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Union européenne

Grèce: les réfugiés doivent être protégés à l'approche de l'hiver selon l'ONU

RFI (Europe) - ven, 26/08/2016 - 10:01
Des progrès ont été faits dans les camps d'accueil pour les réfugiés en Grèce, mais il y a encore beaucoup de choses à améliorer avant l'hiver. C'est ce qui ressort de la deuxième visite en Grèce de Filippo Grandi. Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés a rencontré le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, et le président Prokopis Pavlopoulos. Il a également visité différents type de structures d'accueil, dont certaines posent des problèmes de sécurité pour les réfugiés eux-mêmes.
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Séisme en Italie: le village d'Amatrice, difficile d'accès pour les secours

RFI (Europe) - ven, 26/08/2016 - 09:17
En Italie, un dernier bilan après le séisme qui a frappé le centre du pays fait état de 267 décès et 387 blessés. L’état d’urgence a été déclaré dans la région sinistrée par le Conseil des ministres hier, réuni en urgence par Matteo Renzi. Cinquante millions d’euros seront alloués à la gestion de l’urgence. En Italie, alors que les secours cherchent encore des victimes parmi les décombres, la polémique autour des constructions ne respectant pas les normes anti-sismiques a rapidement surgi. Les survivants qui ont dormi pour la plupart dans des tentes ont vécu de nouvelles répliques tout au long de la nuit.
Catégories: Union européenne

Massive leak of French Scorpene Submarine`s secret documents

CSDP blog - ven, 26/08/2016 - 00:00

The French shipbuilder was the victim of a massive leak of confidential technical information about the Scorpene submarines. Countries customers affected by this scandal, are Malaysia and Chile, each with two submarines, India and Brazil who chose technology transfer for six and four submarines.

Newspaper The Australian has published on its website excerpts of 22400 pages of various documents collected. The three documents would be sensitive but unclassified and would cover the period 2010-2011. The texts include strategic information such as technical manuals and models of underwater antennae. They describe the probes of the vessels, communication systems, navigation. In addition, 500 pages are devoted exclusively to torpedo system.
Informations were revealed about :
- data on sonar capabilities
- noise generated by submarines
- magnetic, electromagnetic and infra-red datas
- details of the combat system

The data seen by The Australian includes 4457 pages on the submarine’s underwater sensors, 4209 pages on its above-water sensors, 4301 pages on its combat management system, 493 pages on its torpedo launch system and specifications, 6841 pages on the sub’s communications system and 2138 on its navigation systems.

The data could have been blown away outside France in 2011 by a former French naval officer who at the time was a DCNS subcontractor. The documents could have been sold to Southeast Asian companies before being sent to Australia. The fact that leaks occur in Australia is not a coincidence. In fact it can affect the contract 34.3 billion awarded in April by Canberra to the French manufacturer, for the next generation of submarines, while negotiations are underway to distribute manufacturing sites between the two countries. Australia has chosen another model derived from the French oceanic submarine Barracuda, two times bigger than the Scorpene.

The competition was fierce to win the largest defense program in the history opposing the French DCNS to German TKMS and the consortium formed by Japanese Mitsubishi Heavy Industries and Kawasaki Shipbuilding Corporation. The French therefore provide twelve Shortfin Barracuda buildings conventionally powered and non-nuclear. Sign of the strategic importance of this program, the procedure was punctuated by multiple cyberattacks. According to Australian media, Russians and Chinese would have tried to get hold of the plans of the future submarine.

However you must know that the submarine that Australians are building with the French is called Barracuda, and it is totally different from the Scorpene designed for the Indian navy. The submarine is French, but the combat system is provided by the Americans. Recently, in the Indian Ocean, French Navy became the most important naval ally of Washington, before the British Navy.

Document 1
Document 2
Document 3

(Source : Le Monde, 25/08/2016)

Tag: BarracudaScorpèneIndian NavyAustralian Navy

Les enfants dans la guerre : un rapport de plus. Mais la guerre a, elle, un impact terrible, vingt ans après la création par les Nations Unies du bureau du représentant spécial.

EU-Logos Blog - jeu, 25/08/2016 - 21:34

La Représentante spéciale du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, a dénoncé le 24 août dernier dans son rapport annuel l’échec collectif à prévenir et à mettre fin aux conflits dans lesquels les enfants paient un lourd tribut.

Dans ce rapport à l’Assemblée générale des Nations Unies, Mme Zerrougui met en évidence l’impact dévastateur sur les enfants de conflits de plus en plus complexes, en dépit des efforts concertés et des progrès importants réalisés au cours de l’année écoulée.

Selon elle, cette situation découle directement de l’érosion du respect du droit international humanitaire et des droits humains par les parties en conflit.

Le rapport, qui couvre la période allant d’août 2015 à juillet 2016, note que la prolifération des acteurs impliqués dans un conflit armé et des opérations aériennes transfrontalières a créé des environnements très complexes pour la protection des garçons et des filles.

En 2015 et pendant la première moitié de 2016, l’Afghanistan a enregistré le plus grand nombre de décès et de blessés parmi les enfants depuis que l’ONU a commencé en 2009 à documenter systématiquement les victimes civiles. En outre, en Syrie et en Iraq, la violence a continué sans relâche.

Et au Soudan du Sud, après une année au cours de laquelle les enfants ont été victimes de violations brutales, les espoirs d’amélioration se sont complètement évaporés avec la reprise du conflit le mois dernier. Au Yémen, l’escalade du conflit a continué avec des niveaux alarmants d’enfants morts, d’enfants mutilés, d’enfants recrutés et d’attaques contre des écoles et des hôpitaux.

Le rapport marque le vingtième anniversaire du mandat « Enfants dans les conflits armés » et fait le point sur les réalisations accomplies depuis la publication par Graça Machel d’un rapport historique, intitulé « Impact des conflits armés sur les enfants », qui a conduit à la création du mandat du Représentant spécial par l’Assemblée générale. Elle dénonçait alors le fait que au cours des dix dernières années 2 millions d’enfants étaient morts dans les conflits. Ce qu’un enfant endure un adulte ne pourrait le supporter. Le prochain passage de ce dernier rapport devant le Conseil des droits de l’homme et devant l’assemblée générale ne devrait pas passer inaperçu et rester sans réaction ;

 

Pour en savoir plus : principales sources d’informations

     -. Conseil des droits de l’homme : Leila Zerrougi présente son rapport annuel 2015 sur les enfants dans la guerre.

     -. Bureau du représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés https://childrenandarmedconflict.un.org/fr/

     -. Texte du rapport (20 avril 2016) http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/70/836&Lang=F&Area=UNDOC

 

 


Classé dans:Droits de l'enfant, DROITS FONDAMENTAUX
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Séisme en Italie: Amatrice, entre répliques et recherches de rescapés

RFI (Europe) - jeu, 25/08/2016 - 19:55
Le tremblement de terre qui a frappé le centre de l'Italie aux premières heures de mercredi a fait 250 morts, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par les services de la protection civile alors que les équipes de secours continuaient de s'activer dans les décombres de la catastrophe. Des centaines de blessés sont encore à l'hôpital. Le président du Conseil italien Matteo Renzi a annoncé une série de mesures pour venir en aide aux sinistrés.
Catégories: Union européenne

Déclaration de M. Timmermans, vice-président de la Commission européenne, Mme Jourová et M. Navracsics, commissaires,sur la «Journée européenne du souvenir» pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires

EU-Logos Blog - jeu, 25/08/2016 - 19:35

Déclaration de M. Timmermans, vice-président de la Commission européenne, Mme Jourová et M. Navracsics, commissaires,sur la «Journée européenne du souvenir» pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires

Qui s’en est soucié ? N’oubliez jamais !(Eulogos)

« Le 23 août 1939, l’Allemagne nazie et l’Union soviétique signaient le pacte Ribbentrop-Molotov. Celui-ci a marqué le début de l’une des périodes les plus sombres de l’histoire récente de notre continent, conduisant à la déportation, à la torture et à l’assassinat de dizaines de millions de personnes vivant sous des régimes totalitaires. Si la fin de la Seconde Guerre mondiale a signifié la défaite du régime nazi, de nombreux pays d’Europe centrale et orientale ont continué de souffrir sous d’autres régimes totalitaires.

Demain, 77 ans après la signature du pacte Ribbentrop-Molotov, nous nous souviendrons de toutes les victimes des régimes totalitaires et autoritaires qui ont dévasté une partie de l’Europe durant le 20e siècle. La «Journée européenne du souvenir» pour la commémoration des victimes des régimes totalitaires et autoritaires perpétue le souvenir des victimes et rend hommage à celles-ci. Cette commémoration nous aide aussi à nous souvenir des enseignements tirés de ce sombre chapitre de l’histoire européenne.

Heureusement, les jeunes générations d’Européens n’ont pas connu la vie sous un régime totalitaire ou autoritaire. Il ne faut toutefois jamais considérer nos libertés comme un acquis. C’est la raison pour laquelle la préservation de la mémoire historique et notre attachement à la démocratie, aux droits fondamentaux et à l’état de droit restent plus importants que jamais.

Le souvenir de l’histoire de l’Europe doit nourrir notre détermination à défendre nos valeurs et nos principes communs.

Contexte

La «Journée européenne du souvenir» pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires est célébrée depuis 2009.

Le 23 août 2016, à l’occasion de cette journée, M. Tibor Navracsics, membre de la Commission chargé de l’éducation, de la jeunesse, de la culture et du sport, participera à un programme commémoratif et à une conférence ministérielle organisés à Bratislava par la présidence slovaque du Conseil de l’Union européenne. »

 

Texte en anglais http://europa.eu/rapid/press-release_STATEMENT-16-2844_en.htm

 

 

 

 


Classé dans:Citoyenneté européenne, Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX
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Burkini: une manif en maillot devant l'ambassade de France à Londres

RFI (Europe) - jeu, 25/08/2016 - 19:28
L’affaire du burkini dépasse désormais les frontières françaises et de nombreux pays réagissent avec surprise, voire avec indignation à l’interdiction du burkini. C’est le cas au Royaume-Uni, où une petite manifestation a eu lieu ui.
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L'agenda européen : gouvernement espagnol, PAC et G20

Toute l'Europe - jeu, 25/08/2016 - 16:55
Chaque semaine, l'agenda européen liste les principaux événements politiques à venir. A retenir pour la semaine du 29 août au 4 septembre : Rajoy propose son investiture, François Hollande reçoit Donald Tusk, l'avenir de la PAC est discuté à Chambord et la Chine préside le sommet du G20.
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Portugal: émoi après une agression commise par les fils de l’ambassadeur d’Irak

RFI (Europe) - jeu, 25/08/2016 - 14:52
L’agression d’un jeune Portugais par les fils de l’ambassadeur d’Irak au Portugal soulève une vive émotion dans le pays. Bagdad a convoqué son représentant.
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Article - L'ABC du Parlement européen

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 25/08/2016 - 08:00
Général : En mai 2014, les citoyens européens ont élu leurs représentants au Parlement. Quel est le rôle des 751 députés européens ? À quels groupes politiques appartiennent-ils ? Consultez notre infographie récemment mise à jour pour en savoir plus sur le fonctionnement de la seule institution européenne directement élue.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Italie: après le puissant séisme, le bilan ne cesse de s'aggraver

RFI (Europe) - jeu, 25/08/2016 - 07:43
En Italie, le bilan du séisme qui a frappé le centre de l’Italie hier, mercredi 24 août, continue de s’aggraver, un séisme de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter dont l’épicentre se trouve dans la région de l’Ombrie. La protection civile vient d'annoncer que le bilan s'élevait désormais à 247 morts, ce qui en fait l'un des plus meurtriers tremblements de terre de ces dernières années dans la péninsule. Ce 25 août au matin, la population italienne est donc toujours sous le choc. Des répliques ont encore été ressenties, ce qui ne contribue pas à rassurer les gens.
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En visite en Turquie, Joe Biden ne cède pas sur l'extradition de Fethullah Gülen

RFI (Europe) - mer, 24/08/2016 - 23:13
En visite à Ankara pour tenter de réconcilier les Etats-Unis et la Turquie après le putsch raté du 15 juillet, le vice-président américain a exclu pour le moment d'extrader Fethullah Gülen, faute de preuves. L'ex-imam est accusé par le gouvernement turc d'être l'instigateur du coup d'Etat avorté contre le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan.
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L’UE dans toutes ses crises

Coulisses de Bruxelles - mer, 24/08/2016 - 18:32

C’était bien vu : « l’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ». Jean Monnet (1), l’un des pères de l’Europe, avait, il est vrai, déjà de nombreuses crises européennes au compteur lorsqu’il écrivit cette forte sentence dans ses Mémoires publiées en 1976, vingt-six ans après que Robert Schuman ait appelé à la réconciliation franco-allemande, le 9 mai 1950. Quarante ans plus tard, elle n’a jamais été aussi exacte, les crises s’enchainant à un rythme rapide, au point qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un « observateur averti » ne prédise l’explosion en plein vol du projet européen. Ces dernières années ont été prolifiques, il est vrai : depuis 2008, on a eu droit à la crise financière, économique, de l’euro, des réfugiés, des migrants, du terrorisme, du Brexit. On peut même dire que l’état de crise est l’état normal d’une Europe qui doit se construire entre des États pluricentenaires qui se sont longuement et soigneusement entretués au cours de leur histoire. Il y a eu de grandes et de petites crises au cours des 70 ans écoulés, mais voici notre panthéon personnel, forcément subjectif, qui ont profondément impacté la construction communautaire et éclairent les difficultés du présent.

1/ La France enterre la défense européenne

C’est l’acte manqué français par excellence, celui qui nous poursuit encore 62 ans plus tard. Car, les Français le disent dans tous les sondages, à l’heure de la montée des périls, ils réclament une défense et une politique étrangère européenne et, au lendemain du Brexit, François Hollande a pris son bâton de pèlerin pour convaincre ses partenaires de réaliser enfin cette « Europe de la défense » pour réconcilier les citoyens avec une Europe qui ne les défend pas assez. Mais voilà : s’il n’y a pas d’armée européenne, c’est uniquement de la faute de la France qui, en 1954, en a enterré le projet dans un grand sursaut souverainiste teinté d’anti-germanisme et d’anti-américanisme.

Reprenons. En 1950, la « Guerre froide » a commencé et les Américains veulent que la République fédérale d’Allemagne (RFA), créée en 1949, réarme pour faire face à la menace soviétique. L’OTAN, créée, elle aussi en 1949, ne réunit à cette époque que les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France et le Benelux, ce qui est insuffisant. Évidemment, cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Européens, mais aussi le chancelier Konrad Adenauer, vaccinés contre le militarisme allemand, s’étranglent. René Pleven, le président du Conseil, sous l’impulsion de Jean Monnet et de Robert Schuman, propose en octobre 1950 la création d’une « armée européenne rattachée à des institutions politiques de l’Europe unie », afin de permettre un réarmement allemand tout en évitant la reconstitution d’une armée nationale allemande. Ce sera la Communauté européenne de défense (CED). Washington, après avoir hésité, approuve ce plan. La négociation, entre l’Allemagne, la France, l’Italie et le Benelux, commence en avril 1951 et le traité est signé à Paris le 27 mai 1952 : l’armée européenne comptera 40 divisions nationales, intégrées dans des corps d’armée multinationaux, dotées d’un uniforme européen, d’un budget commun, d’une intendance commune et surtout d’un service européen d’armement. Elle sera contrôlée par le Commissariat européen à la défense composé de neuf membres, le Conseil des ministres de la Défense et une Assemblée parlementaire. Un projet de « Communauté politique européenne » (CPE), pendant nécessaire à la CED, qui comprenait la création d’un marché commun et une coordination des politiques monétaires, devait aussi être adopté, mais seulement après la ratification du traité de Paris.

Ce fut chose faite par tous les partenaires de la France entre 1953 et 1954. Mais l’Hexagone, pourtant à l’origine de l’idée, commence à hésiter devant l’abandon de souveraineté à consentir et face aux perspectives d’un réarmement allemand : une partie des socialistes, les communistes et le général de Gaulle s’y opposent férocement, ce dernier voyant dans la CED un « mélange apatride » et un « abaissement » de la France. Pierre Mendes-France, le président du Conseil, qui venait de conclure la paix en Indochine, ne s’engage pas pour défendre le traité qui est finalement rejeté par l’Assemblée nationale, le 30 août 1954 par 391 voix (communistes, gaullistes, la moitié des radicaux, la moitié des socialistes) contre 264. Un vote négatif qui n’a pas empêché l’Allemagne d’avoir son armée (la France n’est plus la puissance qu’elle fut…) et d’adhérer à l’OTAN en 1955. Surtout, les Américains ont pris la place que la France a refusé d’assumer et assuré ainsi leur domination sur l’Europe (y compris en lui vendant massivement ses armes). Surtout, la défense européenne est restée taboue pendant soixante ans, laissant le vieux continent fort démuni à l’heure où l’isolationnisme américain est de retour... Pas mal, non, contre vote contreproductif ?

2/ La France claque la porte au nez de la Grande-Bretagne

À l’heure du Brexit, comment ne pas rappeler ces fortes paroles d’Anthony Eden, secrétaire au Foreign Office, prononcées le 12 février 1952 : « Nous sentons jusque dans nos entrailles que nous ne pouvons pas devenir membres d’une communauté européenne ». À cette époque, le Royaume-Uni a déjà refusé de participer aux négociations du traité instituant la Communauté économique du charbon et de l’acier (CECA), signé en 1951, ou encore à celles de la CED (lire ci-dessus). Pas découragés, les six États fondateurs (Allemagne, Benelux, Italie, France) l’invitent, en 1955, à participer aux discussions qui allaient mener à la création de la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l’Union. Mais lorsque Londres se rend compte que les Six veulent vraiment créer un marché commun, elle décide, en novembre 1955 de se retirer. Le traité de Rome est effectivement signé en 1957 et entre en vigueur en 1958. Dépitée, Londres lance, en 1960, l’Association européenne de libre échange (AELE), afin d’essayer de faire contrepoids à une CEE qui s’avéra vite un succès économique.

Mais, empêtrée dans des difficultés économiques de plus en plus profondes et consciente qu’un bloc continental était en train de se constituer sans qu’elle puisse l’influencer et encore moins le contrôler, la Grande-Bretagne, alors dirigée par un gouvernement conservateur, dépose, en juillet 1961, une demande d’adhésion qui se heurte, à sa grande surprise, en janvier 1963, à un véto du général de Gaulle. Pour le chef de l’État français, Londres n’est que le porte-avions des intérêts américains. En 1966, c’est au tour du gouvernement travailliste d’Harold Wilson, de revenir à la charge afin d’obtenir l’accès à ce marché commun qui fait figure d’Eldorado pour un pays exsangue. Mais, tenace, le général de Gaulle pose une seconde fois son véto en novembre 1967, estimant qu’il valait mieux proposer à Londres un accord d’association : « faire entrer l’Angleterre, ce serait pour les Six (…) donner d’avance leur consentement à tous les artifices, délais et faux-semblants qui tendraient à dissimuler la destruction d’un édifice qui a été bâti au prix de tant de peine et au milieu de tant d’espoir »…

La troisième tentative est la bonne. Sous la pression de ses partenaires, la France de Georges Pompidou accepte l’adhésion de la Grande-Bretagne (ainsi que celles de l’Irlande et du Danemark), cette fois demandée par les conservateurs. Effective en janvier 1973, elle est remise en cause par le travailliste… Harold Wilson, revenu au pouvoir en février 1974, qui exige une « renégociation » des termes de l’adhésion, notamment sur le montant de la contribution de son pays au budget communautaire et sur la Politique agricole commune (PAC). Mieux, un référendum est convoqué sur la question (celui du 23 juin dernier n’était pas le premier) et, le 5 juin 1975, les Britanniques confirment l’adhésion de leur pays par 67,2 % de oui, la campagne –enthousiaste- des conservateurs en faveur du « remain » étant notamment menée par une certaine Margaret Thatcher…

3/ La France déserte Bruxelles

C’est sans doute l’une des crises européennes les plus spectaculaires : le 1er juillet 1965, le général de Gaulle rappelle le représentant permanent (ambassadeur) français auprès de la CEE et interdit aux ministres et aux fonctionnaires français de siéger à Bruxelles. C’est la politique de la chaise vide, un retrait de facto de la France de la CEE ! L’origine de la crise ? Une proposition de la Commission visant à créer des « ressources propres » destinées à alimenter le budget communautaire - dans la perspective de l’achèvement du marché intérieur prévu le 1er juillet 1967- et donnant des pouvoirs de contrôle à « l’Assemblée parlementaire » de la CEE, deux innovations jugées trop fédéralistes. De Gaulle voulait aussi en profiter pour affaiblir une Commission qu’il jugeait, non sans raison, trop politique, car au service d’un idéal fédéraliste qu’il récusait, et tuer le vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil des ministres, instrument lui-aussi fédéraliste par excellence, qui devait être généralisé à partir du 1er janvier 1966.

La crise de la chaise vide s’achève le 29 janvier 1966 par l’adoption du « compromis du Luxembourg » qui reconnait un droit de véto aux États si un « intérêt très important » est un jeu, dénie le caractère de « gouvernement européen » à la Commission et écarte toute perspective d’un Parlement européen doté de pouvoirs de contrôle… De Gaulle aurait aimé aller plus loin et transformer la CEE en simple confédération, mais l’opinion publique française ne l’a pas suivi (il a été mis en ballotage lors de l’élection présidentielle de décembre 1965), ce qui l’a contraint à en rabattre. Mais les conséquences pour la CEE seront terribles : il faudra attendre 1985, avec la désignation de Jacques Delors à la tête de la Commission suivie de l’adoption de l’Acte unique, en 1986, pour que le vote à la majorité qualifiée soit de nouveau pratiqué et 1993 pour que le Parlement européen obtienne de réels pouvoirs. Résultat : le marché unique, qui devait être achevé en 1970, ne le sera qu’en 1993 au prix d’un fort déficit démocratique. Surtout, l’Allemagne a commencé à se méfier de la France, ce qui a renforcé sa détermination à retrouver sa pleine autonomie politique. Un autre non contreproductif.

4/ « I want my money back »

En 1979, la dame de fer, Margaret Thatcher, est élue à la tête de l’un des pays les plus pauvres de la CEE, que le FMI vient de quitter après lui avoir évité la faillite. Son obsession : redresser l’économie de son pays et dégager des marges de manœuvre budgétaire. Dans son viseur : la contribution britannique au budget communautaire jugée trop élevée au regard de sa richesse. En effet, la Grande-Bretagne est le premier « contributeur net » au budget (limité, déjà, à 1 % du PIB communautaire) en fournissant 20 % des ressources et en n’en recevant que 10 %. À cela, plusieurs explications : la Grande-Bretagne bénéficie peu de la Politique agricole commune et surtout elle continue à importer beaucoup de produits en provenance de pays tiers, ce qui l’oblige à verser de fortes sommes en droit de douane. Thatcher demande donc à ne pas payer plus qu’elle ne reçoit quitte à ce que les Dix sabrent dans la PAC. C’est le fameux : « I want my money back ». La CEE, déjà paralysée par le vote à l’unanimité, s’enfonce alors dans une crise budgétaire permanente, la négociation annuelle du budget communautaire devenant un cauchemar entre une Thatcher intransigeante et ses partenaires soucieux de ne pas saper les bases de la solidarité européenne.

C’est au cours du Conseil européen de Fontainebleau, en juin 1984, que François Mitterrand, président de la République française, trouvera la solution « miracle » qui permit de sortir la construction communautaire de l’ornière : elle prit la forme d’un « chèque » britannique, c’est-à-dire un rabais permanent (un retour des deux tiers sur sa contribution nette) pris en charge par ses partenaires. Bref, une victoire quasi totale pour Thatcher qui, en outre, a imposé durablement l’idée que les gains de l’appartenance à la CEE se limitaient au « juste retour », en occultant totalement l’enrichissement procuré par l’appartenance au marché unique (l’accroissement du commerce et des investissements grâce à la disparition des frontières, à la stabilité politique et au développement économique commun). Une vision comptable mortifère pour l’Europe, comme l’a montré la suite.

5/ Les peuples calent

Il y avait bien eu des référendums négatifs dans l’histoire de l’Union : en 1972, les Norvégiens ont refusé de rejoindre la CEE (ils diront à nouveau non en 1994). Mais bon, c’était un refus d’entrer et ça ne modifiait pas l’équilibre existant. En 1982, le Groenland avait aussi décidé de se retirer de la CEE, mais c’était dans le cadre de son autonomie vis-à-vis de la métropole danoise. Et puis le Groenland, c’est loin. Mais lorsque le 2 juin 1992, les Danois votent « non » (50,7 %) au traité de Maastricht, ce qui bloque l’entrée en vigueur d’un texte qui crée, entre autres, la monnaie unique, le choc est terrible. Même si, dans la foulée, les Irlandais approuvent le texte par référendum, c’est la première fois qu’un peuple refuse d’aller plus avant dans une intégration perçue, jusque-là, comme inéluctable. Ce « non » aura des conséquences à court et long terme.

François Mitterrand décide ainsi de convoquer à son tour un référendum, pour montrer que l’Europe reste une idée populaire. Même si le « oui » l’emporte en septembre 1992, c’est de justesse, par 51 % des voix, ce qui fait douter les marchés de la crédibilité de la monnaie unique. Une violente crise monétaire éclate alors qui mène l’Europe au bord de l’éclatement et la plonge dans une grave récession. Dans le même temps, le cas danois est résolu : ses partenaires lui accordent une dérogation sur la monnaie unique, la sécurité intérieure, la citoyenneté européenne et les politiques d’asile et d’immigration en s’inspirant du modèle britannique. En juin 1993, le Danemark approuve ces « opt out » et le traité.

Mais la dynamique même de l’intégration est atteinte : dans les différents États membres, face à des classes politiques de plus en plus déconsidérées, les pressions, notamment des partis antieuropéens, en faveur de référendums s’accentuent. D’autant qu’ils peuvent être utilisés par les gouvernements en place comme un élément de chantage vis-à-vis des partenaires européens. Ainsi, l’Irlande obtient que chaque État conserve son commissaire après que son peuple ait rejeté le traité de Lisbonne en 2008, qui prévoyait une Commission réduite, alors même que la campagne n’avait pas porté sur ce thème… Le piège des référendums nationaux se referme sur l’Europe en 2005, lorsque les Français votent non au traité constitutionnel européen, suivi par les Néerlandais (l’Espagne et le Luxembourg ont voté oui). Car l’effet de ce vote négatif de l’un des grands pays fondateurs est catastrophique, même si techniquement les dégâts ont été réparés par le traité de Lisbonne de 2009 : il a ancré l’idée que la France est devenue eurosceptique et a accru la méfiance d’une Allemagne, désormais unifiée, à l’égard d’un partenaire jugé de moins en moins fiable. Berlin a trouvé là la confirmation qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même… Autrement dit, ce « non », qui n’a débouché sur rien de concret, a eu des effets délétères de long terme sur la relation franco-allemande et, bien sûr, sur l’intégration communautaire.

Pourtant, les votes négatifs restent minoritaires au regard de l’ensemble des référendums positifs : l’Irlande a voté non au traité de Nice (2001) et de Lisbonne (2008) avant de les approuver moyennant concessions, la Suède a rejeté la monnaie unique (2003), le Danemark a refusé de lever ses opt out en 2015, et les Pays-Bas se sont opposés à la ratification de l’accord d’association avec l’Ukraine en avril dernier. Mais ils installent l’idée d’une « révolte des peuples » face à l’intégration communautaire. Le Brexit, même s’il est très spécifique, ne fait que renforcer ce sentiment d’une Europe délégitimée.

6/ La Commission dans les cordes

Avec Jacques Delors, président entre 1985 et 1995, la Commission a connu son apogée. L’affaire de la vache folle, qui éclate en 1996, signe son chant du cygne en montrant tous les compromis douteux qu’a dû accepter l’exécutif européen pour mener à bien son grand œuvre, le marché et la monnaie unique.

Le 20 mars 1996, le gouvernement britannique dirigé par le conservateur John Major, reconnaît que l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), une maladie apparue en 1986 au Royaume-Uni où se concentrent 98 % des cas, peut se transmettre à l’homme sous le nom de maladie de Creutzfeld-Jakob, une affection mortelle du cerveau. À l’époque, on ne sait pas encore s’il s’agit d’une pandémie ou de quelques cas isolés. Alors que la panique est totale, et que la plupart des États membres ont décrété un embargo sur la viande bovine britannique, la Commission met sept jours à réagir. Mais elle tente pendant les semaines suivantes de limiter la portée de l’embargo, sous la pression britannique, en arguant de prétendues « études scientifiques ». Mais Libération révèle, en juillet 1996, que ces études disent exactement le contraire de ce qu’elle affirme. Mieux : votre quotidien publie une note datant de 1990 qui montre que l’exécutif européen, alors dirigé par Jacques Delors, savait dès cette époque qu’il y avait un risque pour la santé humaine, mais a préféré le dissimuler, prônant même la « désinformation »… Le Parlement européen va créer, à la suite de ces révélations, une Commission d’enquête qui va démontrer l’ampleur de la politique du mensonge mis en place par Delors et poursuivie par la Commission dirigée par le Luxembourgeois Jacques Santer. La Commission a menti, non par intention maligne, mais parce qu’elle s’est laissé enfermer dans une logique administrativo-économmique, celle qui a fait ses preuves pour bâtir le marché intérieur ou la monnaie unique, mais qui a échoué devant le premier obstacle humain, celui de la santé publique. Dans sa logique, il ne fallait pas perturber le marché de la viande bovine et donc la bonne marche de la PAC (une de ses compétences) et, surtout ne pas déplaire aux Britanniques dont elle avait besoin pour achever le marché unique…

Curieusement, la Commission Santer n’a pas été censurée par le Parlement européen. Il faudra attendre une autre affaire, celle des emplois fictifs d’Édith Cresson, commissaire européenne à la recherche, pour que l’équipe de Jacques Santer tire sa révérence. Fin 1998, Libération révèle que l’ex-Première ministre française a attribué des emplois fictifs au sein de la Commission à plusieurs de ses proches. D’autres affaires de mauvaise administration ou de fraude sont alors révélées par d’autres journaux, mais seule la commissaire française a directement été impliquée dans un détournement de fonds public : Cresson aurait donc dû, seule, démissionner. Mais la France, alors en pleine cohabitation, ne pouvait accepter qu’une ancienne première ministre socialiste tombe et l’a clairement signifié à Santer. Dès lors, la chute collective était inéluctable : elle intervient en mars 1999.

De ces deux épisodes, la Commission ne s’est jamais remise. Le portugais José Manuel Durao Barroso, qui l’a présidé de 2004 à 2014, en a tiré la leçon en acceptant de la transformer en un simple secrétariat du Conseil européen, le rêve gaulliste… Aujourd’hui, Jean-Claude Juncker, qui lui a succédé, tente de lui redonner son lustre d’antan. Ce n’est pas gagné.

(1) 1888-1979

N.B.: version rallongée de mon article paru dans Libération du 22 août 2016

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Démantèlement d'un vaste réseau pédopornographique en Europe

RFI (Europe) - mer, 24/08/2016 - 18:23
Dans le cadre d'une enquête sur plus de 200 dossiers, les polices européennes ont arrêté 75 suspects dans 28 pays pour avoir partagé en ligne des images pédopornographiques.
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Pas de médailles pour l’équipe des réfugiés aux Jeux Olympiques .Mais ils ont su écrire une nouvelle page glorieuse de l’histoire de l’Olympisme.

EU-Logos Blog - mer, 24/08/2016 - 15:31

Eulogos, bien avant l’ouverture des jeux a signalé l’existence de cette délégation pas comme les autres et a donné régulièrement des informations les concernant. Euractiv vient dans un article de clôturer, provisoirement ,cette belle histoire. Nous le reproduisons ci-dessous .

« Dix athlètes réfugiés, originaires de quatre pays différents, ont écrit une nouvelle page dans l’histoire des JO à Rio. En mettant en lumière la volonté d’acier des réfugiés.

Ils viennent de Syrie, de la République démocratique du Congo, d’Éthiopie et du Soudan du Sud, où les populations doivent chaque jour payer un prix très élevé face aux guerres et aux conflits qui y font rage. Lors des JO, dix réfugiés se sont réunis sous un même drapeau. Pendant l’ouverture des Jeux, ils ont été acclamés par le public lors de leur entrée dans l’arène.

Plus tard, l’équipe s’est dotée d’un drapeau orange et noir, qui rappelle les gilets de sauvetage utilisés lors de trajets maritimes dangereux. Un drapeau conçu par Yara Said, une artiste syrienne réfugiée, qui a fui le régime de Bachar el-Assad après avoir obtenu son diplôme à l’université de Damas. « Les couleurs orange et noire sont devenues des symboles de solidarité pour tous ceux qui ont traversé la mer à la recherche d’un nouveau foyer », a-t-elle explique-t-elle.

Un autre diplômé de l’université de Damas, Moutaz Arian, a composé l’hymne de l’équipe. Il a quitté la Syrie pour éviter d’être incorporé dans l’armée du gouvernement d’Assad. L’hymne témoigne de la détermination à rechercher une vie meilleure, cette même volonté qui a permis aux dix sportifs de fuir la guerre.

Une équipe hors du commun :Yusra Mardini, une jeune nageuse, réfugiée syrienne, a conquis Internet du jour au lendemain, lorsque sa participation aux JO a été annoncée. Elle avait effectué son voyage vers l’Europe accompagnée d’autres réfugiés, dans une petite embarcation qui a fini par tomber en panne. Elle a sauvé plus de vingt personnes qui, grâce à ses talents de nageuse, ont pu arriver à bon port et trouver refuge en Allemagne. Elle s’est présentée à plusieurs compétitions de natation pendant les Jeux de Rio.

James Chiengjiek fait également partie de l’équipe des réfugiés. Il a quitté le sud du Soudan pour ne pas devenir enfant-soldat. Il a couru sur des centaines de kilomètres, malgré ses blessures aux pieds. Il a finalement réussi à atteindre le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya.

Le nageur syrien Ramis Anis, les athlètes soudanais Yiech Pur Biel, Anjelina Nada Lohalith, Rosa Nathike Lokonyen et Paulo Lokoro, le marathonien Yonas Kinde, originaire d’Éthiopie, ainsi que les judokas congolais Popole Misenga et Yolande Mabika constituent le reste de l’équipe.

Les cinq athlètes se sont entrainés dans le camp de réfugiés de Kakuma, proche de la frontière entre le Kenya et la Somalie. Un entraînement offert par la Tegla Loroupe Fundation, une fondation qui porte le nom d’une athlète kényane très célèbre, qui avait été la toute première femme à remporter le New York City Marathon et détient de nombreux records.

Bien qu’aucun des réfugiés n’ait remporté de médaille, leur esprit de battant a jeté une nouvelle fois la lumière sur la détresse des réfugiés, et mis en évidence l’urgence de trouver une solution mondiale pour la plus grande crise depuis les guerres mondiales. Actuellement, près de 65 millions de personnes dans le monde entier fuient la guerre ou des conflits, selon les estimations du HCRNU. Un chiffre qui a presque augmenté de 6 millions depuis l’an dernier.

Pour renforcer le sentiment d’appartenance des réfugiés du monde entier, les organisateurs des Jeux ont installé des écrans dans le camp de réfugiés de Kakuma, avec l’aide d’Amnesty International et l’ONG FilmAID. Ainsi près de 200 000 personnes, vivant dans le plus grand camp de réfugiés du monde, ont puis suivre en direct les JO.

La participation des réfugiés à Rio et la diffusion en direct dans le camp ont eu un impact plus important que n’importe quelle stratégie de gestion de crise, estime Julius Tembo, un expert en études internationales et en prévention de conflits de Nairobi.

« Les réfugiés dans les camps ont le sentiment d’avoir du pouvoir, en regardant un événement aussi prestigieux et en encourageant leur propre équipe. Ce sentiment associé à l’implication passionnée des sportifs, qui ont conquis le cœur de millions de personnes à Rio, peut donner un nouvel élan à la gestion de la crise des réfugiés. ‘Nous sommes comme vous’, c’est le message qu’ont fait passer les dix athlètes au reste du monde. ‘Nous voulons seulement une vie meilleure.’ C’est suffisant pour pousser le monde entier à agir », souligne Julius Tembo. »

 

Pour en savoir plus :

     -. Dossier des articles publiés par Eulogos sur les jeux Olympiques http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=3900&nea=175&lang=fra&arch=0&term=0

 


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Pas de jeux paralympiques pour la Russie

EU-Logos Blog - mer, 24/08/2016 - 15:12

La Russie a perdu, encore une fois. Déjà annoncé, il y a quelques semaines par Eulogos, l’information vient d’être confirmée officiellement. Peu de chances d’un recours éventuel en appel. Ecartée en partie des Jeux olympiques de Rio, elle ne verra pas du tout la version paralympique, prévue du 7 au 18 septembre 2016. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé, mardi 23 août, sa décision de rejeter l’appel du Comité paralympique russe contre son exclusion des Jeux. En cause, le dopage.

L’audience du TAS s’est déroulée lundi 22 août à Rio de Janeiro. Les juges du tribunal ont précisé, dans un communiqué publié le lendemain, que le Comité international paralympique (CIP) n’avait « violé aucune règle de procédure » en procédant deux semaines plus tôt à l’exclusion de l’équipe russe dans son intégralité. Ils ont jugé sur la forme. Imparable. « La décision d’interdire l’équipe russe a été faite conformément aux règles du CIP et était proportionnelle aux circonstances », a tranché le TAS.

A la différence du CIO, l’IPC avait souhaité prendre les grands moyens. Philip Craven, le président de l’organisation paralympique, avait annoncé pendant les Jeux de Rio que la Russie n’était plus la bienvenue au Brésil. Il avait pointé, pour justifier la décision de l’IPC, l’existence d’échantillons suspects concernant 44 sportifs paralympiques russes aux Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. A ses yeux, la Russie avait démontré son « incapacité à respecter ses obligations vis-à-vis du Code mondial antidopage. » Elle devait être sanctionnée. Au risque de priver ses athlètes propres d’un événement préparé et attendu depuis quatre ans.

Après la décision du TAS, mardi 23 août, Philip Craven n’a pas fait mystère de sa satisfaction. « La décision prise aujourd’hui renforce notre conviction dans le fait que le dopage n’a absolument pas sa place dans le sport paralympique, a expliqué Philip Craven dans un communiqué. Nous exprimons notre sympathie aux athlètes russes qui manqueront les Jeux paralympiques. C’est un triste jour pour le mouvement paralympique mais aussi, nous l’espérons, un nouveau départ. Nous espérons que cette décision servira de catalyseur pour un changement en Russie. »

Les Russes s’y attendaient. Mais ils ont malgré tout contesté la sanction de l’IPC et la position du TAS. « Je trouve que cette décision est très cruelle et sans base réelle, déclaré à l’AFP Dmitry Svishchev, le chef du comité des sports au Parlement russe. Vous pouvez punir n’importe qui, ministres, officiels du sport, médecins, entraîneurs, mais les athlètes paralympiques ne devraient pas être sanctionnés, ils ne méritent pas ça. »

Réaction également de l’ex perchiste Yelena Isinbayeva, privée des Jeux de Rio pour les mêmes raisons, sur son compte Instagram. « Chers athlètes paralympiques, nous partageons cette injustice flagrante avec vous, soyez forts! Vous avez été, êtes et serez nos héros! », a suggéré Yelena Isinbayeva. Un message adressé aux athlètes russes, mais curieusement dépourvu des attaques envers les institutions dont la recordwoman du monde du saut à la perche s’était pourtant fait une spécialité. Un changement de ton derrière lequel il est facile de deviner les effets de son nouveau statut de membre du CIO.

Un appel du Comité paralympique russe auprès de la Cour fédérale de Suisse est toujours possible bien que peu probable avant l’ouverture des jeux, a analysé Alexei Karpenko, un avocat représentant les athlètes russes, lors d’une intervention télévisée. La Cour suprême suisse pourrait intervenir s’il y a eu vice de procédures, mais elle n’aurait pas autorité à se pencher sur les mérites de la preuve.

Pour en savoir plus : principales sources d’informations

     -. L’exclusion de la Russie des jeux paralympiques confirmée http://ici.radio-canada.ca/sports/Jeux-Olympiques/2016/08/23/001-tas-dopage-paralympique-russie-exclusion.shtml

     -. Journal l’Equipe l’exclusion de la Russie confirmée http://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Jeux-paralympiques-le-tribunal-arbitral-du-sport-tas-confirme-la-suspension-des-russes/720097

     -. BBC Afrique : confirmation de l’exclusion de la Russie des jeux paralympiques http://www.bbc.com/afrique/sports-37167270

     -. Dossier des articles de Eulogos sur les jeux olympiques http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=3900&nea=175&lang=fra&arch=0&term=0

 


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«Mimosas» d'Oliver Laxe: la route périlleuse des caravanes et de la foi

RFI (Europe) - mer, 24/08/2016 - 12:30
Récompensé au dernier Festival de Cannes par le Grand Prix de la semaine de la critique pour Mimosas, le réalisateur franco-espagnol Oliver Laxe nous mène avec son second film dans le Maroc profond et éternel, celui des caravanes. Sur la route, ou plutôt sur les chemins escarpés et dangereux de la quête, entre épopée mystique et périple initiatique, Mimosas convie le spectateur à se perdre sur le chemin de Sijilmasa.
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