La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina Faso (SOGOB) tient, du 2 au 4 juin 2025, à Ouagadougou, son 11ᵉ congrès. Il est placé sous le thème : « La mortalité maternelle et périnatale au Burkina : progrès vers les ODD dans un contexte de défi sécuritaire ».
L'activité est placée sous le parrainage du ministre en charge de la santé, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou. Pour ces 72 heures d'échanges, il y aura des conférences et des communications sur le thème principal. Il y aura également des partages d'expériences entre les chercheurs burkinabè et ceux venus d'ailleurs.
Ce congrès sera l'occasion de célébrer les succès, mais aussi un cadre idéal pour réfléchir sur les innovations à apporter pour améliorer l'offre de soins afin de réduire la mortalité maternelle.
« C'est l'occasion pour nous de célébrer nos succès parce qu'en 40 ans nous avons pu réduire la mortalité maternelle au tiers. Nous allons réfléchir à ce que nous devons apporter comme innovation pour éliminer les décès évitables d'ici la fin 2030, qui est la date butoir de l'engagement pris par le Burkina Faso pour réduire la mortalité maternelle à moins de 70 % des naissances vivantes. Pour l'instant, nous sommes à 198 % de naissances vivantes et l'échéance n'est pas loin. Ce congrès va être une occasion pour que nous puissions regarder de près ce qu'il faut apporter comme élément transformateur pour améliorer non seulement l'offre de soins mais aussi l'accès aux soins, faire en sorte qu'aucune femme ne meurt en voulant donner la vie et faire en sorte que les enfants naissent dans un contexte sécurisé, et poser des actes pour améliorer la survie des nouveau-nés. Ce congrès est un tournant qui nous amène tout droit vers 2030 avec des éléments qui vont nous permettre d'être au rendez-vous et à l'heure », a indiqué le président du SOGOB, Pr Charlemagne Ouédraogo.
Le Pr Charlemagne Ouédraogo, président de la SOGOBPour cette édition, selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, il n'y aura pas que les conférences et les communications. Un plaidoyer sera fait à l'endroit du gouvernement pour que des actions soient initiées afin de réduire les décès maternels dus aux hémorragies du post-partum. « En 40 ans, les hémorragies post-partum restent la première cause de décès maternels au Burkina Faso. Lorsque nous regardons ce que nous avons fait ces 40 dernières années, nous nous rendons compte que les différentes interventions que nous avons utilisées ont presque atteint la saturation de leurs capacités. Il est question maintenant d'innover, d'apporter des éléments nouveaux en termes d'offres de soins, en termes de médicaments pour contenir les hémorragies du post-partum, en termes d'éléments de soutien, en termes d'engagement encore plus élevé du gouvernement. Notre plaidoyer s'adresse au gouvernement principalement pour qu'il puisse apporter un appui encore plus élevé au ministère en charge de la santé pour que nous puissions disposer de moyens et réduire à néant les hémorragies du post-partum au Burkina », a notifié le président de la SOGOB.
Le ministre en charge de la Santé Dr Robert Lucien Jean-Claude KargougouParrain de l'événement, le ministre en charge de la santé Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, attend des médecins et des chercheurs des propositions qui puissent permettre de consolider les acquis, mais aussi qui puissent réduire drastiquement la mortalité maternelle au Burkina Faso.
Il a rassuré de l'engagement du gouvernement à jouer sa partition pour la réduction totale de la mortalité maternelle.
Pour le secrétaire général de la Société africaine de la gynécologie obstétrique, Pr Issouf Traoré, le thème du congrès est d'actualité et concerne la plupart des pays qui sont membres de la Société africaine de la gynécologie obstétrique. Donc, il était opportun pour lui de se rendre au Burkina Faso pour prendre part à ce congrès. « Le Burkina Faso prend beaucoup d'initiatives et constitue un maillon très important dans les prises d'initiatives, dans la réflexion, dans le changement pour réduire la mortalité maternelle néonatale et infantile. Il était très important que nous soyons là pour débattre des questions qui concernent la plupart de nos pays », a fait savoir Pr Traoré.
Le secrétaire général de la société africaine de la gynécologue obstétrique, Pr Issouf Traoré,Pendant la cérémonie d'ouverture du congrès, des médecins ont été honorés pour le travail qu'ils abattent au quotidien pour donner des soins de qualité aux populations. Environ une dizaine ont reçu des médailles.
Rama Diallo
Lefaso.net
Les examens scolaires du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ainsi que du Brevet d'études professionnelles (BEP) ont officiellement débuté ce mardi 3 juin 2025 sur toute l'étendue du territoire national. À Ouagadougou, plus précisément au Centre d'enseignement technique industriel et commercial et Lycée classique de Sig-Noghin (CETIC/LCS), les candidats au CAP commercial option aide comptable, affrontent, dans un climat mêlé de calme, de stress et d'espoir, les premières épreuves de la session. Au CETIC/LCS, 310 candidats sont inscrits pour l'examen.
Il est 6h10 lorsque nous arrivons au centre de composition. Pendant que plusieurs candidats sont déjà positionnés devant les salles pour l'appel, d'autres s'affairaient encore à réviser leurs fiches, isolés ou en petits groupes. L'ambiance plutôt calme, marquée par la concentration des candidats, laisse apercevoir une certaine nervosité sur les visages due au trac du premier jour.
Marie Yaméogo, élève en terminale G2, garde la tête froide. « Je me sens bien même si j'ai un peu peur. Je ne suis pas très confiante tant que je n'ai pas vu les sujets. »
Pour Rose Kadidia Paré, candidate libre issue du lycée technique Nouvelle Vision, les préparatifs ont été de courte durée. « Les préparatifs étaient un peu compliqués. Nous avons vraiment commencé les révisions à un mois de l'examen. On travaillait le matin et souvent le soir à cause des épreuves sportives. Aujourd'hui, on commence par le droit, ensuite histoire-géographie et on finit la matinée avec la rédaction commerciale », a-t-elle déclaré.
Cyrille Sanou du complexe scolaire Les Élites, souligne lui aussi quelques difficultés liées à la préparation. « Il y a un peu de pression mais on reste confiant. On ne fait pas le CAP dans notre établissement, donc on a dû chercher les cours ailleurs. Ma bête noire, c'est la comptabilité, même si c'est la matière de base », a-t-il précisé.
Dans ce centre de composition, l'appel a véritablement commencé dès 6h20 devant les salles. Si la plupart des candidats sont en règle, certains se sont vus refuser l'accès de la salle, faute de documents exigés, notamment la Carte nationale d'identité Burkinabè ( CNIB ) ou la fiche de table.
Rahimatou Sawadogo, elle aussi du complexe scolaire Les Élites, a été surprise à l'entrée. « Je suis arrivée sans ma pièce d'identité. Je pensais que la fiche de table seule suffisait. J'ai appelé chez moi pour qu'on me l'apporte ». Plus de peur que de mal, elle a finalement pu avoir accès à la salle après qu'un de ses proches ait ramené sa CNIB.
Le président du jury n°18 du centre confirme ces petits couacs. « La principale difficulté de ce matin, ce sont les oublis des CNIB et fiches de tables. Certains candidats les ont égarées ou laissées à la maison. Mais tout est rentré dans l'ordre. Pour ceux qui n'ont pas leur fiche de table, on leur permet de composer, quitte à régulariser pour la deuxième journée. Mais pour les CNIB, ça c'est un peu compliqué. La CNIB ou la carte d'identité scolaire est obligatoire pour accéder à la salle », a indiqué Rodrigue Ouédraogo, président du jury.
A l'entendre, malgré ces aléas, l'ambiance est restée globalement calme.
À l'extérieur du centre, quelques parents sont venus accompagner leurs enfants.
« Je suis venu m'assurer que mon enfant a pu entrer dans la salle de composition. Je leur souhaite à tous bonne chance et que Dieu les bénisse », a confié David Sourouwèma, père d'un candidat.
Au moment de quitter les lieux, tous les candidats avaient pris place dans leurs salles respectives, prêts à affronter cette première journée d'examen.
Pour rappel, selon les données communiquées par les ministères en charge de l'enseignement de base et de l'enseignement secondaire, 26 630 candidats prennent part aux examens du BEPC, du BEP et du CAP cette année à travers le Burkina Faso.
Hanifa Koussoubé
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La traditionnelle montée tournante des couleurs s'est tenue le lundi 02 juin 2025 dans la cour du l'Office national de l'eau et de l'assainissement de la province du Nayala. Pour ce mois de juin, la cérémonie a été accueillie par deux institutions essentielles à la vie socio-économique de la province : l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) et la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL). C'était en présence des autorités administratives, des représentants des Forces de défense et de sécurité (FDS), des chefs coutumiers et religieux.
La montée tournante des couleurs est un acte hautement symbolique qui consiste à faire flotter le drapeau national dans un esprit de cohésion et de respect des valeurs républicaines. Organisée chaque mois par une structure différente dans la province du Nayala et ailleurs dans le pays, elle rappelle à tous les Burkinabè leur attachement à la mère patrie. Ce mois de juin, la montée tournante des couleurs a été portée par l'ONEA et la SONABEL, dont les sièges, voisins à Toma, sont le reflet d'une collaboration de proximité au service des populations.
Prenant la parole au nom des deux institutions organisatrices, le directeur provincial de l'ONEA, Sidiki Traoré, représentant également la SONABEL, a exprimé l'honneur qu'éprouvent les deux entités à accueillir cette activité citoyenne. Il a souligné que cette responsabilité témoigne de l'engagement de l'ONEA et de la SONABEL non seulement à assurer leurs missions de service public, mais aussi à contribuer à la consolidation des valeurs républicaines à travers de tels moments de rassemblement.
« Quand le drapeau flotte, c'est aussi grâce à des structures qui veillent nuit et jour. », a déclaré Honoré Frédéric Paré, haut-commissaire de la province du NayalaLe moment fort de la cérémonie a été le discours du haut-commissaire de la province du Nayala, Honoré Frédéric Paré. Dans son intervention, il a invité l'ensemble des services publics et des citoyens à toujours honorer les couleurs nationales.
« Nous sommes venus exprimer notre appartenance à notre mère patrie, le Burkina Faso. Les couleurs expriment l'unité du pays, notre fierté, notre engagement, notre patriotisme. Voilà pourquoi, à tout moment, je vous invite à respecter les couleurs et à respecter la montée des couleurs dans vos administrations », a-t-il insisté.
« Quand le drapeau flotte, c'est aussi grâce à des structures qui veillent nuit et jour. C'est donc l'occasion pour moi de rendre un vibrant hommage à nos Forces de défense et de sécurité (FDS), à nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi qu'à la population civile qui les accompagne. », a-t-il ajouté.
Il n'a pas manqué de saluer également l'appui constant des autorités religieuses, coutumières et traditionnelles dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans la province.
Y. K-Z
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Du rythme, du son, des pas de danse, de l'élégance, de la prestance… Tout ce qu'il fallait pour séduire le jury, Bassiratou Bonkoungou a su l'incarner à la perfection. Après deux prestations, une en interprétation et une en composition personnelle, elle a décroché la première place de la compétition Orange Music Talents. La finale, qui s'est tenue le samedi 31 mai 2025 à Ouagadougou, a rassemblé huit candidats, devant un public enthousiaste.
« Actuellement, je ne réalise pas encore. Je crois que ce sera quand je rentrerai chez moi que je prendrai conscience de cette victoire », a déclaré la gagnante, pleine d'émotion. Derrière ces mots se cache un travail acharné. « Cela a été un dur labeur. Depuis octobre 2024, soit huit mois, nous étions en préparation. Le staff a tout mis à notre disposition. Nous avons été coachés par des professionnels tels que Amity Meria, Bil Aka Kora, Smarty. Avec eux, nous avons beaucoup appris, et je pense que c'est cela qui a fait la différence », a-t-elle confié.
En plus des 5 millions de francs CFA, la gagnante bénéficiera d'un EP de quatre titres, d'un clip vidéo, d'une campagne promotionnelle.Rappelons que cette compétition a débuté avec 500 participants issus de plusieurs villes du Burkina Faso, telles que Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tenkodogo et Fada N'Gourma. Pour mettre en place Orange Music Talents, Orange Burkina Faso a dû concourir à l'échelle internationale face à 16 autres pays.
« Par ce projet, nous souhaitons promouvoir des valeurs de résilience, de culture et de créativité », a expliqué Assimi Diero, directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso.
"La pérennité de cette activité repose sur l'engagement de chacun. Nous avons planté la graine, et nous continuerons à soutenir sa croissance." Assimi DieroM. Diero a précisé que ce concours est né d'un constat : de nombreux talents émergent, mais disparaissent rapidement. « Nous voulons, à travers cette initiative, suivre ces talents pour les aider à réaliser leurs rêves, notamment en produisant des clips, en finançant leur musique et en leur offrant une visibilité internationale via Spotify. »
À la 3ᵉ place, Carole Kaboré repart avec 1 million de francs CFA. Classé deuxième, Aly Diallo reçoit un chèque de 1 500 000 francs CFA, un clip vidéo.Selon Fidèle Aymar Tamini, secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, ce concours dépasse le simple cadre culturel : « C'est une plateforme essentielle de révélation, d'accompagnement et de rayonnement pour nos jeunes talents. Ceux qui aspirent à faire entendre leur voix, ici, chez nous, et au-delà de nos frontières. »
"Orange Burkina nous montre qu'une vision culturelle peut et doit s'inscrire dans une démarche globale pour le bien-être de notre société", Fidèle TaminiIl a ajouté que ce programme valorise nos artistes émergents, contribuant à structurer une industrie musicale dynamique et tournée vers l'avenir.
Erwan Compaoré
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Dans la matinée du lundi 02 juin 2025, la Direction provinciale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nayala (DPEPPNF) a procédé, à la remise officielle d'une quittance de versement d'un montant de huit cent soixante-huit mille (868 000) francs CFA au titre de sa contribution au Fonds de soutien patriotique (FSP).
La cérémonie de remise s'est tenue dans l'enceinte du Haut-commissariat de la province, en présence du premier responsable provincial, Honoré Frédéric Paré, qui a reçu des mains du directeur provincial de la DPEPPNF, Thomas Garané, la preuve de versement au Trésor public. Celui-ci était accompagné, pour l'occasion, d'une délégation représentative composée des chefs des circonscriptions d'éducation de base (CCEB), de chefs de services techniques, ainsi que de partenaires sociaux.
Dans son intervention, M. Garané a rappelé le sens profond de cette démarche : « Par ce geste, le personnel des différentes structures qui composent la DPEPPNF entend encourager les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) déployés sur le théâtre des opérations de reconquête de l'intégrité du territoire, car cette guerre est très coûteuse et demande la contribution de tous. »
Ces propos, témoignent de la conscience aiguë des défis que traverse la nation et de la nécessité impérieuse de réponses collectives, solidaires et engagées.
En retour, le haut-commissaire a salué « l'acte hautement patriotique » posé par la DPEPPNF, y voyant un exemple à suivre pour l'ensemble des corps constitués et pour toutes les composantes de la société. Il a, en outre, félicité les enseignants et personnels éducatifs pour leur résilience exemplaire, leur esprit de sacrifice et leur détermination à maintenir l'école debout dans un contexte national particulièrement éprouvé.
Enfin, à l'orée des examens et concours scolaires, M. Paré a exprimé ses vœux de réussite à tous les candidats, formulant l'espoir que le Nayala affiche des résultats honorables, à la hauteur des ambitions formulées au début de l'année scolaire.
Cette initiative, à la symbolique forte, s'inscrit dans le sillage des Journées nationales d'engagement patriotique et de participation citoyenne (JNEPPC), organisées à l'échelle nationale du 28 mars au 9 avril 2025. Elle traduit la volonté affirmée de la communauté éducative du Nayala de contribuer activement à l'effort de paix pour la reconquête de l'intégrité territoriale du Burkina Faso.
Y. I K-Z
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Une soixantaine de catéchumènes venus de différentes communautés de la capitale burkinabè se sont réunis les 31 mai et 1er juin 2025 chez les moniales de Koubri pour une retraite spirituelle en vue de la réception des sacrements du baptême, de la première communion et de la confirmation.
Organisée par le Service de catéchèse de la paroisse universitaire Saint Albert le Grand de La Rotonde, cette retraite a offert aux participants un temps privilégié de silence, de prière, d'introspection et d'enseignement. Le tout sous la conduite du curé de la paroisse, l'abbé Justin Zagré. Celui-ci a invité les catéchumènes à ne pas vivre cette étape comme une simple formalité religieuse, mais comme un moment privilégié de rencontre personnelle avec Jésus-Christ, dans le cadre d'un combat quotidien pour le Royaume de Dieu.
Les épreuves, une école de sanctification
« Ce chemin exige la foi, la persévérance, et surtout une vraie disposition intérieure à suivre le Christ dans toutes les dimensions de la vie », a rappelé l'abbé Zagré, insistant sur l'importance d'un engagement personnel et constant. Dans son enseignement sur les épreuves comme chemin de sanctification, le curé a rappelé que ces difficultés ne sont pas des obstacles à fuir, mais des occasions données pour grandir en sainteté.
L'Abbé Justin Zagré a accordé une photo aux catéchumènes inscrits« La victoire sur les épreuves passe par la persévérance. Et cette persévérance est nourrie par l'espérance. L'espérance est vivante parce qu'elle vient de l'Esprit Saint et l'Esprit Saint est le feu intérieur qui ravive toujours la foi. L'Esprit Saint préside à notre fidélité dans la foi », a indiqué l'abbé Justin Zagré, qui rappelle que la foi, l'espérance et la charité sont des vertus théologales, c'est-à-dire qu'elles viennent de Dieu.
Il a exhorté les futurs baptisés à ne pas fuir les épreuves. « Ce que nous devons demander au Seigneur tout au long de notre vie, c'est de pouvoir persévérer dans la grâce du témoignage. Si nous avons peur de mourir pour le Christ, il faudra que nous demandions cette force… La foi chrétienne n'est pas une fuite de l'épreuve. Si nous fuyons l'épreuve, c'est le Christ que nous fuyons. Il faut tenir debout face à la tempête », a exhorté le curé Zagré pour qui l'Esprit Saint est celui qui « sanctifie, fortifie, éclaire et rend féconds les dons reçus ».
La prière, clé d'une vie chrétienne enracinée
Un autre volet essentiel de la retraite a porté sur la prière, ce lien vivant entre l'âme et Dieu. Les catéchumènes ont été formés à comprendre ce qu'est véritablement la prière, à en découvrir les différentes formes (louange, intercession, méditation, silence…) et à l'intégrer dans leur vie quotidienne, quels que soient leurs états de vie. « Faites de la prière une habitude, une respiration. Sans la prière, le corps se dessèche. Ce qui importe dans la prière, ce n'est pas la longueur, mais l'intensité », a exhorté le curé.
Des catéchumènes de Kossodo posant fièrement après les deux jours de retraiteUn appel à la profondeur spirituelle
Les catéchistes présents ont exprimé leur regret de voir que, parfois, la dimension sociale des sacrements prend le dessus sur leur signification spirituelle. Ils ont encouragé les catéchumènes à se préparer intérieurement à cette étape décisive, notamment à travers la prière du chapelet, des temps d'adoration dans les oratoires, le jeûne, la participation quotidienne à la messe, la prière des heures (laudes et vêpres), et la méditation quotidienne de l'Évangile.
En rappel, la célébration des sacrements aura lieu les 7 et 8 juin prochains. Ces jours marqueront non seulement une étape liturgique, mais surtout, pour la centaine de catéchumènes, le début d'une vie transformée en communion avec Dieu et son Église.
HFB
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