Pim Verschuuren is a research fellow at IRIS, coordinator of the EU Programme PreCrimBet. He answers our questions about the release of the final PreCrimBet report dealing with the prevention of criminal risks linked to sports betting market:
– What are the 6 key findings of the PreCrimBet programme ?
– What are the key recommandations to protect the betting market from criminal risks ?
Following the global financial crisis, in 2009 the world’s major economies (G20) quickly agreed on stricter rules for financial markets. Heads of government tasked the Basel Committee on Banking Supervision (BCBS) with developing a new framework for the capitalisation and liquidity of globally active financial institutions and the agreement (Basel III) was signed in December 2010. A crucial area that was left to be finalized later were final rules on the use of banks’ internal risk models. While it has been the US government’s intention to restrict risk models the EU made it clear that it would not agree to additional rules leading to increased regulatory capital requirements. After a long stalemate in the negotiations, chances now seem to increase for an agreement in fall 2017 between European and US representatives in the Basel Committee. The Trump administration might be willing to meet the EU halfway and grant Europe’s ailing banks greater freedom in calculating risk. But the price could be high: the US wants more leeway in national interpretations of the Basel framework. The European Commission, which will have to give its agreement in Basel, needs to be aware of the risks this poses to the stability of its own banking market.
Großbritanniens Austritt aus der EU, den London im März 2017 beantragt hat, wird auch die Verteidigungspolitik in Europa betreffen. Traditionell organisieren die europäischen Staaten ihre Verteidigung national und in verschiedenen Foren: in der EU, der Nato und in kleineren Formaten. Der Brexit wird die Funktionsweise dieser Formate und ihr Zusammenwirken verändern. Die Folgen für die Gemeinsame Sicherheits- und Verteidigungspolitik der EU (GSVP) werden sich jedoch in Grenzen halten. Die Nato könnte von einem stärkeren Engagement der Briten profitieren, ebenso die kleineren Formate. Gleichzeitig besteht die Gefahr einer politischen Fragmentierung, die wiederum die politische und militärische Handlungsfähigkeit der Europäer zu schwächen droht.
Le 1er octobre 2017, les autorités de Barcelone – le gouvernement dit de la « Généralité catalane » et sa majorité parlementaire (composée du Parti démocratique de Catalogne ; de la Gauche républicaine de Catalogne et du parti d’extrême gauche, CUP-Candidature d’unité populaire) – ont décidé d’organiser un référendum sur l’indépendance. À Madrid, le gouvernement a d’ores et déjà fait savoir qu’il mettrait tout en œuvre pour empêcher cette consultation. Selon la formule consacrée pour décrire les évènements politiques répondant à une dynamique similaire, « un choc de train » est d’ores et déjà programmé.
Les deux acteurs du drame sont enfermés dans un autisme à hauts risques. Bien que répondant au bluff pratiqué par les joueurs de poker, il est porteur d’accident aux conséquences imprévisibles mais en tous les cas dommageables à l’Espagne comme à la Catalogne. Le président de la Généralité, Carles Puigdemont, a officialisé le 9 juin 2017 ses intentions séparatistes. Sa coalition « Junts por el si » en a rappelé la date et les objectifs mardi 4 juillet, dans les locaux du « Teatre nacional de Catalunya ». Les électeurs inscrits sur les listes électorales de la Généralité catalane auront à répondre à une question relative à l’autodétermination de la Généralité catalane. Le gouvernement central a de son côté rappelé qu’il empêcherait avec tous les moyens dont il dispose la tenue d’un vote inconstitutionnel. Des avertissements ont d’ores et déjà été envoyés aux entreprises qui accepteraient de répondre aux appels d’offre pour fournir urnes, bulletins, enveloppes et isoloirs.
Côté nationaliste catalan, on avance le droit imprescriptible à décider démocratiquement qui serait reconnu par la Charte des Nations unies et les résolutions relatives au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Sont cités à l’appui de cette thèse les référendums organisés à ce sujet au Québec, province canadienne, et en Ecosse, partie du Royaume-Uni. Les responsables de la coalition indépendantiste signalent par ailleurs qu’il n’est pas question pour Barcelone d’abandonner l’Union européenne, l’euro et le dispositif Schengen. Ces messages ont été colportés aux quatre coins du monde occidental par les membres actuels du gouvernement catalan, comme par Artur Mas, initiateur de la proposition de rupture avec Madrid et l’Espagne.
Mariano Rajoy, du Palais de la Moncloa, a multiplié les mises en garde. La Constitution espagnole autorise l’organisation de référendums « régionaux » sous réserve d’un feu vert donné par le Parlement national espagnol. Le Parti populaire (PP), formation du président du gouvernement espagnol, est totalement opposé à l’organisation de cette consultation. Comme d’ailleurs à toute réforme de la Constitution accordant des droits élargis à la Catalogne. En saisissant le Tribunal constitutionnel, le PP avait fait capoter en 2010 toute perspective de statut d’autonomie rénové reconnaissant le caractère national de la Catalogne. Les rumeurs d’un recours par Madrid à l’article 155 de la Loi fondamentale, la suspension de l’autonomie existante par l’autorité centrale, se font de plus en plus entendre.
Le pire est-il l’hypothèse la plus pertinente ? Rien n’est moins sûr. Il ne faut pas désespérer de la culture transitionnelle héritée des années fondatrices de la démocratie. Certes les nouvelles générations, à Barcelone comme à Madrid, abusant des libertés si chèrement acquises, contestent les compromis des années 1976-1978. Au Parti populaire, on a oublié Adolfo Suarez et Manuel Fraga. Au sein de la Gauche républicaine catalane on ne parle plus de Josep Tarradellas. Au Parti démocratique de Catalogne, on préfère passer sous silence Jordi Pujol. Au Parti communiste et à Podemos, on a oublié Santiago Carrillo, Rafael Alberti et la Pasionaria. Les socialistes andalous ont tourné les pages de Ramon Rubial le basque et de Joan Reventos le catalan.
George Orwell, peu de temps après la fin de la guerre civile espagnole, avait rendu un hommage posthume à la Catalogne républicaine[1]. « L’ennemi », avait-t-il écrit, venait en dernier. La priorité c’était « le bois à bruler, les vivres, le tabac ». Les politiques d’aujourd’hui auraient-ils relégué au second plan ressources et compétences pour donner le premier rôle à l’ennemi ? Les Catalans, si l’on en croit les sondages, sont en attente d’une troisième voie[2]. Rien à voir avec Tony Blair mais beaucoup avec l’exigence adressée aux responsables politiques, ou prétendus tels, d’imagination constitutionnelle pour mettre « le bois à brûler, les vivres et le tabac » avant l’ennemi. La maire de Barcelone, Ada Colau, « leader » d’un parti regroupant la gauche contestataire, refuse de participer à une consultation non négociée avec Madrid. Podemos rejette la sécession, tout en approuvant le principe d’une consultation populaire. Au-delà de ces positions exprimant un malaise plus qu’une troisième voie, il y a depuis le 18 juin 2017 une proposition très concrète. Celle faite par le nouveau Secrétaire général du PSOE, Pedro Sanchez, de changer la Loi fondamentale afin de la fédéraliser et de permettre la reconnaissance dans son article 2 de la Catalogne comme nation[3]. À suivre donc… Même si les uns et les autres ont exclu au grand soir du 1er octobre, tout recours aux armes.
[1] George Orwell, « Hommage à la Catalogne », Paris, 10/18 n°3147
[2] Voir El Pais, 16 avril 2017, sondage Demoscopia
[3] Proposition figurant dans le livre publié par Josep Borrell, Los idus de octubre, Madrid, Catarata, 2017
Dimanche 2 juillet, les chefs d’État du Mali, du Tchad, de la Mauritanie, du Niger et du Burkina Faso étaient à Bamako, en présence également d’Emmanuel Macron, pour lancer une force anti-djihadiste dans le Sahel. Le point de vue de Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS.
Cette alliance pour le Sahel est-elle une initiative inédite sur le continent africain ? A-t-elle vraiment les moyens d’être efficace ?
Ce n’est pas complètement inédit puisque quatre pays – le Nigéria, le Cameroun, le Tchad et le Niger – avaient déjà entrepris une action conjointe pour lutter contre Boko Haram. Ceci étant, ce G5 Sahel regroupant le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, affiche davantage d’ambition en prévoyant une force de 5 000 hommes, pour un montant d’un peu plus de 400 millions d’euros. Cette initiative est importante car elle témoigne de l’existence de forces africaines régionales. Cela montre aussi qu’il y a des problèmes d’insécurité croissante dans ces cinq pays. Cette force va s’ajouter à Barkhane, la Minusma, ainsi qu’aux forces anti Boko Haram.
Le coût supérieur à 400 millions d’euros par an sera pour l’instant financé à hauteur de 50 millions par l’Union européenne (UE) ; chacun des cinq États membres apportera 10 millions d’euros ; tandis que la France apportera, en complément de Barkhane, un peu moins de 10 millions d’euros. Il reste toutefois un manque à gagner financier majeur, notamment du fait de la position américaine. En effet, bien que Donald Trump ait accepté au Conseil de sécurité un vote favorable à cette force, il n’a pas donné le mandat des États-Unis donc cette force ne bénéficie d’aucun financement de la part des Nations unies. Reste donc à combler ce manque à gagner financier, qui pourrait être trouvé auprès des membres de l’UE, en particulier de l’Allemagne.
Les États-Unis refusent d’aider financièrement cette initiative pour deux raisons. D’une part, Donald Trump veut globalement réduire tous les appuis aux organisations internationales et aux actions militaires des Nations unies. D’autre part, il considère que l’intervention de cette force du G5 renvoie davantage aux intérêts stratégiques français qu’américains. Peut-être est-ce une raison pour laquelle Emmanuel Macron a invité le président états-unien pour le 14 juillet, afin de faire avancer ce dossier.
Quel est l’état de la menace terroriste sur les territoires des pays de ce G5 ?
Il ne s’agit pas uniquement de menace terroriste mais plus généralement d’une monté croissante de l’insécurité. En particulier, la région du centre du Mali est totalement insécurisée du fait de conflits locaux qui réapparaissent entre les éleveurs et les agriculteurs, entre les autochtones et les allogènes, entre les migrants et les sédentaires, etc. Se rajoutent les différentes factions djihadistes qui font front commun sous la responsabilité principale d’Ansar Dine dirigé par Iyad Ag Ghali. Des alliances apparaissent entre Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, Aqmi, la katiba Macina peul… Aujourd’hui, ces groupes rattachés à Al-Qaïda s’allient et rendent les actions terroristes davantage possibles.
Le Mali a failli à assurer ses fonctions régaliennes. La police, la gendarmerie et les militaires ne parviennent plus à assurer la sécurité. Les problèmes de fonds demeurent à cause de l’absence de lien entre sécurité et développement et le terreau du terrorisme se trouve notamment dans le chômage des jeunes, le trafic de drogues…
Ce qui est nouveau, c’est que l’insécurité et le terrorisme ne concernent plus simplement le centre du Mali mais également les pays limitrophes, à savoir le Burkina Faso et le Niger.
Quel rôle joue la France dans la lutte et la coopération anti-terroriste en Afrique ?
La France joue un rôle majeur dans ces pays étant pour la plupart francophones et qui ont toujours fait partie des zones privilégiées d’intervention française. La France a été la première présente au Mali avec l’opération Serval lorsque les djihadistes ont menacé Bamako à l’époque du président Hollande. Cette opération Serval est devenue l’opération Barkhane d’envergure régionale, regroupant environ 4 000 hommes et avec un coût de 600 millions d’euros par an. L’effort français est donc très important.
La France joue également un rôle central puisqu’en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, elle a fait passer plusieurs dossiers, dont le G5 Sahel. Paris cherche aussi à intégrer les pays membres de l’UE ; la forte alliance entre Emmanuel Macron et Angela Merkel rend l’Allemagne plus ouverte à l’idée que les questions sécuritaires sont aussi du ressort de l’Europe et pas simplement de la France.
Reste à gagner la guerre contre le terrorisme. Endiguer des actions terroristes ne signifie pas éradiquer le terrorisme. La France est certes présente pour longtemps avec Barkhane mais les défis majeurs concernent la mise en place de projets de développement qui créent un tissu économique permettant aux jeunes de s’insérer sans entrer dans des réseaux mafieux et terroristes ; la mise en place de systèmes décentralisés de sécurité, etc.
Actuellement, seules des batailles ont été gagnées mais pas la guerre contre le terrorisme et il reste beaucoup de points d’interrogation sur l’appui de la France à cette initiative du G5. L’Africanisation des forces armées est une priorité si l’on ne veut pas que les troupes d’intervention ne soient perçues avec le temps comme des troupes d’occupation. Sur le terrain, on sait aussi que les forces africaines sont souvent – à l’exception du Tchad et du Niger – peu efficaces, notamment les troupes du Mali.
España precisa una ley de criterios de financiación de la defensa nacional que permita satisfacer las necesidades militares, atender el pago de programas pendientes, hacer política industrial e implantar la ortodoxia presupuestaria.
Nach fast einem Jahrzehnt Finanzmarktstabilisierung droht eine Rückkehr zu Doppelstandards und falschen Anreizen für global aktive Banken. Noch unter dem Eindruck der schlimmsten Finanzkrise seit den 1920er Jahren waren sich die G20-Staaten bei ihrem Gipfeltreffen im September 2009 in Pittsburgh schnell einig geworden, dass eine umfassendere und einheitlichere Regulierung der Banken und anderer systemrelevanter Finanzmarktakteure notwendig ist. So wurde schon im Herbst 2010 ein neues Abkommen zur Regulierung der Banken (Basel III) vereinbart.
Die USA und Großbritannien übertrugen die neuen internationalen Standards zügig in nationales Recht und gingen bei der Regulierung großer Institute und einzelner risikoreicher Geschäftsbereiche sehr weit. Die EU hingegen setzte die internationalen Vorgaben nur schleppend um. Zehn Jahre nach Ausbruch der globalen Finanzkrise steht die internationale Kooperation bei der Bankenregulierung nun erneut auf dem Spiel. Das liegt zum einen am Gebaren der US-Regierung unter Donald Trump, der mit einer Deregulierungsagenda angetreten ist. Zum anderen hat die EU über Jahre internationale Regeln blockiert, um die angeschlagenen Banken der Eurozone zu entlasten.
Angesichts transatlantischer Spannungen zwischen den USA und der EU wäre ein Kompromiss bei den immer noch umstrittenen Eigenkapitalregeln für Banken ein positives Zeichen. Dennoch muss die EU darauf achten, dass ein Übereinkommen mit den USA keinen Rückschritt bei der Stabilisierung globaler Finanzmärkte bewirkt – dann nämlich, wenn den Großbanken wieder Anreize gesetzt werden, höhere Risiken einzugehen.
Faire un passeport en France au XXI° siècle peut devenir une expérience hallucinante, entre modernité numérique et bureaucratie courtelinesque. Heureuse leçon de l’histoire : l’administration a un gigantesque espace de progression. C’était dans la grisaille de l’hiver. Une envie irrépressible de soleil surgit soudain, début février. Il nous fallait agir, sous peine de risquer […]
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Bruno Hug de Larauze présent sa note « Notre-Dame-Des-Landes : l’état, le droit, la démocratie empêchés ».
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You can read here the article on the name dispute ith FYROM, which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 3 July 2017 [in Greek].