Az európai ügyekért felelős török miniszter felszólította az Európai Uniót, hogy "falak" helyett inkább "hidakat építsen", és engedje be az Európába tartó menekülteket.
Der Rat hat weitere 9 Personen und 4 Einrichtungen – darunter die staatseigene Foreign Trade Bank (FTB) – in die Listen der Personen und Einrichtungen aufgenommen, deren Vermögenswerte einzufrieren sind und gegen die Reisebeschränkungen verhängt wurden, und setzt damit Teile der neuen Sanktionen aus der Resolution 2371 (2017) des VN-Sicherheitsrats um.
Diese Resolution wurde am 5. August 2017 als Reaktion auf die fortdauernden Tätigkeiten zur Entwicklung von Kernwaffen und ballistischen Flugkörpern durch die Demokratische Volksrepublik Korea (DVRK) – unter Verletzung und eklatanter Missachtung früherer Resolutionen des VN-Sicherheitsrats – verabschiedet.
Mit diesem Beschluss erhöht sich die Zahl der Personen, die den restriktiven Maßnahmen gegen die DVRK unterliegen, auf 62 Personen bzw. 50 Einrichtungen entsprechend der Benennungen der VN. Zudem wurden 41 Personen und 7 Einrichtungen von der EU selbst benannt.
Der Rat arbeitet darauf hin, auch die anderen in der Resolution 2371 (2017) des VN-Sicherheitsrats vorgesehenen Sanktionen rasch umzusetzen.
Die EU hat alle Resolutionen des VN-Sicherheitsrats umgesetzt, die als Reaktion auf die Nuklear- und Nuklearwaffenprogramme, andere Massenvernichtungswaffenprogramme und Programme für ballistische Flugkörper der DPRK angenommen wurden. Darüber hinaus hat die EU eigenständige restriktive Maßnahmen gegen die DVRK verhängt, welche die VN-Sanktionen ergänzen und verstärken.
Die Rechtsakte wurden im schriftlichen Verfahren angenommen. Sie werden am 11. August im Amtsblatt veröffentlicht.
Le colonel Louis LEMAIRE, alias "Lohic", ancien pilote du Groupe de chasse II/2 Berry (Squadron 345 de la Royal Air Force) pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé le 8 août 2017 à Aix-en-Provence.
Ses obsèques se dérouleront ce vendredi 11 août, en l’église de Saint-Marc-Jeaumegarde (Bouches-du-Rhône).
Sa biographie.
Né le 5 août 1918, Louis LEMAIRE est le fils de Jacques LEMAIRE, avocat à la Cour d’appel de Paris, et de Marthe SURCOUF, une arrière-petite-nièce du célèbre corsaire Robert SURCOUF.
En 1938, Louis LEMAIRE intègre l’Ecole de l’Air pour devenir pilote de chasse. Après l’Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, le sous-lieutenant LEMAIRE tente de passer en Angleterre à l’aide d’un bimoteur mais, faute de carburant, il doit renoncer. Il se résigne alors à rester dans l’armée d’Armistice et se retrouve en Syrie en juin 1941 où il combat les Anglais.
Il est en poste en Afrique du Nord lorsque les Alliés y débarquent en novembre 1942. Reprenant la lutte contre l’Axe aux côtés des Alliés, le lieutenant LEMAIRE effectue dans les mois qui suivent 42 missions de Coastal Command au profit de la RAF.
Début 1944, le lieutenant LEMAIRE se retrouve affecté au sein du Squadron 345 de la RAF (ou Groupe de chasse II/2 Berry), nouvellement créé. Le Squadron 345, doté de 22 Spitfire, est déclaré opérationnel le 28 avril 1944 et effectue sa première mission de guerre le 2 mai 1944, à partir de sa base de Shoreham dans le Sussex. A l’aube du 6 juin 1944, le lieutenant LEMAIRE, qui appartient au A Flight du Squadron 345, participe à la mission de couverture aérienne de la plage de Utah Beach où débarque la 4e DI US. Ce jour-là, le Squadron 345 perd un pilote, le lieutenant JOUBERT des OUCHES, fait Compagnon de la Libération à titre posthume. Dans les jours qui suivent, le lieutenant LEMAIRE enchaîne les missions de protection de bombardiers, de convois au-dessus de la Manche, de patrouilles sur la presqu’île du Cotentin, de mitraillages de troupes au sol.
Entre le 2 mai et le 19 juin 1944, le lieutenant LEMAIRE accomplit ainsi 25 missions de guerre, la plupart au-dessus du territoire ennemi. Le 25 décembre 1944, le capitaine Lemaire est nommé commandant du A Flight du Squadron 345 (ou 5e escadrille du GC II/2 Berry).
Le 8 février 1945, lors d’une mission de mitraillage au sol, son Spitfire est touché par la Flak : son poste- radio est détruit et sa commande de direction endommagée. Il parvient à rentrer à sa base. Le 20 février 1945, au cours de l’attaque d’un train, son Spitfire est touché de plein fouet par un obus de 20 mm tiré par la Flak mais il parvient de nouveau à ramener son avion. Le 10 avril 1945, mitraillant une colonne de véhicules allemands en Hollande, il reçoit un coup direct tiré par la Flak : une partie de son aile gauche est arrachée jusqu’à la moitié de la cocarde. Cette fois, impossible de rentrer à la base. Il se pose en catastrophe dans un champ. Son avion est complètement détruit mais le capitaine LEMAIRE est retrouvé seulement contusionné et évanoui.
A la date du 8 mai 1945, le capitaine LEMAIRE totalise 152 missions dont 98 missions offensives contre des objectifs au sol, toutes effectuées durant son affectation au Squadron 345. Au total, le Squadron 345 sort de la guerre avec quatorze pilotes morts (dont 13 tués au combat), 27 avions perdus, 22 avions endommagés par la Flak.
Le capitaine LEMAIRE est fait chevalier de la Légion d’honneur le 21 juin 1945 et sa Croix de guerre 39- 45 est chargée de cinq citations dont quatre palmes et une étoile d’argent. Le 11 mars 1946, il est décoré de la Distinguished Flying Cross (DFC).
Après 1945, le capitaine LEMAIRE poursuit sa carrière au sein du Groupe de chasse Alsace qu’il commande en second en Indochine, et où il est décoré de la Croix de guerre des TOE (deux palmes) et où il est fait officier de la Légion d’honneur le 31 décembre 1947. Le lieutenant-colonel LEMAIRE participe ensuite à la guerre d’Algérie, où il reçoit la Croix de la Valeur militaire (avec étoile d’argent) et où il est fait commandeur de la Légion d’honneur le 10 octobre 1956.
Le colonel LEMAIRE quitte finalement l’armée de l’Air dans les années 70 et prend sa retraite à Aix-en-Provence.
A Tanács 9 személyt és 4 szervezetet – köztük az állami tulajdonban lévő Külkereskedelmi Bankot – vett fel a vagyoni eszközök befagyasztásáról és az utazási korlátozásról rendelkező jegyzékbe, átültetve ezzel a 2371 (2017) sz. ENSZ BT-határozatban foglalt új szankciók egy részét.
A Biztonsági Tanács 2017. augusztus 5-én fogadta el a határozatot, válaszul a Koreai Népi Demokratikus Köztársaság (KNDK) atomfegyver-, illetve ballisztikusrakéta-fejlesztési programjaihoz kötődő tevékenységeire, amelyek sértik és nyíltan semmibe veszik a korábbi ENSZ BT-határozatokat.
A határozat nyomán összesen immár az ENSZ által jegyzékbe vett 62 személy és 50 szervezet áll a KNDK-t sújtó korlátozó intézkedések hatálya alatt. Az EU ezenfelül további 41 személyt és 7 szervezetet vett jegyzékbe saját kezdeményezés alapján.
A Tanács dolgozik azon, hogy a 2371 (2017) sz. ENSZ BT-határozatban foglalt többi szankciót is mielőbb átültesse az uniós jogba.
Az Unió végrehajtotta az ENSZ Biztonsági Tanácsának összes olyan határozatát, amelyeket a testület a KNDK nukleáris programjaira, illetve atomfegyverekhez, más tömegpusztító fegyverekhez, valamint ballisztikus rakétákhoz kapcsolódó programjaira válaszul fogadott el. Az EU emellett önálló korlátozó intézkedéseket is bevezetett a KNDK-val szemben, kiegészítve és megerősítve ezzel az ENSZ-szankciókat.
A jogi aktusokat írásbeli eljárással fogadták el, kihirdetésükre pedig a Hivatalos Lap augusztus 11-i kiadásában kerül majd sor.
Augusztus 8-án ismét ellátogatott a Biztonságpolitikai Szakkollégium a Nemzeti Közszolgálati Egyetem gólyatáborába, amit ebben az évben Tatán rendeztek meg. A szakkollégiumot Halasi Gábor, Kovács Tünde, Petróczki Márk és Rozgonyi Attila képviselte.
A szakkollégium képviselői megismertették a frissen felvételt nyert hallgatókat a szakkollégium működésével, valamint tájékoztatták az érdeklődőket az őszi tagfelvétellel kapcsolatos tudnivalókról.
A bitonságpolitika iránt érdeklődő hallgatók idén október 8-án éjfélig adhatják le jelentkezésüket egy online platformon keresztül, ahol a nevüket, az e-mail címüket, és az általuk választott egyetemi szak nevét kell megadniuk, valamint azt, hogy honnan értesültek a tagfelvételi lehetőségről. A jelentkezés nyitott minden olyan egyetemista előtt, aki Budapesten folytatja tanulmányait levelező vagy nappali munkarendben, alapszakon, mesterszakon vagy doktori képzés keretében.
A jelentkezésről további információt ITT találsz!
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Corentin Sellin propose une analyse de l’ouvrage de Justin Gest, The New Minority: White Working Class Politics in an Age of Immigration and Inequality (Oxford University Press, 2016, 272 pages).
L’élection de Donald Trump s’est forgée dans trois États à majorité blanche de la Rust Belt industrielle (Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie) dont aucun n’avait voté pour un républicain après 1988. Ce basculement parmi les électeurs de la working class blanche a suffi. Dans ce contexte, et après le Brexit, le livre de Justin Gest sur l’identité politique de la working class blanche était attendu. Le jeune politiste fut d’ailleurs l’un des premiers à noter les affinités paradoxales entre Trump et l’électorat populaire blanc dès l’été 2015.
L’ouvrage présente une double ambition : établir théoriquement, à l’aide de sondages quantitatifs, comment le déclin social des individus de la working class blanche aux États-Unis et au Royaume-Uni détermine leur comportement politique ; mieux saisir la perception qu’ont les individus de ce déclin. Pour cela, l’auteur a mené un véritable travail ethnographique, au travers d’entretiens individuels dans les quartiers de Barking et Dagenham, sites historiques des usines Ford au Royaume-Uni, et à Youngstown, ancienne capitale de l’acier dans l’Ohio.
Justin Gest dégage une relation nette entre la perception qu’ont les Blancs de la working class de leur déclin social et un comportement politique anti-système. Plus le déclassement social est fort, plus les individus sont susceptibles d’adopter une position politique de rejet et de violence. Si la marginalité par rapport à la hiérarchie sociale est complète et admise, le Blanc de la working class sera plus enclin à se retirer totalement de l’action politique.
De plus, l’auteur dessine un tableau saisissant de groupes sociaux en déshérence et marginalisés. Dans l’est de Londres comme à Youngstown, il décrit des Blancs de la working class affaiblis dans leur identité collective par le chômage, la désyndicalisation et sans représentation politique car prisonniers d’un « monopartisme ». Il veille cependant à distinguer l’identité de la working class blanche britannique, construite sur le statut hérité des parents, et celle, américaine, méritocratique et fondée sur la hiérarchie des revenus.
Si l’auteur insiste sur la « racialisation » blanche de l’identité collective du fait de l’effacement des marqueurs sociaux de « classe », il différencie l’est de Londres et Youngstown quant au positionnement vis-à-vis des groupes perçus comme « ennemis ». À Barking et Dagenham, les Blancs de la working class ont reconstruit leur identité par opposition à des migrants venus du monde entier et qui semblent concurrencer leur position dans la hiérarchie sociale. Aux États-Unis, nation d’immigrants, les Afro-Américains, autrefois différenciés par la position subalterne dans l’appareil de production, sont associés à l’assistance (welfare) pour conserver la valeur identitaire du travail à la seule working class blanche.
Dans un dernier chapitre, Justin Gest pose la question de la représentation politique d’une working class blanche recluse dans des mobilisations anti-système ou hors du champ électoral. Il offre des pistes pour comprendre comment Trump a su capter dans les urnes la radicalité de la working class blanche en s’adressant à son sentiment de perte de statut social. Le livre est touffu, d’un anglais raffiné et complexe, mais il offre la première étude scientifique rigoureuse de l’expression politique de la working class blanche aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Corentin Sellin
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