Der VN-Klimagipfel in Paris wird einen neuen Typ von Abkommen hervorbringen, der auf Zusagen freiwilliger Emissionsminderungen beruht (bottom-up). Dies markiert die Abkehr vom »top-down«-Paradigma, das die internationale Klimapolitik seit mehr als zwei Jahrzehnten dominiert. Klimawissenschaftliche Berater sollten diesen Paradigmenwandel zum Anlass nehmen, ihre Rolle in der internationalen Klimapolitik zu hinterfragen. In Zukunft wird es schwieriger werden, Expertise bereitzustellen, die für sich beanspruchen kann, sowohl wissenschaftlich stichhaltig als auch politisch anschlussfähig zu sein. In Situationen, wo diese beiden Standards guter wissenschaftlicher Politikberatung miteinander in Konflikt geraten, müssen Berater und Beratungsgremien sicherstellen, dass die wissenschaftliche Integrität der Klimaforschung nicht untergraben wird.
La fin du bachi "fait en France" n'est pas pour demain contrairement aux craintes exprimées dans un article paru dans notre édition brestoise et que j'ai relayé il y a quelques jours (lire l'article en question ici).
Sur l’année 2014, l'entreprise Balsan de Sainte-Pazanne, en Loire-Atlantique, a remporté deux appels d'offres du CESCOF pour la Marine Nationale pour la fourniture de 15 000 bâchis ! "Oui Monsieur: 15 000 !", m'a dit la lanceuse d'alertes qui m'a tiré les oreilles ("Vous devriez connaître; Saint-Pazanne, c'est dans la zone Ouest-France").
Effectivement, Balsan (groupe Marck) est le fournisseur officiel de la Marine nationale. Les marchés de fourniture de bâchis de la Marine Nationale oscillent entre 10 000 et 20 000 pièces tous les 3 à 4 ans. "Nous fournissons également le musée national de la marine, ou encore de multiples revendeurs indépendants", m'a expliqué un cadre de l'entreprise qui a précisé que "le savoir-faire a été maintenu dans l’Hexagone malgré la concurrence étrangère qui vient de tous horizons".
Pour fabriquer un bâchis et une houppette, toutes les opérations sont manuelles. Un savoir-faire d’exception maintenu en France.
Pour être plus précis :
- les bonnets de marins sont réalisés chez Balsan à Ste Pazanne (25 personnes travaillent derrière les machines)
- houppettes, jugulaires, soutaches sont fabriqués chez BBA à la Chartre sur le Loir (ou une trentaine de personnes travaillent). Pour la petite histoire, BBA fabrique la houppette depuis 1856 et cette entreprise a été labellisée EPV (Entreprise Patrimoine Vivant). Une référence précieuse, gage de qualité pour les clients.