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Ses activités drastiquement réduites: Le gouvernement se fait discret

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 12:09

Etrange ralentissement des activités ministérielles. L’exécutif fonctionne au ralenti, visiblement surpris par l’ampleur des contestations. Quasiment plus de «sorties sur le terrain» ni même de parrainage de séminaires. Les ministres se font discrets tout autant que le Premier ministre qui n’a plus fait de sorties médiatiques depuis sa prestation face aux députés.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – La grogne populaire met l’exécutif dans l’embarras : poursuivre ses activités comme si de rien n’était ou choisir la politique de l’autruche. C’est visiblement la seconde option qui est la plus confortable pour le gouvernement Ouyahia.
Le Premier ministre lui-même donne d’ailleurs l’exemple en réduisant drastiquement ses apparitions. Depuis qu’il a répondu aux députés qui l’avait interpellé au sujet de la déclaration de politique générale, plus aucune sortie publique pour Ouyahia. Ses ministres en font de même.
Si prompt à effectuer des sorties sur le terrain pour vanter les réalisations du Président-candidat, l’exécutif se mure dans un assourdissant silence. Les sorties médiatiques les forceraient en effet à répondre à des questions gênantes d’un côté tandis que d’un autre, leurs propos, souvent maladroits, pourraient raviver davantage la flamme de la contestation. Plutôt que de faire ce pari risqué, l’exécutif a choisi de «disparaître» des écrans en attendant des jours meilleurs.
Aucun membre du gouvernement ne souhaiterait en effet vivre ce que la ministre de la Poste et Télécommunications a vécu la semaine dernière. En «visite de travail» dans la wilaya de Khenchela, Houda Feraoun a eu droit à un comité d’accueil des plus particuliers. Alors qu’elle achevait son «inspection» d’un bureau de poste, des centaines de manifestants l’ont accueillie au sortir de ce dernier par des «dégage !» et des slogans hostiles au gouvernement.
La ministre n’a eu comme seul choix d’écourter sa visite et de rejoindre à la hâte son véhicule, entourée par ses proches collaborateurs.
Le ministre de l’Intérieur et la délégation qui l’accompagnait à Adrar pour y célébrer l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures a eu droit au même accueil. Des centaines de manifestants se sont rassemblés autour de la salle devant abriter les «festivités».
Emblème d’un système dont ils ne veulent plus, le Premier ministre est la cible des manifestants depuis le début du mouvement.
Lors de la première marche déjà, Ouyahia avait été désigné comme l’homme dont la rue ne voulait plus. Les slogans brandis au cours des marches du 15 février puis celle du 22 du même mois ne laissent planer aucun doute sur le sentiment de ras-le-bol généralisé.
N. I.

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Manifestations contre le 5e mandat: Chronologie d’un historique mouvement de protestation

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 12:02

Ils l’ont voulu, ils l’ont eu ce mouvement populaire pour exprimer de la plus haute voix le rejet d’un cinquième mandat de Bouteflika à la tête du pays.

Mouvement de protestation dont la première manifestation est apparue aux yeux du monde le 22 février, avec les premières marches organisées de manière quasi-simultanée à travers pratiquement tout le pays, mais dont les germes sont apparus au grand jour dès le début du retrait des formulaires de souscription, le 20 janvier dernier, après la convocation du corps électoral deux jours plus tôt, lorsque, sur les réseaux sociaux, les Algériens exprimaient leur mal-être à la vue de la «qualité» des dizaines d’individus qui, sans qu’ils s’en rendent compte pour la plupart, banalisaient un acte de la plus haute importance que celui de prétendre à la présidence de la République.

Depuis, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur l’Algérie et sa Révolution 2.0 que porte, notamment, une nouvelle génération à laquelle, sans doute, beaucoup n’accordaient pas autant de génie que celui dont elle fait preuve depuis plusieurs semaines maintenant dans la conduite d’un mouvement aussi «surprenant» comme le qualifient de nombreux titres majeurs de la presse de par le monde. Un mouvement populaire dont voici les faits marquants jusque-là.

20 janvier – Le mouvement Mouwatana, par la voix de Soufiane Djilali, fait état que plusieurs tentatives d’actions de rue, les premières du genre, dénonçant un nouveau mandat de Bouteflika sont bloquées par la police.

16 février – Des centaines de personnes, des jeunes pour la plupart, sortent dans les rues de la ville de Kherrata, à l’est de la wilaya de Béjaïa, pour ce qui sera la première grande manifestation de protestation contre le 5e mandat après des tentatives avortées dans quelques villes du pays dont Alger et quelques sorties de dizaines de jeunes à Sidi-Bel-Abbès et Bordj-Bou-Arréridj notamment.

17 février – Première manifestation de la communauté algérienne en France qui s’est donné rendez-vous à la place de la République à Paris alors qu’à Alger, Biskra et d’autres villes du pays, la fièvre du rejet du 5e mandat gagne les stades de football.

18 février – Des appels non identifiés sont lancés sur les réseaux sociaux, Facebook surtout, pour des marches devant avoir lieu à travers toutes les villes du pays, le 22 février après la prière du vendredi, pour exiger que Bouteflika ne se présente pas pour un nouveau mandat. Beaucoup se disent sceptiques sur cette action en raison du jour et du moment choisi pour la manifestation. La main des islamistes, suggèrent beaucoup de voix sur les réseaux sociaux et à travers la presse.

20 février – Alors que Nouredine Bedoui, à partir de Djelfa, avertissait contre les manifestations de rue, une immense foule prend d’assaut pour un rassemblement le parvis de la mairie de Khenchela afin de s’en prendre au zélé président de l’APC qui voulait interdire sa ville aux opposants au 5e mandat de Bouteflika

22 février – D’immenses rassemblements puis des marches sont tenues simultanément, après la prière hebdomadaire, un peu partout à travers le pays en réponse à l’appel anonyme lancé en début de semaine. Contrairement à ce qui était craint, les activistes islamistes, auteurs soupçonnés de l’appel, les Algériens ne les ont vus nulle part. Partout, c’est le même tableau qui a prévalu : des foules mixtes, bigarrées, entonnant des slogans nouveaux et empruntant d’autres d’une certaine époque sous le regard de policiers, certes rameutés en grand nombre, mais le bâton rangé, sauf en certains endroits dits sensibles de la capitale, à l’instar des quartiers riverains de la présidence de la République où ont été tirées des grenades lacrymogènes.

24 – 27 février – Les étudiants de nombreuses universités du pays se donnent le mot pour investir les rues des grandes villes. Ils sont des milliers un peu partout à rejeter le 5e mandat de Bouteflika et le système qu’il incarne.
Des avocats de plusieurs barreaux du pays se rassemblent ou marchent chacun dans sa wilaya pour grossir les rangs des citoyens anti-5e mandat, alors que les acquis à la cause du président de la République ont, comme par enchantement, disparu de la scène qu’ils occupaient jusqu’à il y a à peine trois semaines.
1er mars – Incroyable déversement de flots humains sur les villes du pays. Des marées humaines, de l’avis même de la presse internationale pourtant très pointilleuse sur l’ordre de grandeur des manifestations. La capitale voit ainsi une foule que les anciens disent n’avoir pas vue dans d’aussi incroyables proportions depuis l’indépendance. Des images qui font le tour du monde, étayées par des commentaires soulignant le caractère pacifique des manifestants et leur opposition résolue à Bouteflika et son régime.

3 mars – Les universités du pays sont en ébullition alors que tout le monde a les yeux rivés sur le Conseil constitutionnel pour avoir le fin mot de l’histoire : Bouteflika sera-t-il ou non candidat à sa propre succession ? La réponse au dépôt de sa candidature par son directeur de campagne viendra, encore une fois, de la rue avec des manifestations nocturnes jusqu’à des heures avancées dans de nombreuses villes du pays.

4-5 mars – Les étudiants remettent l’habit des protestataires contre le 5e mandat et l’avènement de la IIe République avec des rassemblements, comme celui d’Alger, et des marches à travers tout le pays pratiquement.
Les Etats-Unis, qui «soutiennent le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement», et l’Union européenne qui a appelé au respect de la liberté d’expression et de réunion, apportent de l’eau au moulin des protestataires tournés, eux, vers le rendez-vous du 8 mars.

Azedine Maktour

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Ligne rouge : Et si Aziz disait la vérité ?

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 03/07/2019 - 11:54
Cisse Housseynou - Interrogé sur son soutien actif à la candidature du nouvel homme fort de Nouakchott, le président Aziz dira qu'il n'a pas...
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Houngbédji convoque la conférence des présidents pour ce jeudi

24 Heures au Bénin - Thu, 03/07/2019 - 11:53

Après la rencontre de la classe politique avec le chef de l'État mercredi 6 mars 2019, le président de l'Assemblée nationale prend le relais après les recommandations. C'est pour trouver une solution de sortie de crise que le président de l'Assemblée nationale du Bénin Me Adrien Houngbédji convoque ce jour jeudi 7 mars 2019 la conférence des présidents afin d'évoquer la situation socio politique du Bénin. Il s'agira de mettre l'accent le code électoral et la charte des partis politiques afin de voir si quelque chose peut être encore possible. La conférence des présidents statuera certainement sur la convocation d'une plénière après qu'une solution soit trouvée pour sortir le pays de la situation sociopolitique actuelle.

G.A.

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Les artistes et le mouvement protestataire: La liberté sur tous les tons

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:45

De nombreux artistes ont pris part au mouvement de protestation qui secoue l’Algérie depuis le 22 février. Résidant ici ou à l’étranger, ce sont surtout les chanteurs qui ont exprimé un soutien indéfectible à la révolte à travers des textes et des clips au vitriol.

Parmi les initiatives artistiques qui ont marqué les réseaux sociaux depuis le 22 février, le rassemblement improvisé par un groupe d’artistes sur l’esplanade Abdelkader-Alloula du Théâtre national algérien.
Lancée par la comédienne Adila Bendimerad, l’idée a fédéré une trentaine d’acteurs, chanteurs, réalisateurs et plasticiens qui ont occupé les marches du TNA pour débattre de la situation actuelle entre eux mais aussi avec les passants, les habitués de la placette et les habitants du quartier.

Incarner et pérenniser cette reconquête de l’espace public par les citoyens pour lui rendre sa vocation d’outil contestataire mais aussi d’agora riche en débats et en perspectives était donc le premier objectif qui a regroupé des dizaines de personnes lundi dernier devant le TNA. La parole était libre et la discussion se ramifiait sur plusieurs aspects d’une lutte qui ne fait que commencer. Les artistes se sont, par ailleurs, engagés à apporter chacun dans sa discipline son savoir-faire aux prochaines manifestations : sérigraphie, beaux-arts, danse, théâtre de rue, poésie, musique, etc. afin d’accentuer le caractère pacifique et festif des marches du vendredi. Il était également question de libérer la culture des mains de l’Etat et de la propagande et de faire de ce mouvement une occasion de rendre l’art et la culture à sa base populaire.

Un jeune chômeur a ensuite soulevé le débat autour des violences policières, des manifestants blessés tout en insistant sur la nécessité de l’union et le rejet du corporatisme : «Je ne suis pas d’accord avec le fait que les étudiants ou les artistes entreprennent des actions isolées. Le mieux, c’est de sortir tous ensemble afin d’éviter les divisions. Un autre n’a pas pu retenir ses larmes en expurgeant une souffrance quotidienne quant à la privation des libertés, la hogra et le mépris systématiques des jeunes.

Le lendemain, c’est la chanteuse Raja Meziane, pasionaria connue pour ses textes engagés et exilée depuis 2015 en République tchèque, qui diffuse son nouveau clip «Allo système». Ecrite et interprétée en free-style, la chanson énumère en un souffle les outrages et les abus que le système politique en Algérie collectionne depuis vingt ans. Dans une mise en scène dynamique au montage hautement rythmé, Raja Meziane voit dans la déferlante populaire du mouvement du 22 février comme l’acte qui va signer la fin de ce régime. Pendant que les images des dernières manifestations défilent, la chanteuse célèbre la future «République populaire et démocratique et non monarchique» qui verra le départ d’une caste corrompue et vomie par les citoyens.

Beaucoup plus sobre, un clip tourné par un collectif d’artistes brandissant des pancartes et des roses, se libérant des chaînes ou arrachant leurs muselières, traverse les différents styles de la chanson algérienne moderne pour célébrer une deuxième indépendance de l’Algérie. «Aujourd’hui, le peuple libérera l’Algérie !», tel est le refrain de cette chanson qui réunit, entre autres, Amel Zen, Sadek Democratoz, Djamil, Chibane, les comédiens Mina Lachter, Salima Abada, Lila Torchi, Mustapha Laribi, Kamel Abdat, etc. Réalisé par Amine Kabbes, le clip met en exergue les aspirations profondes du mouvement : au-delà du refus d’un cinquième mandat et de la volonté de changement du système, il en ressort une véritable fresque revendicative pour une société émancipée par le respect des libertés individuelles et le vivre-ensemble.

S. H.

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La balle dans le camp du parlement pour une sortie de crise

24 Heures au Bénin - Thu, 03/07/2019 - 11:43

Suite au rejet des dossiers de candidatures des partis de l'opposition, le chef de l'Etat a invité ce mercredi 06 mars 2019, toute la classe politique pour une concertation en vue de trouver une issue à l'impasse dans le processus d'organisation des prochaines législatives du 28 avril 2019.
Au terme de cette rencontre qui s'est déroulée sans les partis de l'opposition, le chef de l'Etat a suggéré au président de l'Assemblée Nationale de mener des réflexions pour une sortie de crise.

Au cours de cette séance, Patrice Talon a déploré l'organisation des élections sans aucun partis de l'opposition. « Cela n'honore pas le Bénin et je ne suis pas à l'aise », a déclaré le chef de l'Etat. En invitant la classe politique béninoise à cette rencontre, Talon veux comprendre ce qui s'est passé et voir avec tous les partis comment corriger le tir.
Des échanges se sont menés sur les faiblesses des dossiers et les partis proches du pouvoir qui sont les seuls présents à cette rencontre se sont expliqués.
Dans le but de corriger le tir, Patrice Talon indique qu'il faut une participation beaucoup plus large aux législatives et la présence impérative de l'opposition dans la course.
Le chef de l'État a confié la mission au bureau de l'Assemblée nationale qui doit faire des propositions de sortie de crise d'ici le début de la semaine prochaine en concertation avec tous les partis politiques. « Au besoin, s'il faut que l'Assemblée nationale aille en séance extraordinaire pour proposer des mesures nous permettant d'atteindre les objectifs tout en respectant les lois actuelles ou les lois de demain ou d'après demain, ce serait salutaire pour nous tous et nous allons partager le mérite », a déclaré Patrice Talon lors de la rencontre.
« Je vais téléphoner, je vais me déplacer et faire tout ce qu'il faut pour qu'on sorte de cette impasse », a affirmé le président de l'Assemblée Nationale, Adrien Houngbéji.
Selon les informations, le bureau devrait se réunir ce matin ( jeudi).
Le président de la République a avoué que la situation est préoccupante et qu'il compte sur le génie et l'esprit de sacrifice de chacun.
Patrice Talon a réaffirmé son « attachement aux institutions de la République, aux hommes qui les animent, à sa fierté d'appartenir à ce peuple malgré nos insuffisances, et continuer de croire que le ciel nous aide et nous aidera toujours à désigner les hommes dignes de notre confiance pour siéger dans les institutions ».
Pour Patrice Talon l'absence des partis de l'opposition à cette rencontre n'est qu'un message de désolation. « Certes ma volonté n'est pas de forcer la main aux partis politiques pour aller aux élections. Mon souhait, c'est que en mon temps également, que les élections soient de même nature, de même qualité, de même convivialité que ce qu'on a connu jusque-là », a conclu le chef de l'Etat, Patrice Talon.

Akpédjé AYOSSO

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Tourisme : Benmessaoud plaide pour la promotion de la coopération algéro-saoudienne

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:32

ALGER – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a plaidé, mercredi lors de l’audience qu’il a accordée à l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite à Alger, Abdelaziz Ben Ibrahim Hamad El-Omairini, pour l’importance du renforcement et de la promotion des relations bilatérales, indique un communiqué du ministère.

Les deux parties se sont félicitées des relations privilégiées liant les deux pays, soulignant l’attachement des dirigeants des deux pays à ériger le niveau des relations de coopération bilatérales.

Lors de cet entretien, M. Benmessaoud a mis l’accent sur l’importance d’œuvrer en vue de renforcer et promouvoir ses relations afin d’établir des fondements solides à même de concrétiser la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme et de l’artisanat.

Il a appelé également à la création de nouvelles opportunités, notamment dans le domaine de l’investissement en tourisme et hôtelier ainsi que la création de programmes pour la concrétisation des objectifs en véritable partenariat sur terrain.

Pour sa part, l’ambassadeur saoudien a souligné « l’importance de relancer les relations algéro-saoudiennes, basées sur le respect mutuel ainsi que la nécessité d’ériger les relations économiques au niveau des relations politiques ».

Par ailleurs, le diplomate saoudien a fait état de l’intérêt des investisseurs saoudiens de venir s’investir en Algérie, notamment dans le domaine du tourisme et de l’artisanat », exprimant sa disponibilité à élargir le partenariat bilatéral et à promouvoir la destination touristique algérienne auprès du marché saoudien ».

Au terme de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre d’œuvrer et de mettre en place les moyens susceptibles de promouvoir les relations de coopération en vue de d’établir un partenariat solide au service des intérêts communs des deux pays.

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Vidéo : rassemblement des journalistes au niveau de la place de la liberté de la presse (Alger)

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:32

#الجزائر تجمع للصحفيين الجزائريين في ساحة حرية الصحافة بالجزائر العاصمة ضد التضييق على وسائل الإعلام Rassemblement des journalistes à #Alger contre les pressions et le chantage exercés sur les médias pic.twitter.com/rYPBSuVCy8

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 7 mars 2019

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Oum El Bouaghi: saisie de plus de 5kg de kif traité en février dernier

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:30

      OUM EL BOUAGHI – Des quantités de 5,75 kg de kif traité et 2.804 comprimés psychotropes ont été saisies par les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Oum El Bouaghi durant le mois de février dernier, a-t-on appris mercredi auprès de la cellule de communication et relations publiques de ce corps constitué.

Vingt huit (28) personnes ont été arrêtées dans les 10 affaires relatives à la détention, la consommation et la commercialisation de ces produits prohibés saisis, a-t-on indiqué.

Le service de la Police judiciaire a enregistré 248 affaires ayant trait entre autres aux crimes contre les biens impliquant 104 personnes, a fait savoir la même source.

Le nombre de crimes contre les personnes a atteint 129 affaires impliquant 140 personnes, a-t-on ajouté.

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Saadia Sebbah directrice de la bibliothèque de lecture publique Assia-Djebar : «Ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour»

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:26

Djamila Seddiki

Diplômée en bibliothéconomie, en 1987, de l’université d’Alger, Sebbah Saâdia était conservatrice en chef à la bibliothèque du Palais de la culture jusqu’à 2009, avant d’être détachée à la tête de la bibliothèque de lecture publique de Tipasa, qui a ouvert ses portes en 2012 et baptisée, depuis le 16 avril 2018, du nom d’Assia Djebar, l’icône de la littérature algérienne.

Engagée dans la mission de promotion de la lecture pour les petits et les grands et, par-delà, pour le rayonnement de la culture dans la wilaya de Tipasa, qu’elle a réussi à sortir de l’ambiance morose, en organisant des activités pour toutes les catégories de la population locale, Sebbah Saâdia a réussi, avec discrétion et refusant les feux de la rampe, à monter une jeune équipe qui fait de son mieux pour assumer sa noble mission de faire aimer le livre. Sa phrase de prédilection, elle l’emprunte au grand pédagogue français Daniel Pennac, qui résume les dix droits du lecteur en un seul devoir : «Ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour».

La bibliothèque est devenue, grâce à cette équipe, pilotée par Saâdia Sebbah, un lieu de rayonnement culturel, un lieu convivial et incontournable pour les adeptes de littérature et du savoir en général. Celle-ci compte, bon an mal an, près de 3 000 adhérents répartis entre adultes et enfants. Selon des statistiques de l’année dernière, durant les vacances scolaires, il y avait jusqu’à 300 personnes qui venaient, quotidiennement, à la bibliothèque et 200 livres sont empruntés chaque jour. Parmi le fonds livresque de l’institution, il y a des quotas pour chaque catégorie de lecteurs, avec 35% de livres destinés aux enfants dont 70% en langue arabe et tamazight et, seulement 30% en langue française, et 30% d’origine algérienne.

Reporters : Voilà neuf ans que vous êtes à la tête de la bibliothèque de lecture publique de Tipasa, peut-on dire que celle-ci a atteint, actuellement, sa vitesse de croisière ? Pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’appellation bibliothèque de lecture publique ?

Sebbah Sâadia : La précision est importante, car sa vocation principale est de promouvoir la lecture publique, destinée à toutes les catégories de la population. Autrement dit, celle-ci est différente des bibliothèques de l’université, de la bibliothèque nationale ou de celles scolaires. Même si elle constitue un support à l’école et à l’université, en offrant des livres de vulgarisation, elle n’est pas spécialisée et sa mission principale est d’offrir un espace de lecture à tous. Notre bibliothèque est très fréquentée par les écoliers et les étudiants mais elle a, aussi, beaucoup d’adhérents adultes qui viennent emprunter des livres pour eux ou pour leurs enfants.

Cette mission est, d’ailleurs, bien expliquée dans le manifeste de l’Unesco, publié en 1994, qui précise que sa vocation est de promouvoir la lecture publique sans prendre en considération la catégorie sociale ni le sexe ni la langue. Pendant les opérations d’achat de livres, nous tenons compte de la diversité du public qui fréquente la bibliothèque et nous faisons les commandes en fonction de tous les goûts et besoins. Elle a aussi une mission d’information en mettant à la disposition du citoyen lambda des journaux, des revues et autres documents sans oublier une diversité de livres. L’autre mission est dédiée à la formation en informatique, par exemple, puisque toutes les personnes ont un accès libre à l’espace internet constitué de 15 PC qu’ils peuvent consulter, à toute heure, tout en ayant un technicien de formation, dédié à cette fonction pour les aider en cas de besoin. Nous recevons jusqu’à 30 personnes dans cet espace, qui est réglementé bien sûr, pour faire profiter le maximum de personnes.

La bibliothèque de Tipasa est devenue un lieu de rencontres conviviales où sont organisées de nombreuses activités destinées à toutes les catégories d’âge… 

Effectivement, nous avons parmi les adhérents toutes les catégories sociales et d’âge qui ont, chacune, sa salle de lecture et son espace détente. Les instructions de la tutelle exigent, par exemple, des quotas pour chaque catégorie de lecteurs avec 35% de livres destinés aux enfants, dont 70% en langue arabe et tamazight et 30% en français, et 30% doivent être d’origine algérienne. En tant que professionnel, mon souhait et mon rôle est qu’un médecin, par exemple, ne vienne pas chez nous pour chercher un livre sur la médecine ou sa spécialité, mais plutôt un roman pour se détendre. Même si nous sommes un support pour l’écolier (qui vient dans les salles pour faire ses devoirs et consulter des livres dans le cadre de sa scolarité), il reste que notre objectif est de lui faire lire autre chose, un roman, un conte ou encore un album de vulgarisation sur l’astronomie, Ibn Batouta ou autres.

Nous avons fait des statistiques pendant les vacances scolaires pour savoir combien de livres sont empruntés et lus par les enfants et avons constaté un flux très important, c’est-à-dire qu’il y a jusqu’à 300 personnes qui viennent, quotidiennement, à la bibliothèque. Idem pour le prêt qui est informatisé et se fait à raison de 5 livres pour une durée de 15 jours à 3 semaines. Nous avons jusqu’ à 200 ouvrages qui sortent par jour. La particularité chez nous, est que l’adhérent a l’accès libre aux rayonnages et aux ouvrages, il peut fouiner, choisir, prendre un livre, le lire sur place ou l’emprunter. Il a, aussi, la possibilité d’utiliser le PC de consultation du fonds bibliothécaire, installé dans la salle, et chercher lui-même les références pour un ouvrage s’il est pressé.

Selon nos dernières statistiques, à savoir depuis septembre 2018 à ce jour, nous avons enregistré 2 836 adhérents adultes et 170 écoliers et lycéens. Nous avons aussi, fidélisé un public pour les rencontres du club des lecteurs qui a reçu près de 10 auteurs en six mois. Nous recevons, en plus des écoliers, des lycéens, des étudiants, beaucoup d’adultes dont des femmes au foyer qui accompagnent leurs enfants et viennent chercher des livres, mais plus des ouvrages scolaires que des romans, il faut le reconnaître. Toutes les prestations de services sont gratuites, pour le moment, car le tarif d’adhésion n’est pas encore fixé, alors on attend l’arrêté ministériel.

Dans votre programme d’activités, il y a le souci de répondre aux besoins de toutes les catégories sociales…

Oui, on fait beaucoup dans les rencontres littéraires, aussi bien pour les grands que pour les petits, qui sont organisées au rythme d’une par mois, selon la disponibilité du livre. Pour les adultes, nous suivons l’actualité littéraire et essayons, dans la mesure du possible, de faire connaître les auteurs du terroir mais aussi tous ceux qui ont écrit sur la région, et les autres auteurs du pays avec une thématique diversifiée. Nous avons, aussi, un programme spécial destiné aux écoliers des zones urbaines qui viennent à la bibliothèque visiter, s’informer, ou alors c’est la bibliothèque qui se déplace chez eux, c’est-à-dire dans les zones montagneuses et rurales. C’est la bibliothèque hors des murs.

Nous nous sommes déplacés à Menaceur, Aghbal, Sidi Semiane, Messelmoune, Hadjret Ennouss, Damous, Gouraya et autres et nous y avons organisé les mêmes activités, à savoir la lecture de contes, la distribution de livres, des activités théâtrales, des travaux manuels. Il y a la bibliothèque enfantine de 6 à 15 ans, celle de la jeunesse et la bibliothèque des adultes avec des espaces séparés. Il existe une convention entre les ministères de l’Education nationale et de la Culture sur la base de laquelle est confectionné un programme avec l’inspecteur de la circonscription pour organiser des visites des élèves des écoles primaires dans un sens ou dans un autre. Nous avons, aussi, des activités ludiques, des projections de vidéos sur des personnages de la région (Yamina Oudei, Assia Djebar, Tahar Ouettar) etc.

Nous programmons, également, des projections de documentaires mais toujours avec le livre à portée de main pour les inciter à s’intéresser à la lecture qui est notre objectif principal. Quand il n’y a pas beaucoup d’élèves dans une école, nous leur offrons même des livres car ces derniers sont très enthousiastes, l’accueil est très chaleureux de la part de tous, aussi bien des écoliers que de l’équipe pédagogique. L’expérience de la biblio hors des murs est passionnante et l’équipe est toujours enthousiaste et enthousiasmée à l’idée d’y aller. Nous avons, aussi, une convention avec le ministère de la Justice pour mettre à la disposition des prisonniers des livres et nous faisons même des déplacements dans des centres pénitentiaires, où nous allons à la rencontre des détenus avec des livres.

Ces activités sont animées par une équipe dévouée de la bibliothèque qui fait cela très bien et qui a été formée sur le tas, n’est-ce-pas ?

En effet, sur un personnel total de 34 personnes (administrateurs et techniciens), 10 sont bibliothécaires, toutes universitaires qui, au moment de leur recrutement, n’avaient pas d’expérience et se sont formées sur le tas sur la base de mes recommandations et des techniques connues que j’ai pu acquérir tout au long de mon expérience en tant que conservatrice en chef. En plus de mon poste de responsabilité, je mets la main à la pâte dans l’équipe d’animation et nous pouvons nous enorgueillir d’avoir réussi notre mission selon les nombreux témoignages. Il y a une bonne répartition du travail, chacune des bibliothécaires s’est spécialisée dans un créneau, qu’elle améliore avec des recherches sur un sujet qu’elle choisit et qu’elle vulgarise.

Il y a, donc, le club lecture et contes, il y a le club activités manuelles très apprécié par les enfants et qui sont attirés de cette façon vers la lecture, puisqu’ils jouent au milieu d’un espace tapissé de livres et ouvrages didactiques, des activités théâtrales, des contes spectacles, des activités musicales sans oublier le festival « lire en fête » qui aura lieu bientôt. La seule expérience qui n’a pas marché est celle du club de lecteurs enfants, car ces derniers ont des programmes scolaires trop chargés et n’ont pas pu accrocher au projet. Mon seul souci est que l’enfant s’assoit dans la salle, prenne un livre, le feuillette, le repose, va vers autre chose sans aucune obligation afin que l’initiation à la lecture ne soit pas une corvée mais un plaisir.

D’ailleurs, nous nous inspirons des 10 commandements de la lecture d’un grand pédagogue français, Jean Pennac, qui cite le droit de ne pas lire, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de lire n’importe quoi et n’importe où, le droit au bovarysme, de grappiller, de lire à haute voix. Ces droits se résument en un seul devoir «Ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour». La biblio est ouverte de 8h30 à 20h, non-stop, tandis que le prêt est disponible jusqu’à 18H alors, il n’y a vraiment pas d’excuse pour ne pas venir dans notre établissement. Le mois prochain, nous allons ouvrir le site officiel de la bibliothèque avec l’accès au catalogue du fonds livresque et, en attendant, les lecteurs peuvent nous joindre sur la page facebook qui est très réactive et peut constituer une bonne source d’informations pour nos adhérents et autres personnes intéressées par le livre.

Nous allons, aussi, installer incessamment le comité des lecteurs composé de 20 personnes, aussi bien des petits que des grands, qui va faire des propositions pour améliorer les services de la bibliothèque. Le conseil d’orientation pédagogique, présidé par le directeur de la culture, composé de représentants de l’administration locale et de deux représentants de la société civile existe, aussi, depuis l’ouverture de l’établissement. Je tiens à souligner, si vous permettez, que dans nos activités en direction des enfants, je suis contre l’esprit de compétition car le concours crée des frustrations et mon but est de décomplexer l’enfant et de l’attirer vers la lecture, car il a assez d’obligations à l’école et ailleurs, alors ce n’est pas la peine de l’accabler davantage  en récompensant certains et pas d’autres. Chez nous, ils viennent pour le plaisir de lire. Alors aucune contrainte.

En plus d’un fonds livresque qui s’enrichit chaque année, vous avez créé des fonds du patrimoine…

Nous avions 1 000 titres à l’ouverture de la biblio, actuellement nous totalisons 25 000 que nous achetons nous-mêmes, puisque nous sommes autonomes sur le plan budgétaire. 95% de nos livres achetés sont récents, c’est-à-dire dont la sortie ne dépasse pas les trois années, et doivent être d’actualité. Quant au fonds patrimonial, il concerne, exclusivement, la région sur tous les plans, à savoir l’histoire, la littérature, la culture, la musique, l’archéologie, l’anthropologie, ses auteurs, ses artistes, des cartes postales, des CD des associations musicales de la wilaya, les écrivains de la région et ceux inspirés par la wilaya de Tipasa, comme Albert Camus, Tahar Ouettar, par exemple. C’est, en quelque sorte, la vitrine de la wilaya de Tipasa. Le pourcentage est de 70% en arabe et en tamazight et 30% de production algérienne, le reste vient des livres importés. La bibliothèque a été baptisée du nom d’Assia Djebar le 16 avril 2018 et, depuis, nous avons créé un fonds qui lui est dédié avec tous ses écrits et ceux des auteurs qui ont parlé d’elle ou écrit des articles la concernant.

La bibliothèque, un lieu de rayonnement culturel
La bibliothèque de lecture publique de Tipasa est devenue un joyau destiné au rayonnement culturel, de l’avis de nombreux amis du livre et de ceux qui la fréquente depuis son ouverture.

Cette réalisation, achevée en 2009, entre dans le cadre d’un programme de création d’un réseau national de bibliothèques de lecture publique lancé en 2007 dont 42 sont déjà achevées sur les 48 prévues. Ces bibliothèques de lecture publique, dont chaque wilaya doit être dotée, sont complétées par des structures annexes qui lui seront rattachées et ce, dans la perspective de mettre ces lieux de lecture publique à la portée de tous les citoyens qui pourront, gratuitement, venir y lire, consulter, voire emprunter des ouvrages. Ces structures, qui fonctionnent selon les normes internationales édictées par l’Unesco, sont dotées d’un fonds livresque encyclopédique, c’est-à-dire touchant à tous les domaines, que ce soit la vulgarisation, l’initiation, la recherche et les loisirs.

La bibliothèque de Tipasa, qui a déjà un fonds livresque de 25 000 titres acquis dans le cadre de financement et d’opérations de dons, a une autonomie financière qui lui permet de procéder à de nouveaux achats de livres et autres supports multimédias destinés à encourager les jeunes à la lecture et la fréquentation de ces lieux de savoir. Réalisée sur deux étages, l’infrastructure a bénéficié d’un équipement ultramoderne de ses différents espaces organisés autour d’un auditorium, d’une salle internet dotée de 15 PC, d’un laboratoire de langues, de trois salles de lecture dédiées aux adultes, aux adolescents et aux enfants, d’une capacité totale de près de 500 places.

Installée sur une superficie bâtie au sol de 1 028 m² (sur un total de 2 279 m²), la bibliothèque a été équipée d’un portique électronique pour empêcher le vol des ouvrages qui sont tous dotés de puces antivol. Les abonnés à la bibliothèque et autres amateurs de lecture peuvent accéder aux différents espaces où ils trouveront les documents classés par thèmes avec une salle de lecture référence, dédiée aux usuels, à savoir, les atlas, les dictionnaires, les encyclopédies, les livres scientifiques qui seront consultables sur place et, par conséquent, exclus du prêt.

Les responsables de la bibliothèque de lecture publique sont secondés par deux structures, en l’occurrence le conseil d’orientation et le comité technique de coordination. Ce dernier est composé d’un représentant du wali, de la direction de la culture, de la Maison de la culture de la wilaya, de deux représentants des associations les plus représentatives activant dans le domaine du livre, ainsi que de deux personnalités de la culture désignées par le ministère de la Culture sur proposition de direction de la culture.S. Dj.

«L’art en Algérie»
(Répertoire bibliographique 1844-2008)
Saâdia Sebbah a collaboré avec Mansour Abrous à la réalisation de l’ouvrage. Premier outil bibliographique dédié aux arts en Algérie, ce document recense 184 auteurs, 839 artistes, 4 777 références d’articles de presse et 127 catalogues d’expositions. L’ouvrage est classé par ordre alphabétique, thématique et chronologique. Selon notre interlocutrice, c’est un travail technique fastidieux sur la culture et l’art en Algérie qui entre dans le cadre de la mémoire collective à préserver. Mansour Abrous, diplômé de psychologie de l’Université de Paris-Nanterre et d’esthétique de l’Université Paris-Sorbonne, était chargé de mission culture et communication à la mairie de Paris. Il est l’auteur de « Les artistes algériens.

Dictionnaire biographique 1917-1999 » (Casbah Editions, Alger 2002) et de « L’Annuaire des arts en Algérie 1962-2002 » (Alger 2004). Il est décédé le 29 janvier 2019. Saâdia Sebbah, diplômée de l’Institut des sciences documentaires (Université d’Alger), était Conservatrice en chef et chef de service à la bibliothèque du Palais de la culture d’Alger avant d’être mutée à Tipasa, où elle dirige la bibliothèque de lecture publique de la ville.

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Ezért építhet könnyedén házat Ausztriában a pozsonyi kőműves

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 03/07/2019 - 11:25
A szolgáltatások szabad áramlása nem csak a kkv-k, de a fogyasztók számára is számos előnnyel jár. Mutatjuk, milyen lehetőségeket rejt magában ez az alapszabadság.

Cinéma : Un film sur Léon l’Africain

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:22

Azzedine Mabrouki

Beaucoup de projets de film sur Léon l’Africain n’ont pas dépassé le seuil de simple projet en raison du manque de scénario véritable et aussi d’argent et de moyens de production. Pourtant, depuis quelque temps, on ressort l’idée. C’est le cinéaste Abderrahmane Sissako qui se serait mis au travail et espère mener le nième projet jusqu’au bout.

Le matériau sur Léon l’Africain est riche. On se réfère toujours au roman d’Amin Maâlouf, édité en 1996, en somme incontournable. Mais il y a mille archives encore à consulter dans les bibliothèques sur l’œuvre de Léon l’Africain, ses voyages, ses aventures. Un film sur Léon l’Africain n’est pas le genre de film vite écrit, vite tourné.

Aberrahmane Sissako, qui a des attaches au Mali et en Mauritanie, a désormais, si la chance est avec lui, la tâche de faire revivre à l’écran celui qu’on appelait le «Marco Polo africain» parfois, mais qui était en réalité un pur Andalou.
Formé au Vgik à Moscou (Institut cinématographique fédéral de l’Etat) entre 1983 et 1989, Abderrahmane Sissako a reçu éloges et prix pour beaucoup de ses films. Notamment « Octobre » (1994), « La Vie Sur Terre » (1999), « Timbuktu » (2014). Dans l’heureux cas où son scénario est accepté par un producteur, il devra tourner le film en Espagne (Grenade), Maroc (Fès), Italie (au Vatican, à Rome, Venise, et en Sicile), à Tombouctou… Il devra reconstituer des scènes de la Reconquista qui a chassé son héros et sa famille d’Espagne, pour, plus tard, se retrouver dans les mains du Pape Léon X au Vatican…

La vie de Léon l’Africain mériterait vraiment un film. Hassan Ibn Muhamed Al Wazzan, son vrai nom, est né à Grenade à la fin du XVe siècle, vers 1489 (personne ne sait sa date de naissance exacte). Chassé d’Espagne, il s’est établi avec sa famille à Fès. Il fait alors de solides études à la Qarawine, la fameuse université de Fès. Au cours d’un voyage en Méditerranée, il est capturé par des pirates siciliens au large de l’île de Djerba, en Tunisie. Les pirates l’offre au Pape Léon X qui, aussitôt le baptise chrétien à la Cathédrale Saint-Pierre de Rome et lui donne le nom de Jean Léon l’Africain.

A partir de là, les aventures commencent. Léon l’Africain étudie l’Italien, le latin et voyage en Egypte, Soudan et en Turquie. Il retourne au Maroc, à Sijilmassa. Il écrit beaucoup et publie un dictionnaire arabe, hébreu et en latin. Il rédige son fameux ouvrage «Description de l’Afrique», publié à Venise en 1550, fruit de ses périples dans le continent noir. Un livre traduit aussitôt en anglais, français, allemand, néerlandais et en espagnol.
Par la suite, c’est une énigme totale. Jusqu’à ce jour, personne ne sait ce qu’est devenu Léon l’Africain après son départ d’Italie, est-il retourné à Fès ?

Personne ne sait où il a fini sa vie. C’était un témoin majeur, essentiel de l’histoire puisqu’il a très probablement vu le sac de Rome par les troupes de Charles-Quint, et d’autres événements importants encore. Hassan Al Wazzan était un proche du Pape Léon X mais en même temps ami des frères Barberousse ! Cet Andalou arabe était souvent comparé à Pline, qui a écrit «Histoire Naturelle», et à Ptolémée pour sa fameuse Géographie. Hassan Al Wazzan était un authentique géographe et jusqu’à la fin du XIXe siècle, en Europe, on a établi des cartes de l’Afrique à partir de ses propres découvertes. On comprend tous les cinéastes qui ont eu le désir de mettre en film la vie de cet Andalou cosmopolite tenté par les vastes horizons d’Afrique.

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Pellegrini is beszállt Kiska és Šefčovič csörtéjébe

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 03/07/2019 - 11:19
Peter Pellegrini kormányfő kiállt Maroš Šefčovič, a Smer államfőjelöltje mellett. "Milyen súlyos dolgot mondott Maroš Šefčovič?" – tette fel a kérdést a miniszterelnök a Kiska elnök és Šefčovič közötti szócsata kapcsán. Pellegrini azzal vádolta az államfőt, hogy nem járult hozzá a társadalmi feszültség csökkentéséhez.

Négyosztatú szelektív hulladékgyűjtésre vállalkozik Kolozsvár

Erdély FM (Románia/Erdély) - Thu, 03/07/2019 - 11:15

Március 5-én új hulladékkezelési szabályzatot fogadott el a kolozsvári önkormányzat. Ennek értelmében ezentúl nem csak háztartási és száraz hulladékot gyűjtenek a szemétszállító vállalatok, hanem a lebomló hulladékok mellett szelektíven gyűjtik be a papír, karton, műanyag, üveg és fémhulladékot is. Az önkormányzat közleménye szerint a lakónegyedekben színes, vagy jelzéssel ellátott tárolókba dobható el a szelektíven gyűjtött hulladék, a háznegyedekben, belvárosban élők számára színes zsákokat biztosít a hulladékszállító vállalat. Továbbá az építkezési törmelékek esetében is változik a hulladékkezelési szabályzat. 2020 végéig országos szinten az építkezési hulladéknak legalább a 70%-át kell újrahasznosítani, a begyűjtést, elszállítást, megsemmisítést csak erre vonatkozó engedéllyel rendelkező vállalatok végezhetik el.

 

Tűz ütött ki két helyen is a mai napon

Erdély FM (Románia/Erdély) - Thu, 03/07/2019 - 11:15

A beszterce-naszód megyei Csicsómihályfalván egy iskola elektromos kapcsolótáblája gyulladt ki, a diákokat evakuálták az épületből és eloltották a tüzet. Temesváron pedig 14 személyt kellett evakuálni egy panelházból, miután tűz ütött ki az ingatlan alagsorában. Áldozatok nincsenek.

Történelmük egyik legnagyobb beruházására készülnek a visegrádi országok

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 03/07/2019 - 11:15
A visegrádi országok történelmük egyik legnagyobb beruházására készülnek a Budapest-Pozsony-Ostrava-Varsó közötti gyorsvasút megépítésével - közölte a Magyarország Külgazdasági és Külügyminisztériuma csütörtökön az MTI-vel.

Cross-country/L’Algérie avec 9 athlètes aux Championnats du monde au Danemark : Préparation moyenne et parcours sinueux

Algérie 360 - Thu, 03/07/2019 - 11:14

Said B

Neuf (9) athlètes algériens, dont une équipe junior garçons, ont été sélectionnés par la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) pour participer aux championnats du monde de cross-country prévus le 30 mars courant à Aarhus au Danemark.

Les concernés sont : Rabie Deliba (El Oued), Abderahim Chabli (Ouled Fayet – Alger), Younes Ousser (Tlemcen), Fouad Tibouk (CJT Jijel), Abdelkader Michiche (Tissemsilt), Saber Abed (MC Alger) dans la catégorie juniors garçons et Yasmine Boudoukha (El Eulma) chez les juniors filles. Chez les seniors dames et les seniors hommes, c’est respectivement, Riham Sénani (Protection civile Alger) et Ali Grine (CRPSEM) qui ont été sélectionnées pour représenter la sélection algérienne à ces joutes.

Il est important de signaler, au passage, qu’en réalité la Direction technique nationale avait pris la précaution de proposer et d’expliquer aux membres du bureau fédéral de la FAA les critères de choix pour la participation de nos athlètes aux compétitions internationales d’envergure tels ces Mondiaux de cross-country.
Et c’est logiquement que, conformément à la décision du bureau fédéral qui avait entériné celle de la direction technique nationale (DTN), une équipe juniors garçons, les champions en individuels des seniors hommes, des seniors dames et des juniors filles ont été retenus pour prendre part aux mondiaux.

Le Challenge national comme référence  de sélection
La DTN et la DEN se sont donc basé sur les éditions du challenge national FAA pour faire le choix et notamment le cross Ahmed Klouche de Chlef, Chelda Boulanouar de Tlemcen et le cross d’El Khroub à Constantine et celui de Sétif.
D’ailleurs, le Directeur des équipes nationales (DEN), M. Abdelkrim Sadou avait bien souligné récemment qu’au début ‘’Pour la sélection on s’était basé sur les trois premières éditions du challenge national FAA de cross c’est à dire que tous les athlètes n’étaient au terme de leur préparation. Il faut dire aussi que ce championnat constitue un tremplin pour la suite de la saison et surtout en prévision des championnats du monde de cross prévu le 30 mars 2019 au Danemark’’.

Pour le DEN ‘’Si on participe aux championnats du monde il faudrait que nos pronostics soient en adéquation avec ce genre de compétitions’’ a-t-il détaillé. « Notre décision de participation ou pas au championnat du monde dépendra de plusieurs paramètres, a-t-il fait savoir ». Il a ajouté qu’ « on prend en considération le niveau de la participation et la prestation de nos athlètes en se basant sur les temps réalisés et juger les disparités entre les athlètes à l’arrivée. Il ne faut pas prendre une équipe si les athlètes sont ‘’très éparpillés’’ par rapport à leurs arrivées et positions pendant la course ». « Il y a aussi l’avis des entraineurs qu’il faut prendre en considération » a fait remarquer le DEN.

Ainsi et en vue de participer à ces championnats du monde de cross-country prévus le 30 mars courant à Aarhus au Danemark, la délégation algérienne avec les 9 athlètes sélectionnés sera conduite par Hamid Rahmouni, membre du bureau fédéral et devra s’envolera le 28 mars à destination du Danemark.

Les Américains  en force
Aux dernières nouvelles relatives à ces championnats du monde, on vient d’apprendre que le champion national de cross-country Shadrack Kipchirchir et la médaillée d’argent du steeple-chase mondial Courtney Frerichs dirigent l’équipe américaine dans ces joutes.
Six des sept meilleurs finalistes des championnats américains de cross-country du mois dernier font partie de l’équipe masculine. Kipchirchir sera rejoint par Leonard Korir, champion de cross-country américain en 2018, Hillary Bor, Stanley Kebenei, Emmanuel Bor et Mason Ferlic. Kipchirchir, Korir et Kebenei faisaient partie de l’équipe américaine pour les championnats du monde de cross-country 2017 à Kampala, où ils ont terminé cinquième du classement par équipes seniors hommes, à seulement six points d’une médaille.

Frerichs, détenteur du record nord-américain du steeple, sera accompagné de la triple championne de la NCAA, Karissa Schweizer, Marielle Hall, Stéphanie Bruce, Anne-Marie Blaney et Sarah Pagano. C’est dire que la tâche de nos athlètes dans ces championnats du monde de cross-country est vraiment difficile. Devant la concurrence des meilleurs athlètes de la planète dans ces joutes et le manque flagrant de préparation de nos athlètes, améliorer leurs performances à l’échelle nationale, régionale voire continentale serait considéré comme un bon résultat.

Les athlètes Algériens sélectionnés :
Les juniors :
1-Rabie Deliba CST Oued El Alenda El Oued
2- Abderahim CHABLI Ouled Fayet Alger
3- Younes Ousser HO Mimoun Tlemcen
4- Fouad Tibouk CJT Jijel
5- Abdelkader Michiche CAO Tissemsilt
6- Saber Abed MC Alger
Junior filles :
Yasmine Boudoukha El Eulma
Senior dames :
Riham Sénani P Civile Alger
Senior hommes :
Ali Grine CRPSEM.

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