La traditionnelle montée tournante des couleurs s'est tenue le lundi 02 juin 2025 dans la cour du l'Office national de l'eau et de l'assainissement de la province du Nayala. Pour ce mois de juin, la cérémonie a été accueillie par deux institutions essentielles à la vie socio-économique de la province : l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) et la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL). C'était en présence des autorités administratives, des représentants des Forces de défense et de sécurité (FDS), des chefs coutumiers et religieux.
La montée tournante des couleurs est un acte hautement symbolique qui consiste à faire flotter le drapeau national dans un esprit de cohésion et de respect des valeurs républicaines. Organisée chaque mois par une structure différente dans la province du Nayala et ailleurs dans le pays, elle rappelle à tous les Burkinabè leur attachement à la mère patrie. Ce mois de juin, la montée tournante des couleurs a été portée par l'ONEA et la SONABEL, dont les sièges, voisins à Toma, sont le reflet d'une collaboration de proximité au service des populations.
Prenant la parole au nom des deux institutions organisatrices, le directeur provincial de l'ONEA, Sidiki Traoré, représentant également la SONABEL, a exprimé l'honneur qu'éprouvent les deux entités à accueillir cette activité citoyenne. Il a souligné que cette responsabilité témoigne de l'engagement de l'ONEA et de la SONABEL non seulement à assurer leurs missions de service public, mais aussi à contribuer à la consolidation des valeurs républicaines à travers de tels moments de rassemblement.
« Quand le drapeau flotte, c'est aussi grâce à des structures qui veillent nuit et jour. », a déclaré Honoré Frédéric Paré, haut-commissaire de la province du NayalaLe moment fort de la cérémonie a été le discours du haut-commissaire de la province du Nayala, Honoré Frédéric Paré. Dans son intervention, il a invité l'ensemble des services publics et des citoyens à toujours honorer les couleurs nationales.
« Nous sommes venus exprimer notre appartenance à notre mère patrie, le Burkina Faso. Les couleurs expriment l'unité du pays, notre fierté, notre engagement, notre patriotisme. Voilà pourquoi, à tout moment, je vous invite à respecter les couleurs et à respecter la montée des couleurs dans vos administrations », a-t-il insisté.
« Quand le drapeau flotte, c'est aussi grâce à des structures qui veillent nuit et jour. C'est donc l'occasion pour moi de rendre un vibrant hommage à nos Forces de défense et de sécurité (FDS), à nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi qu'à la population civile qui les accompagne. », a-t-il ajouté.
Il n'a pas manqué de saluer également l'appui constant des autorités religieuses, coutumières et traditionnelles dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans la province.
Y. K-Z
Lefaso.net
Du rythme, du son, des pas de danse, de l'élégance, de la prestance… Tout ce qu'il fallait pour séduire le jury, Bassiratou Bonkoungou a su l'incarner à la perfection. Après deux prestations, une en interprétation et une en composition personnelle, elle a décroché la première place de la compétition Orange Music Talents. La finale, qui s'est tenue le samedi 31 mai 2025 à Ouagadougou, a rassemblé huit candidats, devant un public enthousiaste.
« Actuellement, je ne réalise pas encore. Je crois que ce sera quand je rentrerai chez moi que je prendrai conscience de cette victoire », a déclaré la gagnante, pleine d'émotion. Derrière ces mots se cache un travail acharné. « Cela a été un dur labeur. Depuis octobre 2024, soit huit mois, nous étions en préparation. Le staff a tout mis à notre disposition. Nous avons été coachés par des professionnels tels que Amity Meria, Bil Aka Kora, Smarty. Avec eux, nous avons beaucoup appris, et je pense que c'est cela qui a fait la différence », a-t-elle confié.
En plus des 5 millions de francs CFA, la gagnante bénéficiera d'un EP de quatre titres, d'un clip vidéo, d'une campagne promotionnelle.Rappelons que cette compétition a débuté avec 500 participants issus de plusieurs villes du Burkina Faso, telles que Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tenkodogo et Fada N'Gourma. Pour mettre en place Orange Music Talents, Orange Burkina Faso a dû concourir à l'échelle internationale face à 16 autres pays.
« Par ce projet, nous souhaitons promouvoir des valeurs de résilience, de culture et de créativité », a expliqué Assimi Diero, directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso.
"La pérennité de cette activité repose sur l'engagement de chacun. Nous avons planté la graine, et nous continuerons à soutenir sa croissance." Assimi DieroM. Diero a précisé que ce concours est né d'un constat : de nombreux talents émergent, mais disparaissent rapidement. « Nous voulons, à travers cette initiative, suivre ces talents pour les aider à réaliser leurs rêves, notamment en produisant des clips, en finançant leur musique et en leur offrant une visibilité internationale via Spotify. »
À la 3ᵉ place, Carole Kaboré repart avec 1 million de francs CFA. Classé deuxième, Aly Diallo reçoit un chèque de 1 500 000 francs CFA, un clip vidéo.Selon Fidèle Aymar Tamini, secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, ce concours dépasse le simple cadre culturel : « C'est une plateforme essentielle de révélation, d'accompagnement et de rayonnement pour nos jeunes talents. Ceux qui aspirent à faire entendre leur voix, ici, chez nous, et au-delà de nos frontières. »
"Orange Burkina nous montre qu'une vision culturelle peut et doit s'inscrire dans une démarche globale pour le bien-être de notre société", Fidèle TaminiIl a ajouté que ce programme valorise nos artistes émergents, contribuant à structurer une industrie musicale dynamique et tournée vers l'avenir.
Erwan Compaoré
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Dans la matinée du lundi 02 juin 2025, la Direction provinciale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nayala (DPEPPNF) a procédé, à la remise officielle d'une quittance de versement d'un montant de huit cent soixante-huit mille (868 000) francs CFA au titre de sa contribution au Fonds de soutien patriotique (FSP).
La cérémonie de remise s'est tenue dans l'enceinte du Haut-commissariat de la province, en présence du premier responsable provincial, Honoré Frédéric Paré, qui a reçu des mains du directeur provincial de la DPEPPNF, Thomas Garané, la preuve de versement au Trésor public. Celui-ci était accompagné, pour l'occasion, d'une délégation représentative composée des chefs des circonscriptions d'éducation de base (CCEB), de chefs de services techniques, ainsi que de partenaires sociaux.
Dans son intervention, M. Garané a rappelé le sens profond de cette démarche : « Par ce geste, le personnel des différentes structures qui composent la DPEPPNF entend encourager les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) déployés sur le théâtre des opérations de reconquête de l'intégrité du territoire, car cette guerre est très coûteuse et demande la contribution de tous. »
Ces propos, témoignent de la conscience aiguë des défis que traverse la nation et de la nécessité impérieuse de réponses collectives, solidaires et engagées.
En retour, le haut-commissaire a salué « l'acte hautement patriotique » posé par la DPEPPNF, y voyant un exemple à suivre pour l'ensemble des corps constitués et pour toutes les composantes de la société. Il a, en outre, félicité les enseignants et personnels éducatifs pour leur résilience exemplaire, leur esprit de sacrifice et leur détermination à maintenir l'école debout dans un contexte national particulièrement éprouvé.
Enfin, à l'orée des examens et concours scolaires, M. Paré a exprimé ses vœux de réussite à tous les candidats, formulant l'espoir que le Nayala affiche des résultats honorables, à la hauteur des ambitions formulées au début de l'année scolaire.
Cette initiative, à la symbolique forte, s'inscrit dans le sillage des Journées nationales d'engagement patriotique et de participation citoyenne (JNEPPC), organisées à l'échelle nationale du 28 mars au 9 avril 2025. Elle traduit la volonté affirmée de la communauté éducative du Nayala de contribuer activement à l'effort de paix pour la reconquête de l'intégrité territoriale du Burkina Faso.
Y. I K-Z
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Une soixantaine de catéchumènes venus de différentes communautés de la capitale burkinabè se sont réunis les 31 mai et 1er juin 2025 chez les moniales de Koubri pour une retraite spirituelle en vue de la réception des sacrements du baptême, de la première communion et de la confirmation.
Organisée par le Service de catéchèse de la paroisse universitaire Saint Albert le Grand de La Rotonde, cette retraite a offert aux participants un temps privilégié de silence, de prière, d'introspection et d'enseignement. Le tout sous la conduite du curé de la paroisse, l'abbé Justin Zagré. Celui-ci a invité les catéchumènes à ne pas vivre cette étape comme une simple formalité religieuse, mais comme un moment privilégié de rencontre personnelle avec Jésus-Christ, dans le cadre d'un combat quotidien pour le Royaume de Dieu.
Les épreuves, une école de sanctification
« Ce chemin exige la foi, la persévérance, et surtout une vraie disposition intérieure à suivre le Christ dans toutes les dimensions de la vie », a rappelé l'abbé Zagré, insistant sur l'importance d'un engagement personnel et constant. Dans son enseignement sur les épreuves comme chemin de sanctification, le curé a rappelé que ces difficultés ne sont pas des obstacles à fuir, mais des occasions données pour grandir en sainteté.
L'Abbé Justin Zagré a accordé une photo aux catéchumènes inscrits« La victoire sur les épreuves passe par la persévérance. Et cette persévérance est nourrie par l'espérance. L'espérance est vivante parce qu'elle vient de l'Esprit Saint et l'Esprit Saint est le feu intérieur qui ravive toujours la foi. L'Esprit Saint préside à notre fidélité dans la foi », a indiqué l'abbé Justin Zagré, qui rappelle que la foi, l'espérance et la charité sont des vertus théologales, c'est-à-dire qu'elles viennent de Dieu.
Il a exhorté les futurs baptisés à ne pas fuir les épreuves. « Ce que nous devons demander au Seigneur tout au long de notre vie, c'est de pouvoir persévérer dans la grâce du témoignage. Si nous avons peur de mourir pour le Christ, il faudra que nous demandions cette force… La foi chrétienne n'est pas une fuite de l'épreuve. Si nous fuyons l'épreuve, c'est le Christ que nous fuyons. Il faut tenir debout face à la tempête », a exhorté le curé Zagré pour qui l'Esprit Saint est celui qui « sanctifie, fortifie, éclaire et rend féconds les dons reçus ».
La prière, clé d'une vie chrétienne enracinée
Un autre volet essentiel de la retraite a porté sur la prière, ce lien vivant entre l'âme et Dieu. Les catéchumènes ont été formés à comprendre ce qu'est véritablement la prière, à en découvrir les différentes formes (louange, intercession, méditation, silence…) et à l'intégrer dans leur vie quotidienne, quels que soient leurs états de vie. « Faites de la prière une habitude, une respiration. Sans la prière, le corps se dessèche. Ce qui importe dans la prière, ce n'est pas la longueur, mais l'intensité », a exhorté le curé.
Des catéchumènes de Kossodo posant fièrement après les deux jours de retraiteUn appel à la profondeur spirituelle
Les catéchistes présents ont exprimé leur regret de voir que, parfois, la dimension sociale des sacrements prend le dessus sur leur signification spirituelle. Ils ont encouragé les catéchumènes à se préparer intérieurement à cette étape décisive, notamment à travers la prière du chapelet, des temps d'adoration dans les oratoires, le jeûne, la participation quotidienne à la messe, la prière des heures (laudes et vêpres), et la méditation quotidienne de l'Évangile.
En rappel, la célébration des sacrements aura lieu les 7 et 8 juin prochains. Ces jours marqueront non seulement une étape liturgique, mais surtout, pour la centaine de catéchumènes, le début d'une vie transformée en communion avec Dieu et son Église.
HFB
Lefaso.net
04 Juin 2020 -04 Juin 2025
Il y a cinq ans, nous avons dit aurevoir à notre cher Frère, Père, Grand-père, Oncle, Beau-père ; Professeur, collègue et ami
Pr SANOU Fernand
Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon
Chevalier des Palmes Académiques,
Précédemment :
• Enseignant de Sociologie à l'université Professeur Ki-Zerbo de Ouagadougou à la retraite,
• Troisième vice-président du Conseil National de Transition,
• Ancien Président du Conseil d'Administration de INADES Formation,
• Ancien Directeur académique de l'Institut Supérieur des Sciences Humaines (ISS
un enseignant dévoué et passionné, dont l'impact continue de résonner dans nos cœurs.
En ce jour anniversaire
Sa famille et familles alliés
Ses amis
Ses collègues
Ses étudiants
Vous invitent à vous joindre à eux dans la prière, afin de rendre hommage à sa vie et à son engagement dites selon le chronogramme suivant :
• Mercredi 04 juin à 05h30 et 18h3à à la Paroisse CHRIST ROI de Pissy
• Mercredi 04 juin à 13h et 18h30 à la Chapelle Bethléem de la Paroisse CATHEDRALE de Ouagadougou
Mercredi 04 juin à 13h00 à parroisse Saint Albert LEGRAND de la Rotonde
• Mercredi 04 juin à 18h30 à la Paroisse SAINT JEAN XXIII
Mercredi 04 juin à 18h30 à la Paroisse SAINT CAMILLE
Mercredi 04 juin à 05h45 à la Paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie
Alors j'ai entendu une voix qui venait du ciel. Elle disait : « Écris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! » Apocalypse 14 :13
Union de Prières
La grande famille KAFANDO, Rouamba et Ilboudo à Ouagadougou, Saponé, Paris, Cotonou, sa Majesté le Naba Sanem chef de Samanbilin, sa Majesté le Naba Sigri chef de Saponé ;
Les familles alliées, Kéré, Belemsebgo ,Ilboudo, Ganamé, Compaoré, Kaboré, Conombo et Ouiya ; Le veuf Mr Kafando Kuiliga Joseph dit kamnaba de Samabiln ;
Les enfants Denis, Maurice, Pauline et Honoré ;
Les dix-sept (17), petits-enfants et treize (13) arrières petits-enfants ;
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de soutiens spirituel, matériel et financier que vous leur avez témoigné lors de la maladie, du rappel à Dieu le 27 Avril 2025 suivi de l'inhumation le 29 Avril 2025 de leur bien aimée, épouse, mère, fille, sœur, belle-mère, grande mère, arrière grande, belle-mère :
Madame KAFANDO / KERE ELISABETH
Arrachée à leur affection à sa 80ème année, vous expriment leur sincère remerciement et leur profonde gratitude.
Ils remercient :
Sa magesté le gounga naaba
La grande famille Kéré à Louanga et à Ouagadougou
La communauté chrétienne de gounghin, des commerçants du marché de gounghin
Les voisins, amis, collègues, oncles et connaissances,
Et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités
Que Dieu comble chacun de grâce infinie et Lui rende ses bienfaits au centuple.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de maman ELISABETH KERE repose en paix
Union de prière
Les grandes familles ZAGRE, ZAGARE, ZALLE, NIAMPA, OUERMI à TANLILI/Département de ROLLO, à KONGOUSSI, à OUAGADOUGOU, à BOBO DIOULASSO, à SAPOUY, au CONGO, en COTE D'IVOIRE, en ALLEMAGNE, au CANADA,
Les familles alliées BELEMGOABGA, OUEDRAOGO, MINOUGOU, DAMIBA à OUAGADOUGOU, TENKODOGO, KOUPELA, CÔTE D'IVOIRE,
Les oncles et tantes, Les frères et sœurs
La veuve ZAGRE/BELEMGOABGA Zoenabo Evelyne Marie et enfants Lucie, Geneviève, Issouf, Ismaël,
Renouvellent leur gratitude à toutes les personnes qui leur ont apporté soutiens multiformes et réconfort lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, père, oncle, mari, grand-père Amadé André Hyppolite ZAGRE précédemment Ingénieur des Télécommunications à l'ONATEL à la retraite.
Les remerciements vont particulièrement au chef de Canton de Gonsé (commune rurale de saaba), au Curé de Kongoussi, à l'ensemble des délégations notamment celle de l'Amicale des Retraités des Télécommunications (ART), de l'onatel, de l'Association des Ressortissants Catholiques Rollo-Ouaga, de l'Association Lagme Manegue des ressortissants de Rollo, ses amis, voisins et connaissances.
Que Dieu récompense
chacun au-delà de ses attentes.
Union de prière et paix à son âme.
NUL NE MEURT SI SON SOUVENIR DEMEURE TOUJOURS EN NOUS.
Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun
La grande Famille DIALLO à Boromo, Oulo, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, USA, Mali, Côte d'Ivoire et Sénégal.
Monsieur DIALLO Yacouba à Oulo,
Monsieur DIALLO Ousmane fonctionnaire international à la retraite à Ouagadougou,
Les veuves BOLY Moudjo et Hadja SARRE Maïmouna,
Les enfants, Alimata, Drissa, Daouda, Tidiane, Moussa, Assetou,
Les petits enfants,
Les neveux et nièces,
Les Familles alliées : Boly, Sarré, Simpore, Bambara, Kambou,
ont été très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de fraternité, de solidarité et de prière que vous avez témoigné à leur égard lors du décès de leur frère, époux, père et grand-père, oncle.
El Hadj DIALLO Boureïma, précédemment Informaticien (à la retraite) à la société des chemins de fer du Burkina (Ex SCFB), domicilié au secteur 5 à Bobo-Dioulasso.
Décès survenu le samedi 19.04.2025 à Ouagadougou, suivi de son inhumation à Bobo-Dioulasso le dimanche 20 avril et du douha du 7ième jour le 25.04.2025.
Ils expriment leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous.
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Ils vous informent par ailleurs que le doua du 40 ième jour est prévu le dimanche 01 juin 2025 au domicile familial à Bobo-Dioulasso, secteur 05.
QU'ALLAH SWT dans sa miséricorde rende à tout un chacun ses bienfaits au centuple.
29 mai 2015 - 29 mai 2025
10 ANS,
• Directrice adjointe d'EDE ;
• Promotrice du bureau Acist & VOZ ;
• Enseignante en Marketing ;
• Ancienne Directrice Marketing de l'Office National des puits et forages (ONPF).
Dix ans déjà… Dix ans sans toi,
Tu es partie trop tôt, emportée par le silence implacable de la destinée, laissant derrière toi un vide que les années ne parviennent pas à combler. Ton rire clair, ta bonté sans limites et cette lumière qui émanait de toi continuent de hanter nos mémoires comme une douce mélodie inachevée.
"Heureux les affligés, car ils seront consolés" (Matthieu 5,4).
"Le Seigneur est proche de ceux qui ont le cœur brisé" (Psaumes 34,19).
Ces paroles divines sont aujourd'hui notre ancre, notre espérance. Car si la douleur de ton absence demeure, la certitude que tu reposes dans les bras du Père céleste adoucit nos larmes.
Les familles BALMA, DAMIBA, KIBA, TOUBRWOUMYAN, SANDWIDI, la famille SIMPORE et toutes les familles alliées s'unissent dans le recueillement pour honorer ta mémoire, toi qui fus une fille aimante, une sœur tendre, une mère dévouée, une tante attentionnée et une épouse irremplaçable.
Célébrations en ta mémoire
• Paroisse de Dassasgho Notre Dame de Fatima, Ouagadougou le samedi 31 mai à 18h 30 et dimanche 1er juin 09h00
• Paroisse Saint Camille, Ouagadougou le dimanche 1er juin 09h00
• Paroisse Notre dame des apôtres Patte d'oie, Ouagadougou le samedi 31 mai à 18h 30 et dimanche 1er juin 09h00
• Paroisse Saint Vincent de Paul, Bobo-Dioulasso le jeudi 29 mai à 8h00
À tous ceux qui, par leur présence, leurs prières ou une simple pensée, s'associeront à nous en ce jour de souvenir, la famille exprime sa reconnaissance infinie.
"Que les anges te conduisent au paradis, que ton âme repose dans la paix éternelle, et que la lumière sans fin brille sur toi » Toujours dans nos cœurs
(31/12/1948 - 06/05/2025)
Les grandes familles LEGMA à Diabo, Ouagadougou, États-Unis, Ghana et Tibga ..
Les familles alliées TOE, BORO, BORDEN et amies ;
La Veuve TOE Apolline ;
Les Enfants Francine et Félicienne ;
Les Petits Enfants ;
Très touchés par les innombrables marques de compassion et de réconfort lors du rappel à Dieu le 06 Mai 2025 suivi de l'inhumation à Diabo/Gourma le 10 Mai 2025 de leur frère, oncle, époux, père et grand père ;
Le Professeur Jean Boukari LEGMA
vous réitèrent leurs sincères remerciements pour les soutiens multiformes à leur égard lors de cette douloureuse épreuve .
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.
“Dieu voit" aimait si bien dire le défunt..
Qu'il vous rende au centuple, vos multiples bienfaits.
Par ailleurs la famille vous invite à vous unir à elle pour les célébrations eucharistiques pour le repos de son âme qui auront lieu :
– chaque dimanche à partir du 25 Mai à la messe de 08h30 à la paroisse Saint Jean23
– et aussi chaque 1er vendredi du mois à 05h45 à compter du mois de Juin 2025 à la Paroisse Notre-Dame des apôtres (Patte d'Oie) et ceci, jusqu'à fin Mai 2026.
Que par la Miséricorde de Dieu, l'âme du Professeur Jean B. LEGMA repose dans la grâce de Dieu.
Union de Prières
En marge de la célébration de la Journée des coutumes et traditions, le musée de la femme de Kolgondiessé (situé à Ziniaré) de la promotrice Yabré Juliette Kongo, par ailleurs princesse du Moogho, a organisé, mercredi 14 mai 2025, une conférence publique sur la diplomatie coutumière. Elle a été animée par Pr Urbain Amoa de la Côte d'Ivoire, homme de culture et expert de la diplomatie coutumière, sur le thème « Valorisation des valeurs endogènes de cohésion sociale pour un Burkina Faso libre et prospère à travers la diplomatie coutumière ». Il a passé en revue les mécanismes endogènes de résolution des conflits et la contribution de la diplomatie coutumière au renforcement de la cohésion sociale et à l'instauration d'une paix permanente.
Depuis 2024, le Burkina Faso célèbre, chaque 15 mai, la Journée des coutumes et traditions. C'est en marge de cette deuxième édition que Yabré Juliette Kongo organise une série d'activités pour un « retour aux sources », parmi lesquelles figure la conférence publique animée par Pr Urbain Amoa. Il faut savoir que Urbain Amoa est entre autres un universitaire ivoirien, homme de culture, titulaire de la chaire de la diplomatie coutumière africaine, officier des arts et des lettres, ambassadeur UNESCO de la chaire de la culture et de la paix, expert de la diplomatie coutumière.
Qu'est-ce que la diplomatie coutumière ?
D'entrée de jeu, Pr Urbain Amoa a cherché à éclairer la lanterne des participants en définissant la diplomatie coutumière. Pour lui, elle n'est pas que culturelle, parce qu'on peut faire des activités culturelles sans que cela relève d'un rapprochement des peuples. « La diplomatie coutumière, c'est l'ensemble des méthodes, des stratégies qui permettent de prendre appui sur nos valeurs et civilisations, sur nos mécanismes et nos infrastructures (les bois sacrés, les rivières sacrées) pour aller vers la quête d'une paix non pas durable, mais permanente, par approche consensuelle », a-t-il précisé.
Le conférencier, le Pr Urbain Amoa, a remis des présents (des pagnes traditionnels baoulé) à remettre au président du Faso et à l'épouse du Premier ministreEt cela donne un concept, un fondement théorique que Pr Urbain Amoa appelle le consensualisme démocratique, contraire au constitutionnalisme démocratique. Toujours selon le conférencier, il faut passer par une méthode qu'il nomme « l'immersionisme cognitiviste », qui consiste à « se noyer dans l'espace où se déroule le conflit, pour en saisir les vibrations et jusqu'à découvrir le nœud caché et le vecteur ou le porteur du nœud caché, pour aller vers une paix perpétuelle. »
Photo de famillePour Pr Urbain Amoa, la diplomatie coutumière africaine n'est pas non plus la diplomatie africaine, car, selon lui, pour parler de la diplomatie africaine, il aurait fallu pour cela avoir une Afrique unie, une Afrique comme un État fédéral, comme l'on pourrait parler de la diplomatie américaine. « La diplomatie coutumière africaine n'est pas non plus une diplomatie transactionnelle ou transitionnelle, ce n'est pas quelque chose d'aléatoire. La diplomatie coutumière africaine, c'est l'ensemble des pratiques et des mécanismes, mais aussi des infrastructures qui permettent d'aller vers une alliance, vers la recherche permanente et non durable, car en fait, la durabilité n'est durable que par rapport à un temps de durée déterminée », a-t-il soutenu.
Renforcer la paix et la cohésion sociale
« Face aux incompréhensions internes que nous avons dans nos villes, dans nos pays, n'est-ce pas la question d'une mauvaise orientation des modes de gouvernance ? Les extrémismes que nous développons, n'est-ce pas le fait de n'avoir pas mis en route des mécanismes qui nous sont propres ? Le nœud caché du problème, c'est quoi ? Pourquoi le terrorisme ? Le terrorisme ne reconnaît-il pas vraiment la puissance de la chefferie et des valeurs spirituelles africaines ? Ne s'est-on jamais écouté vraiment dans la case de l'autre ? », s'est interrogé Pr Urbain Amoa, avant d'aborder la contribution de la diplomatie coutumière dans la résolution des conflits dans l'Afrique d'antan.
Pr Amoa a indiqué que la résolution d'un conflit par la diplomatie quotidienne a au moins trois niveaux. Le premier niveau, c'est la case, les concertations à huis clos. Le deuxième niveau, c'est le bois sacré, les divinités. Et le troisième niveau, c'est la place publique.
Le Pr Urbain Amoa, conférencier du jour sur la diplomatie coutumière africaine« Et il y a une sélection qui s'opère de façon à ce qu'entre la case, la présélection et la place publique, on choisisse de dire ce qu'il y a à dire par consensus. D'où la théorie du consensualisme démocratique contre la théorie du constitutionnalisme démocratique. Pourquoi tant de coups d'État en Afrique ? Comment choisissons-nous ? Comment choisissons-nous nos chefs, nos rois ? Est-ce que, dans un pays ou dans un village où il y a 100 habitants, je peux recenser tout le monde pour des élections ? Ce n'est pas si certain que ça. Quand bien même, le jour du vote, 50 personnes sur 100 votent. Celui qui va être élu, à supposer qu'il ait 30 voix, il est donc président de qui ? Président de 30 personnes ou président de 100 personnes ? C'est-à-dire, ontologiquement, à l'intérieur de nous-mêmes déjà, nous partons sur une base où il n'y a pas de consensus et où on ne peut qu'à 70 déjà contester l'autorité du représentant des 30. Nous sommes là dans la dynamique d'une certaine vision. L'Afrique ancienne aurait certainement favorisé la recherche des concertations par approche circonscrite et jusqu'à aller vers ce que j'appelle le consensualisme démocratique. Or, pour obtenir le consensualisme démocratique, il faut une méthode. Et la méthode, en diplomatie coutumière, c'est l'immersionnisme cognitif. Se noyer dans l'espace jusqu'à comprendre le non-dit et à sentir les vibrations mystiques de la terre, des arbres, des choses pour pouvoir aller vers plus haut, pour aller en avant », a-t-il développé.
Intérêt scientifique de la conférence
Pr Alain Joseph Sissao est directeur de recherche à l'Institut des sciences des sociétés (INSS) et modérateur de la conférence. À l'entendre, cette conférence a un intérêt scientifique dans la mesure où le conférencier a parlé de la diplomatie coutumière qui, selon lui, est une pratique endogène qui permet de questionner les traditions africaines, pour puiser les fondements de cette diplomatie coutumière qui est essentiellement axée sur quatre piliers développés par le conférencier, Pr Urbain Amoa. Il s'agit notamment du pilier de la vérité, du pilier scientifique, du pilier historique, du pilier divin et enfin du pilier de la réconciliation.
Pr Alain Joseph Sissao, directeur de recherche à l'Institut des sciences des sociétés et modérateur de la conférence« Cette conférence nous a enrichis dans la mesure où cela permet à l'Afrique, au Burkina Faso, de pouvoir s'interroger sur les mécanismes endogènes de règlement des conflits qui peuvent être un socle pour résoudre un certain nombre de conflits traditionnels, mais aussi modernes. Comment le Burkina Faso peut s'interroger sur les conflits qu'il traverse actuellement et sur quelles bases il peut puiser dans ses traditions, son identité pour résoudre ces conflits, au regard de ce que nous traversons actuellement, notamment la question sécuritaire ? », a-t-il indiqué.
Permettre aux jeunes de connaître leur identité
À en croire son initiatrice, Yabré Juliette Kongo, cette conférence vise à donner la possibilité aux jeunes de connaître leur identité, de savoir que, dans l'Afrique antique, il y avait des mécanismes qui permettaient de vivre en harmonie.
Yabré Juliette Kongo, princesse du Moogho et initiatrice de cette conférence« Quand on parle de diplomatie, ce sont des questions de peuples. Ce n'est pas une question politique, mais des questions de peuples. L'Afrique a toujours vécu en symbiose, ce sont les Occidentaux qui sont venus nous mélanger. Il faut que nous repartions à notre source pour avoir la possibilité d'être nous-mêmes, d'avoir la capacité d'éduquer nos enfants et de les orienter selon ce que nous voulons. Ce qui est venu de l'extérieur, ce n'est pas mauvais, mais y a beaucoup de choses qui ne correspondent pas à nous, à nos valeurs. Nous avons envie de donner la possibilité à nos enfants de vivre et de penser Afrique. Que nous arrêtions de parler de nos morceaux de terre qui ne sont que des fractions faites par les Occidentaux. Nous devons donc travailler en symbiose pour atteindre le développement durable. Et ce développement durable ne viendra que de nous-mêmes. C'est pour ça que nous parlons d'endogénéité et c'est pour ça que nous sommes fiers aujourd'hui que le président Ibrahim Traoré ait choisi la date du 15 mai pour donner la possibilité aux valeurs endogènes de faire leur promotion », a insisté Yabré Juliette Kongo.
De son côté, Aoua Carole Bambara/Congo, directrice de l'INSS, dit avoir suivi avec beaucoup d'intérêt cette conférence publique sur la diplomatie coutumière et le retour aux sources. Elle s'engage à renforcer les travaux sur le patrimoine culturel pilotés par son institut, avec la contribution du conférencier du jour.
Aoua Carole Bambara/Congo, directrice de l'INSS« J'ai suivi cette conférence avec beaucoup d'intérêt, parce que là, c'est véritablement un retour à nos sources. Pr Amoa nous a vraiment entretenus sur ce qui est essentiel pour nous en tant qu'Africains, avec tout ce qui entoure la diplomatie coutumière. Comme l'a dit l'honorable Juliette Kongo, cette diplomatie existait, mais il y a eu des entraves avec la colonisation et nous avons beaucoup perdu de nos traditions, de nos valeurs ancestrales. Et ce retour aux sources, il fallait en parler ; nous en avons parlé, nous avons échangé. Et l'INSS repart satisfait parce qu'il y a des perspectives. Nous avions déjà engagé des travaux sur le patrimoine culturel et nous allons les renforcer avec notre frère, Pr Amoa, qui est venu nous redonner encore des forces d'avancer, et nous allons avancer main dans la main avec les frères africains. C'est essentiel et j'estime que la recherche et l'enseignement supérieur ont des devoirs à ce niveau et nous allons y travailler », a confié Aoua Carole Bambara/Congo.
Mamadou Zongo
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Razan Naaba de Kando est un Wayiyan (soutien du président de la transition) convaincu. Il a été de tous les rassemblements de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) pour saluer et soutenir les actions du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Le 30 avril 2025, il était encore de ceux rassemblés au rond-point des Nations unies pour exprimer son mécontentement vis-à-vis des propos du général américain à l'encontre de son idole. Au mémorial Thomas Sankara où nous l'avons rencontré, il a accepté spontanément de répondre à nos questions. Il est revenu sur le meeting du 30 avril 2025. Il est convaincu que le message a été entendu.
Lefaso.net : Parlez-nous un peu de la mobilisation du 30 avril dernier pour soutenir le capitaine Ibrahim Traoré ?
Razan Naaba de Kando : La mobilisation est inédite. Nous-mêmes, en tant que chefs traditionnels, on n'a jamais vu cela. Nous disons encore merci à tous ceux qui sont sortis. Je vais aussi profiter de votre micro pour saluer tous les leaders de la CNAVC, les chefs coutumiers, qui se sont mobilisés le 30 avril 2025 pour soutenir son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré. Cette mobilisation vient en réponse aux propos mensongers d'un général américain. Je pense qu'à travers cette mobilisation, il a vu que les Burkinabè sont intègres avec, à la tête du pays, un grand leader. Le président travaille, pourquoi de telles affirmations pour ternir son image ? Quand il a pris le pouvoir, il a appelé les jeunes à l'union. Le pays tout entier est en chantier grâce à son leadership. Nous ne pouvons que le soutenir pour qu'il mène à bout tous les projets qu'il a entamés.
Quel est le message que vous aviez à l'endroit de tous ceux qui ont répondu présents à votre appel le 30 avril dernier ?
Je les invite à rester encore debout, unis comme un seul homme pour veiller sur le président. Parce que le président Ibrahim Traoré a une grande vision pour le Burkina et pour toute l'Afrique. Son programme pour les cinq ans à venir parle pour lui-même. Il y a plusieurs initiatives populaires qu'il a lancées. Nous avons les unités industrielles qui sont sorties de terre. Il y a l'initiative Faso Mêbo qui a été lancée. Je n'oublie pas Faso Yaar qui est en train de renaître de ses cendres avec plusieurs innovations. Sur le plan militaire, notre capacité en armement a été doublée, voire triplée. En seulement quelques mois, les armes que le Burkina a pu acquérir, c'est du jamais-vu. Tous les alentours de Ouagadougou sont en chantier de construction de voiries.
Donc, je lance un appel à toute la population burkinabè de rester mobilisée pour accompagner le président afin qu'il puisse poursuivre ces actions pour que notre pays retrouve son lustre d'antan. Donc, on ne peut que saluer les Burkinabè qui sont sortis sous le soleil ardent pour dire non aux propos mensongers du général américain. Leur mobilisation est la preuve qu'ils sont des Burkindi, des patriotes et que leur président est un Burkinbila. Le capitaine Ibrahim Traoré est un grand chef, c'est un grand leader qui n'appartient plus seulement au Burkina Faso mais à toute l'Afrique.
Pensez-vous que votre message a été entendu ?
Oui, nous sommes sûrs que notre message a été bien entendu. Et quand le Premier ministre est venu nous rejoindre, et le message qu'il a donné, on ne pouvait pas contenir notre joie. Ce qu'il a dit et le message de la CNAVC, mis ensemble, ne peuvent pas passer inaperçus. Ceux à qui ils sont destinés les ont bien compris. Nous n'avons pas de doute là-dessus. Et ça, c'est aussi grâce à vous, les journalistes. Contrairement à ce que pensent beaucoup, nous saluons votre engagement et votre travail. Nous profitons de votre micro pour vous saluer, vous les journalistes, qui étiez aussi mobilisés pour donner de l'écho à cette mobilisation historique.
Que pensez-vous de la dynamique de reconquête du territoire ? Est-elle bonne, à votre avis ?
Oui, la dynamique est bonne et nous encourageons les forces combattantes à poursuivre leur effort, à intensifier les opérations de reconquête du territoire. Nous sommes avec eux, nous prions pour eux nuit et jour. Il ne faut pas se laisser distraire, ni se laisser démoraliser, car la victoire n'est plus très loin. Le président nous a rassuré, il nous a dit que cette guerre, nous allons la gagner. Si vous constatez, il y avait des zones non accessibles par la population. Aujourd'hui, cela est du passé. Aussi, il n'y a pas un coin au Burkina Faso où nos soldats ne peuvent mettre les pieds. Cela est dû au courage et à l'abnégation des forces combattantes sous le leadership du président Ibrahim Traoré. Cette guerre qui nous est imposée finira. On sait qu'il y a toujours des poches de résistance, mais tout cela va finir.
Dans les prochains jours, que compte faire la CNAVC pour accompagner cette lutte en dehors des ronds-points ?
Vous savez, tout le monde est Wayiyan, mais les Wayiyans ont des responsables. La CNAVC est très large, regroupant plusieurs entités en associations. Ceux qu'on voit tous les jours dans les ronds-points, c'est des gens qui ont déserté leurs maisons, leurs travails pour y être. C'est un sacrifice noble pour son pays. Ce n'est pas un sacrifice de trop. Ce que nous pouvions dire, c'est que, si on ne peut pas leur donner quelque chose, on peut au moins les accompagner avec nos prières et nos bénédictions. La CNAVC était, rien que la semaine passée, en réunion. Je ne pourrais pas vous dire ce qui a été arrêté lors de cette réunion.
Mais ce qui est sûr, c'est que vous serez les témoins privilégiés de notre programme à venir et des actions qui seront menées en soutien au président Ibrahim Traoré. Je lance un appel à tous les Burkinabè, à tous les Africains, à rester debout, à être mobilisés, à ouvrir l'œil et le bon. Nous devons être tous des remparts pour protéger les trois leaders de l'AES. Aucune ingérence étrangère ne sera tolérée. Je lance également un appel à tous les chefs traditionnels de faire des prières et des bénédictions pour accompagner le président Ibrahim Traoré dans sa vision. Prions pour qu'il ait une longue vie.
Interview réalisée par Obissa Juste Mien
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Dans le cadre de la commémoration de la Journée des coutumes et traditions, célébrée au Burkina Faso le 15 mai, l'ancien ministre des Affaires coutumières et religieuses, Issaka Sourwèma, par ailleurs leader coutumier (Naaba Boalga de Dawelgué) et porte-parole des coutumiers, a animé une conférence publique à Kaya, chef-lieu de la province du Sanmatenga et de la région du Centre-Nord, sur le thème « Contribution à l'appropriation par les Burkinabè du contenu du décret n°2024-0500 /PRES-TRANS/PM/ MATDS/MFPTPS/MCCAT du 06/05/2024 portant institution de la journée des coutumes et traditions au Burkina Faso ». Cette activité, tenue le samedi 10 mai 2025, a été initiée par le ministère de l'Administration territoriale et de la Mobilité, en collaboration avec le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.
Par cette démarche, le gouvernement entend vulgariser le décret portant institution de la Journée des coutumes et traditions (JCT), sensibiliser à la commémoration de ladite journée et permettre aux populations de s'approprier l'esprit de son institution, en vue d'une meilleure organisation de sa célébration.
Pour ce faire, le ministère de l'Administration territoriale et de la Mobilité et celui de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme ont initié une conférence publique dans plusieurs localités, dont Kaya. Parmi les conférenciers qui ont édifié les populations, l'ancien ministre des Affaires coutumières et religieuses Issaka Sourwèma, leader coutumier et porte-parole des coutumiers.
Pour dérouler sa communication, Naaba Boalga de Dawelgué a d'abord procédé à quelques rappels de l'histoire récente du Burkina Faso, relevant que les sociétés humaines ne se construisent ni se développent en faisant table rase de l'œuvre des générations antérieures ; l'humain étant, justifie-t-il, la résultante (en principe) bonifiée de ses ascendants.
« C'est pourquoi nous convoquerons des faits qui ont eu cours de septembre 2012 à mars 2024. Ainsi, du 27 au 29 septembre 2012 a été organisé le forum national sur la laïcité, dont l'objectif général était de consolider les acquis du Burkina Faso en matière de laïcité, facteur de paix et de cohésion sociale, conformément aux propositions de réformes consensuelles issues des assises nationales sur les réformes politiques tenues à Ouagadougou du 7 au 9 décembre 2011 », rappelle Issaka Sourwèma, soulignant que parmi les recommandations figurait la mise sur pied d'un Observatoire national sur la laïcité.
Ensuite, poursuit-il, la définition convenue lors du forum a relevé que, sur le plan juridique, la notion de laïcité doit être conforme à la conception d'un espace public affranchi des immixtions des religions en tant que pouvoir. Elle interdit de ce fait l'intervention de la religion dans le processus de décision politique et dans le fonctionnement de l'administration, précise le conférencier.
« Cette approche présente trois dimensions essentielles : la neutralité religieuse des pouvoirs publics, le principe de non-discrimination et l'aménagement de garanties d'utilisation des droits par l'obligation faite à la puissance publique de garantir la liberté d'exercice des cultes. En novembre 2013, au cours d'un séminaire national sur la promotion du dialogue interreligieux, tenu à Ouagadougou, est décidée la création d'un Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) composé de dix membres représentant le Conseil supérieur de la communication (CSC), le ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), la Conférence épiscopale Burkina-Niger (CEB-N), la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME). Apparemment, cette structure venait en remplacement de l'Observatoire national sur la laïcité. Les participants avaient justifié la mise en place de l'ONAFAR par la nécessité d'assurer la surveillance des contenus des messages à caractère religieux et le suivi des pratiques religieuses au Burkina Faso. Il est également un organe consultatif et de veille, chargé non seulement de promouvoir le dialogue interreligieux, mais aussi d'éviter certaines dérives », déroule le conférencier, avant d'ajouter que l'Observatoire national se voulait un outil d'alerte des autorités et de l'opinion nationale sur les pratiques et comportements étrangers à la société burkinabè.
Les religions, élément central de gouvernance
Finalement, présente Issaka Sourwèma, l'ONAFAR est créé en août 2015. En août 2020, le gouvernement intègre les religions traditionnelles africaines au sein de l'ONAFAR, en modifiant le décret d'août 2015 portant création, composition, attributions et fonctionnement de cette structure.
« Pour rendre justice à l'histoire, il est convenant de noter que la création de l'ONAFAR plonge directement ou indirectement ses racines dans les recommandations issues du Forum national sur la laïcité. Le constat est donc on ne peut plus clair : les secousses sociopolitiques que le pays a connues n'ont pas empêché que les différents acteurs qui se sont succédé à la tête de l'État fassent peu ou prou de la problématique des religions en général un élément central de leur gouvernance, dont la religion traditionnelle africaine constituait directement ou indirectement un des aspects. On peut donc dire que la Journée des coutumes et traditions, instituée par le gouvernement, est la résultante de la capitalisation de ce qui a été dit, écrit et disséminé à ce sujet depuis 2012. Le temps des collectivités politiques n'étant pas un temps qui tourne à la vitesse grand V, il ne faut pas s'étonner de ce que le processus de sédimentation des idées ait pris près de douze ans pour arriver à son terme », rappelle l'ancien ministre des Affaires coutumières et religieuses, aboutissant à cette décision du Conseil des ministres du 6 mars 2024 portant institutionnalisation des JCT, dont les objectifs sont de réaffirmer la laïcité de l'État, renforcer l'équité dans le traitement des expressions religieuses et offrir aux adeptes de la religion traditionnelle un cadre de promotion des valeurs et des pratiques ancestrales.
Clarifications sur « tradition » et « coutume »
Dans sa clarification des concepts, le conférencier a expliqué que la « tradition » se comprend comme un héritage qui peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine : système de valeurs, langue, etc. Dans son sens absolu, la tradition est, précise-t-il, une mémoire et un projet ; en un mot, une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir.
La « coutume » exprime, elle, la manière d'agir habituelle ou la manière d'être établie par l'usage et à laquelle la plupart des gens se conforment. Et l'existence de la coutume suppose l'élément matériel (qui est constitué par la répétition d'actes donnés manifestant un usage) et l'élément psychologique (qui est composé de trois aspects, à savoir la conviction que l'usage répété constitue une règle de droit, la croyance au caractère obligatoire de l'acte et le consensus existant autour de l'acte).
La coutume et la tradition ont comme dénominateurs communs la transmission, le caractère répétitif et l'enracinement dans la conscience collective, fait-il savoir, avant de relativiser en appuyant que la coutume, du fait de l'aspect croyance, relève de la religion. « Autrement dit, on y retrouve la religion traditionnelle africaine, ce qui n'est en principe pas le cas de la tradition », enseigne Naaba Boalga de Dawelgué, pour qui la compréhension la mieux indiquée du décret est de ne pas le réduire aux aspects religieux traditionnels, mais d'en avoir une appréhension plus large, synonyme de la mosaïque de cultures.
Des recommandations pour une vraie laïcité au Burkina
De sa communication, le conférencier tire des recommandations. Ainsi, il note qu'il est nécessaire pour l'État, comme l'avait recommandé le Forum national sur la laïcité, de donner un contenu sémantique consensuel à la laïcité au Burkina. En cela, oriente-t-il, l'étude portant sur l'état des lieux et les perspectives, commanditée par le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) en 2021, constitue une bonne base de travail. « Ce travail est d'autant plus impératif que chaque acteur (étatique, religieux, associatif ou communautaire) semble conférer à ce concept des contours définitionnels en fonction de son appartenance institutionnelle ou de ses propres intérêts de groupe. Potentiellement, cette situation est une cause réelle ou potentielle de contradiction ou de crise, voire de conflit. Avec l'institution de la Journée des coutumes et traditions, il risque fort d'y avoir une lecture supplémentaire différente de la laïcité par les acteurs des religions traditionnelles africaines, qui pourrait complexifier davantage la compréhension du phénomène », apprécie-t-il.
Issaka Sourwèma recommande également la dynamisation, par les pouvoirs publics, de l'ONAFAR, tant du point de vue des moyens humains, matériels et financiers que sur le plan d'une plus grande visibilité de ses actions et de son implication publique concrète et palpable dans la prévention, la gestion et la résolution des différends, crises et conflits inter et intra-religieux.
Selon le porte-parole des coutumiers, il y a aussi l'obligation morale pour les pratiquants et les promoteurs des religions traditionnelles africaines d'avoir le triomphe modeste (il serait malvenu que ces derniers soient tentés, tout en dédiabolisant les religions traditionnelles africaines, de diaboliser les religions abrahamiques dont la spiritualité et certains traits relevant des traditions séculières font partie désormais du patrimoine culturel subsaharien).
« L'Afrique subsaharienne a été bel et bien chrétienne avant l'Europe, n'en parlons pas de l'Amérique du Nord. En outre, il faut ajouter que l'Éthiopie compte des Juifs (ou beta-Israël pour Maison d'Israël) depuis des millénaires et donc avant l'Europe et l'Amérique du Nord. Enfin, les éléments constitutifs de la culture sont soit le fait d'inventions, soit celui des diffusions diachroniques (par héritage) ou synchroniques (spatiales ou géographiques). On peut dire donc que l'islam et le christianisme sont le résultat d'une diffusion dont nous nous sommes appropriés ; et ce n'est tant le fait de la diffusion que les usages fourvoyés qui sont sujets à caution », a conclu le conférencier.
O.L.
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Bassolma Bazié, le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel, célèbre la Journée des coutumes et des traditions à travers le centre culturel Yilo de Koukouldi. La cérémonie a eu lieu sur le site du centre, dans le village de Koukouldi, dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest, ce 15 mai 2025. Pour cette deuxième édition, la fête des traditions est placée sous le thème « La contribution de l'initiation dans la formation d'un citoyen discipliné et ordonné ».
L'ex-ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, promoteur du centre culturel Yilo, a invité les jeunes à s'intéresser à la tradition. Pour lui, il faut les initier aux valeurs africaines.
« Il y a une école que nous avons perdue. » Et cette école, c'est le centre d'initiation. Les enfants n'ont plus le temps de s'asseoir à côté d'une personne âgée. Cela fait que la transmission des valeurs a véritablement pris un coup », a indiqué le promoteur du centre culturel Yilo.
Une vue des officielsIl poursuit : « Les difficultés que nous rencontrons aujourd'hui, en commençant par le terrorisme… Il faut dire que l'ensemble de ces éléments n'est que la conséquence des manquements que nous avons eus fondamentalement au niveau de notre éducation. Parce que nous n'avons pas suivi les valeurs qui ont été imprimées par nos aïeux, nos grands-parents, nos parents à travers les coutumes et les traditions. Nous pouvons dire qu'il y a des gens qui nous attaquent de l'extérieur, nous pouvons dire que c'est l'impérialisme qui nous attaque, nous pouvons dire que c'est parce qu'on veut notre sous-sol, nous pouvons dire que c'est parce qu'on veut nos terres, mais pour le moment ce sont nos enfants, nos frères qui sont instrumentalisés par des étrangers pour s'en prendre à leur propre pays. C'est parce que les gens sont perdus. Si nous avions été maintenus sur la droiture du chemin tracé par les coutumes et les traditions, en parlant d'initiation, il n'allait pas y avoir de trahison, il n'allait pas y avoir donc de traites. Il n'allait pas y avoir de mensonges parce qu'il n'allait pas y avoir de menteur. Si vous êtes un traditionaliste, si vous suivez les coutumes, il y a des comportements que vous ne pouvez pas adopter. Si vous êtes trois, s'il y a un parmi vous qui n'est pas correct et si vous partez à la chasse, ce dernier va y rester. Voilà pourquoi nous disons qu'il faudrait qu'on revienne à nos valeurs coutumières et traditionnelles afin de forger des hommes de dignité, d'honneur, d'intégrité, d'amour et de valeur. Parce que tous ces éléments ont été saccagés ».
Le promoteur du centre culturel Yilo, Bassolma Bazié exhorte les jeunes à repartir vers les valeurs ancestralesPour lui, les soldats qui vont au front doivent être initiés pour éviter que ces derniers n'aient des troubles psychiques après leur retour. « Nos frères, nos enfants qui sont au niveau de l'armée voient sur le sol des gens qui perdent la vie. Le corps humain, quand il est en vie, n'est pas facile à approcher ; n'en parlons pas de quand il est dans une situation pas regardable. Cela peut créer des troubles chez nos soldats. Il faut les initier pour qu'ils soient aguerris afin de ne pas être troublés après leur retour du front », a recommandé M. Bazié.
Les masques serpents mal et femelle défilant à la cérémonieLe représentant du gouvernement, Edasso Rodrigue Bayala, a rappelé que la culture, ce sont nos racines. Par conséquent, les populations, en particulier les jeunes, doivent honorer leurs racines pour pouvoir être utiles à la société. « Si nous ne voulons pas déambuler dans les méandres de l'histoire, nous devons retrouver notre authenticité. Nous devons aller puiser dans les savoirs ancestraux pour améliorer notre devenir dans tous ces compartiments », a notifié le ministre Bayala.
L'un des patrons de la cérémonie, Valérie Kaboré, a suggéré que des formations soient initiées sur les valeurs africaines dans les centres culturels désormaisL'une des patronnes de la cérémonie, l'ancienne ministre en charge de la communication Valérie Kaboré, a suggéré que les centres culturels initient des formations sur les valeurs culturelles africaines. « Après la guerre, ce qui va sauver le Burkina, c'est sa culture. Parce que le Burkina a besoin d'être valorisé, nos coutumes ont besoin d'être valorisées. Et la population a besoin de puiser dans sa source que sont nos coutumes et traditions pour pouvoir avoir de l'énergie pour terminer cette guerre », a indiqué madame Kaboré.
Rama Diallo
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Les garants des us et coutumes du pays bôbô-mandarè ont célébré ce jeudi 15 mai 2025 à Bobo-Dioulasso, dans le village de Kibidoué, la Journée des coutumes et traditions. Cette célébration a été ponctuée par des allocutions et la libation en hommage aux ancêtres. Au cours de la cérémonie, des voix se sont élevées pour solliciter les bénédictions des ancêtres pour que reviennent la paix et la sécurité au Burkina Faso.
Organisée dans un esprit de recueillement et de réaffirmation des valeurs traditionnelles, cette cérémonie a rassemblé des chefs coutumiers, des autorités locales et des adeptes de la religion traditionnelle qui n'ont pas marchandé leur participation. C'est la deuxième fois que le Burkina célèbre la Journée du 15 mai consacrée aux coutumes et traditions. Une occasion pour honorer les esprits des disparus et solliciter leurs bénédictions.
À Bobo-Dioulasso, cette journée a été célébrée un peu partout dans les villages relevant de la commune. C'est chez le chef coutumier traditionnel, le Krévô de Sya, que le collège des chefs coutumiers traditionnels bôbô-mandarè a organisé sa cérémonie de libation et de prières. Avant le cérémonial de libation, les chefs coutumiers ont d'abord exprimé leur gratitude aux autorités du Burkina, notamment au président Faso, pour l'instauration de la journée du 15 mai.
« La décision historique prise par les hautes autorités de notre pays, reconnaissant désormais pleinement notre rôle et nos charges dans la gestion des affaires coutumières, est pour nous un acte de haute portée symbolique et spirituelle. Cette deuxième célébration est pour nous une exhortation à raffermir les liens sacrés de solidarité, d'amour, de cohésion et de respect mutuel, dans l'intérêt supérieur de notre patrie », a salué le porte-parole des coutumiers, Omer Sanou.
L'immolation de la chèvre pour la paix et la sécurité au Burkina FasoDans un contexte marqué par les défis sécuritaires et sociaux, le rituel de la libation s'est voulu un acte symbolique fort, appelant à l'unité, à la résilience du peuple burkinabè, ainsi qu'à la restauration de la paix sur l'ensemble du territoire national. En versant l'eau sur la terre, les officiants ont invoqué la protection des ancêtres et des forces bienveillantes, « pour apaiser les souffrances et guider la nation vers un avenir serein ».
La cérémonie a aussi été ponctuée de messages de paix, et de moments de silence en mémoire des victimes du terrorisme. Elle a rappelé que la paix véritable ne saurait être imposée, mais qu'elle se construit avec la participation de toutes les composantes de la société, dans le respect des racines culturelles et spirituelles du peuple. Les coutumiers ont également demandé aux mânes des ancêtres d'accorder une bonne pluviométrie au pays.
« En cette circonstance solennelle, il ne s'agit point pour nous de discourir longuement, mais de rendre hommage aux mânes de nos ancêtres, gardiens invisibles de nos valeurs, à qui nous devons la grâce d'être rassemblés ici. Qu'ils continuent de veiller sur notre cité, sur notre peuple et sur notre pays, afin que règnent la paix, la sécurité et l'harmonie », a lancé Omer Sanou.
Les coutumiers réaffirment leur engagement aux côtés des autorités du paysLes coutumiers ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur soutien aux autorités du Burkina. « Notre engagement demeure ferme, indéfectible, et sous l'ombre bienfaisante des mânes des ancêtres, nous demeurerons à leurs côtés, jusqu'à la libération totale de notre pays », a-t-il dit. Avant de saluer les efforts des autorités régionales, administratives, militaires, paramilitaires, religieuses et coutumières, pour préserver la stabilité et la sécurité dans la cité de Sya.
Romuald Dofini
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La population de Dédougou, avec à sa tête les coutumiers de la localité, a célébré, ce 15 mai 2025, la deuxième édition de la Journée des coutumes et des traditions (JCT). La cérémonie commémorative s'est déroulée au palais royal du chef de canton en présence du ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé, entouré des autorités administratives régionales.
Comme en 2024, les autorités coutumières de la ville de Dédougou ont commémoré la Journée du 15 mai 2025 au palais cantonal de Dédougou. Elles ont bénéficié de la participation de la population et de l'accompagnement des responsables administratifs régionaux et locaux. Et pour rehausser l'éclat de cette journée, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a envoyé le ministre en charge de l'urbanisme, Mikaïlou Sidibé, pour communier avec les habitants de Dédougou en général et les coutumiers et traditionalistes en particulier. « Je suis le messager du président du Faso pour communier avec les coutumiers et traditionnalistes », a-t-il déclaré à la tribune.
Un poulet offert en offrande aux mânes des ancêtres pour implorer la paix et la sécuritéIl a rendu un hommage au chef de canton de Dédougou et à l'ensemble des autorités coutumières et traditionnelles de la région de la Boucle du Mouhoun pour « leurs prières, bénédictions et efforts inlassables en accompagnement des forces combattantes pour le retour de la paix et en faveur de la cohésion sociale et du vivre-ensemble ».
Le ministre Sidibé et les autorités administratives régionales sont venus soutenir les coutumiers et traditionnalistesTémoin oculaire de scènes de poulets égorgés en guise d'offrandes aux mânes des ancêtres au cours de la cérémonie, l'émissaire du chef de l'État a souligné qu'il s'agit d'un rituel riche en sens, en profondeur et en symbolisme. À l'en croire, c'est justement pour permettre à cette frange de la population de pouvoir prier et de faire tous les rituels nécessaires afin de bénéficier de l'aide des aïeux pour retrouver la paix et la sécurité que cette journée est instaurée.
Comme ces chasseurs traditionnels, faisant entendre des coups de canons, des virtuoses du balafon et des masques ont rythmé aussi la cérémonieDisons que la cérémonie a presque transpiré coutumes et traditions. En effet, de l'habillement de certaines personnes aux pas de danse esquissés à l'occasion en passant par les notes musicales des balafons et les grondements des tambours et tam-tam, les coups de canons et la prestation des masques, tout semble rappeler un passé dévalorisé de nos jours. Mais que la journée du 15 mai, comme un déclic, appelle de tous ses vœux à revaloriser, selon le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga. Il affirme que la journée du 15 mai procède d'un éveil de conscience pour restaurer « nos coutumes et traditions, des repères à ne pas dilapider afin de les transmettre aux générations futures ».
Mikaïlou Sidibé, ministre en charge de l'urbanisme, accueilli par le chef de canton de DédougouLe chef de canton de Dédougou est reconnaissant des efforts fournis par le chef de l'État et son gouvernement pour le retour définitif de la paix au Faso. Il se réjouit de cette tribune donnée aux traditionnalistes et aux coutumiers afin de pouvoir participer au processus de développement du pays. Cette journée se déroule en prélude à la prochaine saison hivernale. Le chef de canton a souhaité que Dieu accompagne la prochaine saison agricole afin qu'elle soit meilleure. Il a aussi imploré les mânes des ancêtres afin que les prochaines éditions des JCT se tiennent dans un contexte où les populations déplacées internes ont regagné leurs localités d'origine.
Alphonse Dakuyo
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Dans le cadre du Projet de mobilité et développement urbain des villes secondaires (PMDUVS), l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (AGETIB) a initié, le mercredi 14 mai 2025, un atelier technique de démarrage de construction d'ouvrages d'assainissement, de drainage des eaux pluviales et de voiries connexes dans la ville de Ouahigouya (chef-lieu de la province du Yatenga et de la région du Nord).
Cet atelier technique, qui a consacré le début officiel des travaux, visait à sensibiliser toutes les entités concernées par les travaux de construction d'ouvrages d'assainissement, de drainage des eaux pluviales et de voiries connexes dans la ville de Ouahigouya, sur les enjeux.
De façon spécifique, il s'est agi de présenter le projet aux autorités locales et aux bénéficiaires ; de répertorier les risques pouvant entacher la bonne exécution du projet ; de recueillir les attentes et l'adhésion des autorités locales et des bénéficiaires pour accompagner la mise en œuvre du projet.
Fort de l'enjeu en présence, l'atelier a réuni l'ensemble des acteurs techniques de la ville de Ouahigouya et tous ceux qui interviennent dans le domaine public, notamment les concessionnaires (les réseaux de téléphonies mobiles, les services publics d'eau, d'électricité, de fibre optique…) ; la vision étant de fédérer l'adhésion de tout le monde pour des travaux de qualité au soir de juillet 2026, échéance du projet.
Des participants et invités, suivant attentivement la cérémonie d'ouverture de l'atelier.Selon le directeur général de l'AGETIB, Ollo Franck Hervé Kansié, qui en a fait une présentation détaillée, ce projet, estimé à 13 milliards FCFA, se traduira, à terme, par plusieurs réalisations concrètes. « Les grandes activités qui seront menées dans le cadre de ce projet vont consister en l'aménagement de 24 kilomètres de collecteurs et de caniveaux, en l'entretien de 24 kilomètres de collecteurs et de caniveaux existants. Ce sont également l'aménagement de 16 kilomètres de route en terre et la mise en œuvre de l'éclairage solaire sur un linéaire de 10 kilomètres ainsi que des mesures compensatoires en termes de plantation d'arbres. L'objectif de tous ces travaux, c'est de résorber tout ce qu'on a connu ou tout ce qu'on connaît aujourd'hui dans cette ville, en matière d'inondations pendant les saisons de pluies, et aussi d'améliorer le cadre de vie des populations résidentes », décline le directeur général de l'AGETIB, précisant au passage que les entreprises, les missions de contrôle et de suivi sont déjà identifiées et que les travaux ont du reste commencé depuis mi-avril.
Un projet salvateur, vivement accueilli donc par la population et les autorités locales, qui ont traduit leur reconnaissance au président du Faso, au ministre des Infrastructures et du Désenclavement ainsi qu'à l'ensemble du gouvernement.
Pour le gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa, qui a présidé l'ouverture de l'atelier, et le président de la délégation spéciale, ce projet est une opportunité qui permet à la ville de Ouahigouya, hôte de personnes déplacées internes, d'améliorer aussi sa résilience.
« Le PMDUVS est une initiative du gouvernement du Burkina Faso, en collaboration avec des partenaires techniques et financiers, la Banque mondiale, pour apporter une réponse proactive aux enjeux de développement urbain durable et d'inclusion sociale dans un contexte de vulnérabilité croissante. Ce projet vise à faciliter l'accès aux services de base et aux opportunités économiques de trois villes secondaires de notre pays, que sont Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya, à travers le renforcement de leurs capacités institutionnelles de gestion urbaine. En effet, ces villes secondaires ont accueilli des personnes déplacées internes (PDI), se voyant ainsi confrontées à un défi d'urbanisation rapide, à la précarité des services sociaux de base et aux inégalités socio-économiques, tout en étant exposées aux risques climatiques », a rappelé le gouverneur, mettant du coup en relief, la portée de ce projet.
Le gouverneur du nord ...« Les prémices des activités préparatoires sur le terrain sont déjà visibles. Je voudrais rassurer l'ensemble des acteurs, chargés de la mise en œuvre du projet, de l'engagement et de l'entière disponibilité des autorités municipales, à tout mettre en œuvre pour sa réussite », accueille le président de la délégation spéciale de Ouahigouya, Amos Lankoandé, exhortant les parties prenantes à se mobiliser à cet effet.
En rappel, c'est le 5 avril 2025, que le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo a lancé dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso, les travaux de construction d'ouvrages d'assainissement et de drainage des eaux pluviales dans les villes de Bobo-Dioulasso, de Kaya et de Ouahigouya.
Ces travaux entrent dans le cadre du PMDUVS, financé par le gouvernement burkinabè et la Banque mondiale.
Oumar L. Ouédraogo
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La direction régionale de la Boucle du Mouhoun de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé le 13 mai 2025 à Tougan, un séminaire dans l'optique de sensibiliser ses partenaires sociaux du Sourou sur leurs droits et devoirs.
Porter l'information juste et sensibiliser ses partenaires sociaux de la province du Sourou. C'est le principal objectif de ce séminaire régional d'information et de sensibilisation que la direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé à Tougan, chef-lieu de la province du Sourou. Au cours de cette rencontre de 24 heures, plusieurs communications ont été développées au profit des partenaires sociaux de la province. Il s'agit des généralités sur la CNSS, du recouvrement des cotisations sociales, de l'assurance volontaire et des prestations offertes.
Wend-Mangda Sawadogo, Directeur régional de la CNSS de la Boucle du MouhounPour le directeur régional de la CNSS, Wend-Mangda Sawadogo, l'organisation de ce séminaire régional donne l'occasion à la structure d'échanger de façon directe avec les partenaires sociaux du Sourou, d'améliorer leurs connaissances sur la CNSS et de recueillir d'éventuelles préoccupations afin de renforcer la qualité des services proposés. « Notre choix de tenir ce séminaire régional à Tougan est révélateur de l'amélioration continue de la situation sécuritaire dans la zone et témoigne d'un soutien implicite à nos braves populations », a indiqué M. Sawadogo. Il a aussi souligné l'importance du séminaire pour les partenaires sociaux, qui permet de fournir à ces derniers des informations claires et précises sur les services offerts par l'institution.
Paulin Yougbaré, Représentant du PDS de Tougan a présidé les travaux« Il y en a un bon nombre de travailleurs qui sont toujours en marge de ce système de sécurité sociale qu'offre la CNSS qu'il faut forcément intégrer. » Telle est la conviction de Paulin Yougbaré, secrétaire général de la commune de Tougan, qui a présidé les travaux du séminaire au nom du Président de la délégation spéciale de Tougan. L'autorité communale s'est réjouie de la tenue du séminaire dans sa commune dans la mesure où il permettra aux populations de recueillir le maximum d'informations sur le fonctionnement de la CNSS. « Aujourd'hui, on a la force, on travaille, on a des revenus. » Mais on ne se rend pas compte qu'il y a un moment où des faiblesses peuvent arriver, parce que des accidents peuvent survenir au cours de ses missions », a-t-il affirmé avant de lancer un appel à la mobilisation pour une affiliation massive de la population à la CNSS.
« Grâce à la CNSS, je bénéficie d'un suivi médical régulier et d'une pension pour l'achat de vivres », Kalifa Seri, retraitéComme le représentant du PDS, Kalifa Seri, retraité depuis 18 ans, a aussi exprimé sa joie de prendre part à ce séminaire régional et mieux, il a partagé son expérience positive étant affilié à la CNSS. Morceau choisi : « Grâce à la CNSS, je bénéficie d'un suivi médical régulier et d'une pension pour l'achat de vivres. Certains de mes connaissances ont négligé de s'immatriculer à la CNSS et, aujourd'hui, ils le regrettent. J'encourage vivement ceux qui ne sont pas encore immatriculés à le faire. »
Aux termes de ces 24 heures d'échanges fructueux et de travaux, les participants, qui ont par ailleurs reçu des attestations de participation, repartent outillés et enrichis. Ils ont promis d'être des relais et des ambassadeurs auprès du reste de la population.
Taré Soumaïla Yaro
Collaborateur
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L'ambiance était sportive dans la ville de Ziniaré, dans le Plateau central, le 14 mai 2025, avec la finale en football de la coupe du chargé de mission du Centre universitaire de Ziniaré, qui se jouait. Cet évènement a mobilisé étudiants, corps professoral du Centre universitaire de Ziniaré, autorités locales et coutumières ainsi que celles universitaires, dont le président de l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, le Pr Jean-François Kobiané.
Placée sous le patronage du Pr Kobiané, cette finale de la coupe du chargé de mission du Centre universitaire de Ziniaré, le Pr Antoine Sanon, a opposé deux équipes : celle de la Production végétale et agronomie, deuxième année (PVA 2), à celle de la Production et santé animale (PSA 2).
Remise symbolique de la coupe à l'équipe gagnanteLe match de football s'est soldé par un but à zéro en faveur de l'équipe de la PVA2 qui a remporté la victoire devant celle de la PVA2. C'est sous les cris de victoire de l'équipe championne que le Pr Jean-François Kobiané, en compagnie du Pr Antoine Sanon, a remis la coupe au gagnant, en plus des médailles et d'une enveloppe financière. Pour le patron de cette finale, le sport confirme une fois de plus qu'il est un facteur important pour la santé, mais aussi un instrument de cohésion sociale et de fraternisation. « C'est pourquoi je félicite le chargé de mission et l'ensemble de ses collaborateurs pour l'organisation réussie de cette seconde édition, et cette finale montre que le centre regorge de talents », s'est-il exprimé, tout en encourageant ce genre d'évènement.
Le patron de la 2e édition de la coupe du chargé de mission du Centre universitaire de Ziniaré, le Pr Jean-François Kobiané, exprime sa satisfaction aux organisateurs.Quant à l'organisateur, le Pr Sanon, il était satisfait de cette seconde mission accomplie. « C'est une très belle ambiance sportive qui a permis à tous les acteurs universitaires de pouvoir ensemble fraterniser. Je crois que l'objectif de ce que nous recherchons, c'est qu'on en arrive là. Qu'on puisse casser les barrières et que tous les acteurs puissent être ensemble, se frotter et parler le même langage de façon très amicale ». C'est d'ailleurs pourquoi, dit-il, le thème choisi porte sur « Sport et engagement patriotique de la jeunesse estudiantine de l'éducation de la paix au Burkina Faso ».
Pour le Pr Antoine Sanon, le chargé de mission du CUZ, l'objectif est atteint.Représentant son équipe, le capitaine de la PVA2, Hyacinthe Sawadogo, a fait savoir que c'était la chance qui avait œuvré en leur faveur, sinon les deux équipes se valent. Il dit exprimer sa reconnaissance aux organisations pour cette opportunité et c'est le CUZ qui gagne. L'évènement a été rehaussé par la présence du chef de Ziniaré, Naaba Sanem, qui a profité de l'occasion pour souhaiter bonne fête du 15 mai à tous les Burkinabè, particulièrement à ceux qui étaient au terrain de Guiloungou, le terrain de football qui a accueilli ladite finale.
Rendez-vous est donc pris pour l'édition prochaine de la coupe du chargé de mission du Centre universitaire de Ziniaré.
Yvette Zongo
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