Une enquête est ouverte après la découverte du corps d'un ancien agriculteur dans l'arrondissement de Mougnon, commune de Djidja.
Un homme âgé de 75 ans a été retrouvé mort dans une citerne, dimanche 15 juin 2025, à Adamè Houèglo, dans la commune de Djidja dans le département du Zou.
La victime est le sieur Robert Adanhoun Sogni, un ancien agriculteur de la localité.
Le corps a été découvert par les membres de sa famille. Ces derniers, alertés par un bruit inhabituel venant de la citerne, se sont rendus sur place. Ils y ont fait la macabre découverte. La citerne était pourtant réputée être bien fermée, selon les premiers témoignages.
Les agents de police du commissariat de Mougnon, accompagnés des sapeurs-pompiers, ont procédé au constat et à l'extraction du corps.
Suicide ou assassinat ? Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame.
M. M.
La semaine touche à sa fin, nombreux sont ceux qui scrutent les prévisions météo pour organiser au mieux leurs activités du week-end. Ce jeudi 19 […]
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La République du Bénin, à travers la Société de Développement Hôtelier du Bénin (SDHB), a officiellement signé un accord de partenariat avec le groupe Hilton pour l'ouverture du Hilton Cotonou, marquant ainsi l'entrée du célèbre groupe hôtelier sur le marché béninois.
Ce projet d'envergure, dont l'ouverture est prévue pour 2028, s'inscrit dans la dynamique de transformation du secteur touristique national, sous l'impulsion des plus hautes autorités béninoises. Il témoigne également de l'attractivité croissante du Bénin auprès des investisseurs internationaux.
Un établissement aux standards internationaux
Situé sur le Boulevard de la Marina, à proximité immédiate du Palais des Congrès, des ambassades et des principaux sièges institutionnels, le Hilton Cotonou offrira une capacité de 233 chambres et suites contemporaines, ainsi qu'une gamme complète de services haut de gamme :
• Restaurant ouvert toute la journée
• Bar-terrasse signature
• Bar de piscine
• Spa et centre de bien-être
• Piscine extérieure
• Espaces modulables pour conférences et événements
Un projet structurant pour l'économie nationale
Ce partenariat stratégique devrait générer plusieurs centaines d'emplois directs et indirects, contribuant significativement à la professionnalisation du secteur hôtelier et à l'essor des services connexes. Il renforcera également la capacité du Bénin à accueillir de grands événements régionaux et internationaux, en cohérence avec son ambition de devenir un hub de l'Afrique de l'Ouest pour les affaires et le tourisme de qualité.
83 accusés, dont 22 en détention, devront comparaitre devant la Cour d’Algérie, en étant impliqués dans une lourde affaire de « commerce d’or« . L’audience aura lieu […]
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Lorsqu'on évoque à la fois l'état actuel et l'avenir de l'Afrique, un défi majeur doit être pleinement compris avant de pouvoir être relevé : la difficulté de construire et d'entretenir l'infrastructure du continent. Certains problèmes sont évidents, tandis que d'autres le sont moins.
Il est facile de dire : « Les gouvernements occidentaux doivent investir davantage dans l'infrastructure africaine », mais il est bien plus compliqué d'expliquer comment ils devraient s'y prendre. Beaucoup s'y sont essayés par le passé, mais de nombreuses complications rendent la tâche plus difficile qu'on ne l'imagine. Examinons quelques-uns des principaux défis à surmonter lorsqu'on envisage d'améliorer l'infrastructure africaine.
Judicaël ZOHOUN
La géographie variée du continentLe premier défi est d'ordre naturel : la géographie. Montagnes, déserts, collines et autres contraintes topographiques doivent être franchies avant que de grands projets puissent avancer. Poussière, érosion, évolution constante du paysage et enjeux environnementaux doivent être résolus avant que nombre de travaux puissent se poursuivre (ou, dans certains endroits, commencer).
Le réseau routier du continent, en dehors des autoroutes transafricaines, est mal entretenu ; la plupart des routes ne sont que des pistes, et la majorité des routes asphaltées se trouvent dans les capitales. Au total, seulement 43 % des routes africaines sont goudronnées, et plus de 30 % d'entre elles sont situées en Afrique du Sud.
L'Afrique compte de nombreuses voies ferrées, mais beaucoup nécessitent d'importantes réparations. En dehors des lignes principales, de nombreuses sections sont déconnectées et ne dépassent pas les frontières nationales. Pire encore, comme nombre de lignes anciennes ont été construites par les puissances coloniales européennes, les écartements diffèrent d'un pays à l'autre, rendant très difficile la connexion des voies existantes.
Un projet de réseau ferroviaire à grande vitesse multinational existe, mais sa réalisation est prévue sur 50 ans (2025 étant la douzième année du plan). Le manque de financements et les travaux préalables requis (comme l'électrification de zones encore non alimentées) expliquent ce délai.
Défis géopolitiquesOn peut espérer une coopération accrue entre nations et des progrès en matière d'infrastructure. À un forum à Marrakech (Maroc), le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, a déclaré : « Voici l'Afrique que nous voulons : une Afrique pleinement interconnectée, utilisant des corridors régionaux et des instruments de financement innovants pour libérer les opportunités économiques et assurer la compétitivité des chaînes de valeur nationales et régionales. Une Afrique bien connectée sera une Afrique plus compétitive. »
Il a précisé que son organisation avait investi plus de 44 milliards de dollars au cours des sept dernières années pour bâtir des infrastructures et concrétiser ce rêve. Hélas, ces dépenses colossales n'ont entraîné qu'une légère amélioration, illustrant le coût élevé de la construction et de l'entretien des infrastructures, ce qui mène à notre point suivant.
Difficultés financièresMême sans corruption, d'autres facteurs financiers aggravent la situation. Dans la liste 2024 des pays les plus pauvres du magazine Global Finance, les neuf premiers sont africains. Cela signifie que l'argent pour les améliorations doit provenir d'autres pays africains ou d'un autre continent.
Le problème des contributions étrangères est que les investisseurs extérieurs ne sont pas certains d'obtenir un retour significatif – voire aucun retour. Des partenariats public-privé ont déjà investi, mais un énorme déficit de financement subsiste avant que les travaux puissent continuer.
Lors d'un discours en mars 2025 à la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine, a déclaré : « Sur une note négative, je voudrais évoquer l'insécurité, le manque de financement endogène durable, les restrictions à la circulation des personnes, des biens et des services, le faible taux d'industrialisation et la mauvaise qualité des infrastructures physiques. L'Union africaine a élaboré des stratégies pour remédier à ces insuffisances. Malheureusement, leur mise en œuvre reste bloquée faute de fonds. »
La Banque africaine de développement estime qu'il faudra entre 140 et 170 milliards de dollars par an pour combler le déficit d'infrastructure du continent. À titre de comparaison, le PIB cumulé du Burundi, du Tchad, de la République démocratique du Congo et du Zimbabwe atteint environ 150 milliards de dollars.
Problèmes liés à la technologiePhilippe Heilmann, consultant indépendant auprès de gouvernements africains, explique qu'un autre sujet de préoccupation majeur est l'accès limité du continent aux technologies modernes, bien au-delà de la simple pénurie de Wi-Fi. De nombreuses zones rurales d'Afrique subsaharienne disposent de peu ou pas d'électricité. Cela, combiné au manque de routes pavées, complique considérablement la construction d'infrastructures.
Dans plusieurs régions, l'accès à des stratégies et à des matériaux de qualité pour la construction routière est aussi limité. Dans le nord de l'Éthiopie, des routes mal construites ont entraîné inondations, érosion et dégâts agricoles. La difficulté d'obtenir suffisamment de matériaux de haute qualité est aggravée par l'état médiocre des routes existantes : il faut d'abord les améliorer (avec très peu de moyens) pour pouvoir y acheminer les matériaux nécessaires – un véritable cercle vicieux.
Mesures actuelles et futures pour surmonter ces défisUn investisseur étranger joue néanmoins un rôle déterminant : la Chine. Le pays a massivement investi dans l'infrastructure africaine dans le cadre de son Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI) lancée en 2013, visant à soutenir un commerce libre et équitable grâce à des réseaux de transport reliant l'Europe, l'Afrique et l'Asie.
En octobre 2024, au sommet BRICS Plus en Russie, le président chinois Xi Jinping a réaffirmé cet engagement : « Le mois dernier, nous avons organisé à Pékin un sommet réussi du Forum sur la coopération sino-africaine et annoncé dix actions de partenariat pour moderniser ensemble la Chine et l'Afrique. Cela insufflera une nouvelle dynamique au Sud global sur la voie de la modernisation. »
Entre 2014 et 2018 (dernières années disposant de données complètes), la Chine a investi plus de 72 milliards de dollars. La France arrive en deuxième position avec 34 milliards, principalement dans ses anciennes colonies.
Les États-Unis se classent troisièmes avec 31 milliards de dollars, mais ont réalisé le plus grand nombre de projets (463), créant 62 000 emplois. Quatrièmes, les Émirats arabes unis – porte d'entrée du Moyen-Orient vers l'Afrique – ont investi 25 milliards et conclu un accord de libre-échange avec une coalition de nations africaines. Enfin, le Royaume-Uni a dépensé près de 18 milliards, surtout dans ses anciennes colonies.
Ces chiffres, qui couvrent cinq ans, restent toutefois nettement en dessous des 150 à 170 milliards nécessaires chaque année : ils ne représentent qu'environ 20 % du total annuel. La conclusion est inévitable : il faudra davantage de fonds, mais on ignore encore comment les réunir.
L'innovation est un autre élément essentiel. Comme le montrent ces chiffres, il faudrait des milliers de milliards de dollars sur plus de 50 ans pour mettre l'Afrique au niveau des technologies et méthodes actuelles. Cependant, l'apparition régulière de nouvelles innovations pourrait simplifier la tâche à long terme.
Bien que la géographie, la géopolitique, la technologie et les contraintes financières posent de nombreux défis à l'amélioration des infrastructures africaines, il reste possible de les surmonter et d'aider l'Afrique à devenir un partenaire mondial à part entière. Le continent pourrait enfin participer au commerce mondial, plutôt que d'être limité à ses voisins ou, dans certains cas, à ses seules frontières.
Temps, argent, innovation et coopération mondiale seront nécessaires pour relever ces défis, mais c'est réalisable. L'Afrique a bien plus à offrir que des minéraux, des pierres précieuses et de l'agriculture. Toutefois, tant que ses infrastructures ne se seront pas améliorées, les défis logistiques liés à l'exportation de sa riche culture continueront de rendre cette mission ardue.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adressé plusieurs circulaires aux responsables des universités et centres de recherche pour leur rappeler […]
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Le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » entre dans une phase plus concrète. Ce mercredi 18 juin 2025, le Conseil des ministres a validé plusieurs contrats liés aux prochaines étapes du chantier.
Des sous-projets du projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » sont déjà en phase de travaux. Les études techniques et architecturales de certains projets sont en cours de finalisation, selon le Conseil des ministres du 18 juin 2025.
Plusieurs actions sont prévues dans le cadre du projet. Il s'agit de la mise en place d'un système d'épuration pour traiter les eaux usées domestiques ; la rénovation de l'embarcadère d'Abomey-Calavi ; le balisage des chenaux secondaires et tertiaires pour sécuriser la navigation.
Des prestataires spécialisés ont été identifiés pour accompagner les autorités dans la conception, le suivi des chantiers, et s'assurer que tout respecte les normes techniques et esthétiques prévues.
Le Conseil a donné son feu vert à la signature des marchés. Les ministères concernés ont été instruits pour veiller au bon déroulement des prestations.
M. M.
La Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de Cotonou a inauguré, ce mercredi 18 juin 2025, un Centre de correction optique. C'est en présence du Ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, de la Ministre de l'enseignement supérieur Eléonore Ladékan Yayi, de la Ministre du numérique et de la digitalistion Aurelie Zoumarou et du Ministre des affaires étrangères Olushegun Adjadi Bakari.
Un outil technologique vient révolutionner la correction des examens à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de Cotonou dans un contexte de hausse continue des effectifs étudiants et de ressources humaines limitées. Il s'agit du Centre de correction optique inauguré ce mercredi 18 juin 2025.
Le nouveau système repose sur la correction automatisée. Chaque note est enregistrée automatiquement et de manière traçable.
Le système élimine toute forme de favoritisme ou d'erreur humaine dans l'attribution des notes. Les résultats peuvent être étudiés pour identifier les points faibles des étudiants, ajuster les cours, et améliorer l'enseignement.
Au-delà de l'efficacité, la FSS mise aussi sur l'éthique et la sécurité dans le cadre universitaire. Le correcteur optique contribue à : limiter les interactions individuelles entre étudiants et enseignants autour des copies corrigées ; réduire les risques d'abus de pouvoir, souvent liés à des corrections opaques ou personnalisées ; renforcer la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu universitaire, en instaurant des processus clairs, automatisés et anonymisés ; favoriser un environnement d'apprentissage plus équitable, où chaque étudiant est évalué de façon juste.
Le projet a été soigneusement préparé. Une mission de 15 jours a été effectuée à Abidjan, au sein du Centre de Correction des Examens par Lecture Optique (CCELO) de l'Université Félix Houphouët-Boigny. L'expérience ivoirienne a permis à la FSS de concevoir un système adapté à ses réalités.
La mise en œuvre s'étale sur plusieurs étapes : développement de la plateforme, phases de test, formation des enseignants, puis déploiement effectif. Un plan de maintenance semestriel est également prévu pour assurer la durabilité du dispositif.
M. M.
La galerie Arts Vagabonds a servi de cadre lundi 16 juin 2025, pour une 2e conférence de presse animée dans le cadre des Rencontres contemporaines de Cotonou (RCC). Les organisateurs des RCC ont annoncé l'exposition dénommée « L'anecdote des grands ».
Un autre temps fort des Rencontres contemporaines de Cotonou, grand évènement artistique autour de l'art contemporain au Bénin, et en cours depuis le 12 juin 2025. Il s'agit de l'exposition dite « L'anecdote des grands », annoncée lors d'une rencontre avec la presse lundi 16 juin 2025. L'objectif visé selon les organisateurs, est de créer un espace dédié aux aînés afin de leur permettre de s'exprimer et de partager leurs riches expériences avec la jeune génération. Sont attendus à cette exposition, des artistes de renommée internationale tels que Barthélémy TOGUO du Cameroun, Charly d'ALMEIDA du Bénin, et Kossi ASSOU du Togo.
Selon Barthélémy TOGUO, les RCC constituent un projet innovant pour le Bénin. Sa présence sur l'évènement s'inscrit dans son ambition de développer l'art sur le continent africain. Chaque aîné en évoquant son parcours, offre la possibilité aux jeunes artistes d'avoir des repères. « C'est très important d'écouter comment et quel parcours les autres ont suivi pour être là où ils sont aujourd'hui », a-t-il confié.
Créer un espace d'échanges autour de l'art contemporain
Les RCC selon Christel Gbaguidi, directeur de la galerie Arts Vagabonds, constituent un creuset qui rassemble des artistes en provenance des pays tels que le Mali, le Togo, la Côte d'Ivoire, la France, la Suisse, etc. L'idée selon ses explications, est de créer un cadre idéal d'échanges entre acheteurs, collectionneurs, conservateurs etc, qui sert en même temps d'espace de création. L'initiative selon le commissaire général, s'inscrit dans la volonté de la galerie Arts Vagabonds, de créer un marché local de l'art. « On a 14 millions d'habitants, mais le marché de l'art se passe ailleurs. […]. Il faudrait que l'artiste dans son quartier, dans sa ville, dans son pays, se présente afin que l'on découvre ses œuvres », a-t-il indiqué. Des résidences de création, des masterclass sont organisées dans le cadre des RCC qui tourne autour des concepts de fraternité et d'unicité.
Des contenus impressionnants
Pour Albert Traoré, jeune artiste malien, c'est un plaisir d'être à Cotonou pour ces rencontres. Ses œuvres s'inspirent d'une tradition qui a cours dans son pays au 10e jour du mois de Ramadan, et est très évocateur de la fraternité et d'unité qui devrait prévaloir entre les humains.
Christelle Adjeté, artiste ivoiro-togolaise situe sa démarche autour de l'humain, ses déviances, et de la manière dont l'homme peut transcender, grandir, apprendre de ses leçons et évoluer.
Le vernissage de l'exposition a lieu ce mardi 17 juin 2025.
Les activités prévues dans le cadre des Rencontres contemporaines se poursuivent jusqu'au 26 juin prochain.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 18 juin 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Il a été adopté, sous cette rubrique, les décrets portant :
transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant modification de l'article 6 de la loi n°2020-04 du 08 mai 2020 portant régime juridique, fiscal et douanier applicable au projet de pipeline d'exportation Niger-Bénin ;
approbation des statuts du Centre national de Sécurité routière.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Contractualisation pour la réalisation de diverses prestations relatives au projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié ».
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, différents sous-projets sont, selon leur niveau de maturité, en phase « travaux » ou à l'étape de finalisation des études architecturales et techniques.
Il s'agit entre autres de la construction du système d'épuration des eaux usées domestiques, la rénovation/réhabilitation de l'embarcadère d'Abomey-Calavi, le balisage des chenaux secondaire et tertiaire qui s'inscrivent dans la dynamique de l'amélioration des conditions d'hygiène et d'assainissement dans ladite cité.
C'est pour répondre aux impératifs de sécurité, de confort, de fonctionnalité des espaces et de conception architecturale que différents prestataires ont été identifiés. Ceux-ci auront pour mission l'assistance à maîtrise d'ouvrage, le suivi de conformité architecturale des bâtiments ainsi que des autres exigences liées aux infrastructures à réaliser.
Le Conseil s'est donc prononcé en faveur des marchés à conclure avec eux, à charge pour les ministres concernés de veiller à la bonne exécution de leurs prestations.
II-2. Contractualisation pour la réalisation de prototypes d'habitations lacustres à Ganvié.
Les habitations traditionnelles de la Cité lacustre de Ganvié, bien qu'ingénieuses, font face à des défis majeurs tels que la vétusté des structures, la fragilité des toitures, le risque d'effondrement et la vulnérabilité accrue aux catastrophes naturelles.
Pour pallier ces difficultés et offrir un meilleur cadre de vie aux populations, le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » envisage dans une première phase, la réalisation de deux cent cinquante (250) habitations lacustres avec un objectif à terme de mille (1000) unités construites.
Afin de définir les matériaux et les méthodes d'exécution appropriés pour une durabilité des équipements, il est prévu de faire réaliser des prototypes du modèle de logement sachant que ceux-ci permettront d'identifier l'approche convenable à l'amélioration du cadre bâti, accessible aux communautés autochtones.
A cet effet, le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise expérimentée en vue de la réalisation de ces prototypes. Ladite entreprise a prouvé son savoir-faire en matière d'utilisation de matériaux fins, durables et adaptés aux habitations lacustres. Leurs échantillons ont par ailleurs été présentés au maître d'ouvrage.
II-3. Mission de maîtrise d'ouvrage déléguée du projet de construction et d'équipement des infrastructures du Centre de
Formation pour l'Administration locale (CeFAL), à Allada.
Ce centre est dédié à la formation et au renforcement de capacités des agents de l'administration territoriale et des élus communaux, municipaux et locaux du Bénin ou provenant d'autres pays.
Le projet construction du siège du CeFAL comprend notamment :
– un bâtiment à usage administratif composé d'un immeuble R+2 équipé ;
– un immeuble équipé, composé de quatre (4) blocs pédagogiques destinés aux départements de la Formation diplômante et de la Formation continue ainsi qu'un amphithéâtre de 200 places pour les cours en tronc commun ;
deux bâtiments R+2 de cinquante dortoirs chacun et un bâtiment R+2 de cent (100) studios ;
– une infirmerie et divers aménagements extérieurs.
Le Conseil a marqué son accord pour que soit confiée à une entreprise qualifiée, la mission de maîtrise d'ouvrage déléguée qui couvre la mise en œuvre complète du projet.
II-4. Compte-rendu du séminaire sur la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation.
Le Président de la République a fait au Conseil, un point dudit séminaire organisé à son initiative le 13 juin 2025. Il a donné lieu à des débats francs qui ont permis d'analyser de façon objective et responsable les pratiques en cours puis de proposer des améliorations.
Le Conseil a noté avec satisfaction qu'en dépit de quelques difficultés relevées ici ou là, tous les acteurs ont salué la pertinence de la réforme intervenue en 2022. Ils ont souhaité par conséquent que sa mise en œuvre soit plus efficiente afin de faire définitivement de la décentralisation, un véritable outil de développement socio-économique au service des populations à la base.
A cet effet, tenant compte des préoccupations et doléances exprimées par les participants, le Conseil est d'avis qu'à l'avenir les maires procèdent au tirage au sort de trois noms dans la base de données et choisissent parmi ceux-ci, séance tenante, un pour servir en qualité de Secrétaire exécutif.
Il est également reconnu la nécessité de leur plus grande implication dans l'exécution et le suivi des projets et programmes conduits par l'administration centrale dans leurs communes.
Par ailleurs, relativement aux plaintes liées au délai de traitement des contentieux sur les marchés publics communaux, le Gouvernement conviendra avec l'Autorité de Régulation des Marchés publics des procédures diligentes envisageables à implémenter pour favoriser l'examen des recours dans les délais les plus courts possibles, afin de ne pas pénaliser les actions prévues dans le cadre de l'exécution du budget communal.
Dans la même logique, il sera étudié la possibilité de la désignation d'un délégué du contrôle financier par commune.
IV- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
– la participation du Bénin à la réunion du Bureau de la CONFEMEN, du 18 au 20 juin 2025 à Wendake, au Canada ; ainsi que celle
– du ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines aux réunions statutaires relatives à ses secteurs au titre de l'année 2025.
Fait à Cotonou, le 18 juin 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
La modernisation de la Cité lacustre de Ganvié se poursuit. En conseil des ministres, mercredi 18 juin 2025, le gouvernement a autorisé la contractualisation pour la réalisation d'habitations lacustres dans le cadre du projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié ».
Face aux défis majeurs (vétusté des structures, fragilité des toitures, risque d'effondrement et vulnérabilité accrue aux catastrophes naturelles), auxquels est confronté la Venise de l'Afrique, le gouvernement béninois a décidé d'y apporter une réponse.
Pour améliorer la vie des habitants de la Cité lacustre de Ganvié, le gouvernement lance une première phase de modernisation pour construire 250 nouvelles habitations lacustres, avec une cible finale de 1000 logements.
La réalisation des prototypes du projet a été autorisée, mercredi 18 juin 2025, en Conseil des ministres. L'objectif est de « définir les matériaux et les méthodes d'exécution appropriés pour une durabilité des équipements, (…) identifier l'approche convenable à l'amélioration du cadre bâti, accessible aux communautés autochtones ».
Une entreprise expérimentée a été retenue dans ce cadre. Elle a déjà fait ses preuves dans ce domaine, avec des matériaux résistants, légers et parfaitement adaptés aux milieux humides. Le Conseil précise que les échantillons ont été examinés et validés par le maître d'ouvrage.
Le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » ne se limite pas à l'architecture. Il vise aussi à préserver l'identité unique de la ville, tout en améliorant la sécurité et le confort des familles qui y vivent.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 18 juin 2025, le gouvernement béninois a fait le compte-rendu du séminaire sur la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation.
La réforme structurelle du secteur de la décentralisation a été évaluée lors d'un séminaire le 13 juin 2025, organisé à l'initiative du président de la République. Il a permis d'analyser de façon objective et responsable les pratiques en cours puis de proposer des améliorations. « En dépit de quelques difficultés relevées ici ou là, tous les acteurs ont salué la pertinence de la réforme intervenue en 2022. Ils ont souhaité par conséquent que sa mise en œuvre soit plus efficiente afin de faire définitivement de la décentralisation, un véritable outil de développement socio-économique au service des populations à la base », informe le Conseil des ministres.
Le gouvernement béninois a donc pris en compte les préoccupations et doléances exprimées par les participants à ce séminaire. « Le Conseil est d'avis qu'à l'avenir les maires procèdent au tirage au sort de trois noms dans la base de données et choisissent parmi ceux-ci, séance tenante, un pour servir en qualité de Secrétaire exécutif », informe la même source. Il est également reconnu la nécessité de leur plus grande implication dans l'exécution et le suivi des projets et programmes conduits par l'administration centrale dans leurs communes. Le Président de la République a aussi relevé des plaintes liées au délai de traitement des contentieux sur les marchés publics communaux.
Selon le Conseil des ministres, le gouvernement conviendra avec l'Autorité de Régulation des Marchés publics des procédures diligentes envisageables à implémenter pour favoriser l'examen des recours dans les délais les plus courts possibles, afin de ne pas pénaliser les actions prévues dans le cadre de l'exécution du budget communal. « Dans la même logique, il sera étudié la possibilité de la désignation d'un délégué du contrôle financier par commune », a ajouté le Conseil des ministres.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 18 juin 2025, le gouvernement a marqué son accord pour la sélection d'une entreprise qualifiée qui va assurer la maîtrise d'ouvrage déléguée dans le cadre du projet de construction et d'équipement des infrastructures du Centre de Formation pour l'Administration locale (CeFAL), à Allada.
Bientôt un nouveau siège pour le Centre de Formation pour l'Administration locale. Le gouvernement a autorisé en Conseil des ministres mercredi 18 juin 2025, une mission de maîtrise d'ouvrage déléguée.
Le projet construction du siège du CeFAL selon le communiqué du Conseil des ministres, comprend notamment un bâtiment à usage administratif composé d'un immeuble R+2 équipé ; un immeuble équipé, composé de quatre (4) blocs pédagogiques destinés aux départements de la Formation diplômante et de la Formation continue ainsi qu'un amphithéâtre de 200 places pour les cours en tronc commun ; deux bâtiments R+2 de cinquante dortoirs chacun et un bâtiment R+2 de cent (100) studios ; et une infirmerie et divers aménagements extérieurs.
La mission de maîtrise d'ouvrage déléguée sera confiée à une entreprise qualifiée qui va également assurer la mise en œuvre complète du projet.