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Updated: 1 week 1 day ago

Le ministre de la communication en visite à la direction de l’ANEP: « La publicité sera distribuée équitablement »

Wed, 04/10/2019 - 10:37

Par Ali AMZAL

«Un conseil de l’éthique et de la déontologie sera installé. Il veillera à instaurer toute la transparence en matière de paramètres de distribution d’espaces publicitaires.»

Ce premier contact avec l’Anep entre dans le cadre d’un programme de visites de travail aux différentes structures du département. Le ministre veut s’enquérir des défis et des problèmes auxquels fait face le secteur de la communication.

A cet effet, «la réunion que nous avons tenue aujourd’hui avec les responsables de l’Anep, a abouti à la décision de création d’une commission, qui se chargera du suivi et de la régulation de la distribution des espaces publicitaires, autant pour le secteur privé que pour les médias publics, de façon démocratique et transparente», a déclaré le tout nouveau ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassan Rabehi, lors de la visite qu’il a rendu, hier, au siège de la direction générale de l’Anep. Questionné sur les sanctions appliquées à certains médias récemment, qui ont vu leurs espaces publicitaires supprimés, alors que certains médias dont les gérants n’ont rien à voir avec la presse et continuent d’en bénéficier, et sur le sort de la presse électronique qui souffre d’absence d’agrément, le ministre a expliqué que son équipe vient d’être installée, qu’il faut lui laisser le temps de faire l’état des lieux et de prendre les mesures nécessaires, «je vous rassure, tous les médias auront leurs quotas équitablement et sans exclusion».

A cet effet, un conseil de l’ethique et de la déontologie sera installé et veillera à instaurer toute la transparence en matière de paramètres de distribution d’espaces publicitaires et d’agréments. Comme il se chargera également de mettre en place les conditions de délivrance de la carte professionnelle de presse. Par ailleurs, interrogé sur les dispositions que va prendre son département sur le phénomène des fake news, qui menace de plus en plus le paysage médiatique et politique, le ministre a tenu à prévenir fermement contre ce danger «nous devons tous nous constituer en barrages contre ces pratiques dangereuses, qui veulent manipuler l’unité du peuple, pour le dévoyer et instaurer le chaos, nous devons tous être vigilants». En outre, s’exprimant sous la casquette de porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication a affirmé en réponse à une question sur la situation en Algérie, et sur les vendredis du mouvement populaire, que «ce nouveau gouvernement travaille pour répondre aux attentes du peuple et oeuvrera pour l’unité nationale et l’émergence de la démocratie».

Pour rappel, le nouveau ministre de la Communication avait pris ses fonctions le 1er avril, à la tête du département de la communication, en s’engageant à «ne ménager aucun effort pour être à la hauteur des défis, notamment en cette période qui exige des cadres du secteur de la communication davantage d’efforts, d’efficacité et d’engagement car, il s’agit de répondre aux attentes des citoyens en matière d’information et de communication».

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Malgré les arrestations et la répression: Les étudiants continuent leur « insurrection »!

Wed, 04/10/2019 - 10:32

Par Walid AÏT SAÏD et Ilhem TERKI

Le bruit des matraques sur les boucliers, que l’on n’avait pas entendu depuis bien longtemps, a retenti! Ce qui a sonné comme la fin de la «passivité» policière, mais pas celle du pacifisme et de la détermination des manifestants…

La mobilisation estudiantine ne faiblit pas! Comme chaque mardi, depuis sept semaines, des milliers d’étudiants ont marché à travers le pays. Mais hier, l’occasion était des plus particulières, car le Parlement élisait un chef d’État intérimaire. Les étudiants rassemblés, dès les premières heures de la matinée, au niveau de l’université d’Alger Benyoucef-Benkhedda (Fac centrale) ainsi que quelques artères de la capitale avaient les yeux rivés sur leurs smartphones en expectative d’informations venant du Palais des nations (Club des pins). On croirait qu’ils attendent les résultats du bac! Il est 10 h 44 quand la nouvelle tombe tel un couperet: Bensalah est le nouveau chef de l’État! «Ils l’ont fait!», réagissent ces jeunes avec beaucoup de déception.

Leur réaction ne se fait pas attendre puisque quelques minutes après ils se déversent dans les rues d’Alger criant: «Bensalah dégage!». Les forces de l’ordre présentes en masse ne font pas preuve de la «passivité» habituelle en tentant de repousser ces jeunes filles et ces jeunes hommes qui voulaient marcher de la Grande Poste vers la place Maurice-Audin en passant par le fameux «Ghar Hirak» (tunnel des Facultés, Ndlr). La détermination des étudiants est plus forte puisqu’ils arrivent à briser le cordon de sécurité, composé de policiers. On voit alors leurs chefs les «tancer» en leur donnant l’ordre de faire évacuer les rues d’Alger. Le bruit des matraques sur les boucliers, que l’on n’avait pas entendu depuis bien longtemps, a retenti! Ce qui a sonné comme la fin de la communion entre forces de l’ordre et Algériens! Les «silmiya», «silmiya» (pacifique) ou les «khawa, khawa» ne faisaient plus d’effet! Les bombes lacrymogènes et canons à eau ont été sortis pour «réprimer» ces jeunes qui ne dépassent pas les 25 ans d’âge. Une vague d’arrestations de ceux identifiés comme étant des meneurs s’en est suivies! Malgré la violence subie, les manifestants sont restés calmes, mais surtout déterminés.

La répression policière ne les a aucunement découragés puisqu’après que la nouvelle circulé à Alger, d’autres étudiants ont afflué. Ils se sont regroupés au niveau de la Grande-Poste recouvrant toute l’esplanade de ce monument où est en train de s’écrire une autre page de l’histoire du pays. On a assisté à une démonstration de force où ils ont crié d’une seule voix et des slogans hostiles au pouvoir avec comme ligne de mire les «3B» (Bensalah, Bedoui et Belaïz). Le nouveau gouvernement et le chef-d’état major de l’ANP n’ont pas été épargnés. Ainsi, les «Pouvoir dégage» «Enlevez nous les 3B», «Algérie libre, démocratique» «L’Algérie est notre pays et nous ferons ce que nous voulons»… résonnaient sous le beau ciel d’Alger.

Cette nouvelle réaction des forces de l’ordre avec les marcheurs confirme les informations qui circulaient depuis le début de la semaine concernant l’interdiction des marches à Alger mis à part la «kermesse» du vendredi. Qu’est-ce qui a changé depuis la semaine dernière, pour qu’une telle violence soit exercée et pratiquée sur des étudiants pacifiques? Comment la rue va-t-elle réagir par rapport à cette nouvelle donne que beaucoup qualifient de provocation, au même titre que l’élection de Bensalah?. Les étudiants ont donc donné la première réponse de la rue, le rendez-vous est pris pour vendredi prochain…

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Categories: Afrique

Étranges coïncidences depuis ces dernières 48h : Au secours, le système revient!

Wed, 04/10/2019 - 10:29

Par Brahim TAKHEROUBT

Le premier a été intronisé légalement président intérimaire, le second fait débarquer son porte-parole et le troisième dit qu’il est toujours patron du FLN. Et le tour est joué.

On a beau «vendredire», mais le système ne décroche pas. Mieux, il revient au galop alors qu’on pensait l’avoir chassé au bout de sept manifestations grandioses et pacifiques. Ces dernières 48 heures ont été en effet marquées par une réapparition pour le moins fracassante de deux figures qu’on pensait à jamais radiées dans la trame politique nationale. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Djamel Ould Abbès, ancien secrétaire général du FLN. Avant-hier, Ouyahia sort de sa réserve et décide de mettre fin aux fonctions de Seddik Chiheb, en tant que porte-parole officiel du parti et secrétaire du bureau RND de la wilaya d’Alger et de geler ses activités au niveau du bureau national.

Une décision très contestée au sein du RND, mais qui signifie que son SG tient toujours les rênes du pouvoir tant qu’il est à ce poste. 24 h plus tard c’est son homologue du FLN, l’ancien patron du FLN, Djamel Ould Abbès qui réapparaît…et de quelle manière! «Je suis toujours le secrétaire général du FLN» a-t-il lancé à un journaliste qui l’a approché lors de la réunion des deux chambres du Parlement pour constater la vacance du poste de président de la République. «Avez-vous vu ma démission?», a-t-il ajouté au journaliste qui l’interrogeait s’il était présent en sa qualité de sénateur ou en tant que membre du FLN.

«J’ai gardé le silence durant cinq mois et maintenant c’est le moment de parler.» Djamel Ould Abbès a quitté son poste de secrétaire du parti le 14 novembre 2018, suite à «un malaise qu’il a eu». A-t-il été poussé à la porte? Pour quelles raisons? C’est ce que dira probablement Ould Abbès même, cela n’aura aucun impact sur la situation politique que vit le pays. Les vrais débats et les jeux dépassent largement ces querelles d’arrière-boutique. Au lieu d’opérer sa mue, le FLN redevient otage de sa vieille garde. Au lieu d’être dégommé, c’est Ouyahia qui dégomme. Pour l’heure, c’est le système qui se manifeste, qui frémit à travers des figures de proue.

Hier, Abdelkader Bensalah a été intronisé légalement président intérimaire, Ould Abbès veut reprendre son poste de SG du FLN et Ouyahia fait débarquer son porte-parole. Mais le plus inquiétant pour nombre d’observateurs, est que ces réapparitions des figures du système coïncident avec le retour de la matraque,des bombes lacrymogénes et canons à eau. Hier, tout ce matériel a servi contre des étudiants qui manifestaient pacifiquement à Alger. Aucune partie officielle n’a assumé ces actions. Ni le ministère de l’Intérieur ni la Dgsn contactés par nos soins avant-hier, n’ont confirmé l’existence d’une quelconque note interdisant les marches. Il s’agit d’un ordre anonyme, ce qui est en contradiction totale avec l’éthique de l’Etat. Dans cette foire d’empoigne, tous les regards restent braqués sur l’armée. Hier, le chef d’état-major a laissé sur leur faim ceux qui attendaient une décision ferme de l’institution militaire. Mais, il faut dire que cette dernière est aussi dans une situation délicate. Si l’ANP désavoue le tout frais président intérimaire, elle serait accusée d’agir hors légalité. Si elle approuve, elle serait taxée de «sissisme».
Que faut-il faire dans ce cas si ce n’est de lui donner le temps de la relance en fonction de la nouvelle donne.

Partis et personalités réagissent

Ali Benflis dénonce «L’application intégrale de l’article 102 et la non-prise en compte des articles 7 et 8 de la Constitution indiquent clairement que le basculement s’est opéré dans le sens d’une pérennisation des résidus d’un régime politique que le peuple algérien a dénoncé et condamné avec une vigueur extrême», a écrit Ali Benflis dans une déclaration faite à la suite de la désignation du président du Sénat comme chef d’Etat par intérim. Il a ajouté que «la manière dont il vient d’être pourvu à la vacance de la présidence de la République est loin de constituer une mesure d’apaisement dans le contexte actuel, bien au contraire, elle nourrit à plus forte raison l’amertume du peuple et sa colère et complique encore plus la grave crise du pays. Le choix de l’article 102 ne rapproche pas notre pays de la sortie de crise. Il l’en éloigne dangereusement.»

Mohcine Belabbès «c’est un coup d’État»
Le président du RCD a réagi à la désignation de Abdelkader Bensalah, chef de l’Etat comme le stipule l’article 102 de la Constitution qui prévoit aussi une élection présidentielle dans les 90 jours. «Pour la troisième fois, il y a eu un coup d’État contre la volonté et la souveraineté populaire: 2008, 2016, 2019. Même dans le nombre officiel de parlementaires il y a eu fraude, puisque Bensalah a annoncé 487 membres au lieu de 606 membres» a-t-il déclaré. Cette solution strictement juridique est rejetée par les Algériens qui manifestent depuis le 22 février pour un changement du régime. La transition menée par Bensalah et les élections organisées par le gouvernement Bedoui avaient déjà été rejetées lors du 7e vendredi de manifestation.

Abdallah Djaballah «une trahison»
Le chef du Front pour la justice et le développement, (FJD) Abdallah Djaballah, a déclaré que l’investiture de Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat aux termes de l’article 102 de la Constitution est un acte de «trahison envers le peuple algérien et une tentative de contourner ses revendications légitimes». Selon lui, c’est un acte «illégitime et anticonstitutionnel» parce que le peuple refuse cette personne qui a toujours incarné le système et le pouvoir.

RAJ: «Le pouvoir méprise le peuple»
Le président de l’association, RAJ a réagi hier à la désignation de Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat pour une période de 90 jours. «Cette décision est un indice très fort de l’absence de volonté politique chez le pouvoir d’aller vers un changement démocratique revendiqué par le peuple», écrit Fersaoui sur sa page facebook. «Par cette mesure, le pouvoir méprise le peuple algérien, insulte son intelligence et vise à contourner ses revendications légitimes, casser le mouvement et recycler le système en place à travers l’organisation d’une élection bâclée avec les mêmes symboles du système qui incarnent l’échec», soutient-il.

Laddh: «On tourne le dos au peuple»
Saïd Salhi, le vice-président de la Laddh, a réagi, hier, après l’installation de Bensalah comme chef d’Etat intérimaire. «Le général-major Gaïd-Salah, chef des armées, qui a tourné finalement le dos au peuple, assumera seul les conséquences de ce forcing contre la volonté populaire pour le changement du système. L’élection présidentielle qui sera organisée dans 90 jours par un système honni par le peuple, ne sera qu’un artifice pour sa survie et sa continuité. Restons surtout pacifiques et poursuivons notre marche» a-t-il soutenu, cité par TSA.

Mouvement El Binaa
Face à l’entêtement du pouvoir et sa fuite en avant devant les revendications du peuple et sa révolte contre la corruption et face à sa décision d’imposer, par la politique du fait accompli et l’oppression, des personnes rejetées par le Hirak, le parti El Binaa réaffirme son soutien aux revendications populaires et appelle à la poursuite du mouvement de protestation. La formation de Abdelkader Bengrine appelle également au recours à une solution politique qui s’inspire de la Constitution tout en répondant aux attentes du peuple. El Binaa invite le pouvoir en place à ouvrir, dans les plus brefs délais, un dialogue politique duquel émanera une solution de consensus permettant d’aller de l’avant et de construire l’Algérie nouvelle.

FFS: «Le pouvoir récidive»
Dans un communiqué rendu public hier après la désignation de Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat intérimaire le FFS a déclaré que «le pouvoir algérien vient de récidiver en rajoutant de la défiance au mépris. La désignation aujourd’hui de Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat est perçue comme un énième coup de force perpétré contre le peuple algérien et contre ses aspirations légitimes. (…) Le FFS dénonce cette énième mascarade et rejette catégoriquement cette désignation arrogante et affligeante.
Le FFS dénonce encore une fois l’utilisation des forces de l’ordre, la répression contre les manifestants et les étudiants(es).
Le FFS restera mobilisé aux côtés des Algériennes et Algériens afin de continuer à exiger le changement radical du régime et de ses symboles. Il est plus que jamais impératif d’appliquer l’une des résolutions du congrès de la Soummam qui stipule la primauté du politique sur le militaire.
Le FFS demande encore une fois au chef d’état-major de l’ANP de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques du pays».

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Categories: Afrique

Mellah soutient Seddik et demande le départ de Ouyahia: La maison RND se déchire

Wed, 04/10/2019 - 10:21

Par Ali AMZAL

Mellah ne s’est pas contenté de montrer son ralliement au côté de Chiheb Seddik, il a clairement traité le SG du RND d’ingrat.

Rien ne va plus au sein de la maison RND. Après la décision du bureau national du parti, portant sur la fin de ses fonctions en tant que porte-parole, survenue lundi dernier, Seddik Chiheb n’a pas tardé à répondre «je ne reconnais pas les décisions prises par une personne rejetée par le peuple» rétorque-t-il. Il faut dire, que «l’homme des situations difficiles», s’est vu dépassé par les évènements, lorsque le porte-parole du parti, avait décidé de critiquer la position du RND et son soutien à la candidature de Bouteflika pour un 5e mandat, la qualifiant «d’erreur», avant d’appeler carrément dimanche passé, au départ «immédiat» de Ouyahia de la tête du parti.

C’est précisément, ce qui a attisé l’ire du SG du RND, qui, sans sommation, a lancé ses représailles contre le porte-parole du parti, pour lui faire payer ce crime de lèse-majesté. Or, ce mardi, l’un des adversaires farouches de Ouyahia, en l’occurrence, Belkacem Mellah, est intervenu pour pendre la défense de Seddik Chiheb, «Le problème entre Ouyahia et Chiheb ne nous concerne pas. S’il était réellement dans les habits d’un vrai SG du parti, il n’aurait pas dû mettre à l’écart Chiheb. Il aurait dû se remémorer que c’est grâce à Chiheb, en 2013 qu’il a figuré dans le conseil national du parti» a déclaré Mellah à TSA.

Dans cet élan, Mellah ne s’est pas contenté de montrer son ralliement au côté de Chiheb Seddik, il a clairement traité le SG du RND d’ingrat, «Ouyahia est un ingrat, il ne se rappelle jamais de l’aide que les gens lui ont apportée. Il met à l’écart toute personne qui prononce un mot contre lui.»
Par ailleurs, Belkacem Mellah, appuie la position de Seddik Chiheb et estime qu’il est temps pour le SG de se retirer: «On veut la démission de Ouyahia et de son bureau Nous ne sommes ni putschistes ni des redresseurs. Nous sommes une instance qui revendique la tenue d’un congrès extraordinaire et la démission de Ouyahia et de son bureau national.» Ceci étant, l’action de Mellah ne s’inscrit pas uniquement dans le soutien à Seddik Chiheb. Assurant une omniprésence sur les débats télévisés, Mellah semble être entré dans une campagne anti-Ouyahia. Une position qui s’est largement consolidée à travers ses déclarations contre les positions du RND.Il faut dire, que la rivalité entre les deux hommes, ne date pas d’aujourd’hui.

Du fait que Mellah avait en 2016 fait montre de son ambition de se hisser à la tête du parti, en se présentant comme candidat, au poste de secrétaire général du RND, contre Ouyahia. Mieux encore, Mellah n’a eu aucune difficulté à annoncer et ce depuis le début du Hirak, sa détermination à mener une guerre pour renverser Ouyahia et assurer que son action est soutenue par plus de 3000 militants du RND.

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Mohamed Maiz, président de l’association des amis de Krim Belkacem, à l’expression: « Imposer l’article 102 est un non-sens »

Wed, 04/10/2019 - 10:20

Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE

Le professeur Mohamed Maiz est l’ancien secrétaire général du Mdra, parti fondé par le défunt Slimane Amirat. Il est également président de la Fondation des Amis de Krim Belkacem. Il affirme dans cette interview que Gaïd Salah, en sa qualité de «premier chef de l’institution militaire, n’a pas à se plaindre» mais il doit absolument prendre ses responsabilités entières et ne pas avoir un pied dans le système et un autre avec le peuple».

L’Expression: Comment interprétez-vous les arrestations présumées des hommes d’affaires et la confiscation de leurs passeports?
Mohamed Maiz:
 Il y a beaucoup d’informations qui circulent dans ce sens. Quel est le vrai du faux, on ne peut le vérifier, tant que les autorités compétentes que sont la justice par le biais des parquets, ainsi que les services de sécurité ne communiquent pas ou très peu concernant ces affaires. Ceci ne fait qu’entretenir le doute et l’incompréhension, voire même la suspicion au sein de l’opinion publique. De même que ce flou entretenu, contribue à troubler la conscience nationale dans un climat de tension et d’incertitudes. Il ne faut pas que cela procède d’une chasse aux sorcières.
Certes, des mesures d’interdiction de sortie du territoire national pour les personnes soupçonnées de malversations, de corruption, de dilapidations et de détournements sont salutaires afin de les remettre entre les mains de la justice, mais là aussi nous devons faire attention que cela ne procède pas d’une lutte de clans et que tous doivent être concernés par ces mesures; il n’est pas question de juger certains et d’épargner certains autres parce que leurs parrains sont encore au pouvoir.

Ces actions ne paraissent-elles pas contradictoires avec les déclarations de Gaïd Salah qui a l’air plus de se plaindre que de montrer ses crocs?
Gaïd Salah en tant que premier responsable de l’institution militaire n’a pas à se plaindre; il doit prendre ses responsabilités entières et ne pas avoir un pied dans le système et un autre avec le peuple. Il doit clarifier en toute transparence la position de l’armée concernant les revendications du peuple algérien. Je m’explique: imposer l’article 102 pour le règlement de la vacance du pouvoir est un non-sens aujourd’hui et cela va à l’encontre des aspirations de ce mouvement millionnaire du peuple algérien.

L’article 102 c’est la continuité du système sous une autre forme et cela est en contradiction avec les articles 07 et 08, ainsi que les slogans revendiqués par le peuple algérien entre autres «Yetnahaw ga3», tous doivent partir!
Ajouté, à cela, cette Constitution qui a été violée des dizaines de fois, sans que l’armée ou le Conseil constitutionnel n’aient réagi, ne peut plus être la référence pour résoudre la situation de crise politique induite par le régime de Bouteflika. Le problème est aujourd’hui politique et non pas juridique, sa solution est éminemment politique.
La transition menée par Bensalah en tant que chef de l’Etat et Bedoui en tant que chef du gouvernement est une insulte au peuple algérien, les deux ont été des suppôts zélés du régime de Bouteflika. Il ne faut pas oublier que Bensalah, sorti de son droit de réserve, a soutenu le 5ème mandat et que Bedoui en tant que ministre de l’Intérieur a été l’architecte de la fraude électorale, celui qui a réprimé les médecins résidents, interdit des associations, dissous des milliers d’autres et j’en passe d’autres agissements indignes d’un Etat de droit.

Et maintenant, comble de l’ironie, c’est lui qui appelle les partis non agréés à se rapprocher du ministère de l’Intérieur pour leur donner le quitus qui leur permettra d’activer! Ce genre de comportements est indigne d’un représentant d’un Etat, mais il faut admettre que Bouteflika n’a jamais cherché des collaborateurs dignes et responsables, mais seulement des valets acquis à sa gloire. Bedoui s’est bien prosterné devant le cadre de Bouteflika et l’a même décoré! Ce sont ceux-là que veut nous imposer Gaïd Salah en appliquant l’article 102 qui est complètement dépassé. Un autre élément non moins important et qui prête à suspicion sur les intentions du chef d’état-major, que fait-il dans un gouvernement décrié et rejeté par le peuple? Quand il s’adresse au peuple, le fait-il en tant que premier responsable de l’armée et donc militaire ou en tant que politique en sa qualité de vice-ministre? Avec cette double casquette n’enfreint-il pas la Constitution qu’il veut par ailleurs imposer dans son article 102? N’a-t-il pas été piégé par ce poste de vice-ministre? Autant de questions qui n’ont qu’une seule réponse: sa démission du gouvernement!

On avance certaines figures du passé pour représenter le peuple et conduire la transition. Le peuple ne s’est-il pas débarrassé du paternalisme qui l’a longtemps maintenu dans la servitude mentale?
Les figures du passé sont et seront toutes rejetées. Le peuple dans son unanimité les a condamnées. Ces anciens ne peuvent ni le représenter ni se présenter à quelque responsabilité que ce soit dans la nouvelle Algérie. L’Algérie des Algériens et non plus l’Algérie du système. Nous n’avons pas encore fini avec les DAF (déserteurs de l’armée française), voilà qu’on se retrouve confronté avec les DAS (déserteurs de l’armée du système), tous ces «retourneurs» de vestes, ces néo-harkis qui après avoir profité du régime de Bouteflika, veulent aujourd’hui se mettre du côté de Gaïd Salah pour encore continuer leur prédation. On nous a eus en 1962, ils ne nous auront pas en 2019.

Comment expliquez-vous cette position de l’armée qui se dit d’accord avec la revendication du peuple portant sur le départ du régime alors qu’elle semble agir pour le maintien du système?
Le peuple algérien dans sa majorité a décidé de prendre son destin en main. Les concessions qui ont été faites, allant du retrait de la candidature jusqu’à la démission ne l’ont été que parce que le peuple algérien s’est mobilisé pour signifier une fin de mission au régime de Bouteflika.

L’armée qui au début soutenait le régime de Bouteflika contre la volonté du peuple a commencé à faire un glissement dans sa position après le troisième vendredi jusqu’à soutenir le peuple, se désolidariser complètement et lâcher Bouteflika. Seulement, avec son entêtement à vouloir nous imposer une transition préparée par le clan présidentiel, l’on est en droit de se poser des questions: Gaïd Salah et l’état- major de l’armée ont-ils réellement pris fait et cause avec le peuple, ou bien ceci n’est qu’une ruse pour gagner du temps et compter sur l’essoufflement de la mobilisation citoyenne afin de maintenir le système en le maquillant avec quelques personnalités qui pourront donner du sang neuf au système? Le peuple algérien, par sa mobilisation a libéré l’armée, non pas pour qu’elle impose sa politique mais seulement pour qu’elle nettoie le champ politique de tous ces malfrats dont elle en est en partie responsable.

Selon vous, l’armée sera-t-elle à la hauteur de ses engagements aux côtés du peuple, être garante des engagements pris quant à sa volonté affichée d’être un partenaire dans le changement qui s’annonce, mais pas un décideur?
En se mettant du côté de la légalité constitutionnelle par l’application de l’article 102 qui nous amène à une période de transition menée par les hommes de Bouteflika et la préparation d’une élection avec un gouvernement connu pour son addiction a la fraude, l’armée est en totale contradiction avec son discours à l’égard du peuple. On ne peut imposer l’article 102 et dire en même temps nous sommes en parfaite symbiose avec les revendications populaires. Le peuple algérien est unanime dans son rejet du système, de ses méthodes et de ses hommes. Gaïd Salah doit être plus clair dans son prochain message.

L’élite à l’intérieur du pays comme à l’étranger semble moins active aux côtés du peuple en marche sur le plan des idées ou de l’orientation. Qu’ en est-il de vos observations?
De quelle élite parle-t-on? Celle dont l’élevage a été fait au Club des pins, celle qui a fait l’ouvrier du régime ou bien celle qui a toujours été présente dans les luttes quotidiennes pour dénoncer tous les dépassements, les gabegies, le népotisme, les injustices, le mépris, la corruption de ce régime négateur des libertés, de toutes les libertés? Les deux premières catégories de l’élite sont connues pour le mal qu’elles ont causé à ce pays et à ce peuple. La liste serait trop longue si on devait énumérer tous leurs méfaits, leur indignité et leur bassesse…

Elles ont cru que ce régime était éternel et voilà qu’aujourd’hui toute honte bue elles essayent de se refaire une virginité en se dénonçant mutuellement, elles ne sont même plus capables de s’assumer, triste sort.
Quant aux autres, elles sont comme un poisson dans l’eau avec le peuple qui les connaît et les reconnaît, cette élite longtemps marginalisée, parfois brutalisée a contribué à la conscientisation du peuple qui, aujourd’hui, manifeste pour acquérir ses droits.
Les droits de vivre dignement dans son pays sans tenter les démons de la mer ni fuir les dinosaures de terre qu’il a décidé d’affronter dans l’ordre et la non-violence.

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Boumerdès: Cinq morts et quatre blessés dans une collision

Wed, 04/10/2019 - 10:07

R.N.

  Cinq personnes (4 hommes et une femme) ont trouvé la mort et quatre autres ont été atteintes de blessures diverses dans un accident de la route survenu mardi à Khmiss el Khechna (Boumerdes), a-t-on appris auprès de la protection civile de la wilaya. L’accident est survenu aux environs de 15H00 au lieu-dit Oued Brik, voie double de la RN 29 allant de Khmiss el Khechna en direction de Meftah (Blida), a indiqué à l’APS le commandant Merzouk Mohamed, chargé du service prévention à la protection civile. Il s’agit, a-t-il précisé, d’une collision entre un camion de gros tonnage qui se trouvait dans le couloir en direction de Meftah avec un véhicule touristique roulant dans le couloir inverse en direction de Khmiss el Khechna. Les quatre blessés ont été transportés à l’hôpital de Rouiba où leur vie est hors de danger, a ajouté le commandant Merzouk, signalant, néanmoins, que les « causes de l’accident n’ont pas encore été déterminées à l’heure actuelle ».

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Annaba: La rue interpelle l’ANP

Wed, 04/10/2019 - 10:07

Par Wahida BAHRI 

Réitérant leur refus des 3B, les étudiants des universités de Annaba ont marché pour revendiquer la prise en main du destin du pays et de son avenir.

Après la désignation du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, président de la République par intérim, pour 90 jours, la rue, à Annaba, a commencé à s’agiter. Il n’a fallu que quelques minutes pour que la place du 1er-Novembre soit investie par des milliers de manifestants. Ces derniers, dont bon nombre d’entre eux étaient aux aguets, attendaient la fin de la réunion du Parlement. La désignation de Bensalah est tombée comme un couperet sur la population dont la déception était bien visible sur les visages. Les étudiants, quant à eux, n’ont pas perdu de temps. Ils ont investi la rue par centaines, scandant des slogans hostiles au système, aux 3 B et à Bensalah, notamment.

En ce 7e mardi de la marche des étudiants, c’est la première fois que des axes routiers sont bloqués. En effet, les étudiants en médecine ont fermé la route principale devant la grande poste à Annaba, pendant que ceux de l’université de Sidi Achour ont «pris en charge» la route reliant la zone Ouest au chef-lieu de la commune. Cette action, la première du genre depuis le début du mouvement populaire, se présente comme étant une forme de radicalisation, qui, faut-il le noter, n’a nullement dérangé les automobilistes qui l’ont approuvée. Au centre-ville, les voix se sont élevées contre ce fait accompli, accusant de «traîtres» les parlementaires qui étaient présents à la réunion, ont lancé les étudiants manifestants, taxant le désormais chef de l’Etat par intérim, «d’homme qui a joué un rôle clé dans le système de Bouteflika».

Les étudiants, en furie, ont revendiqué la libération du pays des griffes des hommes de Bouteflika. Selon les étudiants, «même démissionnaire, Bouteflika garde sa mainmise sur le pays», a affirmé un étudiant de droit «L’application de l’article 102, sans les articles 7 et 8, ne rime à rien», a ajouté notre interlocuteur. Les 3B ont constitué la revendication centrale de la marche des étudiants à Annaba. Dans une atmosphère tendue, les étudiants brandissant des portraits barrés sur toutes les pancartes, étaient intransigeants sur leur départ immédiat, à leur tête Abdelkader Bensalah, dont la revendication était présentée comme une exigence unanime et non négociable.

La marche des étudiants était aussi une occasion pour les populations qui ont affiché leur refus de cette désignation qualifiée de «honteuse». Usant de haut-parleurs, des voix se sont élevées au sein de la foule, appelant les populations à la vigilance. On pouvait entendre: «Fikou ya nass, rahom yetlaâbou bina, bach idhaâfou iradet echaâb.»

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Le neveu de Tahkout condamné à un an de prison

Wed, 04/10/2019 - 09:55

  Le neveu de Tahkout a été condamné à un an de prison avec suspension d’exécution et une amende d’un million DA, pour possession illégal de 6000 euro, ces informations déclarées par une source judiciarise ont été rapportés par le quotidien arabophone El Khabar. 

    Mounir Tahkout, âgé de 32 ans a été interdit de quitter le territoire de la wilaya d’El Taref, et ce, jusqu’au 14 avril où il sera présenté devant la cour pour répondre à une autre accusation qui est la possession de deux permis de conduire. 

     L’accusé a été arrêté dimanche soir alors qu’il était en direction des frontières algéro-tunisiennes pour quitter le territoire national 

M.A.Y

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Affaire Salah Dabouz: L’interpellation qui accouche d’un scandale judiciaire

Wed, 04/10/2019 - 09:54

M. Nadir

  L’affaire de l’interpellation de l’avocat et militant des droits de l’Homme, Me Salah Dabouz, a mis à jour un nouveau scandale judiciaire dans lequel le ministère de la Justice ne tient pas le beau rôle. Et le « révélateur» de cet esclandre n’est autre que le procureur de la cour de justice de Ghardaïa qui a dénoncé un appel téléphonique de la part d’un cadre au ministère de la Justice lui enjoignant de libérer immédiatement Me Salah Dabouz. L’avocat avait été interpellé dimanche à Alger et transféré à Ghardaïa en vertu d’un mandat d’arrêt délivré à son encontre par les autorités judiciaires de la wilaya du sud. Selon le site TSA qui rapporte l’information en citant un communiqué émanant du procureur, le magistrat a rejeté la demande, qu’il a qualifiée d’inacceptable, en menaçant de poursuites judiciaires tous ceux qui interviendront dans cette affaire ou n’importe quelle autre affaire, et tenteraient de porter atteinte à l’autorité judiciaire qui n’est représentée que par le juge. Il a également expliqué que Salah Dabouz est, comme d’autres citoyens, poursuivi pour avoir éventuellement violé les dispositions du code pénal par ses déclarations, ses actes ou la diffusion de publications qui portent atteinte à l’intérêt national ou constituent une insulte à l’autorité judiciaire. Le procureur a ajouté que Me Dabouz a été arrêté et traduit en justice en tant que citoyen, le parquet étant en droit de le poursuivre et lui de se défendre avec toutes les garanties offertes par la loi.

Le magistrat a, par ailleurs, estimé que, par leur appel à la grève en solidarité avec leur confrère – appel qu’il a dit comprendre – les avocats tentent de faire pression sur la justice et entraver son indépendance.

Cette rare sortie d’un procureur, magistrat représentant du ministère public, a presque éclipsé l’interpellation de Me Salah Dabouz, qui a soulevé un tollé d’indignation dans la corporation des avocats. De même qu’elle a ravi la vedette au boycott des activités judiciaires auquel l’Union nationale des ordres des avocats avait appelé en réaction à l’arrestation : « c’est une arrestation arbitraire qui porte une grave atteinte aux droits de la défense et aux droits de l’Homme», ont ainsi affirmé les robes noires d’Oran en substance, au cours du sit-in hebdomadaire qu’ils ont tenu sur le perron du palais de justice. Tous ont estimé que ce qui était reproché à leur confrère ne méritait pas un mandat d’arrêt et un transfert : « une simple convocation aurait suffi pour qu’il se rende à Ghardaïa (…) Nous voulons instaurer un Etat de droit qui mettrait fin à ce genre de pratiques et à la justice rendue par téléphone», ont-ils, par ailleurs, plaidé, certains établissant un rapport direct entre cette interpellation et l’engagement de Salah Dabouz dans la révolte qui secoue l’Algérie depuis près de deux mois.

Pour rappel, Salah Dabouz avait été interpellé dimanche devant son cabinet à Alger et transféré à Ghardaïa où un mandat d’arrêt avait été délivré contre lui par le procureur général. Présenté devant le juge le lendemain matin, il a finalement été placé sous contrôle judiciaire et remis en liberté.

Pour le moment, le ministère de la Justice ne semble pas avoir réagi à la protestation véhémente du magistrat de Ghardaïa.

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FAF – Réunion du BF aujourd’hui: L’AG ordinaire avant le 4 mai

Wed, 04/10/2019 - 09:48

Kamel Mohamed

Face aux événements qui secouent la FAF, notamment après les révélations sur l’immixtion du ministère de la Jeunesse et des Sports dans l’élection du président de la Fédération, Kheireddine Zetchi, le bureau fédéral tiendra sa réunion mensuelle aujourd’hui. Alors que le BF a pour habitude de se réunir à la fin de chaque mois, cette fois-ci, la FAF a avancé la réunion du son bureau, en raison des révélations graves sur l’élection de Zetchi. Selon Amar Bahloul, membre influent au sein du BF, cette réunion servira à préparer l’assemblée générale ordinaire de la FAF qui devrait se tenir avant le 4 mai, soit avant le début du mois de Ramadhan. L’AGO de la FAF était initialement prévue le 24 avril, selon le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, qui a dû la reporter en raison des révélations sur son élection illégitime. Le président de la FAF est également appelé à fournir des explications sur plusieurs scandales qui secouent la Fédération, notamment le contrat avec l’équipementier Adidas et les contrats de sponsoring avec Condor et KIA.

Zetchi a, également, entamé ses manœuvres dans le but de se maintenir à la présidence de la FAF. En ce sens, il est en train de contacter les présidents des Ligues régionales et de wilayas pour les sensibiliser sur l’importance de la stabilité de la FAF, tout en leur promettant des aides financières. Son objectif, c’est d’amener les présidents des ligues à approuver les bilans moral et financier de la FAF de manière à permettre à Zetchi de se maintenir à la présidence de la FAF. Dans ce sillage et afin de tenter d’attirer les présidents de club et les amener à voter pour ses bilans, Zetchi a promis de restructurer la Commission fédérale d’arbitrage, sachant que les présidents de club se plaignent de l’arbitrage depuis deux années sans que le président de la FAF ne bouge le petit doigt. Il s’agit en somme de manœuvres de la part de Zetchi pour se maintenir à la FAF, sachant que l’Assemblée générale de la Fédération est imprévisible.

Elle agit aux directives et peut, de ce fait, renouveler sa confiance ou la retirer à Zetchi selon les instructions qui parviennent aux membres de l’AG. En attendant, chaque partie au sein et en dehors de la FAF est en train de manœuvrer sachant que Zetchi a perdu tous ses appuis.

A cet effet, son premier vice-président Rebbouh Haddad est sur le départ suite à l’arrestation de son frère l’homme d’affaires Ali Haddad, qui est également président de l’USMA.

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LFP – Il a annoncé officiellement sa démission: Djamel Messaoudene lâche Medouar

Wed, 04/10/2019 - 09:44

M. Zeggai

  Le premier vice-président de la LFP, Djamel Messaoudene, a officiellement démissionné de son poste et gelé ses activités au sein de cette structure et ce, jusqu’à la fin de la saison. Cette décision prouve, si besoin est, la détérioration des relations entre le président de la LFP, Abdelkrim Medouar et ses proches collaborateurs, censés œuvrer, collégialement, dans l’intérêt du développement football national. « J’ai préféré démissionner que de rester pour faire de la figuration », a affirmé Messaoudene. Pour certains proches de la ligue, cela est lié à la gestion de Medouar qui a, carrément, marginalisé les membres de la LFP et prend des décisions unilatérales. Cela avait déjà suscité la montée au créneau de certains membres de la LFP, qui avaient signé une pétition pour décrier la mauvaise gestion du premier responsable de la LFP. Il a fallu l’intervention du président de la FAF qui a réussi à convaincre les deux parties à revenir à de meilleurs sentiments et Medouar avait même promis lors d’une réunion avec son bureau de remettre de l’ordre et rectifier le tir après avoir reconnu lui-même les faits qui lui ont été reprochés.

« Certes, j’ai commis des erreurs, j’assume mes responsabilités. Nous nous sommes entendus pour tourner la page », avait déclaré Abdelkrim Medouar, pour apaiser la tension qui avait débouché, rappelons-le, sur la démission de Farouk Belguidoum. Or, les changements annoncés par le président de la LFP sont restés au stade des promesses. La preuve, la démission de Messaoudene est venue à point nommé pour illustrer une situation qui ne prête guère à l’optimisme. Abdelkrim Medouar, se considérant intouchable, a, à maintes reprises, crié haut et fort qu’il n’a pas de supérieur et qu’il a été élu par une assemblée générale.

Pourtant, le président de la LFP a, après son élection, promis un changement radical et un mode de gestion moderne, mais la réalité montre sur le terrain que le fonctionnement laisse à désirer. Plusieurs membres de la Ligue avouent que Medouar ne consulte personne. « Avec son ego démesuré, le président de la LFP n’accorde aucune importance à son bureau exécutif pourtant élu », nous a fait savoir un membre de son bureau. Avec une programmation décriée par tout le monde, des incidents qui se multiplient, des accusations et des plaintes qui fusent de partout, la situation est en train de dégénérer pour l’actuel président de la LFP, qui sera face à de gros défis en cette fin de saison, qui s’annonce pleine d’embûches. Aujourd’hui, les textes régissant les AG doivent impérativement être modifiés avec le respect des critères. C’est là une première solution à un éventuel changement de mentalité. Le temps des intérêts personnels ou de la paix sociale, au détriment du développement du football national, est révolu. Jusqu’à quand allons-nous persister à prendre en otage le public algérien avec ces agissements ? Comme l’a si bien dit Victor Hugo « Il n’y a qu’une nécessité, la vérité et il n’y a qu’une force, le droit ». Ce qui signifie clairement que ceux qui s’acharnent à négliger la réalité pour préserver la médiocrité doivent laisser le champ libre.

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WA Tlemcen: Gare à l’excès de confiance ! 

Wed, 04/10/2019 - 09:34

Chergui Abdelghani

  Le stade Akid Lotfi de Tlemcen abritera, cet après-midi, un match intéressant à suivre opposant le WAT au RC Kouba qui lutte pour sa survie, en Ligue 2, match comptant pour la 27e journée du championnat qui drainera, sans nul doute, la grande foule malgré que ni le jour ni l’heure ne correspondent aux sportifs qui, pour la majorité sont des travailleurs, étudiants et lycéens. Les gars des Zianides, qui ont bien préparé ce match, ambitionnent de glaner les trois points, surtout que le moral des joueurs est au très beau fixe, après la victoire ramenée de Annaba, le week-end dernier. Le match d’aujourd’hui face aux Koubéens sera, en quelque sorte, celui de la confirmation pour les coéquipiers de Bahraoui. Mais, malgré toutes ces données favorables, les protégés de Fouad Bouali doivent garder les pieds sur terre, et surtout ne pas sous-estimer l’adversaire qui joue son va-tout, lors de cette rencontre. En effet, la formation banlieusarde drivée par Mounir Zeghdoud, ne viendra pas à Tlemcen pour une virée touristique, mais pour engranger le meilleur résultat possible et aussi se racheter du dernier semi-échec concédé à domicile, jeudi passé, face au RCR. Les Bouguèche et consorts sont décidés à gagner ce match pour confirmer que le résultat acquis à Annaba face à la coriace équipe de l’USMAn n’était pas dû au hasard, mais le fruit de la volonté de tous les joueurs et du staff technique.

En dépit de l’optimisme affiché, les Tlemceniens sont conscients de la rude tâche qui les attend face au RCK. Alors le staff technique et les supporters ne cessent d’inciter les joueurs à la méfiance. Connaissant le jeu technique des deux formations, le spectacle est garanti, aujourd’hui, au stade Akid Lotfi.

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Football – Ligue 2: Le NCM et le WAT pour la confirmation

Wed, 04/10/2019 - 09:34

M. Zeggai

Cette journée s’annonce favorable au leader, le NCM, et à son dauphin, le WAT, alors qu’en bas du tableau, aucun changement n’est prévu, sauf que le RCK et le MCS risquent de s’enfoncer davantage. En revanche, l’ESM, en évoluant à domicile, dispose d’une belle opportunité pour s’éloigner de la zone rouge et faire un grand pas vers le maintien. Ainsi donc, dans la partie haute du classement, le NC Magra ne devrait pas rater, avec la réception du MCS, l’occasion de consolider sa première place face à un adversaire, perturbé par une crise financière sans précédent. Avec l’avantage du terrain et le soutien de son public, le Nejm est bien parti pour se racheter de la dernière défaite concédée à Oran. Pour sa part, le WAT, tout auréolé par son important succès acquis à Annaba, n’a pas l’intention de lâcher à quelques étapes de l’épilogue du championnat. L’accession des Tlemcéniens passera, inévitablement, par une victoire cet après-midi face au RCK dont le sort est scellé. Bouali Fouad a déjà pris ses devants en sensibilisant ses joueurs sur l’importance du match.

Pour sa part, l’ASO se rendra à Mostaganem où l’ESM est appelée à réagir pour, d’abord assurer son maintien et, ensuite, faire taire les rumeurs qui se sont déjà propagées. Il s’agit d’un match plein d’indécision entre l’Espérance, menacée par la relégation, et l’ASO, obligée de confirmer son statut de favori à l’accession, d’autant plus qu’il est possible de voir l’USB empocher les trois points face au MCEE.

Pour rappel, l’ASO et l’ESM se sont neutralisés à Chlef, au match-aller (2 à 2). Pour sa part, l’US Biskra, qui s’est parfaitement replacée, ira à El-Eulma où le MCEE a pratiquement perdu ses chances d’accession.

C’est donc le match de la saison pour l’USB qui n’a d’autre alternative que de s’imposer pour garder intactes ses chances puisqu’elle aura un déplacement difficile à négocier à Tlemcen. Chez les mal-classés, l’USMH est, idéalement placée pour signer une victoire devant l’USMB, ce qui lui permettra de maintenir l’espoir d’un éventuel sauvetage. Logiquement, les Harrachis ne devraient pas éprouver des difficultés à atteindre leur objectif du jour, surtout que leurs rivaux de l’ASMO auront l’avantage, eux aussi, d’accueillir l’USM Annaba.

A Relizane, le RCR part favori devant l’ABS dans un match qui ne revêt aucune importance pour les deux formations, car n’ayant rien à espérer de ce challenge. Enfin, la JSMS recevra la JSMB, où les joueurs ont déclenché une grève en guise de contestation pour non régularisation de leurs dus, dans un match de la confirmation pour les Skikdis, qui ambitionnent de conserver leur place, dans ce groupe.

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USM Annaba: La LFP dépose plainte contre le président Zaïm

Wed, 04/10/2019 - 09:33

Kamel Mohamed

  La ligue de football professionnel a décidé de se porter partie civile suite aux déclarations du président de l’USM Annaba, Abdelbasset Zaïm qui avait indiqué avoir déboursé 7 milliards de centimes pour arranger les résultats des matches et permettre l’accession de son équipe en Ligue 2. Selon le président de Annaba, les équipes de l’USM Khenchella et l’AS Khroub ont utilisé les mêmes procédés pour accéder. Ces déclarations ont amené la LFP à se porter partie civile et à poursuivre ainsi le président de l’USMAn, en justice. Il est étonnant que la LFP réagisse aux déclarations de Zaïm, alors que d’autres présidents de club avaient fait des déclarations plus graves. Le président de l’US Biskta avait déclaré, devant tous les présidents de club, en pleine assemblée générale de la FAF qu’ils ont tous arrangé des matches.

Sa déclaration a été largement diffusée et reprise par les chaînes TV, mais aussi sur les réseaux sociaux. A ce jour, le président de Biskra n’a pas été inquiété et aucune enquête n’a été déclenchée par la FAF ou la LFP, lesquelles ne se sont pas portées partie civile. Récemment, le président de la JSK, Mellal a qualifié les dirigeants de la FAF et de la LFP ainsi que les présidents de club de corrompus sans qu’il ne soit poursuivi en justice. Idem pour le président de l’O.Médéa, Boukhelkhal qui a accusé la JSK d’avoir «acheté des matches, la saison dernière pour se maintenir en Ligue 1».

Plus grave encore, le porte-parole de la JS Saoura, Mohamed Zerouati a accusé le frère du président de FAF d’user de son influence et d’arranger les résultats des matches avec la complicité des arbitres. A ce jour, Zerouati n’a pas été inquiété ou poursuivi en justice. Il est étonnant que la LFP réagisse aux déclarations de Zaïm et ignore les autres présidents de club.

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Collectif d’associations : « Le régime opte pour la répression pour se maintenir contre le peuple »

Wed, 04/10/2019 - 00:28

Le collectif a écrit dans un communiqué « Comme attendu, le coup de force s’est confirmé ce matin au niveau du Parlement, en désignant le président du conseil de la nation Bensalah au poste de chef de l’Etat en vue de l’organisation, par le même système, de l’élection présidentielle dans 90 jours, conformément à l’article 102 de la Constitution, le tout avec la bénédiction du chef de l’état-major des armées, qui a pourtant promis de respecter la volonté du peuple »

« Nous, Collectif de la dynamique de la société civile, qui avons déjà fait une proposition de sortie de crise pacifique et alerté sur les risques de changement clanique au sein du système au détriment de la mobilisation historique du peuple algérien, réitérons notre position de rejet de toute transition au sein du système, pilotée exclusivement par les symboles de ce même système »rajoute le communiqué.

Tout en affirmant, une fois de plus, notre pleine adhésion au mouvement pour le changement, nous :

  • Dénonçons la répression de la marche des étudiants-es qui a eu lieu aujourd’hui à Alger et les tentations d’interdiction des manifestations publiques et pacifiques à Alger, et le harcèlement des militant-e-s pour le changement.
  • Tenons à prendre à témoin l’opinion contre toutes tentatives d’infiltration des agents du système pour faire dévier les marches de leur cadre pacifique et légitimer ainsi la répression ; aussi, nous mettons en garde contre toutes tentations d’interdiction ou de répression, et nous interpellons le pouvoir pour assurer la sécurité des marches – particulièrement à Alger.
  • Exprimons notre pleine adhésion à l’appel de la Confédération des Syndicats Algériens « CSA » pour la grève et la marche nationale à Alger le mercredi 10 avril 2019.
  • Appelons l’ensemble de la population à participer massivement aux marches pacifiques qui auront lieu ce vendredi 12 avril 2019, à l’échelle nationale.
  • Appelons la population à ne pas céder aux chants de la division et de la haine, à demeurer dans le strict cadre pacifique – seule voie qui a gagné jusque-là –, et à déjouer toutes les manœuvres du système.
  • Nous appelons l’ensemble des acteurs de la société civile, des partis politiques, des artistes, créateurs, intellectuels et toutes les franges de la société à s’organiser davantage, et à renforcer la cohésion du mouvement. Notre combat s’annonce long. Notre réponse sera la mobilisation, l’organisation et la solidarité. Ensemble, nous vaincrons.

Les organisations signataires :

.         LADDH ( Benissad/Zahouane) (Ligue Algérienne de la Défense des Droits de l’Homme)

  •        LADH (Ligue Algérienne des Droits de l’Homme)
  •        RAJ (Rassemblement – Actions – Jeunesse)
  •        DJAZAIROUNA
  •        SOS DISPARUS
  •        RESEAU WASSILA
  •        THARWA FADHMA N’SOUMER
  •        Association TIMLILIT
  •        CSVM-22 FEV (Comité Soutien Vigilance du Mouvement 22 Février)
  •        SATEF (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation)
  •        SNAPEST (Le syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique )
  •        SNAP (Syndicat National Autonome des postiers)
  •        SOS CULTURE BAB ELOUED
  •        ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)
  •        CNDDC (Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs)
  •        Le collectif des Haragas disparus en mer.
  •        IRD (Initiative de Refondation Démocratique)
  •        Collectif des Jeunes engagés RADDH.

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Abdelaziz Rahabi réagit au discours de Bensalah

Wed, 04/10/2019 - 00:11

L’ancien Ministre de la communication Abdelaziz Rahabi a réagi sur sa page Facebook au discours de Bensalah.

M.Rahabi a également appelé Bensalah à démissionner le plus tôt possible pour que le pays entame sa transition démocratique qui ne peut commencer par des présidentielles mais par un accord politique global.

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Benflis: «On s’éloigne dangereusement de la sortie de la crise»

Wed, 04/10/2019 - 00:08

L’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, a estimé, ce mardi, que «l’application intégrale de l’article 102 et la non prise en compte des articles 7 et 8 de la Constitution », indiquent clairement que « le basculement s’est opéré dans le sens d’une pérennisation des résidus d’un régime politique que le peuple algérien a dénoncé et condamné avec une vigueur extrême ».

Le président du parti Talaie El Hourriyet, qui réagissait ainsi à la désignation d’Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat par intérim, a considéré également, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, que «l’application intégrale de l’article 102 est très loin de constituer une mesure d’apaisement dans le contexte actuel d’une sensibilité exceptionnelle».

Pour lui, «l’application de l’article 102 ne pouvait à elle seule pourvoir à la vacance de la Présidence de la République dans des conditions qui donnent satisfaction à une exigence populaire largement partagée», et «contrevient manifestement à cette exigence et heurte frontalement une revendication légitime portée avec insistance par la révolution démocratique pacifique en cours dans notre pays».

Ali Benflis, note aussi qu’«il n’a été fait aucun usage des articles 7 et 8 », puisque « l’application intégrale de l’article 102 a fini par prévaloir comme solution unique et exclusive au problème de la vacance de l’institution présidentielle ».

«Tout au contraire », ajoute-il, elle est « de nature à attiser l’amertume et la colère populaires et à introduire davantage de complication et de complexité dans une crise déjà exceptionnelle par sa gravité et sa sensibilité ».

Il déduit, enfin, que « la manière dont il vient d’être pourvu à la vacance de la Présidence de la République ne rapproche pas notre pays de la sortie de crise » mais qu’ «elle l’en éloigne dangereusement».

Sihem Benmalek

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Bouchachi: « je m’attends à ce que Bensalah démissionne dans les prochains jours »

Tue, 04/09/2019 - 23:54

L’avocat et militant des droits de l’homme, Mustapha Bouchachi estime que Bensalah, désigné chef de l’Etat par intérim ce mardi 09 avril 2019, devrait démissionner de ce poste durant les jours à venir, en réponse aux revendications du peuple algérien.

« Il n’est pas politiquement correct de vous imposer à un peuple qui ne veut pas de vous », a-t-il déclaré dans une déclaration à la radio algérienne . « J’espère que Bensaleh fera preuve de sagesse et présentera sa démission car cela épargnera à l’Algérie de nombreuses manifestations à l’avenir.  » a-t-il ajouté

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Contribution: « Se méfier de l’eau qui dort » et « Ne reste dans l’oued que ses cailloux »

Tue, 04/09/2019 - 23:29

Que peut-on dire de plus à ceux qui tentent de concilier l’article 102 de la constitution actuelle avec les articles 7 et 8 pour légitimer la continuité du système actuel ?

Aujourd’hui mardi 09 avril, ils ont préféré se ranger contre le peuple en désignant Ben Salah comme président par intérim. Cette désignation signifie que le système autiste cherche à se maintenir tout en promettant qu’il respectera la volonté du peuple. Que n’a-t-on entendu ce genre de promesses ?
La première réaction est venue des étudiants qui ont marché dans de nombreuses villes universitaires; cependant à Alger, ils ont été réprimés. Le caractère pacifique du « hirak » est-il en train d’être remis en cause par le pouvoir ? Espérons que non. Car sinon, la contestation risque de se radicaliser par des grèves ou par une désobéissance civile ; ce qui aggravera la situation et l’armée devra prendre ses responsabilités envers le peuple.
Rappelons à « ceux d’en haut » que depuis le 16 février, et surtout le 22 février 2019, l’eau qui dormait s’est mise en mouvement. Petit à petit, elle devenait un torrent emportant les déchets qui infestaient son lit. Le peuple, qu’on croyait endormi, s’est mis en branle et est devenu un mouvement populaire (appelé communément « hirak ») se chargeant de nettoyer le pays de tous les corrompus et prédateurs du système actuel. « Ne reste dans l’oued que ses cailloux » dit aussi un autre proverbe algérien. Cependant, le peuple, après 7 marches hebdomadaires pacifiques du vendredi, relayées par des marches sectorielles les autres jours, n’a pas encore terminé cette tâche de nettoyage mais il s’entête à le faire et il réussira.
Ainsi la première solution (celle de l’article 102) adoptée par le pouvoir, ne répond pas au souhait du peuple comme l’ont montré les marches estudiantines de ce mardi 09 avril. En attendant, la grande marche du vendredi 12 avril, il faut dire que le peuple, en plus des articles 7 et 8 qu’on a collés à celui 102, sans pour autant dire comment, a encore comme armes l’article 12 qui est plus explicite ainsi que le dernier paragraphe du préambule de la constitution. Faisons un rappel.

Chapitre II Du peuple
Art. 7. — Le peuple est la source de tout pouvoir.
La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple.
Art. 8. — Le pouvoir constituant appartient au peuple.
Le peuple exerce sa souveraineté par l’intermédiaire des institutions qu’il se donne.
Le peuple l’exerce aussi par voie de référendum et par l’intermédiaire de ses représentants élus
Le Président de la République peut directement recourir à l’expression de la volonté du peuple.
Chapitre III De l’Etat
Art. 12. — L’Etat puise sa légitimité et sa raison d’être dans la volonté du peuple.
Sa devise est «Par le Peuple et pour le Peuple».
Il est au service exclusif du peuple.

Tandis que le dernier paragraphe du préambule de la constitution (de Bouteflika) stipule : « Ayant toujours milité pour la liberté et la démocratie, et attaché à sa souveraineté et à son indépendance nationales, le peuple entend, par cette Constitution, se doter d’institutions fondées sur la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques et qui réalisent la justice sociale, l’égalité et la liberté de chacun et de tous, dans le cadre d’un Etat démocratique et républicain. »
La solution « d’en haut » ne passera pas car le peuple aussi est devenu « constitutionaliste » . Le slogan « Dégagez tous » peut sembler anarchisant, mais il montre la colère de tout un peuple. Il est toujours possible de faire un compromis avec des gens propres, intègres et sincères ayant travaillé dans les institutions de l’état à condition que cela va dans le sens du souhait du peuple. Seule une solution qui satisfera le peuple sera acceptée. Dans cette perspective, des propositions fusent d’un peu partout (d’intellectuels, de politiciens, de simples citoyens …), et ont presque toutes la même démarche : installation d’un président ou une sorte de présidence collégiale, d’un gouvernement de provisoire ou instance exécutive, renforcement des acquis du «hirak» tels les libertés fondamentales, l’indépendance de la justice etc., une conférence ou constituante, installation d’une commission indépendante pour préparer les élections et , enfin, une élection présidentielle. Après cela, le président se chargera de désigner et d’installer les personnes intègres et compétentes dans les institutions étatiques dont le fonctionnement devra être démocratique comme le souhaite le peuple. Par la suite, les luttes politiques seront ouvertes et transparentes, et de façon démocratique. Ce qui aboutira à une république démocratique nouvelle. Mais comment réaliser cette tâche ? L’une des faiblesses du « hirak » est qu’il manque de représentants dans l’immédiat. Ceci est normal car c’est un mouvement horizontal avec toutes les catégories sociales qui, même ayant des revendications particulières différentes) ont pour le moment un seul objectif. Il est donc grand temps de discuter et discuter ( car comme le dit un proverbe indien : « de la discussion jaillit la lumière ») en organisant des assemblées ou des réunions dans les lieux de travail pour les travailleurs, dans les universités pour les enseignants et étudiants, dans les quartiers pour les autres catégories. Il faut songer à intégrer les paysans qui semblent en dehors. Les associations et les syndicats peuvent déjà entamer le débat afin de suivre les événements, proposer des solutions, de faire émerger des représentants pour la transition et même pour après.

Ainsi, le fleuve ne sera pas détourné encore une fois 1) . La lutte continue car le chemin vers une république démocratique est encore long.

« Le fleuve détourné « est un roman de feu Rachid Mimouni où il raconte comment a été commis le vol de la libération par la classe dirigeante contre le peuple algérien, en exploitant pour elle seule le fruit de l’Indépendance et notamment les richesses du pays, particulièrement le pétrole.

Par Khélifati S. Enseignant

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Le directeur de l’AFP à Alger expulsé par les autorités !

Tue, 04/09/2019 - 22:59

Le directeur de l’ L’Agence France-Presse (AFP) à Alger, Aymeric Vincenot, a été expulsé mardi par les autorités locales , qui ont refusé de renouveler son accréditation pour 2019.

Selon le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, cette décision est «inacceptable».«En nous privant de chef de poste sur place, cette décision porte gravement atteinte à notre dispositif, qui vise à assurer une couverture exhaustive et rigoureuse des évènements historiques qui se déroulent actuellement en Algérie», a-t-il ajouté.

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