Après Godomey à Abomey-Calavi, Houéyiho et Steinmetz à Cotonou, la capitale économique du Bénin sera dotée prochainement d'un autre échangeur à Vêdoko, au carrefour Toyota. Le tout premier sous le régime du président Patrice Talon.
C'est en avril 2022 que les travaux de construction de l'échangeur de Vêdoko vont démarrer. D'un montant total estimé à 17,7 milliards FCFA, le projet de construction de l'échangeur est entièrement financé par le Japon au titre d'aides non remboursables et sera réalisé par des entreprises japonaises pour une durée de 25 mois.
Les caractéristiques de l'ouvrage à réaliser sont les suivantes : La longueur de la route est de 896m (sens Est-Ouest), 195m (côté sud), 97m (Côté nord). La Voie principale en 2×2voies. La route du sud 2×2 voies et celle du côté nord 2×1 voie.
Plus de 680 000 habitants de Cotonou sont les bénéficiaires directe de cette infrastructure qui contribuera à améliorer la fluidité du flux logistique et du trafic urbain dans la ville de Cotonou.
F. A. A.
Le vodoun, culte endogène largement répandu au Bénin est généralement matérialisé par un Lêgba, une figure anthropomorphisée réalisée à base de l'argile ou de latérite selon les milieux, et à laquelle on fait correspondre les yeux (souvent des cauris), un nez, une bouche, deux cornes, etc. Le Lêgba porte, parfois dans sa représentation un phallus, l'organe reproducteur masculin, très imposant, toujours debout et bien tendu, et qui suscite curiosité.
Installé à l'entrée des maisons ou aux abords d'intersections principales des villages ou quartiers de ville, la mission principale du Lêgba est de ‘'stopper net'' toute menace de l'ennemie en direction de la concession ou du village qu'il garde. Quelle que soit la forme qu'on lui donne, l'élément distinctif du Lêgba est son phallus en érection permanente.
Dans la culture Fon, le phallus tendu est symbole de virilité et de procréation.
« Un homme qui ne bande pas, n'en est pas un. Il est moins qu'une femme », entend-on souvent. On dit encore de lui « qu'il n'est pas vivant ».
Le Lêgba avec son phallus bien érigé est considéré comme un bon mâle.
Selon Edouard Nakanhoundé, dignitaire vodoun à Têgon Sassa dans la commune de Zogbodomey, le Lêgba tire sa force ou sa puissance du phallus qu'il porte. C'est l'arme par lequel il parvient à accomplir toutes les missions (en bien ou en mal) qu'on lui confie, a-t-il informé.
Le dignitaire explique que c'est par le phallus que le Lêgba voit. C'est à travers le phallus qu'il se nourrit également. A en croire Edouard Nakanhoundé, le phallus en érection permanente est parfois utilisé pour le traitement des dysfonctionnements érectiles chez l'homme. On l'utilise aussi à l'occasion de cérémonies de purification de la femme qui commet l'adultère, a confié le dignitaire vodoun.
Le phallus qui est une représentation du sexe masculin selon le professeur Raymond Assogba, enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), n'est pas imaginé sans les deux testicules, et une base terrestre (pubis), expression de la réalité terre. C'est une représentation de l'intemporalité, a-t-il ajouté. Sa verticalité traduit le rapport entre le ciel et la terre ; ce qui est de l'ordre des idées, le haut « dji » (ciel), qui surplombe et qui peut étonner, ou encore, ‘'la pluie'', a expliqué le sociologue. Pour lui, c'est « une réalité métamorphisée pour traduire un rapport au sens, la façon dont on conçoit la vie, où l'homme n'est pas un vers de terre ». « Il est quelqu'un qui n'existe que par rapport à ses activités. La verticalité traduit l'activité, la proportion de l'être qui veut exister, qui veut s'arracher au néant. Le flux d'énergie que l'homme a, et qui lui permet d'aller à la conquête de la vie active », a-t-il poursuivi.
Rôle du Lêgba dans la société
Selon dah Akoho Lêgbanon, responsable de vodoun Akpodokouin à Bohicon, le Lêgba est le premier des vodouns. « C'est lui qui précède la sortie de tous les vodouns. S'il ne sort pas, aucun des autres vodouns ne sort », a souligné le vieil homme, signifiant que c'est le « Houndaho ».
Pour le sociologue, en tant que premier des vodouns, le Lêgba sort pour mettre chaque chose à sa place, pour établir l'organisation de ce qui va se faire, maintenir chaque chose à sa place, et certifier que l'ordre de réception de la sortie des vodouns est assuré.
En même temps, par rapport à chaque sphère, le Lêgba détermine les désordres qui peuvent surgir, les gère et les maintient à leurs niveaux, puis à la fin, raccompagne les vodouns dans le couvent, a clarifié le professeur.
L'autre qualité du Lêgba à l'en croire, est de voir dans le pagne noir l'indistinct dans l'obscurité ; « rien ne doit lui échapper », a confié Raymond Assogba. Selon lui, le Lêgba joue un « rôle d'élément structurel de gestion de tout ce qui peut entraîner le désordre dans la vie ». « C'est un élément magnétique de prospective des menaces qui existent, des perturbations par rapport à l'acte que l'individu porte. Quand l'individu fait quelque chose, en même temps qu'il atteint ses objectifs, quelque part, génère du désordre, il perturbe l'ordre », a-t-il expliqué. L'enseignant chercheur a précisé que le Béninois à partir de ses performances intellectuelles et cognitives, utilise le Lêgba pour aménager l'espace. Raison pour laquelle les rois l'implantaient sur les territoires conquis afin de garantir la sécurité.
Selon le sociologue, le Lêgba est « une institution dans le système de pensée du Bénin. Il fait partie des concepts que les ancêtres avaient utilisés pour « organiser et construire intellectuellement le rapport à leur existence, et le rapport à la nature, à l'extériorité, à l'autre ». « C'est un élément du vodoun », a-t-il précisé.
Typologie du Lêgba
Il existe trois types de Lêgba. Edouard Nakanhoundé distingue le Dôlê Lêgba, le Houn-Lêgba, et le Hounnoukon-Lêgba ou le Tô Lêgba.
Le Dolê Lègbâ est individuel, et propriété de la personne qui a reçu son Fâ. Le Houn-Lêgba appartient au dignitaire qui reçoit un vodoun (Sakpata, Heviosso, Lissa, etc). Le Hounnoukon-Lêgba ou Tô-Lêgba enfin, est propriété de toute la communauté, et responsable de tous les vodouns.
Pour dah Akoho Lêgbanon, c'est un « Akpawavodoun » (le dieu des alliances). Sa particularité est qu'il repose sur les 256 signes du Fa.
Outre ces trois types de Lêgba, on distingue également le Honto-Lêgba et le Houé-Lêgba, souvent érigés pour protéger et gérer l'ordre dans la maison. Tous ces Lêgba, selon Edouard Nakanhoundé, sont porteurs du phallus.
F. A. A.
Nombreux sont les problèmes que vit la société algérienne sur plusieurs plans. L’un plus dangereux que d’autres tel un phénomène qui n’a eu de cesse de se répandre et toucher la moitié de la société qui elle, donne la naissance à l’autre moitié, on ne parle plus d’agressions verbales ou de harcèlement, il s’agit ici de féminicide.
En effet, on entend de plus en plus ce mot qui révèle une réalité atroce ; les femmes sont tués un peu partout en Algérie. On ôte de la façon la plus abjecte la vie des mamans, des sœurs et des filles. Des crimes dont l’auteur est souvent un proche à savoir le père, le frère ou le mari.
45 est le nombre de femmes qui ont été tuées en Algérie depuis le début de 2021 selon les chiffres du recensement effectué par « Féminicide Algérie » qui alerte la société et les institutions face aux féminicides.
Un chiffre croissant et une cruauté inéditeChacun de ces féminicides porte l’histoire d’une femme sauvagement tuée. Les lois ne semblent pas décourager les criminels dénués d’humanité qui n’hésitent pas à mettre fin à la vie des femmes, la plupart se montrent offusqués par ces crimes alors que d’autres tentent de les justifier.
En 2020, la même source (Féminicide Algérie) a enregistré 55 féminicides. Cette année 45 sont enregistrés à seulement deux mois de la fin de l’année. Malgré les efforts déployés par ce genre d’association on ne pourra jamais avoir des statistiques exactes sur le nombre de féminicide puisque beaucoup ne sont pas dénoncés voire étouffés au sein de la famille.
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À la veille de la célébration du 67e anniversaire de la guerre de libération nationale, le fameux slogan « Novembaria Badissia » fait encore polémique. C’est le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, qui a remis la question au goût du jour.
La semaine dernière, le président du Sénat a remis en cause ce slogan en dénonçant un mensonge historique. « J’estime qu’une telle chose ne devrait pas être dite. Quand on dit novembre est badissi, on ment à l’histoire. Novembre c’est novembre, il n’appartient à personne », avait-il déclaré.
Si ce slogan avait fait apparition durant le soulèvement populaire Hirak, il aura fallu attendre plusieurs mois pour qu’un responsable de l’État en parle. D’ailleurs, il l’a carrément nié et considéré comme un pur mensonge. Il convient de noter que la déclaration de Goudjil n’est pas passée inaperçue, notamment auprès du courant islamiste.
Dans un communiqué rendu public ce dimanche 31 octobre 2021, précisément à la veille de la célébration du 1er novembre, le président du Conseil de la Nation a tenu à apporter des précisions quant à ses dernières déclarations.
La mise au point de Salah GoudjilCette réponse intervient « suite à la lecture faite par certains médias et personnalités de certains points développés lors de la conférence qu’il a animée le mercredi 27 Octobre 2021, au siège du Conseil de la Nation et ayant pour thème la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 », précise le communiqué.
Ainsi, Goudjil « réaffirme le fait que la Révolution du 1er Novembre 1954, n’était ni Badissienne ni messaliste et encore moins UDMiste (en référence à l’Union Démocratique du Manifeste Algérien de M. Ferhat Abbes) ou communistes ».
Selon lui, « la Révolution du 1er Novembre est une grande Révolution populaire, sans zaim ni leader ». Pour appuyer ses propos, le président du Sénat rappelle que le groupe des 6 historique se sont détachés de leur appartenance politique à la veille du 1er Novembre 1954.
La Révolution a été faite « par le peuple et pour le peuple »« Lors de leur dernière réunion du 23 octobre 1954 au cours de laquelle ils ont choisi la date du 1er Novembre pour le déclenchement du combat libérateur, les six (6) historiques se sont départis et se sont détachés de leurs appartenances politiques et partisanes et de toute obédience », a-t-il indiqué.
Selon lui le groupe des 6 « ont proclamé que la Révolution se fera ‘’par le peuple et pour le peuple’’ sous la bannière et la direction du Front de Libération Nationale et de l’Armée de Libération Nationale, et à partir de cette référence découle tout le reste ».
Ainsi, il précise que « la conférence historique du 27 octobre 2021, est un large et profond tour d’horizon pour aborder des étapes ; des dates et des prises de position en rapport avec des questions cruciales liées à la Révolution du 1er Novembre 1954 sa philosophie ; ses principes et son enracinement ».
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Les athlètes algériens, dont les footballeurs, les nageurs, mais aussi les boxeurs, continuent à lever très haut, le drapeau de leur pays. Ces derniers sont sous le feu des projecteurs et ne cessent de remporter des titres ainsi que des trophées.
Ces mêmes sportifs suscitent énormément de joie chez les Algériens, particulièrement le public sportif, et ce, avec tous les records battus et les titres obtenus.
Cette fois-ci, c’est le tour du boxeur algérien, Djamel Dahou en l’occurrence, d’honorer son pays, comme il avait toujours l’habitude de le faire.
En effet, le natif de Tiaret a battu, aujourd’hui dimanche 31 octobre, son homologue américain Anthony Martínez par KO au premier tour.
Le boxeur algérien a réussi très tôt à mettre fin au premier tour de la confrontation qui a eu lieu dans la ville américaine Iowa, pour continuer par la suite les restes de ses combats professionnels.
Djamel Dahou : KO au premier tour, vive l’Algérie !Djamel Dahou a publié, à cet effet, sur sa page Facebook officielle, une vidéo montrant les moments où il a réussi à faire tomber son adversaire mexicain par le fameux KO. L’athlète a joint la vidéo, avec la légende suivante : » KO au premier tour, vive l’Algérie ! »
Il convient également de noter que le natif de l’ouest algérien a réussi ses combats par KO à 16 reprises, sur les 18 combats qu’il a remportés. Rappelons qu’il a également vaincu, juillet passé, un autre boxeur de nationalité mexicaine par KO.
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