Pour Márton Kárpáti, rédacteur en chef du site d’actualités Index.hu, le battage du gouvernement contre les immigrants est un coup de maître. Il le déplore dans un papier d’opinion publié sur Index.hu le 14 juin sous le titre « Sajnos zseniális a kormány gyűlöletkampánya« . En voici la traduction.
Les personnes intelligentes, informées et qui ont vu du pays, s’horrifient, ou à tout le moins débattent, pour savoir qui est l’idiot qui a eu l’idée d’une campagne gouvernementale d’affichage contre les migrants et les réfugiés, et combien elle est absurde, stupide, démagogique et nuisible. Toute personne ne fusse qu’un peu sensible aux droits de l’homme, aux choses du monde, qui a visité les pays occidentaux, peste en se prenant la tête sur les raisons d’inventer une telle connerie. Et apparaissent les analyses, les exemples de l’étranger…, tout est décortiqué.
Mais malheureusement, la campagne est géniale.
De quoi s’agit-il ? Au cas où ce ne serait pas clair pour tout le monde, les affiches ne sont pas destinées aux réfugiés, ni même aux passeurs. Le gouvernement veut clairement récupérer, renforcer son camp en baisse et a réussi à trouver un sujet qui parle aux xénophobes et accroche ses électeurs, de plus en plus tentés par le Jobbik. Ils ne s’accordent pas contre les Juifs ou les Tsiganes, mais l’effet est le même : il y a quelqu’un à haïr, il y a quelqu’un à craindre, il y a quelqu’un de qui parler. En outre, on vise un groupe, à peine existant et visible, dont les membres ne savent rien de cette campagne (elle ne s’adresse pas à eux, n’est-ce pas ?), ne votent pas, ne vont pas paralyser le pays par des manifestations, ne peuvent pas causer de dommages au gouvernement. Et les râleurs ont à nouveau de quoi râler.
Vu de la capitale, on pourrait croire que le tollé provoquera des fissures dans la popularité du gouvernement. Mais même cette contestation a du bon pour le gouvernement. Le camp des détracteurs n’a probablement jamais été un supporter inconditionnel du Fidesz et ne le serait pas devenu dans le futur, et quelle que soit la force de la contestation, en termes de votes, d’électeurs, cela ne fait pas grand monde. Cependant, une partie du groupe auquel s’adresse cette campagne en prend justement conscience à cause de ce battage, et tout ce bruit permet au gouvernement de faire croire à une couche de la population peu préoccupée de s’informer, qu’il représente l’ordre, la sécurité et la protection.
Peu importe que ce soit un non-sens, beaucoup d’électeurs ne réfléchissent pas, ne se renseignent pas, mais avalent la démagogie. On pourrait penser que les électeurs Jobbik les plus malins voient à quel point ceci est une arnaque, mais comme le groupe cible n’a pas d’intersection avec le groupe des électeurs réfléchis, ils s‘en contrefichent. Et encore un point, pour lequel cette campagne convient bien. Faire disparaître l’affaire Quaestor de l’ordre du jour ? Check ! Personne pour se préoccuper du budget de l’année prochaine en cours d’adoption ? Check !
Je vous le dis, malheureusement, cette campagne est parfaite.
Nagy sikert ért el a Pécsi Országos Színházi Találkozó keretében megrendezett Kortárs Magyar Dráma Nyílt Fórumán a fiatal szabadkai színész, Kucsov Borisz, aki A bánsági szamuráj című drámájáért megkapta a győztesnek járó Vilmos-díjat.
June 16, 2015 (JUBA) – South Sudan has criticised recent calls for sanctions by non-governmental entities, describing it as “disincentive” for achieving peace in the young nation.
Last week, six international organisations urged leaders from the United States to impose targeted sanctions against more individuals from all parties to the ongoing conflict in South Sudan, said to be responsible for serious violations of human rights and humanitarian law.
“The increase in fighting in recent weeks which has included law of war violations including rape, abductions and deliberate killing of civilians makes clear that additional steps need to be taken to protect civilians from further harm,” partly the 10 June letter to the US secretary of state, John Kerry and national security advisor, Susan Rice.
The petitioners, in their letter, queried why only four commanders have been sanctioned ever since the Obama administration issued Executive Order 13664 in April 2014, making way for US sanctions on South Sudanese individuals who commit human rights violations.
But the South Sudanese embassy in Washington said calls for sanctions by these organisations only showed feelings of “frustration” and would, in no way, support government efforts to bring peace.
“The government strongly believes that ending the war and the humanitarian crisis should be the first priority and this can be achieved through supporting the IGAD-Plus initiative and encouraging parties to the conflict to return to the negotiating table,” the embassy said in a 16 June statement extended to Sudan Tribune.
“Threats of sanctions and arms embargo at this juncture will only serve as a disincentive for peace,” it added.
The South Sudanese government reiterated its commitment to work with international organisations in efforts to end the conflict and bring peace, insisting it had accommodated some of the demands given by the armed opposition groups.
Tens of thousands of people have killed and about two million displaced since violence broke out in South Sudan in 2013. At least 4.6 million people are reportedly at risk of starvation by end of year if fighting continue between South Sudan's warring factions.
The Obama administration has, in the past, threatened sanctions on leaders in South Sudan, but activists want such threats implemented.
A coalition of human rights bodies urged the United Nations Human Rights Council to address serious, widespread and ongoing violations of international human rights and humanitarian law in South Sudan during its 29th session due in Geneva this week.
The coalition, in the their petition, called on members and observer states of the Council to push for accountability for war crimes and possible crimes against humanity in the country, including by creating a Special Rapporteur on South Sudan with a mandate to monitor and publicly report on violations of international humanitarian law and violations and abuses of international human rights law, and to make recommendations for achieving effective accountability for past and ongoing crimes.
(ST)