Lundi dernier, trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés au Sahara Occidentale. Un crime commis, selon la présidence de la république, par l’armée marocaine.
Après avoir accusé, mardi dernier, le Makhzen d’être derrière ce lâche assassinat, l’Algérie est passée aujourd’hui à la vitesse supérieure ; en saisissant plusieurs organisations internationales, dont l’ONU et l’UA.
Selon l’agence officielle, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, a adressé, ce jeudi, des messages au secrétaire général de l’ONU, au président de la Commission de l’Union africaine (UA), au le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes ainsi qu’au secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Lamamra évoque la « gravité extrême de l’acte de terrorisme »Dans son message, le chef de la diplomatie algérienne a mis en avant « la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’Etat en question qu’aucune circonstance ne saurait justifier ».
« L’emploi par l’État occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région », a ajouté Lamamra.
Le ministre des Affaires étrangères a tenu, dans le même message, à souligner « la volonté et la capacité de l’Algérie d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances ».
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(B2) L’affaire AUKUS laissera des traces. Si avec Washington, et dans une moindre mesure avec Londres, la voie de la normalisation semble acquise, Paris semble bien déterminé à faire payer sa trahison à Canberra.
Halloween dans la Royal Australian Navy (Photo : Marine Australienne)Le 15 septembre dernier le gouvernement australien a rompu le contrat de fourniture des sous-marins par la France (et Naval Group). Et signé un accord de partenariat de défense avec les États-Unis et le Royaume-uni (AUKUS) dans la foulée. Sans aucun préavis. Un acte qui a toujours du mal à passer dans les rangs français.
Une dent contre l’Australie
Avec les États-Unis, on ne peut pas se fâcher longtemps et les relations ont clairement repris. Avec le Royaume-Uni, trouver le chemin de la réconciliation sera un peu plus long, « mais il y a des réalités géopolitiques qu’on ne peut ignorer : les côtes anglaises ne sont qu’à 25 km de Calais. Avec l’Australie, en revanche, c’est autre chose… ». Un gradé français, bien introduit dans le cercle du pouvoir, résume ainsi pour B2 l’état des lieux de l’après AUKUS. Et surtout, ne termine pas tout à fait sa phrase. Mais on comprend que ce sera très compliqué et que cela risque de durer longtemps. Précisons que ce propos a été tenu avant la réunion du G20 qui a vu un nouvel échange de « mots doux » entre Paris et Canberra (cf. encadré).
La coopération maritime avec l’Australie
Un propos qui n’est pas isolé. L’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine nationale, l’avait confirmé quelques jours auparavant (mi-octobre) lors d’une audition à l’Assemblée nationale : le gel de la coopération est en marche. « L’officier australien qui avait intégré mon état-major quittera ses fonctions l’été prochain et ne sera pas remplacé. De plus, nous avons suspendu la coopération de nos forces sous-marines avec l’Australie. Enfin, nous avons annulé l’embarquement d’un cadet australien pour la campagne Jeanne d’Arc 2022, ainsi que l’envoi d’un ancien commandant de sous-marin nucléaire à l’Académie militaire d’Australie. »
… réduite a minima
Seules « quelques coopérations » vont subsister, poursuit l’amiral Pierre Vandier. « Nous conserverons les points d’escale que nous partageons avec l’Australie pour ravitailler la base antarctique de Dumont d’Urville. Nous aurons aussi l’occasion de croiser les Australiens lors d’exercices multinationaux dans l’océan Indien et dans le Pacifique. »
L’ennemi n’est pas l’Australie mais la Chine
Le chef de la marine a cependant tenu à ajouter en guise d’avertissement à une volonté trop politique d’approfondir les divisions. « Ne nous trompons pas d’ennemi », a abjuré le marin. Il faisait référence à l’attaque de Mers-el-Kébir en 1940 par la Royal Navy contre les navires français amarrés dans le port militaire algérien (1). « Il convient d’aborder l’AUKUS avec la même prudence ». Et de viser concrètement la Chine comme la Corée du Nord, en pleine phase d’expansion.
Le réveil naval chinois… et des autres
« Nous assistons aujourd’hui au réveil naval chinois. La Chine met à l’eau l’équivalent de notre flotte nationale tous les trois ans. […] La mise en service du troisième porte-avions chinois est prévue en 2025. […] Les simples patrouilleurs garde-côtes chinois sont en fait de véritables frégates de premier rang. Des bateaux de 10.000 tonnes – plus important que nos frégates du même format –, armés de canons […] et autorisés à ouvrir le feu depuis la modification de la loi navale. » La Corée du Sud, aussi, entreprend « des opérations navales majeures ». Les Coréens ne sont pas les seuls. « Nous observons d’importants taux de croissance des marines japonaise, indonésienne, coréenne, australienne et indienne ». L’Inde est « censée mettre quatorze frégates sur cales entre 2021 et 2030 [et] en train de mettre à l’essai son dernier porte-avions, qui a vocation à embarquer des Rafale marine. ».
En fait, c’est toute la zone Indo-Pacifique qui s’enflamme : « Le réarmement mondial [au niveau] naval est sans précédent depuis trente ans. »
NB : On comprend donc la détermination américaine d’être très présente dans la zone, comme la volonté européenne de ne pas être l’oubliée de l’histoire. La question de l’extension des zones maritimes d’intérêt européen est ainsi à l’agenda de la prochaine réunion des ministres de la Défense (lire notre article confidentiel).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Le premier ministre australien a menti !
Emmanuel Macron a été interrogé par Bevan Shields, un journaliste australien du Sydney Morning Herald, en marge du G20 pour savoir s’il pensait que Scott Morrison, le premier ministre australien, avait menti. Le Français a répondu directement : « I don’t think, I know » . Soit : Je ne le pense pas, je le sais. Surtout, le président français a refusé d’évoquer le retour de la confiance : « Nous discutons, nous verrons ce qu’il fera ». Un signe de sa colère froide. Et d’ajouter à l’adresse de l’Australie : « J’ai beaucoup de respect pour votre pays et beaucoup de respect et d’amitié pour votre peuple. Je dis juste que lorsque nous avons du respect, vous devez être vrai et vous devez vous comporter conformément à cette valeur. »
I ask French President Emmanuel Macron whether Scott Morrison lied to him: “I don’t think, I know.” pic.twitter.com/3tcg4xrl90
— Bevan Shields (@BevanShields) October 31, 2021L’Australie réplique mardi avec la fuite dans la presse locale d’un SMS émanant d’Emmanuel Macron adressé au premier ministre australien, Scott Morrison. « Dois-je m’attendre à de bonnes ou de mauvaises nouvelles pour notre ambition conjointe sur les sous-marins ? », lui écrit le président français, le 13 septembre, deux jours avant que l’affaire n’éclate, alors que le dirigeant australien cherche à le joindre. Une preuve selon Canberra que Macron savait. NB : Je dirais plutôt que c’est la preuve ultime que Macron ne savait pas. Et que l’Australie s’y est pris le plus tard pour informer les Français.
(NGV)
Lire aussi : L’accord AUKUS entre Australie et USA provoque les Européens. Quelles réactions possibles ?
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Folle soirée pour nos champions. Les stars de l’équipe d’Algérie de football ont aujourd’hui fait exploser les compteurs de la Ligue Europa.
Islam Slimani, Saïd Benrahma, et Soufiane Feghouli. Les trois internationaux algériens ont tous brillé ce soir lors d’une soirée de football européen, à savoir la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa.
En effet, Benrahma et Slimani ont signé de superbes doublés ; donnant ainsi un avantage à leurs équipes. Quant à Fegouli, il un inscrit un but précieux.
Résumé d’une soirée « magique »Face au Sparta Prague, Super Slim a offert aux lyonnais une large victoire (3-0), et ce, en inscrivant deux magnifiques buts. Le premier à la 61e minutes de jeu : Servi par Cherki, Slimani élimine le goal et marque tranquillement dans le but vide ; Le deuxième : d’un coup de tête après un beau duel aérien.
En déplacement à l’extérieur face à Genk, Benrahma et Westham ont arraché un nul précieux (2-2) grâce au doublé du jeune Algérien. À la 58e minute de jeu, il égalise le score (1-1) ; À la 82e donne l’avantage aux hammers après un but sur une superbe action individuelle (2-1), mais l’équipe adverse finie par égaliser à la 87e minutes.
De son côté, Feghouli a brillé ce soir en inscrivant le seul but (43e minutes) de son équipe, à savoir Galatasaray qui a été tenue en échec par le Lokomotiv Moscou (1-1).
Par aileurs, Adam Ounas a, lui aussi, marqué son retour. En « Seria A », l’international algérien a inscrit, avec Naple, un superbe but à la 90e minutes ; lors d’un match qui s’est terminé par une victoire de Napoli 4 buts à 1 face à Legia.
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Rien ne va plus entre le département d’Abdelhakim Belabed et le syndicat des enseignants CNAPESTE ; qui semble déterminer à poursuivre son mouvement de grève cyclique lancé le deux novembre dernier.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 4 novembre, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Éducation (CNAPESTE) annoncé une nouvelle grève de deux jours.
En effet, les établissements scolaires des trois paliers de l’enseignement seront, la semaine prochaine, de nouveau paralysés ; pour les deux jours de lundi et mardi (8 et 9 novembre).
Revendications du Cnapest : le pouvoir d’achat au MenuDans son communiqué, le Cnapest a, une nouvelle fois, exprimé son inquiétude face au recul « alarmant » du pouvoir d’achat ; réclamant la nécessité de revaloriser les salaires des enseignants.
Dans les revendications du Cnapest, on retrouve l’exigence de la priorisation des dossiers, de demandes de logements, des enseignants. « C’est un moyen fondamental pour assurer sa stabilité et la bonne exécution de ses nobles fonctions », a lancé la même source.
Le syndicat a également soulevé des revendications socioprofessionnelles liées notamment à la retraite, aux œuvres sociales, à la médecine du travail. La révision de la prime de zone figure aussi dans les demandes du Cnapest.
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