Une délégation des ministres conseillers conduite par le coordonnateur, Janvier Yahouédéhou, a effectué une visite sur le site de construction de la cité administrative d'Abomey-Calavi ce mardi 30 septembre 2025.
A Ahossougbéta, localité situé dans l'arrondissement de Togba, commune d'Abomey-Calavi, se dresse sur un domaine de 40 hectares, le projet pharaonique de construction d'une cité administrative.
La cité en cours de construction va abriter 16 bâtiments administratifs de type R+3, destinés à regrouper les cabinets ministériels ainsi que leurs différentes directions. L'infrastructure comprendra notamment un restaurant, des centres de conférence et des bureaux fonctionnels.
Le projet inclut également des infrastructures complémentaires telles que des parkings, un Centre médical, des équipements modernes de communication, ainsi qu'un service de bus destiné au transport du personnel.
Sa réalisation s'inscrit dans la volonté du gouvernement de bâtir une administration publique efficiente, moderne et accessible, soutenue par un leadership déterminé à faire avancer le pays avec constance et vision.
Le coordonnateur des ministres conseillers s'est dit fier du rythme soutenu d'évolution de cette infrastructure qui, d'après lui, va abriter environ 8 000 personnes.
Le projet selon Mariam Djaouga Sacca, ministre conseillère aux affaires sociales et au travail, s'inscrit pleinement dans la politique gouvernementale visant à rapprocher l'administration des citoyens et à offrir des conditions de travail améliorées aux fonctionnaires.
F. A. A.
Bernard Degboe, ancien conseiller à la Cour constitutionnelle, est décédé le 28 septembre 2025.
La Cour constitutionnelle du Bénin est en deuil ! Le magistrat Bernard Degboe, ex conseiller de l'institution, s'est éteint à l'âge de 74 ans le dimanche 28 septembre 2025.
Né vers 1951 à Djègbadji, dans la commune de Ouidah, Bernard Degboe a connu un parcours exemplaire. D'abord greffier, il embrasse ensuite la magistrature. Sa carrière le mène à plusieurs postes de responsabilité, notamment comme directeur de cabinet au ministère du Travail et de la Fonction publique.
En 2008, il est nommé conseiller à la Cour constitutionnelle sous la présidence de Me Robert Dossou. Il sera reconduit en 2013 avec l'équipe dirigée par le professeur Théodore Holo. Son mandat s'est achevé en 2018, sous la présidence de Joseph Djogbénou.
Paix à son âme !
M. M.
Trois jours après sa disparition, un homme a été retrouvé mort dans un puits, un canard à la main, lundi 30 septembre 2025 au quartier Djimè, Abomey.
Le drame remonterait à la nuit du 28 au 29 septembre dernier. Selon les témoignages, l'homme aurait tenté de voler des canards dans la cour d'une maison.
Réveillés par les bruits, les habitants n'ont vu personne, mais ont retrouvé une paire de chaussures laissée sur place. L'une d'elles a permis d'identifier un suspect.
« Nous avons saisi la police pour déclarer cela. Mais depuis ce temps-là, nous étions à sa recherche », a expliqué Antonin Tassinon, chef du quartier Djimè, à la télévision SRTB.
« Bizarrement, ce matin très tôt, il y a une odeur qui a alerté ceux qui sont dans la maison. (…) Il y avait un puits à l'intérieur. Les gens sont allés jeter un coup d'œil dedans-là et ils ont vu l'intéressé déjà mort avec le canard en main », a expliqué le chef quartier.
Les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers ont procédé à la récupération du corps.
Selon les habitants, l'homme aurait déjà volé une partie des canards avant de revenir chercher le reste.
M. M.
Dans le cadre de la 3ème édition du Festival international du bien être mental (FIBEM), 07 artistes peintres présenteront 33 toiles sur le thème : « Santé mentale et lien social ». L'exposition, soutenue par l'Association art et bien-être mental, se tient du 3 au 24 octobre 2025 à VIPP Interstis, à Cotonou.
Sept (07) artistes peintres exposeront trente-trois (33) peintures sur le thème : « Santé mentale et lien social » au cours de la 3ème édition du Festival international du bien être mental (FIBEM), qui se déroule du3 au 24 octobre prochain. Les artistes peintres concernés sont Princesse Keïrath, Charbel Maurille, Iris Hounkanrin, Amola Boussou, Blythe Atemenou, Axel-Loïc Akanni et Saphir.
Il y aura également le vernissage de l'exposition ce vendredi 03 Octobre 2025 à 19h00 à VIPP Interstis, à Cotonou, place du marché Ganhi.
Cette activité est l'occasion de découvrir comment l'art peut contribuer la santé mentale.
Marina HOUENOU (Stag)
A sept mois de l'élection présidentielle de 2026, la section communale de Oké-Owo du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a exprimé son « soutien sans réserve » au candidat Romuald Wadagni.
Les militants et responsables du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) ont porté leur choix pour la présidentielle 2026 sur Romuald Wadagni.
Dans une déclaration publiée le 28 septembre 2025, la section communale d'Oké-Owo à Savè a exprimé sa « totale adhésion et son soutien sans réserve » au candidat de la mouvance présidentielle.
Pour ces militants, Wadagni incarne la relève et l'espérance, dans la droite ligne de l'action de Patrice Talon. Leur engagement fait suite à la visite le 31 août dernier du président du parti Moele-Bénin, Jacques Ayadji. « Préparer nos candidats pour les communales et les législatives, mais pour la présidentielle, suivre le choix du président Talon », avait rappelé le président du parti. A la suite de cette visite, le congrès extraordinaire du 5 septembre a entériné la candidature de Wadagni, qui s'était rendu au siège du parti à la veille de l'événement.
À Oké-Owo, l'adhésion au choix Wadagni ne se limite pas à une ligne politique. C'est aussi une affaire de bilan.
Sous la présidence de Talon, la transformation de la localité est visible, selon des responsables de la section. Les militants citent, entre autres, le bitumage de la route inter-États n°5, axe vital entre Savè et Oké-Owo ; la mise en place d'un commissariat d'arrondissement ; l'accès renforcé à l'eau potable ; et la démolition des obstacles au franchissement du fleuve Okpara.
« Ce sont des preuves que le développement, la justice territoriale et l'équité ne sont pas des slogans, mais des réalités palpables », indique la déclaration.
La base de Moele-Bénin à Oké-Owo voit en Romuald Wadagni le candidat capable de faire mieux encore. « Avec lui, l'accélération remplacera la simple continuité », précise la déclaration.
La section promet de mener une campagne sans relâche dans « chaque hameau, chaque village, chaque quartier de l'arrondissement d'Okpara et de la commune de Savè ».
« Romuald Wadagni, c'est le souffle neuf dans la continuité, l'accélération dans la stabilité », conclut la déclaration.
M. M.
A sept mois de l'élection présidentielle de 2026, la section communale de Oké-Owo du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a exprimé son « soutien sans réserve » au candidat Romuald Wadagni.
Les militants et responsables du Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) ont porté leur choix pour la présidentielle 2026 sur Romuald Wadagni.
Dans une déclaration publiée le 28 septembre 2025, la section communale d'Oké-Owo à Savè a exprimé sa « totale adhésion et son soutien sans réserve » au candidat de la mouvance présidentielle.
Pour ces militants, Wadagni incarne la relève et l'espérance, dans la droite ligne de l'action de Patrice Talon. Leur engagement fait suite à la visite le 31 août dernier du président du parti Moele-Bénin, Jacques Ayadji. « Préparer nos candidats pour les communales et les législatives, mais pour la présidentielle, suivre le choix du président Talon », avait rappelé le président du parti. A la suite de cette visite, le congrès extraordinaire du 5 septembre a entériné la candidature de Wadagni, qui s'était rendu au siège du parti à la veille de l'événement.
À Oké-Owo, l'adhésion au choix Wadagni ne se limite pas à une ligne politique. C'est aussi une affaire de bilan.
Sous la présidence de Talon, la transformation de la localité est visible, selon des responsables de la section. Les militants citent, entre autres, le bitumage de la route inter-États n°5, axe vital entre Savè et Oké-Owo ; la mise en place d'un commissariat d'arrondissement ; l'accès renforcé à l'eau potable ; et la démolition des obstacles au franchissement du fleuve Okpara.
« Ce sont des preuves que le développement, la justice territoriale et l'équité ne sont pas des slogans, mais des réalités palpables », indique la déclaration.
La base de Moele-Bénin à Oké-Owo voit en Romuald Wadagni le candidat capable de faire mieux encore. « Avec lui, l'accélération remplacera la simple continuité », précise la déclaration.
La section promet de mener une campagne sans relâche dans « chaque hameau, chaque village, chaque quartier de l'arrondissement d'Okpara et de la commune de Savè ».
« Romuald Wadagni, c'est le souffle neuf dans la continuité, l'accélération dans la stabilité », conclut la déclaration.
M. M.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ont déjà leur candidat à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin. La formation politique d'opposition au régime du président Patrice Talon a porté son choix sur Paul Hounkpè, secrétaire exécutif national du parti.
Un premier challenger pour Romuald Wadagni, candidat des partis de la mouvance présidentielle à l'élection présidentielle de 2026 au Bénin. Paul Hounkpè, secrétaire exécutif national du parti FCBE, va porter les couleurs des cauris à cette élection très attendue des Béninois. Il a été désigné au terme d'une réunion des responsables du parti ce mercredi 1er octobre 2025.
La réunion qui a conduit à la désignation de Paul Hounkpè au poste de candidat à présidence de la République n'a pas statué sur le choix de son colistier. Selon nos sources, le nom de ce dernier sera dévoilé d'ici à lundi 6 octobre prochain.
La cérémonie d'investiture du duo candidats des FCBE pour présidentielle 2026 selon des sources proches du parti, est prévue pour le 11 octobre prochain.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2021 en tant que colistier de Alassane Soumanou, Paul Hounkpè va briguer cette fois-ci la magistrature suprême. L'ancien maire de Bopa (Mono), qui aspire au fauteuil présidentiel, est fut ministre de l'ex chef de l'Etat Thomas Boni Yayi, actuel président du parti de l'opposition Les Démocrates. Ce dernier parti n'a pas encore désigné son duo de candidats pour le scrutin du 12 avril 2026.
Selon le calendrier élection, le dépôt des dossiers de candidature à la Cena pour ce scrutin se déroule entre le 10 et le 14 octobre prochain.
F. A. A.
UBA Plc, la banque africaine d'envergure mondiale, a réaffirmé son engagement à offrir une valeur durable à long terme à ses actionnaires et parties prenantes, profitant des retombées de ses investissements solides dans des plateformes numériques performantes et de son expansion récente.
Le Directeur général du Groupe, Oliver Alawuba, qui a fait cette promesse, a souligné qu'avec son modèle d'affaires diversifié et ses investissements stratégiques dans des marchés clés en Afrique et au-delà, les investisseurs continueront de bénéficier d'importants avantages financiers et de dividendes au cours de l'exercice en cours et dans le futur.
Alawuba, qui s'exprimait lors de la conférence téléphonique à l'attention des investisseurs depuis le siège du Groupe à Lagos, mardi, après la publication des résultats semestriels arrêtés au 30 juin 2025, a expliqué que son modèle de diversification reste une stratégie de croissance clé, comme en témoigne la contribution élevée de ses filiales au cours du premier semestre.
Il a déclaré :
« Comme vous le savez peut‑être déjà, UBA est présente dans 20 pays d'Afrique, dont 19 en dehors du Nigeria, et ces pays performent très bien. Dans beaucoup de ces pays, nous sommes une banque systémique significative. La contribution de notre activité africaine à notre profit avant impôts est montée à 53 %, et nous prévoyons que cela continuera de croître au cours de l'année. »
Poursuivant, il a expliqué :
« Beaucoup de croissance vient d'Afrique, et nous sommes effectivement bien positionnés pour poursuivre la création de valeur. Nous voyons de nombreuses opportunités en Afrique, et je crois que nous investissons dans ces pays pour les saisir. En tant que banque proactive, nous nous sommes efforcés de nous développer solidement — en termes d'activités, de produits et de services — et aussi en termes de recrutement de talents qui soutiendront notre expansion de valeur. »
Répondant à une question d'un investisseur concernant le paiement de dividendes pour l'année complète, Alawuba a dit :
« Concernant les perspectives de dividende pour le reste de l'année : nous estimons toujours que, sur la base des chiffres que nous examinons, nous serons en mesure de verser un dividende compétitif pour le reste de l'année. »
À la fin des deux premiers trimestres de l'année, les revenus bruts de UBA ont augmenté de 17,28 %, passant de 1 371 milliards de nairas en juin 2024 à 1 608 milliards sur la période étudiée. Les revenus d'intérêts ont également augmenté de 32,89 %, passant de 1 004 milliards de nairas en juin de l'année dernière à 1 334 milliards, tandis que les actifs totaux ont progressé de 9,71 %, pour atteindre 33,3 billions de nairas, contre 30,3 billions enregistrés en décembre 2024. Les dépôts totaux ont aussi bondi de 11,96 % au cours de la même période, pour s'établir à 27,6 billions, contre 24,7 billions à la fin de 2024.
Lors de l'appel, Alawuba a mis en avant les investissements continus de la banque dans la technologie et l'innovation comme des leviers critiques pour l'efficacité et la compétitivité. En s'appuyant sur les canaux et solutions numériques, UBA vise à renforcer ses sources de revenus, améliorer l'expérience client et consolider sa position de partenaire financier privilégié pour plus de 45 millions de clients à l'échelle mondiale.
Reprenant les propos d'Alawuba, Ugo Nwaghodoh, directeur exécutif en charge des finances et de la gestion des risques de UBA, a déclaré que la banque continuera de s'appuyer sur la technologie et l'innovation pour améliorer l'efficacité, développer ses revenus numériques et offrir une expérience client supérieure.
« Nos opérations diversifiées à travers l'Afrique et interconnectées restent un solide tampon face aux chocs locaux, renforçant la position de UBA comme la banque africaine globale », a souligné Nwaghodoh, précisant que la stratégie de croissance de la banque repose fermement sur la résilience, l'innovation et la création de valeur, en renforçant sa mission : autonomiser les clients, soutenir les communautés et stimuler le progrès économique à travers l'Afrique et au-delà.
United Bank for Africa est l'un des plus grands employeurs du secteur financier sur le continent africain, avec 25 000 employés au niveau du groupe, et sert plus de 45 millions de clients dans le monde. Présente dans vingt pays africains ainsi qu'au Royaume‑Uni, aux États‑Unis, en France et aux Émirats arabes unis, UBA propose des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux institutions, en favorisant l'inclusion financière et en mettant en œuvre des technologies de pointe.
Au Bénin, bien loin de cette vieille sagesse qui voulait que les mains de tous compensent les failles de la jarre trouée, la politique cherche aujourd'hui une chaussure nouvelle. Les temps, on le sait, imposent des tenues différentes, des pas moins assurés, des mélodies changeantes. Jadis, la jarre percée était réparée par tous, dans un effort commun où chacun, du notable au paysan, venait colmater la brèche. Aujourd'hui, cette métaphore semble trop naïve, presque démodée. La jarre, pourtant, est toujours là, plus fissurée que jamais, mais les mains se retirent, hésitantes, parfois indifférentes, trop souvent occupées à tracer des lignes de démarcation entre « nous » et « eux ».
Car dans ce gala politique, qui n'a rien d'un bal mondain, on ne veut plus s'accommoder — ou s'incommoder — d'un convive qui porterait une couleur différente. Le brillant danseur, fût-il habile, reste suspect s'il n'arbore pas les mêmes étoffes. Et l'on ne parle pas ici de valse ni de mazurka : la scène est celle du pouvoir, où chaque geste est scruté, où chaque sourire est interprété. Dans ce climat, la fraternité n'est plus qu'un mot. Un mot que l'on prononce par habitude, mais dont le sens s'est dilué dans le tumulte. Un mot qu'on chasse dès qu'il menace l'ordre des camps, un mot qu'on convoque uniquement pour attiser des rancunes. Triste ironie : là où la fraternité devrait être un ciment, elle n'est plus qu'un chiffon agité pour diviser.
Dans cette atmosphère troublée, certains noms résonnent comme des rappels d'un passé plus stable. Je pense à Nestor WADAGNI, que Dieu lui fasse miséricorde ! Un homme d'une grande qualité, un ami fidèle, mieux, un frère, dont la mémoire continue de m'habiter. Son fils, Romuald, incarne aujourd'hui une part de cet héritage. Candidat de la mouvance présidentielle, il est propulsé sur le devant de la scène avec une détermination qui étonne certains, rassure d'autres, et inquiète ses adversaires. Je n'ai pas avec lui les mêmes liens qu'avec son père. Je ne l'ai entrevu que deux fois en tête à tête. La première dans la salle d'attente du bureau de son père qui était alors directeur de cabinet de Bruno Amoussou alors ministre d'état au plan. La deuxième fois, dans la cour d'une église catholique à Lomé au sortir d'une cérémonie de mariage. Deux rencontres brèves, presque anodines, mais suffisantes pour m'imprégner d'une impression : celle d'un homme méthodique, sobre, peu enclin aux effusions. Mais les deux fois, on me l'a présenté. La première, par son père, la deuxième par le père de mon neveu, qui venait de se marier à Lomé. C'est là qu'il me donna son numéro de téléphone. Inutile de préciser que j'en avais évidemment parlé à mon ami Nestor. A ce niveau, je vous épargne des détails.
De ce choix, je puis dire qu'il n'est pas irrationnel. L'homme a des compétences, un parcours, et il est entouré de figures solides. Rien, en tout cas, ne devrait troubler ma quiétude.
En face, l'hypothèse d'un Éric HOUNDETÉ, candidat, a de quoi faire vaciller les certitudes. Pour moi, Éric n'est pas un simple nom sur une affiche : il est un vieil ami, presque un frère, un homme dont la courtoisie et l'humilité légendaires n'ont pas été ternie par des décennies de combats politiques. Sa connaissance des arcanes béninoises est fine, son attachement à la démocratie réel, parfois douloureux tant il a payé de sa personne. Bref, Eric HOUNDETE est un homme qu'on ne peut qu'apprécier et aimer. Et, comme nombre de béninois, je l'apprécie et je l'aime beaucoup. S'il devait être porté candidat par les Démocrates, mon dilemme serait profond.
Comment choisir ? Comment se laisser enfermer dans un camp, quand l'un et l'autre renvoient à des visages familiers, à des souvenirs, à des affections sincères ? Voilà le piège de la politique béninoise contemporaine : elle ne laisse plus place à l'ambiguïté de l'amitié, à la richesse de la pluralité. Elle impose des camps, elle dresse des barrières. On voudra me demander, comme à tant d'autres : « De quel côté es-tu ? » Et l'on n'acceptera plus que je puisse rire avec l'ami de l'autre bord.
Cette obsession des camps est une mécanique bien huilée. Elle transforme chaque citoyen en agent de surveillance. Les regards se font soupçonneux, les mots deviennent des étiquettes, les silences des preuves. On ne me permettra plus d'être l'ami de l'ami, l'ami de l'adversaire. On voudra que je me définisse, que je m'assigne, que je me range. C'est ainsi que les nations perdent leur grandeur : non dans le fracas des guerres, mais dans l'érosion lente des liens quotidiens.
On oublie que bien avant la politique, il y avait des hommes. Et que longtemps après elle, il en restera encore. La vraie question n'est donc pas « Qui va gagner ? », mais bien « Qui restera ? » Qui restera, quand les tentes de campagne auront été pliées ? Qui restera, quand les slogans se seront éteints, que les cortèges auront déserté les boulevards, que les micros seront muets ? Qui restera, quand le temps, impitoyable, aura dépouillé les mains qui se croyaient fermes et sûres ?
La jarre commune, elle, restera. Mais percée, fissurée, parfois abandonnée. Elle continue de dilapider les efforts d'un labeur orgueilleux. Chacun y verse, mais l'eau s'échappe. Chacun se fatigue, mais rien ne demeure. Et tandis que l'on se querelle pour savoir qui doit porter la jarre, personne ne songe à la réparer. Voilà le drame de notre République : un pays où l'on confond prestige et service, apparence et travail de fond.
À cette fragilité collective s'ajoute un poison insidieux : la suspicion. Elle infiltre tout, elle déforme tout. Aujourd'hui par exemple il suffit que l'on sache que je suis très proche de Fagbohoun avec qui, en plus de nous voir fréquemment, aucune journée ne passe sans que nous n'ayons échangé deux fois par téléphone, pour que certains m'évitent. Des personnes que je voyais chaque jour, qui me sollicitaient même, se sont soudain éclipsées. D'autres sont allées jusqu'à déconseiller aux gens de me fréquenter. Ces mêmes personnes qui, hier encore, s'empressaient de me chercher pour obtenir une rencontre, s'érigent désormais en gardiens d'une morale qu'elles n'appliquent pas à elles-mêmes. Des personnes ridicules, qui ramènent tout à leurs intérêts personnels.
C'est cela, la suspicion politique : elle dévore les amitiés, elle fait fuir les relations, elle isole. Elle transforme un pays en archipel de méfiances. Elle installe dans les cœurs une peur de la trahison permanente.
La présidentielle devient alors un grand théâtre. On applaudit, on hue, on distribue des rôles. Mais que reste-t-il du projet ? Où est l'ambition commune ? La République n'est pas un ring où deux boxeurs s'affrontent à coups de slogans. Elle est une maison que l'on doit bâtir ensemble, pierre après pierre. Or, à chaque élection, c'est comme si l'on reprenait la construction à zéro, après avoir démoli les murs de l'adversaire.
Ce cycle de destruction est épuisant. Il nous empêche de bâtir durablement. Il nous enferme dans des querelles de personnes, alors que les urgences sociales, économiques, éducatives, sanitaires, sont immenses.
Il est temps de penser une autre manière de faire campagne. Une manière où la victoire ne se construit pas sur les ruines, mais sur l'idée qu'au lendemain, il faudra gouverner ensemble. Où l'adversaire d'hier peut devenir l'allié de demain, sans que cela soit vécu comme une trahison.
Le Bénin a déjà montré sa capacité à inventer. La Conférence nationale de 1990 en est le plus bel exemple : un moment unique où des hommes et des femmes, venus d'horizons différents, ont accepté de s'asseoir ensemble pour sauver l'essentiel. Nous devons retrouver cet esprit.
Nos aînés ont su faire preuve de grandeur dans des moments critiques. Mathieu Kérékou, Nicéphore Soglo, Albert Tévoédjré, Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, et tant d'autres, malgré leurs divergences, ont su négocier, céder, transiger, pour que le pays avance. Aujourd'hui, leurs héritiers semblent avoir oublié cette leçon. Le compromis est devenu un gros mot, la main tendue un signe de faiblesse. Pourtant, l'histoire enseigne que ce sont les nations capables de se réconcilier qui survivent aux tempêtes.
Alors, que voulons-nous ? Une République de camps irréconciliables, où chaque amitié devient suspecte ? Ou une nation qui, malgré ses fissures, décide de réparer la jarre commune ? La présidentielle passera, les visages aussi, mais le Bénin restera. Et il restera tel que nous l'aurons façonné : divisé ou rassemblé.
Il est encore temps de choisir la deuxième voie. Celle de l'unité, de la fraternité réelle, celle qui ne se réduit pas à un mot. Celle qui n'est pas un slogan, mais une pratique quotidienne. Celle qui permet à Romuald WADAGNI et à Éric HOUNDETÉ, non de s'affronter comme des ennemis, mais de se respecter comme des adversaires responsables.
La jarre trouée réclame plus que des discours. Elle réclame des mains, toutes les mains. Elle réclame du courage, de l'honnêteté, une mémoire fidèle. Elle réclame, surtout, que nous comprenions enfin que le véritable vainqueur d'une élection ne peut être un camp seul : c'est la nation entière.
Jérôme BIBILARY
Un nouvel accord aérien relie désormais la République du Bénin et le Royaume du Maroc. L'ambassadeur du Bénin aux Etats-Unis, Agniola Ahouanmenou et homologue marocain au Canada, Souriya Otmani, ont procédé à la signature dudit accord, mardi 30 septembre 2025, à Montréal (Canada), en marge des travaux de la 42e session de l'Assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Le Bénin et le Maroc disposent d'un nouvel accord aérien. Ledit accord signé, mardi dernier à Montréal, vise à actualiser le cadre juridique régissant les relations entre les deux pays dans le secteur de l'aviation civile. Sa signature s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration de Yamoussoukro, concernant la libéralisation de l'accès aux marchés du transport aérien en Afrique et de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine. L'accord met également l'accent sur l'engagement des deux parties à respecter les normes de sécurité les plus strictes et l'adoption de mécanismes pour la résolution des différends à travers la consultation ou l'arbitrage. Il permettra aussi d'explorer de nouvelles perspectives pour développer davantage la coopération entre les deux Etats dans les domaines liés à l'aviation civile.
Le nouvel accord aérien renforce la coopération bilatérale entre les deux pays, et consolide la sécurité aérienne et ouvre de nouvelles perspectives pour le transport civil en Afrique.
F. A. A.
La Direction des examens et concours du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DEC/MESRS) porte à la connaissance des usagers les dates concernant les dépôts des dossiers physiques et demandes d'actes de délivrance des attestations et diplômes. Cette annonce a été faite lundi 29 septembre 2025, à travers un communiqué.
La Direction des examens et concours du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DEC/MESRS) informe les usagers que les dépôts des dossiers physiques ainsi que les demandes d'actes de délivrance des attestations et diplômes démarrent lundi 29 septembre 2025.
Ces différentes prestations se dérouleront sur son site à Porto-Novo selon les horaires suivantes : Lundi au jeudi de 8 heures à 12 heures : Séances de délivrance des attestations et diplômes ; et Vendredi de 8 heures à 12 heures : Dépôts des dossiers physiques et demandes d'acte.
Marina HOUENOU(Stag)
Le gouvernement a autorisé, ce mercredi 1er octobre 2025 en Conseil des ministres, la contractualisation pour la réalisation de quatre systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-villages dans les départements du Zou, de l'Ouémé et du Plateau.
Des travaux pour la réalisation de systèmes d'approvisionnement en eau potables dans les arrondissements de Setto, Zoungbomey, Issaba et Odometa, initialement inclus dans un appel d'offres qui n'a pas abouti !
Selon le conseil des ministres du 1er octobre 2025, ces localités des départements du Zou, de l'Ouémé et du Plateau, où l'accès à l'eau potable reste un défi, bénéficieront désormais d'infrastructures modernes grâce à des entreprises qualifiées.
Pour permettre aux populations bénéficiaires des localités concernées d'avoir accès à l'eau potable, le Conseil s'est prononcé en faveur de la contractualisation avec des entreprises qualifiées.
Les systèmes multi-villages visent à répondre aux besoins essentiels des habitants des trois départements concernés. Le projet s'inscrit dans la volonté du gouvernement de réduire les disparités en matière d'accès à l'eau potable.
M. M.
Le Bénin dispose désormais d'un Système automatisé d'identification par empreintes digitales et palmaires (AFIS). Il a été officiellement mis en exploitation, mardi 30 septembre 2025, à la Direction générale de la Police républicaine.
Un nouveau système au Bénin pour identifier plus rapidement et avec fiabilité les auteurs potentiels d'infractions à partir des empreintes relevées sur les scènes de crime. Le Système automatisé d'identification par empreintes digitales et palmaires (AFIS) est opérationnel depuis le 30 septembre 2025.
Mis en place avec l'appui financier de l'Union européenne dans le cadre du programme SIPAO (Système d'Information Policière d'Afrique de l'Ouest), ce dispositif permet aussi un échange automatisé d'informations entre les services de police des 17 pays membres.
Pour le Ministre de la Justice, Yvon Détchénou, « l'AFIS s'inscrit dans la continuité du programme d'actions du gouvernement » et vise à renforcer l'efficacité de la chaîne pénale.
Le représentant de la CEDEAO au Bénin, Amadou Diongue, a salué un outil qui permettra « d'identifier de manière fiable les auteurs d'infractions, de consolider les preuves et d'innocenter les personnes injustement soupçonnées ».
Pour le représentant de l'Union Européenne, Faure Remy, ce système ouvre la voie à d'autres innovations comme l'analyse ADN ou la reconnaissance faciale. Il estime que « l'identification sur la base de preuves matérielles est essentielle dans le processus pénal ».
Des perspectives pour toute la sous-région
Selon le Directeur général de la Police républicaine, Brice Allowanou, ce système est le fruit de plus de dix ans de travail. Il affirme que l'AFIS va permettre une meilleure prévention de la criminalité, une accélération des enquêtes et une meilleure coopération régionale.
Marc MENSAH
L'ancien Premier ministre béninois, Lionel Zinsou a été nommé, mercredi 1er octobre 2025, président de la Fondation Sèmè City.
En conseil des ministres, ce mercredi 1er octobre 2025, le gouvernement a nommé Lionel Zinsou, président de la Fondation Sèmè City.
Ancien premier ministre et économiste de renom, Lionel Zinsou aura pour mission de piloter le développement de ce hub d'innovation.
À ses côtés, Fructeux S. Aho a été désigné directeur exécutif de la fondation. Ensemble, ils dirigeront cette initiative dédiée à l'éducation, à la recherche, à l'innovation et à l'entrepreneuriat.
Fructueux Aho est l'actuel directeur général de l'Agence de Développement de l'Enseignement Technique (ADET).
Lionel Zinsou a été membre du gouvernement du président Boni Yayi, de juin 2015 à avril 2016. Candidat à la présidentielle de 2016, il a été battu au deuxième tour du scrutin par son challenger Patrice Talon.
Ancien associé-gérant de la banque Rothschild, puis président de PAI Partners, Lionel Zinsou est également connu pour son engagement en faveur du développement du continent africain.
Il a enseigné l'économie, conseillé plusieurs gouvernements africains, et siégé dans de nombreuses instances internationales.
M. M.
Le Conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 1er octobre 2025 sous la présidence du président de la République Patrice Talon. Voici les décisions qui ont été prises.
La Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SimAU) annonce la construction d'une aire de jeux moderne à Ouèdo, dans le cadre du programme des 20 000 logements sociaux. Les travaux dureront 7 mois.
L'aire de jeux de Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi, sera un lieu polyvalent, conçu pour favoriser les interactions sociales et le sport. Elle s'inscrit dans une volonté de promouvoir l'épanouissement de la jeunesse et d'améliorer la qualité de vie dans la Nouvelle Cité de Ouèdo.
Un appel d'offres a été lancé pour les travaux. La SimAU invite les entreprises qualifiées à soumettre leurs offres pour la réalisation des travaux. Le projet sera exécuté en sept mois, selon les normes définies par les procédures de passation des marchés.
Les entreprises intéressées doivent répondre à des exigences techniques et financières précises. Elles doivent notamment justifier d'expériences similaires et disposer de moyens matériels et financiers adéquats.
Les offres doivent être soumises en version numérique avant le 23 octobre 2025. L'ouverture des plis se fera le même jour, en présence des soumissionnaires.
Les travaux débuteront après la sélection des candidats.
M. M.
L'AVIS D'APPEL D'OFFRES RELATIF A L'AIRE DE JEUX DE OUEDO
Fin de cavale pour Sunday Kotin, un ressortissant béninois, activement recherché par la police pour crimes graves au Bénin !
En fuite depuis plusieurs mois pour des faits de crimes graves au Bénin, Sunday Kotin a été interpellé à Idi Iroko, dans l'État d'Ogun, par les services d'Interpol Nigeria.
L'opération a eu lieu sur la base de renseignements ciblés. L'annonce a été faite le 28 septembre par la police nigériane sur le réseau X (ex-Twitter).
Le sieur Sunday Kotin est accusé de crimes graves au Bénin, notamment de banditisme armé, trafic de drogue, contrebande d'armes et de munitions. Il serait également impliqué dans des vols de bétail à grande échelle.
Ses complices présumés, au nombre de sept, ont déjà été jugés par les tribunaux béninois. Lui, avait trouvé refuge au Nigeria pour échapper à la justice.
Après son arrestation, il a été interrogé sur ses activités criminelles transnationales. Il a ensuite été remis officiellement aux autorités béninoises, à Cotonou.
L'Inspecteur général de la police nigériane a salué le travail de ses équipes. Kayode Adeolu Egbetokun a réaffirmé l'engagement du Nigeria à ne pas servir de sanctuaire aux criminels en fuite. L'officier de la police nigériane a également promis de renforcer la coopération internationale en matière de sécurité et de justice.
M. M.
La localité de Kolokondé, dans la commune de Djougou sera bientôt dotée d'un centre de loisirs. Un avis d'appel d'offres est lancé pour la sélection d'entreprises qualifiées pour la réalisation des travaux.
Bientôt un centre de loisirs à Kolokondé, dans la commune de Djougou. Suite au plan de passation des marchés publics de la commune, version 2, publié sur le portail web des marchés publics du Bénin le 30 mai 2025, la mairie de Djougou a procédé au lancement d'un avis d'appel d'offres pour la construction du centre de loisirs de Kolokondé.
La ville de Djougou a obtenu, dans le cadre de l'exécution de son budget des fonds FADeC guichet SAHEL, des ressources pour financer l'accès équitable des populations aux services sociaux de base de qualité et à l'emploi, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché relatif aux travaux de construction d'un centre de loisirs à Kolokondé.
Elle sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux d'installation de chantier, de terrassement, de maçonnerie-béton, enduit-Revêtement, charpente-couverture, peinture-badigeon, menuiserie métallique-bois, étanchéité, plomberie-sanitaire, et électricité. Les travaux sont répartis en deux lots à savoir, lot 1 : Travaux de gros œuvres et finition, et lot 2 : fourniture d'équipements et divers.
Selon le document d'appel d'offres, la participation à l'appel d'offres ouvert tel que défini dans la loi n°2020-26 du 29 septembre 2020 portant code des marchés publics en République du Bénin, concerne tous les candidats éligibles et remplissant les conditions définies dans le dossier d'appel d'offres ouvert, et qui ne sont pas frappés par les dispositions des articles 61 et 121 de ladite loi.
F. A. A.
Un nouveau pont sera construit à Kpakou dans l'arrondissement d'Oroukayo, commune de Kouandé.
Dans le cadre de l'exécution de son collectif budgétaire pour l'année 2025, la Mairie de la commune de Kouandé annonce la construction du pont de Kpakou. Les travaux seront exécutés sur une période de six (06) mois, à compter de la date de démarrage fixée dans l'ordre de service.
Ce projet structurant sera réalisé en un lot unique comprenant : des travaux préparatoires, des travaux de terrassement, de la maçonnerie et du béton armé.
La mairie a, à cet effet, lancé un appel d'offres à l'intention des entreprises qualifiées souhaitant soumissionner pour l'exécution des travaux.
Cette infrastructure viendra améliorer durablement la mobilité des populations et renforcer les échanges socio-économiques dans la localité de Kpakou et ses environs.
Akpédjé Ayosso
La ville d'Aplahoué, dans le département du Couffo, sera bientôt dotée de lampadaires solaires. Un avis d'appel d'offres (AAO) est lancé pour la sélection des entreprises éligibles.
Les problèmes d'éclairage public bientôt conjugués au passé à Aplahoué, ville située dans le département du Couffo. Suite au plan de passation des marchés publics version 1 de cette commune, et publié sur le portail web des marchés publics le 19 février 2025, Aplahoué a obtenu dans le cadre de l'exécution de son budget des Fonds FADeC, de ressources pour financer son Plan de développement communal ; et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds, pour effectuer des paiements au titre du marché ‘'Acquisition et installation de lampadaires solaires''.
La commune sollicite à cet effet, des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser le marché d'acquisition et d'installation de lampadaires solaires dans la commune d'Aplahoué.
La prestation est en seul lot.
La participation à cet appel d'offres ouvert tel que défini dans la loi n°2020-26 du 29 septembre 2020 portant code des marchés publics en République du Bénin, concerne tous les candidats éligibles, remplissant les conditions définies dans le dossier d'appel d'offres ouvert, et qui ne sont pas frappés par les dispositions des articles 61 et 121 de ladite loi.
L'Avis d'appel d'offres