Toutes les nouvelles relatives à l'Union européenne en français dans une liste.
Consultez également les nouvelles de l'Union européenne en anglais en allemand et en hongrois.

Vous êtes ici

Union européenne

Immigration: Trop de migrants ? Sondage Ipsos sur la perception mondiale vis-à-vis de l’immigration.

EU-Logos Blog - mar, 30/08/2016 - 09:06

L ’enquête a été menée dans 23 pays et révèle qu’en Europe, l’immigration est rarement considérée par les sondés comme un apport pour le pays d’accueil. « Global view on immigration » : la vague d’août du Global @dvisor montre une crispation de l’opinion publique sur les questions d’immigration commune à tous les pays. Le symbole de cette crispation est représenté par le lien qui est fait entre immigration et terrorisme, une tendance qui grandit. Partout, la majorité des interviewés estime que l’immigration a augmenté ces cinq dernières années et a un impact plutôt négatif pour le pays. L’enquête qui vaut aussi beaucoup par les commentaires de Brice Teinturier montre bien l’écart entre la réalité et la perception qu’en a l’opinion publique, réduire cet égard est une nécessité urgente sinon un préalable à une politique européenne de l’Union en matière de migration, c’est dire quelle est l’ampleur de la tâche. L’étude montre également que les contextes nationaux jouent dans la perception de l’immigration, les héritages culturels et identitaires restent fondamentaux. Une double difficulté donc. De cette étude il ressort également que la France présente une situation singulière, a-part !

Un peu plus de la moitié des 17 600 personnes interrogées pense qu’il y a trop d’immigrés dans son pays. La récente annonce du Ministre de l’Intérieur de 17 500 reconduites à la frontière depuis janvier, pour un objectif « historique » de 30 000 pour la fin 2011, sonne comme une tentative de réponse à une inquiétude devenue majoritaire dans la société française, sur la question de l’immigration : 79% des Français estiment que la proportion d’immigrés dans la population a augmenté ces cinq dernières années, 54% d’entre eux pensent que l’immigration a un impact négatif pour le pays et 52% jugent « qu’il y a trop d’immigrés ». Le niveau d’inquiétude relevé en France est dans la moyenne des 23 pays testés, moyenne qui masque toutefois des situations très contrastées. L’opinion publique est ainsi nettement plus radicale en Russie, en Belgique et en Grande-Bretagne, où plus de 70% des personnes interrogées pensent qu’il y a trop d’immigrés, quand à l’inverse, moins de 30% de la population est de cet avis en Pologne, en Corée du Sud ou au Japon. L’image de l’immigration est en fait étroitement corrélée aux difficultés économiques du pays. Les trois-quarts des Russes jugent ainsi que l’immigration a rendu la recherche d’emploi plus difficile, 76% des Britanniques, 70% des Espagnols ou 68% des Belges estiment que l’immigration provoque un engorgement des services publiques (santé, transports, éducation), soit autant de pays où la part de ceux qui pensent qu’il y a trop d’immigrés est importante. En France les avis sont un peu plus partagés, avec 41% des sondés qui déclarent que l’immigration aggrave les problèmes d’emploi et 56% qui relient immigration et problèmes des services publics. Plus globalement, l’idée que l’immigration est une bonne chose pour l’économie n’est majoritaire dans aucun pays. On s’en approche tout de même au Brésil (47%) ou au Canada (43%). Près de la moitié des Brésiliens (49%) et des Canadiens (48%) considèrent d’ailleurs aussi que « les immigrés contribuent à faire du pays un endroit plus intéressant à vivre ». Ils y gagnent pour cette enquête la palme des pays les plus accueillants.

Comment l’immigration et la crise des réfugiés sont-elles perçues dans le monde ? Négativement, selon un sondage Ipsos réalisé dans 22 pays.

Alors que les populations ont le sentiment que l’immigration augmente (78%), seules 20% des personnes interrogées estiment que son impact est positif. Et si moins de la moitié (38%) souhaite fermer les frontières aux migrants, c’est sur ces derniers que se concentrent les angoisses. En moyenne, 61% des sondés pensent qu’il y a dans leur pays « des terroristes qui prétendent être réfugiés » (67% en France).

« La thématique de l’immigration prend de l’ampleur au niveau mondial, accentuée ces deux dernières années par la crise des migrants et les attentats », souligne Brice Teinturier, directeur général délégué France d’Ipsos. L’institut, qui traite du sujet à travers le monde depuis 2011, a mené cette dernière enquête entre le 24 juin et le 8 juillet 2016, avant les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du- Rouvray.Dans cette étude mondiale, la France se singularise à bien des égards.

D’abord sur le sentiment que l’immigration augmente. L’Hexagone se situe au-dessus de la moyenne (+ 9 points, à 87%). « C’est le pays où l’on observe le plus de décalage entre la perception et la réalité sur la question de l’immigration. Ce n’est pas le cas par exemple pour le chômage, où le décalage entre perception et réalité peut être plus fort dans d’autres pays », explique Brice Teinturier, qui y voit le témoignage d’une « extrême sensibilité sur le sujet ».

Rares sont les pays qui pensent aujourd’hui que l’immigration a un impact positif.

Mais là encore, c’est encore plus vrai pour les Français : 11% le pensent, contre 18% pour les Allemands, 20% pour les Espagnols. Pourquoi ce sentiment exacerbé ? Plus que la moyenne, les Français s’inquiètent de la pression exercée sur les services publics. « L’idée que les immigrés viennent s’installer pour profiter de la Sécurité sociale est partagée par une partie importante de la population, a fortiori quand elle est relayée par des responsables politiques de premier plan », observe Brice Teinturier. Cette inquiétude prend d’ailleurs le pas sur la question de l’emploi. « Le lien immigration-chômage était un argument historique du Front national, rappelle-t-il. Au bout de quarante ans de chômage de masse, les Français ont intégré d’autres facteurs explicatifs que l’immigration, comme, par exemple, l’enjeu de la compétitivité ou la concurrence de pays à faibles coûts de main-d’œuvre. »

Si les contextes nationaux jouent dans la perception de l’immigration, les héritages culturels et identitaires restent aussi prégnants. Ainsi l’« impact culturel» de l’immigration est vu plus positivement aux États-Unis (42%) et en Angleterre (45%) qu’en France (17%). « En France, la mondialisation est ressentie comme un accélérateur du déclin du pays, une menace et une fragilisation de l’identité nationale », précise Brice Teinturier. Reste que dans le contexte actuel, les pays européens ont globalement tendance à être moins confiants sur l’intégration des réfugiés.

 

Pour en savoir plus : sources principales des informations

     -. IPSOS @Visor : Global Views on immigration (august 2016) http://www.ipsos.fr/sites/default/files/attachments/globaladvisor_immigration.pdf

       -. Commentaires du journal le Figaro http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/08/22/sondage-ipsos-seuls-11-des-francais-pensent-que-l-immigratio-5838774.html

 

 


Classé dans:Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX, MIGRATIONS ET ASILE
Catégories: Union européenne

Hearings - Hearing on Corruption and human rights in third countries - 31-08-2016 - Subcommittee on Human Rights

The Subcommittee on Human Rights will hold a public hearing on corruption and human rights on 31 August, with the participation of several international experts. This will provide a timely follow-up to Parliament's own initiative report on the same subject adopted in 2013 and it will also feed into a new own initiative report, to be drafted by rapporteur Petras Austrevicius (ALDE).
Location : ASP A1G-3 BRUSSELS
Programme
Source : © European Union, 2016 - EP
Catégories: Union européenne

Publications - Urgency Resolutions : JULY 2016 - STRASBOURG - Subcommittee on Human Rights

Parliament condemns recent crimes and widespread discrimination against albinos in Malawi, ongoing restrictions of fundamental democratic rights in Bahrain and practices that discriminate against Myanmar's Muslim minority, in particular the Rohingya, in three resolutions voted on Thursday.
Situation of persons with albinism in Africa, notably in Malawi
Bahrain
Myanmar, notably the situation of the Rohingya
Press release
Source : © European Union, 2016 - EP
Catégories: Union européenne

Espagne: Ciudadanos soutiendra les conservateurs de Mariano Rajoy

RFI (Europe) - lun, 29/08/2016 - 00:35
Une semaine décisive commence en Espagne, toujours privée de gouvernement. Les conservateurs de Mariano Rajoy, qui ont gagné les élections du mois de juin dernier, mais ne disposent toujours pas de majorité parlementaire, se sont assurés dimanche 28 août du soutien de la formation libérale Ciudadanos.
Catégories: Union européenne

Le carnaval de Notting Hill, les Caraïbes dans les rues de Londres

RFI (Europe) - dim, 28/08/2016 - 23:41
Ce dimanche 28 août avait lieu la 50e édition du carnaval de Notting Hill, à Londres. Il est devenu le rendez-vous incontournable de la fin d’été, un week-end férié en Grande-Bretagne. Comme chaque année, il a rassemblé des milliers de festivaliers.
Catégories: Union européenne

Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel enterre un peu plus le TTIP

RFI (Europe) - dim, 28/08/2016 - 22:15
Européens et Américains sont-ils sur le point d'abandonner le projet de traité TTIP (ou Tafta), le traité de libre-échange transatlantique ? La question se pose au vu des déclarations du vice chancelier allemand, Sigmar Gabriel. Il déclare dimanche 28 août à une chaine de télévision allemande que « les négociations ont de facto échoué ».
Catégories: Union européenne

Les six pays les plus riches (51% de la richesse mondiale) accueillent 9% des réfugiés

EU-Logos Blog - dim, 28/08/2016 - 22:07

Des chiffres destinés aux candidats aux prochaines élections (dont Nicolas Sarkozy et bien d’autres).Les six pays les plus développés n’accueillent que 2,1 millions de réfugiés, souligne un rapport de l’ONG d’Oxfam. C’est l’occasion de passer en revue non seulement la réalité des flux migratoires mais aussi les insuffisances de l’aide au développement.

Les 6 pays les plus riches de la planète participent très peu à l’accueil des réfugiés dans le monde, dont une grande partie trouve refuge dans les pays en développement limitrophes. Comment remédier à cette situation aussi déplorable que bien connue même si insuffisamment connue. Le commissaire au Développement Neven Mimica rappelle la doctrine de la Commission européenne, du simple bon sens. Mais il n’existe aucune solution durable aussi longtemps que l’image, que l’opinion publique des pays développés a de l’immigration, n’est pas radicalement modifiée.

Les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et le Japon pèsent à eux six plus de 50% de l’économie mondiale. Mais selon une analyse (cf. Pour en savoir Plus) publiée le 18 juillet par Oxfam, ces grandes économies participent seulement à l’accueil de 9% des réfugiés à l’échelle mondiale, soit 2,1 millions de personnes.

A l’inverse, le rapport de l’ONG souligne la participation des pays tels que Jordanie, la Turquie, le Pakistan, le Liban, l’Afrique du Sud et le Territoire palestinien occupé, qui pèsent pour moins de 2 % dans l’économie mondiale, mais accueillent  50 % des réfugiés, soit 12 millions de personnes. «Le Liban et la Jordanie se sont endettés pour accueillir les réfugiés»

« Les déplacements internationaux que nous observons sont sans précédent et constituent un défi complexe, nécessitant une réponse mondiale coordonnée. Les pays les plus riches doivent participer à la solution et faire leur part en accueillant et protégeant un plus grand nombre de réfugiés » a déclaré Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam International.

L’accueil de l’Allemagne Parmi les 6 pays développés cités par le rapport d’Oxfam, l’Allemagne est le pays à avoir le plus largement ouvert ses portes. Sur les 2,1 millions de demandeurs d’asile, 736 000 personnes se sont rendues en Allemagne.

Pour Oxfam, si Berlin a accueilli davantage de réfugiés que les autres pays, « l’écart avec les pays pauvres qui […] reste considérable ».

Aide insuffisante et contributions au HCR

Au-delà de l’accueil des réfugiés, le rapport d’Oxfam détaille également les contributions financières des principales économies mondiales à la gestion de la crise migratoire.

En 2015, les six pays les plus riches ont par ailleurs contribué à près de 2 milliards de dollars d’aide au Haut-Commissariat pour les réfugiés, souligne le rapport d’Oxfam. L’agence des Nations Unies assure notamment la coordination internationale en matière d’aide aux réfugiés.

Avec  1,35 milliard de dollars, les États-Unis sont le principal pays contributeur au HCR. Le Royaume-Uni a de son côté apporté une contribution annuelle de 262 millions, suivi par le Japon (173 millions), l’Allemagne (142 millions) et la France (42 millions).

Les trois pays européens contribuent par ailleurs au HCR au travers de l’Union européenne, qui a    contribué en 2015 à hauteur de 191 millions.

Contrôle des frontières

Le rapport d’Oxfam dénonce pourtant en partie l’aide de certains pays européens en matière de migration, davantage orientée vers le contrôle des flux et des frontières que sur l’aide aux réfugiés.

« L’aide internationale est essentielle pour lutter contre la pauvreté et les inégalités dans les pays en développement, mais les gouvernements européens sont prêts à collaborer avec des régimes comme le Soudan et l’Érythrée et à leur verser des aides, afin d’empêcher les migrations » souligne le rapport.

Que pense la Commission européenne ?

Lors du sommet de l’UE avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à Dakar, le commissaire européen Neven Mimica , en charge du développement et de la coopération internationale, a accordé une interview à EurActiv pour aborder la stratégie pour lutter contre la migration illégale.

« Ce sont les pays les plus pauvres qui sont concernés par le Fonds Fiduciaire pour l’Afrique, et 1,8 milliard du Fonds Fiduciaire pour l’Afrique ne changeront peut-être pas la donne, mais il faut regarder l’ensemble, avec toutes nos actions d’aide au développement, d’un montant de 20 milliards en Afrique, notamment pour les pays les moins développés du monde.

Ce que nous devons changer est l’état d’esprit et l’approche de nos projets à deux niveaux : nous devons d’abord les orienter le plus possible vers les causes de la migration, puis, les rendre le plus rapide, opérationnel possible. La plupart de nos projets pour le développement – dans le cadre du programme indicatif national ou du programme indicatif régional – ont une durée de vie beaucoup trop longue, de cinq ou six ans. Avec le fonds fiduciaire, ces deux projets ont été approuvés seulement deux mois après La Valette (sommet de novembre 2015) et cinq mois plus tard, nous en sommes déjà au stade opérationnel.

La durée de vie d’un projet devrait être d’un an, de deux ans, mais pas plus. Si nous ramenons ce sens de l’urgence dans les 20 milliards d’euros d’aide au développement générale en Afrique, nous pourrions vraiment avoir un meilleur impact sur le développement dans les régions les plus fragiles et vulnérables du monde. Nous devons donc progresser dans cette direction et nous concentrer sur les résultats plus que sur les sommes d’argent que nous mettons.

En réalité, toutes mes discussions avec les dirigeants africains et mes visites dans ces pays ou à Bruxelles sont plus que jamais tournées vers ce lien et cette interdépendance avec la migration. C’est une question très sensible, mais nous devons travailler à la mise en place complète d’une politique de retour et de réadmission.

Notre but n’est pas de mettre un terme à la migration ou de renvoyer vers l’Afrique les gens qui travaillent en Europe, y vivent depuis des années, font partie de l’histoire des relations africano-européennes. Nous objectif est d’endiguer l’afflux de migrants illégaux vers l’Europe, qui profite aux trafiquants et met la vie des migrants en danger. Nous devons mettre en place un cadre juridique qui ne donne pas accès à l’asile ou à une protection internationale aux migrants économiques.

Nous essayons d’analyser ces flux de personnes arrivant en Europe et d’évaluer comment nous pouvons les rendre les plus légaux possible. Nous sommes en train de développer un cadre juridique pour la migration. Dans un mois ou deux, la Commission proposera un plan pour cette migration légale.

Nos partenaires africains comprennent que nous devons travailler ensemble afin de stopper la migration illégale, et non pas celle des réfugiés, vers l’Europe.

Tout est une question de meilleure gestion des frontières et d’une plus grande sécurité dans la région et dans ces pays. Je ne sens donc pas de résistance particulière à discuter de cela dans le cadre d’une stratégie commune pour la migration.

Les retours et les réadmissions ne devraient pas être politisés, c’est un enjeu de coopération administrative et d’amélioration de la coordination entre les États membres de l’Union européenne et les partenaires africains.

Pour limiter l’impact du flux migratoire illégal, nous avons besoin de toute sorte de partenariats. Celui avec la Turquie est un partenariat d’urgence, plus rapide que ce que nous avons ou voulons réaliser avec les partenaires africains. Cela ne veut pas dire que nous abandonnons l’idée de rassembler développement et migration sous la même bannière dans les pays africains. C’est ici, en Afrique, que le flux migratoire grandit.

Il ne faut jamais oublier que sur les 60 millions de personnes actuellement en mouvement, plus de 80 % se trouvent ici en Afrique, dans les pays en développement. Certains pays africains, comme l’Éthiopie, le Kenya, et même le Sénégal, accueillent plus de migrants que l’Europe. Le Sénégal est à la fois un pays d’origine, un pays de transit et un pays de destination pour les migrants. »

C’est en s’engageant à transformer la migration illégale en migration légale que ce partenariat fonctionnera. Nous devons lier la migration et le développement ainsi que les partenariats privés et publics. Cela ressemble peut-être à un projet à long terme, mais il fonctionnera, et plus vite que les autres. »

Comment l’immigration et la crise des réfugiés sont-elles perçues dans le monde ? Négativement selon un sondage IPSOS réalisé récemment (juillet 2016) dans 22 pays. Ce n’est pas une surprise mais aussi longtemps que l’opinion publique restera dans cet état, il est difficile d’imaginer une quelconque amélioration, mais les chiffres vont et viennent : récemment nous faisions état d’un sondage de l’Eurobaromètre selon lequel 73% des européens souhaitaient que l’Union européenne en fasse plus en matière de migration (cf. autre article http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=3911&nea=175&lang=fra&lst=0&arch=0 )

 

Pour en savoir plus : principales sources d’information

     -. Compte rendu de l’étude Oxfam fait par la Ligue des droits de l’homme http://ldh49.over-blog.org/2016/07/les-six-plus-grandes-puissances-economiques-mondiales-accueillent-moins-de-9-des-refugies.html

      -. The Guardian https://www.theguardian.com/world/2016/jul/18/refugees-us-china-japan-germany-france-uk-host-9-per-cent

     -. UNHCR Global Trends forced deplacement in 2015 http://www.unhcr.org/statistics/unhcrstats/576408cd7/unhcr-global-trends-2015.html

     -. Communiqué de presse de OXFAM http://www.oxfam.org.uk/media-centre/press-releases/2016/07/six-richest-countries-host-less-than-9-percent-of-refugees

      – . OXFAM : a Poor Welcome from the World’s Wealthy http://policy-practice.oxfam.org.uk/publications/a-poor-welcome-from-the-worlds-wealthy-616919

     -. Interview du Commissaire au développement Neven Mimica à Euractiv http://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/interview/mimica-emergency-trust-fund-for-africa-might-not-be-a-game-changer/

 

 

 

 

 

 

 


Classé dans:Conditions d'accueil des migrants et réfugiés, Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX, MIGRATIONS ET ASILE
Catégories: Union européenne

Italie: polémique sur les réseaux sociaux qui comparent sinistrés et migrants

RFI (Europe) - dim, 28/08/2016 - 19:17
En Italie, l'heure est désormais au déblaiement dans les villages frappés par le séisme. Le bilan ramené à 290 morts risque de s'alourdir de nouveau, car les secouristes pensent avoir localisé d'autres corps dans les ruines du village d'Amatrice. Le pape François annonce sa volonté de se rendre dès que possible dans les zones frappées par le séisme. Et sur les réseaux sociaux, une polémique enfle.
Catégories: Union européenne

Séisme en Italie: de considérables dégâts sur le patrimoine historique

RFI (Europe) - dim, 28/08/2016 - 07:59
En Italie, après le séisme qui a frappé le centre du pays mercredi 24 août, les secours continuent de fouiller les décombres. Au bilan humain du tremblement de terre très lourd, 290 morts et de nombreux blessés, s'ajoutent les dégâts sur le patrimoine historique. Au moins une dizaine de villages ont été très endommagés. Le village de Pescara del Tronto est entièrement détruit et celui d'Amatrice, l'un des plus beaux, est aussi très touché.
Catégories: Union européenne

Séisme en Italie: l’aide s’organise pour porter secours aux sinistrés

RFI (Europe) - sam, 27/08/2016 - 21:26
L'Italie a rendu hommage ce samedi 27 août 2016 aux 290 personnes mortes lors du séisme qui a touché le centre du pays mercredi. Dans la ville d'Ascoli Piceno, le président de la République Sergio Mattarella et le chef du gouvernement Matteo Renzi se sont joints aux habitants pour les funérailles d'une partie des victimes. Une journée de deuil national a été décrétée aujourd'hui. Il faut également gérer les personnes privées de toit. Elles ont près de 2 500 selon la protection civile. Des camps de tentes ont été installés pour abriter les personnes.
Catégories: Union européenne

Paris salue l'implication d'Ankara en Syrie mais lance une mise en garde

RFI (Europe) - sam, 27/08/2016 - 19:00
Trois jours après l’entrée en Syrie des premiers chars turcs depuis le début de guerre il y a cinq ans, la France a salué l’implication de la Turquie. Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, daté de dimanche 28 août, le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, lance toutefois une mise en garde à Ankara.
Catégories: Union européenne

L'Italie pleure les victimes du séisme

RFI (Europe) - sam, 27/08/2016 - 11:04
En Italie, quatre jours après le tremblement de terre qui a frappé le centre du pays et tué au moins 290 personnes, ce samedi 27 août 2016 est une journée de deuil national. En hommage aux victimes, tous les drapeaux du pays sont en berne. Les premières funérailles solennelles se sont déroulées à Ascoli Piceno en présence des plus hautes autorités du pays.
Catégories: Union européenne

Grèce: des réfugiés turcs débarqués sur les côtes demandent l'asile politique

RFI (Europe) - sam, 27/08/2016 - 06:40
Sept Turcs ont débarqué en Grèce pour y demander l'asile. C'est ce qu'a confirmé la police grecque. Quatre d'entre eux sont arrivés au nord-est, à la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie, séparée par le fleuve Evros. Les trois autres ont débarqué sur l'île de Rhodes, au sud-ouest du pays. Ce n'est pas le premier cas depuis le coup d'Etat manqué du 15 juillet dernier.
Catégories: Union européenne

Italie: des villages de tentes pour les rescapés du séisme

RFI (Europe) - ven, 26/08/2016 - 21:19
En Italie, des centaines de secouristes fouillent encore les décombres des villages dévastés mercredi par un séisme. Alors que le pays se prépare déjà à une journée de deuil pour les au moins 267 morts de la catastrophe. Et le bilan est encore provisoire. La vie des habitants s’organise. Reportage dans un centre d'hébergement d'urgence.
Catégories: Union européenne

A la Une: Serbie, les mânes de Milošević hantent toujours le gouvernement

RFI (Europe) - ven, 26/08/2016 - 20:53
Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans. De Jovana Papovic.
Catégories: Union européenne

Grèce: les réfugiés doivent être protégés à l'approche de l'hiver selon l'ONU

RFI (Europe) - ven, 26/08/2016 - 10:01
Des progrès ont été faits dans les camps d'accueil pour les réfugiés en Grèce, mais il y a encore beaucoup de choses à améliorer avant l'hiver. C'est ce qui ressort de la deuxième visite en Grèce de Filippo Grandi. Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés a rencontré le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, et le président Prokopis Pavlopoulos. Il a également visité différents type de structures d'accueil, dont certaines posent des problèmes de sécurité pour les réfugiés eux-mêmes.
Catégories: Union européenne

Séisme en Italie: le village d'Amatrice, difficile d'accès pour les secours

RFI (Europe) - ven, 26/08/2016 - 09:17
En Italie, un dernier bilan après le séisme qui a frappé le centre du pays fait état de 267 décès et 387 blessés. L’état d’urgence a été déclaré dans la région sinistrée par le Conseil des ministres hier, réuni en urgence par Matteo Renzi. Cinquante millions d’euros seront alloués à la gestion de l’urgence. En Italie, alors que les secours cherchent encore des victimes parmi les décombres, la polémique autour des constructions ne respectant pas les normes anti-sismiques a rapidement surgi. Les survivants qui ont dormi pour la plupart dans des tentes ont vécu de nouvelles répliques tout au long de la nuit.
Catégories: Union européenne

Massive leak of French Scorpene Submarine`s secret documents

CSDP blog - ven, 26/08/2016 - 00:00

The French shipbuilder was the victim of a massive leak of confidential technical information about the Scorpene submarines. Countries customers affected by this scandal, are Malaysia and Chile, each with two submarines, India and Brazil who chose technology transfer for six and four submarines.

Newspaper The Australian has published on its website excerpts of 22400 pages of various documents collected. The three documents would be sensitive but unclassified and would cover the period 2010-2011. The texts include strategic information such as technical manuals and models of underwater antennae. They describe the probes of the vessels, communication systems, navigation. In addition, 500 pages are devoted exclusively to torpedo system.
Informations were revealed about :
- data on sonar capabilities
- noise generated by submarines
- magnetic, electromagnetic and infra-red datas
- details of the combat system

The data seen by The Australian includes 4457 pages on the submarine’s underwater sensors, 4209 pages on its above-water sensors, 4301 pages on its combat management system, 493 pages on its torpedo launch system and specifications, 6841 pages on the sub’s communications system and 2138 on its navigation systems.

The data could have been blown away outside France in 2011 by a former French naval officer who at the time was a DCNS subcontractor. The documents could have been sold to Southeast Asian companies before being sent to Australia. The fact that leaks occur in Australia is not a coincidence. In fact it can affect the contract 34.3 billion awarded in April by Canberra to the French manufacturer, for the next generation of submarines, while negotiations are underway to distribute manufacturing sites between the two countries. Australia has chosen another model derived from the French oceanic submarine Barracuda, two times bigger than the Scorpene.

The competition was fierce to win the largest defense program in the history opposing the French DCNS to German TKMS and the consortium formed by Japanese Mitsubishi Heavy Industries and Kawasaki Shipbuilding Corporation. The French therefore provide twelve Shortfin Barracuda buildings conventionally powered and non-nuclear. Sign of the strategic importance of this program, the procedure was punctuated by multiple cyberattacks. According to Australian media, Russians and Chinese would have tried to get hold of the plans of the future submarine.

However you must know that the submarine that Australians are building with the French is called Barracuda, and it is totally different from the Scorpene designed for the Indian navy. The submarine is French, but the combat system is provided by the Americans. Recently, in the Indian Ocean, French Navy became the most important naval ally of Washington, before the British Navy.

Document 1
Document 2
Document 3

(Source : Le Monde, 25/08/2016)

Tag: BarracudaScorpèneIndian NavyAustralian Navy

Pages