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Amener les organisations professionnelles et les acteurs du commerce à éliminer les Barrières non tarifaires (BNT) à travers l'utilisation du Mécanisme d'alerte aux obstacles sur le commerce (MAOC), c'est l'objectif d'un atelier de sensibilisation organisé, lundi 11 septembre 2023, par la Commission de la CEDEAO à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin). Cette activité de l'organisation sous régionale s'inscrit dans le cadre du Plan opérationnel 2021-2023.
En dépit du rôle prépondérant que jouent les structures publiques (police, douane, et autres) pour faciliter les échanges, la résolution des barrières non tarifaires demeure un obstacle dans la région Afrique de l'Ouest.
Pour remédier à cette situation, la CEDEAO a adopté un Mécanisme d'alerte aux obstacles sur le commerce. Ce nouveau mécanisme implique les acteurs économiques qui vivent les réalités au niveau des frontières et corridors pour la résolution des BNT.
Plusieurs organisations professionnelles du secteur privé, importateurs et exportateurs, commerçants et autres acteurs ont participé, ce lundi 11 septembre 2023, à un atelier de sensibilisation sur le nouvel outil.
Le but visé est de renforcer leurs capacités sur le rôle qu'ils doivent joué pour l'identification et la résolution des obstacles non tarifaires grâce au MAOC d'une part, et d'augmenter les opportunités du secteur privé à s'engager dans le plaidoyer en faveur d'un changement de politique pour résoudre les obstacles non tarifaires d'autre part.
Le MAOC selon Justin BAYILI, conseiller principal au commerce du Programme d'appui de l'USAID dans la mise en œuvre de la politique agricole de la CEDEAO, est une plateforme qui permet de rapporter les barrières non tarifaires, et de voir à travers les points focaux dans les différentes administrations, la manière de les solutionner.
C'est une plateforme qui permet à l'acteur économique, de rapporter une difficulté. Une fois que la difficulté est rapportée, le point focal qu'est la chambre de commerce, reçoit l'information, et en fonction de la nature de barrière non tarifaire, l'adresse à son tour à la structure ou à l'administration concernée, a expliqué Justin BAYILI. Il a souligné que la structure concernée après avoir résolu la BNT, renvoie l'information à l'opérateur économique qui a rapporté la difficulté.
Selon le conseiller principal au commerce du Programme d'appui de l'USAID, lorsque la difficulté relève d'un problème structurel, il s'agit de s'assurer que de telles barrières ne se reproduisent plus. « Si c'est juste une résolution ponctuelle, et qu'à chaque fois on reprend les mêmes choses, il faut impérativement travailler à ce que la cause de la survenance de cette difficulté sur le corridor soit définitivement éliminée afin de s'assurer qu'on ne va pas se retrouver à répéter la même situation », a poursuivi Justin BAYILI.
Il espère qu'au terme de l'atelier de sensibilisation, les participants pourront s'approprier le MAOC qui, souligne le conseiller, est « un outil développé par la CEDEAO pour eux ».
M. BAYILI a précisé « qu'il ne s'agit pas de rapporter un problème sur la plateforme. Il s'agit plutôt de rester en alerte dès lors qu'un problème est posé ; et de travailler à trouver de solution à ce problème », a-t-il insisté s'adressant aux points focaux.
L'atelier de formation selon le vice-président de la CCI Bénin, marque une relance du mécanisme d'alerte aux obstacles de commerce.
Pour Camille AROUNA, l'utilisation de l'outil va contribuer à une mise en œuvre améliorée de la politique commerciale au Bénin, et par-delà, dans la sous-région car, dira-t-il, « il touche au vécu quotidien des entreprises ».
L'atelier de sensibilisation sur le MAOC a été animé par Vianney LESAFFRE, Trade and Market Intelligence Division of Market Development à International Trade Centre.
A propos du MAOC
Le Mécanisme d'alerte sur les obstacles au commerce de la CEDEAO (MAOC) est une plateforme qui permet à l'acteur économique de rapporter une difficulté, encore appelée Barrière non tarifaire. Sa mise en œuvre s'explique par les nombreux obstacles au passage des frontières, et la lourdeur des procédures de dédouanement ; deux des goulots d'étranglement très importants, et auxquels les commerçants de la région sont confrontés.
Le MAOC a été officiellement lancée lors de la 2e réunion du Comité régional de facilitation des échanges de la CEDEAO (CRFE) en novembre 2022. L'objectif visé est de réduire les obstacles non tarifaires dans la région, grâce à un système de signalement en ligne, soutenu par un réseau inter-agences sélectionné. Ce qui permet aux entreprises de soumettre les questions liées au commerce ou de signaler des obstacles aux agences du secteur public, d'obtenir une réponse par le biais de la plateforme ou par courrier électronique, et d'être ainsi alertées des questions soumises par d'autres opérateurs concernant des produits ou des pays qui les intéressent.
F. A. A.
L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), est préoccupée par la situation au Niger à la suite du coup d'Etat du 26 juillet dernier. Le parti présidé par Claudine Afiavi Prudencio a fait des propositions pour une sortie de crise et mettre fin à ses graves répercussions sur les populations.
Le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a réaffirmé son « profond attachement aux voies légales pour accéder au pouvoir dans nos États », dans un communiqué rendu public le 11 septembre 2023.
L'UDBN a analysé la situation au Niger à la suite du coup d'Etat intervenu le 26 juillet 2023 et alerte sur le fait que « les sanctions économiques prises contre le Niger par l'UEMOA ont, en quelques semaines, produit des effets dramatiques sur les populations civiles du Niger et des pays limitrophes dont le Bénin ».
Le parti « attire l'attention de l'opinion internationale sur le fait que les morts enregistrés au sein des populations sur les chemins de contournement des frontières fermées, interpellent toutes les consciences et préoccupent sérieusement l'UDBN au plus haut point ».
L'UDBN « avertit que les cris de détresse des commerçants subissant des pertes énormes, avec la flambée des prix de certains produits de première nécessité qui s'ensuit, sont autant de signaux qui convainquent d'une manière imparable de ce qu'un drame socio-économique viscéral et viral se joue sur le sol sahélien combien délicat du Niger et dans le bastion sécuritaire d'une sous-région qui peine encore à trouver et à retrouver son équilibre ».
« (…) A ces drames socio-économiques, s'ajoute la psychose permanente que vivent les populations de tous les pays de la sous-région du fait du spectre lénifiant de la menace d'une intervention militaire polémique qui continue de planer sur le Niger. Ici il faut surtout craindre pour la vie des pauvres populations aussi bien du Niger que des pays voisins dont le Bénin », selon l'UDBN.
Face à ces répercussions graves de la crise socio-politique au Niger sur les populations du Niger et celles de la sous-région, le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau invite à privilégier « la voie diplomatique pour trouver la meilleure solution à la crise au Niger ».
L'UDBN « appelle les Dirigeants de la sous-région, réunis au sein de la CEDEAO, à ne pas se précipiter et à tenir grand compte des conséquences dramatiques inévitables d'une intervention militaire au Niger pour décider d'abandonner définitivement cette option ».
Les instances dirigeantes de l'UEMOA ont été également appelées à « lever sans condition et sans délai, les lourdes sanctions économiques et financières prises contre le Niger, qui n'ont de triste mérite que d'asphyxier de pauvres populations qui n'ont aucune responsabilité directe dans les événements intervenus au Niger le 26 juillet 2023 ».
« En tant que parti hautement préoccupé par le bien-être des populations à la base, l'UDBN exhorte enfin le gouvernement béninois et particulièrement le Chef de l'Etat, le Président Patrice TALON, a pesé dans les discussions diplomatiques afin que les cris de détresse des peuples vulnérables soient entendus au niveau des instances sous-régionales, notamment l'UEMOA et la CEDEAO. L'UDBN, invite tous les dirigeants africains à mettre en place des mécanismes de prévention de ces crises qui décrédibilisent et déstabilisent nos équilibres sous-régionaux encore fragiles en restant à l'écoute permanente des populations et en favorisant un dialogue constructif qui ouvre à la liberté d'expression et à la paix », a indiqué un communiqué signé de Claudine Afiavi Prudencio, présidente de l'UDBN.
M. M.