Militants, activistes et autres animateurs d’associations promettent une forte mobilisation pour les marches de demain vendredi aux quatre coins du pays, en dépit du retour à l’usage de la force, constaté notamment mardi à l’occasion de la marche des étudiants des universités d’Alger. La mobilisation de ce week-end intervient au lendemain de l’installation de Bensalah en tant que chef de l’Etat par intérim et les marques de désapprobation suscitées auprès de larges pans de la société.
« Nous prévoyons des marches pacifiques qui peuvent mobiliser jusqu’à deux millions, rien que dans la capitale», nous dit Djalal Mokrani, membre du bureau national de l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ).
Pour lui, les marches d’hier (mercredi) notamment à Alger, intervenant au lendemain de la désignation de Bensalah à la tête de l’Etat, est « un signe de la persistance des citoyens à réaliser tous les objectifs du mouvement populaire ».
RAJ « ne lésine sur aucun effort pour être au rendez-vous de la mobilisation», a relevé Mokrani, expliquant que les locaux de l’Association, née au lendemain des évènements d’Octobre 1988, sont ouverts pour les membres des autres associations et des militants de partis politiques. Objectif principal, préparer les slogans et les banderoles à distribuer aux manifestants. « Nous distribuons chaque vendredi un paquet de ces banderoles en faveur des citoyens qui nous rejoignent dans un carré que nous formons à partir de l’endroit où se trouve le siège de l’association, rue Larbi-Ben M’hidi».
La formation de ce carré est pour un « objectif purement organisationnel et ne vise pas à influencer la spontanéité du mouvement populaire », fait savoir le représentant de RAJ, qui fait état d’un travail étroitement coordonné avec plusieurs autres associations à l’instar de l’association Lala Fatma N’soumer.
Notre interlocuteur rappelle, dans ce sens, que vers fin mars dernier, 21 organisations syndicales, associatives et d’autres activant dans la défense des droits de l’Homme, parmi elle les associations RAJ et «SOS disparus » ont proposé une feuille de route pour sortir de la crise politique actuelle avec comme point de convergence l’élection d’une Assemblée constituante.
Pour Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et l’un des membres de la Confédération des syndicats algériens, la mobilisation ne devrait pas subir d’essoufflement. « Nous sortirons vendredi en tant que citoyens. Les revendications sont aujourd’hui politiques et citoyennes, d’où cette action de soutenir le mouvement populaire afin de parvenir à un changement réel», nous explique le syndicaliste. Sur la solution à préconiser, le porte-parole du SNPSP estime « important » d’aller vers une période de transition avec de nouvelles personnalités «dignes de confiance», jugeant, par ailleurs, « nécessaire» le départ de Bensalah, Bedoui et Belaïz.
« Cette revendication sera largement partagée demain », a noté M. Merabet, Les avocats, une autre catégorie professionnelle très impliquée depuis le début du mouvement populaire, se prépare, elle aussi, pour la marche pacifique de demain. « Nous marcherons demain.
Des avocats et des défenseurs des droits de l’homme seront présents demain dans les marches pacifiques. Nos slogans seront ceux du peuple parce que nous marcherons en tant que simples citoyens », nous a affirmé Amine Sidhoum, le président du réseau des avocats algériens de la défense des droits de l’Homme. Ce réseau «comporte actuellement 200 adhérents, tous des avocats qui travaillent en collaboration avec leurs confrères pour soutenir le mouvement populaire et réclamer un Etat de droit », souligne-t-il. « Dans des circonstances de ce mouvement populaire, les outils de communication jouent aussi un rôle déterminant pour assurer une vaste mobilisation notamment à la veille des marches organisées chaque vendredi», a ajouté le même avocat.
«Notre réseau compte un noyau de 40 avocats qui s’entend toujours sur les messages à adopter», fait-il remarquer. En matière d’outils et de plate-forme de diffusion de l’information servant la mobilisation, ces organisations recourent aux réseaux sociaux, alors que l’Association RAJ a eu «l’ingénieuse idée » de se doter d’une radio web (RAJ, voix des jeunes) pour «parvenir à toucher un maximum de citoyens», se réjouit Djalal Mokrani.
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Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé mercredi un « cessez-le-feu » en Libye afin d’éviter « une bataille sanglante » à Tripoli, après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité qui devrait adopter prochainement un texte poussant à l’arrêt des combats, selon des diplomates.
« Il est encore temps d’arrêter » les affrontements, « encore temps d’avoir un cessez-le-feu, d’éviter le pire », a déclaré à des médias M. Guterres après deux heures et demie de discussions avec le Conseil.
« Nous avons besoin de relancer un dialogue politique sérieux », a-t-il ajouté, en reconnaissant que son appel au maréchal Khalifa Haftar de ne pas entreprendre d’offensive sur la capitale, alors qu’il se trouvait en visite en Libye, « n’avait pas été entendu ».
Aujourd’hui, en dépit d’un embargo sur les armes de l’ONU largement ignoré, « chaque partie va demander à ses soutiens de l’armement » pour pouvoir dominer l’autre et donc « la priorité absolue est d’avoir un cessez-le-feu », a dit en substance, « alarmiste », le secrétaire général.
Il a demandé en conséquence aux pays soutenant les belligérants de faire pression sur eux pour éviter une surenchère en armements qui alimenteraient la possibilité de combats urbains meurtriers, a précisé un diplomate.
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Les marches populaires pacifiques menées depuis le 22 février, ont donné une belle image du citoyen algérien, a affirmé mecredi Hassane Rabehi, ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement.
Lors d’une conférence de presse, à l’issue d’une réunion du Conseil de Gouvernement, le minsitre n’a rassuré que ces marches « seraient toujours encadrées par des dispositifs de sécurité, aux fins de préserver la sécurité des citoyens et des biens ».
« L’Algérie, à l’instar de tous les autres pays, veille au maintien de l’ordre public, et tant que les marches populaires revêtent un caractère pacifique, elles seront traitées en conséquent par les forces de sécurité qui veillent à la protection des citoyens et des biens », a indiqué M. Rabehi
Saluant le caractère pacifique des marches qui ont «donné une belle image du citoyen algérien», le porte-parole du Gouvernement a répondu à une question sur le recours à la force contre les marches organisées mardi par les étudiants, affirmant que cette attitude «ne répondait qu’au souci du maintien de l’ordre public».
Pour M. Rabehi, ces marches pacifiques pourraient être «infiltrées par des individus ou parties malintentionnés», appelant le peuple à la vigilance, pour contrer, aux côtés des forces de sécurité, ces tentatives dans l’intérêt suprême de la nation.
Dans le même ordre d’idées, le ministre de la Communication a estimé que l’Etat « a pris acte » des revendications exprimées lors de ces marches, à travers lesquelles le peuple a manifesté ses aspirations à la démocratie et à une meilleure exploitation des potentialités du pays, à même de réaliser un saut de qualité dans tous les domaines.
« il n’y a aucune interdiction de marches au niveau de la capitale »
En réponse à une question sur l’interdiction des marches à Alger en dehors des vendredis, M. Rabehi a affirmé qu’à ma connaissance, « il n’y a aucune interdiction de marches au niveau de la capitale », contrairement à ce qui est rapporté par certains médias, appelant la corporation à constituer «un rempart face à ces rumeurs qui attentent à l’unité nationale et à la stabilité du pays ».
Par ailleurs, le ministre a apporté un démenti catégorique à tout lien de parenté avec le président du Conseil constitutionnel, estimant qu‘il s’agit là d’affabulation et de pur mensonge, appelant la presse au respect de l’éthique et de la déontologie.
Soulignant la disponibilité et la détermination du gouvernement à la coopération avec les médias publics et privés, en cette importante étape de l’histoire de la patrie, il a appelé à promouvoir leurs performances pour la consécration de la quiétude, de la stabilité et du développement.
D’autre part, le ministre a rappelé le contenu du discours du Chef de l’Etat, dans lequel il s’est engagé mardi à « mettre en place, en concertation avec la classe politique et civile citoyenne, une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes », ajoutant que parmi les commissions qui seront issues de cette Instance, il devrait y avoir certainement une en charge des dépenses des affectations consacrées à l’élection présidentielle, qui seront soumises au contrôle populaire.
Le porte-parole du Gouvernement a mis en avant l’importance de réunir toutes les conditions prévues par la loi et de conjuguer les efforts afin de garantir une meilleure préparation de l’élection présidentielle, suivant les exigences de la démocratie et de la transparence et dans le respect des valeurs de la liberté d’expression.
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Qu’est-ce qu’un quatrième pouvoir s’il est censuré et qu’est-ce que liberté d’expression si on la retrouve que dans le cadre des mots fléchés, dirigés peut être assemblés et réunir une phrase déjà programmée ?
C’est dans les moments difficiles comme celui-ci, que nous avons le plus besoin de nos droits les plus fondamentaux, le droit à l’information, le droit d’informer et le droit d’être informé. Le journalisme algérien cependant n’a pas pu jouir d’une telle ampleur de liberté d’expression. La rémanence des événements du 16 février a affecté d’une façon directe le secteur du journalisme, après la censure des informations, des portes ont commencé à claquer, des journalistes ont posé leurs démissions non sans l’admiration du peuple. Mais qu’en est-il de ceux qui sont restés ?
Le quatrième pouvoir, ne croyait-il pas en la contestation historique ? Une ignorance totale de la part des médias audiovisuelle qui d’habitude parlaient de tout et de n’importe quoi s’est vite faite remarquer par les téléspectateurs, la censure des informations a même touché certains médias que le peuple croyait épargnés par la répression.
Les marches du 16 février à Khenchela et des 22 février à travers tout le pays s’étaient déroulées et ont pris une ampleur de civisme et pacifisme inattendu, hélas cette marche n’avait pour présence médiatique audiovisuelle que les smartphones des protestants. ce n’est qu’au bout de la troisième marche les médias télévisés ont commencé à faire la couverture de la contestation historique, seul la presse écrite et Electronique ont respecté l’éthique du noble métier qui est d’informer. Ce qui laisse à comprendre que les marches du 16 et 22, était un essai pour voir si les marches étaient « to support, or not to support ? » Telle était la question.
Première démission :
Meriem Abdou a décidé de démissionner de son poste de Rédactrice en chef et membre de l’encadrement de la Radio chaîne III « Un comportement qui foule aux pieds les règles les plus élémentaires de notre noble métier », dit-elle. Elle ajoute qu’elle se consacrerait uniquement à son émission « L’histoire En Marche ». Mais même son émission est arrêtée suite à sa protestation de la censure jugée anti-professionnelle.
Info supprimée, info ajoutée.
La deuxième a avoir claqué la porte au visage de l’entreprise national de la télévision c’est la présentatrice du JT de Canal Algérie, Nadia Madassi. Lors de son directe une information sur Ali Ghediri a été supprimée pour la remplacer par une lecture de la lettre de Bouteflika qui annoncait sa candidature. Cela s’est passé sans informer la journaliste chose qu’elle aurait très mal vécu.
Arrestations
Le journaliste du quotidien francophone El Watan a été arrêté alors qu’il été chargé de couvrir, le rassemblement des artistes. Il fut libéré trois heures plus tard.
Libérez, libérez, libérez la parole.
Des sit-in ont été organisés à plusieurs reprises à la place de la liberté de la presse à Hassiba et au sein de l’ENTV pour dénoncer la censure.
La contestation continue la répression et la censure des informations aussi, et à cette liste s’ajoute également les « fake news ». Restez vigilants l’information se fait dangereuse quand l’exprime et quand on la réprime.
M.A.Y
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« Le régime est tombé, le régime est tombé ». Devant le quartier général de l’armée, où ils campent depuis cinq jours maintenant, des milliers de manifestants se prennent à rêver à haute voix, alors qu’une réunion de hauts responsables des forces armées serait en cours selon plusieurs sources locales. Un Haut conseil de transition des Forces armées serait en discussion ainsi que la question de savoir qui présiderait cette instance.
L’armée soudanaise a promis jeudi une « déclaration importante bientôt », déclenchant de nouvelles scènes de liesse devant le quartier général des militaires à Khartoum.
Les habitants de la capitale soudanaise sont appelés à rejoindre massivement les milliers de manifestants réunis pour le sixième jour consécutif devant le siège de l’armée, qui abrite aussi le ministère de la Défense et la résidence officielle du président Béchir, ont fait savoir les organisateurs de la contestation.
Ces milliers de Soudanais réclament invariablement la démission du président Béchir, 75 ans et au pouvoir depuis trois décennies, et demandent à l’armée de rejoindre leur mouvement.
« Les gens arrivent en masse », a rapporté jeudi matin un témoin présent sur le lieu du rassemblement.
La foule déterminée avait défié toute la journée de mercredi le régime devant ce siège de l’armée, dont les intentions, tout comme celles de la police, restent pour l’instant incertaines.
« L’armée soudanaise va diffuser une importante déclaration bientôt. Attendez-la », a dit un présentateur sur la télévision d’Etat jeudi matin.
La télévision d’Etat n’a pas donné davantage de détails et diffusait des chants militaires, alors que la contestation populaire entrait dans sa sixième journée consécutive.
« Nous attendons de grandes nouvelles. Nous ne partirons pas d’ici tant que nous saurons pas ce que c’est », a indiqué à l’AFP un manifestant devant le siège de l’armée.
« Mais nous savons que Béchir doit partir. Nous avons eu assez de ce régime. Trente ans de répression, de corruption, d’abus de droits. C’est assez », a-t-il poursuivi.
« Nous attendons comme tout le monde de savoir ce que va annoncer l’armée », explique un des porte-parole de l’Association des professionnels soudanais, qui organise les manifestations.
Plusieurs véhicules militaires transportant des troupes sont entrés dans le complexe qui abrite le QG de l’armée dans les premières heures de la journée de jeudi, ont déclaré des témoins à l’AFP.
Mercredi, le parti du Congrès national (NCP) du président Béchir avait appelé l’ensemble de ses membres à un rassemblement de soutien au chef de l’Etat jeudi à Khartoum, signe que le président ne semblait pas prêt à céder. Mais, mercredi soir, ce rassemblement a été reporté sine die.
« Protéger les citoyens »« Des hommes et des femmes de toutes les coins de Khartoum et d’autres villes viennent pour ce qu’ils appellent le service de nuit », a de son côté souligné un manifestant mercredi soir, pour marquer la détermination des protestataires.
Depuis samedi, les manifestants ont essuyé à plusieurs reprises les assauts du puissant service de renseignement NISS, qui a tenté en vain de les disperser à coups de gaz lacrymogène, selon les organisateurs du rassemblement.
Mardi, 11 personnes dont six membres des forces de sécurité ont été tuées lors de manifestations à Khartoum, a rapporté mercredi le porte-parole du gouvernement Hassan Ismail, sans préciser les circonstances de leur mort, selon l’agence officielle Suna.
En tout, 49 personnes sont mortes dans des violences liées aux manifestations depuis que ces rassemblements ont commencé en décembre, de sources officielles.
Les contestataires ont appelé l’armée à rejoindre leur mouvement né en décembre mais qui a connu un net regain de mobilisation samedi.
Mardi, la police avait annoncé avoir ordonné à ses forces de ne pas intervenir contre les contestataires. Elle a aussi dit vouloir l’union du « peuple soudanais (…) pour un accord qui soutiendrait un transfert pacifique du pouvoir ».
Concernant les militaires, le général Kamal Abdelmarouf, chef d’état-major de l’armée, avait précisé lundi que celle-ci continuait « d’obéir à sa responsabilité de protéger les citoyens ».
« Transition crédible »L’étincelle de la contestation a été la décision du gouvernement de tripler le prix du pain le 19 décembre.
A travers le pays, des milliers de Soudanais ont appelé au départ de M. Béchir. Le président a tenté de réprimer la contestation par la force, puis a instauré le 22 février l’état d’urgence à l’échelle nationale.
Mardi, des capitales occidentales ont appelé les autorités à répondre aux revendications « d’une façon sérieuse ».
Le pouvoir doit proposer « un plan de transition politique crédible », ont écrit les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Norvège dans un communiqué conjoint à Khartoum.
Mercredi, Washington a exhorté le pouvoir à respecter le droit de manifester. « Nous appelons le gouvernement du Soudan à respecter les droits de tous les Soudanais à exprimer leurs doléances pacifiquement », a tweeté Tibor Nagy, secrétaire d’Etat adjoint chargé de l’Afrique.
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Omar Ghrib a été nommé officiellement directeur général sportif du MC Alger (Ligue 1 de football), a déclaré mercredi Mohamed Hireche, président du Conseil d’administration de la Société sportive par actions « Le Doyen » SSPA/ MC Alger.
« Ghrib prend officiellement ses nouvelles fonctions en remplacement de Kamel Kaci-Saïd, ex-Directeur général sportif. Il entamera sa mission dans les jours à venir. », a précisé Hireche.
Le même responsable a relevé tout de même une problématique par rapport au refus de la direction collégiale, mise en place par la SSPA/MCA le 26 mars dernier et présidée par Zoubir Bachi, de travailler avec Omar Ghrib.
« J’ai aussitôt pris attache avec les membres de cette direction collégiale pour les convaincre de mettre à côté les différends avec Ghrib et privilégier l’intérêt du club. Nous sommes en train de préparer le centenaire du club (2021) et nous avons besoin des compétences de tout le monde. Mon but est de les faire rapprocher pour trouver un consensus avec tous les acteurs du club. », a-t-il dit.
Kaci-Saïd avait été installé le 22 juillet 2017 au poste de directeur général sportif de la Société sportive par actions « Le Doyen » SSPA/ MC Alger, en remplacement de Omar Ghrib, suspendu à vie de toutes activités liées au football par la Fédération algérienne de la discipline lors de l’été 2013, avant d’être gracié en février 2016.
A l’issue de la 25e journée de Ligue 1, le MC Alger occupe la 4e place avec un total de 38 points et un match en moins à disputer face au CS Constantine.
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Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum a eu mercredi à son initiative, des entretiens téléphoniques avec ses homologues de Tunisie M.Khemaies Jhinaoui et d’Egypte M. Sameh Chokri, ainsi qu’avec M. Ghassan Salame, Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye sur la situation dans ce pays, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).
Ces entretiens ont porté sur la situation en Libye à « la lumière des graves développements que connait la scène intérieure dans ce pays frère et voisin », a précisé la même source, ajoutant que « la dégradation de la situation sécuritaire et les risques de glissement vers une situation d’instabilité généralisée ont fait l’objet d’un échange approfondi ».
Le chef de la diplomatie algérienne a appelé à « fédérer les efforts » des pays voisins et à « user de l’influence de chacun auprès des acteurs libyens pour faire cesser les hostilités et privilégier le dialogue, seul à même de préserver l’unité et la cohésion du peuple libyen, de sauvegarder ses institutions et de soustraire la décision souveraine des Libyens aux ingérences étrangères ».
Pour ce faire, M. Boukadoum a proposé de réunir, « sans délai », la tripartite composée des ministres des Affaires étrangères d’Algérie, de Tunisie et d’Egypte pour « l’examen des voies susceptibles d’aider à transcender la crise actuelle ».
La démarche de l’Algérie procède de « sa solidarité permanente avec l’ensemble du peuple libyen et de sa disponibilité à entreprendre tout ce qui est possible pour favoriser un retour rapide à la paix et à la sérénité et une reprise du processus politique de sortie de crise sous l’égide des Nations Unies », a soutenu le communiqué du MAE.
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Par Saïd MEKKI
«Kheireddine Zetchi a été élu de manière légale et personne n’a été obligé à voter pour lui», a indiqué le successeur de Mohamed Hattab.
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, a réagi à la dernière polémique concernant l’élection, en 2017, de Kheïreddine Zetchi, à la tête de la Fédération algérienne de football, «entachée d’illégalité». En marge d’une cérémonie organisée mardi dernier au siège du Comité olympique algérien (COA) à Ben Aknoun, le successeur de Mohamed Hattab a indiqué que «les gens doivent assurer la responsabilité de leurs propos». «Kheireddine Zetchi a été élu de manière légale et personne n’a été obligé à voter pour lui», a-t-il indiqué. Et le premier responsable du sport en Algérie a affirmé que, désormais, «il n’y aurait plus d’injonction du MJS.
Les fédérations sont souveraines par le biais de leurs assemblées générales». Et là, le ministre tient à réduire le rôle du MJS à «financer le sport, en allouant des budgets et veiller à ce que l’argent soit bien utilisé, en contrôlant la gestion du budget…».
Une première contradiction?
Certains observateurs estiment d’ailleurs que le fait de défendre le président Zetchi et blanchir le MJS, le nouveau ministre se contredit puisqu’il s’implique au lieu de rester bien neutre. Pourtant, d’autres observateurs rappellent que l’ex-président de la Fédération algérienne d’escrime a bien souffert avec l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, qui l’a même frappé d’ «inéligibilité». D’ailleurs, le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal a été très direct, hier, lors de son intervention sur une chaîne de télévision privée.
«La première des choses qu’a faites le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, qui n’a que quelques jours à la tête du département, est de soutenir le président de la FAF, alors qu’on a indiqué qu’on a envoyé un dossier à la justice à propos de l’illégalité de son élection à la tête de l’instance fédérale. Puisque l’affaire est en justice, le MJS ne devrait pas intervenir», fait remarquer le président de la JSK.
D’autre part, des observateurs reconnaissent, certes, que du rôle du MJS il y a l’octroi des budgets et le suivi de gestion de l’argent en plus de ne point s’immiscer dans les affaires des fédérations, mais cette non-immixtion dans les affaires des fédérations concernant les aspects techniques, les choix des techniciens et spécialistes, ne point exercer des pressions lors des élections des fédérations, mais le rôle le plus important du MJS est aussi celui d’orienter et de réguler la gestion des fédérations.
Réhabilitation des présidents inéligibles
Toujours est-il que les fédérations agissent par délégation du MJS. Elles gèrent quelque chose de la responsabilité publique. L’Etat est le véritable régulateur et le MJS en fait partie.
Aux dernières nouvelles, et selon le site news sports dz, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, aurait accepté de réhabiliter plusieurs personnalités du mouvement sportif algérien, dont ceux qui ont été déclarés inéligibles suite au rejet de leurs bilans moral et financier à l’exemple de la Fédération algérienne de basket-ball. Prendre une telle décision pour toutes les personnes «inéligibles» constitue une erreur lamentable.
S’il est vrai que parmi les personnalités sportives inéligibles des gens qui ont été victimes d’une «hogra» soient bel et bien réhabilités est un acte de «gentleman», mais le faire pour d’autres dont les bilans sont négatifs et dont les dossiers sont en justice, est une erreur à ne point commettre. La meilleure solution était de lever l’inéligibilité des présidents de fédérations au cas par cas et non d’une manière générale. C’est pourtant élémentaire.
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Par O. HIND
Cette chatoyante exposition qui unit l’art au mystique, se poursuit jusqu’au 4 mai à la galerie d’El Achour.
L’espace d’art contemporain d’El Achour (Espaco) abrite une fois n’est pas coutume, une grande expo-événement de l’artiste plasticien Denis Martinez. Celle-ci rend hommage à son grand ami et compagnon de lutte artistique, Mohamed Bahaz, le maître de la musique Diwan. Cette exposition retrace en effet le riche parcours de cet homme, dont le nom est lié notamment à la bande musicale du film culte La bataille d’Alger.
Un règlement de compte!
Cette exposition non exhaustive, pourtant malgré sa richesse, se décline en différents médiums artistiques auquel Denis Martinez, l’homme touche-à-tout s’est essayé. On retrouve ainsi ses peintures estampillées par des signes qui ne trompent pas, mais aussi par cet assemblage de photographies sur lesquelles Denis Martinez est venu apporter sa touche par fragments d’«aoucham» lui le cofondateur rappelons-le de la première école d’aoucham». Ces photos collées çà et là témoignent du parcours de Mohamed Bahaz, l’homme dont l’imaginaire collectif est toujours associé à un tambour. Sur ces photos, nous pouvons ainsi remonter le fil de l’histoire et faire connaissance avec cet homme discret qui, néanmoins, connaît les méandres de l’univers gnawa par choeur.
Des scènes de vie quotidiennes, de jeu de scène, de sa jeunesse jusqu’à aujourd’hui, ces photos nous racontent le passé, mais surtout le cheminement de cet homme qui n’a cessé d’accompagner Denis Martinez dans ses moindres pérégrinations artistiques, notamment au festival Racont’Arts dont il en est une véritable coqueluche. Il est le maître de la musique de Carnaval.! Intitulée Bahaz Khouya Gnawi, histoire d’une complicité, cette exposition surprend plus d’un. Certaines des oeuvres exposées datent de 2014. Denis Martinez avouera lors du vernissage, samedi dernier, posséder d’autres oeuvres, lesquels ont souvent fait l’objet de débat pour une éventuelle expo au niveau du Mama, sans aboutir à quelque chose de concret.
Prenant la parole, Denis Martinez qui estimera que la musique gnawa est loin d’être du folklore mais une véritable musique mystique spirituelle profonde, dira que la musique gnawie est beaucoup plus «un art de vivre et un état d’esprit. Pour moi cette exposition est un règlement de comptes!». Ainsi parla celui soucieux de redorer l’image de son ami qui lui a tant donné durant toutes ces années. Un ami âgé aujourd’hui de 77 ans, présent d’ailleurs à ce vernissage avec sa fille.
Gnawi le blidi mon ami
La musique gnawie, une musique et un rituel que l’artiste Denis Martinez tentera de démystifier à travers de longs formats verticaux, avec inscriptions et langages poétiques mais aussi une installation qui rappelle les couleurs spirituelles que traverse l’homme dans son ascension vers le divin. Bref, «Bahaz Khoya Gnawi, histoire d’une complicité est une exposition à visiter en toute urgence! Vous y découvrirez un Denis Martinez dans des créations insoupçonnées et d’autres qui lui collent à la peau.
Des signes, des couleurs à foison et en sus de la bonne humeur à gogo! Sachez que jeudi à 18h, Denis Martinez animera une conférence à l’Espaco intitulée «Khouya Bahaz gnawi blidi», suivie, le 13 avril à 15h, d’une performance comportant une lecture de texte accompagnée de goumbri, et d’un jeu scénique carnavalesque d’origine berbère. A noter sur votre agenda.
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Un film d’une durée de 1h30mn, dédié au combat de deux héroïnes de la Révolution algérienne.
Des révélations inédites sur les tortures subies par les femmes algériennes, durant le colonialisme, dans la ferme Améziane de Constantine seront faites au public par le biais d’un film documentaire sur le parcours militant des soeurs martyres Fadila et Meriem Saâdane, a indiqué mardi la réalisatrice du film, Soraya Ammour. L’oeuvre qui sera présentée au public courant 2019, relatera par la voix de la moudjahida Leila Sedira (soeur de la martyre Nafissa Belakhal et fille du militant de l’association des Ouléma musulmans algériens, Laâroussi Belakhal), les tortures subies par les femmes algériennes dans ce centre qui dispose de plusieurs unités spécialisées dans la répression de toute action et soutien à la lutte du peuple algérien pour son indépendance.
Ce film documentaire de 1h30mn, dédié au combat de ces deux héroïnes de la Révolution algérienne, «marquera une halte sur les tortures subies à la ferme Améziane qui fut, avec la villa Susini à Alger, l’un des plus importants centres de tortures aménagés par l’administration coloniale durant la guerre de Libération nationale», a souligné la réalisatrice. Fadila Saâdane, qui fut l’une des rares femmes à pouvoir assister aux réunions des chefs de zone de la Wilaya II historique, fut capturée lors d’un affrontement avec des soldats français qui prirent d’assaut la cache clandestine où elle se trouvait en avril 1960 et fut immédiatement transférée au centre de torture de la ferme Améziane où elle subissait les pires tortures, selon les témoignages qui seront dévoilés dans le cadre de ce documentaire.
Ce travail de recherche et d’investigations, lancé depuis 2016, révèlera des séquences encore méconnues de la vie révolutionnaire de ces deux soeurs chahidate, mortes sur l’autel de la liberté, a ajouté Mme Ammour, précisant que plusieurs moudjahidine ont contribué, par leurs témoignages, à la réalisation de ce film documentaire. Les soeurs Fadila (1938-1960) et Meriem (1932-1958) avaient passé le plus clair de leur vie dans la ville de Constantine.
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Kharroubi Habib
Gaid Salah a probablement cru que les Algériens, satisfaits de l’avoir entendu proclamer que l’institution militaire est en phase avec eux sur le principe de la primauté de la souveraineté populaire et se porte garante qu’il va être fait droit aux revendications qu’ils expriment sans relâche depuis le 22 février, accepteront malgré leur réticences la solution à la crise d’une période de transition dans le cadre constitutionnel. C’est pourquoi, en dépit des contestations et mises en garde formulées contre cette démarche autant par des partis politiques que par le mouvement citoyen, Gaid Salah et ses pairs du haut commandement de l’armée ont donné leur feu vert à l’investiture du controversé Abdelkader Bensalah à la présidence de l’Etat par intérim. Ce faisant, ils ont mis fin à la fiction d’une institution militaire en symbiose avec le peuple qu’avait installée Gaid Salah en lâchant Bouteflika et son clan et en promettant que l’armée accompagnera le peuple dans son intention de fonder une nouvelle république.L’investiture du controversé Abdelkader Bensalah apparaît en effet révélatrice aux Algériens que l’état-major de l’armée n’a nullement l’intention de se plier à la souveraineté populaire, mais de permettre aux tenants du régime dont la rue revendique le démantèlement de se ressaisir et reprendre la main dans la période de transition que vont piloter sous le parapluie militaire les plus décriés d’entre eux.
Pour les citoyens il est devenu clair que le général Gaid Salah et le commandement de l’armée ont d’emblée opté pour un étalage symbolique du régime que laisse le président déchu et non pour son démantèlement radical tel que revendiqué. Leur prise de conscience leur impose de reconsidérer la position bienveillante et valorisante du comportement de l’institution militaire depuis le 22 février. Ce à quoi ils invitent sans détour les voix qui se sont élevées pour dénoncer l’investiture de Bensalah comme étant la première séquence d’une contre-révolution en marche à laquelle l’armée a décidé de lui offrir les chances d’aller au bout. La rue n’a pas attendu vendredi pour faire savoir qu’elle est déterminée à ne pas accepter le fait accompli d’une contre-révolution qui dessaisirait à nouveau le peuple de son pouvoir souverain.
L’effervescence populaire anti-investiture de Bensalah est déjà palpable. Mais demain sera certainement le jour de vérité où l’on saura jusqu’où les Algériens sont prêts à aller dans leur refus d’une transition qui s’opère dans un cadre avec des parties prenantes qui rendent illusoires leur aspiration et revendication d’un changement radical du système et du régime politique en place et concourront à un ravalement de façade.
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Par Brahim TAKHEROUBT
C’est dit d’une manière claire et franche: le chef d’état-major a apporté un soutien sans équivoque au nouveau chef de l’État par intérim qu’ont désigné mardi dernier, les députés et sénateurs de l’Alliance présidentielle.
Impliquée par défaut dans le processus de transition, l’institution militaire ne cache pas son soutien à la désignation de Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat comme le stipule bien l’article 102 de la Constitution âprement défendu par l’armée.
C’est dit sans détour, l’armée est avec la démarche de Bensalah. Dans une allocution prononcée lors de la 3e journée de sa visite à la 2ème Région militaire, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah a affirmé que l’ANP accompagnera la période de transition.
«Cette phase historique charnière et cruciale requiert, voire impose à l’ensemble des enfants du peuple algérien (…) de prendre en considération que la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes dont la mise en oeuvre doit s’effectuer conformément à la Constitution», a souligné Gaïd Salah.
La Constitution stipule en effet que le président du Conseil de la nation que choisit le Parlement avec ses deux chambres, après le constat de la vacance, assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau président de la République. Le quitus de Gaïd Salah pour le chef de l’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté quand il promet que l’armée accompagnera le processus de transition.
«Je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation de l’élection présidentielle, se fera avec l’accompagnement de l’Armée nationale populaire», a tranché le chef d’état-major ajoutant que son institution «veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République».
Le soutien que lui témoigne l’institution militaire est capitale pour le nouveau chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, qui s’est engagé, mardi dernier à mettre en place, en concertation avec la classe politique et civile citoyenne, «une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes». Gaïd Salah ne s’est pas contenté de valider la démarche de Abdelkader Bensalah, mais il lui sécurise le terrain en mettant en garde «certaines voix, soutenues par l’étranger, qui veulent s’imposer comme représentants du mouvement populaire et qui veulent déstabiliser le pays ‘à travers des slogans irréalisables »».
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Par Wahib AïT OUAKLI
Un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté, mercredi dernier, à Oran, trois éléments de soutien aux groupes terroristes.
Après une longue instruction qui a duré jusqu’à une heure tardive de la nuit de dimanche à lundi, le juge d’instruction prés le tribunal de Aïn El Türck a écroué 13 individus et mis sous contrôle judiciaire quatre au tres. Les 17 mis en cause sont accusés d’activités terroristes dont l’apologie du terrorisme, constitution d’un groupe de terrorisme, atteinte à la sûreté d’Etat, appel à des actions terroristes et port d’arme et de munitions de guerre.
Cette affaire a été déclenchée tout récemment par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire (Bmpj) de Aïn El Beida dans le cadre d’un vaste front d’investigations portant sur la lutte contre le terrorisme.
Les recherches lancées ont, dans un premier temps, abouti à l’arrestation d’un chauffeur clandestin dans le géant quartier populaire d’El Hassi, situé à l’ouest d’Oran. Passant son véhicule à la fouille, les policiers sont tombés nez à nez avec un pistolet automatique soigneusement dissimulé par le mis en cause. Embarqué aussitôt pour le besoins de l’enquête, le mis en cause a reconnu son appartenance à un groupe terroriste activant dans la wilaya d’Oran, Tissemsilt et Tiaret. Dans ses aveux, le même individu a avoué que le groupe terroriste est composé de personnes ayant été jugées et condamnées auparavant pour terrorisme, de repentis, un président d’une association, un aviculteur et d’autres individus. La lutte contre le terrorisme se poursuit de plus belle. Tout récemment, l’armée et la Sûreté nationale ont mis hors d’état de nuire sept terroristes en les neutralisant dans la wilaya d’Oran.
Une telle information a été confirmée par le ministère de la Défense nationale ayant diffusé un communiqué soulignant que «dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté, mercredi dernier, à Oran (2e Région militaire), trois éléments de soutien aux groupes terroristes, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale, ont arrêté dans la même wilaya, quatre autres éléments de soutien aux groupes terroristes, impliqués dans les activités de la cellule terroriste démantelée à Oran le 26 mars 2019». La même source précise que lesdites opérations ont abouti à la «saisie de quatre fusils de chasse, une quantité de munitions, ainsi que des armes blanches et d’autres objets». Implacable est donc la guerre lancée contre les résidus terroristes.
En 2018, 170 membres de réseaux de soutien au terrorisme ont aussi été arrêtés par l’armée dans différentes régions du pays. Les éléments de l’Armée nationale populaire ont, durant l’année écoulée, éliminé 32 terroristes et arrêté 25 autres.
Pas moins de 132 individus armés se sont rendus aux autorités militaires, dont une grande majorité dans la wilaya de Tamanrasset. Ce sont essentiellement des terroristes ayant pris les armes entre 2010 et 2018 au Mali et qui ont préféré bénéficier des mesures de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale en Algérie plutôt que de se rendre aux autorités maliennes qui n’ont prévu aucune solution politique à leur guerre contre les groupes armés. Au Sud comme au Nord, l’armée a découvert et détruit 499 caches d’armes et huit ateliers de fabrication de bombes.
Ce sont plus de 700 armes qui ont été récupérées ainsi que 512 bombes artisanales. En 2017, les forces de l’Armée nationale populaire ont éliminé 91 terroristes et arrêté 40 autres, dont cinq femmes.
Le même bilan révèle la reddition de 30 terroristes durant la même année et l’arrestation de 212 éléments de soutien aux groupes terroristes, ainsi que 11 trafiquants d’armes.
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Reghis Rabah*
Il est clair que si nos constitutionalistes s’attachent aux principes sur lesquels est bâtie l’Algérie, c’est uniquement par souci d’éviter un désordre social qui permettra aux forces occultes d’en profiter pour réorienter les revendications légitimes de la population. Il se trouve qu’à force d’ user du texte, on crée une situation anxiogène qui empêche la nature et la spontanéité de suivre son cours normalement. Il ne faut pas oublier que même si la constitution Algérienne est à parfaire, elle n’est pas à rejeter dans son ensemble. L’Etat est édifié sur le premier principe consensuel que l’Algérie « est une et indivisible » et « le peuple est la source de tout pouvoir ». Ce peuple « se donne » des institutions pour protéger ses acquis et sa souveraineté et il est en droit de rejeter cette même constitution pour en faire une autre s’il juge la nécessité. Tout porte à croire que les Algériens sont entrain de mettre en œuvre leur propre modèle politique comme l’a été celui du précurseur de ce que les medias ont appelé « le printemps arabe » et ils réussissent à obtenir des résultats progressivement et positivement. Si l’on se réfère à l’histoire de la démocratie, le peuple est fondé juridiquement de faire sa propre révolution que l’excès de formalisation pourrait lui confisquer par une forte bureaucratisation qui avec le temps le marginalise et l’éloigne de ses devoirs citoyens. Il devient absent socialement narcissique dans son comportement et totalement désintéressé du corps social vivant ainsi dans un système entretenu de la sorte. Mais quand il se réveille, il chamboule l’ordre établi mais des appréhensions freinant son élan pour permettre aux forces occultes de lui confisquer une autre fois les objectifs de sa révolution.1-Quels sont les acquis obtenus jusqu’à présent par le Hirak
Ils ont arrêté une mascarade d’un mandat de trop pour un homme malade qui s’accroche au pouvoir malgré un fort rejet populaire. Ils ont aussi réussi à le faire démissionner avant même qu’il termine son mandat, identifié son entourage qui le prenait en otage pour perpétuer un ordre établi dans lequel chacun trouve son compte. Ils ont obtenu et c’est inédit dans l’histoire des peuples Africains et Arabes d’obtenir le mea culpa de celui pour qui est arrivé tout cela par une dernière lettre d’adieu, même si certains la prennent comme une ruse, se présentant comme simple citoyen, Abdelaaziz écrit « Je ne puis achever mon parcours présidentiel sans vous adresser un ultime message» et «demander pardon à ceux, parmi les enfants de ma patrie, envers lesquels j’aurais, sans le vouloir, manqué à mon devoir en dépit de mon profond attachement à être au service de tous les Algériens et Algériennes ».
Ceci signifie t-il la fin de sa révolution ? Rien n’est moins sûr car une révolution doit attendre ses objectifs sur lesquels la pression devra continuer sous des formes appropriées pour ne pas rendre leur mouvement contreproductif et se faire voler les acquis obtenus par des forces occultes. Il est vrai que l’armée historiquement en Algérie « fabrique » ses hommes pour reconduire le système mais elle insiste aujourd’hui sur le respect de la constitution, cela ne veut pas dire qu’elle impose les hommes qui jouissent d’un droit constitutionnel pour conduire la transition. Pourquoi ? Une certaine symbiose est instaurée entre « le peuple et son armée qui reste selon toute vraisssemblance la seule institution qui n’est pas contestée parce qu’elle réussi cette fois- ci à remplir son rôle de garant d’une assurance d’une transition sans implication directe dans les affaires politiques. Il est fort probable que l’actuel président du sénat Abdelkader Bensalah, démissionnera de lui-même pour que son remplaçant, qui sera une personnalité qui sort de la masse, fera démissionner le gouvernement actuel de transition et en installera un autre plus consensuel. Il se trouve que de nombreuses factions dans la société se méfient de l’armée et appellent à la vigilance qui pourrait être de mise.2- On a déjà confisqué la légitimité populaire par le passé
La prise en main du pouvoir par ce que les algériens ont identifié comme le clan d’Oujda, a bien commencé en 1961, lorsque chef de l’armée des frontières le colonel Boumedienne confie à Abdelaaziz Bouteflika sa première mission «diplomatique».Il était chargé de se rendre clandestinement en France pour rencontrer les chefs historiques du FLN, placés en résidence surveillée au château d’Aulnoy, dans la Seine-et-Marne. Le colonel Boumediene veut s’assurer d’un appui politique dans la perspective d’une prise de pouvoir, dans la foulée du départ des Français. Il mise sur Mohamed Boudiaf, dirigeant de la fédération française du FLN et ministre du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Mais Boudiaf refuse sèchement.
Tout comme Hocine Aït Ahmed, lui aussi sollicité. Bouteflika, lui, parie plutôt sur Ahmed ben Bella, qui a sauté sur l’occasion qui lui sera fatale quatre ans plus tard. Rédha Malek qui racontait dans son livre les péripéties des accords d’Evian, est revenu sur cet alliance en la résumant à sa manière «Boumediene avait besoin d’un politique et Ben Bella d’un fusil » Ce soutien militaire contre légitimité politique, sera scellé entre le clan d’Oujda et Ben Bella, par l’intermédiaire de Bouteflika, il va s’avérer fondamental au cours de «l’été de la discorde» de 1962. Les accords d’Evian ont été signés le 18 mars, l’indépendance reconnue le 3 juillet. L’Algérie est enfin un pays libre, après cent trente-deux ans d’occupation française et huit années d’une sale guerre qui laisse derrière elle 1, 5 millions de martyrs. Pendant que le peuple était en euphorie pour savourer sa liberté nuits et jours en plein été, les clans au sein du FLN se déchiraient dans des luttes pour la prise du pouvoir. Deux factions s’affrontent : le pouvoir civil derrière le GPRA, et les militaires, avec le clan d’Oujda. Le premier est soutenu par les wilayas de l’intérieur et le FLN français. Les seconds par l’armée des frontières du colonel Boumediene. Celui-ci va s’imposer par la force le 9 septembre 1962, ses troupes – rebaptisées Armée nationale populaire – entrent dans la capitale. Ahmed ben Bella rejoint Houari Boumediene à Alger et organise un meeting populaire au stade municipal, avec défilé militaire. Battu, le GPRA capitule sans conditions. Depuis, le peuple restera conduit d’une manière directe et indirecte par un pouvoir militaire à ce jour où ce déclic du cinquième mandat lui a inculqué que sa liberté effective ne l’atteindra que lorsqu’il se débarrasse de ce « système » instauré depuis pour édifier lui-même un Etat de « droit, républicain et citoyen ». Pour cela, il exige une transition conduite par des personnalités propres, honnêtes qui n’ont jamais géré le pays dans les décennies post indépendantes.3- Y aurait-il un malentendu dans la compréhension de la transition ?
Si l’on se réfère aux communiqués de l’armée devenue par sa position constitutionnelle un acteur majeur dans la crise que vit l’Algérie, ceux de l’opposition dans sa nouvelle veste et les nombreux constitutionalistes, tous mettent en garde contre le danger de toute démarche en perspective qui dévie de la constitution, on est amené à comprendre que la transition est « réduite » à un simple passage d’un président déchu à un autre dans un délai ne dépassant pas 90 jours. Combien même, le nouveau élu jouira d’un consens et que cette opération se fera sans les « 3B », cela risque de ne pas venir à bout de cette crise dont les revendications se précisent d’un vendredi à l’autre.
Tout porte à croire que le cinquième mandat ne serait que la goutte qui a fait déborder le vase et qui a permis aux Algériens de vider un cœur rempli depuis prés de six décennies. On est passé donc de « non au cinquième mandat » à « non au prolongement du quatrième » à « Rouhou Gâa » enfin à « TATHASBOU GÂA ». En effet, dans les dernières banderoles on y lit « Bouteflika n’est pas le système, le système n’a pas duré seulement 20 ans mais 60 ans » plus intéressant et afin de mettre fin aux Fake news, Tizi Ouzou, le cœur de la Kabylie écrit « l’Algérie est une et indivisible. » Il ne s’agit donc plus d’un simple réaménagement de façade d’un Etat mais éminemment et fondamentalement un changement en profondeur que le « Hirak » revendique quelqu’en soit les conséquences pour en finir une fois pour toute avec cet ordre établi sans aucune négociation possible lorsqu’on leur dit ouvertement « dégagez tous ». Il s’agit de rester dehors pour créer les conditions favorables pour refonder un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. L’environnement de gouvernance contiendrait des normes juridiques hiérarchisées de telle sorte que cette puissance publique s’en trouve balisée. Un tel système assurera une justice « juste et équitable » avec une juridiction indépendante. La souveraineté appartient au peuple, lequel peuple exerce le pouvoir public directement ou par l’intermédiaire de ses représentants qu’il aura à choisir lui-même en toute liberté et transparence. Dans ce système dont la jeunesse d’aujourd’hui longtemps marginalisée, favorise l’initiative citoyenne pour en faire des citoyens socialement présents, intéressés au corps social, convergents vers les objectifs d’intérêt général, centripètes mais nécessairement pas identiques. Il s’agit là de tout un processus qui prendra du temps et reste unique dans son modèle de manière à n’attendre de l’aide d’aucun pays limitrophe voire africain ou Arabe. La Tunisie par exemple qui a débattu sa nouvelle constitution pendant plus deux ans pour obtenir un semblant de consensus le 27 janvier 2017 sans pour autant étoffer entièrement les différents aspects des libertés individuelles et l’égalité qui ont fait l’objet d’une commission Ad hoc dit « des Libertés Individuelles et de l’Egalité (COLIBE) », installé par un président » très peu consensuel » le 13 aout 2017 qui a pris plus d’une année de discussion. Il est donc urgent que les feuilles de route revoient leurs copies pour oublier Bouteflika, les 3 B et s’inscrire dans une option durable pour au moins un mandat présidentielle afin entre autre de ne pas entraver la démarche économique dont les reformes ne pourront en aucun cas attendre jusqu’à la mise en œuvre de ces changements revendiqués par tous les Algériens. Les glissements vers un retour en arrière se situent justement à ce niveau et l’Algérie n’en est pas à sa première expérience.4- Il est grand temps que la protesta se fasse représenter
Sans jouer le trouble fête de cet amour entre la protesta et l’armée, il est indispensable de faire sortir les uns et les autres de cette euphorie, compréhensible certes mais la raison doit les faire revenir à la réalité. S’accrocher sur les galons de Gaid Salah ne mènera certainement pas aux changements souhaités par l’ensemble de la population qui sort dans la rue hebdomadairement. Il s’agit d’un responsable qui a passé toute sa vie dans l’armée, il est révolutionnaire de conviction mais il a comme tous ses semblables servi loyalement le système depuis l’aube de l’indépendance. Aurait il les coudées franches face à une mafia en hibernation étant donné les événements en cours ? C’est difficile à dire ! Ses membres se tiennent mutuellement par leurs barbichettes.
Le peuple a besoin de l’armée mais il devra faire son propre saut en évitant de s’enliser dans les débats stériles comme on les entend ces derniers jours. Le peuple étant détenteur du pouvoir, charge l’armée de sauvegarder sa souveraineté nationale. S’il choisit par voie référendaire de prolonger la transition de quelques mois le temps de préparer l’échéance présidentielle dans les meilleures conditions, où est le problème ? Il est aussi doté d’un pouvoir de choisir qui il veut pour la conduire s’il doute de l’intégrité et de la compétence des responsables en place. Si l’armée n’a pas d’arrière pensée, il n’y a aucune contrainte particulière d’écouter le peuple par instaurer une prolongation de la constitution de 3 à 6 mois et d’installer un Conseil National de Changement composé de 30 membres choisis sur des critères moraux, d’expérience dans l’activisme politique comme l’honnêteté, l’antécédent judiciaire, propreté, n’étant pas mêlés directement ou indirectement dans les affaires de l’ancien regime et de préférence ne jouissant d’aucune activité partisane quelque soit sa nature et surtout acceptés par le peuple. Sa composante devra toucher toutes les régions de l’Algérie et impérativement en respect du quota des femmes et une représentation des générations futures. Ce conseil élit un présidium de 3 de ses membres pour conduire la transition conformément à la feuille de route débattue et mise au point par ses membres. Ce débat qui ne peut sortir des revendications populaires, établira une plateforme priorisée et hiérarchisée de manière à identifier les actions immédiates à mener durant les six mois de transition et celles qui seront entreprises dans le quinquennat présidentiel parce qu’elle exige du temps et peut être un large débat. Le présidium installe un gouvernement de technocrates en lui balisant les axes de son programme qui devra durant ces six mois mettre tous les instruments appropriés pour : l’équilibre des pouvoirs constitutionnels, verrouillage de la constitution, installer une commission indépendante des élections, se doter des règles adéquates pour une élections libre et indépendante. Leur mission s’arrête une fois un président est élu et choisi par le peuple en toute transparence. Quant à la forme du choix de la composante qui formera ce conseil si elle ne pourra pas se faire par plébiscite populaire comme émergent actuellement de nombreuses figures et institutions comme l’armée, la justice et de nombreux noms, le vote par internet est la forme qui commence à donner ces fruits dans plusieurs pays comme l’Estonie qui le pratique depuis 2005 avec succès. Si les réseaux sociaux ont réunis tant de monde en offrant un exemple de civisme et de discipline admiré par le monde entier, il pourrait bien être utile pour leur servir un système de votation électronique transparent d’autant plus que chaque Algérien dispose d’une carte avec un Numéro d’identification National.*Consultant, économiste pétrolier
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Par Massiva ZEHRAOUI
Les travailleurs relevant de différents secteurs d’activités, affiliés ou pas d’ailleurs à un syndicat en particulier, ont ainsi pris part à une marche, laquelle a été suivie d’un rassemblement au niveau de la Grande Poste d’Alger.
La contestation monte d’un cran. Les fonctionnaires protestent toujours et durcissent le ton. Ils ont répondu en masse hier à l’appel de la Confédération des syndicats algériens (CSA).
Les travailleurs relevant de différents secteurs d’activités affiliés ou pas d’ailleurs à un syndicat en particulier, ont ainsi pris part à une marche, laquelle a été suivie d’un rassemblement au niveau de la Grande Poste d’Alger.
A leurs côtés, les étudiants ont eux aussi rejoint la foule vers les coups de 11 h du matin. D’autres citoyens affluaient au fur et à mesure des minutes sur les lieux.
C’est à cette fameuse placette devenue l’endroit privilégié des protestataires depuis le début de la contestation que ces derniers, armés de leurs banderoles et de leurs slogans les plus «recherchés» dénoncent la désignation officielle de Abdelkader Bensalah à la tète de l’Etat. A l’unanimité, les manifestants disent rejeter fermement cette décision, que bon nombre d’entre eux qualifient de «parodique».
Bensalah a donc, sans grand étonnement, été le plus ciblé par le courroux des manifestants. «Mettre cette personne à la tête du gouvernement signifie qu’au final le peuple n’a pas son mot à dire», déplore un syndicaliste qui était sur place. Pour d’autres de ses homologues, procéder de cette façon là est «voulu, et ce, dans le but d’attiser la colère des citoyens et de conduire au pourrissement».
Les différents syndicalistes ont par ailleurs appelé au respect des droits syndicaux qui son bafoués depuis des années». Ils insistent, «le travailleur doit absolument recouvrir ses droits».
D’autre part, les revendications portées hier par les personnes présentes sur place sont on ne peut plus explicites et sans appel; «Nous voulons qu’ils partent tous» scandait la foule qui grossissait peu à peu. Sur leurs pancartes, on pouvait lire «ni Bensalah ni Bedoui ni Belaiz…».
Les manifestants criaient encore non à Bensalah, pendant que d’autres revendiquaient la légitimité du peuple à choisir lui-même les figures du gouvernement, «période transitoire ou non». Abdelkader Bensalah est perçu lui aussi comme un homme «du sérail», il doit s’en aller «au même titre que les autres», ont fait comprendre les contestataires.
Il faut souligner que la colère des uns et des autres était très perceptible. L’irritation des citoyens se fait ressentir de plus en plus au fil des jours. «L’entêtement du gouvernement de maintenir le même régime», devient «pénible», comme l’ont laissé entendre certains. En ce qui concerne le déroulement du rassemblement, le mot d’ordre reste toujours «pacifisme».
Bien qu’un impressionnant dispositif de police ait été mis place, notamment au niveau des artères principales d’Alger-Centre, il n’y a pas eu de confrontation directe. D’ailleurs, vers les coups de midi, les forces de sécurité se sont même retirées, face à la détermination des manifestants.
Les éléments de la police, sans se mêler directement à la foule, ont bouclé les périmètres aux abords de la Grande Poste et se sont contentés de superviser le sit-in de loin. En conclusion, le rassemblement d’hier est un nouveau coup de force de l’élite du peuple, pour rejeter de façon claire et nette toute décision à laquelle n’a pas dit «oui» la majorité écrasante des citoyens qui se préparent déjà à une nouvelle démonstration, vendredi prochain…
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Par Cherif Ali
Ils sont sur tous les plateaux télé en ces temps de Hirak. Ils sont à la fois incontournables et… horripilants, affirmait quelqu’un .Tout se passe en effet comme si les télévisions, surtout privées, se mettaient en devoir, en ces temps de crise politique, d’inviter « au pied levé », une ribambelle d’ « experts » et de « stratèges militaires », officiers supérieurs en retraite en l’occurrence, choisis sur un short liste, des hommes plutôt que des femmes, censés apporter au large public leur savoir et leur décodage des évènements.
Mais, au fond comment les médias audiovisuels sélectionnent-ils leurs experts ?
On sait peu de choses sur ces «bons clients », inscrits sur les tablettes des présentateurs télé.
Pourquoi certains ont-ils la faveur des émissions ? Tandis que d’autres «ne passent pas » ?
Comment ces experts se servent-ils des médias qui les asservissent ?
Qui utilise qui, en définitive ?
Dès que survient le moindre événement sur la scène politique, économique ou sociale, généralement gonflé à escient par certains animateurs des télévisions privées, on a le droit à tous les pseudo-connaisseurs du sujet !
Et fatalement, les chaînes en question, nous ressortent « ad nauseam » les mêmes experts prémâchés et prédigérés qui pullulent, dans les formations politiques, les universités, les institutions publiques et les syndicats, sans originalité ni épaisseur. Et souvent ignorant tout de la thématique dont ils parlent en direct live !
Pour les responsables des émissions de débats, indiquait quelqu’un au fait du sujet, faire appel à ce type d’expert, habitué des plateaux c’est s’éviter par exemple de lui recommander qu’il devra arriver à temps pour passer par la loge maquillage ; c’est aussi lui rappeler qu’il doit bien se tenir, ne pas ronger ses ongles ou tapoter son micro cravate.
S’il en a une de cravate déjà !
Quand est-ce qu’ils apparaissent, ces experts de l’expertise ?
Une grève dans le secteur de l’éducation ? Dans les hôpitaux ? Un fait divers ? Une défaite de l’EN, encore une ? Une déclaration d’Ali Ferkous celui-là même qui avait excommunié « les défenseurs des droits de l’homme, les défenseurs des droits de la femme et les démocrates » ?
Allumez une des télévisions privées et vous les verrez rappliquer. Toujours les mêmes. Compétents, peut-être, mais de là à ce qu’ils soient les seuls à commenter l’événement, c’est à voir !
A croire qu’être expert à la télé est devenu presque une profession trustée par une poignée de personnes. Un journaliste qui s’est penché sur la question a accusé les animateurs de se « repasser » ce type d’expert ou de consultant, avec le risque de les entendre ressasser ce qu’ils ont eu à dire sur des précédents plateaux de radio ou de télévision.
Il y a aussi les routines journalistiques, la paresse intellectuelle et les réseaux affinitaires qui se nouent entre les journalistes et les experts, qui expliquent, pour partie, la défection des téléspectateurs.
En définitive, dans l’urgence, la capacité des intervenants à meubler, importe plus que leur expertise ! Tous supputaient à propos de la désignation d’une personnalité nationale pour gérer la transition et personne en définitive n’a vu « apparaitre » le visage de Bensalah à la tête de l’Etat !
Qui sont-ils ces « sachants » ?
Dans notre pays, cela concerne quelques professeurs d’université ou du moins une petite minorité d’entre eux, en quête de «starisation».
Et aussi quelques hommes politiques et ces derniers temps, des syndicalistes du secteur de l’éducation à vous en donner le tournis ! Ces gens là veulent à tout prix passer à la télé, parler à la radio et se faire appeler «khabir», «moukhtass fi echououne kada oua kada» ou «bahit acadimi», c’est-à-dire expert, en tout et en rien, en somme.
Ou appellation suprême « Douktour » !
Des experts de salon, disons-le sans ambages, loin de la réalité et qui se font passer pour des stratèges aux lieux et places des compétences avérées, celles qui ont côtoyé le monde extérieur et acquis ainsi, de solides connaissances et des expériences potentielles bénéfiques. Défenseurs de portes ouvertes, adeptes de la langue de bois, ces aspirants-experts-économistes-politologues, en herbe, ne manquent pas d’air, si l’on en juge par leur niveau d’audace. Alors qu’ils n’ont pas vocation à le faire, ils n’hésitent jamais à donner leur avis, franco de port, face à la caméra, ou pour peu qu’on leur tende un micro. Généralement, ils manquent d’informations les plus élémentaires et les plus utiles à l’élaboration d’une vision claire des sujets qu’ils abordent. Ils ne disposent d’aucun élément pour en faire l’évaluation.
Qu’à cela ne tienne, nos experts traitent tous les sujets, de manière désinvolte, avec cette facilité déconcertante qui sied aux ingénus !
Il arrive souvent à ces experts de jouer de leur « expertise » pour surmonter leur frustration, régler des comptes et aussi et surtout faire passer leur opinion politique !
Parmi eux, il y a également ceux qui développent un commentaire teinté de chauvinisme étroit et se disent nationalistes ; d’autres, estampillés idéologiquement, n’hésitent pas à défendre des thèses portées par des islamistes notamment, quand il s’agit d’évoquer le sujet de la condition féminine.
Tel que distillé, leur avis et c’est là que réside le danger, peut être perçu comme le sentiment prédominant dans notre pays voire même, comme la position officielle.
A ce sujet, gardons toujours à l’esprit, que ces gens là, heureusement minoritaires, interviennent souvent en direct sur les ondes radios et les canaux de télévisions étrangères, et l’impact de ce qu’ils avancent, comme analyses, affirmations, fake news, ou éléments de langage redondants, se paye cash. D’ailleurs beaucoup de chaînes satellitaires s’arrachent ces experts de pacotille, dans l’espoir de faire du «buzz», au détriment de l’Algérie. Au diable donc, la vérité ou la fiabilité des faits ou des chiffres avancés, ce qui importe pour ces médias, c’est leur intérêt et celui de leurs sponsors.
La nature a horreur du vide
Ces experts n’occupent-ils pas le vide laissé en la matière, par ceux qui sont sensés prendre en charge la communication, quelle soit officielle ou qu’elle participe de l’avis intellectuel et/ou scientifique ? C’est aussi une bonne question.
Ces gens-là cherchent en fait à se distinguer par une posture différente, mais néanmoins «intéressée», de l’ensemble des professeurs, pour évoquer cette catégorie de personnes, beaucoup plus préoccupés par le suivi de leurs chaires et l’avenir de leurs étudiants. Ces derniers d’ailleurs ne se sont pas trompés pour dire, avec beaucoup de retenue, que ces « professeurs-experts » gagneraient à se limiter à enseigner, plus ou moins correctement, le module pour lequel ils sont payés.
Car, ce que l’on a retenu de leurs interventions passées, outre la langue de bois, c’est l’indigence du discours développé, tenant de la discussion de bureau ou du café de commerce, entre potes et collègues, où les mots fusent comme une logorrhée.
Des éléments de langage, éculés, redondants, galvaudés, qui ne font pas avancer le «schmilblick», en quelque sorte !
Quels sont leurs objectifs ?
Tout d’abord pourquoi persistent-ils alors à faire des interventions très minimalistes, comme celles que font les personnes à court d’idées ?
Pour ensuite, se confondre en conjectures sur des thèmes divers, sans éléments en main, pour en faire l’évaluation ?
Ou, plus grave encore parler de choix stratégiques et sécuritaires, indûment ?
C’est pour sortir de leur anonymat, apparaitre à la télévision, épater leur famille et accessoirement se manifester auprès «de qui de droit», sait-on jamais, en cette période précisément !
Et la qualité de leur expertise se retrouve donc, clairement mise en cause !
Rappelons que certains syndicalistes ont pu ainsi, à force d’apparaitre à la télévision et revendiquer tout et n’importe quoi, se faire un nom et en définitive « se faire élire » à l’APN.
L’intervention de ces experts se fait-elle à titre onéreux ?
Perçoivent-ils des jetons ? Sont-ils mandatés pour intervenir en cette qualité ? Et par qui éventuellement ? Sont-ils connus par leurs publications ou des livres qu’ils auraient écrits et qui les conforteraient dans ce statut d’expert s? Engagent-ils directement ou indirectement l’université dont ils dépendent, ou les formations politiques dont ils relèvent ou les institutions publiques où ils émargent ?
Les experts à l’exception des consultants agréés viennent en général dispenser leur savoir gracieusement. Certains ne sont pas désintéressés pour autant s’ils venaient à faire la promotion de leur dernier livre. Ce qui arrive rarement chez nous !
Aux avocats, médecins et autres professions libérales, le label « vu à la télé » permet de rabattre des clients. Aux autres, l’exposition de leur personne peut booster leur carrière.
L’autre motivation, au contraire, est nombriliste selon les spécialistes qui précisent que « se faire voir à la télévision est un plaisir narcissique dont il ne faut pas avoir honte à condition d’en être conscient pour ne pas s’égarer » !
Pour en finir avec ce sujet, citant ce réalisateur de télévision qui, pour justifier la présence d’un politologue souvent invité sur les plateaux-télé a dit de lui qu’outre ses connaissances avérées, il a aussi une qualité rare : « il se tait quand il n’a rien à dire » !
Et aussi cette blague qui court sur les experts et autres stratèges catholiques : Ce sont des gens qui en connaissent énormément sur très peu de choses, et continuent à apprendre de plus en plus, et de moins en moins de choses.
Les avocats sont des gens qui en savent très peu sur beaucoup de choses, et continuent à apprendre de moins en moins sur de plus en plus de choses jusqu’au moment où ils savent pratiquement rien sur à peu prés tout.
Les juges sont des gens qui, au départ, savent à peu prés tout au presque sur toutes les choses, mais en raison de leur promiscuité avec les avocats et les experts, ils finissent par ne plus rien savoir sur rien !
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M. Zeggai
Encore une fois, les incompréhensibles choix de Cavalli, le comportement inexplicable de certains joueurs et l’insuffisance flagrante de gestion des dirigeants ont été préjudiciables au MCO. Avant cinq journées de la clôture du championnat, le Mouloudia d’Oran occupe la 11e place au classement avec 28 points, distançant de deux unités seulement le troisième potentiel relégable, le MOB. La situation risque de se compliquer davantage lors des prochaines journées avec deux déplacements consécutifs chez la JSK et le DRBT. Après la victoire acquise face à l’OM, les Oranais du Mouloudia ont donné l’impression d’avoir digéré l’amère élimination en coupe d’Algérie face au CSC au stade Zabana, mais les « Rouge et Blanc » sont retombés dans leurs travers. En effet, la déception des supporters mouloudéens a atteint son paroxysme à l’issue de l’échec concédé avant-hier devant le MCA, un échec qui hypothèque les chances de maintien du MCO. Pourtant, au vu de la physionomie de la partie, il y avait de la place pour une victoire qui aurait permis au Mouloudia de s’extirper de la zone rouge. Cette fois encore, le MCO est passé à côté de la plaque face à un team du MCA, pourtant décimé par une cascade d’absences et abandonné par son public. La raison est simple : en optant pour une prudence excessive avec six défenseurs et un récupérateur, Benamara, le MCO a fini par se brûler les doigts. Cavalli a choisi de fermer le jeu sans prendre de risques offensifs. Comment peut-on oser adopter une telle stratégie tactique devant une équipe où manquaient à l’appel les Souibaa, Benaldjia, Bendebka, trois éléments de base dans le compartiment offensif du Doyen, sans parler des Hachoud et Azzi ? Par ce choix, Cavalli a tout simplement donné les moyens au MCA d’y croire. Certes, Nadji a raté un penalty (29′) qui aurait pu changer le cours du jeu, mais cela n’explique pas tout.De son côté, Mekhazni a su gérer son match en tenant compte des données réelles et a senti le coup. Le coach, en incorporant Nekkach à la place d’un arrière droit, a réussi à se donner des solutions offensives avec trois attaquants Nekkach, Tebbi et Frioui. Il a fallu une erreur de marquage de Sebbah et une autre de jugement de Vivien qui, par son placement, a éliminé le hors-jeu, pour que Frioui libère les siens à un moment crucial du match (84′). « C’est une grande déception de perdre un match d’une telle façon. Cette défaite a certes compliqué notre situation, mais je tiens à dire que le MCO ne rétrogradera pas », dira Cavalli en fin de partie pour s’accorder encore un autre sursis. Le plus surprenant aura été ces deux changements à cinq minutes de la fin de Guertil (85′) et Berrezoug (88′).
Que peuvent-ils donner de plus ces deux jeunes en quelques minutes et intégrés dans des conditions difficiles au moment où le MCO était mené au score ? En somme, tout est à revoir au sein de ce Mouloudia d’Oran, version Cavalli – Baba. Il s’agit d’un problème de gestion et nous ne le répèterons jamais assez. Au fait, où sont passés les « conseillers du club » ? Où en est-on à propos du protocole d’accord signé par le club avec Hyproc en vue de reprendre le MCO ? Où sont passées les promesses des bilans ? Les réponses à ces questions s’avèrent comme les solutions pour sauver le MCO, car les autorités locales affirment avoir fait tout leur possible pour aider le club à relever le défi. Le danger est réel et la responsabilité de l’entraineur, du président et des joueurs est entièrement engagée. Avec le calendrier restant qui est défavorable à l’OM, le MOB et un degré moindre à l’ASAM, le MCO pourrait s’en sortir à condition de prendre conscience des fâcheuses conséquences d’une relégation.The post MC Oran: Le spectre de la relégation en épouvantail appeared first on .
Ghania Oukazi
Le chef de l’Etat fait face à une déferlante contestataire haineuse dont l’objectif premier est de le faire partir et d’obliger l’état-major de l’ANP à sortir du cadre constitutionnel.«En tant que chef de l’Etat, je m’adresse aujourd’hui à l’ensemble des Algériennes et des Algériens ( ), pour leur affirmer qu’il s’agit là d’une mission constitutionnelle qui ne peut être que ponctuelle ( ),» expliquait mardi soir Abdelkader Bensalah, dans un discours à la Nation. Il a précisé que « le tournant que va traverser notre pays débutera par une phase décisive qui consistera à remettre, constitutionnellement, les pouvoirs au président de la République, démocratiquement élu, dans un délai qui ne saurait dépasser les quatre-vingt-dix jours, à compter de la date de mon entrée en fonction, en tant que Chef de l’Etat. » Et « il est clair que le Chef de l’Etat désigné ne peut être candidat à la présidence de la République,» a-t-il dit encore.
Le vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah a conforté, hier, ces propos à partir de la 2ème Région militaire, en affirmant que « la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes dont la mise en œuvre doit s’effectuer, conformément, à la Constitution qui stipule que le président du Conseil de la Nation que choisit le Parlement avec ses deux chambres, après le constat de la vacance, assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau président de la République.» Les deux responsables tiennent ainsi le même discours. Gaïd Salah veut rassurer davantage la rue en soutenant que : « je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation des élections présidentielles, se fera avec l’accompagnement de l’Armée Nationale Populaire, qui veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République.» Il est clair que Bensalah en tant que chef d’Etat depuis mardi dernier a été instruit pour ne pas lâcher prise.L’armée accuse
Il fera un clin d’œil à Bouteflika en indiquant que « les valeurs de gratitude qui animent les enfants de notre peuple, nous commandent d’exprimer nos vifs remerciements et notre reconnaissance à ceux qui ont eu le mérite d’avoir déployé toutes leurs énergies pour permettre aux Algériens de se réconcilier entre eux, de vivre ensemble en paix et d’avoir contribué à bâtir un pays moderne, fort et respecté dans le concert des nations.» Et rendra un vibrant hommage «aux forces de notre Armée Nationale Populaire qui n’ont jamais failli à l’accomplissement, combien fondamental, de leur mission constitutionnelle et à la sagesse de son Commandement qui a opté pour le respect de la Constitution en tant qu’unique référence afin de permettre à notre peuple de réaliser ses aspirations et surmonter la crise actuelle.»
Bensalah a tenté par son discours à la Nation de calmer les esprits en ébullition en mettant en avant le peuple et son « unité, cohésion, patriotisme, horizon démocratique nouveau, valeurs énoncées dans la proclamation de la glorieuse Révolution de Novembre, aspirations au changement, réformes et participation effective dans la prise des décisions afférentes à son avenir.» Mais « la formule » est loin de convaincre un « hirak » qui marche depuis près de deux mois, à contre courant de ce tout se qui se considère quelque peu légal et légaliste. Hier, la Grande Poste grouillait de monde et réclamait toujours son départ, celui de plusieurs B et de « tout le système (trouhou gaa).» Des revendications que l’armée ne pourra satisfaire que si elle sort du cadre constitutionnel. Ceux qui élaborent les slogans veulent certainement qu’elle le fasse. Ils ne baissent pas les bras et pensent faire partir Bensalah même par des moyens moins sereins. Certains d’entre eux veulent le faire au plus tard « dans quatre ou cinq jours. » Ils comptent sur la marche de demain, vendredi, qu’ils qualifient de « référendum » pour agir. L’Algérie s’emballe, les « preuves » du complot font rage, l’argent coule à flots, les compromissions et les alliances internes et externes sont effrayantes, des associations, des personnalités, les habitués des officines d’ici et d’ailleurs travaillent d’arrache-pied pour convaincre de « la bonne cause » du hirak Et ce, même par l’instauration d’un bras de fer entre lui et l’armée. Gaïd apparente ce tableau à « l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au devant de la scène actuelle en les imposant comme représentants du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre en exécution leurs desseins, visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception( ). » Le chef d’état-major de l’ANP accuse clairement la France même s’il ne la cite pas nommément.Gaïd Salah avertit
Par de tels propos, il ferme la porte -pour l’instant- aux demandes « irréalisables » des marcheurs et brandit la Constitution comme « unique référence. » La nouvelle feuille de route est expliquée par le chef de l’Etat à travers « un ensemble de mécanismes » à mettre en place. « C’est en concertation avec la classe politique et civile citoyenne que je me propose, en priorité et en urgence, de créer une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes.
Le gouvernement et les services administratifs concernés seront chargés de la soutenir et de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions en toute liberté,» a dit Bensalah, tout en promettant que « l’accomplissement de cette mission devra prendre en charge la mise en application des dispositions des articles 7 et 8 de la Constitution , ce à quoi nous sommes tenus de concourir, citoyens, classe politique et institutions de l’Etat, afin de réunir les conditions, toutes les conditions, d’un scrutin présidentiel transparent et régulier, dont nous serons tous les garants, un scrutin qui permettra à notre peuple d’exercer son choix libre et souverain.» Autre mécanisme, « je veillerai, certes, à ce que le cadre juridique y afférent soit élaboré et mis en forme dans le meilleur délai, mais je demanderai à notre classe politique et citoyenne de faire preuve d’innovation, de participation et de confiance pour construire ensemble ce nouvel édifice juridique qui ouvrira la voie à la mise en place d’un tout nouveau système politique répondant aux aspirations de notre peuple. » Gaïd Salah dit plus en avertissant que « il appartient à tout un chacun de comprendre et assimiler tous les aspects et les contours de la crise, durant la période à venir, notamment dans son volet socio-économique, qui s’aggravera davantage si les positions obstinées et les revendications irréalisables persistent, ce qui se reflète négativement sur les postes de travail et le pouvoir d’achat du citoyen, notamment au regard d’une situation régionale et internationale tendue et instable. » Il demande à la rue de « faire preuve de patience, de conscience et de lucidité afin de réaliser les revendications populaires, guider le pays vers la paix et jeter les bases d’un Etat de droit et d’institutions.» Sa promesse phare à lui, « ( ) la justice entamera des poursuites judiciaires contre toute la bande impliquée dans les affaires de détournement des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement. Il rassure « l’opinion publique que la question s’étendra à tous les dossiers précédents, comme l’affaire d’El Khalifa, de Sonatrach et du Boucher’ et autres dossiers relatifs à la corruption qui ont occasionné des pertes considérables au Trésor public.»The post Article 102, Bensalah et les contestations populaires appeared first on .
M. B.
Pour le compte de la mise à jour de la 22e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, l’USM Bel-Abbès s’est contentée d’un point à domicile, hier, face au NA Hussein Dey (0-0). Un résultat qui ne fait pas les affaires des gars de la Mekerra, qui ont raté là une belle opportunité pour préserver leurs chances de survie parmi l’élite. Avec 20 points et une dernière place au classement, l’USMBA a pratiquement hypothéqué toutes ses chances de maintien. Avant-hier, le MC Alger s’est imposé devant le MC Oran sur le score de 1 à 0, pour le compte de la mise à jour de la 22e journée, également. L’unique but de la rencontre a été inscrit par Frioui (84′) pour le MCA. A l’issue de ce match, le club algérois se hisse, provisoirement, à la 4e place avec un total de 38 points et un match en moins, à disputer face au CSC, alors que le MCO dont le maintien est désormais le principal objectif reste scotché à la 10e place avec 28 points. A noter qu’hier l’Entreprise nationale Sonatrach a nommé Omar Ghrib au poste de directeur général du MCA, suite à la démission de Bachi Zoubir, qui a, lui-même, succédé à Kamel Kaci-Saïd. Très aimé des supporters, mais loin de faire l’unanimité chez les autorités locales et sportives, Omar Ghrib fait son grand retour à la tête du club algérois ; un poste qu’il avait occupé, à deux reprises, dans le passé, soit en 2010 et en 2016. Enfin, le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad ont fait match nul (0-0) pour le compte de la mise à jour de la 19e journée. Le DRBT a raté l’occasion de confirmer son redressement et sa victoire décrochée à la maison face à la JSK et faire un pas supplémentaire en vue du maintien, alors que le Chabab, qui reste sur une série de 12 matchs sans défaite, reste tout de même scotché à la 12e place avec 27 points et compte un match en moins.The post Ligue 1 – Mise à jour: L’USMBA droit vers le purgatoire, Omar Ghrib de retour au MCA appeared first on .
Il y a un an de cela l’Algérie a perdu 257 enfants suite à un tragique crash d’avion prés de l’aéroport de Boufarik, Blida.
Un avion militaire de type Iliouchine Il-76 qui se dirigeait vers le sud-ouest du pays pour assurer le vol régulier Boufarik-Tindouf-Bechar s’est écrasé mercredi 11 avril 2018 à 07 h 50 dans la wilaya de Blida, près de l’aéroport de Boufarik. Un drame national classé comme étant le plus meurtrier de l’histoire d’Algérie.
M.A.Y
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