La Cour d’Alger vient de rendre son verdict en appel dans le procès de l’affaire du montage automobile et du transport universitaire. Il s’agit de l’affaire Tahkout dont sont impliqués les deux anciens premiers ministres Ouyahia et Sellal.
La peine prononcée en première instance contre les deux anciens premiers ministres est donc réduite à 7 ans de prison ferme. Celle de Rachid Tahkout est également réduite à 4 ans de prison ferme.
S’agissant de la famille Tahkout, la même juridiction a prononcé une peine de trois ans de réclusion, dont la moitié de ces peines fermes, à l’encontre de Hamid et Bilal Tahkout.
Les peines prononcées en première instance contre les anciens ministres Youcef Yousfi et Ammar Ghoul et Ben Hocine Nacer ont été maintenues. Ces derniers avaient écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis.
Nacer Tahkout, Tira Amine et Mhareb Ahmed, tous impliqués dans l’affaire, sont condamnés respectivement à une peine d’un an de prison ferme. Une amende de 100 000 DA a été prononcée contre B. Abdelhak, Chenine Nacer et M. Abdelkader.
Les verdicts de première instance et en appelPour rappel, cette affaire avait été jugée en première instance en juillet 2020 au niveau du tribunal de Sidi M’hamed. Le principal mis en cause avait été condamné à une peine de 16 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 8.000.000 DA.
Le même tribunal avait également condamné Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à une peine de 10 ans de prison ferme et 500.000 DA d’amende chacun, alors que l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, en état de fuite, a écopé d’une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2.000.000 DA.
En novembre de la même année, la Cour d’Alger a rejugé l’affaire en appel. À l’issue du procès, chambre pénale avait condamné l’homme d’affaires Mahiedine Tahkout à 14 de prison ferme et les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à une peine 5 de réclusion.
Les anciens ministres Youcef Yousfi et Ammar Ghoul avaient écopé de 18 mois de prison avec sursis. Le juge avait également prononcé l’acquittement en faveur de l’ancien ministre Abdelghani Zaalane.
Il convient de rappeler que l’affaire a été réinscrite au rôle de la sixième chambre pénale de la Cour d’Alger, après que la Cour suprême ait rejeté, en mai dernier, tous les pourvois en cassation introduits par les accusés.
La Cour suprême avait également accepté le pourvoit en cassation du parquet général concernant la décision rendue pour certaines accusations et la peine prononcée à l’encontre de certains accusés le 18 novembre 2020. D’où les nouveaux jugements prononcés aujourd’hui.
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L’équipe nationale A’ a affronté son homologue marocaine, ce mercredi 11 décembre à Doha, pour le compte d’un match de quarts de finale pour la Coupe Arabe 2021 au Qatar.
Ladite rencontre s’est soldée par la victoire des Fennecs. Un succès tant mérité par Youcef Belaili et ses coéquipiers, qui ont présenté une bonne performance sur le terrain.
Cependant, l’attaquant algérien du club qatari Al-Sadd, Baghdad Bounedjah, était absent lors de ce match. En effet, ce dernier a subi une grave blessure lors de son dernier match face à l’Égypte, entrant dans le compte de la finale du groupe D, qui s’est soldé par un but chacun.
» Bounedjah pourrait participer au match face au Qatar » (Labdi)Selon les déclarations du manager général des Verts, Amine Labdi, l’état de santé du Fennec est stable et rassurante. Toutefois, le médecin de l’équipe nationale a conseillé la non-participation de Bounedjah dans le match qui a réuni l’Algérie et le Maroc.
En outre, Labdi a souligné que le milieu offensif des Verts pourrait être présent à la prochaine rencontre face au Qatar, ce mercredi 15 décembre.
Le natif d’Oran a donc était victime d’une commotion cérébrale suite à un choc avec le gardien égyptien Mohamed El-Shenawy. Un choc qui a coûté l’attaquant à quitter le terrain à la mi-temps.
Par ailleurs, la Fédération algérienne de football a rassuré le public sportif algérien et tous les fans dudit footballeur sur son état de santé, précisant ainsi qu’il va mieux et les médecins n’ont révélé aucune anomalie.
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Est-il victime de « hogra »? La procureure près le tribunal de Perpignan (sud de la France) avait requit, le 6 décembre dernier, une peine de 3 mois de prison ferme à l’encontre d’un ressortissant algérien. Or les faits qu’on lui reproche sont pour le moins « insolites ».
En situation irrégulière et frappé par une obligation de quitter le territoire français du fait que sa demande d’asile a été refusée, un Algérien se trouve une nouvelle fois empêtré dans une autre affaire judiciaire.
est-ce une infraction?Après être incarcéré pour avoir refusé d’effectuer un test « PCR », cet Algérien a été assigné « à résidence avec obligation de venir pointer au commissariat tous les mardis », indique le média français « l’Indépendant ». Une consigne qui n’a visiblement pas plu à ce jeune ressortissant. Il décide alors de faire les choses à son gré.
En effet, le mis en cause décide de se présenter au commissariat « aux dates et horaires qu’il choisit ». Un comportement qui semble avoir contrarié la police. Le ressortissant se retrouve ainsi une nouvelle fois devant le juge.
Une prévention « insignifiante »!La procureure étale d’emblée le dossier du prévenu. « La première fois, il est venu le mercredi. On le lui a simplement fait remarquer (…) La seconde fois, il a téléphoné pour dire qu’il était malade, mais sans fournir de certificat médical. Ensuite, il est arrivé avec 7 jours de retard, pour finalement ne plus venir du tout. Il n’en fait qu’à sa tête ! « , souligne la même source indiquant que la procureure avait requit 3 mois de prison ferme contre le jeune homme.
De son coté, l’avocat de prévenu conteste la décision de la procureur précisant « qu’Aucun texte du code de la législation des étrangers ne le concerne ». Pour lui, « Ne pas se présenter aux autorités dans le cadre d’une assignation à domicile n’est pas prévu par la loi » s’appuyant sur des articles de loi pour démontrer la « futilité » de cette prévention. Attestant que « le texte ne correspond pas la situation du prévenu », le tribunal décide enfin de le relaxer
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En Algérie depuis quelques jours, le recteur de la Grande Mosquée de Paris a détaillé aujourd’hui, le 12 décembre 2021, les contours de sa rencontre avec le président Tebboune. Chems-eddine Hafiz a également souligné le rôle important que la diaspora algérienne pourrait jouer dans les défis politiques en France.
Invité de la chaine TV arabophone Ecchourouk, le recteur de la Grande Mosquée de Paris s’est montré particulièrement attaché aux aspirations de la diaspora algérienne en France.
Outre les enjeux relatifs au domaine religieux, Chems-eddine Hafiz s’est également penché sur les menaces liées à la politique, et plus précisément à la montée de l’extrême droite, qui planent sur les Algériens de France.
Élections en France : un défi pour la diasporaPour le recteur de la Grande Mosquée de Paris, « au cœur de chaque campagne électorale en France, on y trouve toujours l’Islam et les Algériens, spécialement les Algériens ».
Concernant la campagne pour les présidentielles, qui se déroule actuellement en France, Chems-eddine Hafiz a évoqué Eric Zemmour, en soulignant que « tous les candidats font comme lui maintenant, ils parlent tous des Algériens ».
« Quand j’ai vu ce qui se disait du côté des Républicains, je me suis dit, mais ils sont devenus fous ! », lâche le recteur de la Mosquée de Paris, avant de fortement dénoncer « la campagne qu’ils menent contre l’Algérie ».
« Il y a un problème entre l’Algérie et la France »Selon Chems-eddine Hafiz, avocat franco-algérien, à la tête de la Grande mosquée de Paris depuis le 11 janvier 2020, sur un plan politique, et spécialement dans le cadre des campagnes électorales, « il y a un problème entre l’Algérie et la France », ajoute-t-il.
Il explique notamment que « quand les candidats veulent faire monter les sondages, ils commencent à insulter l’Algérie ». Déterminé, le recteur de la Grande Mosquée de Paris affirme avoir fait un appel aux algériens pour qu’ils jouent un rôle lors des prochaines élections.
« Il ne faut pas laisser ainsi la situation. Le jour du vote, il faut aller aux urnes et jouer un rôle dans la politique Française », lance Chems-eddine Hafiz aux algériens de France. « Vous avez la nationalité française, vous êtes aussi des Algériens, cela va de votre avenir en France ».
Faire à Zemmour ce qui a été fait à Sarko« Aujourd’hui, il y a un problème », affirme Hafiz, c’est pour cela « qu’il faut aller montrer à ces candidats qu’on a un rôle à jouer ».
Pour étayer son point de vue, Chems-eddine Hafiz rappelle que Sarkozy, après son échec face à François Hollande en 2012, « est venu à la Mosquée de Paris et a dit ‘c’est vous qui m’avez fait perdre' ».
Les musulmans, et les Algériens en particulier, « doivent jouer ce rôle démocratique en France », estime le recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui assure qu’« il faut qu’on fasse du lobbying, pas contre la France ou contre son état, non, mais pour qu’on garantisse notre place ».
Cette déclaration rejoint celle qui a été faite par le l’ambassadeur algérien en France, quelques jours après les déclarations controversées du président Macron. Mohamed Antar Daoud a déclaré que la diaspora algérienne en France doit « constituer un levier de commande » capable d’apporter une différence dans la politique française.
« Nous faisons partie de ce pays, on vit dans ce pays, et il faut qu’on y vive de manière naturelle », lance enfin le recteur de la Grande Mosquée de Paris, avant de conclure en déclarant qu’« on n’a pas besoin que quelqu’un vienne pour nous rappeler qu’on est algériens, musulmans, ou immigrés, ou bien pour nous accuser d’être des terroristes ».
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Auteurs d’un excellent parcours en phase de poules avec deux victoires et un nul, les Verts se sont présentés avec détermination et le plein de confiance au stade Al Thumama Stadium de Doha.
Sous la supervision du sélectionneur Madjid Bougherra, l’équipe nationale A’ décroche son billet pour les demi-finales de la Coupe Arabe 2021 au Qatar, et ce, après avoir vaincu le Maroc, la soirée de ce samedi 11 décembre.
Même privés de leurs meilleurs coéquipiers évoluant en Europe, les Fennecs ont pu présenter une haute performance sur le terrain.
En effet, les deux équipes adverses ont pu offrir à leurs supporters présents dans les tribunes du Al Thumama Stadium de Doha, un magnifique spectacle. Un scénario dingue qui s’est soldé par une sacrée victoire des Verts contre les Lions de l’Atlas (2-2, 5 tab à 3).
Yacine Brahimi signe le premier butAprès une entrée forte sur le terrain, mais vierge de but, les deux équipes A’ du Grand Maghreb se bataillaient pour inscrire leur tout premier but.
À cet effet, le joueur Marocain Mohamed Chibi a raté une intervention dans sa surface donnant ainsi l’occasion à un penalty à la faveur des Verts.
Une occasion en or que l’Algérien Yacine Brahimi en a profité pleinement pour marquer le premier but de la rencontre et faire trembler les filets de l’équipe adverse à la 62e minute.
La joie n’a pas duré si longtemps que les Algériens souhaitaient. Après 2 minutes seulement, les Lions de l’Atlas ont tranquillement ajusté le score et ont signé le but d’égalité dans les filets de Rais M’bolhi à la 64e minute.
L’incroyable bijou de Belaili qui fait la différenceLe temps réel de la rencontre s’est donc terminé par un score d’égalité. Un but pour chaque équipe, une réalité qui n’a pas été au goût de l’attaquant Youcef Belaili.
En effet, et après une dizaine de minutes pendant la prolongation, « l’incroyable Belaili » a signé un magnifique bijou, et ce, à plus de 40 mètres du but adverse.
Le milieu offensif a enchaîné un amorti de la poitrine avec une frappe de demi-volée en pivot pour un lob sensationnel (2-1, 102e), un scénario dingue qui a fait la Une de plusieurs médias sportifs dans le monde entier.
Sur ce, et après un score de 2-2, 5/3 aux tirs au but, les Fennecs décrochent leur billet pour les demi-finales de la Coupe Arabe 2021 et défieront le Qatar pour une place en finale, ce mercredi 15 décembre à partir de 20 heures (heure algérienne), à Doha.
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Vendredi dernier, la France annonce la prochaine ouverture des archives sur « les enquêtes judiciaires » de la guerre d’Algérie. En réaction, des spécialistes algériens s’interrogent sur les véritables intentions de Paris, notamment le timing de cette nouvelle démarche.
La ministre française de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé vendredi 10 décembre la prochaine ouverture des archives sur « les enquêtes judiciaires » de la guerre d’Algérie (1954-1962). Selon elle, il s’agit d’une ouverture des archives avec 15 ans d’avance sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police qui ont rapport avec la guerre d’Algérie.
Il convient de noter que cette déclaration est intervenue dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre les deux pays. Qui plus est, cette annonce a été faite deux jours après la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian.
De l’autre rive de la Méditerranée, cette nouvelle démarche est reçue avec beaucoup de méfiance et moult interrogations, notamment de la part des spécialistes. L’on s’interroge désormais sur le timing, mais aussi sur les véritables intentions de la France.
« Pourquoi maintenant ? »C’est le cas, à titre d’exemple, du politologue Abdelkader Soufi. Dans une déclaration rapportée par le quotidien El Moudjahid, il s’interroge d’emblée « quant aux intentions réelles ». S’interrogeant aussi ; « pourquoi maintenant ? », il livre ses appréhensions quant à quelque « forme de pression et de chantage » sur l’Algérie à cause de ses positions diplomatiques.
Affirmant que ce timing doit être analysé minutieusement, le politologue se demande pourquoi la France n’ouvre pas les archives sur les autres dossiers en lien avec la guerre d’Algérie, si vraiment elle a l’intention d’aller vers l’avant dans le règlement des différends ?
« Pourquoi ne pas ouvrir les archives des essais nucléaires ? Pourquoi on n’ouvre pas toutes les archives de la colonisation ? Pourquoi uniquement les archives, et pourquoi de la gendarmerie précisément ? », s’est demandé l’intervenant.
S’agit-il d’un « forcing » ?Ainsi, sans passer par quatre chemins, il y voit carrément « un forcing pour amener l’Algérie à changer ses positions par rapport à certaines questions, sécuritaires ». Or, il martèle que « ça sera peine perdue ».
Pour sa part, l’enseignant à la faculté des sciences politiques et relations internationales d’Alger, le Dr Mohamed Khodja, estime qu’il s’agit tout simplement d’une manœuvre électorale ».
Dans une déclaration rapportée par le même journal, il remet en cause la partie de l’archive que compte ouvrir la France, en l’occurrence ceux sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police.
A ce propos, il déclare que « la France a mené la guerre avec son armée et non pas avec sa police et sa gendarmerie ». D’ailleurs, il préconise d’ouvrir plutôt « l’archive militaire de 1954 à 1962 ».
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