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Afrique

Mali : Menace sur l’accord de paix au Mali : L’Agenda caché d’IBK et de son gouvernement

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:34
Une année après sa signature, l’accord de paix fait plus que piétiner. Sa mise en œuvre qui devrait être l’initiative du pouvoir actuel est bloquée. Un blocage dû, selon les groupes armés, à la mauvaise volonté du gouvernement du Mali. Récemment, ils ont demandé la mise en place d’un comité ad hoc pour lever les points de blocages avant toute participation à la 9eme session du Comité de Suivi de l’accord de paix d’Alger qui est déjà à son deuxième report. Des leaders des groupes armés, très amers, accusent le gouvernement malien d’avoir un agenda caché : celui de s’enrichir. Sbeyti Ag Akado, un membre de la Plateforme ne mâche pas ses mots, selon lui le gouvernement n’a d’autre agenda que de s’enrichir en créant des missions inutiles. Pour d’autres, c’est sa réélection qui fait courir le Président de Ibrahim Boubacar Kéita et son gouvernement.

La mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger est dans l’impasse. La 9ème session ordinaire du Comité de suivi de l’accord d’Alger (Csa), organe chargé de la mise en œuvre de l’accord,  qui devait se tenir les 3 et 4 juin 2016, a été reportée sine die. Les groupes armés accusent le gouvernement malien de manquer de volonté réelle d’aller de l’avant dans la mise en œuvre de l’accord.  Ils persistent et signent : la mauvaise volonté du pouvoir est le goulot d’étranglement d’une mise en œuvre sans couac de l’accord de paix.

Le 3 juin, au moment où on s’entendait à une reprise des travaux du comité, les groupes armés, la Cma et la Plateforme, ont adressé une correspondance à la 9e session ordinaire du CSA. Dans la dite correspondante, les groupes armés disent attendre l’application des dispositions essentielles et pertinentes de l’Accord:  les autorités intérimaires de la période transitoire prévue par l’Accord, la question de la Représentativité au sein des Institutions et Administration de l’Etat, le statut des combattants qui doivent participer aux patrouilles mixtes, la prise en charge des combattants, l’annulation des décisions unilatérales prises par le gouvernement en rapport avec le Processus et la non-ingérence du Gouvernement dans les Affaires Internes des Mouvements. Les groupes armés, poursuit la lettre, invitent la Communauté Internationale à se saisir du relevé des facteurs de blocage et alternatives remis au Chef de file de la Médiation.

Tous ces retards dans la mise en œuvre de l’accord feront dire à Sbeyti Ag Akado, membre de la Plateforme que les autorités maliennes n’ont pas la volonté réelle d’aller de l’avant. Contacté par nos soins, le leader de la communauté Bella, est très critique envers le pouvoir en place. Selon lui,  le gouvernement n’a d’autre agenda que de s’enrichir en créant des missions inutiles. Que faudrait-il faire pour sortir de l’enlisement de l’accord ? Malgré l’accord, les Maliens doivent s’asseoir et discuter, explique Sbeyti Ag Akado. « On refuse cela. On se laisse aller aux termes de l’accord et les termes de l’accord n’amènent pas la paix tant souhaitée », a-t-il dit.

Faux,  rétorque, en substance, le Directeur de la Communication de la Présidence, Racine Thiam qui reconnait les lenteurs dans la mise en œuvre de l’accord, mais il persiste et signe que cela n’est pas imputable au gouvernement. «Il y a un an que l’accord de paix a été signé, mais manifestement, des difficultés sont apparues. Le président de la République a fait, lui-même, le constat de certaines lenteurs dans l’accord, qui n’évolue pas selon le rythme souhaité par le Mali et les partenaires. Le gouvernement ne peut être tenu pour responsable de cette situation. », soutient le communiquant de Koulouba.

Immobilisme

Même si le gouvernement affirme, chaque fois, que depuis la signature de l’accord, les groupes armés et les Forces armés maliennes ne s’affrontent plus, force est de reconnaitre que rien de concret n’a été effectué dans sa mise en œuvre. Le redéploiement de l’administration à Kidal, le cantonnement des groupes armés, la mise en place des autorités intérimaires tardent à s’effectuer. La commission vérité, justice et réconciliation (Cvjr), chargé de recenser toutes les violations graves commises depuis l’éclatement de la crise en 2012, a de la peine à commencer réellement ses activités sur le terrain. La paix tant souhaitée par les Maliens s’éloigne de jour en jour. L’insécurité a atteint son paroxysme. Depuis janvier 2015, pratiquement il y a au moins un cas de décès au Mali chaque jour lié à l’insécurité. Le Comité de suivi de l’accord (Csa) piétine dans ses travaux. Pour preuve, les groupes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plate-forme ont publié le vendredi 20 mai dernier un communiqué conjoint dans lequel ils suspendent leur participation à la réunion extraordinaire du sous-comité politico-institutionnel du CSA suite au rejet de la convention subsidiaire par le gouvernement. Bien avant, lors de la précédente réunion du comité de suivi de l’accord, les partis avaient du mal a accordé leurs violons. Car, au moment où les groupes armés exigeaient la mise en place des autorités intérimaires avant le cantonnement, le gouvernement attendait le verdict de la cour constitutionnelle du Mali qui devait se prononcer sur la constitutionnalité de la loi sur les autorités intérimaires. Enfin de compte, cette loi, malgré les remontrances de l’opposition,  a été validée par la cour constitutionnelle. Ainsi, après huit réunions, seules deux questions, qui pouvaient d’ailleurs être évacuées depuis lors de la première séance de travail du comité de suivi de l’accord, ont pu être tranchées. Il s’agit de la question de la représentativité et celle relative au budget de fonctionnement du comité de suivi de l’accord (Csa). De sources sûres, des partenaires techniques et financiers (PTF), furieux du comportement des acteurs, entendent fermer les robinets jusqu’à ce que les parties en charge de la mise en œuvre de l’accord de paix, accordent leurs violons. La 8e réunion du comité de Suivi de l’accord  s’est achevée, le mardi 26 avril, en queue de poisson. Les travaux ont encore buté sur la mise en place des autorités intérimaires.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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Mali : Rapport 2015 du médiateur de la République : 228 dossiers reçus dont 160 traités et clos

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:33
Baba Akhib Haidara Pour partager avec les journalistes le contenu du Rapport 2015 de son institution, Baba Akhib Haidara, Médiateur de la République, a animé au sein de sa structure, une conférence de presse, le 8 juin 2016. Il était entouré,  pour la circonstance, par ses collaborateurs. Les échanges ont porté en grande partie sur les activités de traitement, des réclamations par l’institution, y compris les délégations territoriales dans les régions et  l’organisation de la vingtième session de l’Eid.

Le rapport annuel 2015 fait ressortir que le médiateur a accueilli et orienté 2914 personnes contre 1078 en 2014, soit une augmentation d’environ 63%. Baba Akhib Haidara a informé la presse que son institution avait examiné des réclamations. 228 cas ont été jugés recevables conformément aux critères statutaires et constitués en dossiers réglementaires sur lesquels 160 ont été traités et clos. Les 68 restants sont en cours de traitement.

Les différentes réclamations adressées au médiateur de la République par les citoyens maliens concernaient, le foncier,  l’éducation, la justice et la protection sociale. Le rapport s’est également intéressé, indique le Médiateur, à la situation des demandes adressées aux services publics par des citoyens qui ne reçoivent même pas en retour un simple accusé de réception.
Il n’a pas manqué de prendre l’exemple d’un agent de l’Etat à la retraite qui a dû attendre plus de 15 ans, nonobstant de nombreuses relances, pour voir sa demande de liquidation de pension être prise en compte par l’organisme concerné grâce à l’intervention du médiateur de la République. « De telles situations sont de nature à affecter négativement la confiance que le citoyen peut avoir dans le service public», déplore le Médiateur de la République. Selon lui, ces pratiques anormales affectent négativement les relations entre l’administration et les usagers des services publics.

Le rapport 2015 rappelle que 206 dossiers de l’EID ont été enregistrés dont environ 40% sont venus du District de Bamako, le reste provenant des régions. Le département les plus réclamés sont ceux en charge de la justice, des domaines de l’Etat et des affaires foncières, de la décentralisation et de la réforme de l’Etat. Le Médiateur s’est réjouit de la résolution de certaines recommandations de l’Eid et exprimé sa confiance quant à l’exécution des autres demandes formulées. Pour clore la conférence, le médiateur a rappelé qu’il ne faut jamais se fatiguer de plaider pour que soit établi une bonne relation de confiance entre l’administration et les citoyens. « Il ne faut pas se fatiguer, il faut continuer à mobiliser les citoyens pour exiger des choses sur l’administration en se basant sur des documents, des textes, etc.», déclare Baba Akhib Haidara.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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Centrafrique : visite d'une experte de l'ONU sur les droits de l'homme

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 09/06/2016 - 07:00
L'Experte indépendante sur la situation des droits de l'homme en République Centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum doit entamer vendredi une mission de suivi en République centrafricaine, a annoncé le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).
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Darfour : la CPI dénonce l'inaction du Conseil de sécurité face à l'impunité

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 09/06/2016 - 07:00
La Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a demandé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU de mettre fin à son inaction concernant les crimes commis au Darfour, au Soudan.
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Algérie : affaire El Khabar, verdict le 15 juin

Afrik.com - Thu, 09/06/2016 - 00:00
Le verdict dans l'affaire du rachat des actions du groupe El Khabar par Ness-Prod, filiale du groupe Cevital sera prononcé le mercredi 15 juin 2016. C'est ce qu'a annoncé le juge Mohamed Dahmane, président du tribunal de Bir Mourad Rais. Les deux avocats du groupe Al Khabar et de la filiale Ness-Prod ont été auditionnés ce mercredi 8 juin 2016, dans l'après-midi. L'affaire du rachat des actions du groupe Al Khabar par Ness-Prod a été reportée à quatre reprises. Le dernier report pour ce 8 juin date du mercredi 25 mai 2016.
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RD Congo : Étienne Tshisekedi ouvre le conclave de l'opposition à Bruxelles

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 20:32

Initialement prévu à 11h puis reporté à 17h, le conclave de l'opposition congolaise qui se réunit autour d'Étienne Tshisekedi a ouvert ses travaux en fin de journée par un discours de l'opposant historique congolais.

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Lutte contre Boko Haram : des troupes tchadiennes font route vers le Niger

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 19:22

Selon une source militaire tchadienne citée par l'AFP, quelque 2 000 soldats de l'armée tchadienne faisaient mouvement mercredi vers le Niger voisin, cible vendredi d'une attaque massive des islamistes nigérians de Boko Haram à Bosso (Sud-Est).

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Congo-Brazzaville : chassé-croisé diplomatique

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 18:04

Un mois après que Jean-Claude Gakosso, le ministre congolais des Affaires étrangères, a demandé son départ à Federica Mogherini, la patronne de la diplomatie européenne, Saskia de Lang, la représentante de l'UE à Brazzaville, a été rappelée à Bruxelles début juin.

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Développement : le grand dessein d'Akinwumi Adesina pour la BAD

Jeune Afrique / Finance - Wed, 08/06/2016 - 17:48

Lors des assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Lusaka, le nouveau président de l'institution a affirmé son style. Et dévoilé ses cinq priorités pour le continent.

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Delta du Niger

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 17:14

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Algérie : plusieurs arrestations dans le cadre de la fraude au baccalauréat

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 17:12

La gendarmerie nationale algérienne a arrêté plusieurs enseignants, chefs de centres et autres cadres de l'Office national des examens et concours (ONEC), impliqués dans la fraude au baccalauréat, a indiqué le commandement de la gendarmerie nationale cité par l'APS.

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De Tunis à Ouaga

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 17:05

Ainsi vont les " révolutions ".

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Burkina Faso : Kaboré, une entrée en scène compliquée

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 17:03

Confronté à un défi sécuritaire majeur, le président burkinabè doit renflouer les caisses et restaurer l'autorité de l'État tout en répondant aux attentes sociales de ses compatriotes. Pas évident...

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Burkina : une nouvelle Constitution pour en finir avec la loi du plus fort

Jeune Afrique / Politique - Wed, 08/06/2016 - 17:01

Le projet de Constitution est en cours d'élaboration. Objectif : rééquilibrer les pouvoirs et marquer la rupture avec le régime Compaoré.

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Scandale de tricherie au baccalauréat en Algérie et au Maroc

France24 / Afrique - Wed, 08/06/2016 - 16:56
Des dizaines de personnes ont été arrêtées en Algérie, soupçonnées d'être impliquées dans des fuites "massives" de sujets du baccalauréat. Au Maroc, 3 000 tentatives de fraude ont aussi été signalées depuis le début des épreuves.
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