Une journée nationale a été organisée hier à l’Institut national de recherche agronomique d’Algérie (INRAA) d’El Harrach, à Alger, en vue d’établir une feuille de route et un plan d’action pour la valorisation des produits du terroir.
Des communications au sujet du système de reconnaissance de la qualité par les signes distinctifs et l’enregistrement et la protection des signes de qualité ont été programmées avant la réunion du ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche avec les directeurs des services agricoles concernés par l’opération de valorisation des produits du terroir.
Le ministère a ainsi recensé une bonne soixantaine de produits susceptibles d’être labellisés. Or, à peine deux produits ont pu jusque-là bénéficier de l’appellation d’origine protégée et une protection en Algérie. Il s’agit de la variété Deglet Nour des dattes de Tolga et les figues de Béni Maouche.
Une protection que le ministère compte élargir au marché européen. Un processus de labellisation est engagé en Union européenne justement pour protéger ces deux produits.
La réunion de Bouazgui et des directeurs des services agricoles hier vise justement à accélérer le processus pour les autres produits recensés pour être labellisés à l’image des ovins de la race Hamra, du fromage Bouhazza ou encore de la kachabia de Djelfa.
L. H.
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Prévue initialement pour les 2 et 3 novembre, la première journée des championnats nationaux de volley-ball, de division Excellence messieurs et nationale 1 dames, est reportée au week-end du 16/17 du même mois, a indiqué la fédération algérienne de volley-ball (FAVB). Cette dernière exhorte, par ailleurs, les clubs du N Zerouak et l’AS Boufarik (Excellence messieurs) ainsi que le NC Béjaïa (dames) à déposer au plus vite leur dossier (cahier des charges et domiciliation).
Ah. A.
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Le groupement franco-espagnol Corsan-Isolux chargé de la réalisation du tramway à Mostaganem s’est vu retirer le contrat pour cause de retard des travaux et depuis, l’ouvrage de ce projet structurant a été confié au groupe national Cosider.
Personne ne pouvait ignorer ces risques. Et certainement pas ceux et celles qui ont accepté de confier ce projet à «Corsan-Isolux» qui s’est avéré par la suite défaillant.
L’entreprise n’était plus en mesure de reprendre les travaux du chantier malgré les moult mises en demeure adressées au consortium par la wilaya. Alors qu’il devait être réceptionné le 15 janvier 2017 comme le stipulait le contrat signé en août 2013, le chantier prend un faux-fuyant avec un retard considérable.
Le groupement franco-espagnol «Corsan-Isolux», était chargé de la réalisation du projet pour un montant total de 26,5 milliards DA soit plus de 240 millions d’euros. L’entreprise du métro d’Alger (EMA) initiatrice de ce projet a résilié le contrat selon la loi des marchés publics et c’est Cosider qui est retenu pour supplanter la firme espagnole du moment que Corsan-Isolux n’était plus en mesure de satisfaire les créances des sous- traitants et d’assurer le restant des travaux.
Dès sa venue à Mostaganem, le wali a fait de ce projet son cheval de bataille au vu de ses nombreux déplacements pour superviser l’avancement des travaux de ce chantier.
Aujourd’hui, les choses avancent bien. La pose des rails et des poteaux est pratiquement finie, l’alimentation électrique restera la prochaine étape tandis que les grands travaux du viaduc ont atteint un taux de réalisation de 70% et l’on commence à sentir la dimension de ce magnifique projet. Les premiers résultats donnent pour l’heure raison à cet optimisme.
Après la dernière étape de ce projet d’ampleur, la mise en service est attendue à l’automne de l’année 2019. Pour l’instant, Cosider est dans les temps prévus dans le nouveau contrat. L’ensemble des 2 filiales «Cosider Travaux publics» et «Cosider Ouvrage d’Art» ont décidé que les premiers essais techniques des rames s’effectueront le mois de mars prochain en optant pour la seconde ligne allant du centre-ville à la nouvelle gare routière tandis que les autres essais techniques sont prévus dès le début du mois de juillet 2019 pour la ligne de la Salamandre au terminus de la gare SNTF.
Ce tramway est très attendu. Il sera utile pour les habitants et les places de stationnement seront réduites dans le centre- ville. Les voyageurs auront accès à un nouveau mode de transport confortable, propre, performant et surtout accessible en particulier pour les personnes à mobilité réduite.
Le projet du tramway a généré 1 200 postes dans sa phase de réalisation et 500 autres permanents durant sa phase d’exploitation. Le réseau s’étend sur 14,2 km répartis sur 2 lignes.
Le projet comporte également la réalisation d’un centre de maintenance, une administration et un centre de contrôle et de pilotage. A la mise en service, 25 rames de marque Alsthom seront exploitées pour assurer le transport de 5 000 voyageurs par heure.
A. Bensadok
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