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Diplomacy & Defense Think Tank News

Publications, Journal de guerre de Franz Stock

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Les éditions du cerf publient le journal de guerre de Franz Stock. En 1941, Franz Stock, curé de la paroisse allemande à Paris, accepte de l'Occupant la mission de visiter les prisons françaises du Cherche-Midi, de Fresnes et de La Santé, à la condition de ne pas porter l'uniforme de la Wehrmacht. Un an plus tard, c'est lui qui accompagne au Mont Valérien, jusqu'aux poteaux d'exécution, les condamnés à mort, résistants ou otages, juifs, chrétiens, communistes...

Culture, L'Union européenne récompensée par le prix des Asturies

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
L'Union européenne a remporté le 21 juin le prix Princesse des Asturies de la Concorde, considéré comme le Nobel du monde hispanique, pour son "modèle unique d'intégration supranationale".

Culture, Festival international du film d'Edimbourg

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Jusqu'au 2 juillet, le festival international du film d'Édimbourg, le plus ancien festival de cinéma au monde, fête son 70ème anniversaire.

Culture, Les rencontres de la photographie d'Arles

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Les rencontres de la photographie d'Arles compteront 40 expositions cette année, du 3 juillet au 24 septembre

Culture, Festival de Roskilde au Danemark

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Jusqu'au 1er juillet, la ville de Roskilde accueille le plus grand festival rock et hip-hop d'Europe, fondé en 1971.

Culture, Festival de Jazz à Vienne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Du 29 juin au 13 juillet à Vienne (France) se déroulera le Festival du Jazz, au croisement de plusieurs disciplines artistiques et culturelles.

Culture, Festival de jazz de Montreux

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Du 30 juin au 1er juillet, la ville de Montreux accueille de nombreux artistes de jazz dans le cadre de son festival.

Culture, Exposition David Hockney au Centre Pompidou

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/06/2017 - 02:00
Jusu'au 23 octobre, le Centre Pompidou, en collaboration avec la Tate Britain (Londres) et le Metropolitan Museum (New York), présente la plus complète exposition rétrospective consacrée à l'œuvre de David Hockney, à l'occasion des 80 ans de l'artiste. Plus de 160 peintures, photographies, gravures, dessins et ouvrages sont exposés.

Christophe de Voogd : Macron, entre Saint-Simon et Machiavel

Fondapol / Général - Fri, 23/06/2017 - 17:55

FIGAROVOX/TRIBUNE – Sur fond d’ « affaires », Macron a été obligé de procéder à un remaniement plus large que prévu se séparant de quatre ministres. Une première crise politique que le président de la République est en train de transformer en avantage selon Christophe de Voogd. FIGAROVOX. – Sur fond d’ «affaires», Emmanuel Macron […]

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Dominique Reynié : « Robespierre aurait été validé par la Haute autorité pour la transparence»

Fondapol / Général - Fri, 23/06/2017 - 17:53

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Moralisation, transparence et renouvellement sont les nouveaux mots qui régissent le monde politique. La vertu est à l’honneur, et les «affaires» rythment l’actualité. Dominique Reynié s’inquiète d’un mouvement sans fin qui ne garantit pas l’exercice serein de la démocratie. FIGAROVOX. – De Cahuzac à Bayrou, en passant par Fillon, les «affaires» en […]

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El impacto del Brexit para el presupuesto de la UE

Real Instituto Elcano - Fri, 23/06/2017 - 13:53
ARI 53/2017 - 23/6/2017
Mario Kölling

El impacto financiero de una salida del Reino Unido depende del modelo de Brexit y del resultado de la negociación del primer marco financiero plurianual sin los británicos.

Le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan risque-t-il de dégénérer ?

IRIS - Fri, 23/06/2017 - 12:48

Un rapport publié par l’International Crisis Group alerte sur les tensions croissantes entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui, selon les auteurs, seraient proches d’un conflit ouvert, alors que la situation autour du Haut-Karabakh n’est toujours pas réglée depuis près de 25 ans.Le point de vue de Samuel Carcanague, chercheur à l’IRIS.

Où en sont les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis la résurgence du conflit en avril 2016 ?

Faisons tout d’abord un court rappel historique. Le Haut-Karabakh est une région qui fut rattachée à la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan sous Staline, majoritairement peuplée d’Arméniens. À la fin des années 1980, le Haut-Karabakh, soutenu par l’Arménie, réclame son indépendance, ce qui déclenche un conflit ouvert entre Erevan et Bakou. Celui-ci se termine en 1994 à la défaveur de l’Azerbaïdjan, avec un accord de cessez-le-feu signé le 16 mai 1994. L’Arménie occupe environ 15 à 20% du territoire azerbaïdjanais, dont le Haut-Karabakh mais également des territoires à l’Ouest, au Sud et à l’Est. Le conflit a provoqué plus d’un million de réfugiés, dont la grande majorité en Azerbaïdjan.

En avril 2016, une résurgence de ce conflit d’une ampleur inédite, appelé parfois « guerre des 4 jours » a provoqué environ 200 victimes. Le rapport de l’International Crisis Group fait le point sur les conséquences de ce « réchauffement » sur la dynamique du conflit.

Les affrontements d’avril 2016 ont effectivement représenté un point d’inflexion dans les rapports de force qui prévalaient depuis la signature du cessez-le-feu en 1994. L’Azerbaïdjan a récupéré environ 2000 hectares de territoires occupés par l’Arménie depuis 1994, cette dernière n’ayant pas su résister aux assauts de son voisin.  Côté azerbaïdjanais, la sensation que le rapport de force a évolué en sa faveur risque d’encourager les partisans d’une solution militaire, qui se sont fait plus vocaux cette dernière année.

Côté arménien, les dysfonctionnements au sein de l’institution militaire lors de la « guerre de 4 jours », souvent liés à la corruption latente, ont alimenté la colère des citoyens, ce qui réduit la marge de manœuvre du gouvernement de Erevan pour négocier. Les partisans d’une reprise des négociations sont quasiment inaudibles (à l’instar de l’ancien président Levon Ter-Petrossian, qui a récolté moins de 2% des suffrages). Le lancement d’une initiative « Armée Nation » fait craindre la militarisation progressive de la société, et en particulier des jeunes générations, obérant encore davantage les espoirs d’apaisement dans le futur.

On est face à ce que les théoriciens ont appelé un « dilemme de sécurité », où les actions de l’un renforce la détermination de l’autre. Ce cercle vicieux d’une course à l’armement qui continue et la polarisation progressive des deux sociétés après le conflit d’avril 2016 qui a été observée par certains chercheurs, dont ceux de l’ICG, font craindre que les initiatives de paix potentielles ne récoltent que peu d’écho.

Quel rôle joue la Russie dans ce conflit ?

De par sa présence historique dans la zone, ses intérêts stratégiques toujours là et sa position de co-présidente du Groupe de Minsk (avec la France et les États-Unis), elle en est un acteur central. La Russie joue toutefois un rôle ambigu.

Elle est considérée comme l’alliée traditionnelle de l’Arménie, à qui elle fournit la majeure partie de son équipement militaire à prix réduit. Elle possède également deux bases militaires, l’une terrestre, l’autre aérienne, sur le sol arménien. L’Arménie s’inscrit également dans les projets d’intégration régionale chapeautée par Moscou, comme l’OTSC et l’Union économique eurasiatique. Deux organisations dont l’Azerbaïdjan ne fait pas partie. La Russie n’est en revanche pas présente au Haut-Karabakh en tant que tel, elle n’y possède aucun contingent et n’en contrôle pas directement les dirigeants de facto.

Malgré cette alliance stratégique avec l’Arménie, la Russie semble, depuis quelques années, s’être rapprochée de l’Azerbaïdjan, ce qui s’est notamment traduit par des ventes d’armements importantes. La Russie est ainsi vue comme jouant sur les deux tableaux, en maintenant un équilibre des forces entre Arménie et Azerbaïdjan, ce qui favorise davantage un statu quo qu’une résolution du conflit. Moscou agit de la sorte pour préserver son influence dans le Sud-Caucase où elle a des intérêts stratégiques. Erevan comme Bakou ne sont pas dupes et déplorent cet état de fait, mais n’ont pas vraiment d’alternative.

La Russie se pose malgré tout en médiateur et a notamment proposé un plan de résolution en 2015, qui n’a pas convaincu les deux pays. La proposition d’envoyer des forces russes de maintien de la paix au Haut-Karabakh est notamment refusée par les deux parties. Si les capacités du gouvernement russe de dialoguer avec Bakou et Erevan sont indéniables, il ne faut pas sous-estimer la méfiance des deux belligérants envers le Kremlin, ce qui ne favorise pas les négociations dans le cadre du Groupe de Minsk.

Pourquoi le groupe de Minsk est-il incapable de trouver une résolution pacifique au conflit ?

Le groupe du Minsk est co-présidé par la France, les États-Unis et la Russie. Il y a eu plusieurs phases de négociations au sein de ce groupe et la phase de la deuxième moitié des années 2000 a pu porter certains espoirs. L’un des principaux facteurs qui influe sur la capacité du Groupe de Minsk à trouver des solutions communes et viables réside dans la qualité des relations bilatérales entre les co-présidents. Or, depuis le début des années 2010, les relations entre la Russie d’un côté et les États-Unis et la France de l’autre se sont fortement dégradées.

Ces dernières années, la Russie a davantage été à l’initiative sur le dossier du Haut-Karabakh. Cela étant, la France pourrait profiter du moment de flottement autour du leadership américain et du fait que Moscou se heurte à la défiance conjointe de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan pour occuper cet espace diplomatique, afin de lancer une initiative. Il sera intéressant de voir si le président Emmanuel Macron profitera de son momentum international (s’il perdure) pour se risquer à relancer les négociations au sein du Groupe de Minsk.

La 2e session nationale « Enjeux et stratégies maritimes » de l’IHEDN en mission d’étude à Shanghai

IHEDN - Fri, 23/06/2017 - 12:42

Sous la conduite du directeur, le général de corps d’armée Bernard de Courrèges d’Ustou, la 2e session nationale « Enjeux et stratégies maritimes » de l’IHEDN a fait escale en Chine ... 

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Migration, Flucht und Asyl: Herausforderung für das deutsche Gesundheitssystem

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 23/06/2017 - 00:00
Menschen, die auf ihrer Flucht großen körperlichen und geistigen Belastungen ausgesetzt waren, werden in Deutschland versorgt. Die medizinische Arbeit mit Geflüchteten und Migranten ist eine vielschichtige Herausforderung. Wie ist Deutschland dafür aufgestellt?

The New ‘Europe of Security’

SWP - Fri, 23/06/2017 - 00:00

With the Estonian Presidency of the EU Council from July until December 2017, the main topics will be digitalization and “a safe and secure Europe”. The Council Presiden­cy will, therefore, be tackling Europe’s major challenges. At the same time, it can make use of a wide-open window of opportunity, since the governments of the EU Mem­ber States are more willing than ever to consider deepening European foreign and security policy. The issue of security has also been a constant concern for the Commission since the beginning of its term – from President Juncker’s Political Guidelines in July 2014 to his most recent State of the Union Address in September 2016. Politics and society sup­port a ‘Europe of Security’ based on three major projects of current European policy: a security union, a defence union and close cooperation between NATO and the EU. When protecting critical infrastructures, i.e. cybersecurity, these projects merge. All three should be given a shared strategic vision in an overarching White Paper.

Drei Szenarien zur Katar-Krise

SWP - Fri, 23/06/2017 - 00:00

Am 5. Juni 2017 haben Saudi-Arabien, die Vereinigten Arabischen Emirate (VAE), Ägyp­ten und einige verbündete Staaten ihre diplomatischen Beziehungen zu Katar abgebrochen und mit einer Teilblockade des Emirats begonnen. Katar soll dadurch gezwungen werden, seine Unterstützung für »terroristische« Gruppierungen sowie seine Politik der »Destabilisierung« anderer Länder einzustellen. Das Emirat weist diese Forderungen als unbegründet zurück, so dass gegenwärtig kein Ende des Konflikts in Sicht ist. Vorstellbare Szenarien für den weiteren Verlauf sind der Sturz der katari­schen Führung, eine Einigung der Konfliktparteien und die Zementierung der bereits erfolgten Lagerbildung am Golf. Deutschland und seine europäischen Partner sollten in dem Konflikt nicht Partei ergreifen, sondern drei grundsätzliche Forderungen an die Konfliktparteien stel­len: Sie müssen die nationale Souveränität und das völkerrecht­liche Prinzip der Ver­hält­nis­mäßigkeit achten, auf eine politische Instrumentalisierung des Anti-Terror-Kampfes verzichten und dürfen die Auseinandersetzung nicht auf andere Konflikte in der weiteren Region ausweiten.

Victoire présidentielle et crise démocratique

IRIS - Thu, 22/06/2017 - 15:57

Si certains commentateurs voient dans les dernières élections présidentielle et législatives une forme de renouveau de la Ve République, celui-ci s’inscrirait alors sur fond de profonde crise démocratique. Ce nouveau quinquennat renvoie en effet à une situation pour le moins paradoxale : d’un côté, le président Emmanuel Macron dispose d’une majorité parlementaire écrasante ; de l’autre, cette assise politique et institutionnelle ne saurait masquer le fait que la majorité présidentielle comme la majorité parlementaire procèdent d’une minorité du corps électoral. Le niveau record atteint par l’abstention à l’occasion du second tour des élections législatives confirme et aggrave une tendance structurelle.

Si le phénomène abstentionniste donne lieu à des interprétations diverses et contradictoires (acte passif ou actif, voire militant), il témoigne manifestement d’une réaction de rejet du politique et de «crise de foi civique». Outre l’ambiguïté autour de l’offre politique des candidats des principaux partis en lice, la défiance à l’égard de la classe politique et le sentiment que l’élection ne «changera rien» continuent en effet de dominer. Sur ce plan, «l’effet Macron» est pour le moins limité. Certes, les Français ne se désintéressent pas de la chose publique, loin s’en faut, mais ils ne sont pas convaincus ni de la réalité du principe d’alternance, ni de la capacité du politique à changer le réel.

En sus d’un déficit de représentativité politique et sociologique, la crise démocratique – confirmée plus que révélée par ce début de quinquennat – connaît un autre aspect : la situation de l’opposition parlementaire. Non seulement ce bloc est particulièrement hétérogène et fragmenté, mais au sein même des groupes ou franges de cette opposition parlementaire – de gauche comme de droite – les tensions risquent de réduire la lisibilité de l’échiquier parlementaire et de renforcer la porosité entre majorité et opposition. Dans ces conditions, c’est l’effectivité même de la fonction politique de l’opposition qui est posée.

«Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire.» La célèbre apostrophe du député André Laignel  soumet le droit et la démocratie à la loi de la majorité. Alexis de Tocqueville fustigea cette forme de «tyrannie de la majorité», ce mode de gouvernement où «la majorité d’un peuple a le droit de tout faire». Certes, la démocratie implique par définition que le pouvoir politique soit exercé par la majorité que le peuple a désignée.

Toutefois, le respect de la minorité politique – en général – et de l’opposition parlementaire – en particulier – est également inhérent à la théorie de la démocratie. Celle-ci inclut la faculté de concurrencer l’offre politique de la majorité et de contrôler son action au pouvoir. C’est précisément dans ce cadre que s’inscrit la fonction de contre-pouvoir de l’opposition parlementaire, comme représentation institutionnelle d’une minorité politique. Dans un régime présidentialiste régi par le fait majoritaire, la pratique politique aboutit à une fusion du «couple exécutif/législatif» qui rend partiellement fictif le principe de séparation des pouvoirs.

Plus précisément, le fait majoritaire et la solidarité instituée entre le gouvernement et la majorité parlementaire mettent à mal la pertinence du principe de séparation des pouvoirs, auquel se substitue la configuration incarnée par le couple «opposition/majorité gouvernementale». Autrement dit, la véritable «séparation» est la séparation entre pouvoir majoritaire qui d’un seul tenant est à la fois exécutif et législatif, et opposition. C’est pourquoi, «[u]ne démocratie […] c’est un exécutif appuyé sur la Nation et contrôlé par une opposition parlementaire» (G. Vedel, Le Monde, 20 juillet 1958).

L’opposition parlementaire est au cœur du jeu démocratique et de l’équilibre des pouvoirs. Outre sa fonction de représentation (celle d’une minorité du corps électoral), la raison d’être de l’opposition parlementaire réside, il est vrai, dans l’action de contrôler la majorité parlementaire/gouvernementale et de proposer des solutions politiques alternatives. En cela, elle a vocation à exercer un contre-pouvoir politique, qui tire sa légitimité du suffrage populaire. A contrario, l’absence d’opposition parlementaire effective (qui se serait en incapacité d’exercer des droits élémentaires tels que le dépôt d’une motion de censure et la saisine du Conseil constitutionnel) élèverait d’un cran le niveau de la crise démocratique d’une Ve République qu’on dit en perpétuelle renouveau…

Working paper by Margarita Markoviti on the ECtHR as a Venue for Greco-Turkish Relations

ELIAMEP - Thu, 22/06/2017 - 15:44

Since the early 1990s, Greece’s record at the European Court of Human Rights (ECtHR) over religious freedoms violations has been exceptional. More than simply indicating the challenges Greece has been facing in the treatment of religious diversity and the simultaneous prevalence of the Christian Orthodox Church, these convictions by the ECtHR have exposed a further weakness of the country, namely the consequences of its policies towards the Muslim minority in Western Thrace. In spite of certain limited attempts, the seclusion and even neglect of this minority of about 120,000 people (consisting of Ethnic Turks, Pomaks and Roma), who have remained in the region following the forced exchange of population and the signing between Greece and Turkey of the Treaty of Lausanne in 1923, has long formed a topic of academic and political discussion (Anagnostou & Triandafyllidou 2009, Tsitselikis 2012). In the light of recurrent debates in Greece over the minority’s identity and the implications of its continued segregation, as well as the tensions following Turkish prime minister’s statements that question the premises of the Treaty of Lausanne, the ECtHR has increasingly represented the venue that minority members themselves turn to in order to claim their rights (see Serif v Greece, Agga v Greece, Xanthi Turkish Union and Others v Greece, including a current case over the application of sharia law and the rights of inheritance for the Muslim minority women). This paper uses socio-legal and mobilization theories and seeks to contribute to an emerging scholarship on the “radiating effects” (Galanter 1983) of Court’s decisions in a European context. The original findings draw on semi-structured interviews with the key actors involved in the interaction between the Greek state, the Muslim minority and the ECtHR. By focusing specifically on national policies towards the minority of Western Thrace, the paper thus argues that one of the key “radiating effects” of the ECtHR has been the creation of a venue where Greco-Turkish relations are tested and where long-established historic conventions are currently being challenged, once again, within the context of religion.

Download: Markoviti – GRM Working Paper 2017

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