À l'occasion du centenaire du petit séminaire Saint-François-de-Sales de Pabré, un match amical a réuni les prêtres de l'archidiocèse de Ouagadougou et les chefs coutumiers. Cet affrontement entre religieux et traditionnalistes s'est déroulé le dimanche 21 septembre 2025, au collège Jean-Baptiste-de-la-Salle à Ouagadougou.
Il était 16 h au terrain du collège Jean-Baptiste-de-la-Salle de Ouagadougou, lorsque les crampons des traditionalistes et des religieux ont pris contact avec la pelouse pour écrire un nouveau chapitre. Entre incantations à l'échauffement, et bénédictions au coup d'envoi, le terrain était aussi spirituel que sportif.
Les prêtres en maillots blancs, contre l'équipe des chefs coutumiers en bleu. Après les encouragements des chefs coutumiers aux joueurs devant les représenter, place au début du match.
Du côté des prêtres, l'abbé David Ilboudo gardait les buts. Ce match, dont le score était de 0-0 à la pause, a pris une autre tournure à la seconde période. En effet, les chefs coutumiers ont vite ouvert le score dès leur retour de la pause, en inscrivant le 1ᵉʳ but. Un 2ᵉ but ne s'est pas non plus fait attendre, grâce à un « tir ancestral » du nᵒ 2. Les chefs coutumiers inscriront ensuite un 3e but.
L'abbé Valéry Sakougri, curé de la paroisse Saint-Marc de NagrinCependant, les prêtres ne se sont pas laissés faire. Dans les dernières minutes du jeu, l'abbé Alain Grégoire Nikièma bénéficie d'un penalty et marque le premier but en faveur des religieux. C'est d'ailleurs son tir qui a bouclé le match.
Pour l'abbé Valéry Sakougri, curé de la paroisse Saint-Marc de Nagrin, la défaite des prêtres n'est pas un souci, car c'est la fraternité qui gagne. « Le match était très bien dans l'ensemble, mais nous n'avons pas vu le jeu des “nanamsé” proprement dit. Nous avons vu le jeu de leurs délégués et ce n'est pas grave. Notre défaite n'est pas un problème, car c'est la fraternité qui gagne », s'est-il exprimé.
Ce duel serré entre religieux et traditionnalistes s'est terminé sur un score de 3-1 en faveur des chefs coutumiers. Le Wayalghin Naaba Tanga, le coordonnateur de l'équipe de sport de sa majesté Moogho Naaba, confie que son équipe ne s'était pas préparée pour ce match. Mais la détermination des joueurs leur a valu cette victoire.
Le Wayalghin Naaba Tanga, le coordonnateur de l'équipe de sport de sa Majesté Moogho Naaba« Ce n'était pas du tout un match facile. Nous avons même cru au début que les prêtres allaient nous battre. Car, c'est juste le vendredi que le Moogho Naaba nous a passé l'information. Donc, il n'y a pas eu d'entraînement. Mais les joueurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes, et nous avons finalement été les vainqueurs », a-t-il confié.
Il n'a pas manqué de souligner que cette victoire leur appartient autant qu'aux prêtres. Il remercie Dieu pour ce siècle d'existence du petit séminaire de Pabré et souhaite vivement que cette cohésion sociale perdure.
Du reste, Tanga Joseph Tapsoba, président du comité de pilotage des 100 ans du petit séminaire de Pabré, a fait comprendre que ce match, organisé pour célébrer le centenaire du petit séminaire de Pabré, est un symbole de la cohésion sociale. Il démontre que malgré les difficultés que traverse le pays, les communautés peuvent toujours vivre en parfaite harmonie.
« Comme le dit Lucky Dube, différentes couleurs, un peuple. Dans le contexte actuel du Burkina, où nous vivons l'insécurité et où la cohésion sociale est mise à mal, nous avons apporté la preuve à travers ce qui vient de se passer ce soir que nous pouvons vivre ensemble, en bonne intelligence. Parce que notre richesse et notre force, c'est notre diversité », a-t-il expliqué.
L'événement s'est déroulé dans une ambiance conviviale, renforçant les liens entre les différentes communautés.
Pour mémoire, le petit séminaire Saint-François-de-Sales de Pabré a été créé en 1925 par Monseigneur Joanny Thévenoud pour le service pastoral. Le séminaire a contribué à former des prêtres comme des laïcs, servant aujourd'hui dans différentes sphères de la société burkinabè.
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net
The escalation of the War in Ukraine came about in a significant manner recently when several Iranian designed attack drones entered Polish airspace from Belarus and Russia. While Ukraine has been the front lines in defending itself and access points into NATO territory, the border between NATO and the East is the Polish border. Poland has been equipping itself and readying its people to defend the nation from any possible threats to its integrity and sovereignty. Poland has been the strongest ally in NATO against threats from Russia, and has taken a generational approach to its own defense and that of NATO as a whole. Not only did Poland rapidly displace its old Warsaw Pact equipment with more modern NATO tanks and systems, but Poland has taken to establishing South Korean military equipment production in Poland, producing some of the best weapons systems in the world in local facilities. Poland is due to become one of the strongest militaries in the world, and it has now faced its first direct assault from Russia.
While the attack was significant as an act of war, it was not a serious threat to the integrity of Poland, its defenses, or its people. The reasoning behind the drone incursion into Poland is not known, but there are many suspected reasons behind it, none accepting the act as one taken in error. The debate currently going on in Poland and NATO is whether a strong response is required, and what proportional act of force is reasonable, if any at all. Suspected reasons for the incursion could be a show of force by Russia soon after China revealed its new missile force to the world. This might not be the case as Russia has its own significant missile force, and it has not been used against Poland and has been challenged in Ukraine. Drone usage often is accompanied by a swarm tactic using such systems mixed with higher end ballistic missiles, but that did not take place in the attack. Beyond a show of force against Poland, the drones could have been used to reveal the defensive capabilities of Poland against Russian weapons, as Polish defenses and NATO support all scrambled in response from the Netherlands, Italy, France, and local neighbours. What is clear however is that another possible escalation in the future is probable.
The lingering response of NATO and its allies to possible future threats has done nothing but made the conflict more robust and more likely to spiral out of control. The lack of solid coordination in displacing the purchase of Russian oil and gas until 2025, and those funds not only propping up the Rouble, but funding Russian war production does nothing more but extend the war and drain funds. The dedication to the war effort was ever diminishing when public funds in the billions from Ukraine’s allies contradict national energy policies in many of those same nations. It is suspect that since 2022, North American energy policy did not move to assist Europe in their fight, and in 2025 Canada has yet to adjust its energy policy towards assisting its allies currently in conflict in Europe. To add to these policies, the complete avoidance of targeting or eliminating the production of terror weapons, namely the drone production facilities in Iran, allowed those civilian murdering weapons to spring up in Kurdish lands, Poland and Venezuela. To end the war, it is best to start by actively preventing further conflict.
It is not known if the acts against Poland will trigger a wider conflict between NATO and Russia, but the manner the West and NATO treats its natural allies is as much of a challenge in this policy environment as Russian incursions. Rewarding Russian allies and Russian acts does more to turn the tide against NATO and its allies than to end the war with acceptable results. The narrative of a united front will never succeed as simple prose, as actions are needed in this wider war to end a Third World War. Responses in 2025 is the junction point between the end of war in Europe, or the spread of this war globally. It is that significant, and will start in the skies over Poland.
22 SEPTEMBRE 2024 - 22 SEPTEMBRE 2025
« Nul ne disparait tant que son souvenir demeure ancré dans le cœur des siens »
Voilà (01) un an qu'il a plu à DIEU TOUT PUISSANT, de rappeler à lui son serviteur EL HADJ AMIDOU BAGUIAN.
A cette occasion,
• Sa majesté le NAABA SIGRI, Chef de Youglemandé,
• Les grandes familles BAGUIAN, KABORE, SANA, SANNE, BARA à Youglemandé, Zorgho, Pouytenga, Sankouincin, Béguédo et Ouagadougou.
• El Hadj BAGUIAN PASSOUM, Capitaine à la retraite à Ouagadougou ;
• El Hadj BAGUIAN ADAMA à Pouytenga ;
• Monsieur BAGUIAN RASMANE à Ouagadougou ;
• La veuve Madame BAGUIAN née BARA AMINATA, Agent de Bureau au CBC à la retraite ;
• Les enfants, HAMSSAITA MATY, ADJARA, ADISSA et ABDRAMANE ;
• Les frères et sœurs, les familles alliées BANCE, SANOU, BUHRMAN ;
invitent tous ceux qui l'ont connu et aimé à avoir une pensée pieuse pour le défunt lors du premier anniversaire de son décès.
Que la miséricorde de Dieu comble chacun au-delà de ce qu'il espérait.
UNION DE PRIERES !
Le ministère béninois des Affaires étrangères a rappelé la diplomate Paulette Adjovi Yèkpè, ambassadrice du Bénin à Abuja (Nigéria).
La diplomate Paulette Adjovi Yèkpè est en fin mission à Abuja. Ambassadrice du Bénin au Nigéria depuis plus de 8 ans, elle est rappelée par le ministère béninois des Affaires étrangères. Doyenne du Corps diplomatique à Abuja, SE Mme Paulette Adjovi Yèkpè était aussi ambassadrice accréditée auprès de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
La diplomate béninoise a un diplôme d'études approfondies en linguistique appliquée, littératures, civilisations américaines et traduction, obtenu en 1983 à l'université Paris-Sorbonne. Elle a fait aussi des études supérieures en Angleterre notamment au West London Institute of Higher Education.
A.A.A
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé le projet de formation des jeunes et des femmes dans les domaines de l’entreprenariat agricole, du numérique et de bonnes pratiques agricoles, dimanche 20 septembre à Kinshasa/Maluku, en collaboration avec la Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo (CONAPAC).
La cyberattaque contre plusieurs aéroports européens qui a débuté vendredi 19 septembre et a perturbé les vols durant tout le week-end serait liée à une attaque par ransomware.
The post Cyberattaque contre plusieurs aéroports européens : la piste du ransomware privilégiée appeared first on Euractiv FR.
À une époque où l’on ne parle quasiment que de robotisation, de drones et de combat infovalorisé, on peut trouver anachronique le fait que la Marine nationale entretient encore une flotte de voiliers. Celle-ci s’est encore étoffée en 2023, avec l’admission au service actif de l’Intrépide, un navire de 21,30 mètres de long, conçu en...
Cet article La Royal Navy renoue avec la marine à voile pour la formation de ses futurs officiers est apparu en premier sur Zone Militaire.
Written by Clément Evroux.
CONTEXTOn 25 June 2025, the Commission published a proposal for a regulation on the safety, resilience and sustainability of space activities in the European Union (EU) (‘the EU space act’). A majority of Member States have already adopted or are considering adopting legislation on space activities. The regulation’s relevance was highlighted by Mario Draghi’s report on the future of European competitiveness, which explained the role of space systems and services in supporting the EU’s sovereignty and economy.
Article 114 of the Treaty on the Functioning of the European Union – TFEU (internal market) is the legal basis of the proposed regulation. It aims to create a single market for space activities, grounded on common safety, sustainability and resilience rules, which should apply in principle to any space operator providing space services in the EU. The proposal is expected to lay down rules on: the authorisation, registration and supervision of space activities and services carried out by space service providers; orbit traffic management; and the establishment of an EU space label. On resilience, the proposed regulation is expected to complement Directive (EU)2022/2555 on measures for a high common level of cybersecurity across the EU, and Directive (EU) 2022/2557 on the resilience of critical entities. In the Parliament, the file has been referred to the Committee on Industry, Research and Energy (ITRE), which has appointed Elena Donazzan (ECR, Italy) as rapporteur. In the Council, the working party on space has started examining the proposal.
LEGISLATIVE PROPOSAL2025/0335(COD) – Proposal for a regulation on the safety, resilience and sustainability of space activities in the Union – COM(2025) 335, 25 June 2025
NEXT STEPS IN THE EUROPEAN PARLIAMENTFor the latest developments in this legislative procedure, see the Legislative Train Schedule: 2025/0335(COD) EU space law
Read the complete briefing on ‘EU space act‘ in the Think Tank pages of the European Parliament.
La Commission a balayé les critiques concernant une interview d’Ursula von der Leyen publiée ce week-end, qui consistait en des réponses écrites, sans entretien en face-à-face. « Les gens ne sont pas satisfaits », quelle que soit la nature des interventions médiatiques de la présidente de l’institution, a affirmé un porte-parole.
The post « Laissez-moi tranquille » : la Commission défend une interview controversée d’Ursula von der Leyen appeared first on Euractiv FR.
Eau Vive Internationale a organisé, le samedi 20 septembre 2025 à Ouagadougou, une cérémonie officielle de sortie de la 15ᵉ promotion de son programme Jeunes cadres engagés (JCE). Ce moment symbolique a marqué la fin du parcours pour les JCE 2024-2025 et l'accueil d'une nouvelle cohorte composée de dix jeunes diplômés, prêts à affronter les défis de l'insertion professionnelle.
La cérémonie a ainsi été ponctuée, d'une part, par la sortie officielle des jeunes de la promotion 2024-2025 et, d'autre part, par l'intégration d'une nouvelle cohorte de dix diplômés. Sélectionnés au terme d'un processus exigeant, ces derniers auront l'opportunité de se confronter aux réalités de terrain en participant aux projets de développement menés par Eau Vive Internationale.
« Chaque année, nous recevons plus de 300 dossiers, mais seule une dizaine de jeunes accèdent au programme après un entretien rigoureux », a expliqué Jean Bosco Bazié, président exécutif d'Eau Vive Internationale. Pour lui, la vocation du JCE est claire : « Rendre ces jeunes plus compétitifs sur le marché de l'emploi en leur offrant une première expérience professionnelle solide, adaptée aux besoins de nos interventions. »
Jean Bosco Bazié, président exécutif d'Eau Vive InternationaleCréé en 2012, le programme JCE s'adressait initialement aux ingénieurs spécialisés en eau potable, hygiène et assainissement. Progressivement, il s'est élargi à d'autres profils : sociologues, économistes, financiers, comptables ou encore spécialistes en communication. Une diversification qui reflète l'évolution des projets de l'organisation et répond aux besoins variés du marché de l'emploi.
Au-delà de l'apprentissage professionnel, le dispositif se veut un véritable tremplin pour des jeunes souvent en quête d'une première expérience. « Aujourd'hui, deux anciens JCE ont été recrutés par Faso Mêbo, et plusieurs autres travaillent dans des structures partenaires. C'est une fierté qui confirme la pertinence de notre démarche », a indiqué Jean Bosco Bazié, annonçant par ailleurs la volonté d'Eau Vive Internationale d'élargir le programme afin d'accueillir davantage de bénéficiaires.
Les sortants de la promotion 2024-2025 ont partagé leurs expériences avec leurs cadets. Pour Malika Ouédraogo, cette année a été une étape déterminante : « Elle m'a permis de découvrir les réalités du terrain, de développer mon engagement citoyen et d'apprendre à m'adapter. J'ai participé à la construction de forages et de latrines dans des écoles rurales. Aujourd'hui, je me sens prête à mettre mes compétences au service de toute communauté qui en a besoin. »
Remise d'attestations aux jeunes cadres engagés 2024-2025.De son côté, l'ingénieur Abdoullah Ahmad Sourabié garde un souvenir marquant de sa mission dans le Ganzourgou : « Travailler avec les communautés locales n'a pas toujours été simple. Mais grâce au dialogue et à nos compétences, nous avons réussi à lever les réticences et à construire une véritable relation de confiance. »
La cérémonie s'est achevée par la remise des attestations aux sortants, suivie d'un passage symbolique de témoin à la promotion entrante. Ce rituel, répété chaque année, illustre la continuité du programme et l'esprit de solidarité entre générations, tout en soulignant l'importance accordée par Eau Vive Internationale à l'engagement citoyen et à l'apprentissage pratique comme leviers d'insertion professionnelle.
Présente au Burkina Faso, au Niger, au Mali, au Togo, au Sénégal et en France, Eau Vive Internationale se définit comme une fédération œuvrant pour l'accès à l'eau, à l'assainissement et au développement durable. À travers le programme JCE, elle renforce non seulement ses propres interventions, mais aussi la capacité des jeunes africains à relever les défis socioprofessionnels de leur époque.
À l'heure où la question de l'emploi des jeunes demeure un enjeu crucial pour la stabilité et le développement, cette initiative apparaît comme une réponse concrète. En alliant apprentissage pratique et valeurs citoyennes, elle trace la voie d'une insertion professionnelle plus inclusive et durable.
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
crédit photo : Minute.bf