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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 week 1 day ago

Plusieurs artistes algériens reprennent la Casa Del Mouradia [Vidéo]

Thu, 04/11/2019 - 15:16

Plusieurs artistes algériens se sont réunis pour reprendre la chanson du groupe « Ouled El Bahdja » , « La Casa D’El Mouradia. Le groupe est devenu l’icone de la révolution populaire avec leurs chansons qui reflètent le vécu des jeunes Algériens.

M.A.Y

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Environnement marin: Convention entre les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture

Thu, 04/11/2019 - 14:45

ALGER – Une convention de coopération technique et scientifique dans le domaine de l’environnement marin a été signée entre le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables et celui de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

Cette convention s’inscrit dans le cadre des démarches du secteur de l’environnement visant à renforcer les mécanismes organisationnels et institutionnels pour protéger et préserver le littoral national et développer les ressources maritimes.

La convention a été signée par les Secrétaires généraux des deux ministères, en présence des ministres de l’Environnement et des Energies renouvelables et de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, respectivement Fatima Zohra Zerouati et Chérif Omari.

A l’issue de la signature de la convention, Mme Zerouati a souligné que ce document visait à renforcer le développement durable pour préserver les richesses naturelles et marines nationales des différentes formes de pollution qui constitue encore un grand danger qui menace le milieu environnemental continental et marin.          La ministre souhaite l’élargissement de ce partenariat à tous les autres secteurs, soulignant la nécessité de développer les capacités nationales en matière de ressources et les préserver à travers la rationalisation de leur utilisation, étant la base de la sécurité alimentaire.

Mme Zerouati a mis l’accent sur l’importance du secteur de l’Agriculture qui garantit la sécurité alimentaire aux futures générations, outre les opportunités d’investissement qu’il offre pour créer la richesse et les opportunités de travail aux jeunes.

De son côté, M. Omari a salué ce pas, soulignant que cette convention permettait de valoriser l’environnement marin et de renforcer ses ressources et ses produits.

M. Omari a exprimé son souhait de voir s’intensifier davantage le partenariat entre les deux secteurs en vue de promouvoir le développement durable.

Il a souligné, en outre, la nécessité de renforcer les capacités scientifiques et techniques, afin de préserver le milieu marin, rural et forestier.

Le ministre a réitéré, également, l’attachement de son département à saisir les opportunités scientifiques, matérielles ou techniques offertes à l’effet de promouvoir la coopération et le partenariat entre les deux secteurs.

Pour rappel, le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables organise, tout au long de l’année, des campagnes de sensibilisation à l’importance de la préservation de l’environnement maritime en vue de garantir un produit de qualité et protéger les ressources maritimes.

Le ministère de l’Environnement avait signé des accords de coopération et de partenariat entre les différents secteurs en matière de préservation et de développement de l’environnement marin du fait qu’il recèle de grandes ressources vitales qui contribuent aux efforts visant à garantir la sécurité alimentaire nationale.

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Ali Ghediri se portera candidat pour les présidentielles du 4 juillet.

Thu, 04/11/2019 - 14:36

 » Bien sûr que je vais me porter candidat » a déclaré l’ancien militaire à la retraite parlant des élections présidentielle à venir.  »
Ali Ghediri a expliqué que son dossier de candidature se trouvait toujours au niveau du conseil constitutionnel. Il ajoute en parlant des élections annulées  » La façon dont elles ont été annulées est une procédure illégale. »

M.A.Y

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Wikileaks: Julian Assange arrêté à Londres

Thu, 04/11/2019 - 14:30

L’Équateur a décidé de retirer l’asile politique dont bénéficiait depuis sept ans le fondateur de Wikileaks. Il est accusé d’avoir violé sa liberté conditionnelle et Washington a également demandé son extradition.

Julian Assange était réfugié depuis sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a finalement été arrêté ce jeudi en vertu d’un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster, pour non-présentation au tribunal. Scotland Yard a ajouté que les États-Unis avaient également demandé l’extradition d’Assange. Cheveux blancs et barbe blanche, ce dernier a été porté hors de la représentation diplomatique équatorienne peu après 10 heures par six policiers habillés en civil jusqu’à un fourgon de police, selon une vidéo de son arrestation. Il a été placé en garde à vue dans un commissariat londonien et sera «présenté au tribunal de Westminster dès que possible».

BREAKING: #Assange removed from embassy – video pic.twitter.com/qsHy7ZVPg5

— Ruptly (@Ruptly) 11 avril 2019

WikiLeaks a rapidement réagi sur Twitter en accusant l’Équateur d’avoir «illégalement mis fin à l’asile politique d’Assange, en violation du droit international» et d’avoir «invité» la police britannique dans l’enceinte de l’ambassade. Edward Snowden, qui avait reçu le soutien logistique de l’organisation, regrette un «jour sombre pour la liberté de la presse». Moscou accuse Londres d’«étrangler la liberté». «Cela met la vie d’Assange en danger et humilie l’Équateur. Jour de deuil mondial», écrit l’ex-président équatorien Rafael Correa sur son compte Twitter. En accordant sa protection au fondateur de WikiLeaks, cette figure de la gauche sud-américaine avait trouvé une occasion en or de narguer Washington. Mais tout a changé en 2017, avec l’arrivée au pouvoir de Lenin Moreno, pour qui la présence de l’Australien constituait désormais un «problème».

Déguisé en coursier

Lenin Moreno a défendu le retrait du statut d’asile à Julian Assange, une décision présentée comme «souveraine» et prise «après ses violations répétées des conventions internationales et des protocoles de la vie quotidienne». Le gouvernement équatorien a récemment dénoncé des atteintes répétées de la part de Julian Assange aux règles régissant ses conditions d’asile dans son ambassade. Depuis octobre, Quito appliquait au fondateur australien de WikiLeaks un protocole qui régule notamment ses visites et ses communications à l’intérieur de la légation, et prévoyait aussi que son non-respect implique un retrait de l’asile. Wikileaks a accusé mercredi les autorités équatoriennes d’avoir rassemblé des milliers de photographies et de vidéos de Julian Assange prises dans l’ambassade.

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Bouira: Des milliers de fonctionnaires dans la rue pour dire «dégagez tous !»

Thu, 04/11/2019 - 14:18

Comme il fallait s’y attendre, la population n’a pas tardé à faire connaître sa position vis-à-vis de ce qui s’était passé mardi avec l’installation d’Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat pour une période de 90 jours. Hier, tôt le matin, des milliers de fonctionnaires des différentes directions et autres organismes publics et privés ont répondu à l’appel de la grève et ont marché à travers les principales artères de la ville de Bouira.

Avec banderoles et autres pancartes, ainsi que des drapeaux aux couleurs nationales et amazighes, les milliers de marcheurs scandaient à répétition « Yetnahaw Gaâ » (Ils vont tous partir ), « Dégagez tous », ou encore « Bensalah dégage ! », « Bedoui dégage ! », « Bélaïz dégage ! » et autres « Ghadhiboun, ghadhiboun, li Bensalah rafidhoun » ( nous sommes en colère, nous refusons Bensalah ), alors que sur certaines banderoles, on pouvait lire « La 90 youm, la 90 daqiqa ; Bensalah yetnaha ki Bouteflika » «Ni 90 jours, ni 90 minutes, Bensalah partira comme Bouteflika » ou encore « Appliquez l’article 7 de la Constitution : Bensalah n’est pas notre président .» Ils étaient, en effet, des milliers de fonctionnaires , hommes et femmes, à battre le pavé pour converger vers l’esplanade de la Maison de la Culture Ali-Zamoum , qui était, au fil des heures, parée des couleurs de l’emblème national et celui des Amazighs, alors que les cris de « Djazaïr horra dimocratia », et autre « Système dégage ! » fusaient à plusieurs centaines de mètres à la ronde, attirant , au fil des heures, d’autres fonctionnaires issus des autres directions mais aussi de simples citoyens.

Vers 12 heures, alors que la place était bondée de monde, les milliers de présents ont entonné en chœur des chansons patriotiques comme « Min adjlika 3ichna ya watani » (Pour toi, nous vivons ô Patrie), ou encore l’hymne national « Qassaman ». Et voyant que le lieu ne pouvait plus contenir ce beau monde qui était très motivé et décidé à poursuivre le combat pour faire aboutir la principale revendication , à savoir « ils partiront tous », les organisateurs ont opté pour une marche le long du principal boulevard Krim-Belkacem, avant de bifurquer vers la rue Boussandala , puis retour vers le principal boulevard et poursuite de la marche vers la place des Martyrs située au centre-ville.

Tout au long de ce long parcours, les marcheurs scandaient des slogans anti-pouvoir et criaient à qui voulait les entendre qu’ils ne voulaient pas des Bensalah, Bedoui, Belaïz, Bouchareb, et tous les symboles du système, « surtout ceux qui ont accompagné Bouteflika durant son règne de prédation et de rapine », dira Djamel, délégué du mouvement citoyen de Bechloul qui a toujours été présent dans toutes les marches depuis le 22 février dernier, et qui ne veut, en aucune manière, à l’instar des dizaines de marcheurs dont des cadres de certaines directions, que « l’élan citoyen qui a ébahi le monde entier soit spolié ou récupéré par quelque clan que ce soit issu de ce système ».
En effet, tous ceux qui ont marché hier étaient unanimes à dire que la mobilisation se poursuivra jusqu’à ce que tous les responsables actuels partent.

D’ailleurs, la veille déjà, une réunion a été tenue par des jeunes issus des quartiers de la ville de Bouira pour bien encadrer la marche de demain vendredi, afin qu’elle soit une réussite et historique, avec des mots d’ordre bien concertés et un itinéraire bien défini, pour permettre aux pompiers et autres véhicules transportant des malades d’emprunter les chemins de détour vers l’hôpital.

Y. Y.

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Le malaise de Ould Kaddour

Thu, 04/11/2019 - 12:35

Le patron de la compagnie nationale d’hydrocarbures aurait eu un malaise jeudi dernier alors qu’il se trouvait dans son bureau, a-t-on appris de sources crédibles. Abdelmoumen Ould Kaddour, le P-dg de Sonatrach, n’aurait, semble-t-il, pas supporté la pression des dernières semaines, notamment après la visite d’enquêteurs des services de sécurité et de la gendarmerie, qui avaient montré un intérêt particulier pour certains contrats et opérations conclus récemment par la compagnie pétrolière.

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Constantine: La rue ne relâche pas la pression

Thu, 04/11/2019 - 12:35

Grève générale dans tous les établissements scolaires, à l’université au niveau de la majorité des Facultés et une paralysie également des sites industriels Oued Hmimine et Aïn Smara.

C’est ce qui a caractérisé Constantine hier en plus d’une grande manifestation dans le centre-ville à laquelle ont participé les étudiants, les lycéens, les fonctionnaires et de simples citoyens.
L’appel de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) d’observer une grève générale dans la Fonction publique et une marche nationale a été bien entendu à Constantine. Vers 10h, les premiers groupes ont commencé à se former au centre-ville devant le palais de la culture Mohamed-El-Aïd-El-Khalifa et au boulevard Abane-Ramdane avec le même slogan « Bensalah dégage ».

Les étudiants qui sont sortis déjà la veille marquant leur implication dans le mouvement populaire pour destituer le régime en place, sont revenus en force ce mercredi pour exiger « une transition par le peuple ». « Nous avons décidé de faire grève d’une semaine pour contester la désignation de Bensalah Président pour les 90 jours à venir »ont affirmé les étudiants constantinois qui manifestent depuis le début de la contestation « c’est de notre avenir qu’il s’agit et nous sommes très conscients».
Prenant le départ de la grande esplanade de l’Université Mentouri, les étudiants munis, qui d’une pancarte, qui du drapeau national ont marché jusqu’au centre-ville où ils ont été rejoints par leurs collègues de la Faculté de médecine.

De plus en plus nombreux, les étudiants se sont mêlés à la foule formant une marée humaine en brandissant des pancartes hostiles au régime en place et où on pouvait y lire : «Bensalah, Bedoui, , dégagez», «FLN au musée, RND à la poubelle» et le fameux «Yetnahaw gaâ».
Sur les banderoles déployées en tête de cette marche, on pouvait lire «Dissolution des deux Chambres, Sénat et APN, et du Conseil constitutionnel», «s’engagent, système dégage» et «Peuple solidaire». Le peuple est « le maître de la transition et c’est à lui de décider», le message est clair traduisant le refus des dirigeants actuels et l’installation de Bensalah «C’est à mon avis, la provocation de trop», lança un retraité entouré de quelques jeunes manifestants , qui exhiba sa fiche de retraite à la main.

Le discours du désormais chef de l’Etat prononcé la veille et ses engagements n’ont convaincu personne, selon les manifestants qui ont préservé le caractère pacifique de la manifestation jusqu’au bout.

Ilhem Tir

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La police empêche le rassemblement sur les marches de la Grande Poste et encercle les manifestants

Thu, 04/11/2019 - 12:32

11/4/19 11h12 Rassemblement devant la Grande Poste d’#Alger pic.twitter.com/w9Ra6FLRHB

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 11, 2019

« Bensalah dégage » pic.twitter.com/yBlSrZQ76E

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 11, 2019

La police empêche le rassemblement sur les marches de la Grande Poste et encercle les manifestants pic.twitter.com/UBO8IPv8sd

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 11, 2019

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Grève de la confédération des syndicats algériens: Le taux de suivi dépasse les 95% au niveau national

Thu, 04/11/2019 - 12:26

Pari réussi pour la Confédération des syndicats algériens. Son appel à la grève hier a été largement suivi. Selon les chiffres de la confédération, le taux de suivi a dépassé les 95% sur le territoire national. Les secteurs de l’éducation et de la santé, sont, cependant, les plus paralysés.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – L’appel à la grève lancé pour hier par la Confédération des syndicats algériens qui regroupe douze syndicats de la Fonction publique a été largement suivi. Selon les chiffres donnés par la confédération, le taux de suivi au niveau national a dépassé les 95%. « C’est une grande réussite », se félicitent les syndicats. «Même ceux qui ne sont pas dans la confédération ont fait grève, il faut dire que les travailleurs sont emportés par ce mouvement populaire », a expliqué Boualem Amoura, secrétaire général du Satef et membre de la confédération.

Le mouvement de grève a touché les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, les vétérinaires et les bureaux de poste mais le secteur de l’éducation reste le plus paralysé. Et pour cause, il est représenté dans la Confédération des syndicats algériens par six syndicats, à savoir le CLA, le Satef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE et l’Unpef. Ainsi, la majorité des établissements scolaires des trois paliers n’ont pas eu cours hier. Certains établissements ont averti les parents la veille pour ne pas déposer leurs enfants à l’école. D’autres ont été contraints de rebrousser chemin hier matin.

La Confédération des syndicats, qui s’inscrit dans le mouvement populaire contre le système en place, ne compte pas s’arrêter à cette action. « Nous allons nous réunir samedi prochain pour évaluer la situation et décider de nouvelles actions pour accompagner le mouvement populaire, la nomination de Bensalah au poste de chef de l’Etat est une provocation pour le peuple qui le refuse, nous les syndicats nous avons déjà refusé de travailler avec Bedoui et ce n’est pas maintenant que nous allons accepter Bensalah, il a lancé un appel aux associations et aux syndicats pour le dialogue, mais comme nous avons déjà décliné l’invitation de Bedoui, nous déclinons aussi l’invitation au dialogue de Bensalah», a déclaré M. Amoura qui a souligné que le Satef allait proposer lors de la réunion de la confédération l’organisation d’une marche et d’une grève une fois par semaine dans les wilayas.

De son côté, Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, estime que « la conjoncture actuelle nécessite beaucoup de batailles ». Selon lui, « ce n’est pas encore gagné avec l’application de l’article 102 de la Constitution qui ne répond pas aux aspirations de la rue qui demande une transition et non l’application de l’article 102 qui va nous mener à l’organisation de l’élection présidentielle dans 3 mois, ce qui veut dire que nous allons avoir toujours une Constitution désuète qui n’est portée ni sur un régime politique dualiste, ni moniste, ni présidentiel, mais c’est un régime politique porté sur un régime hybride. Dans la situation actuelle avec la désignation de Bensalah comme chef d’Etat, quelle sera sa base de travail ? Est-ce que nous allons élire un deuxième Bouteflika ? » s’interroge le syndicaliste qui dit que la confédération va réfléchir à de nouvelles actions qui s’inscriront dans la dynamique du mouvement populaire.

S. A.

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Interdiction des marches à Alger les jours de semaine: Une «rumeur», selon le gouvernement

Thu, 04/11/2019 - 12:24

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement met sur le compte de rumeurs les informations évoquant l’interdiction à Alger des marches en cours de semaine.

M. Kebci – Alger (Le Soir) – Hassan Rabehi, qui animait, hier, son premier point de presse au sortir d’un Conseil de gouvernement, a démenti toute décision d’interdiction des marches sectorielles qui se tiennent le long de la semaine depuis l’enclenchement de la révolution du 22 février écoulé. Une «rumeur» née de l’attitude désormais répressive des autorités face à ces manifestations populaires, à commencer notamment par celle des étudiants mardi, et celle, hier mercredi, de l’intersyndicale de la Fonction publique.

Des marches émaillées, comme jamais auparavant, d’interpellations musclées et d’usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. «Je n’ai pas été sur les lieux, mais je suis convaincu que les forces de sécurité n’ont agi qu’après avoir jugé que l’action des étudiants pouvait constituer une menace sur l’ordre public», affirme le ministre qui a, pourtant, quelque peu auparavant, loué le caractère jusqu’ici pacifique des marches populaires. «Le gouvernement respecte ces marches tant qu’elles sont pacifiques», dit-il encore, non sans insister sur le «souci» des autorités d’assurer la «sécurité des biens et des personnes». Et d’inviter à la «vigilance» et à «l’éveil» face aux «velléités d’infiltrations de ces marches par des gens qui ont de mauvais desseins dont, selon lui, l’atteinte à l’intégrité du pays».

Affirmant, par ailleurs, que les pouvoirs publics sont «à «l’écoute » des préoccupations exprimées par les millions d’Algériens qui, depuis le 22 février dernier, réclament, le départ du système en place, le porte-parole du gouvernement soutient que le pays est depuis mardi, soit le jour de l’intronisation de Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat, engagé dans une «logique démocratique dans le strict cadre de la Constitution qui, selon lui, est loin d’être caduque et nulle tant qu’il n’y a pas de nouvelle Constitution».

Le ministre de la Communication a, sur un tout autre plan, démenti tout lien de parenté avec le président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz, comme rapporté, hier, par un journal électronique. «C’est un mensonge et une attaque. Je précise que je n’ai aucune relation parentale avec Tayeb Belaïz que je n’ai rencontré qu’à deux reprises. La première à l’occasion du décès de sa mère et la seconde fois quand je me préparais à rejoindre mon poste d’ambassadeur en Chine qui supposait des rencontres avec nombre de responsables de divers ministères et autres administrations», affirme-t-il.

M. K.

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Le kapsalon, le délice venu des Pays-Bas débarque à Alger chez Taqueros!

Thu, 04/11/2019 - 12:20
De passage du côté de Sidi Yahia, l’offre de restauration quasi exhaustive aurait de quoi satisfaire les plus gourmands d’entre nous. Des établissements proposant toutes sortes de mets se multiplient. Certains ouvrent et ferment parfois tout aussi tôt, victimes de la concurrence, de procédures administratives interminables, ou simplement suite à une détérioration progressive de la qualité de service. Nous en sommes tous conscients ! Œuvrer au service de l’alimentation de l’Algérien est tout simplement un dur labeur. Dans ce contexte très hostile, un trio de jeunes hommes motivés et déterminés, se lancent à l’aventure en ouvrant Taqueros, leur restaurant/fast-food sur ce boulevard déjà très marchand. Ayant d’abord fait leurs preuves aux environs d’Alger, avec un établissement du même nom, ils souhaitent à présent se faire une place dans ce secteur, en revenant chez eux, au sein de la capitale. Et ils espèrent bientôt compter parmi les meilleures adresses d’Alger. Leur concept ? L’originalité, la diversité et par dessus tout la qualité. Car, comme son nom l’indique Taqueros fait forcément penser à Tacos, mais pas que!! Poursuivant leur aventure d’entrepreneurs, ces jeunes gens créatifs vous proposent de goûter le kapsalon. Il s’agit d’un tout nouveau concept dont ils sont les premiers à proposer sur la place d’Alger. Aussi connu comme «Poutine a l’hollandaise », c’est un mets typique de la cuisine néerlandaise, très apprécié dans les points de restauration rapide aux pays bas. Mais est également répandue en Belgique Il se différencie des autres plats ou box proposé habituellement par le fait qu’on ajoute par-dessus un peu de fromage, ce qui lui donne une saveur caractéristique propre à lui et qui le distingue des autres box. Il est habituellement servi dans une barquette en aluminium. Les frites au fond sont surmontées d’un type de viande au choix du client parmi les 5 types proposés sur la carte, le tout est recouvert de fromage qui fond avec la chaleur et se mélange à la viande et aux frites. La salade, coupée en lanières, recouvre le kapsalon. Nous vous invitons donc à vous laisser tenter par ce petit nouveau, qui continuera sûrement à faire parler de lui. Car, ses propriétaires sont bien déterminés à proposer de bons produits. Et à maintenir la qualité et le goût de leurs prestations, au fil du temps. Taqueros, est donc le nouvel espoir de la restauration rapide algéroise.

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Hirak: Un 8e vendredi décisif

Thu, 04/11/2019 - 12:12

Un nouveau vendredi de mobilisation attend les Algériens. Cette fois, il intervient dans une ambiance particulièrement tendue et marquée par des mesures de répression engagées à l’encontre du mouvement populaire qui, lui, maintient son caractère pacifique.

Abla Chérif – Alger (Le Soir) – L’échéance revêt, par conséquent, un caractère très particulier et devrait permettre d’être davantage fixé sur les intentions réelles des responsables à la tête du pays depuis la démission du Président Bouteflika, le 2 avril dernier.
Les jours qui se sont écoulés ont, en effet, marqué un véritable tournant dans la gestion sécuritaire des manifestations, et pas des moindres puisque des mobilisations importantes et attendues à des moments cruciaux ont été réprimées par des brigades anti-émeutes restées pourtant presque passives durant les semaines qui se sont écoulées. On le sait, instruction avait été donnée pour éviter tout acte de violence et de malmener les foules sorties réclamer l’annulation du cinquième mandat et le départ de Bouteflika, mais les ordres ont été visiblement modifiés depuis.

A l’heure où les deux Chambres parlementaires procédaient à l’activation de la seconde partie de l’article 102 qui désignait d’office Abdelkader Bensalah chef d’Etat intérimaire, des milliers d’étudiants se trouvaient dans les rues pour décrier le fait mais les CRS qui se trouvaient sur place ont réagi en utilisant les camions à eau et en tirant des gaz lacrymogènes.
Le même scénario s’est reproduit hier encore lorsqu’à l’appel des syndicats, des dizaines de milliers de personnes sont sorties crier des slogans hostiles à Bensalah. Cette fois, la police a même tenté d’empêcher les gens de se rassembler à la place Audin, symbole même de la protestation déclenchée depuis le 22 février dernier, et s’en est suivi un jeu de course-poursuite au bout duquel les manifestants ont pu s’imposer en gardant leur plus grand calme.
Ces faits ont confirmé les rumeurs qui avaient couru tout au long de la semaine au sujet de l’existence d’une nouvelle instruction visant à interdire les marches durant les jours de semaine. «L’information» avait circulé avec force sur les réseaux sociaux et cette dernière avait été mise sur le compte de Bedoui. Elle ne semble, cependant, pas avoir induit un grand effet sur les Algériens qui ont fait preuve d’une mobilisation plus importante qu’elle ne l’était durant les autres semaines.

En prévision de ce vendredi, des appels à rester pacifique mais surtout à être très nombreux ont été lancés via le net. Rodée, la rue s’apprête à sortir pour dire non à Bensalah et les autres «B» (Bélaïz et Bedoui), et réclamer une nouvelle fois le départ de tous les symboles du système. Dans ce contexte, l’attention se trouve particulièrement focalisée sur le chef d’état-major qui s’est, une nouvelle fois, exprimé ce mercredi à partir d’Oran où il se trouvait en visite de travail.

Depuis le départ de Bouteflika, Gaïd Salah est l’homme qui tient les rênes du pays et il s’est abstenu de tout commentaire ou toute référence à la répression qui s’est mise en place. Dans son discours, il a également tenté d’expliquer les raisons qui le poussent à soutenir l’option Bensalah tout en déclarant les slogans en cours «irréalisables». La rue, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Un vendredi crucial attend les Algériens.

A. C.

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«Hors de question de gérer la transition sans les institutions»: Gaïd Salah hausse le ton

Thu, 04/11/2019 - 12:04

L’armée hausse le ton ! Une semaine après son coup de force ayant précipité la démission de Abdelaziz Bouteflika, l’ANP revient à la charge avec une nouvelle intervention lourde sur la scène politique à travers laquelle elle confirme, au besoin, qu’elle détient les commandes, que c’est elle qui gère l’après-Bouteflika et ne compte nullement fléchir dans sa position : celle de ne permettre aucune autre solution en dehors des dispositions constitutionnelles, particulièrement l’article 102.

Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – A partir d’Oran, en 2 ème Région militaire où il se trouve depuis lundi dernier pour une visite de travail, le chef de l’état-major et général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, haussera remarquablement le ton pour le signifier. On lit, ainsi, dans le communiqué du ministère de la Défense nationale que « le 2 avril, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire a pris une position historique ferme, en insistant sur l’application des dispositions de l’article 102 de la Constitution. Ainsi, le peuple a obtenu ce qu’il voulait lorsque le président de la République a présenté sa démission le soir du jour même, pour passer ensuite à la phase de transition ».

Gaïd Salah accusera, dès lors, la France, au moins, sans la nommer, et des « individus » nationaux d’être derrière « des slogans irréalisables, voulant mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat ». Il fait allusion, ici, aux revendications consistant à faire partir tout le système et la création d’instances de transition en dehors de celles prévues par la Constitution.
« Avec le début de cette nouvelle phase et la poursuite des marches, dira-t-il, nous avons déploré l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au-devant de la scène en les imposant comme représentants du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre à exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception, ce que nous avons récusé catégoriquement depuis le début des événements, car il est irraisonnable de gérer la période de transition sans les institutions qui organisent et supervisent cette opération, et ce, au regard des conséquences découlant de cette situation qui pourrait compromettre tout ce qui a été réalisé depuis l’indépendance à ce jour .»

Il s’agit, là, d’accusations d’autant plus graves que le patron de l’armée ne se suffit pas de « généralités » évoquant des preuves en possession de l’institution ! A qui fait-il allusion ? S’il est aisé d’identifier les « parties étrangères », l’on ne peut que s’interroger sur l’identité de ces nationaux, surtout lorsqu’il ajoutera : « Afin de déjouer les tentatives d’infiltration de ces parties suspectes, nous avons consenti tous nos efforts au sein de l’Armée nationale populaire , afin de préserver cet immense élan populaire de l’exploitation par ceux qui le guettent à l’intérieur et à l’extérieur, à l’instar de quelques individus appartenant à des organisations non-gouvernementales, qui ont été pris en flagrant délit dont la mission consiste à infiltrer les manifestations pacifiques et les orienter, avec la complicité et la coordination avec leurs agents à l’intérieur .»

L’armée soutient  Abdelkader Bensalah 
Cette intervention de Gaïd Salah à partir d’Oran intervient, sciemment bien sûr, au lendemain de la désignation, mardi dernier, de Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat par intérim, en application de l’article 102 de la Constitution exigée par l’armée. Malgré l’immense rejet exprimé par la rue et l’ensemble de l’opposition de l’intronisation de Bensalah, l’armée la justifie, l’explique et la défend.

« Cette phase historique charnière et cruciale requiert, voire impose à l’ensemble des enfants du peuple algérien dévoué, fidèle et civilisé, de fédérer les efforts de tous les nationalistes en suivant la voie de la sagesse, de la pondération et de la clairvoyance, qui tient compte de l’intérêt suprême de la Nation en premier lieu, de prendre en considération que la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes, dont la mise en œuvre doit s’effectuer conformément à la Constitution, qui stipule que le président du Conseil de la Nation que choisit le Parlement avec ses deux Chambres, après le constat de la vacance , assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau Président .» Clair, net et précis : c’est l’armée qui est à la manœuvre et son plan est celui annoncé mardi par Abdelkader Bensalah, à savoir, exclusivement, la transition prévue par la Constitution, avec les mêmes institutions et personnels en place avec, aussi, au bout, une élection présidentielle.

Hors de question également pour l’institution d’être mise à l’écart du processus. « Je voudrais confirmer, ajoutera le chef d’état-major, que la période de transition destinée à la préparation de l’élection présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’Armée nationale populaire, qui veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République .»
Revenant aux revendications incessantes et grandissantes des marches et manifestations en cours depuis le 22 février, Gaïd Salah mettra également en garde : « Il appartient à tout un chacun de comprendre et assimiler tous les aspects et contours de la crise, durant la période à venir, notamment dans son volet socio-économique, qui s’aggravera davantage si les positions obstinées et les revendications irréalisables persistent, ce qui se reflète négativement sur les postes de travail et le pouvoir d’achat du citoyen, notamment au regard d’une situation régionale et internationale tendue et instable.»

Dans une sorte de vente concomitante, Gaïd Salah proposera, enfin, de prendre lui-même en charge une revendication phare du mouvement populaire et qu’il sait très sensible, celle de la lutte contre la corruption. Il dira à ce propos : «Nous soulignons que la justice, qui a recouvré ses pleines prérogatives , agira en toute liberté, sans contrainte aucune, sans pressions ni ordres, pour entamer des poursuites judiciaires contre toute la bande impliquée dans les affaires de détournements des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement. A cet effet, nous rassurons l’opinion publique que la question s’étendra à tous les dossiers précédents, comme les affaires d’Al Khalifa, de Sonatrach et du «Boucher» et autres dossiers relatifs à la corruption qui ont occasionné des pertes considérables au Trésor public .» Il propose, en fait, de « revisiter » les grandes affaires qui ont éclaboussé certains proches de Bouteflika.

K. A.

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Annonce de la date de l’élection présidentielle: les industriels et producteurs se réjouissent

Thu, 04/11/2019 - 11:54

«Inchallah, ça va se terminer très vite et on aura un nouveau président», a déclaré, ce jeudi,    Abdelwahab Ziani, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) sur le sondes de la Chaine 3 de la radio nationale.  

Les membres de la CIPA ne perdent pas leur temps. Des concertations sont menées et des programmes sont en phase d’élaboration pour défendre leurs propositions et conforter leur position.  «Notre confédération travailledepuis 5 semaines pour présenter un programme à ce nouveau président», révèle M. Ziani avant de préciser que son organisation compte porter 3 programmes «un programme d’urgence, un programme à moyen-terme et un autre à long terme».

Nous voulons un système au service de l’entreprise  

Conciliant dans la forme et radical dans le fond, l’invité de la Chaine 3 appelle à «abolir ce système qui n’était en faveur des entreprises et installer un autre système qui pourra lancer les entreprises vers la production nationale et vers l’export».

Le représentant des producteurs et industriels, qui n’a pas manqué l’occasion pour dénoncer les tares de système économique, se dit confiant quant à la possibilité de construire une économie forte avec la fédération des énergies des «patrons patriotes» et de la jeunesse.

Mesure d’urgence : laisser les choses telles quelles et maintenir le cap de production  

«Je lance un appel à tous les producteurs pour maintenir un cap de production afin de stabiliser l’économie». C’est la seule mesure d’urgence que propose la CIPA qui insiste par ailleurs sur la nécessité de ne pas toucher dans l’immédiat au système fiscal et monétaire. Selon lui, l’enjeu dans la phase actuelle est de réussir «à survivre» jusqu’à l’installation du nouveau système.

En termes de mesures à long terme, la CIPA préconise la numérisation de l’administration, la réforme de la justice, abolition des lois contraignantes pour la création d’un dispositif légal stable et suppression des subventions.

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Ramadhan/Disponibilité des produits et contrôle des prix : La feuille de route du ministère du Commerce

Thu, 04/11/2019 - 11:21

KHALED REMOUCHE

Le ministère du Commerce vient d’élaborer une feuille de route destinée à assurer un meilleur approvisionnement du marché et éviter les récurrentes flambées des prix des produits de large consommation au cours du mois de Ramadhan. Parmi les nouveautés de ce programme, l’application essentiellement de prix de référence sur des prix de large consommation.

«Le ministère du Commerce organise actuellement des réunions de concertation en vue de fixer ces prix avec les organisations professionnelles concernées et associations de consommateurs», rapporte Mustapha Zebdi, président de l’Association des consommateurs Apoce. On entend par prix de référence, le prix que les commerçants ne doivent pas dépasser. Ce niveau maximum de référence touche les produits les plus consommés au cours du Ramadhan, à savoir courgette, tomate, pomme de terre, carotte, laitue… Cette mesure phare, si elle est respectée, constitue une bonne solution aux flambées des prix enregistrés au cours de ce mois. Cette feuille de route prévoit également la réduction du Daip (droit additionnel sur importation) sur certains produits, comme la viande fraîche importée et la banane. Ce qui va induire une baisse des prix de ces produits, selon le président de l’Apoce.

Autre nouveauté, la généralisation des marchés parisiens, c’est dire des commerces ambulants plus modernes. La feuille de route prévoit également, rappelons-le, l’ouverture de commerces de proximité avec des surfaces réservées aux jeunes vendeurs. Une charte liant les associations de commerçants et de protection des consommateurs sera également mise en place en vue de permettre une coordination pour une meilleure protection des consommateurs contre les hausses des prix et un meilleur respect des règles commerciales sur le marché. Parmi les autres mesures, 6 500 agents seront appelés à effectuer des contrôles de l’application des prix réglementés sur des produits tels que l’huile, le sucre, la farine, la semoule et le lait ainsi que les prix plafonnés.

Ils auront également à sanctionner les infractions. Concernant la disponibilité des produits, le ministère du Commerce assure que des stocks de plusieurs mois ont été constitués pour l’huile, le sucre, la farine, la semoule, la poudre de lait et les légumes secs. Ces produits seront disponibles en quantités suffisantes. Quant aux viandes, le même ministère fait état de la disponibilité de près de 186 000 tonnes de viandes blanches et rouges, dont 60 000 tonnes de viande blanche, 56 000 de viande rouge locale, 47 500 tonnes de viande bovine congelée et 21 100 tonnes de viande bovine fraîche importée, ce qui va couvrir en grande partie les besoins.

Le Ramadhan 2019 arrive dans un contexte particulier, le début de l’ère après-Bouteflika et la mise en place d’un nouveau régime commercial, à savoir la taxation des produits suspendus à l’importation au lieu de leur interdiction. «Notre observation du marché semble montrer que les produits frappés par le nouveau régime commercial ne sont pas encore introduits en masse», relève Mustapha Zebdi. La disponibilité de produits prisés au cours du Ramadhan, comme les raisins secs, les pruneaux, sera assurée par les anciens stocks semble-t-il. Reste donc à savoir si le mois de mai verra une introduction massive de ces produits et à quel niveau de prix ? Les prix de ces produits avaient connu une forte hausse sous l’effet des mesures de restrictions, interdiction puis leur suspension à l’importation.

On peut se demander enfin si ces mesures permettront d’en finir avec les flambées des prix pendant ce mois particulier. La mesure phare, les prix de référence, pourrait atténuer les tensions sur les prix des produits les plus consommés. Mais il serait naïf de croire que ces décisions seront suffisantes pour juguler les hausses de prix et les infractions aux règles commerciales pendant cette période, tant le marché reste désorganisé, sujet aux pratiques spéculatives et les moyens de contrôle insuffisants. Les mesures de régulation du marché ne sont pas encore toutes activées.

Les marchés de proximité, l’une des principales armes, ne seront pas disponibles en nombre suffisant sur tout le territoire national, a fortiori dans les grands centres de consommation. «En attendant la modernisation de notre commerce intérieur, l’Association de protection des consommateurs compte mener des campagnes de sensibilisation pour une consommation modérée pendant le Ramadhan, outre des actions pour protéger les consommateurs pendant cette période», a ajouté Mustapha Zebdi.

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Il soutient la voie constitutionnelle, assure de l’accompagnement de l’Armée pour la transition et de l’indépendance de la justice Gaïd Salah : «Irraisonnable de gérer la période de transition sans les institutions»

Thu, 04/11/2019 - 11:21

Houria Moula

Vingt-quatre heures après l’investiture de Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat par intérim, Ahmed Gaïd Salah met fin au suspense sur la position de l’Armée et déclare son attachement au processus constitutionnel de règlement de la crise, excluant de facto l’option d’une présidence collégiale pour une transition conduite hors du cadre fixé par la Loi fondamentale.

Dans ce cadre, le chef d’état-major de l’Armée a appelé les Algériens à faire preuve de sagesse et accepter que la transition se déroule selon les dispositions de la Constitution, les assurant de l’accompagnement de l’institution militaire durant toute cette période.
«Cette phase historique charnière et cruciale requiert, voire impose, à l’ensemble des enfants du peuple algérien dévoué, fidèle et civilisé, de fédérer les efforts de tous les nationalistes en suivant la voie de la sagesse, de la pondération et de la clairvoyance, qui tient compte de l’intérêt suprême de la Nation en premier lieu, de prendre en considération que la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes, dont la mise en œuvre doit s’effectuer conformément à la Constitution», a-t-il déclaré, hier, dans une allocution prononcée devant les cadres et les personnels de la 2e Région militaire, au troisième jour de sa visite dans l’ouest du pays.

Ahmed Gaïd Salah a, sur ce, rappelé que la Loi fondamentale du pays dispose que «le président du Conseil de la nation que choisit le Parlement, réuni en ses deux Chambres, après le constat de la vacance, assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau président de la République». Un rappel qui sonne comme un attachement à la voie constitutionnelle, contrairement à ce que revendique le peuple qui rejette l’option Bensalah pour mener la transition.
L’armée accompagnera la transition
Pour rassurer les Algériens, l’homme fort de l’Armée s’engage à ce que cette dernière accompagne le processus. «Je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation de l’élection présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’Armée nationale populaire, qui veillera au suivi de cette phase», a-t-il dit, mettant en avant «la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République». Pour ce, le général de corps d’armée demande aux Algériens de faire preuve aussi de «patience, de conscience et de lucidité» afin de réaliser les revendications populaires, et surtout «guider le pays vers la paix et jeter les bases d’un Etat de droit et d’institutions».

Le chef d’état-major de l’ANP, très attendu après l’investiture de Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat par intérim avant-hier, mardi, a, pour étayer encore le choix de l’institution militaire s’en tenir à la solution prévue dans la Constitution, fait part de tentatives de déstabilisation du pays par des parties qui cherchent à créer un vide constitutionnel pour arriver à la déclaration de l’état d’exception. Il déplorera «l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au-devant de la scène actuelle en les imposant comme représentants du peuple en vue de conduire la phase de transition».

Non à l’état d’exception !
Ces tentatives visent «à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception», a affirmé le vice-ministre de la Défense nationale, sans pour autant identifier ses cibles.

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Les cours rebondissent à plus de 71 dollars le baril : L’offre de l’Opep a fortement baissé en mars

Thu, 04/11/2019 - 11:15
Par Hakim Ould Mohamed

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a confirmé, hier, la baisse de sa production qui a été, en partie, à la source de la hausse actuelle des cours.

Par Hakim Ould Mohamed
Dans son rapport mensuel pour le mois de mars, l’Opep a fait état d’une baisse de son offre en mars, avec notamment un nouveau recul au Venezuela qui a amplifié les effets de l’accord d’encadrement de la production conclu par l’Opep et ses alliés, Russie en tête. La mise en œuvre de la décision de réduction de la production, prise lors de la dernière réunion Opep-non-Opep du 7 décembre 2018, a contribué à faire remonter les cours, ceux-ci avaient perdu environ 40% de leur valeur durant le dernier trimestre de 2018. Cette limitation de l’offre, qui est de l’ordre de 1,2 million de barils par jour, a contribué à faire monter les prix du brut de 32% cette année.

Les niveaux sont pratiquement les mêmes que ceux observés en novembre 2018. Ce qui signifie qu’une partie des pertes subies d’octobre à décembre 2018 a été récupérée de janvier à mars 2019. Aux réductions de production décidées dans le cadre de l’accord dit Opep, se sont ajoutés, depuis peu, les effets des sanctions américaines contre le Venezuela et l’Iran, ce qui a aidé également à remettre les cours sur une courbe haussière. Une hausse qui a provoqué les foudres du président américain Donald Trump, qui fait pression sur l’Arabie saoudite et les autres producteurs pour qu’ils lèvent le pied. Dans son rapport mensuel publié, hier, l’Opep indique que le Venezuela lui a notifié une production d’un peu moins de 960 000 barils par jour (bpj) au mois de mars, soit une baisse de près de 500 000 bpj par rapport à février, et un nouveau plus bas des dernières années.

Ces statistiques sur la baisse brutale de l’offre provenant du Venezuela, le plus grand pays de par les réserves pétrolières prouvées, relance le débat au sein du groupe Opep-non-Opep sur l’utilité de prolonger les baisses de production au-delà du mois de juin. Un haut responsable russe a affirmé, lundi, que Moscou souhaitait augmenter sa production, alors que le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al-Faleh, a estimé, lundi, que les producteurs de pétrole n’auront peut-être pas besoin de réduire davantage leur production. «Je pense que le marché se rapproche de l’équilibre», a-t-il dit. La production totale de l’Opep a diminué de 534 000 barils par jour pour atteindre un peu plus de 30 millions de barils par jour le mois dernier, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport mensuel de l’Organisation, publié hier. Il n’y a pas que le Venezuela qui a contribué à la baisse de la production totale de l’Organisation. La production de l’Opep a aussi été  limitée par la très forte baisse  (324 000 b/j) enregistrée en Arabie saoudite.

Le géant saoudien, chef de file de l’Opep, montre ainsi sa détermination à soutenir les cours du pétrole alors que l’Organisation fait face aux pressions du président américain, Donald Trump. D’autres pays ont aussi vu leur production reculer en mars, notamment l’Irak (-126 000 b/j) et dans une moindre mesure l’Iran (-28 000 b/j), qui est touché par des sanctions américaines. La production libyenne a en revanche nettement progressé (+196 000 b/j) : le mois de mars n’était pas encore affecté par les combats actuels entre les forces de Khalifa Haftar et celles du gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli. Le rapport de l’Opep note, par ailleurs, que les stocks des pays développés ont baissé en février après leur hausse du mois précédent.

Le Sahara Blend algérien augmente à 66,38 dollars en mars
Les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 2,08 dollars en mars, soutenu par les efforts des pays producteurs Opep-non-Opep visant à limiter la production pétrolière afin de stabiliser le marché. Selon les chiffres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans son rapport mensuel, publié hier, la moyenne mensuelle des prix du Sahara Blend s’est établie à 66,38 dollars le baril en mars contre 64,30 dollars un mois auparavant. Le rapport de l’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en mars dernier a atteint 1,023 million de barils par jour (Mbj), soit en léger repli de 2 000 barils par jour comparativement à la production moyenne de février (1,025 Mbj).

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Au lendemain de la nomination d’Abdelkader Bensalah, chef de l’Etat par intérim / Marches et grève de protestation

Thu, 04/11/2019 - 11:14

Wafia Sifouane

Au lendemain de la nomination d’Abdelkader Bensalah, chef de l’Etat par intérim, de nombreuses marches se sont tenues hier à Alger et dans de nombreuses régions du pays pour exiger le départ du système.

Répondant à l’appel de la Confédération des syndicats algériens, qui a décrété la journée d’hier journée de grève nationale, des milliers de travailleurs se sont rassemblés à Alger, notamment à la place du 1er-Mai, avant d’entamer une marche en direction de la Grande-Poste. Aux côtés des travailleurs, les étudiants, victimes de répressions la veille, sont aussi revenus à la charge. Cependant, malgré le caractère pacifique de la marche, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à user de canons à eau et de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants qui scandaient «Bensalah dégage» et «le peuple est avec l’Armée pas avec Gaïd».

Des interpellations et arrestations de syndicalistes ont même été signalées. C’est le cas du porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) Zoubir Bourouina, qui a été relâché plus tard dans la journée. Même les téléphones ont été confisqués à certains. Réagissant à une éventuelle interdiction des marches durant les jours de la semaine, les manifestants ont appelé, hier, à des marches quotidiennes et cela jusqu’au départ du système. La police, qui a tenté de réprimer la marche, a fini par se retirer face à la pression des manifestants de plus en plus nombreux. Plus tard dans la journée, la capitale était noire de monde, impossible de se frayer un chemin tandis que l’air restait chargé de gaz lacrymogènes.

A Tizi Ouzou, les greffiers et les fonctionnaires de la Cour de justice et des tribunaux ont battu aussi le pavé pour exprimer leur rejet catégorique quant à l’investiture du président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah. Ils ont scandé tout le long du parcours, qui s’est ébranlé de la Cour de justice, traversant le boulevard Larbi Ben-M’Hidi et passant par la grande rue Abane-Ramdane, pour rejoindre la place de l’Olivier, des slogans hostiles à l’égard de Bensalah et du maintien des personnes incarnant le système de Bouteflika. «Système dégage », « les 4B dégagez : Bensalah, Bedoui, Belaïz et Bouchareb » ou « oulach smah » et encore « Algérie libre et indépendante».

A Béchar, des centaines de fonctionnaires, affiliés à la Confédération des syndicats algériens (CSA) ont répondu à l’appel de la grève et ont réalisé un taux de suivi de 70% selon les observateurs. A Boumerdès, l’heure était aussi à la protestation, les nombreux manifestants issus de toutes les couches de la société ont exigé un changement radical du système et dénoncé les manœuvres du pouvoir qui visent à faire perdurer le système en place, en maintenant les hommes du système en place. « C’est le peuple qui doit mener la transition et non les hommes du système, et encore moins Bensalah, Bedoui et Belaïz », criaient les manifestants. Une imposante marche a été initiée par des milliers de citoyens qui ont sillonné la principale artère de la ville en criant haut et fort le rejet de Bensalah comme président d’Etat et le départ de tous les hommes du système.

Les manifestants qui ont observé plusieurs haltes ont réclamé le départ du gouvernement Bedoui. Des banderoles sur lesquelles on pouvait lire entre autres «Non à Bensalah», «système dégage», «Bensalah, Bedoui et Belaïz, Yetnahaw Gaâ,», «Le peuple s’engage, le système dégage», «Dégagez tous, le pouvoir au peuple» sont brandies par des manifestants qui revendiquent la souveraineté au peuple. A El Tarf, ce sont les étudiants des trois pôles universitaires qui ont organisé une marche de protestation et de soutien des étudiants réprimés par les forces de sécurité. La marche a été amorcée de la faculté centrale université Chadli-Bendjedid et a sillonné plusieurs artères de la ville du chef-lieu. Les étudiants par groupe scandaient « nous ne voulons pas de Bensalah symbole du régime de l’ex-président de la République ».

« Les trois B doivent disparaître de la scène politique ». Il est à signaler que la grève a été largement suivie dans le secteur de l’éducation nationale avec un taux de 95%. Pareil à Oum el Bouaghi où les étudiants de l’université Larbi-Ben Mhidi n’ont pas hésité à fermer l’accès à l’établissement pour exprimer leur refus de Bensalah comme chef de l’Etat pour 90 jours. «La souveraineté par le peuple», «Système dégage», «Transition sans Bensalah», «Non aux 3 B », sont entre autres les slogans exhibés et entonnés par les étudiants de l’université. Même cas de figure dans plusieurs autres régions du pays comme à Bouira, Tlemcen, Mila, Constantine, Ouargla et Oum El Bouaghi, nous ont indiqué nos correspondants.

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