Les propriétaires des salles des fêtes vont enfin voir le bout du tunnel. Après une suspension d’activité qui a duré presque deux ans en raison des mesures prises dans le cadre de la prévention contre le virus (Covid-19), les salles des fêtes vont reprendre leur activité tout en respectant de nouvelles conditions.
En effet, la direction du commerce de la wilaya d’Alger ,a imposé de nouvelles conditions pour la réouverture des salles des fêtes. Dans un communiqué rendu publique ce dimanche 28 novembre, le département de Rezig souligne d’emblée la nécessité de veiller au stricte respect du protocole sanitaire durant l’exercice de cette activité.
A ce titre, la direction a appelé à l’impératif de suivre plusieurs mesures, en tête desquelles le dépôt par les responsables des salles de fête d’un engagement écrit à respecter le protocole sanitaire au niveau de la direction du commerce de la wilaya d’Alger, avant la reprise de l’activité, lequel doit être accompagné d’une copie du Registre de commerce, d’une copie de l’agrément ainsi qu’une copie de la carte nationale.
Reprise soumise à des mesures draconiennesle ministère avait annoncé dans un communiqué datant du 18 novembre dernier, que cette décision est intervenue après l’approbation des membres du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, « à condition de respecter strictement le protocole sanitaire sous la responsabilité directe des responsables des salles de fêtes ».
Ces mesures, selon le communiqué rapporté par l’APS, relèvent la nécessité d’exploiter 50% de la capacité d’accueil de la salle, de nettoyer et désinfecter les salles de façon périodique avant et après toute utilisation, de désinfecter les ustensiles et les objets utilisés, et de fournir tous les moyens de prévention, notamment le savon liquide, les gels hydro-alcooliques, les bavettes … etc.
« Les responsables des salles des fêtes sont tenus également de fournir des appareils de contrôle de la température des visiteurs et de veiller au respect de la distanciation physique à l’intérieur des salles (1.5 mètres au moins) », a précisé la même source.
Ces responsables doivent, aussi, « exiger un passe sanitaire, avec l’utilisation des codes QR (Quick Response) pour l’ensemble des travailleurs et des visiteurs de ces espaces, et interdire l’accès aux enfants de moins de 16 ans ».
Par ailleurs, le ministère a fait état de « la mobilisation des brigades mixtes du secteur du commerce et des services de la Sûreté en vue de veiller au stricte respect des mesures sanitaires et préventives à travers des visites d’inspection inopinées », soulignant que « toute infraction constatée de ces mesures entrainera la fermeture immédiate et la mise à l’arrêt de l’activité ».
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La pandémie est de retour aux quatre coins du monde. Outre la flambée des cas de contamination, un nouveau variant commence à semer la panique après plusieurs semaines de stabilité. En Algérie, la situation reste largement contrôlable, quoique la quatrième vague commence à montrer ses crocs.
Aujourd’hui, le bilan quotidien communiqué par le ministère de la Santé a annoncé 172 nouveaux cas de contamination à la covid-19, contre 163 recensés pendant la journée d’hier. Le nombre des décès liés au coronavirus, indiquent les mêmes chiffres, est de 6, ce dimanche 28 novembre.
Le département de Benbouzid a également enregistré 131 nouvelles guérisons et 20admissions aux services de réanimation. Le bilan de ce dimanche enregistre donc une légére hausse par rapport à celui d’hier.
Le bilan total des contaminations à la covid-19 a atteint, suite à ce dernier communiqué du ministère de la Santé, pas moins de 210.152 cas depuis le début de la pandémie en mars 2020. Le nombre des décès quant à lui est de 6.058, toujours selon les chiffres officiels.
Nouveau variant : l’Algérie menacée ?Quand on parle de pandémie, il y peu de chance qu’un pays soit épargné si le virus continue de circuler trop longtemps. Après la première souche, et le variant Delta, l’Algérie est loin d’être à l’abri du nouveau variant de la covid-19, baptisé Omicron.
Ce variant a été détecté en Afrique du Sud, mais il est déjà présent dans certains pays européens. Selon les spécialistes, ce nouveau variant présente un nombre extrêmement élevé de mutations et affiche un potentiel de propagation très rapide.
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Le système de rémunération des travailleurs en Algérie est plus avantageux au secteur public qu’au secteur privé, indiquent les résultats d’une étude de l’Office national des statistiques (ONS). Cela est dû à plusieurs facteurs.
Selon cette étude menée en 2019, citée ce dimanche par l’agence officielle, le secteur public affiche des salaires moyens plus élevés par rapport au secteur privé. Cette disparité s’explique par la taille importante de certaines entreprises publiques et par leurs systèmes de rémunération avantageux.
En effet, les résultats de cette étude menée auprès plus de 700 entreprises démontent que le salaire mensuel net moyen est de 58.400 dinars dans le secteur public, alors qu’il n’est que de 34.100 dinars dans le secteur privé, soit une différence de 24.300 dinars.
Les raisons de cette disparitéDans les détails, l’ONS précise que le salaire net moyen mensuel d’un cadre est de 88.600 dinars dans le secteur public, contre 73.700 dinars dans le privé. Le salaire d’un agent de maîtrise est de 64.100 dinars, contre 38.000 dinars dans le privé.
Et enfin, le salaire d’un agent d’exécution dans le public est de 40.100 dinars contre 26.900 dinars dans le privé, détaille la même source.
Selon la même source, ce niveau « relativement élevé » du salaire dans le public s’explique par l’existence, dans ce secteur, de certaines entreprises importantes en termes d’effectifs et de chiffres d’affaires avec un système de rémunération « avantageux ».
Il s’agit, à titre d’exemple, des entreprises activant dans les industries extractives (secteur des hydrocarbures et services pétroliers), les transports et communications et les activités financières.
Les secteurs les mieux payés dans les deux domaines respectifsAinsi, les résultats de cette étude montrent que dans le secteur public, les salaires nets moyens sont plus élevés dans les industries extractives (108.500 dinars), Transports et communications (59.600 dinars) et dans l’activité financière (58.400 dinars).
En revanche, ils sont relativement bas dans les secteurs de la construction (37.900 dinars) et des hôtels et restaurants (36.300 dinars). En outre, les activités les mieux rémunératrices dans le secteur privé sont le secteur financier (75.200 dinars), la santé (46.300 dinars) et le commerce et réparation (44.400 dinars).
Par ailleurs, l’étude indique que les activités les moins payées dans le secteur privé sont les industries extractives (26.800 dinars), l’immobilier et services aux entreprises (29.400 dinars) et la construction (30.800 dinars).
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