La Commission électorale nationale autonome (CENA) a donné, ce mardi 2 septembre 2025, le coup d'envoi de la délivrance des formulaires de parrainage aux élus, en vue de l'élection présidentielle de 2026. Plusieurs élus ont déjà effectué le déplacement.
Conformément au calendrier électoral en vigueur, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a lancé ce mardi, l'opération de délivrance des formulaires de parrainage. Cette étape marque une phase déterminante dans la préparation de l'élection présidentielle prévue pour 2026.
William Fangbédji, maire de LaloLe tout premier acte de cette opération a été posé par le maire de Lalo, William Fangbédji. Ce dernier s'est rendu très tôt au siège de la CENA pour procéder au retrait de son formulaire. Le maire de Dogbo, Magloire Agossou, a également effectué la démarche. Un peu plus tard, c'était au tour de Blaise Békakoua, maire de Toucoutouna, de se présenter à la CENA afin de remplir la même formalité.
Les députés du parti ‘'Les Démocrates” sont aussi à la CENA pour retirer leur fiche de parrainage. L'opération de délivrance des formulaires de parrainage est ouverte chaque jour ouvrable, de 8 heures à 17 heures, et se poursuivra jusqu'au vendredi 12 septembre 2025. Chaque candidat à la présidentielle doit bénéficier du parrainage d'un nombre donné d'élus (maires ou députés) pour que son dossier soit jugé recevable.
A.A.A
La Présidente de l'Institut National de la Femme (INF), Me Huguette Bokpe Gnacadja, a effectué une tournée stratégique du 25 au 28 août 2025 dans les départements de l'Alibori, de l'Atacora, du Borgou et de la Donga.
Sensibiliser les leaders religieux et les têtes couronnées sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, et obtenir leur engagement officiel à travers la signature de conventions de partenariat. C'est l'objectif de la tournée effectuée par la présidente de l'Institut National de la Femme (INF). À Kandi (Alibori), elle s'est entretenue avec le préfet de l'Alibori, Ky-Samah Bello, le maire de Kandi, Zinatou Saka Osseini Alazi, les ministres de la cour du roi Sacca ZIBIRI III, l'imam de Kandi, le Rouga (chef peul), le Kandisounon (chef de terre) et l'évêque de Kandi, Mgr Clet Fèliho. L'étape de Natitingou (Atacora), lui a permis d'échanger avec la préfète de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah, le régent du roi de Natitingou, le chef suprême de culte Tammari, Ôkôti Tcha-Dièti et l'évêque de Natitingou, Mgr Antoine Sabi Bio. Elle s'est également rendue à Nikki et Parakou (Borgou), ainsi qu'à Djougou (Donga).
Ces différentes autorités morales, coutumières et religieuses ont exprimé leur adhésion à la mission de l'INF à travers la signature d'une Convention de Partenariat sur la Veille et la Dénonciation des Violences Basées sur le Genre (VBG).
Les conventions signées formalisent cet engagement et confèrent aux leaders un rôle actif dans la sensibilisation, la prévention et la protection. Cette initiative, qui sera étendue aux autres départements du Bénin dans les jours à venir, marque une étape importante dans l'ancrage local des actions de l'INF pour un changement durable des mentalités.
A.A.A
Du 5 au 7 septembre 2025, Nikki accueille l'édition 2025 de la Gaani, la grande fête culturelle et rituelle célébrée par les fils et filles du royaume Baatonu.
Nikki se prépare à vibrer au rythme des traditions Baatonu à l'occasion de la Gaani. Véritable pilier de l'héritage culturel du Nord Bénin, la Gaani se déroulera cette année du vendredi 5 au dimanche 7 septembre 2025 dans la cité impériale de Nikki. Le coup d'envoi sera donné par la sortie des Tambours Sacrés.
Le samedi 6 septembre, les regards se tourneront vers le parcours rituel de l'empereur, un moment fort de communion entre le monarque et son peuple. À cela s'ajoute la présentation solennelle des rois et dignitaires, venus des différentes provinces du royaume.
La clôture de la Gaani, prévue pour le dimanche 7 septembre, sera marquée par l'un des rituels les plus attendus : le Kayessi. C'est lors de ce moment que les princes, dans un acte de loyauté, se soumettent au rituel du rasage.
Bien plus qu'une fête traditionnelle, la Gaani est l'expression vivante d'une identité forte, d'un héritage préservé et d'une spiritualité profonde. Chaque année, elle attire des milliers de visiteurs.
A.A.A
Les députés ont voté, ce lundi 1er septembre 2025, le projet de budget de l'Assemblée nationale du Bénin, gestion 2026. Il est évalué à 33. 085. 700. 909 FCFA.
Hausse du budget 2026 du Parlement béninois. Il s'établit à 33. 085. 700. 909 F CFA contre 29. 318 497. 486 FCFA en 2025, soit une augmentation de 12,85 %. Ce budget a été voté à l'unanimité des députés lors d'une séance plénière au Palais des gouverneurs de Porto-Novo au titre de la 2ᵉ session extraordinaire de l'année 2025.
La hausse du budget 2026 est due aux différentes actions à exécuter pour l'installation de la nouvelle législature en 2026. Le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a aussi fait part du remboursement du prêt consenti pour la construction du nouveau siège de l'Assemblée nationale du Bénin. La séance a permis aux députés de soumettre quelques préoccupations. Elles sont liées à la réévaluation des frais de mission des députés à l'étranger, à la dotation en ressources financières des groupes d'amitié interparlementaires, à l'augmentation des frais de carburation et d'amortissement des véhicules de fonction des députés.
A la date du 15 août 2025, les dépenses au titre de l'année en cours sont chiffrées à plus de 14 milliards de F CFA, soit 44 % du budget remanié.
A.A.A
Dans le cadre de l'Exposition universelle Osaka 2025, le Bénin a organisé jeudi 28 août 2025, le Benin Business Forum, une rencontre stratégique au cours de laquelle les opportunités d'investissements à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), ont été exposées aux investisseurs japonais et internationaux présents à Higashi-Osaka.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé, vitrine de l'industrialisation et de la transformation locale au Bénin poursuit son rayonnement international avec une forte participation au Benin Business Forum, organisé à Higashi-Osaka.
Devant un parterre d'investisseurs japonais et internationaux, décideurs économiques et chefs d'entreprises, le directeur général de la SIPI-BENIN, Faki ADJÉ a expliqué au cours d'un panel intitulé « La GDIZ comme moteur du développement agro-industriel », les opportunités d'investissements au sein de la zone économique spéciale, notamment dans les filières agricoles, textiles et manufacturières. Il a accentué son intervention sur les atouts que présente la GDIZ, son rôle dans la transformation structurelle de l'économie nationale ainsi que son impact en matière de création d'emplois qualifiés, la promotion des exportations et la valorisation des productions locales.
A l'Exposition universelle Osaka 2025, les visiteurs ont pu découvrir sur le pavillon du Bénin, des produits 100 % Made in Benin, issus des unités de production de la GDIZ ; les t-shirts premium, symbole du dynamisme de la filière textile locale ; des noix de cajou transformées sur place, reflet de l'expertise béninoise dans la valorisation agricole ; et autre produits qui mettent en valeur le Made in Benin.
La participation du Bénin à l'Exposition Universelle Osaka 2025 et au Benin Business Forum 2025, illustre la volonté du pays à renforcer sa visibilité économique à l'international, attirer les investissements directs étrangers et faire de la GDIZ, un hub industriel et logistique de référence en Afrique de l'Ouest.
F. A. A.
La désignation du ministre d'Etat Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance présidentielle pour l'élection de 2026 continue de faire des vagues positives à travers le pays. À Porto-Novo, de nombreux citoyens saluent ce choix qu'ils qualifient de rassurant, misant sur la compétence et l'expérience du technocrate pour poursuivre les acquis du régime Talon.
En désignant Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance pour la presidentielle 2026, Patrice Talon a surpris. Ni chef de parti, ni homme de terrain, le ministre des Finances a pourtant obtenu l'adhésion des leaders de l'UP-R, Joseph Djogbénou, et du BR, Abdoulaye Bio Tchané.
À la fin de son second et dernier mandat, Patrice Talon a désigné son Ministre d'État, Romuald Wadagni, comme candidat de la mouvance pour la présidentielle de 2026. Wadagni n'est pourtant pas un leader politique au sens classique du terme. Face à lui, deux figures de poids auraient pu légitimement prétendre porter les couleurs du camp de la majorité au pouvoir : Joseph Djogbénou, président de l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R), et Abdoulaye Bio Tchané, président du Bloc Républicain (BR). Tous les deux chefs de parti disposent d'une longue expérience dans l'animation de la vie politique nationale, contrairement au ministre des Finances resté jusqu'ici dans une posture de technocrate.
Mais la donne constitutionnelle a aussi joué. Abdoulaye Bio Tchané, figure respectée du paysage politique, a atteint la limite d'âge fixée par la Constitution pour être candidat à la présidentielle. Forclos donc. Sa non-désignation n'a rien d'une mise à l'écart. Abdoulaye Bio Tchané aurait pu, à défaut de se représenter, proposer un candidat issu du parti Bloc Républicain.
Quant au président de l'Union Progressiste le Renouveau, il a préféré s'inscrire dans une démarche d'unité, bien que disposant de tous les atouts ou désigné un autre responsable pour porter les couleurs du parti.
Loin des rivalités habituelles, Djogbénou et Tchané ont choisi le consensus. Ils ont mis de côté leurs ambitions personnelles et leurs egos pour s'inscrire dans la logique de la réforme du système partisan. Les partis ne sont plus réduits à des instruments d'hommes forts, mais deviennent de véritables structures capables de s'accorder sur un profil jugé rassembleur.
La relégation de Djogbénou et Bio Tchané, traduit en réalité la cohérence de la réforme initiée sous Talon. Le choix de Wadagni illustre la volonté de tourner la page des querelles de leadership pour construire un camp présidentiel uni, à même d'affronter sereinement l'échéance de 2026.
Au-delà des ego, le consensus guide désormais la dynamique politique à la mouvance !
M. M.
L''ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo, s'est exprimé sur la désignation du ministre d'État Romuald Wadagni comme candidat de la mouvance présidentielle à l'élection présidentielle de 2026.
Dans une déclaration accordée au journal L'Événement Précis, l'ex-chef d'État n'a pas caché son enthousiasme face à la désignation de Romuald Wadagni.
« Je le félicite. Ceci pourra permettre de continuer le travail qu'a commencé Talon avec le nouveau ministre de l'Économie et des Finances qui a trouvé les ressources qui ont permis de moderniser le pays… Il paraissait le plus qualifié pour continuer l'œuvre de Talon », a affirmé Nicéphore Soglo.
Pour l'ancien chef de l'Etat, l'option Wadagni n'est pas le fruit du hasard. Elle s'inscrit dans la continuité logique des réformes économiques et des transformations structurelles amorcées sous le régime actuel. Le premier président élu du Renouveau démocratique salue également le dynamisme d'un homme qui, malgré son jeune âge, a su faire ses preuves à la tête des finances publiques.
« C'est le fruit du dynamisme du jeune ministre des Finances, dont le savoir-faire a permis la performance de l'économie béninoise », a-t-il ajouté.
Romuald Wadagni, artisan des principales réformes économiques du régime Talon, est désormais en première ligne pour incarner la continuité et consolider les acquis de la gouvernance actuelle.
Depuis son lieu de détention, le président du parti Le Libéral, a salué la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité au pouvoir pour l'élection présidentielle de 2026. Dans un message publié, ce lundi 1er septembre 2025, Richard Boni Ouorou, exprime son soutien à celui qu'il qualifie de « candidat du renouveau et de la performance économique », tout en appelant à une campagne électorale responsable et orientée vers les enjeux de la jeunesse et de la croissance nationale.
Message du président du parti Le LIBERAL
C'est avec grand enthousiasme que j'ai appris, ce qui était encore une rumeur depuis plusieurs semaines, le choix porté sur le Ministre Romuald Wadagni, pour être le candidat de la majorité présidentielle lors des prochaines élections présidentielles dans notre pays. Tout d'abord, commençons par féliciter le Président de la République, M. Patrice Talon qui a su certainement donner sa caution pour ce choix consensuel qui, sans doute, permettra de poursuivre la révélation de notre cher Bénin au-delà de 2026.
Chers amis,
Depuis 2016, le Bénin a fait le choix d'un changement de l'orientation de ses politiques publiques vers la performance et l'efficacité et c'est un constat. A partir de 2026, cette dynamique devra continuer voire s'améliorer, avec un nouveau paradigme adapté aux défis actuels de notre société. La jeunesse est désormais mise en avant dans un contrat d'efficacité et d'adaptabilité. À partir de 2026, avec M. Wadagni comme président (et c'est le meilleur challenge que je lui souhaite), nous pouvons avoir foi que les politiques seront encore mieux adaptées au contexte démographique de notre pays constitué majoritairement de jeunes citoyens.
Monsieur Wadagni, nous le savons tous, est une personne expérimentée du monde de l'économie, ce qui est un atout dans un contexte mondial actuel où l'économie est au cœur de toutes les guerres, au menu de toutes les alliances.
Son expérience en tant que Ministre des Finances et de l'Économie, plus qu'un atout, est aussi un besoin voire une nécessité. Objectivement, ses résultats années après années, ses différentes distinctions sous régionales et mondiales, de même que les différents chiffres indicateurs de performance parlent pour lui. Et pour ceux qui ont déjà un argument préconçu qui parlent de la « Dette », j'ai toujours dit que la dette n'est jamais le problème mais seule son affectation non optimale qui pourrait l'être. Or, à ce niveau, nul ne remettra en cause les indicateurs de performance de notre pays de ces dernières années. Monsieur Wadagni que je sais brillant, saura, le moment opportun, vous convaincre de son bilan.
J'ai foi que ses porte-paroles d'une campagne que je souhaite objective et pacifique, tournée vers des propositions chiffrées et réalistes et dans un esprit de grande responsabilité, sauront également orchestrer la fête électorale au profit du Ministre Wadagni. C'est le lieu aussi pour moi, de dire « MERCI » aux partis politiques Bloc Républicain (BR) et Union Progressiste le Renouveau (UPR), ainsi qu'à tous les autres partis de la majorité présidentielle. Ils ont su faire preuve de bonne volonté, de discernement, de sagesse et surtout, de sacrifice en faisant confiance à la jeunesse. Une fois encore, j'ai foi en l'avenir de notre pays et je me sens fier d'appartenir à ce grand projet qui est le Bénin.
Félicitations cher Romuald et mes vœux de succès !
Prenez soin de vous.
Pour Richard Boni Ouorou,
La cellule de communication
Le maire de la commune de Bohicon a salué la désignation du Ministre d'État Romuald Wadagni, comme candidat de la mouvance à l'élection présidentielle de 2026. Pour Rufino d'Almeida, c'est un choix de continuité. Le maire de la ville-carrefour s'engage à mobiliser toutes les forces vives autour du candidat Romuald Wadagni.
Chers concitoyens,
C'est avec une fierté immense et une émotion particulière que nous accueillons la désignation de Monsieur le Ministre d'État Romuald WADAGNI, comme candidat de la mouvance présidentielle à l'élection présidentielle de 2026.
Ce choix n'est pas anodin. Il est l'expression d'une vision claire : celle d'assurer la continuité des grandes et courageuses réformes impulsées par le Président Patrice TALON, et de garantir au Bénin un avenir de prospérité, de stabilité et de progrès partagés. Romuald WADAGNI incarne cette rigueur, cette compétence et cette intégrité qui ont déjà marqué son passage à la tête des finances publiques de notre pays.
En lui confiant cette responsabilité, notre mouvance fait le pari de l'avenir et de la jeunesse. Ce message est un appel lancé à tous les Béninois, en particulier aux jeunes et aux femmes, à s'unir derrière ce digne fils de notre nation pour que l'élan de développement amorcé se poursuive.
Je prends l'engagement, en ma qualité, de premier citoyen de la ville de Bohicon et acteur politique de premier rang dans la ville, d'œuvrer aux côtés de notre candidat, à mobiliser toutes les forces vives, toutes les énergies et toutes les intelligences afin que 2026 soit l'année de la consecration de la continuité et des avancées notables tant appréciées de nos concitoyens.
Ensemble,nous le pouvons !.
Le Bénin rayonne une fois de plus sur la scène musicale continentale. L'artiste Axel Merryl est nominé aux All Africa Music Awards (AFRIMA) 2025, dans la prestigieuse catégorie « Meilleur Artiste Masculin d'Afrique de l'Ouest ».
Pour son titre « Titulaire », fruit d'une collaboration brillante avec la chanteuse sénégalaise Mia Guisse, l'artiste béninois Axel Merryl est nominé aux AFRIMA 2025. Il figure dans la catégorie « Meilleur Artiste Masculin d'Afrique de l'Ouest ». Axel Merryl est aux côtés de figures emblématiques de la musique africaine comme Asake, Black Sherif, Burna Boy, Davido, Didi B, Djodje, Rema, Wizkid.
De ses débuts sur les réseaux sociaux à la conquête des grandes scènes africaines, Axel Merryl a su imposer un style mêlant humour, mélodies entêtantes et messages percutants.
La cérémonie des AFRIMA 2025 se tiendra à Lagos, au Nigeria, du 25 au 30 novembre. Placé sous l'égide de l'Union Africaine, cet événement célèbre chaque année, la diversité, la richesse et la créativité des artistes africains. Plus qu'un simple trophée, une victoire aux AFRIMA représente un véritable tremplin international pour les lauréats.
L'ouverture des votes est prévue pour le 10 septembre 2025, une étape cruciale durant laquelle les fans du monde entier pourront soutenir leurs artistes favoris.
A.A.A
Deux hommes ont été arrêtés au petit matin du dimanche 31 août à Bohicon avec 22 kilogrammes de chanvre indien.
Le commissariat du 1er arrondissement de Bohicon a interpellé, sur renseignement, deux trafiquants vers 4 heures au carrefour Sodohomè. L'opération a été menée le dimanche 31 août.
Les deux suspects circulaient à moto en direction d'Illara, dans la commune de Kétou. Ils transportaient trois sacs, dont un à dos. À l'intérieur : quarante plaquettes de chanvre indien, soigneusement dissimulées. Le poids total est estimé à 22 kilos.
Interrogés, les suspects ont affirmé qu'ils venaient d'Azovè et se rendraient à Illara. Mais l'origine des produits psychotropes n'a pas encore été déterminée.
Les deux hommes ont été remis à l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et précurseurs (OCERTID).
Une enquête est en cours, selon la Police.
M. M.
Le Programme spécial d'insertion dans l'emploi (PSIE) annonce l'ouverture de 154 postes ce 1er septembre 2025. Ces opportunités concernent plusieurs entreprises partenaires engagées dans le dispositif.
Une opportunité pour les jeunes diplômés et chercheurs d'emplois. Le Programme spécial d'insertion dans l'emploi (PSIE) recrute à 154 postes au profit de plusieurs entreprises.
Les profils recherchés sont variés et couvrent différents secteurs.
Les candidats intéressés sont invité à postuler via le lien https://cutt.ly/FVZDlF8
M. M.
Mouvement populaire ce lundi 1er septembre après-midi à Kolokondé dans la commune de Djougou en faveur du candidat de la mouvance à la présidentielle 2026.
Des centaines de personnes se sont rassemblées spontanément dans l'après-midi de ce lundi. Le message sur les affiches est : ‘'Kolokondé soutient la candidature du Ministre d'Etat Romuald Wadagni à la présidentielle de 2026''.
Jeunes, femmes, notables scandaient le nom du candidat.
Cette démonstration de soutien intervient au lendemain de l'annonce officielle de la candidature de Wadagni par la mouvance présidentielle. Un choix présenté comme consensuel entre l'Union Progressiste-Le Renouveau (UP-R) et le Bloc Républicain (BR).
Les messages de soutien fusent depuis la désignation du candidat de la mouvance.
Après 27 ans d'arrêt, le Bénin relance son exploitation pétrolière avec la reprise des forages sur le champ offshore de Sèmè, situé au large de Sèmè-Kraké. Menée par Akrake Petroleum, cette initiative a pour objectif de produire 15 000 barils de pétrole par jour. La mise en production devrait débuter d'ici fin 2025. À terme, le pays pourrait développer ses sources de revenus et attirer des financements internationaux.
Les forages sur le champ pétrolifère de Sèmè ont officiellement repris ce mois d'août. Akrake Petroleum, filiale de Rex International Holding, a lancé une campagne de forage de 120 jours, avec l'objectif de forer trois nouveaux puits et d'installer une plateforme de stockage flottante. Le projet mobilise également l'État béninois (15 % de participation) et Octogone Trading
(9 %).
Le champ de Sèmè a été découvert par Union Oil en 1969. La production a commencé en 1982 sous la direction de Saga Petroleum, une société norvégienne. Entre 1985 et 1998, le champ pétrolier de Sèmè a connu plusieurs gestionnaires (suisse, américain) avant d'être repris par le Bénin en 1996, avec une capacité de production d'environ 2 000 barils par jour, pour une extraction de 22 millions de barils au total.
La production a cessé en 1998, notamment à cause de la chute du prix du pétrole. L'exploitation n'a atteint que 25% de son potentiel, alors que les techniques modernes permettraient actuellement d'aller jusqu'à 50-60%. Le Bénin possède des réserves importantes.
En 2013, une découverte de 87 millions de barils sur le bloc adjacent 4 avait suscité de l'enthousiasme, mais le projet n'a pas abouti en raison de sa non-viabilité économique. Avec l'appui du gouvernement béninois et la société Akrake Petroleum, le projet semble désormais possible. La société prévoit d'utiliser des technologies modernes, telles que des puits horizontaux et des systèmes de contrôle de l'eau, pour optimiser la récupération du pétrole.
Un enjeu stratégique pour le Bénin sur la scène internationale
La reprise des forages sur le champ de Sèmè pourrait renforcer la position du Bénin dans le secteur énergétique régional. Cela représente un enjeu majeur pour l'économie béninoise, tant sur le plan national qu'international. La production pétrolière pourrait attirer de nouveaux partenaires et investisseurs étrangers. Elle entraîne également le développement des infrastructures, comme l'installation d'une unité mobile de production offshore (MOPU) et d'une unité de stockage et de déchargement flottante, afin d'exploiter les ressources plus efficacement et plus durablement. La création d'emploi serait également dopée.
La stratégie d'Akrake Petroleum repose sur une exploitation du site durable et rentable, avec des perspectives d'extension vers des réservoirs plus profonds. La société prévoit également d'explorer de nouveaux gisements de gaz, ce qui pourrait enrichir le patrimoine énergétique du Bénin. Le gouvernement béninois mise sur cette relance pour renforcer son autonomie énergétique et stimuler le développement économique.
Il reconnaît par ailleurs l'importance de la transparence sur les procédés d'extraction ainsi que sur la protection. environnementale. Il s'agit de développer une économie durable tout en préservant les écosystèmes.
Omar SYLLA !
X : @Le_Ndar_Ndar
Le ministre d'Etat, Romuald Wadagni, désigné comme candidat de la mouvance pour la présidentielle 2026 s'est rendu, lundi 1er septembre 2025, au siège du Bloc Républicain (BR) à Cotonou.
Désigné officiellement comme candidat à l'élection présidentielle de 2026, le ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances n'a pas tardé à poser des actes forts. Ce lundi, il s'est rendu au siège du parti Bloc Républicain présidé par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané. Il a été accueilli par plusieurs cadres et figures emblématiques du parti. Les discussions ont eu lieu dans une ambiance empreinte de convivialité et de cordialité.
Cette visite du ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances marque le début d'une dynamique de mobilisation autour de sa candidature à la présidentielle 2026. Cette première étape annonce une série de rencontres politiques et institutionnelles.
Après le BR, le ministre Wadagni pourrait se rendre au siège du parti Union progressite le renouveau (UP-R), qui soutient aussi sa candidature.
Romuald Wadagni investi candidat de la mouvance à la présidentielle 2026. La proposition faite par les partis de la mouvance a été validée par le Président de la République ce 31 août 2025.
Le chef de l'Etat et sa majorité ont porté leur choix sur Romuald Wadagni, le ministre d'Etat chargé de l'économie et des finances.
À travers cette désignation, Patrice Talon a souhaité mettre la jeunesse et la compétence au service de la nation.
Au delà de la sauvegarde et la continuité des acquis économiques et politique engagés par le gouvernement de la Rupture depuis avril 2016 , le candidat Romuald Wadagni apparaît comme l'homme du consensus entre les partis de la mouvance présidentielle. En dix ans de gouvernement, il a été un acteur majeur dans la mise en œuvre rigoureuse du Programme d'actions du gouvernement de Patrice Talon de 2016 à ce jour.
C'est dire qu'en avril 2026, si le peuple béninois valide le choix du ministre Romuald Wadagni alors, ce serait une première au Bénin à l'ère du Renouveau démocratique où un candidat investi par un parti politique sera porté à la magistrature suprême de notre pays.
Judicaël ZOHOUN
L'ancien ministre de l'énergie, de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi fait son comeback au sein des instances dirigeantes du parti Bloc républicain (BR). La décision a été prise ce dimanche 31 août 2025, au terme d'une session extraordinaire du Bureau exécutif national (BEN).
Samou Séïdou Adambi, ex ministre de l'énergie et de l'eau, Joël Bossikponon et Bertin Lokossou font leur retour au sein du Bloc républicain. Le Bureau exécutif national, après examen approfondi du dossier et des différents « actes positifs » posés par ces militants sanctionnés lors des travaux de la première session ordinaire du Bureau politique (BP), au titre de l'année 2025 ce samedi 30 août, a décidé de les réintégrer au sein des instances et structures du parti. L'information est rendue publique ce dimanche 31 août 2025, à travers un communiqué du BEN.
Selon ce communiqué, Samou Séïdou Adambi réintègre toutes les instances dirigeantes du BR ; Joël Bossikponon, le Bureau politique, la coordination de l'OJBR et toutes les structures décentralisées du parti dont il est membre ; et enfin, Bertin Lokossou intègre le Bureau politique et les autres structures décentralisées du parti dont il est membre.
Désormais réintégrés, ils pourront prendre part aux travaux des instances et structures dont ils relèvent.
Le parti a par ailleurs exhorté les militantes et militants à continuer de soutenir avec détermination, les efforts de développement menés par le gouvernement du président Patrice Talon, et qui ont contribué à bâtir une nation forte et un Bénin rayonnant.
F. A. A.
Romuald Wadagni sera le candidat de la mouvance présidentielle à la prochaine élection d'avril 2026. L'actuel ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances a été désigné à l'issue d'un conclave tenu ces derniers jours par les partis de la majorité, l'Union Progressiste pour le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR).
Le choix de la coalition au pouvoir, validé par le président Patrice Talon, met fin aux spéculations qui entouraient sa succession. Romuald Wadagni apparaît ainsi comme le profil retenu pour incarner la continuité des réformes engagées depuis 2016, tout en apportant l'image d'une relève générationnelle.
Selon les acteurs de la majorité, cette désignation traduit la volonté de concilier jeunesse, compétence et expérience gouvernementale. Ministre des Finances depuis 2016, Romuald Wadagni s'est imposé comme l'un des piliers de la politique économique du régime de la Rupture.
Si ce choix venait à être confirmé par les urnes, il constituerait une première dans l'histoire du renouveau démocratique béninois : pour la première fois, un candidat officiellement investi par une coalition politique accéderait à la magistrature suprême.
Judicaël ZOHOUN
« Pour un programme politique porté par une vision de stabilité et de continuité constructive du système éducatif béninois »
Le 15 septembre, comme à chaque année, de milliers d'élèves et d'enseignants reprendront le chemin des classes. Occasion de nous rappeler que l'éducation nationale est un projet de souveraineté, un tremplin par excellence au travers duquel chaque citoyen réalise l'importance de bâtir ensemble l'avenir de notre pays.
Occasion toute aussi belle de réfléchir à notre système éducatif, miroir de notre société, révélateur des forces et des fragilités de notre vision de l'avenir national, de celui du Bénin.
Occasion ultime de souligner que le Bénin a fait de l'école, l'un des piliers de sa construction :
• Des investissements significatifs
En 2023, 19,04% des dépenses publiques étaient dédiées au secteur éducatif, bien au-dessus de la moyenne mondiale de 13,95% (voir The GlobalEconomy). Entre 2016 et 2021, le taux de couverture électrique est passé de 20% à 35% dans les écoles primaires. Ce taux est de 78% pour les écoles secondaires en 2021 (Voir Fonds Monétaire International).
• Des progrès notables dans l'accès à l'éducation
En 2022, le taux net de scolarisation au primaire est de 90,39% (Voir UNESCO). Quant à lui, le taux d'inscription au secondaire a progressé en passant d'environ 59% en 2000 en 77% en 2023 (Voir Banque Mondiale). Le nombre d'enseignants formés dans les écoles primaires est passé de 70 % à 75 % entre 2016 et 2021 et a doublé pour les enseignants du premier cycle du secondaire, passant de 18 % à 36 % (Voir Fonds Monétaire International). Le ratio élèves/enseignant qualifié dans les écoles primaires a considérablement diminué, passant de près de 60 élèves par enseignant qualifié en 2016 à environ 49 élèves par enseignant qualifié en 2021 (Voir Fonds Monétaire International). Par ailleurs, grâce à un programme financé par le Global Partnership for Education (GPE) et la Banque mondiale (2020-2023), le Bénin a formé plus de 46 000 enseignants pour améliorer les capacités des élèves en lecture et en mathématiques en début de primaire (Voir Global Partnership for Education).
• Des améliorations conséquentes dans l'apprentissage
Par exemple, en 2014, seulement 10 % des élèves du cours préparatoire (CP) avaient dépassé le niveau minimal de compétence en lecture, mais en 2019, cette proportion était passée à 38 % (Voir PASEC 2019). En mathématiques, 34 % de ces élèves avaient un niveau de compétences supérieur au niveau minimal en 2014, comparativement à 62 % en 2019 (Voir PASEC 2019). Le taux de passage au primaire est passé de 68% en 2017 à environ 78% en 2023 (Voir Global Partnership for Education).
Ces progrès en appellent à redoubler d'efforts pour maintenir le cap de la transformation du système éducatif béninois. Nul ne se voilerait la face sur les immenses défis qui persistent en termes d'effectifs dans les classes, d'infrastructures, de personnel enseignant qualifié, d'inadéquation entre les programmes de formation et les besoins réels de l'économie et de la société béninoises, de disparités régionales, etc.
Des défis qui nous invitent à des réflexions profondes et méthodiques pour repenser notre système éducatif.
Car l'éducation est bien plus qu'un service public : elle est une question de souveraineté nationale. Elle est une cause nationale qui nous concerne tous, sans distinction de région, de condition sociale ou de parti politique.
Former des citoyens éclairés, créatifs, et capables de répondre aux enjeux du XXIe siècle, voilà le vrai projet politique pour les prochaines années.
Offrir aux enfants de ce pays une éducation de qualité, c'est poser les bases d'une société béninoise plus juste, plus prospère et plus unie.
Le Bénin a déjà montré sa capacité à relever de grands défis, à les transformer en opportunités. La volonté politique est là, les programmes montrent leur efficacité, et les résultats sont tangibles.
Il nous appartient de poursuivre les efforts collectifs pour bâtir une école béninoise plus inclusive, plus adaptée aux besoins de notre temps et plus ouverte sur le monde. Une école béninoise, véritable levier d'émancipation et de transformation sociale.
Poursuivre notre engagement collectif en termes :
• d'investissement dans les infrastructures scolaires, pour offrir à chaque enfant un cadre d'apprentissage digne. Nous devons augmenter les dépenses dans le secteur de l'éducation à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) d'ici 2030 pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) en mutualisant ressources publiques et privées.
• de valorisation des enseignants sur les plans de la formation et de la qualification, de la rémunération etc., car il n'y a pas d'école de qualité sans des enseignants bien formés et motivés. Nous devons continuer à former et soutenir les enseignants, en investissant davantage dans les instituts de formation, en les accompagnant avec des outils et évaluations régulières.
• de modernisation des programmes pour les adapter aux réalités et aux défis du pays : emploi, numérique, démocratie, aménagement du territoire, développement humain durable, etc. Nous devons accentuer la mise en œuvre de programmes de pédagogie structurée et le maillage formation-métier en fédérant tous les acteurs (États, collectivités, secteur privé, partenaires internationaux, société civile).
• d'égalité des chances et d'équité pour que chaque enfant de ce pays puisse avoir accès à une éducation de qualité. Nous devrons réduire les écarts, en ciblant davantage les filles et les zones rurales en renforçant les programmes de bourses, de cantines scolaires, d'infrastructures socio-sanitaires.
Ainsi, le 15 septembre, lorsque les cloches de la rentrée retentiront, rappelons-nous qu'elles ne sonnent pas seulement pour marquer le début d'une année scolaire. Elles résonnent comme un appel à la responsabilité collective : celle de donner à nos enfants les clés de leur avenir et de celui du Bénin.
L'école béninoise est un trésor collectif. Elle est le lieu où se forgent la curiosité, le savoir, les valeurs citoyennes qui font vivre notre démocratie. Chaque enfant qu'elle forme et accompagne vers la connaissance constitue une pierre posée dans l'édifice de notre avenir national.
En ce sens, en cette veille des échéances électorales de 2026, cette rentrée du 15 septembre doit marquer un nouveau tournant dans notre engagement à bâtir une école performante et inclusive.
Elle doit être le début et le symbole de notre adhésion à un programme politique d'une école béninoise au service de l'ambition d'un Bénin uni et prospère.
Un programme politique porté par la stabilité du système éducatif, inscrivant son action dans une continuité constructive, fondée sur des objectifs partagés.
Un programme politique ancré dans des réformes éducatives de long terme, offrant le temps au monde de l'éducation de les discuter, de les approprier et de les assimiler.
Un programme politique fondé sur la concertation avec les acteurs autour des questions de revalorisation du métier d'enseignant (avec une politique claire et durable de rémunération et d'évolution de carrière), de gestion des effectifs et des infrastructures (avec une meilleure planification et un dialogue étroit avec les communautés locales).
Un programme politique mettant l'école béninoise au service des défis du 21e siècle : valorisation des compétences psychosociales (en préparant les élèves à coopérer, s'adapter aux changements et à développer leur esprit critique), intégration du numérique et de l'intelligence artificielle (en développant une stratégie numérique ambitieuse au service de l'éducation et de la réduction des inégalités).
Seule trajectoire à notre sens pour faire de l'écol béninoise, un espace d'apprentissage, d'espérance et de progrès partagé.
Dr Chedrak Chembessi
Professeur des Universités
Co-fondateur du Collectif AGORA 229