Pour les Éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le sélectionneur des Guépards du Bénin, Gernot Rohr, a dévoilé la liste des joueurs retenus. C'est lors d'une conférence de presse ce vendredi 03 octobre 2025 à Cotonou.
À l'approche de deux rencontres décisives pour le Bénin, le sélectionneur des Guépards a dévoilé la liste des joueurs sélectionnés.
25 joueurs ont été retenus par Gernot Rohr pour les matchs contre le Rwanda et le Nigeria dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les attentes pour ces matchs sont cruciales, car ils pourraient déterminer le destin du Bénin dans la compétition.
Le 10 octobre prochain, les Guépards se déplacent à Kigali pour affronter le Rwanda au stade Amahoro. Cette aventure footballistique prend fin avec la rencontre contre le Nigéria.
Le Bénin occupe actuellement une position favorable dans le Groupe C grâce à une sanction infligée à l'Afrique du Sud, et les joueurs entendent saisir cette opportunité pour se qualifier.
Marina HOUENOU (Stag.)
LISTE DES 25 JOUEURS RETENUS
Gardiens
– Dandjinou Marcel
– Allagbé Kassifa Saturnin
– Obassa Serge
Défenseurs
– Kiki David
– Hountondji Cédric
– Rodrigue Fassinou
– Ouorou Tamimou
– Roche Yohan
– Tijani Mohamed
– Verdon Olivier
Milieux de terrain
– Kossi Rodrigue
– Ahlinvi Mattéo
– Ahouangbo Mariano
– Attidjikou Samadou
– D'Almeida Sessi
– Dokou Dodo
– Hassane Imourane
Attaquants
– Amoussou Romaric
– Dossou Jodel
– Mounié Steve
– Olaitan Junior
– Olatoundji Tessilimi
– Hountondji Andreas
– Aiyegun Tosin
– Rachidou Razack
Le Centre National d'Investigations Numériques (CNIN) tire la sonnette d'alarme face aux cas de sextorsion en ligne qui se multiplient.
L'augmentation des cas de sextorsion utilisant l'Intelligence Artificielle inquète le Centre National d'Investigations Numériques (CNIN).
Le mode opératoire des cybercriminels consiste à créér de fausses vidéos compromettantes en y associant le visage de leurs victimes. Ils menacent ensuite de les diffuser si une rançon n'est pas payée.
« La plupart des vidéos qui circulent sont générées par des intelligences artificielles », a indiqué le centre dans une alerte publique.
Le CNIN prévient : « Si les personnes dont les visages sont utilisés portent plainte, celles qui auront partagé ces contenus en répondront devant la justice ».
Le centre invite les utilisateurs à ne pas partager de photos personnelles avec des inconnus, ne pas cliquer sur des liens suspects.
Aux victimes, il est conseillé de ne jamais céder au chantage. « Nous invitons les personnes victimes de sextorsion à porter plainte en envoyant un mail à plaintes@cnin.bj », a insisté le CNIN.
M. M.
La Cour constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et l'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP) ont tenu une réunion, jeudi 02 octobre 2025, à Cotonou. C'est pour évaluer l'état d'avancement de l'actualisation de la Liste Electorale Informatisée (LEI) et anticiper les défis techniques avant les élections générales de 2026.
La fiabilité de la liste électorale a été au centre des échanges entre la Cour constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) . « Si on n'a pas de liste, en réalité, il n'y a pas véritablement d'élection. S'il n'y a pas de liste fiable, digne de ce nom, l'élection devient une farce », a alerté le président de la Cour constitutionnelle, le professeur Cossi Dorothé Sossa, lors de la réunion tenue jeudi 02 octobre 2025 à Cotonou.
Pour le président de la Cour constitutionnelle, il s'agit d'une condition sine qua non pour garantir des élections crédibles. Il a également insisté sur la responsabilité des institutions à préserver la paix sociale. « Nous devons faire, nous, notre part du travail pour que l'évènement puisse évoluer dans la quiétude », a précisé lee professeur Cossi Dorothé Sossa.
Du côté de la CENA, Sacca Lafia a souligné l'enjeu d'une parfaite cohérence entre les chiffres publiés par les différentes institutions. « À l'issue des élections, tout le monde s'intéresse aux chiffres », a-t-il rappelé avant d'ajouter « que les chiffres que la Cour constitutionnelle va déclarer comme inscrits soient les mêmes que ceux de l'ANIP et de la CENA ». L'harmonisation des données électorales est donc un « tournant important », selon lui, dans le processus préparatoire.
Le directeur général de l'ANIP, Aristide Adjinacou, a présenté les efforts en cours. Il a mis en avant les mécanismes de vérification d'identité et la sécurisation des données personnelles. L'ANIP devra livrer les statistiques électorales 180 jours avant le scrutin, et la liste électorale définitive au plus tard 60 jours avant le premier tour, conformément à l'article 17 du Code électoral.
M. M.
La ville de Parakou s'apprête à vivre un moment historique, ce samedi 4 octobre 2025, à l'occasion de la cérémonie officielle d'investiture du duo Romuald Wadagni- Mariam Chabi Talata pour l'élection présidentielle de 2026.
Plus de 20 000 participants sont attendus à la cérémonie d'investiture du candidat Romuald Wadadgni et de sa colistière Mariam Chabi Talata.
Délégations officielles, militants, sympathisants, élus, membres du gouvernement et figures politiques de tous horizons sont déjà dans la cité des Kobourou.
Les partis alliés tels que l'UPR, le BR, Moele Bénin, Renaissance Nationale, ainsi que d'autres forces seront également représentés.
« C'est historique ! Toute la ville est mobilisée. Il n'y a plus une seule chambre disponible dans les hôtels de Parakou », confie le responsable d'un établissement hôtelier du centre-ville.
Parakou s'apprête à vivre un week-end exceptionnel, marqué par une démonstration de force politique sans précédent.
Marina HOUENOU (Stagiaire)
Le Bloc Républicain (BR) et le Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN) s'apprêtent à signer un protocole d'accord en vue des élections générales 2026. L'annonce a été faite à l'issue d'une rencontre tenue, jeudi 02 octobre 2025, au siège du BR, à Cotonou.
La délégation de Moele-Bénin était conduite par son président, Jacques Ayadji. Elle a été reçue par Abdoulaye Bio Tchané, président du Bloc Républicain.
Dans un communiqué conjoint, les deux partis annoncent un accord législatif « imminent » en vue de mutualiser leurs forces pour mieux peser lors des prochains scrutins législatifs et communaux.
Le texte précisera les modalités de collaboration entre les deux formations. Il vise à « renforcer leur synergie et leur engagement commun au service du développement du Bénin », dans la continuité de la gouvernance initiée par le président Patrice Talon.
Le BR n'en est pas à sa première entente politique. Il a déjà scellé des accords avec l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et la Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE).
Pour Moele-Bénin, en revanche, ce serait une première incursion dans une alliance électorale à cette échelle.
Le parti de Jacques Ayadji veut franchir un cap. Il espère obtenir des sièges à l'Assemblée nationale et dans les conseils communaux à l'issue du double scrutin de janvier 2026.
La signature officielle du protocole est attendue dans les prochains jours.
M. M.
La Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), en collaboration avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC Bénin), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), et la West african alliance for carbon markets and climate finance (WAA), organise depuis ce jeudi 2 octobre 2025, un atelier de haut niveau sur les marchés carbone à l'intention du secteur privé béninois. L'initiative vise à promouvoir la compréhension et l'engagement des opérateurs économiques béninois au sein des marchés carbone, en mettant en lumière les opportunités économiques et réglementaires.
En dépit du potentiel significatif dont dispose le Bénin en matière de crédits carbone, la participation du secteur privé reste limitée. Et ce, par manque d'information, d'expertise technique et de projets structurants. La SIPI-BENIN, structure en charge de l'exploitation et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), et ses partenaires, ont alors décidé de mobiliser le secteur privé béninois autour des opportunités offertes par les marchés carbone, en particulier dans le cadre de l'Accord de Paris et des mécanismes de croissance économique bas-carbone.
Par cet atelier, les organisateurs selon la directrice générale de la CDC Bénin, ambitionnent d'apprendre, de comprendre, et surtout, d'expérimenter avec pragmatisme, « la manière dont les crédits carbone peuvent être monétisés à travers des projets concrets ». Il s'agit d'une « opportunité unique » de passer de la connaissance générale à l'« application appliquée de la pratique », a-t-elle souligné évoquant l'ambition des organisateurs, celle qui consistent à « maîtriser les mécanismes de marché volontaire et de conformité, d'explorer le cadre béninois et surtout, dégager une feuille de route opérationnelle pour transformer les projets en leviers de réduction des émissions, et en ressources de revenus additionnels.
Maryse LOKOSSOU a formulé le vœu que les participants soient plus édifiés au terme des assises avec une idée claire de la manière dont on peut exploiter le plein potentiel des crédits carbone sur les différents projets.
Partenaire d'ARISE, la SIPI-BENIN, pionnière des opportunités du marché carbone au Bénin
Partenaire du groupe ARISE dans le développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, la SIPI-BENIN selon son directeur général, investit dans le marché du carbone depuis 2021 avec l'acquisition de 35% d'AERA, leader dans le développement de projets carbone, et plus récemment dans Crystalchain, une entreprise spécialisée dans la traçabilité du carbone. ARISE a par la suite, développé des capacités en interne en créant OKALA, leader dans le domaine du monitoring de la biodiversité, et SEQUOIA, développeur de projets carbone d'agroforesterie et d'énergie, a expliqué Létondji BEHETON. Ce faisant, le Groupe d'après lui, a créé ainsi une équipe consolidée (plus d'une vingtaine de chercheurs, un desk carbone en interne), capable de couvrir la chaîne de valeur de création de projets carbone dans son entièreté : comptabilisation des émissions, conception et développement des projets, monitoring des émissions (MRV), coordination des audits et commercialisation.
Ces efforts, informe le DG de la SIPI-BENIN, ont été couronnés par plusieurs distinctions internationales en matière de durabilité et de performance carbone. Il a cité entre autres, Environmental Finance en 2022, Sustainable Development Pioneer en 2023, et décerné par Reuters, EDGE Champion en 2024, attribué par la Société financière internationale (SFI), pour l'engagement du Groupe dans la réduction des émissions dans le secteur des infrastructures.
« En 2023, la valeur du marché mondial du carbone a atteint près de 949 milliards de dollars US, donc 87% concentrés en Europe. En Afrique de l'Ouest, le potentiel est considérable, estimé à plus de 50 millions de tonnes équivalent CO2 par an dans des secteurs clés tels que l'énergie, l'agriculture, la foresterie et la gestion des déchets », a informé Létondji BEHETON, mettant l'accent sur le marché du carbone comme « une source majeure de financement pour le continent ».
Selon les données de l'Africa carbon markets Initiative (ACMI), l'Afrique pourrait mobiliser jusqu'à 6 milliards de dollars US par an, offrant aux États et aux entreprises, une opportunité unique pour accompagner la transition bas-carbone. « Au Bénin, ce potentiel est énorme avec plus de 4 millions d'hectares de forêts et de terres agricoles éligibles, représentant un atout stratégique sur les marchés carbone », a poursuivi le DG de la SIPI-BENIN, précisant qu'au-delà du secteur forestier, des opportunités existent également pour les acteurs industriels.
L'entreprise Benin Cashew, un modèle à la GDIZ
A la zone industrielle de Glo-Djigbé, la société Benin Cashew, spécialisée dans la transformation des noix de cajou avec une capacité annuelle de 120 000 tonnes, a initié un projet carbone grâce à son unité de transformation de coque de noix de cajou en huile, le Cashew nut shell liquid (CNSL), qui pourrait lui permettre de générer, selon les estimations, plus de 300 000 tonnes de CO2 valorisables en crédit carbone sur une période de 10 ans.
Toutefois, la participation du secteur privé à cette dynamique demeure très limitée, freinée par un déficit d'informations, de compétences techniques et de projets structurés. Des fonds d'amorçage et une gouvernance nationale claire sont également nécessaires pour permettre l'émergence de projets nationaux. Ces deux journées seront donc l'occasion de mieux comprendre les marchés du carbone, d'identifier les opportunités pour les entreprises locales, de partager les défis et les besoins, et de renforcer les partenariats entre acteurs publics, privés et investisseurs.
Pour Jonathan DOSSEH, représentant la BOAD, la lutte contre le changement climatique exige des solutions novatrices et inclusives. Et les marchés carbone, en particulier ceux développés dans le cadre de l'article 6 de l'accord de Paris offrent de réelles opportunités comme la mobilisation de financement climatique additionnel, la possibilité de stimuler l'innovation technologique et industrielle, et enfin, valoriser les efforts de réduction d'émissions déjà entrepris par les secteurs productifs. Ces opportunités, a-t-il souligné, ne pourront être pleinement saisies qu'avec une forte implication du secteur privé.
Ces premières assises sur les marchés carbone s'achèvent ce vendredi 03 octobre 2025.
F. A. A.
Une nouvelle page s'ouvre sur les relations entre le Royaume du Maroc et l'Union Européenne. Signature, ce vendredi 03 octobre 2025, au siège de la Commission européenne à Bruxelles, de l'échange de lettres portant amendement de l'accord agricole entre le Maroc et l'Union Européenne. Ce texte confirme que les produits agricoles des Provinces du Sud bénéficient des tarifs préférentiels accordés par l'UE au Maroc au titre de l'Accord d'Association.
Le Royaume du Maroc et l'Union Européenne ont signé, ce vendredi 3 octobre 2025, au siège de la Commission européenne, à Bruxelles, l'échange de lettres amendant l'accord agricole liant les deux parties. Cet accord confirme la solidité du partenariat fondé sur une coopération multidimensionnelle élargie aux produits du Sahara marocain.
L'accord, signé, ce vendredi, au nom du Royaume du Maroc par l'ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de l'UE, Ahmed Réda Chami, entre immédiatement en application provisoire, en attendant la finalisation des procédures internes des deux parties.
En vertu de cet accord, les produits agricoles des provinces du Sud bénéficient des mêmes conditions d'accès préférentiel au marché européen que ceux du reste du Royaume, conformément à l'Accord d'Association Maroc-UE.
L'accord confirme que les conditions d'accès au marché européen des produits européens seront appliquées aux produits du Sahara marocain.
Il introduit des ajustements techniques destinés à faciliter l'accès des produits et à les valoriser, notamment en matière d'information du consommateur par un étiquetage mentionnant les régions de production au Sud du Royaume – "Laayoune-Sakiat el Hamra" et "Dakhla-Oued Eddahab".
Maroc, principal partenaire de l !'UE
Conclu dans le même esprit de l'échange de lettres signé en 2018 entre les deux parties, le texte vient ainsi conforter une relation commerciale forte et consolider un partenariat solide et dense, le Royaume du Maroc étant le principal partenaire économique de l'UE en Afrique et dans le monde arabe.
La conclusion de cet accord traduit la volonté commune du Maroc et de l'UE d'approfondir un partenariat de longue date, sachant que sa mise en œuvre est à même de contribuer d'une manière significative au produit intérieur brut agricole national, tout en soutenant l'emploi et l'investissement, en particulier dans les provinces du Sud du Royaume.
La signature de cet accord ouvre la voie à une coopération plus ambitieuse et plus structurée avec Bruxelles, en renforçant les mécanismes politiques existants et en posant les bases d'un partenariat stratégique entre les deux parties.
Grâce à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain est devenu une zone de développement, de connexion et de prospérité et l'UE confirme l'intérêt des grandes puissances mondiales et régionales pour les activités économiques dans les Provinces du sud, et leur volonté d'encourager le commerce et l'investissement dans la région.
Partenaire fiable et crédible
L'objectif est de faire du Sahara marocain un trait d'union entre Europe et Afrique, entre Méditerranée et Atlantique.
Plusieurs faits illustrent cette situation. Il s'agit de de la déclaration de soutien des Etats Unis la semaine dernière et de l'organisation du Forum économique Maroc-France prévu à Dakhla le 9 octobre. Sans oublier l'action projetée par l'Agence britannique UK Export Finance.
Selon la déclaration faite, jeudi, par le Ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, cet accord témoigne du soutien de l'UE aux efforts sérieux et crédibles menés par le Maroc dans ses provinces du sud, et souligne les positions de nombreux Etats membres de l'UE exprimant leur appui à l'initiative marocaine d'autonomie, dans le cadre de la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
L'Accord pemettra de créer des miliers d'emplois dans les Provinces du sud et conforte le Partenariat stratégique entre le Maroc et l'UE.
Le Maroc est un partenaire fiable et crédible, avec lequel l'UE entretient la plus grande part de ses échanges commerciaux en Afrique et dans le monde arabe, pour un montant annuel dépassant les 60 milliards d'euros, incluant produits industriels, équipements et produits agricoles.
Sa Majesté le Roi a toujours voulu que le Partenariat Maroc-UE se déploie par des actions communes, concrètes et diversifiées.
En dehors du domaine agricole, le Partenariat Maroc-UE s'étend sur les domaines politique, économique, social, environnemental, la migration et de la mobilité, la sécurité, le numérique et la culture.
A deux semaines de l'ouverture du dépôt des candidatures pour les élections générales de 2026 au Bénin, 1678 quitus fiscaux ont déjà été délivrés par l'administration fiscale.
La plateforme de délivrance du quitus fiscal enregistre depuis plusieurs semaines une affluence record, signe de l'intense préparation des formations politiques aux élections générales de 2026. Le document atteste que le citoyen est à jour de ses obligations vis-à-vis du fisc et figure parmi les conditions de dépôt de candidatures aux élections.
1678 quitus fiscaux ont déjà été délivrés par la Direction Générale des Impôts.
Députés sortants, élus communaux en fonction disposent pour la plupart du précieux sésame.
Plusieurs autres personnalités ont obtenu leur quitus fiscal.
A quel scrutin participera la fille de l'ex président Boni Yayi ?
Parmi les bénéficiaires figurent Daniel Edah, candidat déclaré à la présidentielle, mais aussi Rachelle Yayi, fille de l'ancien chef de l'État.
Si le candidat Daniel Edah confirme sa participation à l'élection par la demande du quitus fiscal, une question taraude l'esprit quant à l'engagment de Rachelle Yayi dans la course électorale.
A quelle élection la fille de l'ex président Boni Yayi participera-t-elle ? Législatives, communales ou présidentielle ? Les regards sont désormais tournés vers les prochaines prises de position de Rachelle Yayi.
Attendrons nous, peut-être, le 11 octobre prochain, date de désignation du duo candidat du parti Les Démocrates pour être fixés ? Il se sussure, en effet, que Rachelle Yayi figure parmi les potentiels candidats au duo candidat des Démocrates à la présidentielle.
M. M.
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Chelsea vs Liverpool, le 4 octobre
À l'automne, Chelsea est devenu trop vulnérable, en raison de la pression subie par l'équipe lors du principal tournoi des clubs de l'été. Le trophée n'a pas protégé les joueurs des blessures, et l'absence de Cole Palmer et de Levi Colville est devenue un sérieux problème. En conséquence, les Londoniens restent sur trois matches consécutifs sans victoire en Premier League.
Liverpool, de son côté, a longtemps arraché les points nécessaires dans les dernières minutes, mais même cette machine connaît parfois des ratés. Les Reds se sont inclinés face à Crystal Palace (1-2), puis sont repartis d'Istanbul sans le moindre point après leur match de Ligue des champions contre Galatasaray (0-1). L'adaptation des recrues coûteuses ne progresse pas aussi vite qu'Arne Slot l'aurait souhaité.
Cotes : V1 - 2,983, X - 3,935, V2 - 2,347
Real vs Villarreal, le 4 octobre
Le Real a remporté 8 de ses 9 matchs cette saison, mais ce ne sont pas les victoires contre les outsiders qui retiennent l'attention. Tout le monde parle du derby perdu face à l'Atlético (2-5). Un seul faux pas de Xabi Alonso a attiré plus de regards que toutes ses victoires. Le Real saura-t-il montrer un jeu convaincant face à un adversaire solide, ou n'est-il qu'une machine à écraser les plus faibles ?
Marcelino, entraîneur de Villarreal, surpasse Alonso en expérience. El Submarino Amarillo est capable de jouer un football offensif comme de miser sur les contres. Cette équipe vient clairement pour gagner et n'arrive pas à Madrid en victime résignée.
Cotes : V1 - 1,507, X - 5,28, V2 - 6,15
Juventus vs Milan, le 5 octobre
La Juventus, sous la houlette d'Igor Tudor, joue le rôle d'un jeune tigre. L'équipe s'éloigne de l'image traditionnelle du grand pragmatique et fait honneur à son surnom en pratiquant un football de jeunesse, où les erreurs abondent, mais où le désir de jouer avec éclat est encore plus fort. C'est pourquoi les matchs de la Juve se terminent de plus en plus souvent sur des scores spectaculaires comme 4-4 ou 4-3.
Le Milan est porté par Max Allegri sur le banc et Luka Modrić sur le terrain – deux tigres qui gardent une immense envie de gagner. Ce duo de géants peut commettre des erreurs, mais les 12 points obtenus en 5 journées prouvent qu'ils veulent conquérir un nouveau titre de champion.
Cotes : V1 - 2,741, X - 3,315, V2 - 2,865
Lille vs Paris Saint-Germain, le 5 octobre
Pendant l'intersaison, Lille a vendu plusieurs de ses leaders, mais ce club a l'habitude de trouver des remplaçants et de faire progresser ses joueurs. Les deux dernières journées de Ligue se sont soldées par deux défaites sur un score cumulé de 0-4, mais les Dogues sont prêts à panser leurs plaies et à offrir une performance digne face au champion.
Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel de 1xBet, fait des miracles de résilience. Un grand nombre de blessés a conduit à la défaite contre Marseille (0-1), mais l'entraîneur Luis Enrique s'est adapté aux problèmes et a trouvé un moyen de battre Barcelone (2-1) à l'extérieur.
Cotes : V1 - 4,56, X - 4,25, V2 - 1,783
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Le procès de Constantin Amoussou est renvoyé au 23 octobre 2025 au tribunal d'Abomey-Calavi.
Prévu pour le 02 octobre 2025, le procès de Constantin Amoussou est reporté au 23 octobre. Interpellé le 16 septembre 2025, l'écrivain et chroniqueur est poursuivi pour viol présumé sur mineure de 14 ans.
Il a été présenté au procureur, mardi 23 septembre 2025, avant d'être placé sous mandat dépôt.
Marina HOUENOU (Stag)
Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a accueilli, mardi 30 septembre 2025, à Abidjan, son homologue de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekué. Au cœur des échanges : la volonté partagée de renforcer la coopération entre les deux institutions pour mieux financer les économies ouest-africaines.
La rencontre marque une nouvelle étape dans la relation entre la BAD et la BOAD, déjà actives sur plusieurs fronts. Elle s'inscrit dans le programme « Quatre points cardinaux », lancé par Sidi Ould Tah. Cette initiative vise à créer des synergies plus fortes avec les banques régionales de développement, afin de mobiliser plus de financements pour des projets à fort impact sur le continent.
« Nous voulons développer des partenariats plus étroits avec les banques régionales », a souligné Sidi Ould Tah. De son côté, la BOAD s'est dite « déterminée à construire une dynamique commune au service du développement durable ».
L'emploi des jeunes et des femmes, une priorité
Un axe clé de cette coopération renforcée est le soutien aux investissements privés, que les deux banques considèrent comme essentiels pour stimuler la croissance. « Le principal moteur de création d'emplois sur le continent, en particulier pour les jeunes et les femmes », a rappelé la BAD.
Les projets envisagés touchent des secteurs stratégiques : infrastructures, énergie, numérique, agriculture… Autant de domaines clés pour transformer durablement les économies de l'UEMOA.
Les deux présidents s'étaient déjà rencontrés début septembre à l'occasion de l'investiture de Sidi Ould Tah à la tête de la BAD. Ces échanges réguliers traduisent une volonté forte de travailler ensemble sur un agenda commun.
« Nous allons identifier des projets à financer ensemble, pour avoir un impact rapide et concret », a confié Serge Ekué à l'issue de la réunion.
Avec cette alliance renforcée, la BAD et la BOAD veulent accélérer le développement économique de l'Afrique de l'Ouest, en soutenant des initiatives concrètes et inclusives.
Le commissariat du 13ᵉ arrondissement de Cotonou a démantelé un réseau spécialisé dans le vol, la transformation et la revente de motos munies de faux papiers. Trois suspects ont été interpellés et douze engins retrouvés, partiellement ou totalement maquillés..
Une intervention de routine de la Police dans la nuit du 25 septembre 2025 a abouti au démantèlement d'un réseau de réseau, transformation et recel de motos.
Une patrouille de police a repéré un homme au comportement suspect dans le quartier Agla Pylônes. Pris en chasse, il a été arrêté après une courte fuite. Ses aveux ont mis les enquêteurs sur la piste d'un système bien organisé.
Les policiers ont ainsi découvert un circuit complet allant du vol à la falsification des documents de propriété. Deux complices présumés, chargés de la transformation et de la revente, ont été arrêtés à Sainte-Cécile et à Cococodji.
Les perquisitions menées dans plusieurs quartiers de Cotonou et de Calavi ont permis la saisie d'une douzaine de motos rendues méconnaissables, de deux engins dépiécés et d'un stock important de pièces détachées. Plusieurs cartes grises et papiers d'achat falsifiés ont également été retrouvés.
L'enquête se poursuit pour retrouver d'autres membres du réseau et restituer les motos à leurs véritables propriétaires.
M. M.
Les députés de l'Assemblée nationale, 9è législature feront leur rentrée parlementaire le 31 octobre prochain. La session budgétaire s'ouvrira également ce même jour au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
La session budgétaire de l'Assemblée nationale, traditionnellement consacrée à l'examen du budget général de l'Etat, s'ouvrira le vendredi 31 octobre prochain. Elle se déroulera conformément aux dispositions de la Constitution et du Règlement intérieur, qui prévoient deux sessions ordinaires par an.
La Conférence des présidents, réunie le 25 septembre sous la direction de Louis Vlavonou, a validé cette date.
Les travaux de cette rentrée parlementaire s'étendront jusqu'au 31 janvier 2026.
Cette rentrée est particulière. Elle marque la dernière session de la 9e législature, installée en février 2023 pour un mandat transitoire de trois ans. Le passage de témoin est déjà prévu.
Les 109 députés de la 10e législature seront installés le 12 février 2026, au lendemain des élections législatives programmées pour le 11 janvier.
M. M.
Le parti d'opposition Les Démocrates (LD) a fixé son Conseil national au 11 octobre prochain.
Réunis le 11 octobre 2025, les militants du parti d'opposition Les Démocrates (LD) désigneront officiellement leur duo candidat à l'élection présidentielle de 2026.
L'annonce a été faite par Dr. Dossou Guy Mitokpè, secrétaire à la communication du parti.
Les regards sont tournés vers Les Démocrates, principale force d'opposition au Bénin, depuis la désignation du duo candidat de la mouvance présidentielle.
M. M.
À l'issue de la conférence internationale sur la nutrition organisée à Cotonou les 27 et 28 septembre, l'UNICEF a annoncé un financement de 50 millions de dollars pour soutenir le programme béninois de supplémentation nutritionnelle destiné aux enfants de la conception jusqu'à deux ans.
« Le gouvernement béninois s'engage pleinement à accompagner les enfants dès les premiers jours de la vie », a déclaré le président Patrice Talon, lors de la conférence internationale sur la nutrition, devant un parterre de partenaires internationaux, d'experts en nutrition et d'acteurs de la société civile.
Un plan national a été élaboré dans un contexte africain où plus de 64 millions d'enfants souffrent de malnutrition. Le programme cible les 1 000 premiers jours de vie, une période décisive pour le développement cérébral, immunitaire et physique de l'enfant. Il s'appuie sur une approche communautaire et inclusive.
L'UNICEF a annoncé un financement de 50 millions de dollars pour soutenir le programme. « Le travail avec les communautés est au cœur de notre stratégie. Il s'agit de cocréer des solutions durables », a souligné Omar Abdi, directeur général adjoint de l'UNICEF, en saluant la vision du gouvernement béninois.
Le financement de l'UNICEF servira à former les agents de santé, renforcer les capacités locales et assurer le suivi nutritionnel des enfants, tout en menant des campagnes de sensibilisation à grande échelle.
La conférence internationale sur la nutrition s'est tenue les 27 et 28 septembre 2025 sous le thème : « Investir dans la nutrition : un choix stratégique pour la santé et le développement durable des générations ». Elle s'est clôturée par une Déclaration.
A travers la Déclaration de Cotonou, gouvernements, secteur privé et société civile s'engagent à ramener le retard de croissance à 10 % et l'insuffisance pondérale à 5 % d'ici 2030 chez les enfants de moins de cinq ans.
M. M.
Ibrahim Chabi Mama, ancien Premier adjoint au maire de Parakou et ex-président des Buffles du Borgou, a été inhumé, ce jeudi 02 octobre 2025, au cimetière musulman de Parakou.
Décédé le mercredi 1ᵉʳ octobre, Ibrahim Chabi Mama, ancien Premier adjoint au maire de Parakou et ex-président des Buffles du Borgou a reçu ses derniers hommages ce jeudi 02 octobre 2025.
La cérémonie funèbre s'est tenue au domicile familial du quartier Gah. Parents, amis, responsables politiques, figures religieuses et représentants du club des Buffles étaient présents.
Le corps du défunt a été exposé selon les rites musulmans. Une prière a été dirigée par l'imam de la mosquée centrale, entouré de plusieurs dignitaires religieux.
L'illustre disparu a été ensuite inhumé au cimetière musulman de Parakou.
M. M.
Invité du Club de l'Économiste, ce jeudi 2 octobre 2025, le Directeur Général du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) a dressé un état des lieux des réformes engagées au sein de l'institution depuis 2020. Dr Ngueto Tiraïna Yambaye a présenté les performances obtenues, les nouveaux objectifs ambitieux à l'horizon 2030, et les leviers envisagés pour renforcer le financement des PME et l'inclusion financière.
Depuis plus de 45 ans, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) œuvre en faveur de l'intégration économique de ses quatorze États membres. C'est à travers la mise à disposition de ses clients, d'outils et de mécanismes de financement performants et efficaces. « Le FAGACE a connu plusieurs mutations et depuis 5 ans l'institution s'est radicalement transformée, modernisée pour pouvoir accompagner le secteur bancaire, les marchés financiers ainsi que le porteur de projet dans le financement du développement », a déclaré Dr Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur Général du FAGACE. A l'en croire, le FAGACE est une institution de solutions, innovantes et d'instruments financiers adaptés au contexte.
Sous sa direction depuis 2020, l'institution a enregistré de bons résultats, avec la mise en place du Plan Stratégique 2021-2025 dénommé « The New Momentum ». « En 5 ans, nous sommes passés de 400 milliards de FCFA à 2500 milliards de FCFA en matière d'engagement en garantie », informe l'économiste spécialisé en Finance internationale et en Politique publique.
Au-delà des mécanismes de garantie, le FAGACE dispose d'un Institut chargé de la formation, des études, de la recherche et de l'assistance technique aux promoteurs et de l'appui technique aux États membres. « C'est un Think tank d'encadrement et de renforcement de capacité en relation avec les partenaires financiers et sociaux », explique le président du Club des Dirigeants de Banques et Établissements de Crédit d'Afrique.
Un nouveau plan stratégique plus ambitieux
Après 5 années de transformation, le FAGACE travaille sur un nouveau plan stratégique plus ambitieux. « Le nouveau plan stratégique 2025-2030 est en cours d'élaboration. Etant donné qu'avec le premier plan stratégique, nous avons dépassé très loin les objectifs que nous nous sommes fixés, nous voulons aller encore très loin », a affirmé Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. L'institution veut avoir plus de fonds propres afin d'accroitre ses interventions. « Les demandes sont énormes et croissantes. Avec le prochain plan stratégique, nous voulons avoir 2.000 milliards FCFA de Fonds propres pour permettre de toucher l'entrepreneur rural et contribuer dans chaque pays à développer les marchés », a-t-il ajouté.
Le directeur a aussi annoncé l'adhésion prochaine de nouveaux pays au Fonds. « L'effectif des États membres passera de 14 à 25 et c'est un acquis important. Aujourd'hui, l'institution est attractive. Nous sommes très sollicités au niveau mondial et nous sommes notés AA sur le marché financier international », a-t-il indiqué.
Se prononçant sur la problématique du financement des entreprises en Afrique, l'économiste a insisté sur le développement de l'inclusion financière en facilitant la création des comptes bancaires. « Les banques aussi doivent faire un effort également pour mériter la confiance de la population et des entreprises. Si tout le monde dispose d'un compte bancaire, l'épargne des banques sera suffisante pour permettre de donner un crédit aux PME », a soutenu Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. A l'endroit des femmes entrepreneures, le FAGACE envisage mettre à leur disposition un encadrement technique afin de bien les outiller.
« Nous devons continuer à soutenir le secteur privé parce qu'il n'y a que le secteur privé qui peut créer plus d'emplois et de la richesse. Heureusement pour le cas du Bénin, nous avons une économie qui bouge. (…). Le FAGACE demeure une institution au service des populations et des États », a-t-il conclu.
Akpédjé Ayosso
Invité du Club de l'Économiste, ce jeudi 2 octobre 2025, le Directeur Général du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) a dressé un état des lieux des réformes engagées au sein de l'institution depuis 2020. Dr Ngueto Tiraïna Yambaye a présenté les performances obtenues, les nouveaux objectifs ambitieux à l'horizon 2030, et les leviers envisagés pour renforcer le financement des PME et l'inclusion financière.
Depuis plus de 45 ans, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) œuvre en faveur de l'intégration économique de ses quatorze États membres. C'est à travers la mise à disposition de ses clients, d'outils et de mécanismes de financement performants et efficaces. « Le FAGACE a connu plusieurs mutations et depuis 5 ans l'institution s'est radicalement transformée, modernisée pour pouvoir accompagner le secteur bancaire, les marchés financiers ainsi que le porteur de projet dans le financement du développement », a déclaré Dr Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur Général du FAGACE. A l'en croire, le FAGACE est une institution de solutions, innovantes et d'instruments financiers adaptés au contexte.
Sous sa direction depuis 2020, l'institution a enregistré de bons résultats, avec la mise en place du Plan Stratégique 2021-2025 dénommé « The New Momentum ». « En 5 ans, nous sommes passés de 400 milliards de FCFA à 2500 milliards de FCFA en matière d'engagement en garantie », informe l'économiste spécialisé en Finance internationale et en Politique publique.
Au-delà des mécanismes de garantie, le FAGACE dispose d'un Institut chargé de la formation, des études, de la recherche et de l'assistance technique aux promoteurs et de l'appui technique aux États membres. « C'est un Think tank d'encadrement et de renforcement de capacité en relation avec les partenaires financiers et sociaux », explique le président du Club des Dirigeants de Banques et Établissements de Crédit d'Afrique.
Un nouveau plan stratégique plus ambitieux
Après 5 années de transformation, le FAGACE travaille sur un nouveau plan stratégique plus ambitieux. « Le nouveau plan stratégique 2025-2030 est en cours d'élaboration. Etant donné qu'avec le premier plan stratégique, nous avons dépassé très loin les objectifs que nous nous sommes fixés, nous voulons aller encore très loin », a affirmé Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. L'institution veut avoir plus de fonds propres afin d'accroitre ses interventions. « Les demandes sont énormes et croissantes. Avec le prochain plan stratégique, nous voulons avoir 2.000 milliards FCFA de Fonds propres pour permettre de toucher l'entrepreneur rural et contribuer dans chaque pays à développer les marchés », a-t-il ajouté.
Le directeur a aussi annoncé l'adhésion prochaine de nouveaux pays au Fonds. « L'effectif des États membres passera de 14 à 25 et c'est un acquis important. Aujourd'hui, l'institution est attractive. Nous sommes très sollicités au niveau mondial et nous sommes notés AA sur le marché financier international », a-t-il indiqué.
Se prononçant sur la problématique du financement des entreprises en Afrique, l'économiste a insisté sur le développement de l'inclusion financière en facilitant la création des comptes bancaires. « Les banques aussi doivent faire un effort également pour mériter la confiance de la population et des entreprises. Si tout le monde dispose d'un compte bancaire, l'épargne des banques sera suffisante pour permettre de donner un crédit aux PME », a soutenu Dr Ngueto Tiraïna Yambaye. A l'endroit des femmes entrepreneures, le FAGACE envisage mettre à leur disposition un encadrement technique afin de bien les outiller.
« Nous devons continuer à soutenir le secteur privé parce qu'il n'y a que le secteur privé qui peut créer plus d'emplois et de la richesse. Heureusement pour le cas du Bénin, nous avons une économie qui bouge. (…). Le FAGACE demeure une institution au service des populations et des États », a-t-il conclu.
Akpédjé Ayosso
La Place Tabéra de Parakou a vibré ce jeudi 02 octobre 2025 à l'occasion de la cérémonie de lancement officiel de la Phase 3 du Microcrédit Alafia, sous la présidence de Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance.
Aux côtés de la Ministre, plusieurs personnalités ont honoré de leur présence l'événement. Il s'agit, entre autres de Monsieur Conrad GBAGUIDI, Président du Conseil Économique et Social, la Ministre Conseillère aux Affaires sociales, à la microfinance et à la fonction publique Mme Mariam DJAOUGA SACCA, le Ministre conseiller à l'agriculture M. Sacca Kina BIO GUERRA, des députés à l'Assemblée nationale, l'ancien Ministre de l'Énergie et des Mines, Monsieur Samou SEÏBOU ADAMBI, le Préfet du Borgou, le Maire de Parakou et ses collègues de plusieurs communes du département, les responsables des SFD partenaires, les opérateurs GSM associés, ainsi que des sages, notables, cadres de l'Administration et surtout de nombreuses femmes bénéficiaires venues témoigner.
La cérémonie, empreinte de chaleur et d'enthousiasme, a démarré par le mot de bienvenue du Maire de Parakou, suivi de l'intervention du Directeur Général du Fonds National de la Microfinance, Monsieur Joël AFFOYON, qui a rappelé les objectifs de cette nouvelle phase. Des témoignages poignants de bénéficiaires ayant déjà reçu leur financement ont illustré les transformations concrètes du programme dans les ménages et les activités économiques.
Le lancement ayant été simultané dans tous les départements du Bénin, la Ministre TOGNIFODE s'est connectée en ligne avec d'autres points focaux FNM de certaines communes du pays, qui ont exprimé leur reconnaissance pour cette évolution majeure du MCA.
Dans son discours, la Ministre a rappelé le diagnostic sans complaisance de 2016 : « un microcrédit politisé, opaque, marqué par des rançonnements et des lenteurs ». Elle a souligné la volonté du Gouvernement de corriger ces dérives par une digitalisation intégrale, un allègement des conditions d'accès ; tout en rappelant l'importance du remboursement des crédits pour la durabilité du produit.
Aujourd'hui, les résultats parlent d'eux-mêmes. Plus de 49,9 milliards de FCFA déjà injectés, au profit d'environ 800 mille bénéficiaires dont 82 % de femmes, et désormais des crédits accessibles jusqu'à 200 000 FCFA avec des conditions simplifiées et des frais de retrait et de remboursement totalement gratuits.
La joie des bénéficiaires, émues de voir leurs efforts soutenus était visible ; il en était de même pour les sages et notables témoins de ce progrès social. On pouvait aussi noter l'engagement réaffirmé des élus locaux, à travers le Maire de Parakou, de veiller à un suivi rigoureux pour garantir la pérennité du dispositif.
À travers cette Phase 3, le Gouvernement réaffirme sa détermination à bâtir un social structuré, pensé pour profiter réellement aux populations vulnérables et contribuer durablement à la lutte contre la pauvreté.
Quelques images