avril, l’édile Boubacar Bah nous a rencontré dans son bureau à l’étage, toujours égal à lui-même, avec son franc parler légendaire, nous a expliqué d’abord les raisons de l’éligibilité de sa commune au PADUB : « Nous avions élaboré un plan triennal pour l’assainissement. Dans ce document, nous avons recensé, entre autres, les 100 rues les plus dégradées de la commune. Une dizaine a été mise en valeur avec des comités de gestion et l’accompagnement des populations, des ONG, de la Fondation Agir, des services techniques et, bien sûr, du Conseil communal. C’est ainsi que le prêt que l’AFD devait accorder au gouvernement, dans le cadre de l’assainissement, a été rétrocédé aux communes V et II. Je pense que ce sont nos deux communes qui avaient un plan d’assainissement. Le nôtre a été peaufiné par l’intervention d’un ingénieur français que l’AFD a bien voulu mettre à notre disposition durant 45 jours. Ce qui justifie cette rétrocession qui a été défendue, à l’époque, par le ministre Kafougouna Koné à l’Assemblée nationale. C’est bien le coup d’Etat qui a retardé nos travaux. Aujourd’hui, ils sont en cours et bien avancés. Je souhaite que tu ailles sur le terrain pour les visiter ».

Aussitôt dit, aussitôt fait. En compagnie d’un technicien, en l’occurrence Landouré, nous nous sommes rendus à la frontière de Kalaban Koro- Kalaban Coura. Là, durant la saison pluvieuse, ce dernier quartier est envahi par les eaux provenant de l’autre quartier. Toutes les concessions frontalières sont inondées, à tel point qu’une marre s’est installée entre les deux quartiers. Les plaintes se sont multipliées au niveau de la municipalité. Rien à faire. Il fallait donc attendre ce que le Conseil communal a appelé les « mesures d’urgences » en communes V. C’est ainsi que des caniveaux ont été réalisés pour drainer les eaux pluvieuses sur plusieurs kilomètres tout comme un grand collecteur pour conduire les eaux vers le fleuve Niger.

La latérite de qualité obtenue au cours du creusement des caniveaux et des collecteurs a été utilisée pour améliorer l’accès des voies de 30 m.

Les jeunes que nous avons rencontrés au passage sont très satisfaits et fiers de la qualité des travaux en cours. Seulement voilà : certains d’entre eux pensent que ce sont des travaux mis en route par le gouvernement. Ils ne savent pas que c’est bien la mairie de la Comme V qui en est à la fois le maitre d’œuvre et le maître d’ouvrage. Nombreux sont les ouvriers, maçons et manœuvres qui s’activent sur les différents chantiers au nombre de 4 dans Kalaban-Coura, l’un des plus grands quartiers de Bamako. L’on peut estimer à 80% le taux de réalisation des travaux.

A Badalabougou, la grande voie qui traverse le marché jusqu’au niveau de Handicap International et la rue adjacente sont en train d’être pavée.

Les autres bonnes œuvres de la commune vont de l’adduction d’eau à Fitribougou pour atténuer la pénurie d’eau au dépôt de transit en passant par des latrines en faveur des centaines de populations dans le quartier populaire de Sabalibougou. Des initiatives à soutenir et à encourager pour un meilleur cadre de vie des citoyens.

Chahana Takiou

22 septembre

Catégories: Afrique

Mali : Crise à l’Union des sociétés coopératives de producteurs de coton Le Collectif des producteurs menace de boycotter la campagne cotonnière

lun, 02/05/2016 - 12:16

L’horizon est-il sombre pour le 2ème produit à l’exportation du Mali? De sérieuses menaces planent sur la prochaine campagne cotonnière, dont les objectifs de production sont fixés à 650 000 tonnes de coton graine. En effet, le Collectif des producteurs de coton, qui représente une frange non négligeable des cotonculteurs maliens, est on ne peut plus explicite, si ses doléances, au nombre de 4, ne sont pas satisfaites. Il s’agit de l’application pure et simple des textes régissant l’Union Nationale des Société Coopératives de Producteurs de Coton, sur laquelle Bakary Togola règne en maître absolu depuis 2007, du payement des ristournes aux producteurs, de la fourniture d’intrants de qualité et de l’abandon des poursuites contre des producteurs à Koutiala, suite à une plainte de l’ancien Président Directeur Général de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT).

Cela, malgré l’augmentation substantielle (250 FCFA contre 237 FCFA l’an dernier) que le prix du kilogramme du coton graine va connaitre cette année. «Nous ne sommes pas contre une personne. Nous nous battons contre un système et pour l’application stricte des textes qui régissent notre faitière» nous a confié Gaoussou Sanogo, Président du Collectif des producteurs de coton.

En tout état de cause, les couleurs de ce boycott sont déjà annoncées, nous a-t-on dit, dans certaines filiales, comme celle de Koutiala, où une campagne de sensibilisation dans ce sens est intensément en cours. De sources proches du Collectif des producteurs de coton (qui doit rencontrer en principe le ministre de l’Agriculture, Kassoum Dénon, cet après-midi), opposé à l’inamovible Président de l’APCAM, des démarches similaires, comme un effet d’entrainement, sont envisagées dans les autres filiales.

Et pourtant, jusqu’à une date récente, personne ne pouvait imaginer une telle situation. Pour la simple et bonne raison que la nomination de Modibo Koné, en remplacement de Kalfa Sanogo à la tête de la CMDT, avait suscité chez les protagonistes l’espoir d’une gestion rapide de la crise. Comme pour s’affranchir de son prédécesseur, le nouvel Administrateur a revu la clé de répartition des ristournes à la hausse et promis de les payer en avril 2016.

Coup de tonnerre. A quelques jours du début de ces payements, le Président de l’APCAM annonce un report pour juillet, voire même aux calendes grecques. Toutes choses qui en rajoutent aujourd’hui à la colère de ces paysans, qui ne comprennent pas cette volteface. Mieux, pour apaiser la tension, Modibo Koné s’était engagé à retirer la plainte de Kalfa Sanogo, devant la justice de Koutiala, contre le Président du Collectif, Gaoussou Sanogo.

Quelques semaines après la tenue de ces propos, Gaston, comme le surnomment certains, demeure toujours assigné devant cette juridiction de Koutiala et peine à être fixé sur son sort. A cela s’ajoutent les intimidations et menaces contre certains producteurs. A Koutiala, ils sont 2 à avoir passé 15 jours en détention, dans le cadre des enquêtes ouvertes suite aux incidents qui ont émaillés une récente visite de l’actuel Administrateur général de la CMDT dans la capitale de l’or blanc.

Le coton va au-delà de Bakary Togola et du Collectif. C’est pourquoi les plus hautes autorités doivent s’impliquer pour résoudre définitivement cette 3ème crise, qui n’a que trop duré et qui intervient après celles de 1999 – 2000 à la filiale de Koutiala et de 2006-2007 dans les filiales de Bougouni, Sikasso et Fana, à la suite de la création du SYVAC.

Yaya Samaké

 22 septembre

Catégories: Afrique

Soudan: un quotidien indépendant de nouveau autorisé à publier

lun, 02/05/2016 - 11:24

La Cour constitutionnelle du Soudan a ordonné la levée d’une interdiction de publication imposée il y a cinq mois à un des plus importants quotidiens indépendants du pays, Al-Tayar, a annoncé lundi à l’AFP son rédacteur en chef.

« Nous allons reprendre la publication du journal dans les jours qui viennent grâce à cette décision de la Cour », a déclaré Osman Merghani.

L’avocat du quotidien, Nabil Adib, a confirmé cette décision. Aucun responsable de la Cour constitutionnelle n’était disponible immédiatement lundi pour s’exprimer sur ce sujet.

Le puissant Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) soudanais avait suspendu la publication du quotidien Al-Tayar en décembre après une série d’éditoriaux critiquant le gouvernement pour la baisse des subventions sur les carburants et l’électricité.

Le journal avait contesté cette décision devant la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays.

Des officiers du NISS confisquent régulièrement les éditions entières de journaux en raison de la publication d’articles dont ils n’approuvent pas le contenu. Certains journaux sont parfois fermés ou interdits de publication.

Al-Tayar avait ainsi vu toutes ses copies saisies en février et en mai 2015.

Le Soudan est au 174e rang sur 180 pays dans le classement 2015 de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse. L’ONG dénonce des cas de censure, des procès et de lourdes peines contre les journalistes.

Catégories: Afrique

Mali : MINISTÈRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE Les femmes montent en grade!

lun, 02/05/2016 - 11:15

Le Métier de commandement reste l´un des plus difficiles, en particulier au Mali où les forces féodales et obscurantistes ont encore pignon sur rue. Le commandement est ainsi vu comme l´apanage des seuls hommes. Eh, bien non! Pareille injustice ne saurait plus être de mise au sein de l´administration malienne! C´est du moins la lecture que nous avons faite du Conseil des Ministres de ce 27avril 2016.

En effet, le Ministère de l´Administration Territoriale  a procédé mercredi dernier à une série de nominations. Et, les femmes, sans s´y tailler la part du lion comme leurs collègues au masculin, y montent en grade!

C´est là décision magnifique à saluer. Et, nous la saluons vivement, faisant nôtres les cris de joie des marins anglais en l´honneur de leurs commandants : «hourra, hourra»!

Et qui sont les heureuses élues? Elles ont comme noms: Madame Natogoma SAMAKE, Attaché d’Administrateur désormais sous.préfet de l´Arrondissement de Diamou; Madame Fatou GUEYE, Administrateur civil, nommée sous-préfet de  Arrondissement de Oualia ; Madame Aoua Modibo BERTHE, Attaché d’Administration promue sous-préfet de l´Arrondissement de Lakamané et MadameAïssata DIARRA, Administrateur civil est le nouveau sous-préfet de l´Arrondissement de Marena. Voilà pour celles qui vont dans la région de Kayes!

Pour la région de Koulikoro, nous avons: Madame Maïmouna KEITA, Administrateur civil, tout nouveau sous-préfet de l´Arrondissement de Sirakorola; et Madame Kadidia Sanaga BAYOGO, Administrateur civil qui va dans l´Arrondissement de Kourouba comme sous-préfet!

Dans la région de Sikasso, les heureuses élues sont:  Madame Korotoumou SANOGO, Administrateur civil, sous-préfet de l´Arrondissement de Faragouaran; Madame Fatou TRAORE, Secrétaire d’Administration, sous-préfet de l´Arrondissement de Sanso; Madame Moussokoro DIAKITE, Attaché d’Administration, sous-préfet de l´Arrondissement de Loulouni; et Madame Aminata SANOGO, Administrateur civil, sous-préfet de l´Arrondissement de Konseguela.

La région de Segou ne demeure pas en reste, avec Madame Aya Samba BOCOUM, Administrateur civil, sous-préfet de l´Arrondissement de Sy!

Soit au total onze femmes promues au sein du personnel de commandement ainsi reparties: la région de Kayes (4); la région de Koulioro (2); la région de Sikasso (4) et la région de Segou (1)!

Il ne reste plus qu´à leur envoyer tous nos voeux de pleine réussite! Mais aussi à les confier à Dieu, Le Tout-Puissant et le Meilleur Protecteur dans un pays où certains prennent plutôt plaisir à tuer des femmes qui osent! Alors, que Dieu Veille sur vous, enfants du Mali!Et bravo au Gouvernement, à travers le Ministère de l´Administration Territoriale, pour cet acte fondateur!

Hawa Yombé

La réfondation

Catégories: Afrique

Mali : La stabilisation des armées nationales africaines: Le vrai faux challenge de l´UE!

lun, 02/05/2016 - 11:06

CBSD! L’acronyme pourrait bien, chez nous, signifier Commandant de Brigarde pour les Sans Domicile! Mais il n´en est rien! L´acronyme étant plutot l´une des mutiples trouvailles de l´Union Européenne  encore en quête de marques sécuritaires! Et, il correspond à Capacity Building in Support of Security and Development dont nul expert ne saurait vous dire le sens exact, à en croire Monsieur Nicolas Gros-Verheyde, Rédacteur en chef de B2 – Bruxelles2, Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Ouest-France, Sud-Ouest et Lettre de l’expansion et Auditeur de la 65e session de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale)!

Alors, retenons-le comme ça: le CBSD c´est le Capacity Building in Support of Security and Development! Puisque la trouvaille va, de toute façon, compter dans nos vies, en ce sens qu´elle concerne aussi nos armées d´ici! En ce sens qu´il s´agit, au sein du CBSD, de voir « comment l’Europe peut s’engager, en Afrique notamment, pour stabiliser les armées des pays, les entraîner et les équiper afin qu’elles soient en situation d’assurer elles-mêmes la sécurité et la stabilisation de leur pays ? Quels équipements financer ? Sous quelles conditions ?».

La cause est noble et la brave UE toujours à nos côtés est à saluer! Même si elle donne plutôt l´impression d´y patauger encore. Et, depuis tout le temps qu´on en parle! Les Chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres des Affaires étrangères et ceux en charge de la défense de l´UE ayant, depuis fin décembre 2013, chargé la Commission et la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini de se penser sur ces questions d´importance capitale.Mais à l´UE, la patience est un exercice qui se pratique au quotidien! Parce que, de l´avis de ceux qui empruntent les belles avenues de Bruxelles, c´est toujours des «communications, des consultations, des propositions» à n´en jamais finir! Et, ça use, disons, du côté de l´Afrique! Puisque l´UE, comme on dit dans le sérail, maîtrise son destin! Et, les réunions y sont toujours aussi grassement payées!

Cela, nul ne saurait d´ailleurs le leur reprocher, dans la mesure où  ils ont, à un moment donné de leur histoire,  accepté de renoncer à leurs égo individuels et nationaux pour s´unir!

Ce que l´Afrique n´a jamais réussi à faire, et, depuis le quinzième siècle! Et, le résultat aujourd´hui nous tape à la figure! Avec cette Afrique nôtre, immense et fort riche mais vivant  toujours d´aumône. Conséquence: nous n´avons que des armées nationales nues, comme ces nobles âmes qu´on promenait jadis de marché en marché, toujours en quête du plus offrant!

Et qui veut habiller son armée doit savoir attendre!Alors, attendons! Au moins, d´ici juin! Délai avancé à l´UE pour la promesse d´une proposition!

De toute façon, gourous de Bruxelles ont toujours eu leur agenda; et, ça se respecte!

Sauf que l´heure n´est plus à la fanfaronnade mais à la lutte, à la vraie lutte contre le terrorisme. Du moins, pour qui sait que la terreur s´internationalise grand, au moins depuis! Et, «la défense, ce n’est plus de rendre hermétiques nos frontières, c’est de permettre aux autres pays du voisinage et plus loin d’assurer leur stabilité», avertit le général grec Mickael Kostarakos, président du comité militaire de l’UE que cite Monsieur Nicolas Gros-Verheyde.

Quant aux liens forts qu´entretiennent sécurité africaine, stabilisation des armées africaines, économie et  développement ne sont plus à démontrer. Le goût toujours aussi prononcé des Africains pour l´exil économique, l´asile politique ou l´asile sécuritaire est, de toute façon, là pour nous le rappeler sans cesse.

Mais le gourou, par définition même, est toujours aussi absorbé par sa religion, incapable de sentir le moindre vent extérieur. Ainsi, des jeunes d´Afrique ont beau, chaque jour en milliers, périr sur les sables brûlants du Sahara ou sous les eaux de la méditerrannée, les gourous resteront les gourous, c´est-à-dire des monstres froids aux dents polies! Et l´Afrique n´aura rien d´autres que des promesses, encore et toujours des promesses!

Enfin, pour une fois, ne cédons pas au pessimisme! L´UE politique va peut-être nous surprendre agréablement, en  s´arrachant, cette fois-ci,  des crocs de ses gourous; et prendra donc à cet effet les décisions qui s´imposent.

Pour autant, ne rêvons pas trop! Car, même au cas où l´UE donnerait un contenu viable à son CDBS, elle ne donnerait que des broutilles qu´aux armées africaines. La vérité, de l´avis de l´expert, c´est qu´il s´agit simplement de donner à nos armées des équipements «en radios, véhicules, gilets-pares balles, uniformes, outils de déminage» mais aussi de leur «bâtir des casernes». C´est déjà ça! En tout cas, pour des États qui ne peuvent même pas donner à manger à leurs armées! Et, pour l´auditeur de la 65e session de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale), c´est  même «vital pour avoir une armée qui ne soit pas tentée de rançonner la population ou tout simplement de « rentrer à la maison » (= déserter) « pour aller manger car il n’y a pas de cantine sur place ».

Autant, avec l´expert Européen, dire: «tout saut les armes»!  Et, il ajoute: «le principe est clair également: il n’est pas question de livrer des armes. Ce n’est pas le karma de l’Union européenne. Ce n’est pas son objectif.» !Une vérité qui sonne triste et dur mais tellement vrai que les Africains doivent prendre leurs responsabilités, toutes leurs responsabilités historiques ! Parce que la question des armées c´est quand même une question de souveraineté nationale. Et ce n´est pas aux autres de travailler à notre souveraineté à notre place!

En clair, l´Afrique doit travailler au financement de ses armées!

Et, pour sûr, aucun pays n´y arrivera seul, aucun! Pas l´Afrique du Sud ou le Nigéria ou encore l´Algérie, encore moins les États nains du Sahel dont la plupart sont d´ailleurs des semblants d´État!

Alors, que faire, comme disait Lénine?

Comme celui-là, point n´est besoin de dire: «prolétaires de tous pays, unissez-vous!». Les grands prolétaires d´antan ayant eux-mêmes volontiers basculé dans le bloc «capitaliste bourgeois»!Pour autant, l´Histoire ne fait que commencer! Et, pour ne pas rester l´éternelle couille molle de l´Histoire, l´Afrique doit moins prêter son sein aux caresses sans lendemain et s´engager durablement, pour l´avenir, pour  la postérité.

Cela s´appelle, avec Bob Marley, l´Afrique doit s´unir! Pas des unions factices à l´union africaine, à la CEDEAO ou à l´UEMOA. Lesquelles ont, de toute façon, montré leur limite. Et nos décideurs en sont réduits à flagorner  les «PTF» (Partenaires Techniques et Financiers), en particulier l´UE! Histoire de pouvoir obtenir  quelques sous pour nos armées! Car, figurez-vous, c´est la «généreuse donatrice» qui paie les «soldes des armées de l’Union africaine». Et, selon Bruxelles2: «cet argent provient du budget communautaire qui transite par le Fonds européen de développement, puis par l’Union africaine qui les répartit ensuite»!

C´est justement là que se situe l´opprobre pour l´Union Africaine! Et, cette honte, on ne peut plus, profonde, ce déshonneur extrême, nous ne devons pas seulement l´éviter à la postérité, nous pouvons aussi et surtout l´éviter à la postérité!Moyennant le travail, une organisation sérieuse du travail ainsi qu´une mobilisation de la force africaine du travail dont les autres ont toujours su tirer un profit assez justeux et sur la longue durée (le commerce transaharien, commerce atlantique, la colonisation, le néocolonialisme, le tiers-mondisme, la mondialisation…etc)! Il s´agit aussi pour nous de mobiliser les solidarités nationales agissantes et de fédérer les moyens, ressources économiques, matériels et financiers de l´Afrique. La meilleure solution, chacun le sait, restant la fédération politique.En fait, toutes les solutions sont connues, même si chacun fait semblant de les ignorer! Puisque ça fait gagner en facilité! Celle qui consiste à laisser les générations suivantes filer du coton transgénique!

Et, c´est là chose moche, trop  moche même, ne rimant nullement  avec la grandeur de l´Afrique! Une grande dont chaque Africain aime tant se  glorifier! A juste raison d´ailleurs! Car, à vrai dire, elle est grande, l´Afrique! Disons même, immensément grande, par la Grâce du Seigneur Tout-Puissant!

Mais, disons-le tout haut, l´Afrique restera toujours cette mastodonte aux pieds d´argile sans l´union en son sein voulue, pensée, conçue et mise en oeuvre, par et pour elle-même!

Et, l´union de l´Afrique c´est si difficile à faire? Oh, que oui, que oui! Du moins, tant que les égo démesurés l´emporteront sur l´essentiel: la postérité! Maleureusement, ces égo personnels et nationaux l´emportent encore, et, de très loin!

Bien sûr, au détriment de nos armées. lesquelles existent à peine et sont, en tout cas, sous tutelle!

Cela s´appelle souveraineté castrée! Et, l´on a bien envie de dire aux idéologues africains à la Amadou Djicoroni Traoré du Mali: taisez-vous!

Hawa DIALLO

La réfondation

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Mali : Coucou, la Refondation est là!

lun, 02/05/2016 - 11:05

Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux!Et, par l´Incommensurable Grâce et la Miséricorde Infinie du Seigneur PLEIN D´AMOUR, Le Très-Bon, le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux! Car, c´est Lui,, Le Puissant, Le Sage, Le Très-Haut,  Le Roi, Le Souverain, Celui Qui Décide, et, de tout!Et, c´est à Lui Seul que nous sommes soumis! Très volontiers d´ailleurs, entièrement et éternellement! Justement, parce que  c´est Lui, Allah, Seul, sans associé, L´Unique, Créateur des êtres et des choses, Le Grand Créateurà Qui  nous devons la vie, et tout, et tout! Matin,  midi, soir et à chaque instant de notre vie, nous disons: Pureté et Gloire à Dieu Le Généreux, mon Seigneur Plein de Majesté et de Munificence! Et, parler ainsi de notre Seigneur, et, dans ces colonnes, ne relève ni de l´islamisme ni du fanatisme, mais  bien  l´expression de la foi d´une croyante, d´une musulmane qui éprouve crainte et amour pour  Dieu, L´adore et aime Ses Prophètes, du premier Adam au Dernier Mouhammad çAllalahou aléhi wa salam!

La réfondation

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Kayes : célébration de la 20ème édition de la Journée Africaine de Prévention des risques professionnels à Kayes

lun, 02/05/2016 - 10:57
Kayes, à l’instar des autres régions du Mali, a célébré la  20ème édition de la Journée Africaine de Prévention des risques professionnels sous la présidence du Gouverneur de la région de Kayes, Brahama Mamadou Maïga, dans la salle de conférence de l’Hôtel Bouna de Kayes.

Cette 20ème édition organisée par l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) de Kayes a pour thème cette année: «Stress au travail, un défi collectif et la JAP : 20 ans au service de la promotion de la santé et de la sécurité au travail: bilan et perspectives »

Selon le Gouverneur de la région de Kayes, la célébration de cette journée constitue une opportunité de partage d’expériences tant les secteurs d’activités sont pourvoyeurs de risques professionnels. Aussi a-t-il apprécié la participation des responsables des différentes mines et d’autres sociétés implantées dans la région.

«L’importance et la gravité des risques liés au travail nous interpellent tous» s’écrie le directeur régional de l’INPS, Ismaël Diarra.  Pour le directeur, la célébration de cette journée est, on peut dire, une manifestation de la volonté des autorités publiques et des employeurs à faire de la prévention des risques professionnels une préoccupation majeure, elle permettra de sensibiliser davantage pour offrir des meilleures conditions de travail et réduire considérablement le nombre et la gravité des accidents de travail et des maladies professionnelles handicapantes dans les entreprises.

La prévention est un devoir car « la santé de nos entreprises et de nos services dépend de celle des femmes et des hommes qui y travaillent » dixit le directeur.

Les travaux de la journée  ont porté essentiellement sur deux thèmes majeurs: le stress au  travail, un défi collectif ; bilan et perspectives de la JAP (Journée Africaine de Prévention). Toute chose ayant suscité l’espoir d’une amélioration des conditions de vie et de travail des salariés, car la journée aura offert des bonnes opportunités de renforcement des liens de collaboration entre, d’une part, l’INPS et ses partenaires sociaux (employeurs, travailleurs) et d’autre part, entre l’INPS et les autres services techniques du travail (Inspection du travail) ».

Au terme d’une journée passionnante d’échanges, les participants venus  des mines de Sadiola, de Loulo, de Gounkoto, de Manantali et d’autres services partenaires de Kayes ont adopté quelques recommandations dont l’inclusion du stress lié au travail dans la liste des maladies professionnelles au Mali et l’incorporation des facteurs psycho-sociaux dans la démarche d’identification et de gestion des risques professionnels au niveau des entreprises au Mali.

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Mali : À fleur de vérité Tromperie sur la marchandise

mer, 23/03/2016 - 12:12
J’ai le cœur sur le gril lorsque j’entends les aigris dire qu’il y a eu tromperie sur la marchandise. En clair, ces aigris pensent que le choix de mon cousin ne leur vaut aujourd’hui que désespoir et désillusion. Je n’en fais pas, heureusement, partie. Le connaissant comme j’ai pu le connaître au fil des années, […]
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Mali : Abdoul Majid Ag Mohamed dit Nasser chef de la tribu Kel Antessar : «Si on continue à nous humilier, il y aura une rébellion qui va bouleverser tout le Mali…»

mer, 23/03/2016 - 12:07
Du 10 au 12 mars 2016, s’est tenue à Gargando une rencontre intracommunautaire organisée par la tribu Kel Antessar, dans le cercle de Goundam, région de Tombouctou. Après cette grande rencontre les organisateurs étaient devant la presse pour faire une restitution. Au présidium, il y avait le chef général de la tribu Kel Antessar, Abdoul […]
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Mali : 1er Forum des leaders religieux musulmans du Mali La consolidation de la paix et la réconciliation nationale au cœur de l’événement

mer, 23/03/2016 - 12:03
Le Groupement des leaders religieux musulmans du Mali a organisé, du 19 au 20 mars 2016 au Cicb, son 1er Forum national sur le thème : «Rôle des leaders religieux musulmans dans la consolidation de la paix et la réconciliation nationale». Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par le Premier ministre Modibo Kéïta. Pendant […]
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Mali : Ministère de la santé et de l’hygiène publique Quand Marie Madeleine Togo se trompe de combat !

mer, 23/03/2016 - 11:58
La nomination de Marie Madeleine Togo à la tête du département de la Santé et de l’Hygiène publique avait suscité un grand espoir pour les professionnels de la santé, parce qu’elle était sur un terrain connu pour avoir travaillé à l’hôpital du Point G et à Gabriel Touré. Cet espoir s’est transformé aujourd’hui en désespoir […]
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Mali : Intime conviction «Fêter la démocratie» dans une galère innommable !

mer, 23/03/2016 - 11:56
Le talon d’Achille du président Ibrahim Boubacar Kéïta est que, dans la turbulence des scandales auxquels son régime semble s’accommoder et s’abonner désormais, il n’est pas solidement et efficacement soutenu ni par son parti (Rassemblement pour le Mali-Rpm), ni par la Mouvance présidentielle. Une donne que le Bureau politique national (Bpn) du Rpm veut changer […]
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Mali : Forum pour la paix et la réconciliation à Kidal La grande machination de la Cma pour écarter la partie gouvernementale

mer, 23/03/2016 - 11:42
«La force des méchants, c’est qu’ils se croient bons, et victimes des caprices d’autrui», écrivait si éloquemment Émile-Auguste Chartier dans Sentiments, passions et signes (Gallimard, 1958). Ces méchants, en République du Mali, seraient ceux qui ne veulent plus de la paix; qui aiment le langage des armes. Eux, rebelles ou ex-rebelles (les deux sont la même […]
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Mali : L’assassinat de Cabral.

mer, 23/03/2016 - 11:41
Parmi les abominables crimes du « boucher de Bamako » (titre mérité par GMT à la suite du « vendredi noir » 22 mars 1991), l’assassinat du leader estudiantin Abdoul Karim Camara dit Cabral figure parmi les plus emblématiques. Il fait partie de ces morts (comme celle de Norbert Zongo en 1998 au Burkina Faso) qui nourrissent la lutte […]
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