La Turquie abrite le sommet de partenariat Turquie-Afrique sous le slogan « Partenariat renforcé pour un développement et une prospérité mutuelle ». En cette occasion, le président turc n’a pas manqué de faire l’éloge du continent africain.
Intervenant ce samedi dans le cadre du troisième sommet du partenariat Turquie-Afrique, organisé dans la métropole turque d’Istanbul, Recep Tayyip Erdoğan a vivement plaidé pour l’intégration de l’Afrique dans le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies ONU.
Selon lui, le fait que le continent africain, qui compte 1,3 milliard d’habitants, ne soit pas représenté au Conseil de sécurité de l’ONU constitue une « grande injustice ». Afin de dénoncer le manque de représentativité du Conseil de sécurité de l’ONU, il a évoqué son slogan : « le monde est plus grand que cinq ».
Dans le même sillage, le président turc ajoute : « Je suis convaincu que nous devons unir nos forces pour que l’Afrique puisse être représentée au Conseil de sécurité, comme elle le mérite ».
Faible taux de vaccination contre le Covid-19 en Afrique : « c’est une honte »Toujours à propos de la marginalisation dont souffre le continent africain, l’intervenant souligne que c’est « une honte pour l’humanité que seuls 6% de la population africaine aient été vaccinés contre la Covid-19 ». Ainsi, il annonce que son pays prévoit « d’envoyer 15 millions de doses de vaccin en Afrique ».
En outre, Erdoğan a fait le tour sur la coopération Turquie-Afrique, notamment en ce qui concerne le volume des échanges commerciaux. Selon lui, ce dernier a dépassé l’an dernier 25,3 milliards de dollars et a déjà atteint 30 milliards de dollars au cours des 11 premiers mois de 2021.
Pour rappel, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane est arrivé hier vendredi après-midi à Istanbul pour prendre part en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du 3e sommet du Partenariat Turquie-Afrique.
Il est accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. Notons également que le sommet réunira une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, des ministres ainsi qu’une délégation de l’Union africaine.
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À l’époque coloniale, l’Algérie était surnommé le grenier de l’Europe. La France nourrissait ses habitants, mais aussi ceux de toute l’Europe avec les richesses agricoles du payé colonisé. Outre les légumes et les fruits, le blé algérien était très prisé en Europe.
En 2021, c’est l’Algérie qui devient l’un des plus grands importateurs de blé européen notamment français et allemands. Cependant, le pays semble vouloir diversifier ses sources d’approvisionnement et se détourner de son fournisseur traditionnel, à savoir l’Hexagone.
C’est ce qu’a révélé récemment le média français terre-net, spécialisé dans l’actualité agricole. Selon un article publié hier, 17 décembre 2021, l’Algérie aurait changé de fournisseur, pour se tourner vers d’autres pays, à l’instar de l’Allemagne et de la Russie.
En effet, « entre 690 000 et 700 000 tonnes de blé meunier » ont été acheté le 14 décembre par l’Algérie pour expéditions en trois périodes échelonnées du 16 janvier au 28 février 2022, indique le média susmentionné.
Selon la même source, ces quantités ont été expédiées depuis « l’Allemagne, la Mer baltique, la Mer noire et peut-être aussi l’Argentine ». De ce fait, la France ne figure plus parmi les fournisseurs de l’Algérie en termes de blés. L’Hexagone se voit alors évincé par les pays précités, mais aussi par la Russie, le fournisseur et partenaire historique de l’Algérie.
Qu’en est-il du blé russe ?De son côté, l’établissement français des produits de l’agriculture et de la mer, FranceAgriMer, a indiqué dans son dernier point sur les marchés céréaliers mondiaux, que l’Algérie augmente de plus en plus ses importations de blés russes.
En effet, ses achats ont atteint 800 000 tonnes début décembre, et ce, depuis l’assouplissement « du cahier des charges algérien quant aux dégâts d’insectes », explique la même source.
Pour rappel, l’Algérie avait décidé d’alléger les conditions d’achat de blé sur le marché international. Par conséquent, le spectre de la concurrence entre les fournisseurs s’est élargi, ce qui a été mal perçu par la France, mais très bien accueillie par la Russie qui reprend désormais la main sur le marché des céréales en Algérie.
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Une nouvelle pénurie du lait en sachet risque de pointer son nez dans les jours à venir pour cause du problème d’approvisionnement en matière première. La mesure du gel des dérogations sanitaires, nécessaires pour l’importation du lait en poudre, risque de plomber de nouveau le marché national.
L’alerte à propos du gel des dérogations sanitaires d’importation (DSI) de lait en poudre a été donnée jeudi dernier par la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA). Cette situation, notons-le, perdure depuis le mois de septembre dernier.
Intervenant lors d’une rencontre avec les producteurs du lait, adhérents de la CIPA, le président de cette même organisation, Abdelouahab Ziani a précisé que les dérogations sanitaires étaient gelées depuis 9 septembre dernier. Face à cette situation, les laiteries sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement.
À ce propos, l’intervenant explique que les laiteries seront contraintes de cesser leurs activités si les autorités ne lèvent pas le gel des dérogations sanitaires, nécessaire pour l’importation de lait en poudre. Selon lui, cet arrêt « forcé » devra intervenir dès le début de l’année 2022 à défaut d’une évolution de la situation vers le mieux.
Dans le même sillage, le président de la CIPA a appelé le ministère de l’Agriculture à écouter les préoccupations des opérateurs de cette filière et les prendre en considération en vue de mettre en place une stratégie participative pour le développement du secteur.
Une situation qui perdure malgré l’annonce faite par la tutelleCependant, Abdelouahab Ziani affirme qu’en dépit de l’annonce faite par le premier responsable du secteur concernant la levée du gel de la dérogation sanitaire à partir de dimanche dernier, « les services concernés par l’application affirment ne pas avoir reçu des instructions dans ce sens ».
D’ailleurs, les producteurs se sont également interrogés sur les raisons « du gel de l’importation de lait en poudre des bébés depuis huit mois sans trouver une alternative au niveau local ». Cela dit, ce gel perdure « malgré les marchés conclus et le paiement des factures des fournisseurs étrangers de cette matière ».
Ainsi, la Confédération des industriels et des producteurs algériens compte saisir le ministère des Finances, la semaine prochaine, pour le sensibiliser à ce problème. La question des financements dédiés à l’investissement dans le domaine de l’élevage des vaches laitières sera également abordée.
Sur ce dernier point, le président de la CIPA estime qu’il est la meilleure solution pour le développement de la filière. Or, pour assurer la transition vers cette démarche, les producteurs estiment qu’il est nécessaire de continuer à importer le lait en poudre.
Cela devra, selon eux, défricher le terrain pour un passage à une production locale renforcée. Pour leur part, les producteurs appellent à l’investissement dans la filière des vaches laitières et la production des aliments de bétail pour se passer de l’importation du lait en poudre.
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