The main issues highlighted in the report of IRMA research programme are the role of asylum as primary reason for migration, and the importance of capital as the main parameter of successful migration. The smuggler is the key actor underscoring all discussions, holding multiple roles; from facilitator of mobility, to source of information, or disruptor to the migratory project. The choice of destination and the limited information informants actually have, are discussed, as well as the role of Turkey as a hub for collection of information, but mostly of money to continue the journey. The border crossing for both entry and exit is discussed in relation to policies in Greece and particular border fencing and increased deterrence of entry. Finally, the text highlights the issue of detention, as the key policy in place at the time of writing that appears to have impacted heavily both the migratory route but also the decision of Afghans to leave Greece, either via transit (where possible) or via return to Afghanistan.
The debate on the position of the United Kingdom in the European Union, as it has evolved over the last three years, is based on the logic of withdrawal (Brexit). The United Kingdom under the pretence of a potential withdrawal is now trying to exert strategic influence over the future direction of the EU, thereby rendering itself a vigorous player in European integration process (Brexin). Therefore, while the public debate continues to focus on the risk of a Brexit, a more detailed analysis invites us to mainly consider a trend that is likely to spread towards a change of the European policy mix, and therefore affecting the course and the nature of European integration, on the basis of the British claims (Brexin), as a prerequisite for the UK to stay within the EU. This article first analyzes the characteristics of this renewed British Euroscepticism which is developing into a domestic political environment with strong centrifugal tendencies (British neo-Euroscepticism). Then it lists the political demands raised by the United Kingdom to the European Union and discusses whether they challenge fundamental principles of the European acquis (Brexin). Finally, it provides theoretical explanations stemming from intergovernmental analysis in order to define the strategy of Brexin as well as to assess the prospects of the Euro-British bargain within a context now where transnational support for effective federal integration is at its lowest (inherent Euroscepticism).
Working Paper 62/2015: British neo-euroscepticism in European governance: The rhetoric of Brexit and the strategy of Brexin
Authors: Dr Filippa Chatzistavrou and Mr George Dikaios
Pierre Jacquemot est chercheur associé à l’IRIS, président du Gret. Il répond à nos questions à l’occasion de la parution de son ouvrage « Le dictionnaire du développement durable » (Sciences Humaines Éditions) :
– Qu’est-ce que le développement durable ? Pourquoi avoir choisi la forme d’un dictionnaire pour appréhender ce sujet ?
– Comment le développement durable se décline-t-il au niveau de la gouvernance mondiale et au niveau étatique ?
– A l’heure de la COP21, les États et en particulier la France ont-ils pris la mesure des enjeux climatiques ?
The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) will organize on Friday 12 June 2015, at 09.00 to 14.00, at the Amalia Athens Hotel (10, Amalias Avenue, 105 57 Athens) a conference on: “Western Balkans: Back to Instability? Challenges and Prospects”. During the conference ELIAMEP’s South-East Europe Programme will also launch its new report entitled: “Being Greek, Being Kosovar… A Report on Mutual Perceptions”.
The event will be held in English and Greek with simultaneous interpretation.
Students who attend all sessions will receive a certificate of attendance.
To confirm your participation, you are kindly requested to fill in and return the confirmation form by Monday, 8 June 2015 (Tel. 2107257124, activities@eliamep.gr).
The agenda of the event is available here.
The confirmation form is available here.
You can find more information about the South-East Europe Programme here.
Le professeur Jean-Jacques Roche, expert « Formation, études et recherche » auprès du directeur de l’IHEDN, était l’invité ce matin de l’émission « Les enjeux internationaux »...
Suite à l’assemblée générale de l’Union-IHEDN hier, il a été procédé au renouvellement du conseil d’administration de la fédération d’associations et à l’élection d’un nouveau président : ...
Sollte es zu einem Atomabkommen mit dem Iran kommen, würde Präsident Obama nur diejenigen unilateralen US-Sekundärsanktionen aussetzen, die sich gegen Teherans Nuklearprogramm richten. Dagegen würden jene US-amerikanischen Strafmaßnahmen fortbestehen, die Washington mit Irans Unterstützung von Terrorismus und der Verletzung von Menschenrechten in dem Land begründet. Folglich werden sich ausländische Einzelpersonen und Unternehmen auch weiterhin gezwungen sehen, ihre Geschäftsinteressen auf dem iranischen gegen jene auf dem US-Markt abzuwägen. Mit diesem Vorgehen verletzt Washington das mit Brüssel vereinbarte Stillhalteabkommen, wonach die Administration die extraterritorialen US-Sekundärsanktionen gegen europäische Einzelpersonen und Unternehmen nicht anwendet. Eine angemessene Antwort Europas könnte in einer Amerikapolitik liegen, die auf eine Kombination aus Zusammenarbeit und Druck setzt.
The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) will organise on Monday, June 8 2015 at the City of Athens – Europe Direct’s Conference room (50, Academias street) from 10.00 to 12.30 an event on “MIPEX 2015: Integration policies in Greece. The development and use of indicators in the debate on the integration of immigrants”.
The aim is to present the results for Greece and to inform the key political and social stakeholders about the use of indicators to improve integration governance and policy effectiveness.
The agenda of the event is available here.
You can find more information about the program MIPEX 2015 here.
Le 5 juin 2015, à Madrid, aura lieu la XI Réunion à haut niveau Maroc-Espagne. Sur le plan économique le défi est de consolider un récit plus sophistiqué sur les relations bilatérales.
This paper, the second in a series on Security Council working methods and the performance of peace operations, addresses the Council's engagement in Chad and the Central African Republic (CAR) from early 2006 to the end of 2010. While the Council explored options for deploying some sort of UN peacekeeping presence to these countries from mid-2006 onwards, these discussions were secondary to much higher-profile debates about the possibility of a large-scale force in Darfur. After Chad had stated its initial opposition to a UN military deployment, France initiated proposals for the deployments of an EU military mission linked to a UN police presence to Chad and CAR in mid-2007.
Les Etats membres de la coalition internationale engagée contre Daesh en Irak se sont réunis à Paris. Karim Pakzad, chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), souligne l’ambiguïté des positions de cette coalition.
Une vingtaine de ministres des Affaires étrangères, dont ceux de l’Arabie Saoudite et de la Turquie, ainsi que le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi se sont réunis à Paris sous l’égide de Laurent Fabius. Quel bilan stratégique tirer de l’intervention de la coalition en Irak?
Malgré l’engagement de cette coalition, avec près de 4000 sorties aériennes de l’aviation des pays membres, malgré l’engagement de ces pays en Irak mais aussi en Syrie, malgré l’existence d’une opposition laïque, Daesh progresse, se renforce même. Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, également présent à Paris, a clairement dit que la stratégie de la coalition internationale avait échoué. La situation en Irak et en Syrie, avec l’avancée de Daesh, exige que la coalition internationale revoie sa stratégie. Jusqu’à présent, les bombardements systématiques et l’éviction des tribus chiites de la lutte contre Daesh n’ont montré aucune efficacité. Lors de cette conférence, les membres de cette coalition ont tenté de voir comment ils pouvaient aider le gouvernement irakien à lutter plus en avant contre Daesh.
Pourquoi se tient-elle précisément à Paris?
Il faut se rappeler que c’est justement la France qui a mis en place cette coalition, laquelle n’est pas placée sous l’égide de l’ONU. Quelque temps après la chute de Mossoul en juin 2014, prise par l’Etat islamique, et alors que le Kurdistan irakien était aussi menacé, ainsi que le sud du pays et même Bagdad, la France avait pris elle-même l’initiative d’inviter certains de ses alliés à mettre en place cette coalition internationale. Voilà pourquoi cette conférence se tient à Paris, car la France a été au centre de sa naissance et est très active sur la question irakienne.
L’Iran est le grand absent de la conférence. Pourquoi?
Le pays le plus engagé dans la lutte contre Daesh sur le terrain est l’Iran, lequel lutte aux côtés des tribus chiites et n’a pourtant pas été invité. Pourquoi? Car d’autres pays membres de cette coalition, comme l’Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis, ne veulent absolument pas entendre parler de l’influence de l’Iran en Irak, ou même dans la région. Il semblerait que l’Arabie saoudite ait mis directement son veto pour que l’Iran ne soit pas invité à cette conférence. Or, il y a là un paradoxe car ces pays sont aussi accusés par l’Irak d’aider l’Etat islamique. Cela montre bien à quel point la situation est compliquée et combien est impuissante cette coalition qui ne prend pas tous les éléments en compte.
Vous avez mentionné l’échec de cette coalition sur le terrain en Irak. Comment l’expliquez-vous?
Les pays membres de cette coalition se trouvent dans une situation très compliquée. En raison de cela, ils n’ont pas la possibilité de mettre en place une initiative claire. Ainsi, les Américains, les Français avaient pu exiger du gouvernement irakien qu’il écarte les milices chiites qui avaient pourtant libéré Tikrit. L’ancien Premier ministre irakien Nouri Al Maliki avait alors dû limiter leur pouvoir. Pourtant ces milices chiites sont en première ligne dans la lutte contre Daesh. Après cette décision, l’armée irakienne s’est retrouvée un peu seule et l’aviation américaine n’a pas empêché Daesh d’avancer et d’attaquer la grande ville de Ramadi. Le Premier ministre a dû alors de nouveau faire appel à ces milices chiites, pourtant écartées, pour aller libérer Ramadi. Les Etats-unis, la France ont des relations tellement poussées avec les monarchies du Golfe que ces dernières imposent même leur refus de toute alliance avec ces milices chiites. Voilà au fond le noeud du problème: les alliés ne veulent pas des milices chiites mais le gouvernement irakien en a besoin. Il y a là une vraie ambiguïté de la part des alliés et une absence de stratégie claire.
Cette conférence détache-t-elle la question syrienne de la question irakienne alors que Daesh est présent dans les deux pays?
Je considère que ces deux questions sont liées et font partie du même enjeu. Là aussi, il y a ambiguïté de la part de la coalition, précisément des Américains et des Français qui veulent séparer de façon artificielle ces deux questions. Pourtant, que signifie Daesh sinon «Etat islamique en Irak et en Syrie». C’est la traduction littérale en arabe. En Syrie, on voit bien aussi qu’il y a un refus net de la part de la France et des Etats-unis de discuter avec le régime syrien qui est tenu responsable de nombreux morts. Mais il y a aussi le danger que Daesh prenne le dessus. Là aussi, il faut voir si la France va vouloir infléchir sa position sur la Syrie alors qu’elle ne veut absolument pas entendre parler de discussions avec Bachar el Assad.
Comment expliquer le succès de Daesh sur le terrain?
A l’origine, Daesh avait pour nom «Al Qaïda en Irak». Il a été ensuite utilisé par certains pays pour créer des difficultés et déstabiliser le régime chiite irakien qui concentrait les ressentiments du monde arabe sunnite. Cette organisation a été utilisée ouvertement par certains pays comme la Turquie : la frontière turco-syrienne est devenue un point de passage pour ces combattants. Il y a aussi des donateurs financiers qui aident cette organisation. Les armes, les volontaires continuent d’affluer. Ensuite cette organisation a pris de l’ampleur et s’est installée en Syrie. Elle a mis en place un vrai plan idéologique et a voulu marquer les esprits. Pour cela, elle a utilisé des méthodes extrêmes que même Al-Qaïda en Irak n’utilisait pas, comme les décapitations, les immolations, le recrutement d’enfants. Pourtant cette organisation a suscité une certaine attirance, pour ceux qui sont idéologiquement d’accord, ceux qui sont perdus, pour les aventuriers de tous bords. C’est une phénomène qui s’observe dans le monde entier; bien sûr, d’abord dans les pays arabes, en Arabie saoudite par exemple ou en Tunisie. En Asie centrale aussi, on a constaté que 300 jeunes Tadjiks avaient rejoint les rangs de Daesh en Syrie, certains avec leur famille. Daesh est soutenu par certains pays arabes, notamment par les pays du Golfe, où plus de 80% de l’opinion publique lui est favorable. Ils voient dans Daesh la revanche des Arabes sunnites contre les Chiites et un moyen d’empêcher l’Iran d’accéder au rang de puissance centrale dans cette région, surtout avec la perspective de la signature de l’accord sur le nucléaire iranien.
Du 28 mai au 4 juin, se déroule sur le site de l’Ecole militaire à Paris, le 16e Forum de l’IHEDN sur le continent africain. Il réunit cette année 49 auditeurs africains ...