Des changements majeurs peuvent survenir dans le système éducatif en Algérie. Ces chamboulements risquent même d’avoir un impact sur l’enseignement supérieur. Les deux ministères sont confrontés à plusieurs problèmes, une réforme sérieuse et bien étudiée est attendue par plus d’un.
C’est un responsable au sein du ministère de l’Éducation qui s’est prononcé aujourd’hui, lors d’une émission télévisée, sur l’avenir du BAC. Cet examen ultime, qui décide qui passera à l’université et qui va refaire sa dernière année de lycée, risque désormais de perdre de son aura, soutient le même intervenant.
En effet, selon l’inspecteur principal, Belaouar Boualam, le ministère de l’Éducation nationale étudie la possibilité de rendre les admissions à l’université dépendantes non seulement de la moyenne du BAC, mais aussi de celle de la dernière année scolaire.
La moyenne de passage à l’université pourra donc être acquise par des élèves n’ayant pas pu décrocher leurs examens de baccalauréat, mais qui ont pu avoir une bonne moyenne durant tout le long de leur dernière année scolaire.
Le responsable ajoute que les services du ministère de l’Éducation nationale ont déjà entamé des ateliers de formations pour les enseignants en charge d’élaborer les sujets de l’examen du BAC de cette année. M.Bellaouar a notamment souligné l’importance du fait que les questions des sujets du BAC soient claires et dénuées de toute ambiguïté.
BAC : une polémique annuelle en AlgérieDepuis quelques années déjà, l’image du bac ne cesse pas de prendre coup après coup. Il s’agit d’une véritable dégringolade d’un diplôme central dans le cursus de chaque étudiant.
Outre les campagnes de triche, où sont souvent impliquées des personnes du secteur même, et que les coupures d’internet n’ont pas su endiguer, le BAC en Algérie est fustigé pour plusieurs autres raisons.
Cet examen serait même ne serait pas pour rien dans la dégradation du niveau des universités algériennes, estiment certains, qui crient à l’urgence de la réforme des deux secteurs de l’éducation nationale et de l ‘enseignement supérieur.
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Comme à chaque début de saison hivernale, les premières précipitations mettent à nu les conséquences de la politique du bricolage à tous les niveaux. L’exemple le plus parlant, c’est l’immeuble de Bir Mourad Rais à Alger. Sa construction soulève moult interrogations.
Intervenant ce dimanche sur les ondes de la Radio nationale, le président du Club algérien des risques majeurs Abdelkrim Chelghoum dénonce le non-respect de la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
D’ailleurs, il estime que « si cette loi n’est pas appliquée de façon draconienne, l’Algérie va connaitre des catastrophes qu’elle ne pourra pas gérer ». À ce propos, il met l’accent sur une gestion qui devra être entamée au niveau local avant d’arriver au sommet de la pyramide de la gouvernance.
En effet, il affirme que « la mairie représente la colonne vertébrale dans l’organisation de toute prévention contre les risques majeurs, comme stipulé dans la loi 04-20 ». Or, « ce que nous vivions aujourd’hui en Algérie, ce sont les conséquences des défaillances, des carences majeures et de l’impréparation des mairies dans la gestion des risques sur leur territoire ».
Pourtant, les dernières précipitations, « qui ont paralysé 57 communes de la capitale », n’ont pas été assez diluviennes pour engendrer de tels incidents. Dans ce sens, l’invité de la Radio souligne que « les pluies saisonnières qui étaient certes fortes (environ 400 mm de précipitations en une semaine) n’étaient pas diluviennes ».
L’immeuble de Bir Mourad Rais en est le parfait exempleLa loi 04-20 avait été élaborée juste après le séisme de Boumerdès où des milliers de sites dans cette zone sinistrée ont été expertisés. Les conclusions ont montré que la cause de 80% des effondrements était le mauvais choix des sols. Or cette loi n’est pas du tout appliquée.
Au niveau de la capitale, à titre d’exemple, l’incident le plus relayé et le plus grave n’est autre que celui de l’immeuble de plus de dix étages, en cours de construction en bord de falaise à Bir Mourad Raïs et qui menace de s’effondrer depuis les dernières pluies.
À ce propos, Abdelkrim Chelghoum s’est étonné que du fait que le promoteur soit en possession de tous les documents légaux lui permettant de construire sur ce terrain. Plus loin, il explique que « si l’on se réfère à la loi 04-20, ce promoteur n’aurait pas dû obtenir de permis de construire ».
Le danger que représente cette promotion immobilière est clairement apparent. De par sa longue expérience dans ce domaine, ce spécialiste s’attend à son effondrement imminent. « Depuis 40 ans que je calcule les ouvrages et que je simule les sols, je peux vous dire que ce bâtiment ne peut pas tenir », a-t-il précisé.
Comme seule solution de son point de vue, l’invité de la Radio propose de « procéder au plus vite à son démembrement technique de façon à ne pas toucher le voisinage ». D’ailleurs, il affirme que « la loi 04-20, parue en 2004, n’a pas été appliquée », car « il lui manque encore une trentaine de textes d’application que nous avons proposés et qui sont restés lettre morte ».
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