Les derbys USM Harrach – RC Kouba au centre et RC Relizane – WA Tlemcen à l’ouest seront à l’affiche de cette journée de Ligue 2, prévue ce week-end.
Ces confrontations entre voisins devraient captiver l’attention, surtout qu’au-delà du cachet derby, l’enjeu sera de taille pour chacun des quatre antagonistes, avec d’un côté l’USMH et le RCK qui luttent pour leur survie, et de l’autre, le RCR et le WAT qui jouent l’accession en Ligue 1. Des matchs indécis, qui restent ouverts sur différentes probabilités, puisque chacun de ces quatre clubs évoluera comme à domicile, faisant qu’ils peuvent tous aspirer à la victoire. Le choc de haut de tableau, entre la JSM Béjaïa et l’ASO Chlef lui aussi ne devrait pas manquer de piment, car mettant aux prises deux sérieux candidats à l’accession, qui à désormais huit journées de la tombée de rideau, veulent engranger le maximum de points et espérer ainsi faire partie du lot qui accèdera en Ligue 1, l’an prochain.
De son côté, le mal classé l’ASM Oran, qui reste sur une très belle victoire en match derby contre l’ES Mostaganem (5-1) sera appelé à effectuer un périlleux déplacement chez le MC El Eulma (5e) et qui lui aussi reste sur un bon résultat, puisqu’il a ramené un nul (2-2) de chez le WA Tlemcen. La lanterne-rouge USM Blida ne sera pas mieux lotie que l’ASMO, puisqu’elle sera appelée à se rendre chez le leader NC Magra. Un ogre qui semble ne rien vouloir lâcher dans cette dernière ligne droite du parcours et avec la ferme intention de faire partie du lot montant. Autres matchs intéressants, qui vaudront probablement le détour, les chocs entre clubs de milieu de tableau JSM Skikda – Amel Boussaâda et MC Saïda – US Biskra, car là encore, il sera question de recoller au peloton de tête, ou tout au moins, éviter de sombrer dans les abysses du classement.
En effet, le championnat touche à sa fin et il serait donc regrettable pour l’un de ces clubs de se retrouver en plein dans la zone de turbulence, car cela pourrait tout simplement lui être fatal. Cette 22e journée se clôturera avec le déroulement du match ES Mostaganem – USM Annaba, dont la date a été repoussée en raison de la participation de l’USMAn aux quarts de finale de la coupe d’algérie.
Programme
Demain
USM Harrach – RC Kouba (15h)
JSM Skikda – Amel Boussaâda (15h)
MC Saïda – US Biskra (15h)
NC Magra – USM Blida (15h)
MC El Eulma – ASM Oran (17h)
RC Relizane – WA Tlemcen (16h)
Samedi
JSM Béjaïa – ASO Chlef (15h)
ES Mostaganem –
USM Annaba (reporté)
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Avec la participation d’architectes, d’historiens, d’écrivains, de poètes et de journalistes, la rencontre aura lieu ce samedi 23 février à l’occasion de la Journée nationale de la Casbah.
Né en 1954 à Oran, Ahmed Amine Dellaï a effectué des études de sociologie à Paris. La recherche sur le «melhoun» qui le passionnait déjà personnellement est devenue son objet d’étude principal. Parmi ses publications sur le sujet, une anthologie des textes du «melhoun» parue en 1996 ainsi que Les chants de la Casbah, paru en 2003 à l’Enag dans le cadre de «l’Année de l’Algérie en France» et Paroles graves, paroles légères (chantres de l’Ouest algérien) paru en 2005. Il codirige avec le professeur Hadj Miliani un groupe de recherche sur les cultures populaires en Algérie auprès du Crasc (Centre de recherche en anthropologie et sciences sociales).
Le chaâbi-melhoun d’Alger
Force est de reconnaître aux maîtres du chaabi algérien, le mérite d’avoir revisité avec talent et bonheur, les qacidas du patrimoine poétique arabe maghrébin, quelque peu oubliées, et, qui plus est, de les avoir choisises avec un goût très sûr. Textes marocains, pour la plupart, qu’ils ont dépoussiérés, et auxquels ils ont redonné un nouveau souffle, une nouvelle vie, et une audience plus large. La verve, le brio, parfois la truculence, et cette nervosité, cette sensibilité à fleur de peau, typiquement algériens, ont tellement habité, transfiguré ces textes, au-delà des nuances dialectales mêmes, qu’ils sont devenus, au fil du temps, une partie intégrante de l’univers poétique et musical de notre pays. Et le temps était venu, nous a-t-il semblé, de rassembler et de publier une partie, non négligeable, de ce répertoire qui a longtemps nourri les rêveries de nos parents et grands-parents. De le sauver de l’oubli, et de le rendre, matériellement et intellectuellement, aussi accessible que possible aux générations présentes et futures qui y trouveront, elles aussi, matière à enchantement et, pourquoi pas, à réflexion.
Chansons de la Casbah est le titre d’un livre élaboré par Ahmed Amine Dellai qui semble vouloir parler de toutes les casbah, celles de Constantine, de Marrakech, d’Alger ou de toute autre ville ancienne avec ses nombreux vestiges, ses odeurs, ses couleurs, ses artisans et cafetiers, ses hommes et femmes qui l’ont glorifiée dans les maisons aux patios enluminés par une mosaïque multicolore. C’est la ville arabe dans toutes ses spécificités architecturales et humaines.
Un livre, une longue histoire
En composant pour la chanson, les poètes ont aussi fait l’histoire de leur cité, mais leurs poésies ont tendance à devenir aujourd’hui anonymes; le livre d’Ahmed Amine Dellai arrive à point nommé pour susciter le désir de connaître, rappeler que derrière chaque chanson du chaâbi il y a un nom à retenir, celui d’un homme ou d’une femme qui a mis ses qualités artistiques et ses capacités d’expression au service d’une cause sacrée.
Le livre de Ahmed Amine Dellai, qui a vu le jour aux éditions Enag en 2003, apporte aux jeunes intéressés, dont des descendants de la Casbah, ce qu’ils n’ont pas le droit d’ignorer. Et si nous en parlons, c’est non pas seulement parce qu’il s’agit là d’une partie intégrante d’un pan de nos traditions culturelles, mais par souci de reconstituer une longue histoire.
La Casbah adulée par ses chanteurs
L’Algérien ou le Maghrébin qui croit encore en l’avenir du passé doit se sentir fier du patrimoine hérité des ancêtres. Ahmed Amine Dellai est de ceux qui ont contribué à la reconstitution de cet héritage, apportant par là la preuve que les mentalités vont dans le sens de la dégradation. La documentation est telle que les jeunes d’aujourd’hui attirés pour la plupart par les musiques d’ailleurs, ne se reconnaissent plus dans les productions de nos anciens qui étaient incontestablement des artisans du langage.
L’auteur est allé chercher dans le «melhoun» qui a donné naissance aux genres musicaux dits populaires, comme le chant bédouin oranais, le «ayay» des Hauts-Plateaux, le malouf constantinois, le haouzi tlemcénien, le aroubi de la région algéroise, le asri, le raï, le chaâbi dont cheikh M’hamed El Anqa et Dahmane El Harrachi restent des figures de proue.
Les chanteurs de toutes les générations ont su mettre en valeur leur musique vocale en l’adaptant aux textes poétiques du genre haoussa, melhoun, moghrabi ou a toute autre composition de paroliers, pour chanter avec un accompagnement instrumental approprié.
C’est de cette façon que de grandes qacidas classiques ont charmé des générations au points d’acquérir, au fil du temps, une grande popularité.
Ayant été désigné sous différentes appellations, comme le zajul maghrébin, le chaâbi a gagné l’estime des masses populaires pour son rythme et son contenu.
Si le public est pleinement satisfait, c’est parce que cette poésie chantée a su répondre à l’attente du public en prenant en charge l’ensemble de ses préoccupations. Comme toutes les musiques populaires du monde, le chaâbi reste indémodable et peut encore connaître de beaux jours si rien ne vient bouleverser la vie.
Le chaâbi ou genre indémodable
En dépit de son nom péjoratif, «melhoun», qui lui a été choisi par des hommes de lettres d’une certaine époque, en raison de ses écarts aux normes syntaxiques et lexicales, cette poésie garde sa valeur et sa qualité d’adaptation à la musique instrumentale.
Parlant de cette forme de chaâbi, Léon l’Africain (Description de l’Afrique), cité en introduction par l’auteur de ce livre, dit en son temps (XVIe siècle) que les poètes étaient à l’origine soumis à une sorte de compétition sur le plan de la production versifiée, qui rappelle quelque peu les joutes oratoires; chacun composait dans son coin, et le jour de la rencontre, coïncidant avec la journée du Mouloud Ennabaoui, était déclaré meilleur poète ou prince des poètes de l’année.
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Suite à un vol d’instruction de nuit planifié, un avion de combat de type (SU24) relevant de la Base Aérienne de Ain Oussara /1ère Région Militaire a fait l’objet d’un crash, dans une zone agricole inhabitée, hier 20 février 2019 à 22h00, aux environs de la commune de Rechaïga dans la wilaya de Tiaret. On déplore dans cet incident deux martyrs en service commandé. Il s’agit de deux officiers membres de l’équipage de l’aéronef, le pilote et le copilote.
Suite à ce tragique événement, Monsieur le Général de Corps d’Armée, Vice-Ministre de la Défense Nationale Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire a aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances du crash. De même, il présente ses sincères condoléances et exprime sa profonde compassion aux familles de l’équipage, et prie Allah le Tout-Puissant de leur accorder force et courage dans cette douloureuse épreuve.
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Hind oufriha
C’est en tant qu’invitée par le ministère de la Culture, le 7 février 2019, que nous avons fait partie de la délégation chargée de couvrir la participation algérienne à la 28ème Foire internationale du livre de La Havane (Cuba), prévue jusqu’au 17 février 2019. Nous avons profité pour visiter la célèbre île caraibienne des révolutionnaires…
L’Algérie était pour la première fois, l’invité d’honneur dans un pays latino-américain. Aussi, nous dûmes d’abord supporter une dizaine d’heures de vol avant de goûter au charme du pays de la salsa. Notons que l’événement coïncidait aussi avec le 60ème anniversaire de la Victoire de la révolution cubaine. Arrivés avec un changement de température notable-plus de chaleur et plus d’humidité- nous sommes descendus à l’hôtel Blaza, situé en plein centre de La Havane, pas loin du célèbre bar que fréquentait le romancier Ernest Hemingway, à savoir le Floritada. A 18h, il y a beaucoup de monde. Le bar est animé par un groupe féminin.
Trois jeunes femmes habillées tout en rouge jouent de la musique et l’une chante. Parmi ces morceaux fredonnés allégrement par l’assistance, on reconnaît le fameux La bamba! Ici à La Havane la musique coule à flots comme le mojito et, la salsa est reine. Au lobby de notre hôtel, un groupe de musiciens et un pianiste reprennent des morceaux des plus connus, de Céline Dion à… le Buena Vista Social Club, bien évidemment! D’ailleurs, un endroit des plus branchés porte le nom de ce fameux film. A l’ origine le Buena Vista Social Club était une mythique boîte de nuit dans la banlieue de La Havane.
Après la révolution cubaine de 1959, cette boîte de nuit fut détruite. Etait- ce la même que celle que nous avons visitée? A l’intérieur, des tables et des chaises. On se croirait dans une salle des fêtes de prime abord, tant les sièges sont joliment décorés. Que nenni, en un temps trois mouvements l’ambiance survoltée des grandes boîtes latinos se met en place. C’est le cas dans la Casa Dell Musica. Située au quartier Miramar de La Havane, ce lieu se décline en un grand restaurant-bar. Face à l’assistance, trône majestueuse une grande scène sur laquelle vont se succéder des groupes de musiciens et chanteurs latinos jusqu’à tard dans la nuit.
Les corps exultent. Femmes et hommes dansent allégrement. Ici, avoir le rythme dans la peau prend tout son sens. Que ce soit dans la rue, les restos en plein air ou ailleurs, la musique parvient forcément à vos oreilles. Ici personne ne prête attention à personne. Les gens sont simples, sereins et serviables! On y croise un homme ou un couple de Cubains et vous voilà à destination de l’endroit recherché. On ne vous laisse pas tomber. Mais on vous guide jusqu’à bon port. L’on est sympa avec les touristes. Peut-être parce que nous sommes algériens et le rapport de fraternité algéro-cubain a dépassé les frontières? Autre exemple étonnant de générosité, c’est lorsque nous sommes montés dans un bus depuis la Foire du livre, destination le centre-ville.
Nous n’avions pas de monnaie locale. Une vieille dame et son amie sont venues immédiatement à notre rescousse. Et de payer le receveur. A La Havane, il suffit de marcher un peu, de longer son ventre et vous voilà dans la vieille ville, appelée communément «La Habana Vieja». Ici les petits commerces destinés aux touristes se multiplient à vue d’oeil. Les touristes payent en cuc (le peso cubain convertible), l’équivalent d’un euro. Tee-shirts, instruments de musique, manettes à frigo, chapeaux et autre toiles, colifichets remplissent ces petits magasins, y compris les marchés. Des toiles aussi, car ici l’art est une affaire autrement populaire.
Le street art côtoie les magasins et les bars. La Havane se nourrit d’art. L’on nous affirme qu’il y a beaucoup de dessinateurs ici. Les sculptures sur pierre se font à même les murs. Un passage par l’avenue Paseo del Prado vous permettra de découvrir des artistes qui exposent leurs tableaux. Il fait bon flâner dans cette rue où de belles et anciennes bâtisses ont été restaurées et rendent la balade agréable.
Les héros révolutionnaires in!
A La Havane le Che est partout, là où votre regard se balade. Sur les tee-shirts, les casquettes, les toiles, les affiches, les librairies et même les magasins de vêtements ou encore le marchand de légumes! Car ici on a l’impression que le temps s’est arrêté. Réflexion faite, il s’est arrêté même s’il tente une certaine manoeuvre vers le futur. Le présent en tout cas semble bien étrange, mais il reste attachant. Retour vers le futur! En effet, la célèbre série aurait pu se tourner ici. Les librairies qui foisonnent dans chaque quartier de la vieille ville ressemblent beaucoup plus à des locaux de bouquinistes.
Les vieux livres prennent le dessus sur les plus récents. Autour, les affiches, représentant Castro et Che ornent ostentatoirement les murs. Mais l’on peut tomber sur une affiche des Rolling Stone à
La Havane ou des graffitis de Jimi Hendrix, lors de notre balade en ville. Chose étonnante, pour éviter de payer une sorte de taxe à l’Etat, nombreux sont ceux qui transforment leurs propres maisons, en salon de coiffure, librairie ou en galerie d’art, en travaillant à leur propre compte!
L’art comme s’il en pleuvait
Et pourtant, exit le privé! Ainsi, ce n’est pas surprenant par exemple de lorgner, au loin, un levier d’une cuisine quand vous vous trouvez à l’entrée d’une librairie. Vous comprendrez que vous êtes entrée avant tout chez cette dame, c’est-à-dire dans sa maison. Du particulier qui vire vers le public. Ou vice versa? Du commerce clandestin qui arrange tout le monde en tout cas. C’est le cas lorsque vous pénétrez dans un salon jouxtant des tableaux tout autour. Ceci n’est pas à proprement parler une galerie d’art, mais presque!
Pour ce qui est de la librairie, les livres s’entassent en cercle à l’entrée et l’on peut tomber nez à nez sur un vieil ouvrage concernant José Marti (homme politique, philosophe, penseur, journaliste et poète cubain. Il est le fondateur du Parti révolutionnaire cubain. Il est considéré à Cuba comme un héros national, le plus grand martyr et l’apôtre de la lutte pour l’indépendance). Des livres certes, mais aussi des vieilles photos et des cartes postales étalées dans ces bibliothèques d’un temps révolu où le passé domine le présent et le vieux livre celui plus récent. Néanmoins, l’atmosphère peu commune qui s’y dégage est à savourer délicatement.
La Havane respire l’art, nous n’aurons de cesse de le répéter. Ici à cause de l’embargo, le privé n’a pas lieu d’être et malgré la bonne volonté de Obama, tout semble ne pas avancer dans le bon sens à cause de Donald Trump qui a rompu les accords de son prédécesseur. Ceci étant dit, les magasins du style Impario, Armani, Zara ou encore Azzaro pour homme ont pignon sur rue. Sachant que 70% de la population est soutenue par l’État, qui peut se permettre d’acheter ces vêtements quand on sait que le salaire moyen d’un Cubain avoisine les 29 dollars? Pour autant le cubain ne s’avoue pas vaincu, mais arrive à vivre en multipliant les boulots pour s’en sortir.
Cependant, la pauvreté est parfois tenace comme ces mendiants que l’on a aperçus par endroits. Un monde parallèle où l’image flamboyante d’un tourisme exotique, en pleine expansion, contraste avec la vie simple de ces petites gens qui n’ont rien demandé… Ceci étant dit, Cuba sait pratiquer et vendre son tourisme. Elle y met les moyens, elle! La Havane classée patrimoine de l’humanité par l’Unesco, mérite entièrement son titre effectivement. Rencontré dans la vieille ville, l’artiste-peintre Idalgo nous reçoit dans son salon, entouré de toiles. La particularité de sa peinture? Le quarantenaire peint à partir de pigments de cigare.
Ce dernier est une des fiertés nationales du pays, qui se vend partout. D’ailleurs, l’Etat a institué une loi pour les touristes. Il est interdit de prendre avec soi plus de deux paquets pour les emmener dans son pays. «Je peins ce qui me plaît. Mais la particularité de mon travail si je peux dire, c’est ce que je teste et j’expérimente tout le temps, le pigment du tabac.» Le pigment des plantes naturelles est un procédé bien courant chez les artistes. Mais celui du tabac, c’est quelque chose de nouveau que nous découvrons ici dans cette vraie, fausse galerie. Idalgo nous confie qu’il a de nombreuses expositions à son actif. Il a déjà exposé en Allemagne et en Espagne, en Ukraine, à New York, au Mexique etc.
«De mon point de vue, la situation de l’artiste, ici, à Cuba est bonne. Si je veux monter une exposition, je demande l’aide de certaines institutions. Il n’y a pas de galerie ici à proprement parler, mais on peut exposer dans les hôtels notamment. Il y a une certaine forme de galerie privée, mais soutenue par l’Etat. Il y a énormément d’artistes à La Havane.» Et d’ajouter: «On peut vivre de son art plus ou moins. Je suis à la base de formation designer et décorateur d’intérieur. Mais la peinture reste une passion. Ici je vis et ici je travaille», fait-il savoir à propos de son domicile transformé parfois en lieu d’exposition. Et d’expliquer: «La politique culturelle étatique fait en sorte qu’on doit aimer l’art et la culture depuis son jeune âge.»
Il est bon de rappeler que l’enseignement artistique à Cuba est gratuit. Les professeurs de musique par exemple ne sont pas payés, mieux encore! C’est l’Etat qui pourvoit les jeunes musiciens en instruments de musique. Tout le monde peut devenir musicien ou artiste-peintre, reste le talent qui fera après la différence. «Le cigare est un vrai phénomène à Cuba», insiste Idalgo. Et de confier: «Le cigare est plus qu’une tradition, mais renvoie à l’histoire du pays avec l’arrivée de Christophe Colomb et sa découverte de l’Amérique. Lorsqu’il découvre pour la première fois Cuba, il trouve des Indiens qui fument des cigares.
Interdit à Cuba de boire l’eau du robinet
Donc tout le monde ne peut pas prétendre fumer tout le temps le cigare ici, même ailleurs.» Parlant de son travail, Idalgo avoue que ce sont beaucoup plus les touristes qui achètent ses oeuvres. Les prix varient d’une toile à une autre. Ça démarre de 10 cuc et cela peut grimper facilement à 200 cuc jusqu’à 600 cuc (euros). A Cuba il fait bon, certes. Mais les petits inconvénients pour le touriste que nous sommes, l’obligation d’achat systématique de cartes pour pouvoir accéder à Internet et de bouteilles d’eau pour pouvoir se désaltérer sachant qu’il est interdit à Cuba de boire l’eau du robinet.
Mais cela demeure quelque peu superflu comparé à la beauté de ses sites enchanteurs et son histoire… Il suffit d’ailleurs de voir passer une belle Cadillac rose fushia et vous voilà de bonne humeur pour le reste de la journée. La mythique île des Caraïbes n’en finira pas de vous séduire. Que dire de ses belles plages avec son sable doré et propre, entourées de cocotiers? Un petit avant-goût du paradis? Assurément…
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Par Hocine NEFFAH
«Si l’opposition ne dégage pas un candidat unique et consensuel, il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple contre…»
La réunion tant attendue de ce qui est appelé communément l’opposition, composée de partis politiques et de personnalités, a débuté, hier en début d’après-midi au siège du parti de Abdellah Djaballah. L’objectif assigné à cette rencontre consiste à dégager ce que les participants appellent le «candidat consensuel» en mesure de rivaliser avec le président-candidat Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 18 avril prochain. La réunion qui s’est déroulée loin des regards de la presse, a vu la présence du président du Taliou El Hourriyet, le candidat malheureux lors de l’élection présidentielle précédente, Ali Benflis, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, et bien sûr, le président du Front de la justice et de développement (FJD), Abdellah Djaballah. Ceci pour des partis qui sont connus sur l’échiquier politique national.
Cette rencontre a vu également la participation de petits partis qui étaient représentés par Bahbouh, Benbaibèche et Aziz Ghermoul. Quant aux personnalités politiques, il n’a pas été enregistré la présence de celles annoncées avant cette réunion, à l’ exception de Arezki Ferrad et Abdelaziz Rahabi qui ont répondu à l’invitation de Djaballah. Avant le début de la rencontre, l’initiateur du conclave, Abedallah Djaballah en l’occurrence, a tenu à faire une déclaration pour la circonstance. Dans ce sens, le président du FJD a abordé les tenants et les aboutissants de la rencontre en soulignant que «cette réunion est décisive pour l’avenir de notre peuple et de notre nation. Nous sommes là pour essayer de trouver une issue consistant à s’entendre sur le choix d’un candidat unique pour doter l’opposition d’une alternative crédible susceptible de faire face au candidat du système».
Djaballah a usé d’un ton plutôt pessimiste, affichant une sorte de fatalité, puisqu’il a clairement évoqué la forte probabilité de voir l’opposition ne pas s’entendre sur le choix d’un candidat unique pour la joute la présidentielle du 18 avril prochain. Dans ce registre, le président du FJD a indiqué que «l’opposition est à un tournant historique. Elle doit prendre ses responsabilités politiques et être à la hauteur de ce qu’attend le peuple d’elle». Et d’ajouter: «il est temps que les partis de l’opposition laissent de côté leurs intérêts étroits, même si ses ceux-ci passent pour importants sur le plan politique. La responsabilité de l’opposition est grande», a pesté le président du FJD.
Mais ce qui est frappant dans les déclarations de l’islamiste Djaballah, c’est cette lourde sentence: «Si l’opposition ne dégage pas un candidat unique et consensuel, il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple et le suivre dans son entreprise qui vise à faire déloger le régime en place.» L’appel est on ne peut plus clair. Cette déclaration renseigne sur les risques qui entourent la réunion de ladite opposition quant à une éventuelle déconfiture et ne pas s’entendre sur le choix d’un candidat unique et consensuel telle qu’elle le souhaite. Cette déclaration émanant d’un responsable d’un parti politique, islamiste du surcroît, a suscité l’attention de certains présents dans le cadre de cette rencontre.
Pour l’islamiste Djaballah, le choix est déjà fait: soit un candidat consensuel pour l’opposition, soit la rue. Est-ce que cette «petite opposition» sera d’accord avec la déclaration de Djaballah consistant en cas d’échec des discussions à aller derechef vers la rue comme moyen d’imposer un choix politique en dehors du processus électoral? Une chose est sûre, la rencontre d’hier n’a pas pu réunir la vraie opposition. Hormis les quatre partis précités, la rencontre d’hier s’est illustrée par l’absence des vrais protagonistes de l’opposition. Pour ainsi dire, une espèce de bérizina qui s’esquisse à l’horizon quant au devenir de cette opposition hybride et disparate.
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Roberto Savio is founder of IPS Inter Press Service and President Emeritus
By Roberto Savio
ROME, Feb 21 2019 (IPS)
I have been a member of the first international party: the Transnational Radical Party, founded in 1956 by Marco Pannella and Emma Bonino. Then in 1988, I was a wetness of the large protest, in Berlin West, against the meeting of the International Monetary Fund and the World Bank, a precursor of the “Battle of Seattle” in 1988, where 40.000 protesters disrupted the annual meeting of the two world’s financial institutions. I was even detained for a day by the police, even if was just a witness: my condition of foreigner made me automatically suspect.
Roberto Savio
And I was a witness of the Nobel prize Joseph Stigliz address to the protesters of “Occupy Wall Street”, in 2011. In the same year, I was part of the creation of the Word Social Forum, in Porto Alegre. And I have been carefully following the arrival of the new International nationalist and populist wave, since Orban’s arrival in Hungary in 2019, Kaczynski in Poland in 2015, Brexit in 2016, Trump in 2016, and totally different movements like now the Yellow Jackets in France.Therefore, I have decided that I can be more useful as a practitioner than as a theoretician in the cultured an interesting debate that Paul Raskin has opened on a world political party. But I still remember that during the debate on the New International Information Order in the seventies, at a very important conference in Berlin of academicians, I spoke as practitioner (I was the founder of Inter Press Service, the fourth international news agency), and when I finished, the German chairman of the conference observed: “what Roberto had said works in practice. But the question is: would it work in theory”?
The Transnational Radical Party choose a human rights agenda, as Pannella did in Italy with the Italian radical party. The abolition of the death’s sentence, the depenalization of light drugs, the freedom of medical choice, including euthanasia, the end of female mutilation in Africa and Arab countries, the importance of scientific research free of religious dogma as part of bioethics, the creation of the United States of Europe, a multicultural, inclusive and environmentally concerned Europe. It called for the inclusion of Israel in the European Community, and made public campaigns on Tibet, the Uighurs, the Montagnard (a Vietnamese Christian minority), and the Chechens. This agenda of Human Rights was able to link intellectuals and activists from many countries (especially Europe and Latin America). But it never became a mass movement, and it dissolved itself in 1989. It was highly affected by the May 68, which fought against centralizing structures, and indicated that the fights should become individual, and free from any command.
The World Social Forum was the closest thing to a world movement. It was based on a much broader agenda, which was the build up an alternative to what the World Economic Forum, Davos, represented. Global finance, unchecked capitalism, economic agenda over the social agenda, the alliance of corporations to control politics and governance: a Forum where unelected people met to take decisions over the course of the world. It come out from a visit in 1999 in Paris by two Brazilian activists, Oded Grajew who was working in the field of social responsibility of companies, and Chico Whittaker, who was in the Social Network of Justice and Human Rights, an initiative of the Brazilian catholic Church. They were incensed by the tv coverage of Davos, and the following day the went to meet Bernard Cassen, coordinator of of Le Monde Diplomatique, who encouraged them to organize a Counterdavos, but not in Europe, but in the South. They came back, organized a committee of eight Brazilian organizations, in February if 2.000, got the support of the government of Rio Grande do Sul, and in the 2001 the first Forum was held in Porto Alegre, at the same time of Davos. We were thinking that 3.000 people would come (the equivalent of Davos), instead there were 20.000 participants.
The impact was so great, that the Brazilian committee organized a consultative meeting the following year in Sao Paolo, about the continuation of the WSF. They invited a number of international organizations, and at the second day they appointed all of us as the International Council. The Council was born, therefore, not out of a planning to organize a really representative structure. The efforts done to rebalance the composition, never went far. Lot of organizations wanted to be member of the Council, without any criteria of representative and strength, and the Council become soon a large list of names, with few participating, and changing at every council, which left to the Brazilians (Chico Wittaker especially), the de facto ability to have a heavy weight in the process.
The WSF had a large number of meetings. There was the yearly WSF itself, who always had close to 100.000 participants (the one of 2005 150.000), The WSF moved out of Latin America, first in Mumbai, with the participation of 20.000 Dalits (the untouchables). Then in Africa and so on. The march against the American invasion in Iraq, saw a march of 15 million people all over the world.
George Bush dismissed that as a focus group, and the war went on. In addition to the yearly WSF, two other main events were created. The regional WSF, and the thematic Wsf, where under this umbrella people could meet beside the central one Then, local WSF could be held in any country, as part of the general WSF process. A most probable estimate is that the WSF, from 2001. Has joined together over 1 million people, who paid their travel and lodging costs, to share experiences and dream together for a better world.
Some points of this enormous process (that I do not see now replicable to the idea of a party), must be kept into account for our debate.
Civil society is made by many threads. We have no time to go over this, but Boaventura de Sousa Santos, the Portuguese sociologist and anthropologist who has more studied the WSF (and he is also departing in disagreement with the inability of updating from Chico Wittaker and others) has written an interesting study on the “translation” which was necessary to put together those threads.
Woman organizations, for instant, are concerned about the patriarchal society. But indigenous organizations are worried about the exploitation by white colons. Human rights organizations, have different agenda from those dealing with environment. To understand each other, and share and work together, a process of translation of those priorities, to think holistically, went on. It is what is called now identity. Any world party has to answer this question, because there are no indigenous organizations in Europe, and there are no activists on the impact of infrastructures in Asia or Africa. In other worlds, while it is easier to build a mass participation against a common enemy, it requires a lot of dialogue for building up a movement. Certainly, the WSF was fundamental for creating the awareness that a holistic approach is necessary to fight injustice, climate change, an uncontrolled finance, the growing social injustice, etc. And that is an important point in the creation of a world party.
All over those 63 years, from the creation of the Transnational Radical Party, in all movements which have been created, and now in the Yellow jackets, there is a common.
Fact. For the immense majority of the participants, the notion of a party is linked to power, corruption and lack of legitimacy. In the WSF it was its final irrelevance. As the Talmudist, led by Chico Wittaker have opposed: any political declaration from the WSF, because it could divide the movement; any creation of spokesman on behalf of the WSF; the idea of horizontality as the main basis for the governance of the WSF, the WSF as a space for meeting, not for organizing actions. Actions could be done by those participating making up alliances, but the WSF could not make declarations or plans of action. The International Council was not a governing body, but just a facilitating structure. The lack of organizations made that media did not come any longer, as they had no interlocutors, as spokesman were forbidden. Even a declaration on something which could not create any scission, like condemnation of wars, or appeals on climate action were forbidden. The result is that the WSF become like spiritual exercises: useful for those who participates, they come out with more individual strength, but without any impact on the world.
This is an extremely important handicap for a world party. Those who would be in principle its largest constituency, reject the notion of a part, which automatically creates structures of power, opens to corruption od ideals, and leave Individuals without participation and representation. The Yellow Jacket Is a sobering lesson of this. The political world has lost legitimacy, participation, and young people. It is totally separated from culture, research, and intellectualism. A world party, to be real, cannot be based on a few people. It must address and solve those issues.
For these among many, three considerations are important.
The first, Internet has changed the participations in politics. Space and time ae not the same. Tine has become fluid and short. Tweets, Facebook, etc. are much more important than media. Bolsonaro was elected through social media. This is a general phenomenon, from Salvini in Italy, to the Arab Spring, to Brexit. All American media have 62 million copies. Of these, quality papers (WSJ, NYT, WP,etc.), have just ten million copies. Trump tweets have 49 million followers. We know that only 4% buy newspapers, and they look only Fox news, which is an extension of his tweeters. So, when Trump makes absurd claims, like that when he visited Queen Elizabeth, he could not go to the center of London, because there were so many people waiting for him, that this was the advice of the Police, when in fact there were 200.000 people in the streets protesting his visit, those 49 million believed him blindly. The quality media publish a fact checker, which has dramatic figures about his lies and misguided truth. His followers will never read those, and if they see it they will not believe them. We need to be able to get into this kind of mobilization. I, for one, I am not able to use efficiently Twitter. And Aldo Moro the Italian PM assassinated by the Red Brigades (which were used by a stronger force), would not be able either. And politics jump from a short period on an item, to another one. Gone is the ability to follow process. We only follow events. And the same is happening with media.
The second, as a consequence of this, Internet went the wrong way, as far as politics are concerned. Instead of becoming an element of participation, has become an element of atomization. A whopping 73% of its users declare that they carve their own world, a virtual world, that they can build on their wishes. As a result, debate among people (especially young people), has waned. Users go into Internet, dialogue with like-minded people, and insult others. The result is that young people vote less and less, with results like Brexit, where 88% of adults voted, against 23% of young people, who demonstrated against the result of the referendum the day after, with onlookers shouting them: you did not vote and now you protest?
The third, there is now a divide between towns and country side, which is just the point of the iceberg of a much significant divide: between those who feel left out by globalization, and think it went in favor of those living in towns, the elites (intellectuals are considered a part), and those who were not victims. It is just enough to look where Trump got his voters in 2018, and no significant support in the towns. He lost the popular vote by two million. But the peculiar American voting system, a heritage of the process of unification of American states, gives today a disproportionate representation to the smaller and least developed American States. But the same was behind Brexit, and it is happening worldwide.
This has brought an unprecedented situation. Those who feel left behind, are now legitimized to mistrust elites. Ignorance has been for a long time a reality in every country.
But now there is the arrogance of ignorance. Yellow jackets revolt against elites, with Macron as a symbol, is shared by the followers of Trump, Salvini, Le Pen, Bolsonero, etc.
And is ironic that the political system, considered everywhere the main enemy, is in fact the most ignorant in modern times. Once, if Nelson Mandela, Adlai Stevenson, Olaf Palme, Allende and Aldo Moro would meet, they would have some books on which to talk. It would be highly improbable among even parliamentarians, let alone Trump, May and Merkel…
This bring us to a consideration, and the conclusion. The consideration is to reflect what happened to degrade politics and policy. My own reading: there were a sum of factors, all at the same time. The Berlin’s wall fall, brought to the Tatcher’s Tina (there is no alternative). It was the end of ideologies (the end of history), those cages that brought us to wars. The cry was to be pragmatist. But when politics become just the solution of a single problem, without a long term and organic vision of the step you are taking, you are being utilitarian, which is a different perspective. At the same time, we had the Washington Consensus, among the IMF, the WB, and the American Treasury, of how to run the world. The benefits of globalization would lift all boats. Anything which was not productive, was to be curbed: social costs, education (Reagan even wanted to abolish the Ministry), health, which were unmovable and should be privatized. The public system, the state, all what was movable (trade, finance, industry) was to be globalized. Microeconomies were out. It took 20 years for the IMF and the WB, to belatedly restore the role of the state as a regulator, beyond the market. But by now the genie is out of the bottle. Finance has taken its own life, is over the economic production. And the unprecedented concentration of wealth in fewer and fewer hands is just a symbol, which adds the exasperation of the losers.
But very important was the Third Way theory of Tony Blair, who decided that as globalization was inevitable, the left could ride it, and give to it a human face. The result is that the left lost his constituency, and workers now vote for the new populist parties, which are growing everywhere. The debate left-right, which was largely an ideological debate, has disappeared. Why people should feel passionate about a politic which has become basically an administrative matter?
And this brings us to the conclusion. To create a world party, we must find a banner under which people would come. I think that, in today world, the right does not need to structure Bannon attempt to join all populist and xenophobe parties, is valid as long they have a common enemy: Europe, the multilateralism. But if you push people to nationalism and competition, it will go the way of the much proclaimed unity between the Austrian Prime Minister, Sebastian Kurz, and Salvini, who declared themselves brothers, united against the common enemy, the European Union. But as soon they come across a concrete theme, how to deal with immigrants, their competing interests was the of their brotherhood. I have no doubt that next European elections in May, will see a strengthening of the anti-European forces. But from that to the end of Europe…
Therefore, this growing tide will exhaust itself, when it will be clear that their program of making the national past the future, will last until they take the power, and will become visible that they have no answers: this is what the Italian government is proving now.
Echoing Gramsci, a party should be able to rally masses, for a common goal. This goal, according the reality, should be able to interpret and rally the majority of people. Today, the common denominator has been globalization. Many historians think that the engines for change in history have been greed and fear. Since 1989, we have been educated to greed, which has become a virtue: and since the crisis of 2008 (a direct result of greed), fear has become a strong reality. Immigrants are now the scapegoats, when they have always been a resource. When, in American history, a wall with Mexico could have justified the longest government’s shutdown?
What bonded people together, until 1989, were values it is enough to read any constitutions to find those values: justice, solidarity, ethics, equality, law as the basis of society, and so on. Today we live in a world where nobody speaks of values (unless you take market as a value), and less of all the political world. It would be a long walk, but a world party should be based on values, the defense of international cooperation as a warrant for peace, and on the fact that competition and greed make few winners, and many losers.
We must think that there are millions of people in the world engaged at grassroot level, hundreds of times more than the WSF. Our challenge is to connect with them. This, I am afraid, is a long walk. But unless se connect with those who are working to change the present trend, and we must simply made clear that we are not the elites, but we consider us equally victims, and we share the same enemy. Finally, those are people who read and reflect..And we share the same values…But can we find the language to do that? Communication is the basis for participation…
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Excerpt:
Roberto Savio is founder of IPS Inter Press Service and President Emeritus
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Par Mohamed BOUFATAH
Il appelle à «organiser des marches pacifiques et à éviter le vandalisme».
Makri s’est exprimé lors de la présentation des grandes lignes de son programme électoral. Il a prétendu «s’inscrire en porte-à-faux contre le culte de la personnalité ou le mythe de l’homme providentiel». Tout en réaffirmant sa participation au sommet de l’opposition qui devait se tenir, hier, au siège du parti El Aâdala de Abdellah Djaballah, il a justifié «sa candidature à l’investiture suprême, à la fois par la non-concrétisation ou l’échec de son initiative autour du report de l’élection présidentielle dans le cadre du consensus national et par le fait que sa formation n’a obtenu aucune réponse de la part de ses partenaires de l’opposition, y compris de la part de Djaballah, quant à son initiative de trouver un candidat commun de l’opposition».
Makri prend part à cette nouvelle initiative pour en connaître les raisons qui ont fait que «ce qui était impossible hier, devient possible aujourd’hui». Sur sa lancée, il a fustigé «l’irresponsabilité des partis politiques qui adoptent l’attentisme comme attitude politique». Pour Makri: «Ces derniers semblent attendre qu’un candidat commun leur tombe du ciel.» Il a promis, s’il est élu, de nommer un gouvernement d’unité nationale constituée de personnalités nationales, de technocrates et des compétences nationales… de réviser la Constitution, d’organiser des législatives anticipées… et de faire accéder l’Algérie au top 10 des pays les plus industrialisés et le top 20 des pays où il fait bon de vivre…».
«Malgré tout (la fraude, la répression, l’assassinat de cheikh Bouslimani, la privation du défunt Mahfoudh Nahnah de son droit de se porter candidat à la présidentielle et d’autres pressions et atteintes à nos vies privées…), le MSP garde intact son droit de rêver», dixit Makri. Interrogé par rapport aux appels aux marches lancés ici et là, il rétorque: «La liberté de manifester et de marcher est un droit inscrit et garanti par la Constitution, ajoutant que son parti appelle, toutefois, à organiser des actions pacifiques et surtout éviter la destruction des biens publics et privés». D’ailleurs, poursuit-il «aucun débordement ni incident n’a été signalé, durant les marches organisées ces derniers jours dans différentes régions du pays».
«Le MSP, qui a pris la décision de s’opposer à un mandat supplémentaire au président sortant, à travers sa participation à l’élection présidentielle, sillonnera tout le territoire national pour dire qu’un autre mandat pour le chef de l’Etat ne servira pas le pays…», a-t-il encore déclaré. «L’Algérie n’est pas stérile, elle a enfanté des hommes compétents, nationalistes… parmi eux Abderrezak Makri», a-t-il lancé. Makri croit savoir que «l’accès au pouvoir dépend en fin de compte de la volonté divine».
Le président du MSP qui se réfère au centre d’études ou think tank indépendant fondé en 1997 et présidé par l’ex-Premier ministre, Mohamed Mahathir, dont le dernier congrès s’est tenu à Istanbul(Turquie) a indiqué que «sur le plan politique le programme du parti s’articule autour de la réalisation du consensus national, car la transition d’un système totalitaire à un système démocratique n’est pas chose aisée et doit se faire progressivement…». Makri a notamment insisté sur le fait que le MSP «est un parti du gouvernement riche d’une longue expérience au sein des assemblées élues et fort d’un ancrage sur tout le territoire national».
En tout état de cause, dira-t-il, «le parti dispose de sa propre matrice électorale qui votera pour le candidat du parti quelles que soient les circonstances». Makri refuse le classement actuel des obédiences politiques en Algérie. «Le MSP est à la fois parti nationaliste, démocratique, islamiste et fidèle à sa position médiane», a-t-il appuyé. À propos de l’intitulé de son programme électoral, «le rêve algérien», il a indiquè: «Nous devons sortir de cette situation d’abattement et d’esprit négatif. It’s our right to dream. This the algerian dream. Nous voulons que les Algériens partagent notre rêve.»
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Par Kamel BOUDJADI
L’arrestation des trois derniers éléments de ce vaste réseau a permis la récupération du matériel qui a servi à la fabrication de coupures, telles les imprimantes.
Un vaste réseau spécialisé dans le trafic de faux billets vient de tomber à Ouaguenoun. L’information a été donnée lors d’un point de presse organisé, hier, par le chef de sûreté de daïra de Ouaguenoun, Lezam Hakim qui a conduit l’enquête. L’opération qui est remontée jusqu’aux derniers éléments du groupe été couronnée par l’arrestation de trois individus. Les derniers d’un grand réseau qui a longtemps sévi et qui a fait un grand nombre de victimes par sa supercherie. Trois individus dont l’âge varie entre 38 et 42 ans viennent donc de tomber dans les filets tendus par les enquêteurs qui ont remonté la piste jusqu’à élimination totale du groupe.
Originaires de Tigzirt, Mekla et Tizi Ouzou, ces derniers faisaient circuler des coupures de billets de 2000 dinars dans plusieurs marchés. Les policiers ont saisi dans le cadre de cette opération pas moins de 516 coupures toutes en billets de 2000 DA d’une somme globale estimée à un million et 30.000 DA. Selon le chef de sûreté de Ouaguenoun, les trafiquants agissaient surtout en exploitant la naïveté des personnes qui se sont fait avoir avec de faux billets après avoir vendu leurs biens.
L’arrestation de ces trois derniers éléments de ce vaste réseau a également permis la récupération du matériel qui a servi à la fabrication de coupures, tels les imprimantes, les téléphones portables. Le même orateur, ajoutait que les conclusions de l’enquête ont montré que les numéros de série des billets étaient similaires à ceux utilisés précédemment. Ce qui a prouvé qu’il s’agissait en fait du même groupe qui vient d’être décimé complètement et définitivement anéanti.
En fait, le démantèlement de ce vaste réseau a été effectué selon plusieurs touches. Il a fallu d’abord l’affaiblir par des opérations qui ont conduit à l’arrestation de plusieurs de ces éléments. Des arrestations qui ont révélé des détails qui donnent froid dans le dos à la population locale qui découvre, médusée, la présence de jeunes filles dans le trafic. Les gens découvrent ainsi pour la première fois que la gent féminine pouvait être enrôlée dans la délinquance qui se propage de plus en plus en s’organisant davantage. L’enquête s’est donc poursuivie pour remonter toute la piste qui a conduit à l’arrestation des trois derniers éléments, avant-hier.
Enfin, il est à signaler également que la daïra de Ouaguenoun qui a été longtemps la plaque tournante de divers trafics n’est plus ce havre de paix pour les réseaux et bandes organisées. Ces trois dernières années, un grand nombre de groupes sont tombés dans les filets des enquêteurs de la sûreté de daïra locale.
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Par Saïd BOUCETTA
Les Khenchelis ont réussi à donner à leur maire une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.
L’évènement qui a défrayé la chronique au chef-lieu de la wilaya de Khenchela, où l’on a enregistré une protestation citoyenne contre le maire de la ville, s’est terminé par la suspension de l’édile. Ce dernier s’était opposé à l’opération de collecte des signatures au profit du candidat Rachid Nekkaz. Il s’en est même vanté sur son compte Facebook. En réaction à ce comportement, pour le moins, antidémocratique, des citoyens, par centaines, s’étaient rassemblés face au siège de l’APC.
Dans la foulée, beaucoup de slogans ont été lancés et le maire indélicat qui a accroché sur la façade du siège de la mairie un poster géant du président de la République, a été sommé par la foule de l’enlever. Personne ne pourra affirmer avec certitude que les manifestants en voulaient au chef de l’Etat. Mais ce qui est sûr, par contre, c’est que le zèle mal placé de l’édile a franchement déplu aux citoyens de Khenchela, mais pas seulement, puisque les autorités de wilaya ont eux aussi réagi en procédant à la suspension pure et simple dudit maire. Ce qu’il faut retenir de cet intéressant épisode préélectoral, tient d’abord dans l’influence désormais dominante des réseaux sociaux.
En affichant ses intentions sur ce canal de communication, le maire a touché un large public qui n’a pas tardé à relayer les desseins de l’élu local. Le second enseignement est relatif au comportement civique des habitants de la commune de Khenchela qui ont pacifiquement exprimé leur désapprobation quant au comportement de leur maire. La manifestation n’est pas sortie de son cadre et les protestataires ont obtenu gain de cause, sans qu’il y ait le moindre incident malheureux. On retiendra également la réaction prompte et efficace de la hiérarchie administrative qui a pris une mesure conservatoire très opportune en pareille circonstance.
Dans cette «affaire de Khenchela», force est de constater que les citoyens et l’autorité publique ont eu un comportement parfait et en adéquation avec les principes d’une société moderne et respectueuse des valeurs démocratiques. Le point noir dans l’histoire n’est autre que le personnage du maire, donc politique, qui visiblement confond entre l’administration et le parti, ainsi que entre le citoyen et le militant. Le maire de Khenchela est l’exemple vivant d’une génération de cadres politiques qui ne croient pas vraiment au suffrage universel, ni aux libertés individuelles et collectives.
Il se trouve, cependant, que la démonstration de Khenchela prouve que ce qui pouvait être admis dans le passé, en raison du désintérêt des citoyens, l’est de moins en moins. Cela d’un côté. d’un autre côté, le politique qui bénéficiait du soutien automatique de l’administration ne dispose plus de l’état de grâce que lui conférait son appartenance au parti du pouvoir. Les Khenchelis ont réussi à donner à leur maire une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.
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Par Chaabane BENSACI
Si les autorités ont tout fait pour essayer de convaincre les organisations syndicales de revenir sur l’appel à la grève générale, celles-ci n’ont pas cédé, dès lors que le dialogue social est bloqué depuis de nombreuses années, et que les conditions de vie des Marocains se sont dégradées.
A l’appel de la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Organisation démocratique du travail (ODT), une grève générale a été observée hier au Maroc, dans le secteur public et les collectivités locales, paralysant les administrations et soulignant la montée du mécontentement de la population face à la dégradation des conditions de vie.
Le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance) s’est en outre rallié à ce débrayage qui interpelle le gouvernement marocain confronté à une vague contestataire exacerbée par une conjoncture de plus en plus difficile. Les organisations syndicales disent en effet protester «contre la pauvreté, le chômage, la maladie, l’analphabétisme et des conditions de travail qui se dégradent» de jour en jour.
A l’instar de l’ODT qui dénonce une situation dans laquelle «le pouvoir d’achat est de plus en plus bas depuis presque une dizaine d’années», les représentations syndicales s’insurgent contre une hausse des prix des produits de consommation courante et du carburant, de l’eau, de l’électricité, du transport et du logement, au point qu’elle «plonge davantage les classes laborieuses et moyennes dans des difficultés extrêmes». Mais elles pointent surtout du doigt les méthodes du gouvernement, regrettant l’absence de «négociations ou de dialogue social sérieux» depuis 2011, avec une suspension ou, pire, un refus d’appliquer certains articles de l’accord conclu à cette époque.
Quant à la branche syndicale d’Al Adl Wal Ihsane, elle critique la politique sociale marquée par «la faillite de la caisse de retraite dont les pots cassés sont payés par la seule classe ouvrière, le refus d’augmenter les salaires tout en maintenant la libéralisation des prix, la levée de la subvention de certains produits essentiels, l’atteinte à la gratuité de l’enseignement par le projet de loi-cadre et la consécration de l’instabilité de l’emploi par le contrat imposé dans la fonction publique». Si les autorités ont tout fait pour essayer de convaincre les organisations syndicales de revenir sur l’appel à la grève générale, force est de constater que celles-ci n’ont pas cédé, dès lors que le dialogue social est bloqué depuis de nombreuses années tandis que les conditions de vie et de travail des Marocains se sont considérablement dégradées.
Sans une mobilisation réelle et déterminée, il était à craindre, estiment-elles à juste titre, une perte de crédit au sein des catégories de travailleurs du secteur public comme du privé. Seul moyen de contraindre le gouvernement El Othmani à entendre les revendications, la grève est vécue comme un exécutoire de l’exaspération socio-économique et politique d’une large frange de la population, notamment celle du Rif encore sous le choc des évènements du Harik et de la répression qui s’en est suivie. Le fait que le dossier des revendications soit géré par le ministère de l’Intérieur, tout en étant officiellement sur le bureau de la présidence du gouvernement, en dit long sur la manière dont le gouvernement entend répondre à un éventuel durcissement du mouvement contestataire, comme à son habitude.
Et ce n’est donc pas par hasard que les organisations syndicales ont aussi protesté contre les atteintes aux libertés et aux droits syndicaux, exprimant leur ras-le-bol à l’égard de la politique gouvernementale, en général, et du climat sociopolitique, en particulier.
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Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de terroristes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais cet afflux s’était interrompu il y a quelques jours. L’ONU avait exprimé mardi sa «vive préoccupation».
Des dizaines de civils mais aussi des combattants du groupe Etat islamique (EI), dont des étrangers, se sont rendus dans l’est syrien aux forces arabo-kurdes, qui réclament la capitulation des derniers terroristes retranchés dans quelques pâtés de maison. Cela faisait plusieurs jours que plus personne n’était sorti de la petite poche sous contrôle de l’EI dans le village de Baghouz, et les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient ralenti leurs opérations, disant craindre pour les civils utilisés comme «boucliers humains». Mais c’est arrivé mardi. à Baghouz, hameau de la province de Deir Ezzor tout proche de la frontière irakienne, l’EI est désormais acculé sur une zone d’un demi-kilomètre carré. Mardi, trois frappes aériennes et des bombardements à l’artillerie ont visé ce réduit.
Pour la première fois en quatre jours, «des dizaines de civils et quelques combattants se sont rendus aux FDS», a indiqué un porte-parole des FDS, Adnane Afrine. Parmi eux «des étrangers, mais leurs nationalités n’ont pas encore été déterminées», a-t-il ajouté. De plus «il y a toujours des combattants qui ne veulent pas se rendre. Et beaucoup de civils sont encore à l’intérieur», a-t-il averti. Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de terroristes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais cet afflux s’était interrompu il y a quelques jours.
L’ONU avait exprimé mardi sa «vive préoccupation» au sujet de quelque «200 familles, dont plusieurs femmes et enfants, qui sont apparemment pris au piège». «L’EI empêche apparemment la sortie de beaucoup d’entre eux», a souligné dans un communiqué la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. à Baghouz, les combattants de l’EI ne tiennent plus que quelques pâtés de maisons, où ils sont retranchés dans des tunnels, au milieu d’un océan de mines enfouies pour entraver l’avancée des FDS. L’alliance arabo-kurde a expliqué vouloir «isoler» les civils pour les «évacuer», avant de donner l’assaut. Et les jihadistes n’ont le choix que de «se rendre ou être tués au combat», a fait valoir un porte-parole des FDS, Mustefa Bali.
L’Observatoire a toutefois fait état de «négociations» entre FDS et jihadistes, qui réclameraient un «corridor de sortie». Il n’était pas en mesure de préciser vers quelle destination ces combattants de l’EI souhaiteraient être transférés. Des responsables des FDS ont nié toute négociation en cours. En sortant du réduit jihadiste, les hommes soupçonnés d’appartenance à l’EI sont gardés dans des centres de détention. Les civils, dont les femmes et les enfants de jihadistes, sont transférés vers des camps de déplacés dans le nord syrien. L’ONG Comité international de secours a annoncé lundi que 62 personnes étaient décédées durant le trajet qui dure environ six heures dans des bétaillères, ou peu après leur arrivée. Les deux tiers étaient des enfants de moins d’un an. Des centaines d’étrangers, arrêtés au fil des batailles, sont toujours retenus par les forces kurdes.
Le président américain Donald Trump a exhorté les pays européens, réticents sur la question du retour des étrangers de l’EI, à rapatrier leurs ressortissants en Syrie. Mais Paris, Londres, Berlin et Bruxelles ont rétorqué qu’un tel retour n’était pas à l’ordre du jour. Les Etats-Unis eux-mêmes examinent le cas d’une ressortissante détenue en Syrie, Hoda Muthana, jeune femme originaire d’Alabama. Alors que M. Trump s’est déjà réjoui d’une défaite imminente des jihadistes, un haut responsable des FDS a répété lundi que leur défaite ne devrait pas tarder. Outre le dernier réduit dans l’est syrien, des terroristes de l’EI sont toutefois disséminés dans le vaste désert central de la Badiya et revendiquent des attaques menées par des «cellules dormantes» dans les régions des FDS.
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Roumanie : la dérive complotiste et autoritaire du parti au pouvoir
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La Bosnie-Herzégovine après les élections : un pays bloqué
Bosnie-Herzégovine : une présidence tripartite incapable de s'entendre