Le Chef de l'Etat Patrice Talon a fixé par décret en date du 19 juillet 2023, les modalités de reversement des enseignants contractuels de l'État admis à l'évaluation-diagnostic dans les différents cadres d'emplois fonctionnaires de l'Etat. Il s'agit des enseignants contractuels de l'État, issus du reversement effectué au 1er janvier 2008 et ayant subi avec succès l'évaluation-diagnostic organisé par l'État. Lire les modalités
Le président de l'Observatoire de l'Éthique et de la Déontologie dans les Médias (ODEM), Ulrich Vital Ahotondji a procédé, jeudi 7 septembre 2023, au lancement des Journées Éthiques et Déontologiques (JED) de la Presse Béninoise. La cérémonie a eu lieu à la Maison des Médias Thomas Mègnassan en présence du représentant de la HAAC, de la présidente de l'UPMB et des professionnels des médias.
« L'éthique et la déontologie à l'épreuve du numérique », c'est sous ce thème que l'Observatoire de l'Éthique et de la Déontologie dans les Médias organise du 7 septembre au 7 octobre 2023, des Journées Éthiques et Déontologiques (JED) de la Presse Béninoise. Selon le président de l'ODEM, Ulrich Vital Ahotondji, l'objectif de ces JED est d'asseoir les bases d'une autorégulation spécifique au numérique. Il s'agit, informe le président de l'ODEM, d'éveiller davantage la conscience des journalistes sur les règles d'éthique et de déontologie du métier. « Les Journées Éthiques et Déontologiques, c'est le rendez-vous de la vulgarisation du code de l'éthique et de la déontologie ; le rendez-vous de la responsabilité des journalistes sur internet », a affirmé Vital Ahotondji. Il souhaite que les JED 2023 soient l'occasion pour la presse béninoise d'enclencher des initiatives, des débats, des émissions autour de la responsabilité des journalistes sur l'information produit dans les médias classiques et sur internet.
Pour le président de la Commission carte de presse‚ éthique et déontologie de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication, l'organisation de ces JED par l'ODEM illustre parfaitement sa détermination d'œuvrer pour une dynamique professionnelle de la presse béninoise. « En plaçant les manifestations de cette année sous le thème ‘'éthique et la déontologie à l'épreuve du numérique'', l'ODEM est en phase avec les défis du 21e siècle auxquels les médias sont confrontés », a affirmé Me Bastien Rafiou Salami. Il relève qu'avec la révolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication, le journaliste est impacté au point où le numérique l'oblige à s'y adapter.
Au nom de l'Assemblée spéciale des associations professionnelles des médias, Zakiath Latoundji a salué l'initiative de l'ODEM. « Il est important pour chaque professionnel de média de faire preuve de responsabilité dans le traitement de l'information. Cette responsabilité passe par le respect du Code d'éthique et de déontologie », a indiqué la présidente de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin. Elle invite les acteurs des médias à se mobiliser sur l'ensemble du territoire national pour la réussite des JED.
Le lancement des JED a été suivi d'une conférence inaugurale avec Me Charles Badou, avocat à la Cour. Il est revenu sur la profession du journaliste en se référant au Code de l'Information et de la Communication. Selon l'ancien conseiller de l'ODEM, les règles de déontologie de la presse béninoise n'ont pas changé à l'ère du numérique. « Avec le numérique, il y a plus de possibilités offertes aux journalistes de contrevenir aux règles déontologiques », a-t-il souligné.
Me Charles Badou soutient que les journalistes doivent être beaucoup plus vigilants et professionnels dans l'exercice de leur métier.
À l'issue de la cérémonie de lancement, un lot de documents relatifs à l'éthique et à la déontologie a été offert aux représentants de la presse en ligne et écrite, ainsi que de la radio et de la télévision.
Durant ces JED, il est prévu l'organisation de 12 conférences sur toute l'étendue du territoire national, des débats et partages d'expériences avec les étudiants en journalisme et la distribution des publications de l'ODEM aux Médias et dans les bibliothèques du Bénin.
Akpédjé Ayosso
A propos de l'ODEM
L'observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias (ODEM) est un organisme d'autorégulation des médias au Bénin fondé en 1999. Sa mission est de faire observer les règles de déontologie et de l'éthique dans les médias ; protéger le droit du public à une information libre, complète, honnête et exacte ; défendre la liberté de presse ; veiller à la sécurité des journalistes dans l'exercice de leur fonction et garantir leurs droits. La 9e mandature a été installée le 3 mai 2023. Elle a rendu sa première décision N°001-2023/ODEM09 condamnant un journaliste pour manque de professionnalisme en violation des articles 1, 2 et 19 du Code de l'éthique et de déontologie dans les médias.
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Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance vient de procéder à la fermeture du centre « Maison d'Israël » sis à Pahou dans la commune de Ouidah.
« Maison d'Israël », un centre d'accueil sis à Pahou, commune de Ouidah, a été fermé « pour exploitation de mineurs et complicité de mendicité de mineurs ». C'est à la suite d'une ordonnance du Parquet du Tribunal de Première Instance de Ouidah.
Des découvertes ont été faites, en juin 2023, au centre « Maison d'Israël ». « Ce centre accueillait au moment de sa découverte une centaine d'enfants récupérés de la rue, pour certains et placés par des parents et proches, pour d'autres, selon les propos de la promotrice. Ledit centre n'a pas de statut officiel. Il s'y déroulait des séances de prières dites de ‘'délivrance'' des enfants. Des vérifications opérées par les services compétents du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, il ressort que ce centre ne respecte en rien les normes régissant les Centres d'accueil et de protection de l'enfant (CAPE) », a révélé le Ministère le 6 septembre 2023.
Parmi la centaine d'enfants récupérés dans le Centre, certains ont été placés dans des Centres agréés. Ceux dont les parents ont été identifiés sont réinsérés dans leurs familles respectives.
Le Parquet du Tribunal de Première Instance de Ouidah a ordonné la fermeture dudit centre et mis la promotrice sous mandat de dépôt.
Le Ministère des Affaires et de la Microfinance a saisi l'occasion pour inviter « toute personne ayant connaissance de l'existence de centres non agréés accueillant des enfants à appeler le numéro vert 138 pour dénoncer ou à se rapprocher du centre de promotion sociale (CPS) ou encore du commissariat de police le plus proche pour signaler ».
M. M.
Poursuivis pour des faits d'escroquerie en ligne, trente individus ont été présentés, mercredi 06 septembre 2023 au Procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
A l'issue de leur audition à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), vingt-sept (27) cybercriminels ont été déposés à la prison civile d'Akpro-Missérété, mercredi 06 septembre 2023.
Ils étaient au total trente prévenus à être auditionnés pour des faits d'escroquerie en ligne.
Les prévenus ont été arrêté par l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC). Le bras armé de la police républicaine dans la lutte contre la cyber délinquance et autres infractions connexes.
M. M.
Pas de cas de coronavirus variant omicron XBB détecté au Bénin. A travers un communiqué en date du 7 septembre 2023, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a réagi aux rumeurs faisant état d'une nouvelle forme de coronavirus au Bénin et rassure la population béninoise.
United Nations Secretary General Antonio Guterres addresses the 22nd session of the Permanent Forum on Indigenous Issues at the General Assembly Hall of the United Nations headquarters in New York City on 17 April 17 2023. Credit: Ed Jones/AFP via Getty Images
By Mandeep S.Tiwana
NEW YORK, Sep 7 2023 (IPS)
This September, world leaders and public policy advocates from around the world will descend on New York for the UN General Assembly. Alongside conversations on peace and security, global development and climate change, progress – or the lack of it – on the Sustainable Development Goals (SDGs) is expected to take centre-stage. A major SDG Summit will be held on 18 and 19 September. The UN hopes that it will serve as a ‘rallying cry to recharge momentum for world leaders to come together to reflect on where we stand and resolve to do more’. But are the world’s leaders in a mood to uphold the UN’s purpose, and can the UN’s leadership rise to the occasion by resolutely addressing destructive behaviours?
Sadly, the world is facing an acute crisis of leadership. In far too many countries authoritarian leaders have seized power through a combination of populist political discourse, outright repression and military coups. Our findings on the CIVICUS Monitor – a participatory research platform that measures civic freedoms in every country – show that 85% of the world’s population live in places where serious attacks on basic fundamental freedoms to organise, speak out and protest are taking place. Respect for these freedoms is essential so that people and civil society organisations can have a say in inclusive decision making.
UN undermined
The UN Charter begins with the words, ‘We the Peoples’ and a resolve to save future generations from the scourge of war. Its ideals, such as respect for human rights and the dignity of every person, are being eroded by powerful states that have introduced slippery concepts such as ‘cultural relativism’ and ‘development with national characteristics’. The consensus to seek solutions to global challenges through the UN appears to be at breaking point. As we speak hostilities are raging in Ukraine, Sudan, the Occupied Palestinian Territories and the Sahel region even as millions of people reel from the negative consequences of protracted conflicts and oppression in Afghanistan, Ethiopia, Myanmar, Syria and Yemen, to name a few.
Article 1 of the UN Charter underscores the UN’s role in harmonising the actions of nations towards the attainment of common ends, including in relation to solving international problems of an economic, social, cultural or humanitarian character, and to promote respect for human rights and fundamental freedoms for all. But in a time of eye-watering inequality within and between countries, big economic decisions affecting people and the planet are not being made collectively at the UN but by the G20 group of the world’s biggest economies, whose leaders are meeting prior to the UN General Assembly to make economic decisions with ramifications for all countries.
Economic and development cooperation policies for a large chunk of the globe are also determined through the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD). Established in 1961, the OECD comprises 38 countries with a stated commitment to democratic values and market-based economics. Civil society has worked hard to get the OECD to take action on issues such as fair taxation, social protection and civic space.
More recently, the BRICS – Brazil, Russia, India, China and South Africa – grouping of countries that together account for 40 per cent of the world’s population and a quarter of the globe’s GDP are seeking to emerge as a counterweight to the OECD. However, concerns remain about the values that bind this alliance. At its recent summit in South Africa six new members were admitted, four of which – Egypt, Iran, Saudi Arabia and the United Arab Emirates – are ruled by totalitarian governments with a history of repressing civil society voices. This comes on top of concerns that China and Russia are driving the BRICS agenda despite credible allegations that their governments have committed crimes against humanity.
The challenge before the UN’s leadership this September is to find ways to bring coherence and harmony to decisions being taken at the G20, OECD, BRICS and elsewhere to serve the best interests of excluded people around the globe. A focus on the SDGs by emphasising their universality and indivisibility can provide some hope.
SDGs off-track
The adoption of the SDGs in 2015 was a groundbreaking moment. The 17 ambitious SDGs and their 169 targets have been called the greatest ever human endeavour to create peaceful, just, equal and sustainable societies. The SDGs include promises to tackle inequality and corruption, promote women’s equality and empowerment, support inclusive and participatory governance, ensure sustainable consumption and production, usher in rule of law and catalyse effective partnerships for development.
But seven years on the SDGs are seriously off-track. The UN Secretary-General’s SDG progress report released this July laments that the promise to ‘leave no one behind’ is in peril. As many as 30 per cent of the targets are reported to have seen no progress or worse to have regressed below their 2015 baseline. The climate crisis, war in Ukraine, a weak global economy and the COVID-19 pandemic are cited as some of the reasons why progress is lacking.
UN Secretary-General Antonio Guterres is pushing for an SDG stimulus plan to scale up financing to the tune of US$500 billion. It remains to be seen how successful this would be given the self-interest being pursued by major powers that have the financial resources to contribute. Moreover, without civic participation and guarantees for enabled civil societies, there is a high probability that SDG stimulus funds could be misused by authoritarian governments to reinforce networks of patronage and to shore up repressive state apparatuses.
Also up for discussion at the UN General Assembly will be plans for a major Summit for the Future in 2024 to deliver the UN Secretary-General’s Our Common Agenda report, released in 2021. This proposes among other things the appointment of a UN Envoy for Future Generations, an upgrade of key UN institutions, digital cooperation across the board and boosting partnerships to drive access and inclusion at the UN. But with multilateralism stymied by hostility and divisions among big powers on the implementation of internationally agreed norms, achieving progress on this agenda implies a huge responsibility on the UN’s leadership to forge consensus while speaking truth to power and challenging damaging behaviours by states and their leaders.
The UN’s leadership have found its voice on the issue of climate change. Secretary-General Guterres has been remarkably candid about the negative impacts of the fossil fuel industry and its supporters. This July, he warned that ‘The era of global warming has ended; the era of global boiling has arrived’. Similar candour is required to call out the twin plagues of authoritarianism and populism which are causing immense suffering to people around the world while exacerbating conflict, inequality and climate change.
The formation of the UN as the conscience of the world in 1945 was an exercise in optimism and altruism. This September that spirit will be needed more than ever to start creating a better world for all, and to prove the UN’s value.
Mandeep S. Tiwana is chief officer for evidence and engagement + representative to the UN headquarters at CIVICUS, the global civil society alliance.
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