Le ministre d'État, Romuald Wadagni désormais officiellement candidat à la présidentielle de 2026, a décliné deux convictions fortes, qui dessinent les contours de son engagement. C'est lors de la cérémonie d'investiture ce samedi 4 octobre 2025, au stade municipal de Parakou.
En dressant le bilan des dix dernières années, Romuald Wadagni a mis en exergue les transformations structurelles engagées sous l'actuel régime : assainissement des finances publiques et croissance économique soutenue. Pour le candidat, le pays n'aborde pas l'avenir à l'aveugle. Bien au contraire.
La première conviction qu'il a partagée devant les militants est celle d'une vision claire. « Les défis qui nous restent à affronter sont connus. Le chemin est certes long mais les étapes les plus difficiles ont été franchies au cours de ces dernières années », a-t-il affirmé.
La chance de notre pays, poursuit Romuald Wadagni, est que pendant les périodes les plus difficiles, nous avons consenti les efforts nécessaires qui nous permettent d'être prêts à affronter ces défis. « Les axes de résolution de ces défis sont connus, étudiés et planifiés », a ajouté le candidat de la mouvance présidentielle.
L'unité nationale comme boussole
Au-delà des plans d'action, c'est sur le plan de la cohésion que Romuald Wadagni a placé l'enjeu majeur de sa candidature. « La seconde conviction est que dans un monde instable, dans une région traversée par des crises, notre plus grande force, c'est notre unité nationale. Je veux être le candidat de tous les Béninois. Notre force sur ce chemin, c'est l'unité nationale. Notre atout est que la vision est claire et que le travail à abattre est connu », a-t-il déclaré.