De hauts gradés de l’ANP à la retraite, à l’exemple de Mohamed Khelfaoui, ancien cadre du DRS, considèrent que l’obligation de réserve qui leur est imposée ne doit pas s’étendre à la participation à la vie politique, mais se limiter au secret militaire.
Ce n’était qu’une simple consigne adressée aux militaires à la retraite via un article paru dans le numéro du mois de février dernier de la revue El-Djeich, et c’est désormais un projet de loi qui attend d’être examiné par le Parlement.
À en croire TSA qui en a publié les principaux, la nouveauté dans l’amendement des ordonnances de 1976 relative au statut des officiers de réserve ainsi qu’une ordonnance de février 2006 portant statut des personnels militaires concerne, notamment, l’extension de l’obligation de réserve aux militaires même après “cessation définitive” de leur activité.
Pour les rédacteurs du texte, il s’agit de combler “un vide juridique, constater et éviter de recourir, à chaque fois, à la voie de la sanction”, étant donné que, notent-ils, “la législation en vigueur qui régit cette obligation ne l’a cependant pas étendu aux militaires ayant cessé définitivement leur activité, qu’ils soient ou non versés dans la réserve”.
Cette extension reste, néanmoins, loin d’être appréciée par les premiers concernés, en l’occurrence les militaires à la retraite. Ainsi, Mohamed Khelfaoui, ancien cadre du DRS, ne comprend pas ce qui aurait pris les décideurs pour se précipiter à promulguer un texte de loi, pour le moins confus. “Comme s’ils avaient été pris de court qu’ils (les rédacteurs des textes) se sont précipités pour promulguer ce projet de loi”, regrette l’ancien officier.
M. Khelfaoui n’étant pas moins convaincu, il se serait “hâté” pour faire taire les voix discordantes, à leur tête les généraux à la retraite. Pour Me Khaled Bourayou, avocat du général à la retraite Hassen Benhadid, mis en détention préventive depuis le 1er octobre 2015, pour avoir justement exprimé ses idées dans les médias, il suffisait de contraindre les militaires retraités à la réserve seulement sur le secret professionnel, et l’obligation de réserve ne devait concerner que les militaires en exercice.
Me Bourayou appréhende le risque de voir ce texte de loi constituer “le prélude d’une situation de prédation des libertés en général”.
Dans son article 2 complétant l’article 24 de l’ordonnance, le projet de loi complétant l’ordonnance portant statut général des personnels militaires rappelle, d’emblée, au militaire l’obligation de réserve “en tout lieu et en toute circonstance”.
Ceci avant de préciser : “Il (le militaire) doit s’interdire de tout acte ou comportement de nature à compromettre l’honneur ou la dignité de sa qualité ou à porter atteinte à l’autorité et à l’image de marque de l’institution militaire.” Le texte, qui se veut ainsi dissuasif, met ainsi en garde contre “tout manquement à ce devoir de nature à porter atteinte à l’honneur et au respect dûs aux institutions de l’État”.
Ce qui “peut faire l’objet de retrait de la médaille d’honneur, de plainte à l’initiative des autorités publiques auprès des juridictions compétentes, conformément aux dispositions légales en vigueur, et de la rétrogradation dans le grade”.
Le Président Abdelaziz Bouteflika a opéré ce samedi 11 juin un remaniement ministériel partiel au sein du gouvernement de M.Abdelmalek Sellal. Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa et le ministre de l’Énergie, Salah Khebri ont été limogés.
Selon la chaîne de télévision Ennahar, les transports et les Travaux publics sont regroupés en un seul ministère sous la direction de Boudjema Talaï.
A en croire la même source, M. Benkhalfa a été remplacé par Hadji Baba Ammi qui était ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé du Budget et de la Prospective
Quant à Salah Khebri, il a été remplacé par le PDG de Sonelgaz, Nourredine Bouterfa. Au ministère des ressources en eau, Abdelkader Ouali prend la place de Abdelawahab Nouri, qui remplace Amar Ghoul à la tête du ministère du tourisme.
Le ministre de l’agriculture Sid Ahmed Ferroukhi a été écarté en faveur de Abdeslam Chelghoum. Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Tahar Khaoua a également été remplacé par Ghania Idalia, députée du parti FLN.
Ce remaniement ministériel est le 5ème du genre dans le gouvernement que dirige M. Abdelmalek Sellal.
L’équipe de France a démarré son Euro à domicile par une victoire vendredi. Les Bleus ont battu la Roumanie 2-1 au Stade de France, grâce à un but lumineux de Dimitri Payet en toute fin de rencontre. Ce fut dur, mais les hommes de Didier Deschamps entament la compétition du bon pied.
buts : 57′ OLIVIER GIROUD 1-0 – 65′ BOGDAN STANCU (PEN.) 1-1 – 89 DIMITRI PAYET 2-1
Résumé et buts
Cette année, le mois de Ramadan détient le record du plus grand nombre de jours et d’horaires dans nombreux pays, en raison de la durée de la journée. Par contre, un village omanais, Wekan, se caractérise par 3 heures seulement de jeûne par jour. Cette localité est un village de Sultanat d’Oman, situé à une altitude de 2000 m au-dessus du niveau de la mer dans la vallée de Moustil, dans la province du Sud-Batinah, et à 150 kilomètres de la capitale, Mascate. Selon le site d’informations Ajil, cette région se caractérise d’une baisse température en été, et faible en hiver. Le soleil se lève à 11 heures et se couche à l4h30 (heure locale). Autrement dit, la journée n’y dure que trois heures et demie.
Il s’appelle Karim Kerbouche, est Britannique d’origine algérienne et préside l’actuelle Fédération algérienne de hockey sur glace. Fondateur de l’équipe nationale algérienne de hockey sur glace, il rêve de rendre ce sport aussi populaire que le football et surtout, de voir émerger des patinoires en Algérie. Zaman France vous dresse son portrait.
A 33 ans, Karim Kerbouche est le président de la Fédération algérienne de hockey sur glace et un joueur clé de l’équipe nationale algérienne.
Le passage du joystick et de la manette de jeu vidéo au bâton de hockey a été pour lui un véritable exploit : l’Algérie n’a en effet pas de patinoire permanente ou de membres de l’équipe résidents.
Karim Kerbouche vit lui-même à Londres tandis que d’autres joueurs sont dispersés en France et au Canada. «Je voyais comment le public algérien était tellement excité pour le football algérien et je voulais faire quelque chose de similaire pour le hockey sur glace – pour introduire le sport que j’aime en Algérie», dit-il au site britannique Brownbook à qui il s’est confié.
Le hockey sur glace pour échapper à «une vie absurde»
A son 12e anniversaire, sa mère l’avait emmené voir un match en direct au Centre Ice Lee Valley après avoir remarqué une annonce dans le Time Out London. «J’étais étonné de voir que les mouvements que je faisais sur les jeux de hockey sur console vidéo étaient une réalité dans ce sport», dit-il.
Si son travail de fondation d’une sélection algérienne de hockey sur glace est unanimement reconnu, les efforts de Kerbouche pour ramener à la vie la Coupe arabe de hockey sur glace le sont tout autant.
Au jour le jour, il canalise son enthousiasme dans un poste de gestionnaire à Streatham Ice Arena – une patinoire olympique du sud de Londres, souvent louée pour des fêtes d’anniversaire.
Élevé dans le nord de Londres par ses deux parents algériens, Karim décrit une éducation et une vie modestes. «Je suis allé à l’école, sans avoir vraiment rien à y faire», explique-t-il. «Le hockey sur glace était la seule chose qui m’a pris et sauvé d’une vie dénuée de sens. J’ai adoré ce sport».
C’est en 2006 qu’il forme l’équipe nationale algérienne de hockey sur glace ; deux ans plus tard, il participera à la Coupe arabe de hockey sur glace au Zayed Sports City Ice Rink à Abu Dhabi – un de ses tournois favoris. «Ce fut une grande réussite pour moi», dit-il, en citant son score et son premier but de l’équipe contre le Maroc comme un grand moment particulier de la vie – un «rêve devenu réalité».
Fonder une équipe nationale à partir de rien
«Hockey magazines que j’avais l’habitude de lire quand j’étais enfant m’ont interviewé», dit-il, avec ce sourire qui accompagne les rêves d’enfant qui se réalisent. «Et je suis aussi frappé de voir que des Algériens sont venus nous voir jouer. Les gens de l’ambassade étaient là pour nous voir. Abu Dhabi Sports Channel a fait un sujet pour leur chaîne de télé. Des Algériens étaient même assis dans un café à Alger à nous regarder jouer».
La propre famille de Kerbouche est originaire de Blida, une ville au sud d’Alger. «Même si je me vois comme Britannique, je suis toujours algérien. Je me sens d’Algérie», dit-il. «C’est un beau pays, le désert, les montagnes. Ils ont de grandes plages, et ils ont le ski en hiver. Mais l’Algérie, pour moi, c’est avant tout la famille. Ou le hockey sur glace».
Bien qu’il concède que l’Algérie n’est pas connue pour ses sports d’hiver, Karim Kerbouche n’a pas eu trop de mal à mettre une équipe en place. «J’ai réalisé qu’il y avait pas mal d’autres joueurs d’origine algérienne à un bon niveau – quelques gars au Canada, en France. Ils ne savaient pas que d’autres Algériens jouaient, mais nous avons tous partagé le même rêve – fonder une équipe d’Algérie», dit-il.
Les rêves algériens de Karim Kerbouche
Aujourd’hui, Karim Kerbouche est fier que l’équipe ait plus de 100.000 fans sur Facebook. «C’est fou, dit-il. Je ne sais pas comment cela est arrivé. Les gens maintenant nous envoient des messages pour nous demander : «Comment pouvons-nous participer?».
«Maintenant, il n’y a pas grand-chose, poursuit-il, se référant à l’Algérie. Il y a une patinoire à Tizi Ouzou, dit-il, et il existe un jeu qui s’appelle le thakourth – un sport traditionnel berbère similaire au hockey – mais il n’y a rien de permanent».
«Ils ont mis en place des patinoires temporaires pendant le Ramadan ou à Noël et elles rencontrent toujours un grand succès. Les gens veulent faire du patin à glace en Algérie et je vais oeuvrer pour que cela se fasse», dit-il.
«Ce serait la prochaine étape, mon prochain rêve – une patinoire en Algérie». Il espère qu’après tous ses efforts, le club pourra lui apporter une récompense personnelle mais aussi financière.
«Je ne l’ai jamais fait pour de l’argent. Il n’a jamais été question d’argent», dit-il.
«Je suis heureux de continuer avec l’équipe nationale juste par amour pour elle. Mais je voudrais être en mesure d’obtenir quelque chose en retour. Je veux construire une belle marque autour du club, et peut-être en faire une bonne valeur marchande».
Tout en continuant d’oeuvrer au sein de la Fédération internationale de hockey sur glace, Karim Kerbouche travaille actuellement à la planification d’un tournoi de hockey d’Afrique du Nord pour cette année.
Après plusieurs mois de cessation des ventes en raison de la crise qui a secoué le secteur automobile et l’introduction du système des quotas, un regain d’activité est désormais enregistré dans les showrooms de Skoda.
Les deux véhicules vedettes de la Marque ŠKODA, à savoir la FABIA et le Yeti, sont disponibles à la vente et en stock, dans l’ensemble du réseau ŠKODA.
La ŠKODA Fabia sera disponible en un seul bloc moteur 1.6 MPI 90 CH et en quatre finitions : Ambition, Style sans toit, Style avec toit et en exclusivité la Fabia Monte Carlo.
Cette dernière se distingue par son design élégant, des détails extérieurs assombris et une tenue de route exceptionnelle.
Dotée de feux de jour à LED avec Projecteurs antibrouillard assombris à l’avant et à l’arrière, des Jantes en alliage « ITALIA » de couleur noir 16’’, comportant une inscription décorative « Monte-Carlo » sur les seuils de porte.
En matière de sécurité, elle dispose d’un système ESC incluant : ABS, MSR, ASR, EDS, et HBA, avec des Airbags frontaux et latéraux conducteur et passager.
En termes de fonctionnalité, la Fabia Monte Carlo dispose d’une Radio ŠKODA « BOLERO » tactile 6,5″ couleur avec USB, lecteur de carte SD, Aux-in et Apple connectivity, avec Bluetooth et Ordinateur de Bord à écran Maxi Dot Multifonctions.
A noté la particularité du Volant cuir « Super-Sport » à 3 branches multifonctions, avec garniture Piano Black et surpiqures rouges, un pommeau de levier de vitesses et frein à main en cuir ainsi que des sièges avant baquets sport réglables en hauteur et un pédalier sport en aluminium.
La Skoda Fabia Monte Carlo est commercialisée au prix de 3 100 000 DA TTC et 2 500 000 DA en licence. La Fabia est également disponible en finition Ambition à 2.300.000 DA TTC, Style à 2.700.000 DA TTC et Style+ toit panoramique à 2.800.000 DA TTC.
La visite officielle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en Russie, qui remonte au 27 avril passé, n’a pas dévoilé tous ses secrets.
Une visite stratégique appuyée par d’importants contrats d’armements que l’Algérie a signés avec son fournisseur traditionnel, la Russie. Les secrets de cette visite viennent d’être dévoilés par l’agence iranienne Mehr et l’autre agence russe Sputnik.
Moscou a reçu une grande demande d’armements de l’Algérie, c’est ce qu’a révélé avant-hier l’agence iranienne Mehr. Selon cette agence, malgré une crise économique générale en Algérie, en raison de la baisse des revenus provenant de la vente de pétrole et de gaz, le gouvernement d’Alger a décidé d’augmenter ses achats d’armements.
Dans ce cadre, Alger avait proposé à la Russie, à l’occasion de la visite officielle de deux jours qu’avait effectuée le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Moscou, les 27 et 28 avril passé, plusieurs nouveaux contrats d’armements, dont celui des systèmes antiaériens S-400.
Sergueï Tchemezov, directeur général de la corporation d’Etat Rostec, a confirmé la demande d’Alger concernant le système S-400. Il a ajouté que Moscou avait reçu aussi des demandes algériennes pour des missiles sol-air Buk-M2E et Antey-2500.
Le directeur général de Rostec a ajouté que la demande algérienne portait aussi sur l’achat de systèmes antiaériens Tor, de bombardiers SU-24, d’hélicoptères MI-28, de chars T-90 et de véhicules blindés BMP-T Terminator. Jusqu’à présent, la Russie n’a livré ses systèmes S-400 à aucun pays étranger. La Chine a signé un contrat avec Moscou à cet effet, mais M. Tchemezov a souligné que ces systèmes ne seront pas livrés à Pékin avant 2018.
L’Algérie, quant à elle, possède déjà des systèmes S-300, ce qui laisse envisager que ce pays pourra facilement avoir accès aux systèmes S-400. Selon des experts, l’accès à ce type de matériel sophistiqué augmentera le poids militaire du pays et pourrait entraîner le Maroc dans une course aux armements. Faut-il le rappeler, l’Armée nationale populaire (ANP) s’est dotée, cette année, des hélicoptères d’attaque des plus redoutables dans le monde, les Mi-28 NE, de fabrication russe.
Le fournisseur traditionnel en armement, la Russie, s’est félicitée de ce contrat de vente avec son partenaire traditionnel, l’Algérie (voir l’édition du Jeune Indépendant du 31 mai 2016).
Un contrat qui s’ajoute à d’autres, signés au cours des cinq dernières années, faisaient de l’Algérie l’un des plus importants clients de la Russie.
Comptant, d’après les Américains, parmi les équipements militaires russes les plus redoutables utilisés par l’armée russe, des hélicoptères Mi-28NE ont été livrés à l’Algérie.
Deux des 42 hélicoptères d’attaque russes Mi-28NE achetés par l’Algérie ont été livrés la semaine dernière.
Le 26 mai, deux hélicoptères d’attaque Mi-28NE ont été livrés sur une base aérienne dans le sud de l’Algérie par un avion-cargo Antonov 124. Les hélicoptères sont actuellement en cours de montage, écrit le site d’information algérien SecretDifa3.
Afin de faire face à la menace terroriste, l’Algérie et la Russie ont signé le 26 décembre 2013 un contrat portant sur la livraison de 42 hélicoptères d’attaque russes Mi-28NE.
L’année dernière, le pays a également acheté une douzaine de chasseurs-bombardiers russes Su-32 et Su-34 pour un montant d’environ 600 millions de dollars ainsi que des avions de transport Il 76MD 90A.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a déclaré jeudi à Alger que les accidents de la route coûtaient à l’Etat 100 milliards de dinars et que les nouvelles dispositions adoptées dans le cadre de la révision du code de la route visaient essentiellement à réduire l’intervention humaine dans le processus de constat des infractions.
A une question d’un membre du Conseil de la nation sur les mesures prises pour réduire les accidents de la route, Noureddine Bedoui a indiqué que « la moyenne des accidents de la route avoisine les 4 000 morts/an, coûtant à l’Etat 100 milliards de dinars », ce qui exige « l’introduction de nouvelles dispositions dans le code de la route, notamment l’augmentation des amendes forfaitaires aux infractions de la route à l’origine des accidents de la circulation et la mise en place du permis à points ».
« L’élément humain, notamment en ce qui concerne le non respect des règles de conduite, est le dénominateur commun dans 95 % des accidents de la route », a indiqué le ministre, soulignant que l’excès de vitesse et les dépassements dangereux étaient à l’origine de 50 % du nombre global des accidents de la circulation ». Le projet de révision du code de la route récemment adopté au conseil du gouvernement a permis d’augmenter la valeur des amendes aux infractions à l’origine des accidents, notamment ceux classés au 4e degré.
L’amende est fixée entre 5 000 DA et 7 000 DA.
Une nouvelle mesure a également été adoptée. Il s’agit du système de permis à points qui permettra d’une part de réduire l’intervention de l’élément humain dans le processus de constat des infractions et d’autre part de mettre un terme à toutes formes d’indulgence à l’égard des contrevenants.
Le système informatique du permis à points confèrera davantage de rigueur aux dispositions du code de la route. Outre les mesures dissuasives, l’amélioration de l’état du réseau routier, l’exigence d’une qualité spéciale d’équipements de sécurité pour les véhicules importés, la généralisation du contrôle technique obligatoire des véhicules, ainsi que la dotation des services de sécurité d’appareils sophistiqués, sont autant de « mesures rigoureuses visant à réduire les accidents de la route ».
Le ministre a, en outre, rappelé les mesures prises dans le cadre de la révision des conditions de travail et de contrôle des entreprises auto-écoles pour assurer « une amélioration qualitative » en termes de formation des candidats désireux d’obtenir le permis de conduire, rappelant la récente adoption d’un texte réglementaire y afférent au niveau du conseil du gouvernement.
A cet effet, les expériences des entreprises en charge de la sécurité routière dans certains pays, à l’instar de l’Espagne et la France, ont été mises à profit pour accompagner les réformes initiées par l’Algérie dans ce domaine, et ce à travers un projet de jumelage et d’une convention de coopération d’une durée de cinq ans.
A une question sur la réduction de la pose « anarchique » des ralentisseurs, Noureddine Bedoui a indiqué que le ministère de l’Intérieur avait émis en février dernier, en collaboration avec le ministère des Travaux publics, une directive visant à rappeler aux citoyens le règlement en vigueur et à prendre les mesures visant à « réadapter les ralentisseurs non conformes aux critères techniques et à supprimer progressivement ceux réalisés sans autorisation ».
La directive vise également à mettre en place de plaques de signalisation horizontales et verticales pour indiquer la présence de ces ralentisseurs, avec l’association des services techniques des travaux publics à la réalisation de ces dos d’ânes, outre l’interdiction de leur pose au niveau des routes à grande circulation.
Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, a affirmé jeudi que de nombreux projets du secteur dont les travaux n’ont pas encore été lancés ont été provisoirement gelés en raison de la baisse des recettes induite par la chute des cours du pétrole.
En réponse aux questions orales des membres du Conseil de la nation sur certains projets locaux, lors d’une séance plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil, le ministre a indiqué qu' »au regard des exigences budgétaires dictées par la baisse des recettes en raison de la chute des prix du pétrole, de nombreux projets dont les travaux n’ont pas encore été lancés ont été provisoirement gelés ».
Le ministre a cité entre autres projets, le projet de réalisation d’une station d’épurement des eaux usées à Berouaghia (Médéa), inscrit au programme quinquennal 2010-2015 et dont les appels d’offres nationaux et internationaux lancés par le ministère ont été infructueux.
Le représentant du gouvernement a souligné que la ville de Berouaghia avait bénéficié de programmes d’une valeur de 300 millions de dinars pour l’aménagement des oueds, la lutte contre les maladies transmissibles par l’eau et la protection de la ville des inondations.
Il a rappelé dans ce contexte que la wilaya de Médéa disposait d’un réseau d’assainissement de 1370 km avec un taux de raccordement de 94%, ainsi que d’une station d’épuration des eaux usées.
A une autre question relative au projet de réalisation du barrage Zakakat dans la commune d’Abadla (Bechar), M. Nouri a insisté sur la faisabilité économique du projet notamment dans la conjoncture que traverse le pays actuellement si nous voulons répondre aux préoccupations des citoyens et assurer leur approvisionnement en cette matière vitale ».
Il a affirmé dans ce sens que le barrage doit d’abord faire l’objet d’une étude technique minutieuse avant toute décision concernant le lancement ou non des travaux de réalisation.
Selon M. Nouri, les études préliminaires ont démontré que les capacités de stockage du site actuel du barrage sont limitées en sus de la salinité de l’eau du site qui exige des études approfondies pour déterminer la faisabilité du projet.
Le périmètre agricole d’Abadla qui couvre trois communes sur une superficie de 5403 hectares périmètre plusieurs problèmes dont le manque de ressources hydriques et la vétusté des canaux d’irrigation.
Pour remédier à cette situation, une enveloppe de 370 millions de dinars a été débloquée pour la réhabilitation de ce système d’irrigation afin de préserver 1200 hectares de palmeraies et développer la production agricole.
M. Nouri a indiqué que son secteur envisage des solutions alternatives au barrage de Djorf Ettorba.