Les pluies diluviennes qui s’abattent sur l’Algérie depuis début novembre sont censés limiter les coupures et crise d’eau notamment dans la capitale qui a enregistré des quantités dépassant les 350 ml de pluies.
Certains ne sont apparemment pas de ce point de vue, comme vient de le confirmer un responsable au ministère des Ressources en eau dans une déclaration à la presse. « L’épisode pluvieux n’est pas synonyme de fin du stress hydrique« , a-t-il déclaré.
En effet, l’interlocuteur a fait savoir que « le taux de remplissage des 80 barrages en exploitation à travers le territoire national, a atteint 32,41%, à la faveur des dernières précipitations enregistrées ». Cependant, ce taux demeure insuffisant particulièrement dans la région du centre du pays.
« Le taux de pluies emmagasinées dans les barrages de cette région du pays, qui englobe la capitale et Blida, est de 8,26% seulement », précise le même responsable. De ce fait, la tutelle a mis en ouvre un autre plan visant à augmenter la cadence et limiter par conséquent les effets du stress hydrique au niveau de cette région.
Trois nouvelles stations de dessalementSelon la même source, le secteur des Ressources en eau a multiplié la réalisation des forages dans la région de l’Algérois à hauteur de 217 puits dont la moitié est déjà entré en service. Ainsi, un programme d’urgence a été lancé par la tutelle, pour faire face aux pénuries d’eau récurrentes dans la capitale.
Il s’agit selon le responsable précité de la réalisation de trois stations de dessalement, aux communes de Bordj El Kiffan, d’El Marsa et de Corso, ayant une capacité de production qui équivaut 150 000 m3/jour chacune.
L’article Crise de l’eau : les dernières précipitations sont-elles suffisantes ? est apparu en premier sur .
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Tayeb Zitouni s’en est violemment pris, ce samedi 13 novembre, à l’Autorité nationale indépendante des élections, remettant en cause « son indépendance ».
Lors d’un meeting populaire organisé dans la wilaya de Chlef dans le cadre de la campagne électorale pour les élections locales du 27 novembre, le secrétaire général du RND a critiqué les démarches de l’Anie l’accusant de falsification des résultats des élections.
L’intervenant a, en effet, déclaré que l’Autorité nationale indépendante des élections, présidée par Mohammed Charfi, « n’est plus indépendante » soulignant qu’elle est devenue « une autorité destinée à orienter les résultats des élections ». Pour appuyer ses accusations, il affirme détenir des preuves quant à cela.
Zitouni a affirmé que son parti n’acceptera pas « les injustices et la discrimination ». À ce propos, il a évoqué des « militants exclus dans les listes du RND et accepter dans d’autres listes », dénonçant des pratiques douteuses.
« Nous sommes une force politique au service du pays et du peuple »Le premier responsable au RND également a mis en garde contre « une contre-révolution visant à casser le processus électoral. Il souligne, en outre l’existence de certains « cercles qui œuvrent à affaiblir le RND, mais nous sommes une force politique au service du pays et du peuple ».
Toujours à propos de l’Anie, Tayeb Zitouni a souligné qu’il y a « des infiltrés dans les administrations qui utilisent l’autorité électorale afin d’exclure des militants honnêtes ».
Par ailleurs, l’intervenant ajoute que son parti a réitéré que son parti a « soutenu le président de la République », qu’il appartient « à la majorité parlementaire et présidentielle » et qu’il a « deux ministres dans le gouvernement ».
« Nous allons combattre la corruption et l’argent sale et nous allons nettoyer la scène politique des résidus de la Issaba », s’est-il juré devant la foule de militants qui n’arrêter pas de l’applaudir à chaque accroche.
L’article Le RND fustige l’ANIE : « Ce n’est plus une autorité indépendante » est apparu en premier sur .
L’affaire du directeur d’une école primaire poursuivi pour agression sexuelle sur mineurs et attouchements vient de connaitre un rebondissement. Le tribunal d’Ain Oulmen dans la wilaya de Sétif a rendu, mercredi 10 novembre, son verdict concernant cette affaire de pédophilie ayant ébranlé le secteur de l’Éducation.
En effet, le directeur de l’école qui a fait objet d’une plainte déposé par le parent de la victime a été condamné à 8 ans de prison ferme et à 30 millions de centimes d’amende. L’audience a été marquée par la présence et les témoignages choquants de l’élève âgée de 9 ans qui n’a pas hésité à raconter le déroulement de l’acte obscène dont elle a été victime.
Cette dernière a subi des attouchements sexuels après avoir été déshabillé par le directeur de l’école qui l’a emmené dans son bureau. L’accusé de son côté a nié les faits en expliquant qu’il était juste entrain de fouiller la fillette pour l’empêcher d’introduire du chocolat et des bonbons en classe.
La mise à nu des faits par l’examen du médecin légisteCependant, le rapport du médecin légiste présenté par le père de la victime prouve que cette dernière a effectivement subi des attouchements sexuels. De ce fait, le procureur de la république avait requis la semaine passée une peine de 10 ans à l’encontre du directeur, pour attentat à la pudeur sur mineur.
Finalement, l’accusé a écopé de 8 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 300 milles dinars. De son côté, la direction de l’Éducation de Sétif a fortement condamné cet acte, tout en annonçant sa décision d’envoyer le directeur à la retraite.
Face à ce danger qui guette les élèves, les parents ne savent plus sur quel pied danser. L’un d’eux s’inquiète : « on surveille nos enfants quand ils sortent de la maison pour aller à l’école, mais comment les protéger alors qu’ils sont à l’intérieur de l’établissement scolaire ? »
L’article Sétif : le directeur d’école « pédophile » écope d’une lourde peine est apparu en premier sur .
Les cours du pétrole au niveau des marchés mondiaux enregistrent des hausses conséquentes ces dernières semaines. Cette situation est également constatée concernant les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, durant le mois d’octobre écoulé.
En effet, le rapport mensuel l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), publié jeudi dernier, indique que les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 9,69 dollars en octobre dernier.
Soutenus notamment par des fondamentaux solides du marché pétrolier, les prix du pétrole algérien ont enregistré une moyenne mensuelle de 83,54 dollars le baril en octobre contre 73,85 dollars le baril en septembre dernier. Soit une hausse de 13,1%, selon la même source.
Il convient de noter que le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
Il est également à noter que la hausse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’augmentation des prix de brut au marché mondial en octobre, soutenus par divers facteurs, indique le rapport mensuel de l’Opep.
Il s’agit des fondamentaux solides du marché pétrolier et les perspectives de reprise de la demande pétrolière pendant les mois d’hiver, ainsi que la baisse continue des stocks de pétrole dans les principales régions consommatrices, selon l’Organisation.
La situation au niveau des marchés mondiaux« Les prix spot du pétrole brut ont bondi de plus de 12% en octobre, sous l’effet de la flambée des prix de l’énergie en Europe et l’Asie », explique-t-on encore.
Lestés par des données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) évoquant une croissance de la demande moins forte que prévu en 2021 et par les rumeurs de prélèvements potentiels dans les réserves stratégiques américaines, les prix du pétrole ont reculé vendredi.
Hier vendredi, le prix du baril du Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a enregistré de 82,17 à Londres. Le cours de ce baril a perdu 0,92% par rapport à la clôture du vendredi dernier.
À New York, le baril de West Texas Intermediate WTI pour le mois de décembre a perdu 0,98% pour s’établir à 80,79 dollars le baril.
L’article Prix du pétrole : la situation du brut algérien (le Sahara Blend) est apparu en premier sur .
Au Forum de Paris sur la Paix, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a appelé à l'intensification de la lutte contre les inégalités sociales dans le monde et le fossé entre pays riches et pays pauvres.
"Le fossé entre les riches et les pauvres, les hommes et les femmes, la fracture Nord-Sud a existé tout au long de l'histoire mondiale. Il y a eu des moments où cet écart s'est réduit, et il y a eu des moments où il a augmenté. Ces derniers temps, ainsi que depuis la pandémie, ce fossé s'est indéniablement accru. Dans le monde entier, le nombre de personnes extrêmement pauvres et de personnes très riches est en augmentation", a-t-elle déclaré.
"Les dirigeants mondiaux doivent tenir compte de l'ampleur de ce défi et se demander pourquoi 1% de la population mondiale détient aujourd'hui 45% de la richesse mondiale ? Pourquoi avons-nous permis à autant d'enfants dans le monde de mourir de faim, sachant que nous produisons assez de nourriture pour nourrir le monde ?", a déclaré Mme Harris.
Selon elle, les dirigeants ne peuvent pas se contenter de fermer les yeux en expliquant que "cela a toujours été ainsi et ce sera toujours ainsi". "Au lieu de cela, nous devons reconnaître que la hausse de cette inégalité est inacceptable. Et nous devons accepter de travailler ensemble pour l'éliminer", a ajouté la vice-présidente.
Source : TASS