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Union européenne

Allemagne: la relance de la zone euro au cœur de l’accord gouvernemental

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 18:52
En Allemagne, l'accord de principe entre Angela Merkel et les sociaux-démocrates prévoit de collaborer avec la France pour un nouveau départ de l’Europe et un renforcement de la zone euro. Une perspective immédiatement saluée comme positive pour l'Union européenne par Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne.
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Turquie: réintégration de 1800 fonctionnaires

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 17:38
En Turquie, les purges de fonctionnaires se sont multipliées après la tentative de putsch en juillet 2016. Plus de 150 000 personnes ont perdu leur emploi depuis un an et demi pour leurs « liens » supposés avec le cerveau du coup d'Etat raté Fethullah Gülen ou avec le PKK kurde. Mais aujourd'hui, c'est l'inverse : 1 823 employés du service public vont être réintégrés par décret dans leurs fonctions. Une mesure qui n'annonce cependant pas que les purges sont terminées.
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Donald Trump refuse d'inaugurer la nouvelle ambassade des Etats-Unis à Londres

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 17:21
Donald Trump annule sa visite à Londres. Le président américain devait inaugurer la nouvelle ambassade des Etats-Unis. Sur Twitter il critique un projet qu'il estime trop coûteux et pas assez central. Mais d'autres raisons pourraient expliquer le refus du dirigeant de se rendre dans la capitale britannique.
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Les vœux d’EU-Logos

EU-Logos Blog - ven, 12/01/2018 - 17:03

Chères amies, chers amis : les vœux de EU-Logos pour l’année 2018

Qui dit nouvelle année, dit rétrospective et prises de bonnes résolutions. Nous n’échappons pas à cette loi du genre. Année 2018, année décisive pour l’Europe, reconquérir ses citoyens, les mobiliser dans l’unité et l’efficacité. En 2018, confirmer un renouveau incontestable mais encore fragile, et aussi assumer ses responsabilités historiques. 2018, une année combative pour l’Union européenne, une année solidaire entre ses membres .L’année  2018, l’année du réveil et de la refondation ? année des conventions démocratiques et de leur succès ? C’est ici que les vœux prennent tout leur sens.

L’Europe a su faire preuve de résilience. Un redressement économique et financier réel mais limité et encore fragile pour certains. Les dangers politiques persistent eux aussi, ils  rôdent toujours. Le populisme et ses différents avatars ont  reçu un coup  mais pas un coup fatal. L’opinion publique est à l’arrêt  après avoir, pour une bonne partie d’entre elle, tourné le dos à un déni d’Europe manifestement excessif, et au bout du compte, peu convaincant. A l’arrêt,  elle  observe et s’interroge, elle est  prête cependant à faire confiance si se confirment les premiers succès.

Mais c’est une attente qui se  prolonge du fait de nouveaux phénomènes apparus entre- temps: le retour inattendu de la menace nucléaire, la confirmation des périls du cyber monde, le désarroi identitaire, la paupérisation des classes moyennes, l’aggravation, lourde de menaces, des inégalités  entre pays (1), mais aussi à l’intérieur d’un même pays : l’injustice sociale ne produirait-elle pas une double radicalisation, populiste et djihadiste ? A joutons les déstabilisations de tous ordres créées par des phénomènes migratoires non maitrisés .Que dire des développements de l’intelligence artificielle et des fantasmes qui lui sont liés ? Que dire aussi des futurs bouleversements liés aux  changements radicaux dans nos modes et comportements productifs ?

En face, les  errements de Donald Trump, et la Chine qui assume de plus en plus ouvertement son ambition de conquérir le leadership mondial que seule l’Europe semble en mesure de  lui contester ,en partie, surtout  s’il advenait que la Chine se présente, de façon trop assurée et permanente, comme le seul  héraut de la lutte contre le réchauffement climatique ou apparaisse comme le promoteur incontesté  d’une mondialisation qui serait alors  sans partage.

L‘Europe est comme à l’arrêt,  dans l’attente de confirmations, d’infléchissements ou d’effondrements imprévus. Mais l’avenir, on ne l’attend pas comme on attendrait un train, sur le quai d’une gare ; l’avenir, on le construit. Pour le construire, il n’est pas de meilleure occasion qu’un bon usage de ces conventions démocratiques initialement proposées par Emmanuel Macron et depuis rebaptisées « consultations citoyennes ».

Ces conventions présenteraient un premier intérêt : déborder les schémas proposés habituellement par les représentations traditionnelles (les partis, les syndicats, les bureaucraties….)  où s’inscrivent d’ordinaire les revendications. Une révolte donc   et, pour y être fidèles, consacrer nos énergies à l’organisation d’un vaste débat européen afin de poser les bons diagnostics de la situation actuelle et trouver les meilleures solutions. Nous donner les moyens de savoir ce que nous voulons. C’est-à-dire plus que des consultations, fussent-elles « citoyennes ».

Dans ces moments d’incertitudes à haut risques, nos démocraties européennes doivent savoir se remettre en cause, qu’il s’agisse d’éducation, de croissance économique durable et inclusive, du renforcement du lien social. Sur le plan international, face au renouveau des violences, au renouveau des idéologies et des régimes hostiles à la démocratie, l’Europe doit confirmer ses valeurs, assumer la charge de la défense de l’Etat de droit, y compris, le cas échéant, sur le plan militaire. Rappelons qu’en 2016, après cinq années consécutives de baisse des ventes d’armes, celles-ci viennent de repartir à la hausse et d’augmenter en 2016 de 4%, pour un montant  annuel de 217,2 milliards de dollars, les ventes de l’Europe occidentale restant stables.(Données du SIPRI).

Difficile d’imaginer des vœux plus engageants et plus ardents pour ces conventions démocratiques. Sur quoi doivent-elles faire porter prioritairement leurs efforts dans la conjoncture actuelle caractérisée par la persistance de l’extrême droite populiste et  sa banalisation ? Dans une Europe où tout repose sur le consensus et le souci de  l’apaisement, il est difficile de remettre en cause des pays au comportement peu démocratiques, mais élus démocratiquement. L’Europe est largement impuissante du fait de ses règles (l’unanimité par exemple) mais aussi de ses comportements. Pour toutes ces raisons, cette banalisation de l’extrême droite populiste fait malheureusement l’objet d’un consentement rampant, inavoué : ce consentement  est, qu’on le veuille ou non, accepté, toléré. Il faut reconnaître que ces droites populistes, ces gauches radicales sont polymorphes  avec une  forte plasticité redoutable, ce qui rend malaisée  la réplique. Pascal Ory (2) a bien décrit le phénomène : « Une culture politique de droite (…) dans un style de gauche (….) une idéologie de synthèse qui permet à la droite radicale de trouver le chemin des classes populaires en adoptant un style de gauche, avec, à droite comme à gauche, cette  stratégie,  intransigeante et volontiers paranoïaque, nourrissant une conception simple de l’univers, à la fois manichéenne et symétrique », eux et nous !

La capacité de l’UE à se remettre en cause est essentielle et cela constitue pour elle un défi d’un type nouveau. Elle va devoir se questionner, ce qui est compliqué quand il ne s’agit pas de tout casser, tout  faire éclater. Face à la persistance de l’extrême droite, il n’y a pas d’autre issue que d’inviter l’UE à se mettre en cause et proposer « du nouveau », à l’intégrer dans un contexte historique de longue durée , à l’opposé du « court-termisme » actuellement dominant où chacun semble ne vouloir retenir que ce qui  l’intéresse directement et immédiatement, dans une course éperdue à tous les opportunismes.

Pas d’autre issue que de confier aux conventions démocratiques cette tâche de la dernière chance. En outre, cette démarche est susceptible d’enlever aux citoyens le sentiment  qu’ils ne sont plus maîtres de leur destin, dépossédés de leur souveraineté. La voix des citoyens ne compterait pour rien. Or ce qui est proposé, c’est un processus délibératif d’un type inédit par son déroulement, sa méthode, son ampleur et sa durée, quasiment jusqu’aux élections du Parlement européen en 2019.

Concernant ces conventions démocratiques, nous y reviendrons régulièrement au cours des mois prochains et la première fois le 13 février 2018, où Eulogos organisera au Press Club de Bruxelles, une conférence intitulée « l’Union européenne à la reconquête de ses citoyens ». Ce sera l’occasion d’approfondir et de concrétiser ce nouveau concept de consultations citoyennes ou conventions démocratiques, en organisant leur mise en œuvre. Déclencher une dynamique nouvelle susceptible  de produire des « cahiers de doléances » qui, à l’image du précédent historique de 1789, viendraient alimenter  les « Etats généraux de l’Europe ».

 

Meilleurs vœux pour 2018. Que cette année soit une réussite !

  

Henri-Pierre Legros

 

  • Rapport sur les inégalités mondiales 2018 http://wir2018.wid.world/ World Inequality Lab
  • Pacal Ory «  Peuple souverain. De la Révolution populaire, à la radicalité populiste ». Ed. Gallimard
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A la Une: célébrations pour la Republika Srpska en Bosnie-Herzégovine

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 16:56
Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.  
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Grèce: fort mouvement social contre les restrictions du droit de grève

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 14:35
La Grèce a été touchée, vendredi 12 janvier, par un mouvement de grève dans de nombreux services publics pour protester contre une réforme restreignant le droit de grève exigé par les créditeurs du pays. Plusieurs milliers de Grecs ont manifesté à Athènes pour préserver leur droit de grève. C'est l'un des aspects controversés du nouveau train de réformes qui devrait être adopté en procédure d'urgence ce lundi.
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Allemagne: au bout de la nuit, Merkel et le SPD s'accordent sur un projet

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 10:41
Après pas loin de 24 heures de négociations non-stop, la chancelière conservatrice Angela Merkel et les sociaux-démocrates sont parvenus, vendredi 12 janvier au matin, à un accord de principe en vue de former un nouveau gouvernement en Allemagne.
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L'Allemagne se débat avec sa nouvelle loi sur les réseaux sociaux europe-RFI

RFI (Europe) - ven, 12/01/2018 - 09:47
Une nouvelle loi entrée en vigueur au début du mois en Allemagne pour lutter contre la publication de propos illégaux sur les réseaux sociaux suscite des polémiques. Ses opposants dénoncent des excès et une atteinte à la liberté d’expression.
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#FactOfTheDay 11/01/2018: Frederica Mogherini takes a stand for peace regarding North and South Korea

EU-Logos Blog - jeu, 11/01/2018 - 13:33

New talks between North Korea and South Korea seem to have been fruitful. These two countries, at war since 1950, have agreed in three points and issued a joint statement.

The negotiations lasted for over 10 hours and it was the first official meeting since December 2015. This was a delicate situation, not only between the two countries, but regarding the United States as well: South Korea did not want this meeting to create tensions with one of its greatest allies.

However, president Trump affirmed there would be no military action during the talks, and said that “hopefully it will lead to success for the world, not just for our country, but for the world.” He later also revealed that there have been talks, “a lot of good talks”, between the United States and North Korea. This seems like a positive outcome to what had been a very escalating year between the two countries. Especially since regarding nuclear weapons, North Korea will only discuss it with the United States and not with South Korea, nor China or Russia.

It was the South which had, for a long time, proposed to initiate talks that Pyongyang accepted on 5th January. One of the reasons for it might have been the Pyeongchang Olympics Games, the Winter Olympics taking place in South Korea. North Korean athletes had managed to qualify for them, but did not register in time; however, the International Olympic Committee kept the invitation open for a delegation. In 1988, when the last Olympics in South Korea took place (in Seoul), North Korea did not send a delegation.

During the talks, other than the fact that North Korea decided to send a national delegation to the Olympics, the three issues that were agreed to and announced in the statement were “agreeing to work to ease military tensions, hold military-to-military talks, and reopen the inter-Korean military hotline”. Stephane Dujarric, spokesperson for the UN Secretary-General said that “the re-establishment and strengthening of such channels is critical to lowering the risk of miscalculation or misunderstanding and to reduce tensions in the region”. Finally, Seoul also asked that during the Olympics, a reunion would take place between separated families.

All of these events made the EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, Frederica Mogherini, make a statement on the very important issue. She sees the talks as “encouraging signal, representing a positive step towards the improvement of inter-Korean relations”. Moreover, she hopes that additional meetings will be “a building block for peace and stability on the Korean peninsula”. Finally, she talked about the European Union’s role regarding the situation, by saying the Union will “continue to work towards this goal”, of mainly maintaining dialogue for the countries’ denuclearization.

The European Union has been very present in the Korean issue, wanting to be a kind of moderator and continually working for peaceful resolutions. With these new developments, it might finally and definitely have that role in the future.

 

Carolina Duarte de Jesus

For further information:

“EU welcomes outcome of inter-Korean talks as positive step for Koreas’ relations”, Yonhap News Agency, 2018, [consulted online on 11/01/2018]. http://english.yonhapnews.co.kr

“Inter-Korean talks hailed as positive sign to ease tensions on peninsula”, Xinhua News, 2018, [consulted online on 11/01/2018]. http://www.xinhuanet.com

HOLLAND Steve and KIM Christine, “Trump, on the possibility of North Korea talks, says: ‘Who knows where it leads?’”, Reuters, 2018, [consulted online on 11/01/2018]. http://uk.reuters.com

LEE Taehoon and MCKIRDY Euan, “North Korea accepts South’s offer to meet for talks”, CNN, 2018, [consulted online on 11/01/2018]. http://edition.cnn.com

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[Compte rendu] L’Union européenne et la paix, L’invention d’un modèle européen de gestion des conflits

CSDP blog - jeu, 11/01/2018 - 00:00

L’Union européenne et la paix, L’invention d’un modèle européen de gestion des conflits sous la direction de Anne Bazin, Charles Tenenbaum, Coll. Relations Internationales, SciencePo, Les Presses, 2017

Le livre intitulé „L’Union européenne et la paix. L’invention d’un modèle européen de gestion des conflits” est un travail collectif de dix auteurs sous la rédaction d’Anne Bazin et Charles Tetenbaum. Les deux co-auteurs sont des maitres de conférence en science politique a Sciences Po Lille et les chercheurs au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS, Université de Lille 2).
Anne Bazin dans sa recherche se concentre autour des questions liées a la politique étrangère de l’UE. Charles Tenenbaum s’interesse à la thématique des médiations internationales et résolution des conflits et de multilatéralisme.

Ce livre d’une manière scientifique et méthodique dessine une analyse approfondie et détaillée de la politique de la construction de la paix par l’UE après la guerre froide. Cet Union qui, en 2012 reçoit le prix Nobel de la Paix.

Il démontre quelles sont les logiques politiques et les changements dynamiques institutionnels qui accompagnent dans le temps la création et l’évolution d’un modèle européen de gestion des crises.

L’Union européenne apparait comme un acteur majeur de la paix et de la résolution des conflits au coté des autres organisations internationales comme Organisation des Nations Unis et Organisation de Sécurité et de Coopération en Europe.

La structure du livre, accompagnée par une introduction d’Anne Bazin et de Charles Tenenbaum se compose de deux partis et se compose de 9 chapitres. Dans la première partie nous trouvons les propos théorique, concernant la création et le fonctionnement des politiques de la gestion des crises de l’UE. La deuxième partie décrit les exemples concrets d’implémentation des différents instruments et de stratégies de la politique étrangère et de sécurité: le Proche Orient, la Somalie et le Caucase afin de mieux démontrer les initiatives de la paix de l’UE dans le terrain.

Chaque chapitre est écrit par un autre chercheur venant des différents universités, pas seulement européens (Science Po Lille, Science Po Grenoble, Cardiff University, Université Hebraique de Jerusalem, College d’Europe de Bruges, Université d’Amsterdam).

Dans l’introduction les auteurs souhaitent souligner l’importance de comprendre l’évolution institutionnelle et politique de la gestion des crises made in Europe. Le premier chapitre démontre l’évolution institutionnelle des mécanismes européens dans une perspective historique et sociologique. Dans le deuxième chapitre les auteurs présentent les acteurs majeurs et les pratiques d’implantation de l paix par les institutions de l’UE. Dans le troisième chapitre l’auteur décrit les actions menées par l’Union a cote des autres institutions internationales qui s’activent dans le domaine des missions pacifiques et de gestion de crise. Dans le quatrième chapitre nous avons une analyse de la manière de laquelle sont analysées les programmes de démocratisation dans la stratégique globale de la politique de l’Union notamment la gestion de crise. Chapitre cinq présente une chronologie très détaillée de la création de la politique extérieure de l’UE. Il se divise en quatre parties:
- l'évolution normative,
- la mise en place de la politique de gestion de crises de l’UE,
- le niveau institutionnel,
- les exemples des missions de paix menées par l’Union (Croatie, Bosnie, Kosovo; Afghanistan, Libye; Tchétchénie, Georgie, Ukraine).
Le chapitre six présente l’évolution de médiation comme un des instruments pacifique de la gestion de crise par l’UE. Les trois derniers chapitres décrivent les exemples exacts de l’engagement de lUE dans la construction et du maintien de la paix dans le monde : le conflit Israélo-Palestinien, la Somalie et le Caucase.

Cet ouvrage présente des normes, des pratiques ainsi que des acteurs de l’UE selon une démarche de sociologie des relations internationales:
- les enquêtes sociologiques approfondies,
- les entretiens avec des praticiens, des experts et des diplomates qui participent dans ce processus directement.
Les auteurs soulignent que l’UE développe depuis la fin de la guerre froide les divers instruments de sa politique étrangère:
◦ la gestion des crises,
◦ la prévention,
◦ la médiation,
◦ la réconciliation,
◦ la démocratisation,
◦ des droits de l’homme.
En effet, elle souhaite avoir un rôle majeur dans la pacification des zones de conflit dans le monde.

Les auteurs souhaitent montrer comment grâce aux divers outils de la sociologie et de la science politique, la politique étrangère de l’UE et ses actions extérieurs évoluent. Ils mettent l’accent sur les stratégies alternatives de résolution des conflits développés par l’UE au cours des années.

Il convient de souligner que l’UE et sa politique étrangère sont montrées dans une optique multilatérale, internationale, en comparaison aux autres organisations intergouvernementales, universelles ou régionales qui possèdent déjà depuis plus longtemps les instruments de gestion des crises. En effet, toutes ses organisations participent dans l’organisation du monde.

L’histoire de la politique extérieure de l’UE est animé par l’objectif de mettre les Européens a contribution dans la résolution des conflits. En effet, selon les auteurs, l’UE souhaite devenir conflict manager global.

De la lecture de ce lire découle deux conclusions :
1. la diplomatie européenne sur le niveau régional et mondial reste historiquement liée à la pacification des conflits grâce aux plusieurs modèles de médiations : le soutien financier aux ONG, des expertises externes, le soutien des partenaires,
2. la faiblesse, l’incohérence des moyens entretenus et le manque d’un soutien politique mènent à une baisse d’influence progressive à l’échelle mondiale et à une baisse de la capacité d’intervention de l’UE.
D’ou besoin d’évolution des instruments, de mécanismes et d’institutions spécialisés afin de redéfinir la nouvelle politique de la paix de l’Union.

Il convient de souligner les valeurs scientifiques et même didactiques de cet oeuvre. Malgré son style très technique, qui semble momentanément rude, cette lecture mène à une réflection et un jugement critique envers la politique de l’UE.

*
Chronologie - politique de la paix de l’UE:

NORMES-THEORIE
1. Maastricht - chapitre 5- PESC
1. résolution de conflit
2. missions de Petersberg (UEO) : maintien de la paix, missions humanitaires, gestion de crise, rétablissement de la paix
2. Amsterdam - maintien de la paix, missions de forces de combat
3. St.Malo 1998 - capacités militaires (parallèlement - institutionnalisation de la politique européenne de sécurité et de défense
4. Göteborg 2001 - prévention des conflits = un des principaux objectifs des relations extérieurs de l’UE
5. Stratégie européenne de secouriste - équilibre civili-militaire dans la gestion des crises

PRATIQUE
• 34 missions lances - dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense entre 2003-2015 (16 achevés, 18 en cours début 2015)
• deux tiers de ces missions ont un caractère civile (coopération police/justice, renforcement de l’Etat de droit)
• taille modeste - qqn dizaines/centaines d’agent.

INSTITUTIONS
• Parlement eu. - groupes de médiation - évolution vers une prévention de conflit et une médiation
• Création de l’Institut européen de la paix (IEP) à l’initiative de la Suède et de la Finlande
▪ médiation européenne de la paix européenne
▪ diplomatie informelle
▪ politisation des enjeux lies a la médiation des conflits (différents intérêts des pays membres de l’UE)

ETUDES DE CAS
Processus Israélo-Palestinien
- jeux d’intérêts des pays membres de l’UE; production normative croissante de l’UE et pas de stratégie politique clairement définie ; par conséquent - une baisse d’influence progressive de l’UE, incohérence entre les normes promues et la capacité d’intervention de l’UE; financement de l’UE majeur (poids financier)

écrit par dr Kinga Torbicka, chercheuse associée de l`Institut Europa Varietas

Tag: Kinga Torbickagestion civile des crisesCSDP

Rencontre avec Asli Erdogan, lauréate du prix Simone de Beauvoir 2018

RFI (Europe) - mer, 10/01/2018 - 00:18
À l'occasion de la venue à Paris de la journaliste et romancière turque Asli Erdogan qui reçoit ce mercredi 10 janvier le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2018, retour sur un entretien qu'elle avait accordé à RFI en octobre dernier à la Foire internationale du livre de Francfort.
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Vaste coup de filet dans la mafia calabraise en Italie et en Allemagne

RFI (Europe) - mar, 09/01/2018 - 23:27
Les autorités italienne et allemande ont réussi un vaste coup de filet ce mardi 9 janvier contre une branche de 'Ndrangheta, la mafia calabraise. Cent soixante-neuf personnes ont été arrêtées, des milliers de documents saisis et des biens d'une valeur de 50 millions d'euros placés sous séquestre.
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Chine-UE: je t'aime moi non plus

Coulisses de Bruxelles - mar, 09/01/2018 - 19:37

REUTERS/Charles Platiau

C’est la mécanique des fluides : face au vide créé par l’isolationnisme commercial et diplomatique de Donald Trump, la Chine et l’Union européenne n’ont d’autres choix que d’essayer de le combler afin de préserver l’équilibre mondial. Mais traiter avec un pays qui reste avant tout une dictature communiste, même s’il s’est converti depuis 1978 aux vertus du capitalisme, n’est pas une mince affaire, la Chine n’étant ni un État de droit ni une économie de marché fonctionnelle. D’autant que l’Europe, après avoir été longtemps « l’idiote utile » de la mondialisation, a commencé, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, mais aussi d’Angela Merkel, la chancelière allemande, inquiète de voir plusieurs de ses fleurons passer sous contrôle chinois, à montrer les dents face à la brutalité des méthodes de l’Empire du Milieu qui exige beaucoup et concède le minimum.

Les États-Unis, sous le règne de Barack Obama, avaient adopté une politique chinoise empreinte d’une brutalité assumée tout américaine : l’encerclement. Pour éviter que le capitalisme du XXIe siècle ne soit chinois, l’administration Obama a entamé la négociation d’accords de libre-échange dit de nouvelle génération comme le TPP (Trans-Pacific partnership, signé par douze pays) ou le TTIP avec l’Union. L’idée était non pas de lever les barrières douanières, déjà très basses, mais de toucher un champ nouveau, celui de l’harmonisation des normes auxquelles doivent répondre les marchandises exportées. Si la part du commerce mondial englobée dans ces accords atteignait une masse suffisante, la Chine n’aurait d’autre choix que de se plier aux normes occidentales, en réalité américaines. « Une stratégie intelligente qui avait l’inconvénient pour nous, Européens, de mettre les États-Unis au centre alors qu’ils ne sont pas un grand producteur de normes à la différence de l’Union dont c’est le cœur de métier », analyse un diplomate européen de haut rang.

L’élection de Trump a changé la donne : en se retirant du TPP et en gelant le TTIP, il a ouvert une brèche dans laquelle les Européens se sont précipités en accélérant la négociation d’accords de nouvelle génération. Outre le Canada, la Corée du Sud, Singapour, qui étaient déjà tombés dans l’escarcelle européenne, le Japon s’est empressé d’accepter tout ce qu’il refusait jusque-là, notamment en matière de protection des appellations d’origine protégées (AOP) et d’indications géographiques protégées (IGP) et de normes automobiles. « On a réussi à créer un axe en matière automobile Europe-Corée du Sud-Japon et on est en train de gagner la bataille mondiale qui nous oppose aux États-Unis sur les indications géographiques infiniment plus protectrices que leur système de marque » se réjouit un diplomate français. Et la Commission veut poursuivre le mouvement en concluant rapidement avec le Mexique, le Mercosur, le Chili et en ouvrant des pourparlers avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Inde, l’Indonésie, etc..

Mais, à la différence des États-Unis, cette stratégie du « containtement » n’est pas clairement assumée, l’Union détestant les rapports de force, surtout ceux qu’elle juge inutiles. De fait, pourquoi chercher l’affrontement, alors qu’elle a besoin de la Chine pour maintenir en vie l’accord de Paris sur le climat après le retrait américain ou pour jouer un rôle diplomatique à ses côtés dans la résolution de crises, comme en Corée du Nord ? Elle cherche donc, parallèlement à sa stratégie d’encerclement, à mettre en place un « partenariat mondial » avec Pékin afin de la convaincre d’adopter les normes européennes. En juin dernier, Bruxelles a enregistré un premier succès, la Chine et l’Union étant tombés d’accord pour reconnaître chacun 100 indications géographiques (le processus est presque achevé).

En même temps, et c’est toute la difficulté de l’exercice, les Européens ne veulent plus céder de terrain à la Chine sans réciprocité. En dépit de la mauvaise humeur de Pékin, elle ne lui a pas reconnu officiellement le statut d’économie de marché, comme elle avait l’obligation de le faire en décembre 2016. Mais, à la différence des Américains, l’Union ne lui a pas refusé non plus : elle va simplement adopter une nouvelle méthode pour décider plus facilement de mesures anti-dumping et anti-subvention si les normes de l’économie de marché ne sont pas respectées. Ainsi, la Chine n’est pas spécifiquement visée, même s’il faut savoir que sur 144 taxe anti-dumping et anti-subventions, 94 touchent des produits chinois. De même, l’Union a fait sauter la limitation du montant des sanctions qu’elle s’appliquait à elle-même en cas de dumping avéré.

L’Union veut aussi obtenir la réciprocité dans l’ouverture des marchés : or l’accord d’investissement en cours de négociation est totalement encalminé à cause de la mauvaise volonté chinoise. D’où l’avertissement envoyé par la Commission qui a proposé une directive sur la surveillance des investissements étrangers dans les secteurs stratégiques à l’image du système qui existe déjà dans une douzaine de pays, dont la France. À Buenos Aires, lors de la conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, l’Union a convaincu les États-Unis et le Japon de signer une déclaration dénonçant les obstacles à l’accès au marché chinois… Bruxelles réfléchit aussi à la mise en place d’un « procureur commercial européen », une proposition d’Emmanuel Macron, chargé de vérifier le respect des règles par les pays tiers et doté d’un pouvoir de sanctions. Autant dire que la ligne de crête entre affrontement et coopération est étroite.

N.B.: version longue de mon article paru dans Libération du 8 janvier

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Migrants: la Grèce et l'ONU appellent à plus de solidarité européenne

RFI (Europe) - mar, 09/01/2018 - 19:27
Le bilan a été tiré à Athènes ce mardi 9 janvier concernant les relocalisations de demandeurs d’asile vers d’autres pays européens. Un sujet qui fait débat au sein de l'Union européenne. En deux ans, 32 000 personnes auraient été envoyées dans toute l’Europe depuis l’Italie et la Grèce, dont 22 000 spécifiquement pour ce dernier pays. Les autorités grecques et le Haut-Commissariat des Nations unies demandent que la solidarité entre pays européens se poursuive.
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Pologne: le chef du gouvernement limoge des ministres controversés

RFI (Europe) - mar, 09/01/2018 - 18:09
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a limogé ce mardi 9 janvier plusieurs ministres de premier plan controversés du gouvernement conservateur. Un remaniement qui pourrait viser à améliorer les relations entre Varsovie et l'Union européenne, avant une rencontre avec le chef de la Commission européenne dans la soirée.
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#FactOfTheDay 09/01/2018: Bulgaria takes over the European Union Council presidency for the next six months

EU-Logos Blog - mar, 09/01/2018 - 16:47

Bulgaria started its round as the holder of the EU Council presidency on the 1st January 2018, after Estonia concluded its turn by the end of the year 2017. It is the first time the country assumes this position since its entry in the European Union back in 2007. Although Bulgaria has been regarded as the poorest country in the EU – and is said to be the most corrupted one – it will seek to continue on the work begun by its predecessor, most notably by developing the digital single market project even further.

Indeed, one of its main priorities will be to promote competitiveness by using all the innovative and digital means which will be part of the European digital single market. In its work programme published a few days ago, the Bulgarian representatives to the EU Council indicated that they would focus on “accelerating the process of completing a competitive and fair digital Single Market; supporting connectivity within the EU; updating the regulatory framework for telecommunications; enhancing the credibility and security of personal data in the digital space and the development of a European data-based economy.

This point is only one part of a four-priorities programme, which encompasses different areas, namelyeconomic and social cohesion”, “stability and security of Europe”, “European prospects and connectivity of the Western Balkans” and finally “digital economy and skills for the future”. The overall goal of the Bulgarian presidency will therefore be to make the European Union “stronger, more united and more democratic”, as Bulgaria’s representatives stated in the 40-pages long work programme.

Bulgaria will surely face a lot of challenges along the way, before Austria eventually takes over the EU Council presidency by the 1st July 2018, but it will strive to achieve all the goals that have been set up by the three countries – Estonia, Bulgaria and Austria – as they are part of a trio presidency. Moreover, according to the Council of the EU, “working as a trio presidency also means that the three member states have the opportunity to learn about each other and to work together closely, thus strengthening the EU as a whole.”

 

Raphaël Moncada

 

For further information:

Bulgarian Presidency: https://eu2018bg.bg/en/programme

EU2017: https://www.eu2017.ee/trio-programme

Euronews: http://www.euronews.com/2017/12/31/bulgaria-takes-up-eu-presidency

European Parliament: http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2017/614605/EPRS_BRI(2017)614605_EN.pdf

Catégories: Union européenne

Royaume-Uni: un remaniement ministériel sans grand changement

RFI (Europe) - lun, 08/01/2018 - 21:17
La Première ministre britannique a procédé ce lundi 8 janvier à un remaniement que ses services annonçaient « majeur » et qui devait affermir son autorité. Mais finalement, peu de changements à signaler autour de la grande table du cabinet à Downing Street.
Catégories: Union européenne

Une journaliste de la BBC démissionne pour dénoncer les inégalités salariales

RFI (Europe) - lun, 08/01/2018 - 20:42
Une journaliste confirmée de la BBC a annoncé ce lundi 8 janvier sa démission de son poste de rédactrice en chef en Chine pour dénoncer l'inégalité salariale entre femmes et hommes au sein du service public audiovisuel britannique.
Catégories: Union européenne

Soupçons de financement libyen: un proche de Nicolas Sarkozy arrêté à Londres

RFI (Europe) - lun, 08/01/2018 - 18:48
L'homme d'affaires Alexandre Djouhri a été arrêté à Londres dimanche 7 janvier dans le cadre d'un mandat d'arrêt international émis par les juges français. Cet intermédiaire de nationalité française avait toujours refusé de répondre aux convocations de la justice, notamment pour être interrogé sur le dossier du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Catégories: Union européenne

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