Pour avoir fait le voyage en train de nuit, je peux démentir[1]. Il est vrai que c’était en 1966, à une époque où les trains n’étaient pas des modèles de rapidité (ce qui n’a d’ailleurs guère changé depuis dans la région). Je venais de quitter mes hôtes hongrois et avais décidé de regagner Paris via Prague. Prague aujourd’hui haut lieu du tourisme, qui jouit (à juste titre) des qualificatifs les plus flatteurs (« Ville aux toits d’or », « Seconde Rome »), offrait alors un spectacle franchement sinistre. Le souvenir que j’en garde est celui d’une ville sombre, presque noire. Non seulement pour l’aspect du paysage urbain, mais offrant aussi une atmosphère pesante avec ces murs couverts d’immenses affiches ventant les mérites du communisme, d’un style presque caricatural. Détail pittoresque : j’ai encore vu dans la gare de Prague de vielles locomotives à vapeur arborant une immense étoile rouge. Bref, ambiance Docteur Jivago. Rien à voir avec ce que j’avais vu à Budapest qui, par contraste et en exagérant un peu, aurait presque fait figure de Las Vegas.
Une gare où je passai la nuit allongé sur un banc, au milieu de flics suspicieux, qui me tournaient tout autour. La raison : je n’avais pratiquement plus un sou en poche, hormis mon billet de train. Car, à peine débarqué, j’avais sauté dans un taxi, demandant au chauffeur de me montrer la ville. Un chauffeur qui bien sûr, ne se priva pas d’exploiter ce touriste-pigeon naïf que j’étais, espèce rarissime à l’époque[2].
Ma deuxième visite, cette fois en voiture, eut lieu en juillet 1968. Quel contraste ! C’était un dimanche, il faisait beau, aussi les parcs étaient-ils bondés de promeneurs. Dans une ambiance de fête. Nous étions en plein Printemps de Prague. J’eus même l’occasion de discuter avec un habitant qui, pour m’indiquer le chemin, monta dans ma voiture. Une conversation qui me confirma l’optimisme qui régnait alors dans la population, à mille lieues de se douter du drame qui allait survenir un mois plus tard.
Ma troisième visite eut lieu quelques années plus tard, en 1973, je crois. Mon épouse et moi rentrions alors de Budapest à Paris via Prague, passant donc directement de Hongrie en Tchécoslovaquie. Là encore, quel contraste! Face à des douaniers hongrois, sinon totalement relâchés, du moins pas trop regardants (notre connaissance de la langue ayant certainement aidé), nous tombâmes de l’autre côté sur de véritables cerbères avec qui il n’eût point fallu plaisanter. Mais le pire fut lorsque nous passâmes la frontière avec l’Allemagne. Un premier barrage était fixé à quelques kilomètres de la frontière où les soldats ne nous laissaient passer que par petits groupes de deux voitures. Pour pénétrer dans un no man’s land au beau milieu duquel on nous fit stopper pour poireauter une éternité, moteur coupé avec interdiction de sortir du véhicule (où nous commencions à geler, le chauffage étant coupé). Avec à la clé, une fois parvenus au poste-frontière, mille questions incongrues. Le douanier n’hésitant pas, sans nous demander notre avis, à fourrer sa grosse patte dans le sac-à-main de mon épouse. Bref, une pénible expérience qui nous faisait regretter la douane hongroise.
La visite suivante se déroula dans un tout autre contexte, puisque postérieure à la chute du rideau de fer. C’était en 1993. Notre voyage se fit juste après la partition de la Tchécoslovaquie en deux Etats distincts. Nous étions en voiture et le passage de la frontière fut assez inattendu. Vu qu’ils n’avaient pas eu le temps d’édifier des postes-frontière, c’est un parking de l’autoroute qui en tenait lieu. Bon. Une fois sorti du parking, quittant en principe du même coup la Slovaquie, je me crus logiquement en Tchéquie. Pas du tout : un second parking nous attendait quelques kilomètres plus loin: le poste tchèque cette fois. Ils ne voulaient apparemment pas être ensemble et ne pas partager le même parking. De plus, comme les uniformes étaient les mêmes, allez y voir quelque chose ! Autre casse-tête : ne pas confondre les couronnes tchèques et slovaques, d’aspect pratiquement semblable.
Voilà quelles furent les impressions d’un Français davantage familiarisé avec le mode de vie des Hongrois. Je dirais presque gâté, en comparaison.
On parlait alors du « bloc de l’Est ». Notion quelque peu réductrice. Si, certes, tous ces Etats, membres du Comecon et du Pacte de Varsovie, étaient placés sous le joug commun de l’Union soviétique, grandes étaient les différences. Sans parler de la Roumanie tenue par la poigne de fer d’un Ceaușescu ou au contraire de la Yougoslavie dissidente de Tito, quoi de commun entre la Hongrie de Kádár (« la baraque gaie » du camp) et la RDA d’Honecker ? Pas grand chose, à vrai dire.
Témoigner du quotidien de l’autre côté du Rideau de fer
Après le succès des premières rations de fête distribuées à Barkhane le 14 juillet dernier, le Commissariat des armées a de nouveau fait préparer des rations spéciales pour les fêtes de fin d’année. Cette fois, ce sont des soldats de Barkhane et de Chammal qui vont être "gâtés".
"Ces rations comptent actuellement parmi les meilleures du genre: si les armées de l’OTAN consomment des rations améliorées dans des circonstances similaires, celles des forces françaises se distinguent par la technique mise en oeuvre pour leur conditionnement et par leurs qualités gustatives", précise le Commissariat des armées.
Voici les deux menus proposés:
Si les rations "normales" peuvent être consommés jusqu’à quatre années après leur conception, les rations de fête ne peuvent être conservées que pendant six mois.
Variés et gastronomiques. Les ingénieurs du Commissariat des armées sont parvenus à trouver "un équilibre entre les qualités gustatives, l’apport nutritionnel et les nécessités de conservation". Le conditionnement des produits a été particulièrement soigné pour qu’ils puissent résister au stockage à des températures élevées.
Enfin, "les produits composant ces rations proviennent exclusivement de producteurs et d’industriels français. Les denrées sont en outre presque toutes issues de l’agriculture biologique."
1 000 rations iront aux soldats de Barkhane et 200 à ceux de Chammal.
PS: le Commissariat ne parle pas des boissons qui accompagnent ces rations très spéciales... Le 1er janvier 2015, à Madama, je ne me souviens pas d'avoir eu du vin ou de la bière pour accompagner ma ration. Il est vrai que ce n'était pas une ration de fête.
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Az Agerpres hírügynökségnek elküldött közlemény értelmében az 500 millió eurós összegből olyan programok megvalósítását tervezik, amelyek révén jól megfizetett munkahelyeket létesítenek, és a lakosság elszegényedését megakadályozó reformokat hoznak. Az összeg felhasználásának három fő pillére van, elsősorban az állami vállalatok és az exporttevékenység versenyképességének megvalósítása, valamint a makrogazdasági teljesítmények növelése.
A Központi Választási Iroda tegnap közzétette a végleges eredményeket, eszerint a külföldi szavazókörzetekben és levélszavazás útján a Nemzeti Liberális Párt egy parlamenti és egy szenátori mandátumot kapott, ahogy a Mentsétek Meg Romániát Szövetség is. A Népi Mozgalom Párt két képviselői mandátumot szerzett. A határon túl létrehozott szavazókörzetekben több mint 100 ezer román állampolgár élt szavazati jogával, mintegy 4 és fél ezren levélben szavaztak.
Délelőtt 10 és délután 2 óra között 25. alkalommal adható le használt étolaj, elem, CD, DVD, nyomtató toner, villanyégő, neon, elektronikai hulladék. A gyűjtőpontok a megszokott helyszíneken lesznek: az Óceán Abc-nél, a Kalász lakónegyedi lépcső felső szakaszánál, a Tudor negyedi József Attila Általános Iskola szomszédságában levő parkolónál és a Sapientia Egyetem mellett. Az egyesület összegyűjti azokat a berendezéseket, tárgyakat is, amelyek még használhatók, vagy csak kisebb javításra szorulnak.
871 lej 70 baniról 917 lej 50 banira nő, erről tegnap fogadott el a kormány sürgősségi rendeletet. Dragoş Pâslaru munkaügyi miniszter szerint a rendelettel véget vetnek a találgatásoknak a kormány szándékát illetően a nyugdíjakkal kapcsolatban.
A parlamenti választás végleges eredményének bejelentése utáni sajtótájékoztatóján mindössze azt közölte, hogy a jelölt nevét csak az elnöki hivatalban tartandó kormányalakítási tárgyalásokon hozzák majd nyilvánosságra. Azt viszont többször hangsúlyozta, hogy a kormányfőjelölt politikai, erkölcsi és törvényi szempontból is visszautasíthatatlan lesz az államfő számára.
12 év után először nem lesz képviselőjük Románia parlamentjében a megyében élő románoknak. A Hargita megyei választási iroda elnöke, Lőrincz Rómeó bejelentette, első körben az RMDSZ négy képviselői és egy szenátori mandátumot nyert, a visszaosztás során pedig még egy-egy képviselői és szenátori mandátumhoz jutott az RMDSZ.Az öt Hargita megyei képviselő: Kelemen Hunor, Korodi Attila, Bende Sándor, Benedek Zakariás és Sebestyén Csaba-István, a szenátorok Verestóy Attila és Tánczos Barna. 2004 óta a szociáldemokrata Mircea Duşa, volt védelmi miniszter képviselte a Hargita megyei románságot.
A Központi Választási Hatóság adatai alapján a PNL 20,04 százalékkal a második,harmadik az USR 8,87 százalékkal. Az RMDSZ a 4. 6,18 százalékkal, a szövetséget az ALDE követi 5,62 százalékkal, a Traian Băsescu vezette PMP a szavazatok 5,34 százalékát kapta. A 465 parlamenti mandátum a következőképpen oszlik meg: A PSD-nek 221 mandátuma van a törvényhozásban, a PNL-nek 99, az USR-nek 43, az RMDSZ-nek negyedikként 30, az ALDE-nak 29, a PMP- nek 26, a kisebbségeknek 17.
Le Président de la République, Patrice Talon, sera jeudi 22 décembre prochain à l’Assemblée nationale. Ce premier déplacement du chef de l’Etat au palais des Gouverneurs à Porto-Novo qui au lieu une semaine, jour pour jour, après le vote à l’unanimité du premier budget général de l’Etat déposé par son gouvernement sur la table des députés, s’inscrit dans le cadre d’une obligation constitutionnelle.
L'auteur de "Corsaires en béret vert" (publié en 1976) est mort, annonce l'Amicale nationale des fusiliers marins et commandos.
René Bail est né en 1931 à Bar sur Aube. Photographe de la marine nationale, il a suivi les opérations en Algérie pendant 7 ans. "Engagé dans la Marine, je n’y ai effectué qu’un court passage. Embarqué pour des reportages musclés, je me suis débrouillé pour opérer avec les Bérets Verts, les Commandos-Marine, la Légion Etrangère, les Paras, puis les Commandos musulmans et les Harkis dont je revois encore certains. J’ai aussi passé un certain temps au 2ème Bureau en Algérie, pour traquer les trafiquants d’armes", expliquait-il en 2007. On lira ici cet entretien publié dans La Ruche n°15, de janvier 2007, par Edith Varet.
Il a écrit de nombreux ouvrages d'histoire militaire, ainsi qu'une bio de Jean Gabin.
Ses obsèques auront lieu demain samedi 17 décembre, à 9h30, à Neuvic sur Isle (24190).
L’artiste béninois de la musique urbaine Dibi Dobo signe ce jour, vendredi 16 décembre 2016, son retour discographique par la présentation de son second disque, «La tour de pise», à l’hôtel Azalaï de Cotonou.
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale Chers Collègues, Mesdames et Messieurs, Au début de cette session budgétaire qui va bientôt être clôturée, mes collègues du Groupe Parlementaire PRD et moi, avions, dans le cadre de nos concertations régulières, insisté sur la nécessité de prendre en compte les attentes des populations ainsi que celles de la représentation nationale. Le projet de loi de finances doit refléter ces préoccupations.