En mars dernier, depuis la Jordanie, l’artillerie américaine avait visé des positions de l’État islamique (EI ou Daesh) près d’al-Tanf (Syrie), en utilisant un lance-roquettes multiple de type M142 HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System). Ce n’était pas la première fois que l’armée américaine mettait en oeuvre un HIMARS contre l’EI. Plus tôt, deux systèmes […]
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Le document annuel diffusé par la Dicod est disponible en ligne ici.
Il constitue une synthèse des principaux chiffres concernant la Défense. Il présente les données budgétaires, les effectifs, les équipements en dotation dans les armées, ainsi que les forces déployées hors métropole.
Par rapport à l'an dernier (voir ici), les données témoignent de quelques variations. Ainsi au niveau des effectifs:
Les effectifs globaux sont donc passés de 270 849 à 263 350 et pour l'armée de terre, en particulier, de 120 031 à 117 573 en un an.
Autre domaine de comparaison: les matériels de l'armée de terre:
Un peu moins d'équipements (-250) dont surtout des VAB, mais plus d'artillerie et d'hélicoptères.
Côté marine: statu quo; côté air: du mieux.
CAVEAT d'usage. Certes, il ne s'agit que de chiffres (effectifs et dotations); il faut aussi prendre en compte la disponibilité des hommes et des matériels.
Par ailleurs, l'effet des annonces de 2015 (maintien d'effectifs et commandes) ne sera perceptible que l'an prochain. Patience donc; il faudra lire "les chiffres clés, édition 2017" pour commencer à mesurer la portée des efforts consentis en matière de défense.
September 3, 2016 (KHARTOUM) –The Payinjiar community living in the Sudanese capital, Khartoum have impeached their community leader, John Kassara Koang, accusing him of having allegedly been bribed with over $500 when South Sudan's first vice president Taban Deng Gai visited Sudan.
Dominic Keah Puot, an executive committee member of Payinjiar board in Sudan told Sudan Tribune that the entire community dismissed Koang for taking a bribe.
“We would like to inform the public that Payinjiar community executive board has impeached community chairman John Kassara Koang Nhial who recently joined [President] Salva Kiir camp. We totally rejected the behavior that may spoil the community who played a great role for progress of SPLM/A I.O in Unity State,” he said.
The community has now appealed to its members across the globe to cut ties with Koang for his allegedly bribery involvement. He the embattled chairperson also failed to attend a meeting organized by the community in the Sudanese capital last month.
Kuet Chuol, the deputy chairman of the community, vowed to execute his duties diligently.
He accused the former community chairperson of allegedly misusing his position and abusing his constitutional mandate.
“The step which has been taken by John Kassara Koang is a criminal act. Koang has surrendered himself to Jieng Council of Elders after he was bribed with only 500 USD. We are therefore asking the authority of Nuer communities to cut communication with him [Koang],” explained Chuol.
Sudan Tribune was unable to reach the ex-community leader, despite repeated attempts.
(ST)
Un gros effort de clarification a été mené, sera-t-il suffisant pour convaincre, rassembler ? Toutes les pièces du dossier ont été mises sur la table, pour preuve la bibliographie quasi exhaustive des propositions et de la législation en vigueur. Manifestement les auteurs savent où ils veulent aller en proposant une feuille de route claire (cf . le résumé des recommandations). Par le passé l’urgence l’a souvent emporté sur la recherche de la cohérence et du durable. L’enjeu est connu de tous : plus de 1% de la population du globe est composé de déplacés, de réfugiés et de demandeurs d’asile. En 2015 1,250 000 demandeurs d’asile le double par rapport à 2014, en 2016 la Commission prévoit 2 millions.
Les meilleurs ont leur faiblesse : ici rien n’est dit sur l’information des opinions publiques, la dissipation des inquiétudes fantasmées et souvent instrumentalisées à des fins politiciennes. Rien n’est possible aussi longtemps que subsiste cet écart insupportable entre la réalité et la perception qu’en ont les populations. Les gouvernements ont peur de leur opinion et rien n’est fait pour y remédier. D’où des inhibitions paralysantes, des conduites erratiques et la multiplication des enquêtes, sondages n’y changeront rien : comment concilier le fait que Eurobaromètre nous indique que deux européens sur trois attendent de l’Union qu’elle en fasse plus l’immigration et les nombreuses études et sondages qui nous renseignent sur la perception désastreuse qu’en ont les populations. Eulogos en a citées plusieurs récemment. Dans « pour en savoir plus », vous trouverez celle faite par le Pew Research Center, un point de vue utile car venant d’outre-atlantique..
Beaucoup est écrit sur « asile et immigration »par des think tanks, ONG, centres de recherche de toute nature, souvent de bonne qualité, leur diversité et leur nombre n’aident pas à une claire compréhension du phénomène par les acteurs. L’Institut Jacques Delors serait bien inspiré de prendre l’initiative de réunir les meilleurs pour provoquer un échange de points de vue devant déboucher sur une vaste synthèse qui ferait autorité en la matière.
L’afflux massif de migrants a révélé les faiblesses existantes du régime d’asile européen commun (RAEC) et d’un de ses piliers, le système de Dublin. Bien qu’il existe des normes européennes communes, les choses se passent bien différemment en pratique. Les taux de reconnaissance divergents au sein des États membres encouragent les mouvements secondaires irréguliers des demandeurs d’asile. Un mécanisme de partage des responsabilités et des coûts entre les États membres fait également défaut.
Compte tenu de ces faiblesses et des profondes implications pour la sécurité et le fonctionnement de l’espace Schengen, l’Union européenne a lancé, au printemps 2016, un processus de réforme. Le policy paper vise à contribuer à ce processus en proposant la « meilleure »solution pour une révision globale du système de Dublin, qui comprend des mesures dans les domaines de la protection des frontières, de la sécurité intérieure et de la coopération extérieure.
La repose sur la conviction que l’afflux constant de migrants constitue un enjeu européen indivisible appelant à une réponse collective. Cette réponse devrait être axée sur des normes communes et mettre en pratique de manière efficace les principes de solidarité et de partage des responsabilités.
Concrètement, cette proposition repose sur cinq grands piliers :
Ces flux migratoires massifs ont mis le régime d’asile européen commun (RAEC) sous grande pression et ont remis en cause l’un de ses piliers, le système Dublin III. Ce système définit une série de critères pour l’attribution de la responsabilité concernant le traitement des demandes d’asile et la protection à un seul État membre. En pratique, la responsabilité a été très souvent attribuée au pays où la première entrée irrégulière a eu lieu. L’objectif original de ces critères était d’empêcher deux phénomènes : l’« asylum shopping » (de multiples demandes d’asile dans différents États membres afin d’obtenir les meilleures conditions) et les « réfugiés en orbite » (des transferts en chaîne de réfugiés entre des États membres en l’absence d’une responsabilité claire).
Toutefois, l’afflux massif de migrants a révélé deux grandes failles dans la conception et la mise en oeuvre du système de Dublin :
Premièrement, le système n’est pas parvenu à supprimer les incitations à l’« asylum shopping ». L’objectif du RAEC est de garantir que toutes les demandes de protection sont traitées de la même façon en termes de procédure et de détermination du statut dans toute l’UE. En pratique, les procédures des États membres, les normes relatives à la détermination du statut et les conditions d’accueil varient grandement. Cette variation incite fortement les demandeurs d’asile à ignorer les règles de Dublin et à échapper à l’enregistrement dans l’État membre de première entrée afin de se rendre de façon irrégulière dans un État membre où les chances de bénéficier de l’asile ou de conditions plus favorables sont plus grandes.
L’UE a tenté de compenser les dysfonctionnements du système de Dublin par des mesures d’urgence telles que des fonds supplémentaires aux pays en première ligne, la création de centres de crise (« hotspots ») de l’UE pour soutenir la Grèce et l’Italie dans l’identification, l’enregistrement et la prise d’empreintes digitales des migrants, ainsi que la mise en place de deux mécanismes de relocalisation temporaires. Toutefois, notamment dans le dernier cas, la mise en oeuvre a traîné. En juin 2016, les États membres avaient à peine garanti 5 % des 160 000 lieux de relocalisation et seuls 2 005 migrants avaient été réellement relocalisés. A ce rythme, il faudra plus de 50 ans à l’UE pour mettre en oeuvre les mécanismes de relocalisation, par rapport aux deux ans prévus à l’origine.
Les dysfonctionnements du système de Dublin et la perception aiguë de menaces alimentée par une série d’attentats terroristes sur le sol européen mettent en péril l’ensemble du système Schengen. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, la Suède, la Norvège, le Danemark et la Belgique ont rétabli temporairement des contrôles des frontières intérieures en 2015. Un rétablissement à long terme de ces contrôles aurait de grandes répercussions sur les plans économique, politique et social. Selon des études quantitatives, les coûts économiques annuels d’un effondrement de l’espace Schengen pourraient atteindre 143 milliards EUR. Un sondage Eurobaromètre de novembre 2015 a révélé que les citoyens européens considéraient la libre circulation comme l’un des deux résultats les plus positifs de l’Union européenne, avec la paix entre les États membres. Le même sondage a indiqué que deux-tiers des citoyens européens étaient en faveur d’une politique européenne commune en matière de migration. Le fait de ne pas être à la hauteur de ces attentes sur le long terme pourrait véritablement menacer le projet européen.
1 Résumé des recommandations relatives à l’harmonisation des normes de jure et de facto
2 Résumé des recommandations pour un partage des responsabilités plus équitable
Pour en savoir plus : principales sources d’information
-. L’enquête américaine du Pew Research Center http://www.pewglobal.org/2016/07/11/europeans-fear-wave-of-refugees-will-mean-more-terrorism-fewer-jobs/
-. En route vers Dublin IV (FR) http://www.institutdelors.eu/011-23479-Asile-et-refugies-en-route-vers-Dublin-IV.html
(EN) http://www.delorsinstitute.eu/011-23480-Asylum-and-refugees-towards-Dublin-IV.html
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September 3, 2016 (JUBA) - The South Sudanese army (SPLA) has declared that the country was not under any worrying security threats after it allegedly contained armed activities in various areas in Central and Western Equatoria which the armed opposition leader, Riek Machar, used as an escape route to Congo.
Speaking at a press conference held at the army headquarters on Friday, Military Spokesperson Brig Gen Lul Ruai Koang described as “stable” the security situation in the country .
"SPLA is glad to tell you that we have succeeded in containing spread cases of insecurity that happened in July in Juba. It is to acknowledge that insecurity spread to some areas, but those had been contained to some extent," he told reporters in the capital, Juba, on Friday, the same day where a visiting United Nation Security Council delegation arrived the country from New York.
"Frankly speaking, the general security situation is not bad as its being painted by some elements against peace and stability. SPLA general headquarters would like to once again assure about the ability and capability to maintain law and order across the nation," he added.
SPLM-IO officials reported that recent clashes took place this week in Eastern and Central Equatoria states between Torit and Liria.
Koang reiterated commitment of the army to persecute “wrongdoers” within its ranks. He cited the recent conviction of 60 soldiers as an indication of commitment of the leadership and command of the army to ensuring that justice is fully served when mistakes are identified.
He admitted some attacks were carried and showed a level of sophistication and coordination that affirms the presence of organized criminal activity perpetrated by anti-peace elements.
Meanwhile the chief of staff, Paul Malong Awan, said in a separate meeting with senior military officers that it was their duty to create and build confidence in civil population and to assure that security situation was stable and encourage them to return to their homes to resume their normal activities.
“It is our duty to create an enabling environment so that we build a confidence in the civil population by letting them know we are their protectors, not their enemies. We should now work hard to ensure that all the civilians are safe. We also need to come out that security is under control”, said Awan.
(ST)
September 3, 2016 (EL-FASHER) - Gunmen opened fire on a car carrying a family in North Darfur's county of Kabkabiya, killing a man who was driving his family back home on Friday night.
A relative of the victim, Hadi Adam Ahmed, told Sudan Tribune that the dead, Ahmed Mahdi Khairallah is a teacher, in Kabkabiya. He further said that the attack occurred on Friday evening as they was returning home after a visit to their family in the area.
"Three masked men riding motorcycles intercepted the car and shot the passengers. They wounded his wife who was taken to the hospital, while the teacher died on the spot," Ahmed said.
Kabkabiya is the homeland of armed militias affiliated with the government, particularly those known as ''Janjaweed''. The presence of weapons in the area encouraged armed attack, robberies and tribal violence in the area.
Recently, following the sharp deterioration of the security situation in North Darfur state, Governor Abdel-Wahid Youssef declared a state of maximum readiness in the state capital El-Fasher.
Earlier the state government banned riding of unlicensed vehicles and motorcycles besides wearing of Kadamool (a turban which covers the face).
The Sudanese government vowed to disarm civilians but not concrete measures are taken on the ground, as the uncontrolled gags continue to carry out criminal activities.
(ST)