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Diplomacy & Crisis News

Gambia: Security Council backs regional efforts to ensure peaceful transfer of power to Barrow

UN News Centre - jeu, 19/01/2017 - 20:44
Urging all Gambian parties to respect the outcome of the 1 December election recognizing Adama Barrow as the country’s President-elect, the United Nations Security Council today expressed its support for the commitment of West African States to “ensure, by political means first, respect of the will of the people.”

Syria: Ceasefire a ‘disappointment’ for aid access; UN envoy invited to Astana talks

UN News Centre - jeu, 19/01/2017 - 19:26
Despite a cessation of hostilities in war-ravaged Syria, aid workers are still unable to reach many people desperately needing assistance, the United Nations reported today, also announcing that Special Envoy Staffan de Mistura will attend upcoming talks in the Kazakh capital of Astana.

UN rights expert urges Saudi Arabia to use economic plan to bolster women’s rights

UN News Centre - jeu, 19/01/2017 - 18:30
An independent United Nations expert today urged Saudi officials to use their bold new plan for economic transformation to improve the human rights of women and the poor.

Le coup de poker de M. Netanyahou

Le Monde Diplomatique - jeu, 19/01/2017 - 16:14

Malgré l'opposition du président Barack Obama, les deux Chambres du Congrès américain ont invité le premier ministre israélien à prononcer un discours, le 3 mars. M. Benyamin Netanyahou espère tirer un bénéfice politique de ce rendez-vous, deux semaines avant un scrutin législatif dont son camp reste le favori. Mais l'alliance entre la gauche et le centre dispose d'atouts, dans un contexte de mécontentement des couches moyennes et populaires.

Monsieur Benyamin Netanyahou jouerait-il les apprentis sorciers ? Il a misé gros en provoquant des élections anticipées, alors qu'il disposait d'une majorité certes hétéroclite mais suffisante pour se maintenir au pouvoir jusqu'en 2017. Même s'il l'emporte lors du scrutin du 17 mars, le chef du Likoud, débarrassé de ministres centristes pourtant bien utiles pour servir de caution internationale, se trouvera à la tête d'une coalition étroite d'ultranationalistes et d'ultraorthodoxes.

Dans le meilleur des cas, M. Netanyahou deviendra ainsi l'otage — consentant ou non — de l'aile la plus dure de la droite. Il se trouvera à la tête d'un gouvernement infréquentable aux yeux du monde et confronté à de sérieuses difficultés sur le front intérieur. En cas de défaite, il cédera la direction du pays à une coalition regroupant les travaillistes et le centre droit ; un scénario qui paraissait encore invraisemblable il y a quelques mois, mais qui ne peut plus être totalement écarté, même si la droite reste largement favorite.

Il existe une troisième possibilité : un match nul conduisant les deux blocs à aplanir leurs divergences pour constituer un gouvernement d'union nationale voué à l'immobilisme. Dans ce cas de figure, la défaite personnelle de M. Netanyahou n'entraînerait aucun changement de cap dans la politique israélienne.

Une part de mystère entoure la démarche du premier ministre sortant. « Netanyahou a vraisemblablement voulu prendre les devants, pressentant que sa coalition, minée par les dissensions internes, se décomposait, estime Yaron Ezrahi, professeur de science politique à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il cherche aussi un mandat renforcé pour remédier à sa baisse de popularité dans le pays et à une hostilité de plus en plus grande en Occident. » Il serait prématuré de conclure à une fin de règne, compte tenu des cartes que M. Netanyahou détient toujours. A 65 ans, ce politicien chevronné, excellent débatteur, a démontré plus d'une fois son aptitude à se relever, au point d'être surnommé « le magicien ».

L'arme de la peur

Sur le plan intérieur, il peut compter sur la popularité de la droite, particulièrement au sein d'une jeunesse qui s'est très bien habituée à ce qu'Israël occupe et colonise Jérusalem-Est et la Cisjordanie depuis 1967. Il joue de l'arme de la peur, alimentée par les attentats, la montée des périls aux frontières et l'échec du processus d'Oslo lancé par les travaillistes en 1993… qu'il a tout fait pour saborder.

Sur le plan extérieur, M. Netanyahou peut se prévaloir de l'appui des républicains américains. Il dispose du soutien sans limites de l'un de leurs principaux bailleurs de fonds, le multimilliardaire de Boston Sheldon Adelson. Pour soutenir son poulain, ce magnat des casinos finance à grands frais le journal gratuit Israel Hayom, plus fort tirage de la presse et concurrent redoutable pour les autres quotidiens.

L'alliance nouée avec la droite dure américaine a son prix. En témoigne la polémique suscitée par l'invitation — aussitôt acceptée, au point qu'on peut se demander si Tel-Aviv n'était pas à son initiative — lancée par le président de la Chambre des représentants, M.John Boehner, à prononcer le 3 mars un discours devant les deux Chambres du Congrès. M. Netanyahou compte plaider pour un renforcement des sanctions contre l'Iran et dénoncer un accord en vue entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire iranien (lire « Le temps de la haine entre les Etats-Unis et l'Iran est-il révolu ? »), qu'il présente comme une menace existentielle pour Israël.

Mais, en s'immisçant de façon aussi flagrante dans la politique intérieure américaine, M. Netanyahou s'aliène de nombreux élus démocrates après s'être déjà mis à dos le président Barack Obama. Un pari aventureux, au moment où Tel-Aviv a plus que jamais besoin du soutien de Washington devant les instances internationales.

L'opposition en Israël a beau jeu d'accuser le dirigeant de la droite de se servir de la tribune du Congrès américain pour faire de la propagande électorale à deux semaines du scrutin, en sacrifiant les intérêts supérieurs du pays. Cette critique est reprise par des médias pas forcément de gauche, comme le quotidien Yediot Aharonot : « Naguère, on pouvait croire que Netanyahou était obsédé par l'Iran, jusqu'à en perdre la tête. Ce n'est plus vrai. Sa seule obsession est désormais de l'emporter au scrutin du 17 mars, à n'importe quel prix (1). »

Ce prix pourrait-il aller jusqu'à une escalade militaire ? L'hypothèse a été soulevée après l'attaque aérienne du 18 janvier2015 contre un convoi du Hezbollah en Syrie, suivie dix jours plus tard d'une riposte prévisible du Hezbollah. Le général de réserve Yoav Galant, ancien commandant de la région sud d'Israël et candidat à la députation du nouveau parti de centre droit Koulanou, a fait scandale en déclarant que « le moment [d'une frappe] n'est parfois pas sans lien avec la question des élections ». Il a pris l'exemple de l'élimination ciblée à Gaza du chef militaire du Hamas, Ahmed Jabari, un peu plus de deux mois avant les élections de janvier 2013 (2).

A court terme, une hausse de la tension a toujours profité à la droite. A long terme, le risque est d'entraîner Israël dans un nouveau cycle de violences, beaucoup plus sanglant que lors de la guerre de Gaza l'été dernier. Mais qui songe au long terme ? Pour l'heure, la préoccupation essentielle de M. Netanyahou consiste à avoir les coudées franches après ses médiocres résultats aux dernières élections de 2013.

Y parviendra-t-il ? Début décembre, lorsqu'il a fait voler en éclats sa coalition, les sondages lui souriaient. Aujourd'hui c'est moins sûr. Entre-temps, l'alliance entre le Parti travailliste (centre gauche) et le parti Hatnuah (centre droit), réunis au sein de la liste du Camp sioniste, aurait changé la donne, à en croire les enquêtes d'opinion.

« Cette campagne électorale est l'une des plus étranges de l'histoire d'Israël : les enjeux sont cruciaux après cinq ans de blocage total du processus de paix. Pourtant, aucune des questions-clés n'est franchement abordée par les principaux camps en présence », constate l'ancien député travailliste Daniel Ben-Simon. « Il n'est question ni de la paix avec les Palestiniens, ni de l'avenir des territoires occupés, ni de Jérusalem, ni du conflit interne entre religieux et laïques, ni des autres fractures de la société israélienne », ajoute cet analyste, qui lie l'absence de débat de fond à la façon surprenante dont ces élections ont été décidées.

Depuis le déclenchement de la campagne électorale, le ton du chef du Likoud s'est encore durci. Il évite dorénavant toute référence à l'accord qu'il avait donné en 2009 — du bout des lèvres — à la création d'un Etat palestinien démilitarisé en Cisjordanie (3). Avant toute chose, les Palestiniens sont sommés de reconnaître Israël comme « Etat du peuple juif ». Le Camp sioniste est désigné comme « camp antisioniste (4) », ce qui en Israël revient à stigmatiser l'adversaire politique comme un ennemi de l'intérieur. M. Netanyahou fustige les médias et les élites en place, comme si la droite au pouvoir depuis plus de vingt ans n'en faisait pas partie.

Le Foyer juif, à la fois allié et rival du Likoud, martèle les mêmes thèmes avec encore plus d'agressivité et un slogan qui dit tout : « On ne s'excuse plus. » On ne s'excuse pas pour les deux mille cent quarante morts à Gaza — en majorité des civils— lors de l'opération « Bordure protectrice » (juillet-août 2014). Comme l'explique une figure centrale du parti, la députée Ayelet Shaked, qui fait siens les propos du journaliste Uri Elitzur, Israël n'aurait fait que se défendre ; « les lois de la guerre font qu'il est impossible d'épargner des civils (5) ».

On ne s'excuse pas pour la poursuite de l'occupation en Cisjordanie et l'intensification de la colonisation, pour le déni des droits civils de deux millions sept cent mille Palestiniens et pour une situation d'apartheid imprégnant peu à peu toute la société israélienne. On ne doit pas davantage s'excuser auprès de la « communauté internationale », dont les dénonciations de la politique israélienne sont assimilées à une forme à peine déguisée d'antisémitisme. On ne s'excuse pas, puisque « la terre d'Israël appartient au peuple d'Israël » par décret divin.

Un autre parti d'extrême droite, Israël Beitenou, en baisse dans les sondages à la suite d'une cascade d'affaires de corruption, prend une fois de plus pour cible la minorité arabe (environ 17 % de la population (6)), sommée de donner des gages de fidélité à l'Etat juif. Son chef, M. Avigdor Lieberman (en bas sur les dessins), oscille néanmoins entre les positions extrémistes sur lesquelles il a bâti sa carrière politique et un nouveau (très relatif) pragmatisme. Il met à présent en garde contre un « tsunami diplomatique » et s'inquiète de la dégradation des relations avec l'administration américaine.

« Nul doute que la droite se radicalise, mais elle ne se renforce pas pour autant. Car cette évolution inquiète une large partie de l'opinion publique, y compris à droite, comme en témoignent les prises de position du nouveau président de l'Etat Reuven Rivlin, ancien député du Likoud, en faveur de la minorité arabe », estime le professeur Ezrahi. Selon lui, il ne s'agit pas seulement de protéger une population à laquelle la droite radicale « conteste ses droits de citoyens, conformément à sa vision ethnocentrique », mais également de défendre « les fondements démocratiques de l'Etat tels qu'ils sont inscrits dans la charte d'indépendance de 1948 ».

Une coalition qui avance masquée

Dans cette bataille, l'alliance entre la gauche et le centre menée par le nouveau numéro un travailliste, M. Yitzhak Herzog, dispose de sérieux atouts : le mécontentement des couches moyennes et populaires face à la cherté de la vie, la hausse vertigineuse des prix du logement, le fossé social qui se creuse en dépit d'un taux de chômage faible (5,7 %) (7), la baisse de la croissance et le coût exorbitant de la colonisation. Le chef travailliste peut également compter sur les craintes, ouvertement exprimées dans les milieux économiques, que suscite la progression de la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) (8).

Un vote massif de la population arabe en faveur de la nouvelle liste d'union regroupant les trois partis représentatifs de la minorité arabe (onze députés sur cent vingt dans le Parlement sortant, et potentiellement davantage en cas de recul de l'abstention) pourrait entraver la mise en place d'un gouvernement de droite et d'extrême droite. Car, même s'ils ne devaient pas participer à une coalition entre travaillistes et centristes, leurs votes lui sont acquis.

Serait-ce le début de la fin de l'hégémonie de la droite ? Zeev Sternhell en doute : « Bien entendu, je crains la nouvelle génération du Likoud et des autres extrémistes de droite. Ces gens-là sont parfaitement capables de liquider la démocratie, estime cet historien des droites radicales. Mais, si je souhaite la victoire de la gauche et du centre, je suis réaliste. Encore faudrait-il que cette gauche soit de gauche et que ce centre ne soit pas de droite. Or, quand je constate à quel point cette coalition avance masquée, je la soupçonne d'être prête à rejoindre un gouvernement d'union nationale avec la droite, si on lui fait une offre suffisamment alléchante. » De fait, seul le petit parti Meretz (gauche, six députés), qui n'a pas le vent en poupe, exclut une telle compromission.

Le Camp sioniste maintient le flou. Il axe sa campagne sur les questions économiques et sociales, tout en dénonçant les dérives antidémocratiques. Certes, il accuse M. Netanyahou de se mettre à dos la « communauté internationale » par des actions provocatrices. Mais l'armée reste sacrée ; les opérations militaires, incontestées. En outre, le Camp sioniste rejoint M. Netanyahou pour dénoncer l'offensive diplomatique palestinienne devant les Nations unies en vue de la reconnaissance de l'Etat de Palestine, ainsi que les démarches pour amener Israël à répondre de crimes de guerre devant la Cour pénale internationale.

S'il promet une reprise des négociations avec l'Autorité palestinienne, M. Herzog ne dit pas comment il s'y prendrait pour éviter une nouvelle impasse. Très discret sur la colonisation, il laisse entendre qu'il lui donnerait un coup de frein. Est-ce seulement un calcul électoral ?

(1) Article du journaliste-vedette du journal, Nahum Barnea, le 22 janvier 2015.

(2) « Livni et Herzog défendent le timing de la frappe en Syrie », The Times of Israel, 19 janvier 2015.

(3) Lors d'un discours à l'université Bar-Ilan en 2009.

(4) Notamment sur sa page Facebook, citée le 15 janvier 2015 par la radio publique.

(5) « Exposing militant leftist propaganda », The Jerusalem Post, 16 juillet 2014.

(6) Ce pourcentage n'inclut pas les quelque trois cent mille habitants de Jérusalem-Est qui ne sont pas citoyens ou électeurs israéliens.

(7) En termes d'écarts de revenus, Israël se classait en 2013 cinquième (après le Chili, le Mexique, la Turquie et les Etats-Unis) au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

(8) Lire Julien Salingue, « Alarmes israéliennes », Le Monde diplomatique, juin 2014.

How South Africa Works and Must Do Better

Politique étrangère (IFRI) - jeu, 19/01/2017 - 08:00

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Victor Magnani, chercheur à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jeffrey Herbst et Greg Mills, How South Africa Works and Must Do Better  (Hurst & Co., 2016, 256 pages).

Au lendemain de l’apartheid, l’Afrique du Sud voulait rassurer opérateurs économiques et marchés financiers. Il fallait concilier les impératifs économiques en termes de croissance et d’emploi avec ceux de la transformation d’une société minée par des décennies de ségrégation. Les améliorations sont indéniables quant à l’accès à l’éducation, à la santé, au logement, à l’électricité et à l’eau courante. Mais plus de 20 ans après les premières élections libres et démocratiques, l’économie sud-africaine paraît vulnérable et les réalisations sont clairement en deçà des attentes, notamment concernant les inégalités et l’emploi. Le taux de chômage officiel s’élève à plus de 25 % et concerne principalement les jeunes et les populations noires : immense défi que les autorités n’ont su résoudre à ce jour.

Les auteurs tentent d’expliquer cette situation en dressant un tableau de la détérioration des indicateurs de gouvernance et de compétitivité du pays. Ils pointent pêle-mêle les conséquences de politiques publiques hésitantes, d’une administration étatique corrompue, d’une qualité d’enseignement public déficiente, de taux d’investissements publics et privés relativement faibles, et de larges déficits publics. Ce n’est pas une surprise pour qui s’intéresse aux questions sud-africaines, mais les exemples choisis (comme les dysfonctionnements de la société de production et de distribution d’électricité Eskom) servent d’illustrations précises et convaincantes. Le mérite de cet ouvrage est de traiter des principaux secteurs de l’activité économique du pays avec une information dense et structurée autour de chapitres clairement balisés (l’agriculture, les services, l’industrie, le secteur minier, l’éducation…).

Bien que critiques vis-à-vis de l’état de l’économie sud-africaine, les auteurs demeurent optimistes et entendent donner des pistes de réflexions, voire des recommandations concrètes pour surmonter ce qu’ils nomment « la paralysie d’aujourd’hui ». Les recettes préconisées relèvent d’une idéologie libérale classique, à savoir la déréglementation des marchés, la flexibilisation du travail, et une réduction des aides sociales que les finances du pays n’autoriseraient plus.

On regrettera l’absence d’une réflexion plus approfondie sur la structure économique extrêmement inégalitaire de l’Afrique du Sud, directement héritée de la période d’apartheid. Mais au-delà de la posture idéologique, la démarche méthodologique consistant à réaliser des entretiens quasi exclusivement avec des entrepreneurs, sans jamais relayer la voix des organisations syndicales ou des travailleurs, est discutable. Les conditions de travail très rudes et précaires, notamment dans les mines et les champs agricoles, ne sont ainsi abordées qu’à la marge. L’approche par le haut utilisée par les auteurs ne permet pas de saisir les déceptions quant à la transformation sociale et économique exprimées par une part croissante de la population depuis l’avènement de la démocratie. Les résultats des dernières élections locales, les grèves et les fragmentations syndicales, les manifestations quasi quotidiennes réclamant un accès aux services publics, ainsi que les mobilisations en cours dans les universités sud-africaines, invitent pourtant à ne pas négliger des approches par le bas pour avoir une vision complète et nuancée de comment « fonctionne l’Afrique du Sud » – ambition annoncée par le titre de l’ouvrage.

Victor Magnani

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Turkey: UNICEF cites risk of 'lost generation' of Syrian children despite enrolment increase

UN News Centre - jeu, 19/01/2017 - 06:00
More than 40 per cent of Syrian refugee children in Turkey are missing out on education, despite a sharp increase in enrolment rates, the United Nations Children&#39s Fund (UNICEF) said today.

UN agencies, partners launch new plan to address plight of refugees and migrants in Europe

UN News Centre - jeu, 19/01/2017 - 06:00
The United Nations refugee and migration agencies along with a host of partners today unveiled a new strategy and appeal to help address the challenges confronting hundreds of thousands of refugees and migrants in Europe.

UN agency eyes recycling wastewater for large-scale farming

UN News Centre - jeu, 19/01/2017 - 06:00
With agricultural land thirsty and water increasingly scarce, the United Nations agricultural agency is today hosting an international event to discuss the use of municipal liquid waste for farming.

At Security Council, top UN political official outlines status of resolution on Iran’s nuclear programme

UN News Centre - mer, 18/01/2017 - 23:55
Briefing the United Nations Security Council on its resolution 2231, which endorsed a plan of action on Iran’s nuclear programme, the top UN political official called on the international community for continued support and contribution to the implementation of the agreement.

Top UN humanitarian official in Syria allocates $19 million for emergency response in Aleppo

UN News Centre - mer, 18/01/2017 - 22:00
Amid an overall scale-up in relief operations in Syria, the United Nations Resident and Humanitarian Coordinator for the country, Ali Al-Za’tari, approved today $19 million from the Syria Humanitarian Fund to sustain immediate life-saving and early recovery assistance for tens of thousands of people in war-ravaged Aleppo.

Three months after Hurricane Matthew, 1.5 million Haitians face hunger – UN agencies report

UN News Centre - mer, 18/01/2017 - 21:11
While the number of Haitians facing hunger in areas hardest hit by Hurricane Matthew has declined steadily in the three months since the deadly storm ripped through the tiny island nation, more than 1.5 million people nevertheless remain food insecure, the United Nations said today.

Comment perdre une élection

Le Monde Diplomatique - mer, 18/01/2017 - 20:37

Un adversaire désavoué par son propre camp, une évolution démographique favorable, des moyens financiers considérables : les démocrates avaient toutes les cartes en main pour remporter l'élection présidentielle. Ils ont finalement été défaits, victimes de leur stratégie désastreuse.

Philip Guston. – « Rain Cloud » (Nuage de pluie), 1973 Photo : Christie's Images / Bridgeman Images

« Ronald Reagan a transformé l'Amérique comme ni Richard Nixon ni Bill Clinton ne l'ont fait », estimait M. Barack Obama dans un entretien accordé dix mois avant son élection à la présidence des États-Unis, en 2008. L'ancien acteur avait engagé le pays « sur une route fondamentalement différente » (1). Le message se voulait clair : contrairement à Mme Hillary Clinton, sa principale concurrente lors de la primaire démocrate, il serait un « président du changement ».

Huit ans plus tard, rien de fondamental n'a changé aux États-Unis. Arrivé à la Maison Blanche au milieu de la plus grave crise économique que le pays ait connue depuis les années 1930, M. Obama s'est d'abord employé à éviter un effondrement général. Si, avec son plan de relance de 800 milliards de dollars, il s'est écarté du dogme de l'austérité, il a veillé à respecter les autres fondements de l'orthodoxie néolibérale, se gardant d'adopter la moindre mesure qui pourrait entamer la « confiance des entreprises » et volant au secours des institutions financières, y compris celles qui étaient responsables de la crise.

Quand Mme Clinton a annoncé sa candidature à la présidentielle, en avril 2015, les signaux d'alerte ne manquaient pas : les démocrates avaient été sèchement battus aux élections de mi-mandat de 2010 et de 2014, la reprise économique restait anémique et les mouvements Tea Party à droite et Occupy Wall Street à gauche reflétaient un mécontentement bouillonnant. C'est donc dans une atmosphère d'insatisfaction croissante que l'ancienne première dame, ex-sénatrice de New York et ex-secrétaire d'État, incarnation vivante du statu quo, a lancé sa campagne.

Elle bénéficiait du soutien quasi unanime de l'élite du Parti démocrate — ses permanents, ses bailleurs de fonds, ses super-délégués (membres du Congrès ou du conseil national du parti), tous convaincus depuis longtemps que la Maison Blanche lui revenait de droit. M. Obama a découragé son vice-président Joe Biden de se présenter, puis soutenu Mme Clinton dans son âpre duel contre M. Bernie Sanders lors des primaires. Le coup de tonnerre du 8 novembre ne peut se comprendre indépendamment de la décision du Parti démocrate de s'accrocher à la candidature de Mme Clinton, nonobstant le climat général de colère populaire.

Les conseillers de l'ancienne sénatrice furent ravis de découvrir M. Donald Trump comme seul obstacle vers la Maison Blanche : il avait tenu d'innombrables propos racistes, xénophobes et sexistes pendant la campagne des primaires, et son tempérament imprévisible avait convaincu les électeurs qu'il n'était « pas fait » pour être président — c'est du moins ce qu'assuraient les groupes témoins confectionnés par les stratèges démocrates… À la différence de MM. Trump et Sanders, Mme Clinton a peiné pour trouver un slogan : elle en a testé pas moins de 85, pour finalement s'arrêter sur l'insipide « Stronger together » (« L'union fait la force ») (2). Sa candidature était à ce point dépourvue de contenu que, en février 2016, dans un courriel plaintif, le conseiller aux sondages Joel Benenson interrogeait le directeur de campagne John Podesta : « A-t-on la moindre idée de ce qu'elle veut faire passer comme message principal (3)  ? »

Durant la campagne de 2012, M. Obama avait dépeint son adversaire Willard Mitt Romney comme un ploutocrate sans cœur, affairé à délocaliser les emplois des Américains. Cette ligne d'attaque lui avait permis de s'adjuger suffisamment de voix parmi les ouvriers blancs pour remporter la Pennsylvanie, le Wisconsin, l'Ohio et le Michigan, des États industriels et sinistrés de la Rust Belt (« ceinture de la rouille ») qui borde les Grands Lacs. M. Trump, multimilliardaire qui n'a jamais hésité à embaucher des immigrés clandestins ni à pressurer de petits entrepreneurs, faisait lui aussi une cible rêvée. Mais les affaires personnelles de Mme Clinton avaient prospéré avec l'argent des multinationales — entre janvier 2013 et janvier 2015, elle a ainsi empoché 21,7 millions de dollars pour 92 discours majoritairement destinés à des cadres dirigeants de grandes entreprises. Et sa campagne ne pouvait guère diverger des intérêts de Wall Street, qui la finançait.

Le lieu de l'échec de Hillary Clinton est précisément situé

Réalisant peut-être que la candidate n'était pas taillée pour séduire les laissés-pour-compte de la mondialisation et de la désindustrialisation, son équipe de campagne a opté pour une stratégie identitaire. Elle a tenté de rebâtir la coalition multiraciale de M. Obama en se focalisant sur cinq groupes cibles : les Afro-Américains, les Latinos, les Asiatiques, les 25-35 ans et les femmes blanches. Ce choix transparaît dans une note de M. Podesta en date du 17 mars 2016. Il y évoque les candidats potentiels à la vice-présidence et annonce qu'il a « rangé les noms par groupes alimentaires [sic] approximatifs ».

Une telle stratégie ne peut toutefois suppléer à l'absence de message politique. Les groupes à l'origine du succès de M. Obama en 2012 ont certes voté pour Mme Clinton en 2016, mais dans une moindre proportion : 88 % des Noirs, contre 93 % en 2012 ; 65 % des Latinos (contre 71 %), 65 % des Asiatiques (contre 71 %) et 55 % des 25-35 ans (contre 60 %). Seule exception : les femmes, qui ont voté à 55 % pour la candidate, soit un point de mieux. Misogyne et accusé de harcèlement sexuel, M. Trump a néanmoins remporté 53 % des suffrages de l'ensemble des femmes blanches, et 67 % de celles qui n'ont pas de diplôme universitaire (4).

Les stratégies de mobilisation de groupes cibles ont ceci de dangereux qu'elles peuvent provoquer des contre-mobilisations au sein d'autres groupes. M. Trump en a bénéficié. Sur le plan national, la coalition multiraciale de Mme Clinton a relativement bien fonctionné, puisque la candidate a remporté deux millions de voix (5) de plus que son adversaire. Mais les élections américaines se jouent État par État. Or, sur ce plan, le lieu de l'échec de Mme Clinton est précisément situé : Ohio, Wisconsin, Pennsylvanie et Michigan, où 64 grands électeurs étaient en jeu.

M. Trump l'a emporté dans ces quatre États de la « ceinture de la rouille » parce qu'il a envoyé un message clair. Tournant le dos à l'orthodoxie républicaine, il a attaqué sans relâche les accords de libre-échange et les délocalisations. Il a également dénoncé la présence sur le sol américain de millions de clandestins et l'incapacité du pays à protéger ses frontières. Il a enfin critiqué l'engagement des États-Unis dans des guerres inutiles, en Irak, en Libye ou ailleurs. Son slogan (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »), ses appels incessants à faire passer « l'Amérique d'abord » et ses références répétées aux « Américains oubliés » étaient taillés sur mesure pour séduire les travailleurs blancs.

De nombreux commentateurs ont attribué la défaite de Mme Clinton à la xénophobie et au racisme des classes populaires blanches. Si ce facteur a pu jouer — diverses études montrent que les électeurs de M. Trump sont plus xénophobes que ceux des autres candidats (6) —, il faut néanmoins rappeler qu'un Afro-Américain nommé Barack Hussein Obama l'avait emporté dans ces quatre États en 2008 et en 2012. Il s'était imposé souvent avec des marges confortables, et dans de nombreux comtés très majoritairement peuplés de travailleurs blancs.

Cette année, la part des Noirs ayant voté démocrate a décliné dans chacun de ces États, et 71 % des hommes blancs dépourvus de diplôme universitaire ont voté pour M. Trump en Pennsylvanie, 70 % dans l'Ohio, 69 % dans le Wisconsin et 68 % dans le Michigan. Quant aux femmes blanches non diplômées, 58 % d'entre elles ont voté pour M. Trump en Pennsylvanie, 57 % dans le Michigan, 55 % en Ohio…

Mme Clinton a négligé de s'adresser à ces électeurs. Elle n'est pas allée une seule fois dans le Wisconsin pendant sa campagne. Elle n'a jamais semblé se soucier des conditions de vie de la classe ouvrière, lesquelles ne cessent pourtant de se dégrader depuis quarante ans : entre 1975 et 2014, les revenus médians des travailleurs blancs sans diplôme ont décliné de plus de 20 %, avec une chute de 14 % entre 2007 et 2014.

La rupture entre les classes populaires blanches et les démocrates dépasse la seule question économique. S'y ajoute une dimension culturelle, liée au sentiment (pas totalement injustifié) qu'éprouvent nombre de travailleurs blancs d'être méprisés par l'élite progressiste. Mme Clinton a contribué à renforcer ce sentiment quand elle a déclaré, lors d'une levée de fonds auprès de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et trans (LGBT) de New York : « On peut mettre la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des gens déplorables. N'est-ce pas ? Ils sont racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes et bien d'autres choses », avant d'ajouter que certains étaient « irrécupérables ».

Populisme de droite contre populisme de gauche

Après la débâcle du 8 novembre, les républicains ne contrôlent pas seulement la Maison Blanche, la Chambre des représentants, le Sénat et (bientôt) la Cour suprême : ils occupent aussi 31 des 50 postes de gouverneur et dirigent 35 sénats d'État et 32 assemblées. Toutefois, des renversements politiques peuvent intervenir avec une étonnante rapidité. La victoire, par 23 points d'avance, du démocrate Lyndon Johnson contre le républicain Barry Goldwater lors de l'élection présidentielle de 1964 avait été suivie, quatre ans plus tard, par le succès du républicain Richard Nixon…

Aux États-Unis comme ailleurs, 2016 a été l'année d'un soulèvement « populiste ». Selon l'essayiste John Judis, les mouvements de ce type constituent « un système de détection précoce de problèmes majeurs que les principaux partis ont minimisés ou ignorés (7)  ». Mais, souligne-t-il, les populismes de gauche et de droite sont fondamentalement distincts. Tous deux défendent « le peuple contre l'élite », mais le second accuse celle-ci « de dorloter un troisième groupe, qui peut être les immigrants, les musulmans ou les militants afro-américains ». Avec M. Trump, la version droitière a triomphé. Mais, alors que ce n'est pas le cas dans plusieurs pays européens, aux États-Unis, une alternative progressiste crédible existait, matérialisée par la candidature de M. Sanders…

À lire également : Philippe Leymarie, « Donald Trump, l'OTAN et les passagers clandestins », Les blogs du Diplo, Défense en ligne, 18 novembre 2016.

(1) Cité dans Chuck Raasch, « Obama aspires to a transformational presidency », USA Today, McLean (Virginie), 16 avril 2009.

(2) Matt Flegenheimer, « When Hillary Clinton tested new slogans — 85 of them », The New York Times, 19 octobre 2016.

(3) Cité dans Maureen Dowd, « Obama lobbies against obliteration by Trump », The New York Times, 12 novembre 2016.

(4) « General election exit polls », CNN.com, 9 novembre 2016.

(5) Le décompte définitif ne sera connu que le 19 décembre.

(6) Zack Beauchamp, « These 2 charts explain how racism helped fuel Trump's victory », Vox, Washington, DC, 10 novembre 2016.

(7) John Judis, The Populist Explosion. How the Great Recession Transformed American and European Politics, Columbia Global Report, New York, 2016.

The Global Security Benefits of TPP’s Death

Foreign Policy Blogs - mer, 18/01/2017 - 18:33

Six U.S. ambassadors published an open letter to the United States Congress on January 17 admonishing the disintegration of the Trans Pacific Partnership (TPP). They wrote that “walking away from TPP may be seen by future generations as the moment America chose to cede leadership to others in this part of the world and accept a diminished role.”

But the TPP had many cybersecurity holes. Its death, quickened when Vietnam’s Prime Minister Nguyen Xuan Phuc pulled out after Donald Trump’s presidential election, has global benefits.

Since the purpose of the TPP was the free flow and enhancement of trade, commerce took priority over security.

Regarding Internet governance, the TPP allowed for many loopholes in user safety, digital privacy, preservation of intellectual property, and government surveillance.

The TPP recommended a coordinated defense against fraud and identity theft that included electronic authentication, consumer protection law, and unspecified punishment for cyber espionage. However, the TPP undermined those security methods by also suggesting all Parties exchange information about user protection. Exchanging information about user protection undermines that protection because collaborating on malware mitigation adds vulnerabilities by exposing those holes. For example, sharing how a hacker damaged a company weakens that company.

Ross Schulman, senior policy counsel at New America’s Open Technology Institute, told FPA that if the defense against fraud and identity theft was “done while still respecting the privacy of users, and limits the transmission of that information, the two are not incompatible.” However, the TPP report did not specify how the Parties plan to reconcile defense and privacy.

The TPP’s emphasis on sharing raised questions about privacy. Transparency “of technical regulations” could provide more oversight to make sure the Internet is not overly regulated through censoring public content or secretly monitoring private online usage. On the other hand, the TPP Parties hoped to “share best practices,” which could weaken data protection and confidentiality. Also, nothing can “prevent law enforcement authorities from requiring… unencrypted communications,” which invalidates encrypting any messages in the first place.

Paul Tiao, a partner at Hunton & Williams and an expert in cybersecurity law, told FPA that there was merit in companies warning each other about cyber threats because that strengthens security for all. Tiao pointed out that “the fault line concerns sharing information about breaches” because of the reputational, legal, and fiscal implications of disclosing such information. Complicating this further, the TPP did not specify what information should be shared and how much, so each country could have participated to whatever extent it desired.

Sharing these ideas may have created added communications regulations. The TPP members believe intellectual property rights benefit business and vaguely encouraged all Parties to draft regulations to protect those rights. According to Schulman, “the TPP, as many international treaties have done over the years, has gone altogether too far in favor of expanding controls on freedom of communication in the name of intellectual property.”

Accessibility was important to the TPP. The report promised “that no condition is imposed on access to and use of public communications networks and services” except to “protect the technical integrity of public telecommunications networks or services.” That exception would have made an open Internet more confusing to maintain, since the provision gives telecommunications services the capacity to interpret at will what constitutes protection of technical integrity.

Internet Service Providers (ISPs) serve under Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) and has the ability to disable websites. The TPP Parties wanted “a rich and accessible public domain,” but also any restriction done “in good faith” will not make an ISP liable. Jeremy Malcolm, a senior analyst at a nonprofit organization advocating for digital freedoms, Electronic Frontier Foundation (EFF), points to Title 47 of the US Code for a country-specific example of ISPs’ independent power under the “Good Samaritan” clause. Title 47 places trust in actions done with good intentions, but as Malcolm told the FPA, “Good faith is not a hard test to satisfy.”

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