(B2) La Belgique a inscrit dans son plan d’opération 2022 un possible déploiement dans le cadre de la task-force d’initiative française au Mali. Tout n’est pas encore tout à fait réglé
Le slide du plan d’opérations 2022 montré aux députés (flux : chambre – photo : B2)De quelques officiers d’état-major
La Belgique ne se contenterait plus ainsi d’envoyer quelques officiers de liaison au QG de la task-force Takuba — ils sont trois actuellement, qui seront prolongés —, mais passerait à un déploiement plus actif. Le ministère belge de la Défense envisage ainsi le déploiement d’un sous groupement tactique interarmées (CATSG dans la dénomination belge ou Combined Arms Tactical Sub-Group), au 2e semestre 2022.
Un déploiement graduel en fonction de la situation
Cette force serait « déployée de façon graduelle, évoluant en fonction de différents paramètres, notamment l’évolution politique et sécuritaire sur place », précise le capitaine de frégate Kristof Van Belleghem, devant les députés de la commission Défense du parlement belge, mercredi (17 novembre). Audition à laquelle a assisté B2. L’effectif serait compris entre 165 personnels (à la mi-2022) et 255 personnels (fin 2022, moment où serait atteint la pleine capacité de déploiement).
Protection de force et accompagnement des forces spéciales
Missions attribuées à cette force : premièrement, la protection de la base de déploiement et des convois logistiques ; deuxièmement, l’appui en seconde ligne aux forces spéciales et leurs partenaires maliens, troisièmement, une (possible) contribution à l’entrainement des forces d’intervention maliennes à partir de la base belge. Le détachement belge comprendrait (bien évidemment) des véhicules blindés.
Une évaluation encore nécessaire
Précision importante : l’analyse de ce déploiement est encore « en cours » à La Défense et devra être présentée « pour débat » aux parlementaires prochainement, prévient le directeur des opérations au cabinet de la ministre. C’est la question du soutien médical et logistique qui doit notamment être bien étudiée apparemment. Outre le soutien national, des « synergies sont actuellement recherchées avec des partenaires » précise Van Belleghem. La possible insertion de spécialistes médicaux dans l’hôpital de Rôle 2 français à Gao est ainsi envisagée.
Un engagement risqué au plan politique
Ces précisions ne sont pas de pure forme. Les précédents projets se sont cassés le nez sur des difficultés politiques comme techniques. Tout d’abord le manque de soutien dans la majorité pour un tel déploiement était patent jusqu’alors (lire : Une compagnie belge dans l’opération Barkhane. Un accord politique encore nécessaire). Il y avait aussi des questions de disponibilités (lire : Pourquoi la Belgique et les Pays-Bas entrent dans Takuba si timidement ?) (1). Ce qui avait contraint la ministre Dedonder à jeter le gant l’année dernière, non sans remous (lire : Les Belges n’iront pas dans Barkhane en 2021. Et pour 2022 on verra !). La ministre Dedonder y va, cette fois, à pas comptés, tentant de démontrer aux parlementaires que les Belges ne sont pas tout seuls dans cette opération. « Une dizaine de pays y participent ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
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A kormányfő a médiának adott nyilatkozatában hangsúlyozta: “mindig is harcolni fogok a tüntetés jogáért, ez része demokráciánknak, jogállamiságunknak, de elfogadhatatlan, hogy idióták erőszakot alkalmaznak a rendfenntartók és a mentősök ellen azzal az ürüggyel, hogy elégedetlenek a korlátozó intézkedésekkel”. Hozzátette: az igazságszolgáltatás mindent megtesz annak érdekében, hogy az erőszakos cselekmények mögött állókat felelősségre vonják.
Hollandia a múlt héten ismét részleges zárlatot és egy sor – elsősorban a vendéglátást érintő – korlátozást vezetett be a járvány erősödése miatt.
A hágai kabinet azt is tervezi, hogy a nem beoltott emberek számára megtiltja bizonyos helyszínek, köztük éttermek és bárok látogatását. Hétfői értesülések szerint a rendőrség nyolcvan embert – köztük több fiatalt és kiskorút is – letartóztatott, az egyszerre több holland városban tartott tüntetések során, ahol a randalírozók gyújtogattak, több üzlet kirakatát megrongálták, füstbombákat és tűzijátékokat hajítottak a rendfenntartókra. A rendőrség “figyelmeztető lövéseket” adott le, amelyek hét embert sebesítettek meg.
A rendőri szakszervezetek is elítélték a zavargásokat, és azt hangsúlyozták, hogy a rendőrségnek “kíméletlen erőszakkal” kellett szembenéznie.
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