Le mouvement Ensemble !, qui a très majoritairement voté en faveur d’un soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017, souhaite développer un cadre commun sans intégrer La France insoumise. Entretien.
Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne.
La sélection algérienne de lutte juniors (garçons et filles) a décroché sept médailles (6 or et 1 argent), à l’issue de la première journée des championnats méditerranéens qui se déroulent à Madrid en Espagne, a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA). Trois médailles d’or ont été décrochées par les juniors garçons grâce aux lutteurs: Kateb Salaheddine (55 Kg), Fares Lakel (60 Kg), Ishak Boukhors (66 Kg). Chez les juniors filles, quatre médailles ont été remportées dont trois en or. Les médailles d’or sont l’oeuvre de Hanene Salouendji (44 kg), Yahiaoui Chaimaa (48 Kg) et Lina Khelal (63 Kg), alors que la médaille d’argent a été décrochée par Amel Hamiche (68 Kg). Aujourd’hui, ce sera au tour de la sélection algérienne des seniors, composée de 9 athlètes (7 messieurs et 2 dames) de faire son entrée en lice. Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne, sous la conduite de trois entraîneurs. Par ailleurs, la capitale espagnole a accueilli en marge de cet évènement sportif, l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire du Comité méditerranée de lutte (CML), en présence de 26 pays dont l’Algérie. A cette occasion, le président de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA), Rabah Chebah, a présenté le dossier de l’Algérie qui sera l’hôte des championnats méditerranéens de lutte 2017, prévus du 7 au 9 mars prochain à Alger.
Championnat de Division Excellence de handball
Le GSP et l’ESAT champions de la phase aller
Le GS Pétroliers (groupe A) et l’ES Ain Touta sont les champions de la phase aller de la première partie du championnat national de handball, division Excellence, à l’issue de la 7e journée jouée jeudi et vendredi. La phase aller de la première partie du championnat national de handball a pris fin vendredi avec comme leaders le GS Pétroliers et l’ES Aïn Touta. Les Pétroliers, champions d’Algérie en titre, ont pris les commandes de la poule A, jeudi, en battant leurs principales concurrent pour la première place, à savoir, la JSE Skikda (32-25). Le GSP a été imité vendredi par l’ES Ain Touta vainqueur du CR El Harrouch (26 – 22). L’ESTA a profité également de la défaite du CRB Baraki battu en déplacement par le CRB Bordj Bou Arréridj (32-26). A noter que le MC Saida a signé sa première victoire de la saison en dominant l’O. El Oued (26-22).
La société Webdispo S.A.R.L. spécialisée dans le web et le conseil en communication d’entreprises informe le public sur le lancement de son hypermarché en ligne AlgerieMarket.com.
AlgerieMarket.com recueillera tout type de produits, sera la plateforme d’achat en ligne de tous les algériens et livrera à domicile dans 41 Wilayas au départ, pour ensuite l’étendre à l’ensemble du territoire national avec un paiement uniquement à la livraison.
La plateforme contient des produits très variés allant du petit électroménager jusqu’aux livres, en passant par les produits de beauté, la téléphonie, la robinetterie, l’artisanat…etc.
Tous les produits qui sont mis en vente sont originaux et ne sont ni des copies, ni des copies originales comme il se dit dans le jargon algérien.
Algeriemarket.com regroupera au fur et à mesure sa gamme de produits en l’enrichissant avec des produits concurrentiels et veillera à ce que tous les types de produits soient présents à court ou moyen terme.
Les produits périssables de type alimentaires ainsi que les produits régis par la loi (médicaments et autres) ne sont pas prévus dans la plateforme.
Algérie Market a pour but d’appartenir à tous les algériens et nous espérons que cette plateforme apportera une réponse à certaines problématiques que rencontent les algériens tels que la difficulté de déplacement et l’isolement de certaines régions.
Le Directeur
Issam BEKHTI
Grosse prise pour les éléments de la gendarmerie nationale de Relizane.
Lors d’une patrouille de routine de l’escadron territorial de sécurité routière de Relizane, samedi soir, sur l’autoroute Est-Ouest, non loin du village de Chetatha (commune de Merja Sidi Abed), un véhicule, qui avait l’air d’avoir été abandonné sur le bas-côté de la chaussé, a attiré l’attention du corps de sécurité.
Le véhicule déserté par son propriétaire a fait l-objet d’une fouille minutieuse, ce qui a permis aux éléments de la gendarmerie nationale de mettre la main sur 137 Kg de kif traité.
L’expression
«Mad Men»-Hauptdarsteller Jon Hamm fragt in New York Leute auf der Strasse, ob sie mit ihm ins Bett gehen möchten. Die Antworten überraschen.
Stellen Sie sich vor, ein Hollywood-Star wie Jon Hamm (45) bietet Ihnen an, eine Nacht mit ihm zu verbringen: Würden Sie da ablehnen?
Hamm ist durch seine Kultserie «Mad Men» in Hollywood zum Sexsymbol avanciert. Ein Traum von einem Mann: In eng geschnittenen Sixties-Anzügen, die Zigarette lässig im Mundwinkel, wurde Hamm in der Rolle als Don Draper zur Stilikone und zum Superstar. Ein erotisches Abenteuer mit ihm würde sich wohl niemand entgehen lassen, oder?
Willst du ins Bett mit mir?
Doch weit gefehlt! Niemand wollte mit Jon Hamm ins Bett – das zeigt ein neues Video des Schauspielers. Zusammen mit seinem Kollegen Billy Eichner (38) hat Hamm nämlich die Probe aufs Exempel gemacht. Auf der Strasse quatscht er wildfremde Leute an und fragt, ob sie mit ihm Sex haben möchten.
«Ich mache es nicht, der hat ja keinen Oscar gekriegt», so die Antwort einer lachenden Frau im Video. Eine andere schlägt das schlüpfrige Angebot mit den Worten aus: «Ich würde es tun, wenn mein Mann damit einverstanden wäre.»
Die einzige Dame, die mit dem Schauspieler ins Bett steigen würde, bräuchte allerdings eine Zeitmaschine: «Mit Jon Hamm aus dem Jahr 2009 würde ich Sex haben.» Ebenfalls nicht abgeneigt ist ein schwuler Mann. Der willigt erst zum Dreier ein, stört sich dann aber daran, dass er beim Liebesspiel nicht den dominanten Part übernehmen darf.
Liebespech auf ganzer Linie
Pech in der Liebe also für Jon Hamm – aber nicht nur im Video, sondern auch im echten Leben! Von seiner Langzeitfreundin Jennifer Westfeldt (46) lebt der Schauspieler seit letztem Jahr getrennt, Hamms Alkoholsucht hat die beiden auseinandergebracht. Trotzdem wird das Ex-Pärchen immer noch häufig zusammen gesehen. Sie seien aber bloss «gute Freunde», so der «Mad Men»-Star. Um seine Alkoholabstinenz nicht zu gefährden, wolle er im Moment keine Beziehung eingehen. (brc)
ST. GALLEN - In der Region Toggenburg/Linthgebiet hören die Leute in der Nacht immer wieder Fluglärm. Nur, die Schweizer Behörden wissen von nichts.
Immer wieder wird die Bevölkerung in Toggenburg und Linthgebiet mitten in der Nacht von Motorenlärm aus dem Schlaf gerissen. Es gibt entsprechende Meldungen vom 18. Oktober (3.30 Uhr) und vom 20. Oktober (4 Uhr).
Diverse Leserbriefschreiber der «Toggenburger Zeitung» sind sich sicher: Es muss sich beim mysteriösen Brummen um die Motorengeräusche eines Flugzeuges handeln.
Nur, weder Skyguide noch die Luftwaffe wissen etwas vom «Phantom-Flieger».
Handelt es sich um eine Antonow An-12?Unter Verdacht steht laut «Toggenburger Zeitung» ein sowjetisches Transportflugzeug des Typs Antonow An-12. Ein solches Exemplar flog in der Nacht auf den 12. November regulär über das Gebiet und es habe genau so getönt wie das unbekannte Flugobjekt – nur leiser.
In der Lokalpresse wird darum bereits spekuliert: Hat sich das Flugzeug der ukrainischen Cargo-Gesellschaft mit nächtlichen Tiefflügen absichtlich dem Schweizer Radar entzogen, um die Gebühren für den Überflug zu sparen? Oder war der Flug illegal?
Urs Holderegger vom Bundesamt für Zivilluftfahrt kann es sich nicht vorstellen: «Es wäre viel zu gefährlich, in der Nacht im Tiefflug über die Schweiz zu fliegen, nur um ein paar Hundert Franken Gebühren zu sparen.» Theoretisch sei ein solcher Überflug jedoch möglich.
Bei der Flugsicherung Skyguide gehen zwar regelmässig Anfragen wegen des nächtlichen Lärms ein – eine Erklärung hat man aber auch dort nicht.
Politik wird aktivMittlerweile ist die Politik aktiv geworden. SVP-Nationalrätin Barbara Keller-Inhelder will das Thema in der Sicherheitspolitischen Kommission ansprechen: «Es interessiert mich sehr, warum mitten in der Nacht Propellermaschinen über unser Land fliegen, von denen niemand etwas weiss.»
Nationalrat Jakob Büchler (CVP) wohnt zwar ebenfalls im Überfluggebiet, glaubt aber nicht an den Phantom-Flieger: «Die Geschichte kommt mir wie ein Schauermärchen vor, ich habe nichts gehört und nichts gesehen.» (sac)
La liste des élèves officiers admis aux tests de sélection d'entrée au Cours de formation initiale d'officiers (Cfio), session 2016, est désormais connue. Les résultats sont rendus publics par une note de service en date du 18 novembre 2016, signée par le Général de Brigade Laurent Amoussou, Chef d'Etat-major général des forces armées béninoises.
Au moins 21 personnes ont été tuées et une centaines d’autres blessées en quatre jours de combats entre deux tribus rivales dans la ville de Sebha, dans le sud de la Libye, a rapporté la presse dimanche, citant une source médicale.
Les affrontements opposent la tribu des Awled Souleiman à celle des Guedadfa à laquelle appartenait l’ancien dirigeant déchu Maâmmar El-Gueddafi. Le bilan de 21 morts et d’une centaine de blessés concerne seulement les membres de la tribu Awled Souleiman, a indiqué un des responsables du Centre médical de Sebha, Nasser al-Jehimi.
Les raisons du conflit demeurent floues, mais selon des médias libyens et les réseaux sociaux, les heurts ont éclaté jeudi après qu’un singe appartenant à un membre d’une des deux tribus aurait agressé une écolière dont la famille est issue du camp rival.
Le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne.
C’est en quelque sorte la réponse du berger à la bergère. A la justice espagnole qui veut le poursuivre tout en le livrant en pâture aux médias marocains, à ceux hostiles à l’indépendance du Sahara occidental qui ont trouvé os à ronger à travers cette démarche, le leader sahraoui a fait étalage de sa stature d’homme d’Etat.
Blindé par plus de quarante années consacrées à la lutte pour la liberté et la dignité de son peuple, il s’est astreint à retracer et à démonter pièce par pièce les événements qui ont conduit à la colonisation marocaine. Comme pour revenir aux fondamentaux. Pour dire à l’ancienne puissance coloniale et à ses«tribunaux» de bien se regarder dans la glace, le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne dans un discours adressé à la 41ème Conférence européenne de soutien au peuple sahraoui qui s’est tenue du 18 au 19 novembre à Vilanova (Barcelone).
«L’Espagne ne s’est pas acquittée de son devoir en tant que puissance coloniale, qui devait conduire le Sahara occidental vers l’aboutissement de la décolonisation», a écrit le président de la République sahraouie dans le message destiné aux participants de cet événement annuel international. «Nous nous attendons à ce que l’Etat espagnol s’acquitte de son obligation légale et morale envers ce peuple en accélérant le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental. L’Espagne est encore, et peut-être aujourd’hui plus que jamais, une partie de ce problème, qui ne souffre pas la caducité avec le temps.
Un problème qui a existé par le passé, mais qui est partie intégrante du présent», a t-il ajouté tout en mettant en exergue les positions française et du Conseil de sécurité qui ont contribué à l’enlisement du conflit. «Si la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies est collective, la France en particulier, en tant que membre permanent du Conseil, a empêché, dès le départ, l’application de la légitimité internationale, offrant ainsi une protection pour la position rebelle du Maroc…», a dénoncé Brahim Ghali.
Une situation qui a encouragé le Maroc à faire preuve de plus d’agressivité dans sa politique d’annexion du Sahara occidental. Paris en prend encore une fois pour son grade.
«La France est aujourd’hui une pierre d’achoppement devant la prise de décisions, à même de rendre à cette institution son prestige et est donc responsable de tout dérapage de la tension dans la zone d’El Gargarat, où les deux armées, sahraouie et marocaine, se tiennent à une distance qui ne dépasse pas les 120 mètres», a souligné le successeur du Président défunt, Mohamed Abdelaziz. Le 11 août 2016, les forces d’occupation marocaines se sont dirigées vers la zone d’El Gargarat, située dans le secteur de la1ère Région militaire sahraouie. Depuis, c’est le face-à-face.
«La paix au Sahara occidental est en danger, son sauvetage requiert une position ferme du Conseil de sécurité des Nations unies tendant à exiger l’application rapide des termes du plan de règlement approuvé par l’OUA et l’ONU…», a prévenu le secrétaire général du Front Polisario qui a dénoncé la férocité de la colonisation marocaine.
«L’État marocain pratique encore la politique de l’oppression, l’appauvrissement, la destruction des moyens de subsistance et le pillage des richesses dans le territoire occupé, alors que les réfugiés souffrent, non seulement des conditions difficiles, des aléas des catastrophes naturelles…», a signalé l’ancien ambassadeur de la Rasd à Alger qui a tenu à remercier tous ceux qui soutiennent le peuple sahraoui. «Votre position aux côtés de ce peuple est un message noble dirigé à toutes les nations et les peuples du monde entier», leur déclarera le leader sahraoui.
«Ces nobles positions soulagent les souffrances des Sahraouis (es), et renforcent leur confiance en eux-mêmes et les assurent qu’ils ne sont pas seuls dans la bataille pour la liberté et la dignité», soulignera Brahim Ghali qui adressera ses «sincères salutations à l’Algérie soeur, son gouvernement et son peuple, pour sa position de principe, soutenant la juste lutte du peuple sahraoui». Un point d’honneur…
Gyimesi Kinga tájékoztatása szerint 2015. augusztus 15-én a 18. évében járó F. Z. az akkor 13 éves húgával kettesben volt tápiószőlősi otthonukban, és a lány szobájában közösült vele.
A bíróság F. Z.-t bűnösnek mondta ki szexuális erőszak bűntettében, ezért négy év fiatalkorúak börtönében letöltendő szabadságvesztésre, mellékbüntetésként öt évre eltiltötta a közügyektől.
Az ítélet nem jogerős, mert a vádlott és védője gondolkodási időt kért – mondta a szóvivő.
Ein bekannter Tessiner Geschäftsmann befand sich im Heli, dessen Absturz eine 40-Jährige das Leben kostete. 2010 ist er bereits abgestürzt – unter ganz ähnlichen Umständen.
Gestern Nachmittag stürzte ein Tessiner Helikopter in Italien nahe der Schweizer Grenze ab – eine 40-Jährige Italienerin kam ums Leben. Zwei Männer überlebten den Crash praktisch unverletzt: Der 57-jährige italienische Pilot und ein Tessiner Geschäftsmann (70), der Besitzer des Helis.
Dieser hat vor knapp sieben Jahren bereits einen ähnlichen Helikopter-Absturz überlebt, berichtet «20 Minuti». Der Mann aus Agno ist am 28. Februar 2010 trotz schlechten Wetters mit einem schwarzen Agusta Westland AW 109, dem gleichen Modell wie beim gestrigen Crash, abgehoben. Der Helikopter machte auf dem Berninapass eine Bruchlandung – dem Untersuchungsbericht zufolge wegen den Wetterverhältnissen. Alle drei Insassen überlebten damals wie durch ein Wunder praktisch unverletzt.
Dieses Glück hatte Stefania F. (†40) nicht. Die begeisterte Heli-Pilotin erlag nach dem gestrigen Absturz in Norditalien ihren Verletzungen. Es war unklar, ob menschliches Versagen oder ein technischer Defekt zum Absturz geführt hatte. Die Staatsanwaltschaft von Varese (I) eröffnete ein Verfahren wegen fahrlässiger Tötung gegen den Piloten.
Der Helikopter war am Nachmittag vom Flughafen Lugano-Agno aus gestartet. Die Maschine stürzte darauf nahe der Landesgrenze in einer bewaldeten Gegend am Monte Minisfreddo ab. Laut Polizeiangaben herrschte zu dem Zeitpunkt Nebel. (rey/SDA)
Dernièrement, plus de 500 foyers de « Hai El Bortokal » dans la commune d’Oued Foda, à Chlef, ont été raccordés au réseau de distribution de gaz de ville. La mise en service du réseau de distribution de gaz a eu lieu par le wali de Chlef.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la première tranche de 24.000 raccordements dont l’opération de réalisation a été achevée sur un programme de 47.000 raccordements au réseau de gaz naturel destiné à la wilaya de Chlef au titre du plan quinquennal.
Par ailleurs, le wali a inspecté plusieurs projets de développement, en réalisation dans cette localité, dont un complexe sportif de proximité, des projets de logements publics locatifs à Zbabdja et un Institut national spécialisé en formation professionnelle.
La nouvelle flambée des prix des produits de large consommation préoccupe les consommateurs et témoigne une fois de plus que le marché échappe à tout contrôle. L’Etat semble définitivement abandonner son rôle de régu-lateur, ce qui aura pour première conséquence un effondrement du pouvoir d’achat de millions de ménages.
Les prix des produits de large consommation et même ceux subventionnés par l’Etat, à l’exemple du sucre, sont repartis à la hausse enregistrant des majorations entre 20 et 25%. Cette hausse des prix des denrées alimentaires inquiète les observateurs qui n’arrivent plus à comprendre les fluctuations des prix.
Cette nouvelle flambée concerne presque tous les produits de large consommation à commencer par les légumes secs, le café, le sucre, les fruits et légumes, les boissons, les viandes blanches, les oeufs, etc. Les hausses varient entre 5 dinars pour le kilo de sucre et 80 dinars pour certains légumes secs.
Le plus préoccupant est que certains produits qui n’ont pas connu des hausses depuis de nombreuses années à l’exemple du riz et des pâtes ont vu leurs prix du jour au lendemain s’envoler de 10 à 20 dinars. Les consommateurs assistent à une flambée générale des prix et presque aucune denrée alimentaire n’a échappé à cette envolée. «Le paquet de pâtes qui coûtait entre 40 et 45 dinars est désormais à 60 dinars. Le sucre a vu son prix augmenter de 5 dinars.
Le prix du café a progressé de 10 dinars et pour certaines marques il enregistre une hausse de 20 dinars. Les viandes blanches et rouges et les fruits sont inaccessibles pour les petites bourses. Le prix des oranges, pourtant un fruit de saison, n’est pas descendu au dessous de 200 dinars. Et même le lait en sachet, pourtant subventionné par l’Etat, est proposé dans certaines épiceries entre 35 et 40 dinars. Cette flambée générale des denrées alimentaires met en évidence les carences de régulation du marché vu que ces hausses restent «injustifiées».
Il s’agit de hausses sauvages de commerçants qui profitent de la conjoncture pour accroitre leurs marges. Il n’y a pas eu de hausses des taxes et la future loi de finances 2017 n’aura pas un effet rétroactif, alors pourquoi cette nouvelle flambée générale des prix. La grande distribution est pointée du doigt. Le SG du bureau wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens et président de la chambre du commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), Abed Mouad, estime que cette flambée générale est orchestrée par les gros bonnets de la grande distribution. «C’est la grande distribution qui fixe les prix des denrées alimentaires de large consommation, mais malheureusement cette filière baigne dans la clandestinité totale.
La plupart des dépôts ne sont ni connus ni contrôlés. Il faut avouer que c’est l’informel qui a une mainmise sur le secteur formel. Il est urgent de régulariser toutes les activités en amont et d’élargir la liste des denrées alimentaires plafonnées. Et tant que la grande distribution n’est pas contrôlée, il y aura toujours des fluctuations des prix.
Il faut cibler l’origine du mal pour réguler le marché et ne pas se suffire de contrôler les petits commerçants », affirme le représentant des commerçants. Un gérant d’une société de grande distribution que nous avons interrogé a justifié, pour sa part, ces nouvelles hausses par de nombreux facteurs à commencer par le recul de la consommation des ménages qui a eu des conséquences fâcheuses sur les marges bénéficiaires des distributeurs et le durcissement des contrôles fiscaux qui ciblent les usines et les ports. «La conjoncture économique est difficile pour les distributeurs qui ont réussi à subsister à ce jour avec des petites marges bénéficiaires, mais avec la prochaine révision à la hausse de la TVA qui va passer de 17 à 19% la filière sera sinistrée.
Il existe une concurrence acharnée dans la grande distribution et la situation a empiré depuis le début de cette année en raison de la baisse de la consommation des ménages. Le plus grave c’est que nous avons des marges bénéficiaires très réduites en raison de la concurrence acharnée. Je gagne seulement 8.000 dinars sur la cargaison d’une semiremorque. Nous avons pu résister à ce jour grâce à des moyens détournés pour échapper au fisc.
Nous utilisons les prêtenoms pour ne pas payer de TVA et ces pratiques, certes illégales, profitent essentiellement aux consommateurs. Si le nouveau taux de TVA est appliqué sur la filière, les prix vont exploser du jour au lendemain », avertit notre source. Le président de la Fédération algérienne des consommateurs, Zaki Hariz, soutient de son côté que cette flambée est l’oeuvre des spéculateurs. «Dans le marché des fruits et légumes, à titre d’exemple, les spéculateurs recourent de plus en plus à la rétention des stocks pour dicter leurs prix.
Le marché est approvisionné au compte-gouttes par ces spéculateurs. Ces pratiques anticoncurrentielles déstabilisent le marché. Nous sommes sortis du monopole de l’Etat pour se jeter dans celui des lobbies», précise le président de la FAC. Et d’enchaîner : «Ces hausses des denrées alimentaires vont fragiliser davantage le pouvoir d’achat des Algériens, malmené ces dernières années par l’inflation.
Les couches pauvres et moyennes sont les premières victimes de cette situation». Zaki Hariz prône un juste prix pour les consommateurs et les producteurs et une «réalité des salaires» pour les Algériens. «Avec un SMIG de 18.000 dinars, un père de famille ne peut faire face à la cherté de la vie. Le salaire minimum ne doit pas descendre aujourd’hui sous les 50.000 dinars», affirme notre source.