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RDC: l’opposant Moïse Katumbi a quitté l’Afrique du Sud pour Londres (avocat)

dim, 29/05/2016 - 21:42

L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et menacé d’un procès dans son pays, a quitté l’Afrique du Sud, où il était hospitalisé, pour Londres, a indiqué dimanche l’un de ses avocats.

« Moïse Katumbi est parti de Johannesburg vendredi et a atterri à Londres hier samedi », a déclaré à l’AFP Me Georges Kapiamba du collectif des avocats de M. Katumbi.

Selon une source proche de l’opposant, il pourrait se rendre dans les prochains jours à Paris, Bruxelles et en Allemagne.

« Il est sorti de l’hôpital. Il va bien mais à cause des désordres au Congo, il préfère pour l’instant se reposer », a déclaré l’un de ses collaborateurs à Johannesburg.

« Il va rentrer au Congo mais on ne sait pas encore quand. Il est candidat à la présidence », a-t-il encore dit, affirmant que les médecins lui avaient préconisé le repos.

Interrogé pour savoir pourquoi Moïse Katumbi était parti à Londres, ce collaborateur a précisé qu’il y avait son médecin traitant.

Ces informations ont été confirmées par une autre source proche de Moïse Katumbi en Afrique du Sud.

L’opposant au régime du président Joseph Kabila a pris un avion de ligne régulière vendredi soir au départ de Johannesburg. Son épouse, Carine Katumbi, qui l’avait accompagné la semaine dernière en Afrique du Sud, est elle rentrée à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC.

Moïse Katumbi, richissime homme d’affaires de 51 ans, était arrivé le 20 mai à Johannesburg à bord d’un avion médicalisé en provenance de Lubumbashi.

Il était venu officiellement pour se faire soigner. Ses collaborateurs en Afrique du Sud ont affirmé qu’il avait inhalé des gaz lacrymogène lors d’affrontements entre la police et ses partisans à Lubumbashi.

Mais il a quitté la RDC au lendemain de l’annonce d’un procès engagé contre lui par l’Etat congolais, suscitant des interrogations sur les motifs de son départ.

Lors de son séjour à Johannesburg, Moïse Katumbi a été transféré d’hôpital pour des raisons de sécurité, selon ses collaborateurs.

« Des inconnus sont passés à la réception pour demander où il se trouvait. La sécurité de l’hôpital a estimé qu’il s’agissait d’un mouvement suspect » et il a été déplacé, a déclaré l’un de ses proches.

Les autorités congolaises avaient accepté qu’il quitte le pays pour se faire soigner, à condition notamment de « ne pas s’exprimer bruyamment sur le dossier entre les mains de la justice », selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

Dimanche, Me Kapiamba a dénoncé « le transfert » à Kinshasa de quatre autres collaborateurs de M. Katumbi détenus jusque-là à Lubumbashi, dont deux officiers de police « qui s’occupaient de la sécurité de Moïse Katumbi alors en fonctions de gouverneur » du Katanga, a ajouté l’avocat.

Le 24 avril quatre proches de M. Katumbi, dont un Américain, avaient été arrêtés à Lubumbashi et transférés à Kinshasa. Ils totalisent « 34 jours de détention illégale » à l’agence nationale des renseignements (ANR), a déclaré Me Kapiamba, indiquant que le gouvernement voulait « accélérer l’enquête vers le procès de Katumbi ».

La justice congolaise a annoncé le 20 mai l’ouverture prochaine d’un procès contre Moïse Katumbi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

Ex-allié de poids du président Kabila, Moïse Katumbi est passé dans l’opposition en septembre en même temps qu’il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga, province du sud-est de la RDC démantelée depuis, et qu’il accusait le chef de l’Etat de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.

Catégories: Afrique

RDC: l’opposant Moïse Katumbi a quitté l’Afrique du Sud pour Londres

dim, 29/05/2016 - 20:56

L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et menacé d’un procès dans son pays, a quitté l’Afrique du Sud, où il était hospitalisé, pour Londres où il va se reposer, a indiqué dimanche l’un de ses avocats.

« Moïse Kaumbi est parti de Johannesbourg vendredi et a atterri à Londres hier samedi », a déclaré à l’AFP Me Georges Kapiamba du collectif des avocats de M. Katumbi.

« Il est sorti de l’hôpital. Il va bien mais à cause des désordres au Congo, il préfère pour l’instant se reposer », a déclaré l’un de ses collaborateurs à Johannesburg.

« Il va rentrer au Congo mais on ne sait pas encore quand. Il est candidat à la présidence », a-t-il encore dit, affirmant que les médecins avaient préconisé le repos à l’opposant.

Interrogé pour savoir pourquoi Moïse Katumbi était parti à Londres, ce collaborateur a précisé qu’il y avait son médecin traitant.

Ces informations ont été confirmées par une autre source proche de Moïse Katumbi en Afrique du Sud.

L’opposant au régime du président Joseph Kabila a pris un avion de ligne régulière vendredi soir au départ de Johannesburg. Son épouse, Carine Katumbi, qui l’avait accompagné la semaine dernière en Afrique du Sud, est elle rentrée à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC.

Moïse Katumbi, richissime homme d’affaires de 51 ans, était arrivé le 20 mai à Johannesburg à bord d’un avion médicalisé en provenance de Lubumbashi.

Il était venu officiellement pour se faire soigner. Ses collaborateurs en Afrique du Sud ont affirmé qu’il avait inhalé des gaz lacrymogène lors d’affrontements entre la police et ses partisans à Lubumbashi.

Mais il a quitté la RDC au lendemain de l’annonce d’un procès engagé contre lui par l’Etat congolais, suscitant des interrogations sur les motifs de son départ.

Lors de son séjour à Johannesburg, Moïse Katumbi a été transféré d’hôpital pour des raisons de sécurité, selon ses collaborateurs.

« Des inconnus sont passés à la réception pour demander où il se trouvait. La sécurité de l’hôpital a estimé qu’il s’agissait d’un mouvement suspect » et il a été déplacé, a déclaré l’un de ses proches.

Les autorités congolaises avaient accepté qu’il quitte le pays pour se faire soigner, à condition notamment de « ne pas s’exprimer bruyamment sur le dossier entre les mains de la justice », selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

Ex-allié de poids du président Kabila, Moïse Katumbi est passé dans l’opposition en septembre en même temps qu’il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga (province du sud-est de la RDC démantelée depuis lors) et qu’il accusait le chef de l’Etat de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.

La justice congolaise a annoncé le 20 mai l’ouverture prochaine d’un procès contre Moïse Katumbi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

Catégories: Afrique

Mali: 5 casques bleus tués dans une attaque « terroriste »

dim, 29/05/2016 - 18:39

Cinq Casques bleus ont été tués dimanche dans une embuscade « terroriste » dans le centre du Mali, une première dans cette région, alors que le pays connaît depuis une dizaine de jours une recrudescence des attaques meurtrières contre l’armée et les soldats de l’ONU.

Ce nouvel assaut contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) n’a pas été immédiatement revendiqué.

La mission des Nations unies a rapporté qu’une attaque « terroriste » l’avait visée dimanche aux environs de 11H00 (locale et GMT), ciblant « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti.

« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission dans un communiqué.

Cette attaque survient quelques jours seulement après la mort vendredi de cinq soldats maliens, tués dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane, dans le nord du Mali, selon l’armée.

Et cinq Casques bleus tchadiens avaient déjà été tués le 18 mai, dans une autre embuscade au nord d’Aguelhoc, dans le nord-est du Mali. L’attaque avait été revendiquée par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.

« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, en évoquant les victimes de dimanche.

« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant la journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.

Il a appelé à « déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux », citant notamment l’attaque de vendredi au cours de laquelle cinq soldats maliens ont été tués.

– Victimes togolaises –

L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes de l’attaque de dimanche dans le centre du Mali mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins y avaient trouvé la mort.

« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.

C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le centre du Mali, une zone où est basé le Front de libération du Macina (FLM), un groupe apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.

Le FLM est allié à Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le centre du Mali.

Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est celle qui connait le plus fort taux de mortalité de toutes les actuelles missions de maintien de la paix de l’ONU, en nombre par rapport à l’effectif de plus de 10.300 militaires et policiers.

Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit depuis.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

Catégories: Afrique

Mali : Convoi de la MINUSMA attaqué à Sevaré

dim, 29/05/2016 - 18:33
Photo aérienne de Ménaka au Mali. Minusma

 

Ce matin, à environ 11h00, un convoi de la Force de la MINUSMA a été pris dans une embuscade à 30km ouest de Sevaré, sur l’axe Tenenkou-Sevaré.

Selon les informations préliminaires, cinq caques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours.

La MINUSMA présente ses condoléances aux familles des victimes, à leur gouvernement et à leur peuple et souhaite un prompt rétablissement au casque bleu blessé.

« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abjecte qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA.

« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant là journée internationale des Casques Bleus », a souligné M. Annadif.

M. Annadif a appelé à déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux perpétrés contre les forces amies du Mali et les Forces Armées et de Sécurité Maliennes qui viennent de souffrir le vendredi 27 mai la perte de cinq de leurs éléments.

Il a souligné que la MINUSMA est plus engagée que jamais à poursuive sa mission en appui au Mali et à son peuple.

Bamako, le 29 mai 2016

www.minusma.unmissions.org

Catégories: Afrique

Cinq Casques bleus tués dans une attaque « terroriste » dans le centre du Mali

dim, 29/05/2016 - 18:24
Des policiers maliens patrouillent avec une mission de l’ONU à Gao le 18 mai 2016 Photo SOULEYMANE AG ANARA. AFP Cinq Casques bleus ont été tués dimanche dans une embuscade « terroriste » dans le centre du Mali, une première dans cette région, alors que le pays connaît depuis une dizaine de jours une recrudescence des attaques meurtrières contre l’armée et les soldats de l’ONU.

 

Ce nouvel assaut contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) n’a pas été immédiatement revendiqué.

 

La mission des Nations unies a rapporté qu’une attaque « terroriste » l’avait visée dimanche aux environs de 11H00 (locale et GMT), ciblant « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti.

 

« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission dans un communiqué.

 

Cette attaque survient quelques jours seulement après la mort vendredi de cinq soldats maliens, tués dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane, dans le nord du Mali, selon l’armée.

 

Et cinq Casques bleus tchadiens avaient déjà été tués le 18 mai, dans une autre embuscade au nord d’Aguelhoc, dans le nord-est du Mali. L’attaque avait été revendiquée par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.

 

« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, en évoquant les victimes de dimanche.

 

« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant la journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.

 

Il a appelé à « déployer tous les efforts possibles pour identifier les responsables de ces crimes odieux », citant notamment l’attaque de vendredi au cours de laquelle cinq soldats maliens ont été tués.

 

– Victimes togolaises –

 

L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes de l’attaque de dimanche dans le centre du Mali mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins y avaient trouvé la mort.

 

« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.

 

C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le centre du Mali, une zone où est basé le Front de libération du Macina (FLM), un groupe apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.

 

Le FLM est allié à Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le centre du Mali.

 

Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est celle qui connait le plus fort taux de mortalité de toutes les actuelles missions de maintien de la paix de l’ONU, en nombre par rapport à l’effectif de plus de 10.300 militaires et policiers.

 

Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

 

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit depuis.

 

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

 

Catégories: Afrique

Cinq Casques bleus tués dans une attaque dans le centre du Mali

dim, 29/05/2016 - 17:21

Cinq Casques bleus ont été tués dimanche dans une embuscade dans le centre du Mali, a déclaré la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) qui a dénoncé une nouvelle « attaque terroriste ».

L’attaque survenue aux environs de 11H00 (locale et GMT) a ciblé « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti, a affirmé la Minusma dans un communiqué.

« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission de l’ONU.

« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la MINUSMA.

« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant là journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.

L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins avaient été tués.

« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.

C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le Centre du Mali.

Cette nouvelle attaque survient après que cinq soldats maliens eurent été tués vendredi dans le nord du Mali par l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules.

Et la semaine dernière, cinq Casques bleus tchadiens avaient été tués et trois autres grièvement blessés lors d’une embuscade tendue par les jihadistes d’Ansar Dine dans le nord-est du Mali, où le déploiement des Nations unies est le plus coûteux en vies humaines depuis 20 ans.

Le nord du pays était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

Catégories: Afrique

Cinq Casques bleus tués dans une attaque dans le centre du Mali (Minusma)

dim, 29/05/2016 - 17:15
Photo MINUSMA Cinq Casques bleus ont été tués dimanche dans une embuscade dans le centre du Mali, a déclaré la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) qui a dénoncé une nouvelle « attaque terroriste ».

 

L’attaque survenue aux environs de 11H00 (locale et GMT) a ciblé « un convoi de la force de la Minusma, pris dans une embuscade à 30 km ouest de (la ville) de Sévaré », dans la région de Mopti, a affirmé la Minusma dans un communiqué.

 

« Selon les informations préliminaires, cinq Casques bleus ont été tués. Un autre a été grièvement blessé et son évacuation médicale est en cours », a ajouté la mission de l’ONU.

 

« Je condamne avec la plus grande vigueur ce crime abject qui s’ajoute aux autres actes terroristes qui ont ciblé nos soldats de la paix et qui constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la MINUSMA.

 

« Cet acte odieux de terrorisme est d’autant plus révoltant qu’il a été perpétré durant là journée internationale des Casques bleus », a souligné M. Annadif.

 

L’ONU n’a pas précisé la nationalité des victimes mais une source policière malienne avait auparavant déclaré que quatre Casques bleus togolais au moins avaient été tués.

 

« Les Casques bleus togolais étaient en mission de paix dans le secteur où les agriculteurs et les éleveurs se sont récemment affrontés. Ils sont tombés à une cinquantaine de kilomètres de Mopti sur une mine et une attaque terroriste », a déclaré la source contactée par téléphone à Mopti depuis Bamako.

 

C’est la première fois que des Casques bleus de la Minusma sont tués dans le Centre du Mali.

 

Cette nouvelle attaque survient après que cinq soldats maliens eurent été tués vendredi dans le nord du Mali par l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules.

 

Et la semaine dernière, cinq Casques bleus tchadiens avaient été tués et trois autres grièvement blessés lors d’une embuscade tendue par les jihadistes d’Ansar Dine dans le nord-est du Mali, où le déploiement des Nations unies est le plus coûteux en vies humaines depuis 20 ans.

 

Le nord du pays était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

 

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

 

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

 

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Mali: 4 Casques bleus togolais tués dans une attaque

dim, 29/05/2016 - 16:36

Au moins quatre Casques bleus togolais ont été tués dimanche dans le centre du Mali dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules suivie d’une attaque « terroriste », a-t-on appris de sources militaire onusienne et policière malienne.

« Nous avons perdu au moins quatre hommes dimanche dans la région de Mopti », a affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat une source militaire africaine au sein la Mission de l’ONU au Mali. L’information a été confirmée par une source policière malienne qui a précisé que les soldats togolais avaient été victime d’une mine dont l’explosion a été suivie d’une « attaque terroriste ».

Catégories: Afrique

Quatre Casques bleus togolais tués dans une attaque dans le centre du Mali (sources onusienne et policière)

dim, 29/05/2016 - 16:33
Photo MINUSMA / archives Au moins quatre Casques bleus togolais ont été tués dimanche dans le centre du Mali dans l’explosion d’une mine au passage de leurs véhicules suivie d’une attaque « terroriste », a-t-on appris de sources militaire onusienne et policière malienne.

 

« Nous avons perdu au moins quatre hommes dimanche dans la région de Mopti », a affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat une source militaire africaine au sein la Mission de l’ONU au Mali. L’information a été confirmée par une source policière malienne qui a précisé que les soldats togolais avaient été victime d’une mine dont l’explosion a été suivie d’une « attaque terroriste ».

 

Catégories: Afrique

Crash d’EgyptAir: pas possible de repêcher les boîtes noires avant 12 jours

dim, 29/05/2016 - 16:15

Il ne sera pas possible de repêcher avant au moins 12 jours les boîtes noires du vol Paris-Le Caire d’EgyptAir qui s’est abîmé en Méditerranée avec 66 personnes, le temps qu’un navire spécialisé arrive sur place, ont indiqué à l’AFP des sources proches de l’enquête.

L’Airbus A320 a soudainement disparu des écrans radars en pleine nuit le 19 mai avant de tomber en mer entre la Crète et la côte nord de l’Egypte pour une raison encore indéterminée.

Seules les analyses des enregistreurs de vol, les « boîtes noires », pourront permettre de connaître précisément les causes de l’accident.

Le temps est compté puisque les balises de ces enregistreurs de vol ne peuvent émettre que « quatre à cinq semaines » avant épuisement de leurs batteries.

L’hypothèse de l’attentat, initialement mise en avant par l’Egypte, a cédé du terrain face à celle de l’incident technique depuis qu’il a été constaté que des alertes automatiques ont été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes.

L’Egypte et la France ont signé des accords avec deux compagnies françaises spécialisées dans la recherche d’épaves en eaux profondes, Alseamar et Deep Ocean Search (DOS). Quarante Egyptiens, dont l’équipage, et 15 Français figurent parmi les victimes du crash.

« Ces deux sociétés ont un rôle complémentaire, la première pour localiser les +pings+ des boîtes noires (l’écho sonar émis par leurs balises, ndlr), la seconde pour descendre et les récupérer » à l’aide d’un robot, a expliqué à l’AFP au Caire une source proche de l’enquête qui a requis l’anonymat.

« Mais le navire spécialisé de DOS a quitté la mer d’Irlande samedi et n’atteindra la zone présumée du crash que dans 12 jours environ, après avoir embarqué à Alexandrie les enquêteurs égyptiens et français », a-t-elle ajouté.

Ces informations ont été confirmées par d’autres sources proches de l’enquête, qui évoquent une profondeur d’environ 3.000 mètres dans la zone des recherches, à quelque 290 km au nord de la côte égyptienne.

Trois DETECTOR-6000 d’Alseamar, engins immergés capables de détecter les « pings » jusqu’à 4.000 à 5.000 mètres, ont été embarqués à bord d’un bâtiment de la Marine française, le Laplace, qui a quitté la Corse jeudi. Il doit arriver dans la zone présumée du crash « dimanche, ou lundi au plus tard », selon une des sources.

« Dans l’attente du navire de DOS, équipé pour détecter les +pings+ en eaux très profondes mais surtout de robots capables de descendre jusqu’à 6.000 mètres pour récupérer les boîtes noires, il n’y aura ainsi aucune perte de temps puisque le Laplace tentera de les localiser entre-temps », assure une de ces sources, qui évoque, même dans 12 jours, « de très bonnes chances de récupérer les enregistreurs de vol grâce à la combinaison des deux entreprises françaises ».

Outre trois enquêteurs français du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) dépêchés au Caire accompagnés d’un expert d’Airbus pour participer à l’enquête sur les causes du crash, deux membres du BEA se trouvent à bord du Laplace, selon le gouvernement français.

Catégories: Afrique

Libye: le gouvernement d’union à la peine malgré le soutien international

dim, 29/05/2016 - 11:00

Deux mois après son installation à Tripoli, le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) soutenu par l’ONU peine à stabiliser un pays toujours profondément divisé et devenu une base du groupe Etat islamique (EI).

Le 30 mars, le Premier ministre désigné du GNA, Fayez al-Sarraj, débarquait d’un navire militaire libyen au port de Tripoli, bravant l’hostilité des autorités non reconnues internationalement qui faisaient la loi dans la capitale libyenne depuis août 2014.

Il y annonçait la mise en place d’un nouvel exécutif qui a obtenu l’appui de la communauté internationale, surtout en Europe et aux Etats-Unis. Les autorités non reconnues finissaient par se rallier.

L’arrivée du GNA a ravivé les espoirs d’une sortie de la crise politique, sécuritaire et économique dans laquelle est plongée la Libye depuis la révolte qui chassa du pouvoir Mouammar Kadhafi en 2011.

Livré aux milices armées et meurtri par les violences, ce pays situé à 300 kilomètres des côtes européennes était gouverné par deux autorités rivales, l’une dans l’Est, l’une à Tripoli, un chaos permettant à l’EI d’implanter une base dans la ville de Syrte.

Mais deux mois après l’arrivée du GNA, les espoirs se sont transformés en déception et en inquiétude.

Confiné dans la base navale de Tripoli d’où il gère les affaires et reçoit de hauts responsables étrangers, il peine à pacifier le pays, à chasser les jihadistes de leurs fiefs et à réconcilier les Libyens.

– Pas de soutien dans l’Est –

Le GNA contrôle plusieurs aéroports, bénéficie du soutien de la Banque centrale ainsi que de la Compagnie nationale pétrolière et dispose de capacités militaires (avions, blindés) ainsi que de l’appui de milices basées dans l’Ouest.

Mais il « n’a aucune base dans l’Est » où seule une municipalité, Ajdabiya, le soutient, explique à l’AFP Mohamed Eljarh, expert libyen au Centre Rafic Hariri pour le Moyen-Orient.

L’exécutif de M. Sarraj se heurte à l’ex-gouvernement reconnu par la communauté internationale, basé dans l’Est, qui refuse de céder le pouvoir sans vote de confiance, maintes fois reporté, du Parlement qui lui est affilié.

Ces autorités parallèles contrôlent les régions orientales à l’aide de milices locales et d’unités de l’armée qui leur sont loyales, sous le commandement du général controversé Khalifa Haftar, farouchement opposé au GNA.

Pour Mattia Toaldo, spécialiste de la Libye au groupe de réflexion Conseil européen des relations internationales, « la Libye et le gouvernement d’union ont perdu deux précieux mois faute d’un vote de confiance du Parlement ».

Il déplore que M. Sarraj, très visible sur la scène internationale soit « invisible en Libye » mais surtout « n’ait pas trouvé le temps –ou le courage– de s’adresser à l’Est » pour le rallier à sa cause.

Kader Abderrahim, spécialiste du Maghreb et de l’islamisme à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris, souligne lui aussi l’absence préjudiciable d’un vote de confiance du Parlement de l’Est.

Le GNA doit « rassembler les Libyens autour d’un projet commun, assurer leur sécurité et entamer des négociations avec les différentes milices afin qu’elles déposent les armes », dit-il. Un processus qui pourrait durer « plusieurs mois ».

– Manquements –

Les clivages avec l’Est empêchent toute lutte unifiée contre l’EI. Les forces du GNA et celles de l’Est sont engagées dans une compétition pour être les premières à lancer l’offensive contre ce groupe extrémiste à Syrte, ville située à 400 km à l’est de Tripoli.

Pour mieux lutter contre les jihadistes, le nouvel exécutif a réclamé la levée de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU depuis 2011. Le 16 mai, les grandes puissances se sont engagées à soutenir un assouplissement de l’embargo.

La rivalité avec les autorités de l’Est rendent par ailleurs impossible un contrôle unifié des frontières, facilitant le passage de centaines de milliers de migrants vers l’Europe.

Et économiquement, le GNA peine à redresser la barre malgré les immenses ressources pétrolières. Les prix ont battu des records de hausse depuis 2015, notamment dans l’alimentation, la santé et les transports.

Avec le mois de jeûne du ramadan qui commence début juin, la pénurie de liquidités pour acheter de la nourriture et s’équiper pour remédier aux coupures d’électricité pendant les grandes chaleurs « ne cessent de rappeler aux Libyens les manquements (du gouvernement) Sarraj », dit Mattia Toaldo.

Le « seul acquis du GNA c’est d’avoir obtenu un appui international », déplore Othman Ben Sassi, membre des autorités de transition après la révolte.

Pour M. Abderrahim, « les Libyens sont fatigués des ingérences des Occidentaux et le fait qu’ils aient littéralement imposé Fayez Sarraj ne peut que lui porter préjudice ».

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Mali : Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta pas opposé au retour d’exil de l’ancien président Amadou Toumani Touré

dim, 29/05/2016 - 10:46
Amadou Toumani Touré ex président du Mali Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a laissé entendre qu’il n’était pas opposé au retour de son prédécesseur Amadou Toumani Touré en exil à Dakar

« Je n’ai aucun problème avec Amadou Toumani Touré, on se verra bientôt. Je n’ai pas fait partir Amadou Toumani Touré, je ne le bloque pas à Dakar. Je sais qu’il m’entend et je le remercie d’avoir initié la journée paysanne au Mali. C’est à son actif », a déclaré le chef de l’Etat samedi à Baguinéda (banlieue de Bamako) lors de la Journée paysanne qui marque officiellement le lancement de la campagne agricole.

« Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré, dit ATT, et ex-président de la République du Mali, pour avoir initié la journée du paysan. Beaucoup de choses se disent dans nos relations, mais je sais qu’il n’y a [aucune intrigue ni rien de méchant entre nous]. Merci pour l’instauration d’une journée agricole au Mali. ATT à très bientôt », a indiqué le président malien.

Le retour d’Amadou Toumani Touré était une revendication clé de la marche de l’opposition et du grand meeting « An ka ben » (Donnons-nous la main) organisés le 21 mai dernier par les partisans de l’ancien dirigeant du pays.

Ces derniers temps, des voix s’élèvent fréquemment dans la classe politique (majorité et opposition) pour réclamer ce retour, car certains estiment que « l’exil d’ATT est une honte pour la République et la démocratie maliennes ».

Né le 4 novembre 1948 à Mopti (centre), Amadou Toumani Touré est un général de l’armée malienne. Face à la sanglante répression de l’insurrection populaire de janvier-mars 1991, il avait pris ses responsabilités et fait déposer le 26 mars 1991 le général Moussa Traoré, à la tête d’une junte militaire. Il était alors lieutenant-colonel.

Après la transition démocratique (mars 1991-juin 1992), ATT a abandonné la tenue militaire pour se présenter aux élections présidentielles, qu’il remporte en 2002 avant d’être victime d’un coup d’Etat le 22 mars 2012 lors de son second mandat.

Après ce putsch, le président s’est exilé à Dakar avec sa famille en se tenant à l’écart de la vie politique de son pays.

Le 27 décembre 2013, le gouvernement malien a saisi l’Assemblée nationale, où siège la Haute Cour de justice, pour le juger pour « haute trahison » en raison de son rôle dans la crise qui a entraîné sa chute et l’occupation du nord du pays par les rebelles touaregs et les djihadistes.

Le parlement n’a pas encore pris de décision.

Source: Agence de presse Xinhua
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Le plus vieil homme du monde, âgé de 256 ans, révèle les secrets de sa longévité.

dim, 29/05/2016 - 10:43
Li Ching Yuen, un chinois aurait passé 256 ans sur la terre des hommes. Il serait né en 1677 et mort en 1933. Avant de mourir, il a révélé les secrets de sa longévité. Vraiment incroyable quand on sait que l’espérance chez les occidentaux se situe entre 70 et 85 ans

Selon un article du New York Times paru en 1930, Wu Chung-chieh, professeur émérite de l’université de Chengdu, a découvert des manuscrits du gouvernement impérial chinois en date de 1827 qui félicitent Li Ching-Yuen pour son 150ème anniversaire et d’autres documents attestent qu’il a aussi été félicité pour son 200ème anniversaire en 1877.

 

Li Ching Yuen aurait commencé sa carrière d’herboriste à l’âge de 10 ans, où il a rassemblé des herbes des chaînes montagneuses et a appris à connaitre leur puissance en matière de longévité. Pendant près de 40 ans, il a survécu grâce à un régime d’herbes telles que le lingzhi, la baie de goji, le ginseng sauvage, l’il Shoo wu et le gotu kola ainsi que le vin de riz.

Selon les récits généralement reconnus et racontés dans sa province, Li a été en mesure de lire et d’écrire quand il était encore un enfant en bas âge, et à l’occasion de son dixième anniversaire il a voyagé en Kansu, Chansi, au Tibet, à Annam, dans l’empire Siam et la Mandchourie pour récolter des herbes.

En 1749, à l’âge de 71 ans, il rejoint les armées chinoises en tant que professeur d’arts martiaux.

Pendant ses cent premières années, il a poursuivi les recherches de sa profession. Puis il est passé à la vente d’herbes recueillies par d’autres personnes.

Wu Pei-fu, le guerrier qui est allé le voir pour connaitre tous ses secrets, voici la réponse du vieillard « Restez calmes dans votre cœur, asseyez-vous comme une tortue, marchez comme un pigeon et dormez comme un chien. »

Li maintient qu’une vie intérieure paisible combiné à des techniques de respirations étaient les secrets pour une longévité incroyable. Evidemment, son régime alimentaire a joué un rôle important. Mais c’est fascinant de voir qu’une vieille personne a pu vivre aussi longtemps sans ne jamais perdre la tête.

Li qui s’est marié 23 fois et engendré plus de 200 enfants disait être un personnage bien-aimé de sa communauté.

Sur son lit de mort, le vieil homme a déclaré « j’ai fait tout ce que je devais faire dans ce monde. »

Lambert Kouamé

Source: Before It’s News

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Mali : DISCOURS D’OUVERTURE DU 3ème CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DU PARENA

sam, 28/05/2016 - 22:35

 

Photo archives Hier, 27 mai, à pareille heure, entre Ansongo et Indelimane, cinq jeunes maliens en uniforme sont morts, victimes du terrorisme. A la mémoire des FAMAS tombés sur le chemin du devoir, à la mémoire de leurs camarades guinéens,  nigériens, sénégalais,  togolais, tchadiens et français  morts pour la liberté du Mali, à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme à Bamako, Sévaré,  à Ouagadougou, à Grand-Bassam, à Tunis, à Paris, Bruxelles et partout dans le monde, je vous prie de bien vouloir observer un instant de recueillement et de prières.

Mesdames et Messieurs,

Camarades du PARENA,

Je voudrais commencer par saluer la présence parmi nous des leaders, représentants de partis amis, leur dire que les voir à nos côtés aujourd’hui vaut tout l’or du Bambouck et du Bouré !

A nos camarades de la diaspora et de l’intérieur, je souhaite la bienvenue à Bamako.

A tous, je dis: nos moyens sont modestes mais notre cœur est grand. An be kun.

A pied d’œuvre depuis un moment, les militants des communes du District et de Kati se sont également mobilisés. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.

Camarades,

Ce congrès intervient dans un contexte qu’il est utile de rappeler:

Un matin de mars 2012, nous nous sommes réveillés dans un autre pays, dans le crépitement des armes et l’odeur de poudre et avec à la tête du pays ce que l’on croyait révolu : une junte militaire venait d’interrompre vingt ans de cheminement démocratique.

Le Mali était plongé dans une crise de société, une crise de l’Etat, une crise de valeurs, une crise politique, une crise humanitaire, une crise sécuritaire.

Le pays a été annexé aux deux-tiers, livré aux séparatistes et aux jihadistes alors qu’à Bamako, les forces vives étaient divisées, certaines escomptant de sombres dividendes, et d’autres, montant en première ligne cdividende viol de la Constitution et le déni de démocratie.

Des flagellations, des amputations, des attaques, des lieux de culte saccagés ! Gao,  puis Tombouctou, ensuite Kidal tombent ! Douentza pris ! Konna pris ! Des dizaines de milliers de nos compatriotes sur les routes de l’exil ! Le président  par intérim battu et laissé pour mort au palais ! Des périls tous plus graves les uns que les autres ! Et ce, jusqu’à l’action salvatrice de Serval et les négociations de Ouagadougou permettant, la menace jihadiste contenue, d’organiser l’élection présidentielle qui portera Ibrahim Boubacar Keita au pouvoir en août 2013.

Puis, sans que nul ne puisse se l’expliquer, et devant une communauté internationale interdite après avoir manifesté à l’endroit du Mali une rare solidarité dans l’histoire des crises, il nous fut donné de constater à la fois des piétinements, de l’immobilisme  et un pourrissement de la situation au Nord, le Nord qui était la question la plus urgente et la plus sensible du pays.

Ce dossier était et reste la condition première de l’existence du Mali en tant qu’Etat à l’intégrité et à la souveraineté préservées.

Vous avez tous été témoins de ce qui s’est passé : les longs mois d’atermoiements,  de déclarations contradictoires, les décisions aventureuses et irrefléchies  comme celles qui conduisit le Premier ministre à Kidal en mai 2014, contre toutes les mises en garde, avec tous les risques. Puis, les ballets incessants entre Bamako et Alger…..

Depuis, on ne peut parler d’immobilisme mais de récession et de cessions basées sur un rapport de force préjudiciables aux forces armées maliennes, donc à la souveraineté et à l’intégrité de l’Etat malien.

C’est dans ce contexte, vous vous en souvenez, que naquit l’Accord d’Alger, paraphé puis signé par séquences en Algérie, ensuite  au Mali.

Malgré certaines des dispositions de cet accord qui portent les germes de la division et de nouveaux conflits , le PARENA a invité le pays à l’endosser, à le considérer comme une étape dans la longue quête de paix durable au Mali, un processus difficile, appelant beaucoup de patience et de compromis.

 Au gouvernement en particulier, aux mouvements signataires, à la communauté internationale, nous disons qu’il est temps, que d’un élan commun et sincère, nous nous mettions en route pour l’application dudit accord et pour l’examen négocié et consensuel de ses points controversés.

Car comme la Constitution adoptée par le peuple souverain du Mali en 1992, l’Accord d’Alger ne saurait être ni le Saint Coran, ni la Sainte Bible. D’ailleurs, il  a prévu les conditions de sa relecture et de son éventuelle révision.

Mesdames et Messieurs,

Chers camarades,

Notre responsabilité historique vis à vis de notre pays et de notre peuple nous oblige d’aller, sans traîner davantage les pieds, vers  des concertations nationales en vue de rassembler notre peuple, afin de forger une marge de manœuvre  pour notre pays aujourd’hui coincé, aujourd’hui menacé, et en vue d’une appropriation nationale, inclusive et collective de l’Accord d’Alger dont dépend le présent et l’avenir.

Le président de la République dont, encore une fois, nul ne saurait mettre en doute l’amour pour le Mali, est ici particulièrement interpellé.

Monsieur le président, la situation sécuritaire se dégrade, trop de sang coule au Mali depuis trop longtemps, les populations au centre et au  nord sont terrorisées, nos forces sont harcelées quotidiennement. Dans un tel contexte, c’est votre responsabilité de réagir pour rassurer le pays, un pays qui commence à douter, un pays est coincé.  C’est votre responsabilité de réunir le pays afin qu’il se forge une marge de manœuvre sans laquelle, il est en danger. C’est votre responsabilité de sortir le pays  de l’immobilisme et de créer les conditions de mise au point d’une stratégie nationale autonome de sécurisation et de stabilisation du pays.

Un pays comme le Sénégal qui a moins de défis que le Mali entame aujourd’hui des assises nationales pour se rassembler, se prémunir des turbulences. Le Mali qui est dans une situation quasi inextricable traîne à se retrouver. C’est incompréhensible.

La recrudescence, la multiplication des actes terroristes dans les cinq régions du Nord sont inquiétantes et traumatisantes. Elles appellent des réponses appropriées qui ne sauraient être que militaires.

Monsieur le président de la République,  les défis sont énormes : défis d’une démographie qui croît plus vite que les ressources et d’une population jeune (83% des Maliens ont moins de 35 ans), défis d’un pays pauvre et même très pauvre dont la majorité des habitants sont pauvres, défis d’une économie qui a tout pour passer à la croissance à deux chiffres, défis d’un espace national à quadriller effectivement par une administration efficace ainsi que des forces de défense et de sécurité conséquemment outillées, défis d’une école compétitive, défis d’une politique sanitaire et d’une gouvernance dignes du grand peuple que nous sommes.

Monsieur le président, les défis sont énormes: le manque d’emploi notamment celui des jeunes empêche des familles entières de dormir, aggravant les difficultés des ménages.

Entendons l’angoisse de la jeunesse! Un pays qui n’entend pas l’angoisse de ses enfants prépare mal, très mal, son avenir.

Entendons les inquiétudes et les souffrances du peuple.

Monsieur le président, entendez la supplique des producteurs de coton qui réclament justice et l’application des textes de droit.

Le Mali d’aujourd’hui  démontre largement l’urgence d’une réflexion stratégique sur les voies et moyens de l’émergence, les révolutions institutionnelles, y compris les transferts de compétence pour une vraie dévolution du pouvoir aux collectivités décentralisées, et y compris les modes de désignation des autorités et responsables du pays.

Le PARENA, à cet effet, préconise depuis des années, une réfondation de nos institutions: la suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel, l’élection  du président de la République par le parlement, l’élection des chefs d’exécutifs régionaux par les assemblées régionales, l’élection du parlement national et des assemblées régionales au scrutin proportionnel.

Le tsunami politique, sécuritaire et institutionnel de 2012 aurait dû être l’occasion de cette de cette réfondation. Nous avons raté cette occasion. L’Accord d’Alger est une autre occasion à ne pas rater. La Conférence d’entente nationale dont l’objet doit être revu est une occasion à ne pas rater.

Monsieur le président de la République, le défi de la réconciliation nous interpelle tous, il vous interpelle plus directement: c’est à vous de créer les conditions des retrouvailles avec ceux qui vous ont précédés à la tête de l’État. Créez les conditions afin que le président Moussa Traoré apporte une contribution de qualité au renforcement de la cohésion nationale en présentant ses excuses aux victimes de mars 1991 et au peuple malien. Créez les conditions du retour du président ATT qui a non présidé aux destinées du pays dix ans et qui a apporté une contribution décisive à l’avènement de la démocratie. Créez les conditions afin que votre camarade AOK apporte mette son expérience et son expertise à la résolution des problèmes du pays.

Camarades,

Depuis 2013, le PARENA est  ancré dans l’opposition.

Il y chemine aux côtés d’autres, au coude à coude, la main dans la main,  comme l’illustre la grande marche pour le Mali du 21 mai dernier.

Ce cadre unitaire d’action est un atout : il participe de la pédagogie démocratique dans un contexte où la citoyenneté est en crise et la société civile aux abonnés absents quand il s’agit d’infléchir la gouvernance du pays.

Il mutualise enfin nos moyens pour nous permettre d’être entendus  d’une voix.

Au sein de cette opposition, en votre nom, nous avons pris toute notre part: nous avons été de toutes les investigations, de toutes les dénonciations  et de toutes les actions contre la fragilisation et l’affaiblissement du pays, de toutes les actions contre la gabegie, la corruption, le népotisme, l’incompétence et l’immobilisme.

Le bilan est là. L’action du PARENA est constitutive de la conscience nationale de notre pays.  Et la lutte doit continuer avec la nouvelle direction que ce congrès donnera au parti.

A cet effet, j’ai le devoir après tant d’années à la tête du parti, de remettre mon poste de président du parti en jeu. Vous êtes des centaines à être aptes à impulser au PARENA une nouvelle marche, une nouvelle dynamique.

En vous remerciant, du fond du cœur, de toute la confiance placée en moi, en vous remerciant  pour le compagnonnage fidèle et l’amitié sincère de tous les instants qui ont permis de vaincre l’adversité, l’hostilité ou plus simplement la méchanceté, et qui nous permettent aujourd’hui d’être debout, la tête haute, toujours prêts au combat pour le Mali!

AW NI KUNUN, PARENA!

MERCI, PARENA!

VIVE LE PARENA!

VIVE LE MALI!

En avant pour d’autres combats et d’autres victoires!

Bamako, le 28 mai 2016

Centre international de conférence de Bamako

Catégories: Afrique

Marche de l’opposition du Zimbabwe contre le président Mugabe

sam, 28/05/2016 - 20:06

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Bulawayo, la deuxième ville du Zimbabwe, appelant au départ du président Robert Mugabe accusé de ne pas avoir réussi à redresser l’économie nationale.

Les manifestants réunis à l’appel du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) ont dénoncé le vieux dirigeant âgé de 92 ans et au pouvoir depuis 1980.

« Tu es trop vieux Mugabe, démissionne », « Mugabe peut truquer les élections mais ne peut pas truquer l’économie », proclamaient certains slogans.

La marche s’est déroulée sans violence alors que les manifestations anti-gouvernementales sont souvent réprimées par la police au Zimbabwe.

Une marche similaire avait été organisée le mois dernier par le MDC dans la capitale Harare, la plus importante en près d’une décennie contre le président Mugabe.

Mercredi, les partisans du chef de l’Etat avaient répondu par leur propre manifestation qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de gens.

Le numéro 2 du MDC, Thokozani Khupe, s’est adressé à la foule de Bulawayo, avertissant que les manifestations se poursuivraient jusqu’à ce que M. Mugabe quitte le pouvoir. « Le moment est venu pour les Zimbabwéens de tirer un trait et de dire +ça suffit+ », a-t-il dit.

« Nous poursuivrons ces manifestations qui vont pousser le régime de la ZANU-PF (le parti au pouvoir) à faire ses valises plus vite que prévu », a-t-il lancé.

Plus vieux dirigeant en exercice du monde, Robert Mugabe compte se représenter en 2018. Mais son âge et certains signes visibles de faiblesse nourrissent les spéculations sur les conditions de sa succession et alimentent les rivalités dans son propre parti.

Son long règne a été largement critiqué pour le déclin économique du pays, la répression des opposants, le truquage des élections, le chômage de masse et l’émigratIon. Le Zimbabwe est aussi confronté à une pénurie alimentaire aggravée par la sécheresse.

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Guinée équatoriale: surprise par la demande d’un procès du fils Obiang

sam, 28/05/2016 - 18:06

La présidence de Guinée équatoriale s’est dite « surprise » samedi après la demande du parquet national financier (PNF) français de renvoyer en procès Teodorin Obiang, le fils du chef de l’Etat, soupçonné de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine immobilier et mobilier considérable.

« Nous sommes surpris du fait que cette demande du PNF est apparue immédiatement après des élections complètement démocratiques (…) lors desquelles la plupart du peuple de la Guinée équatoriale a à nouveau élu librement » Teodoro Obiang Nguema, qui a remporté 93,7% des voix à la présidentielle du 24 avril, a affirmé la présidence dans un communiqué lu à la radio nationale.

D’autre part, la présidence estime que la venue du fondateur du parti français d’extrême droite Front national, Jean-Marie Le Pen, « citoyen français illustre dans notre pays », à la cérémonie d’investiture de M. Obiang Nguema à Malabo le 20 mai, « a été en partie la cause de la réaction immédiate du PNF, qui (…) a accéléré les démarches qui sont en cours depuis plusieurs années ».

« Nous exprimons notre rejet absolu et total du fait qu’une institution d’un autre pays (…) méprise la figure institutionnelle qu’est notre deuxième vice-président », Teodorin Obiang, et « ignore l’immunité juridictionnelle d’un des plus hauts représentants d’un État souverain ».

« Ni les institutions ni la justice de la Guinée équatoriale ne tiennent compte des décisions d’un organisme particulier appartenant à un autre pays, comme c’est le cas du PNF », a ajouté le communiqué.

Le 23 mai, le parquet français a requis le renvoi de Teodorin Obiang devant le tribunal correctionnel pour blanchiment de corruption, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et abus de confiance. Il appartient désormais aux juges d’instruction de décider de son renvoi ou non.

Teodorin Obiang a été mis en examen en mars 2014 par la justice française, qui le soupçonne de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine estimé à plusieurs centaines de millions d’euros.

Il a demandé l’annulation de sa mise en examen, invoquant son statut de vice-président chargé de la Défense et de la Sécurité qui lui octroyait à ses yeux une immunité.

Mais la Cour de cassation l’a débouté en décembre, estimant que les faits imputés relèvent de sa vie privée en France et sont donc détachables des fonctions étatiques protégées par la coutume internationale.

Le régime de son père, qui dirige depuis 1979 d’une main de fer ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale, est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l’Homme pour la répression des opposants, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l’ampleur de la corruption.

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Mali : À la suite d’un compromis avec l’assemblée nationale… : Le SYJOR suspend sa mesure contre Issiaka Sidibé

sam, 28/05/2016 - 17:42
L’honorable Issiaka sidibé, president assemblée nationale  Lors de l’ouverture de  la session d’avril de l’Assemblée Nationale, le Président du parlement national du Mali ayant accusé la presse privée de tous les péchés d’Israël, le Syndicat national des Journalistes Reporters du Mali (SYJOR) avait sorti ses griffes en demandant à l’intéressé de présenter des  excuses publiques.  Il vient ainsi  de surseoir à cette décision suite à un compromis avec la commission Education, culture et communication de l’AN. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse animé hier par Baye Coulibaly, SG du SYJOR entouré du Secrétaire chargé des questions juridiques Bally S .Sissoko et de plusieurs membres.

Aux dires du conférencier Baye Coulibaly, du Quotidien national  l’Essor, le Syndicat a rencontré deux fois la commission éducation, culture et communication  de l’Assemblée nationale du Mali. Au cours des échanges, ils sont tombés d’accord sur la levée du boycott  de la rencontre parlementaire de la francophonie. La commission a  présenté les  excuses de l’Assemblée nationale. Le syndicat a soumis certaines doléances: un projet de formation qui s’étendra sur 3 ans; la considération des journalistes reporters lors des cérémonies à l’Assemblée nationale; un partenariat entre le syndicat et l’Assemblée nationale.

Le parlement se dit être dans les bonnes dispositions pour accompagner le syndicat.

Rappelons que le SYJOR, créé en 2013, a pour objectif de défendre les intérêts matériels et moraux des journalistes reporters du Mali.

Coulou  

Source : La Sentinelle

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Mali : Les coulisses de la conférence régionale (district de Bamako) du RPM : Check Abba Niaré impliqué dans le détournement des fonds de mobilisation !

sam, 28/05/2016 - 17:40
Dr. Boulkassoum Haïdara Le parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) a tenu sa conférence régionale (District de Bamako), dimanche, le 22 mai 2016, au Centre international de conférence de Bamako (CICB). C’était en présence des cadres de la formation. Il s’agit, entre autres du  Dr Boulkassoum Haïdara, président par intérim du RPM; de Mamadou Yacouba Maïga; de Mme Sangaré Oumou Bah, vice-présidente;  du Dr. Bocar Tréta,secrétaire général; de l’honorable Mamadou Diarrassouba, 1er secrétaire à l’organisation; de Madame Sissao Yakaré Toungara; de Mme Leidy, présidente des femmes, etc.

Depuis fort longtemps, la section II du RPM est divisée en deux camps. Il s’agit de la tendance du «Boxeur» Madou Diallo  et celle de Madame Sissao Yakaré Toungara.  Et sur les 12           sous-sections du RPM,  les 8 soutiennent vivement Madame Sissao Yakaré Toungara. Malgré tout,  la tension montait toujours. Les personnes prétendaient être le secrétaire général de section II.

La tendance de Madame Sissao avait saisi le secrétariat  aux finances  du BPN pour lui faire savoir ceci : chaque fois qu’il y a une manifestation du Parti RPM, les fonds de mobilisations sont remis à la tendance de Madou Diallo qui n’a que 3/12 des sous-sections.

Par rapport au fonds de mobilisation de la dernière conférence régionale,  le BPN  a fait appel au coordinateur du district et secrétaire général de la commune VI, Moussa Guindo, en vue de gérer le fonds de  la CII.

Un complot selon la tendance de Mme Sissao Yakaré. Car le coordinateur Guindo, à son tour, a voulu  remettre ledit montant (une enveloppe de 500.000 F CFA) à Check Abba Niaré (tendance Madou Diallo).

Il se trouve qu’aucune sous-section RPM en commune II  n’a perçu sa part.

Ainsi, avant la conférence régionale, la tendance de Mme Sissao Yakaré Toungara  a tenu une réunion extraordinaire le samedi 21 mai,  pour mobiliser ses huit (8) sous-sections en vue de cotiser  pour la bonne organisation de la conférence régionale. Cette cotisation s’est élevée à hauteur de 600.000F pour les 8 sous-sections qui soutiennent Mme Sissao Yakaré.

En revanche, la tendance de Madou Diallo (3 sous-sections) n’a pu réussir sa mobilisation au contraire de Mme Sissao Yakaré Toungara qui, dès 7h 30 avait réussi la sienne en mettant à disposition 25 minicars sotrama pour transporter ses militants. Et  ceux-ci étaient tous identifiés à travers des t-shirt. A leur arrivée, trouvant que la moitié de la salle était vide, les 8 sous-sections de Mme Sissao l’ont  remplie.  Aussi, après l’intervention de Mme Sissao Yakaré Toungara, tous les militants  identifiés sont sortis de la salle qui resta presque vide. Toute chose qui suscita cette réaction du Dr Boulkassoum Haidara : 

«Mme Sissao Yakaré, vous avez fait une brillante intervention, mais je n’ai pas compris ceci: après votre intervention, la salle s’est vidée ! »

Occasion pour l’interpellée d’édifier son président. C’est ainsi Mme Sissao Yakaré Toungara demanda au BPN de dire à Chek  Abba Niaré de restituer l’argent qu’il a détourné. Notons qu’il est aussi reproché à Chek Abba d’avoir détourné l’argent du syndicat de l’Assemblée Nationale.

Saba Ballo

Source : La Sentinelle

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Mali : Ansar Dine et le FLM gangrènent le centre du Mali

sam, 28/05/2016 - 17:38
Chaque jour qui passe devrait nous rapprocher de la paix. Et pourtant, il n’en est rien. Ce qui se trame dans le centre de notre beau Mali en est la preuve flagrante. Chaque semaine, la presse se fait l’écho de problèmes communautaires et de sécurité. Etrangement, à chaque fois les djihadistes du FLM d’Amadou Koufa ne sont pas loin. Ils sont moins bien organisés militairement que leur maître d’Ansar Dine, mais leurs actions sont encore bien plus sournoises…

Les djihadistes l’ont bien compris : ils ne progresseront pas sans le soutien de la population. Parmi nos concitoyens du centre du pays, beaucoup connaissent un djihadiste. C’est un ami, un membre de la famille, un jeune du village qu’ils ont vu grandir. Ils sont les relais complices de la parole de Koufa. De proche en proche, ils touchent un nombre croissant de personnes. Le discours diffuse lentement son poison ! Ces djihadistes fanatisés se considèrent comme les garants d’une certaine justice morale et sociale, dans une région qui a le sentiment d’être abandonnée par l’Etat. La nuit, les pickups couverts de hauts parleurs crachent des prêches fanatiques.

Quelles sont les motivations du FLM d’Amadou Koufa ?  Ni le bien de la population  ni la justice, car Koufa n’est qu’un pantin qui se contente de suivre la voix de son maître, le célèbre terroriste Iyad ag Ghaly. Les intérêts de l’émir d’Ansar Dine ne sont que le pouvoir et les trafics. Pour servir son Maître, Koufa et ses sbires manipulent nos frères du centre du Mali, exacerbent des rivalités communautaires, fournissent des armes, gênent le tenue des réunions de réconciliation, empêchent l’Etat de remplir son rôle…

Ouvrons les yeux ! La volonté expansionniste d’Ansar Dine vers le sud du pays est une réalité. Depuis l’arrivée des Forces internationales, les terroristes sont affaiblis. Leur stratégie a évolué. Oubliée l’attaque frontale, voici venu le temps des petits coups perfides et vicieux. On réagit toujours vigoureusement à une attaque violente. On ne réagit pas ou peu à des provocations, ou à des actions de faible envergure menées sans combat. Ce poison nous étouffe !

Lentement mais sûrement, ils gangrènent la région. C’est comme une petite plaie à laquelle on ne prête pas attention, et qui progressivement s’infecte et s’étend. Cette gangrène s’installe pour conduire le malade jusqu’à l’amputation ou la mort. C’est bien ce que souhaite Ansar Dine : amputer le Mali de sa moitié Nord ! Peuple Malien, ne le laissons pas faire. Protégeons nos frères du centre du pays des djihadistes d’Ansar Dine et du FLM. Empêchons la pourriture terroriste à la solde du criminel Iyad ag Ghaly  de prospérer vers le sud !

Boubacar Samba

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