Quand les autorités ukrainiennes ont affirmé avoir capturé deux soldats de la 3e brigade des forces spéciales russes, Moscou a catégoriquement démenti en affirmant qu’ils ne faisaient plus partie des forces actives. « Ces hommes ont effectué leur service militaire dans une unité de l’armée russe et ont une formation militaire », a ainsi avancé Igor Konachenkov, […]
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May 22, 2015 (ADDIS ABABA) – The Chinese government announced it has conducted mass evacuation of its oil workers from Paloch oilfields in South Sudan due to the ongoing fighting around the oilfields in the oil-rich Upper Nile state territory.
Heavy fighting between troops loyal to president Salva Kiir and the armed opposition faction (SPLM-IO), led by former vice president, Riek Machar, has continued near the oilfields since Tuesday.
In a statement announced in Beijing on China's national television(CCTV) on Thursday, it said the decision came due to the insecurity around the oilfields resulting from the advance by the rebel forces towards the oilfields.
It said the Chinese embassies in both Khartoum and Juba with China National Petroleum Corporation (CNPC), a government owned major oil company operating in Paloch, have already evacuated over 400 Chinese oil workers from the conflict area.
“More than 400 Chinese oil workers have been evacuated from South Sudan due to growing violence,” said the statement published by the Chinese government.
Beijing said the evacuated workers will be flown to China in the next few days.
This latest development largely contradicts South Sudan government's claim on Thursday that oil workers were returning to Paloch allegedly after defeating the rebels.
REBELS BESIEGE PALOCH OILFIELDS
South Sudanese rebels, however, issued statements claiming their forces captured Tangrial Bil refinery site and besieged Paloch oilfields aiming to capture it.
They urged oil companies to close down and evacuate their workers for safety reasons.
The rebel leader's spokesman, James Dak said the country's main oilfields of Paloch, some 200kms north of Malakal, had been besieged and designated priority target.
“SPLM/SPLA forces have converged around Paloch oilfields - Adar (Upper Nile) state - from different directions to capture the oilfields from pro-Salva Kiir forces any time soon,” Dak said.
He said the leadership of the movement also renewed “strong advice” to any remaining oil worker in Paloch to evacuate for safety reasons.
He accused the government of allegedly using some oil workers as human shield and said Juba would be responsible for any harm on them.
“We have learnt with disbelief that the government, out of panic, has prevented some of international oil workers from leaving the area, using them as human shield,” he said.
“We call on oil companies operating in the area to ensure their workers are evacuated.”
The rebels said their counter-offensive aimed to temporarily close down oil production or to cut off Juba from the oil revenues which they said president Kiir's government had been using to “hire mercenaries and buy weaponry to perpetuate the war.”
This, Dak said, was in response to government's “full scale offense” which he described as a violation of the cessation of hostilities agreement between the two warring parties.
(ST)
Les entreprises appellent à un accord climatique ambitieux à Paris et à la fixation d’un prix du carbone fiable. Mais au delà du discours, les engagements sont faibles.
Nilüfer Göle est sociologue et directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris). Elle répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Musulmans au quotidien : une enquête européenne sur les controverses autour de l’islam », aux éditions la découverte.
Votre enquête veut donner la parole aux « musulmans ordinaires » sur lesquels se focalisent les controverses, mais qui sont absents des débats médiatiques. Comment expliquer cela ?
Il y a une focalisation médiatique sur l’islam sans donner la voix aux musulmans, en ignorant les visages multiples. Les controverses autour de l’islam présentent une occasion pour nos sociétés de confronter la différence islamique, de débattre des normes séculières et religieuses, de familiariser l’un avec l’autre. Mais, très souvent, l’hypermédiatisation empêche l’exploration de la multiplicité des points de vue, la possibilité d’échange, et reproduit des oppositions binaires, des représentations simplistes et caricaturales d’autrui. Les traits de la différence sont constamment agrandis, les personnages à scandales sont sollicités dans les débats médiatiques, tandis que la présence des musulmans « ordinaires », leur insertion au sein de la vie quotidienne dans les pays européens, est désavouée. Les citoyens musulmans ne sont en rien ordinaires, car ils sont « survisibles » comme sujet de controverses, tout en restant inaudibles et invisibles. J’ai voulu renverser la perspective et rendre compte des visages humains et des trajectoires multiples des musulmans de citoyenneté européenne. Pour cela il fallait mettre en place un dispositif de recherche, un « espace public expérimental », créer un lieu d’écoute et d’échange entre gens impliqués ou tout simplement concernés par les controverses autour de l’islam. L’islam est devenu une affaire publique. Cela signifie qu’il devient une affaire de tous et non seulement des musulmans et des migrants. Ces controverses signalent la présence des musulmans dans la vie publique et que l’on se trouve dans une phase post-migratoire.
Selon vous, c’est la conjonction de deux affaires en 1989, celle du foulard en France et la fatwa contre Salman Rushdie, qui ont rendu visible la présence de l’islam en Europe, mais d’une façon très dérangeante. Vit-on encore sous ce double choc ?
Rétrospectivement, on peut dire qu’en 1989 les deux acteurs emblématiques de l’islam en Europe avaient fait leur irruption sur la scène publique. Depuis, le voile des femmes musulmanes d’un côté, et la fatwa de mort de l’autre, désignent le champ shariatique dans lequel nous débattons de la présence des musulmans. Mais, il faut distinguer les deux logiques d’action, les façons de croire bien différentes. Cela devient un enjeu principal aussi bien pour les musulmans que pour la démocratie des pays européens. Ne pas faire l’amalgame entre les actes terroristes, les assassinats ciblés et les pratiques de la croyance ordinaire deviennent une condition sine qua non pour faire société. Or la figure du djihadiste semble occuper tout le terrain aussi bien media et politique qu’académique. L’espace public est dominé par la médiatisation des débats, les régulations juridiques et l’emprise des politiques sécuritaires. C’est l’ordre public qui prime sur la vie de la cité, tout en amenuisant le potentiel démocratique de l’espace public.
Contrairement aux idées reçues, votre livre et votre enquête montrent, en fait, que les musulmans affirment leur citoyenneté. Pouvez-vous préciser ?
En effet, contrairement à ce que l’on pense, l’affirmation de la religiosité ne signifie pas automatiquement une hostilité à l’égard d’autrui, ni un rejet de la citoyenneté. Au quotidien, les musulmans ordinaires cherchent à aller vers autrui, s’investir dans les espaces de vie européens, saisir les opportunités professionnelles, voire artistiques, investir la vie associative, tout en cherchant à affirmer, voir réinventer, leur rapport à la foi. Ainsi on voit l’émergence d’un « islam européen », que l’on ne retrouve pas dans les pays à majorité musulmane. Les musulmans en Europe sont dans un apprentissage de leur citoyenneté en situation minoritaire, dans un environnement séculier et sans pouvoir se projeter dans un Etat islamique. Ils sont moins dans une démarche shariatique et plus à la recherche des « styles de vie halal ». C’est le « certificat halal », le permis de vivre comme une euro-musulmane qu’ils cherchent à obtenir. Les fatwas de mort, les attentats terroristes, font dérailler le parcours et l’avenir de la citoyenneté des musulmans, en confisquant le sens de leur religion. L’initiative citoyenne du mouvement « pas en mon nom » / « not in my name », est une réponse à cette logique djihadiste et rompt avec cette représentation violente de la communauté des croyants. Les musulmans en Europe se trouvent aussi en rapport d’interdépendance avec les citoyens d’autres religions et de confessions. Une chaine humaine créée par les musulmans, autour de la synagogue à Oslo, après les attentats ciblés à Paris et à Copenhague, illustre bien ce genre performatif de la concitoyenneté, produit par les dynamiques européennes.
Les eurodéputés ont voté une résolution visant à améliorer la sécurité des patients, notamment en s’attaquant au problème de la résistance croissante aux antibiotiques, qui fait 25 000 morts chaque année dans l’UE.
Le contrat d'AAR Airlift en Afrique centrale se termine (lire ici mon post de 2014 sur ce contrat). Un nouveau projet de marché est à l'étude au profit de SOCAFRICA (voir ici) pour un éventuel contrat fractionné (au gré de la traque de Joseph Kony et de son éventuelle capture mort ou vif) mais d'une durée maximale de 2 ans
Il porte sur la mise à disposition de deux hélicoptères capables de transporter 12 personnes avec leur armement et leur équipement. Le volume mensuel de vols se situe entre 50h et 150 heures par appareil.
Les deux appareils seront basés à Obo et interviendront sur l'AOR (Area Of Responsibility) de l'opération Observant Compass de lutte contre la LRA. Cette AOR couvre des zones en Ouganda, au Soudan du sud, en RDC et en RCA.
A noter que AAR Airlift vient de remporter un marché d'une valeur de 19 millions de dollars avec l'Onu (UN Airlift Charter Services) et en particulier la mission onusienne en RDC. Les opérations de transport de fret et de personnels vont démarrer en juillet pour une période de trois ans.
En cloisonnant les marchés, le géant russe Gazprom a acquis une position dominante qui lui permet d'imposer des prix exorbitants dans certains États membres de l'UE, comme la Bulgarie, selon la commissaire européenne à la concurrence.
L'ADOSM organise sa grande vente annuelle les 29 et 30 mai 2015.
Parrainée par la frégate La Motte-Picquet, ouverte à tous, avec une restauration possible sur place, cette manifestation propose, juste avant la fête des mères, de nombreux stands où vous pourrez trouver objets de marine, de décoration, vaisselle, bijoux, vêtements enfants, livres, avec séances de dédicaces par les auteurs présents, des tableaux, de nombreux vins et bien d 'autres produits.
Les fonds recueillis permettront, comme chaque année, de venir en aide, en particulier grâce à des bourses d'études aux orphelins de la Marine.
Vente les 29 et 30 mai de 9h à 19h dans la salle Surcouf à Brest (site de Keroriou, 13 rue Yves Collet)