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Séance d'orientation des nouveaux bacheliers à l'Unipar

mer, 21/09/2016 - 08:51

Le recteur de l'Université de Parakou organise une séance d'orientation à l'attention des nouveaux bachelier. À cet effet, il invite pour ce jour à partir de 10 heures, ces étudiants ainsi que leurs parents à faire le déplacement de l'amphithéâtre 1000 de l'Unipar afin de s'informer sur les filières qu'offrent les universités. Dans la droite ligne de cette séance d'orientation, le recteur de l'Université de Parakou rassure que la séance sera rééditée dans la soirée de ce jour à 16 heures pour les étudiants qui n'auront pas pu faire le déplacement de ce matin.

Lire le communiqué du recteur de l'Unipar.

Le Recteur de l'Université de Parakou communique :

Dans le cadre de la rentrée universitaire 2016-2017, il est porté à la Connaissance de tous les nouveaux bacheliers, désireux de s'inscrire dans les Universités du Bénin, qu'il sera organisé à leur intention une séance d'orientation pour le choix de leur filière le mercredi 21 septembre 2016à 10 Heures dans l'amphi 1000. Cette séance sera reprise à 16 heures toujours dans le même amphi au profit des absents de la matinée.
Le Recteur de l'Université de Parakou invite donc les nouveaux bacheliers ainsi que leurs parents à faire massivement le déplacement afin de s'informer
sur :
Les offres de formation disponibles dans les Universités publiques et privées
Les conditions d'accès
Les principaux débouchés
Des guides d'orientation seront gratuitement distribués aux nouveaux bacheliers présents à la séance.
Bonne rentrée académique à tous

Pr. Prosper GANDAHO

Catégories: Afrique

Bénin # Burkina en ouverture ouverture chez les dames

mer, 21/09/2016 - 03:14

Dans le cadre du lancement de l'édition 2016 du tournoi de la solidarité de la Zone 3 de volley-ball, les responsables des différentes équipes engagées ont pris part à la réunion technique, ce mardi 20 septembre. À l'issue de celle-ci, voici le programme de la journée de ce mercredi 21 septembre.

Chez les dames

10h00 Bénin # Burkina Faso

12h00 Niger # Ghana

Chez les hommes

15h00 Burkina Faso # Bénin

17h00 Niger # Ghana

Il convient de noter que toutes les délégations sont déjà à Ouagadougou. Il s'agit du Niger, du Ghana et du Bénin. Aux dernières nouvelles, tous les matches se joueront au Plateau de volley-ball à l'Injeps au lieu du Palais des sports de Ouaga 2000 comme annoncé. Pour leur première sortie, les Écureuils du Bénin vont défier le pays hôte en homme et en dame.

Pérez LEKOTAN

Catégories: Afrique

Les Résultats du Concours d'Entrée à l'Ecole de Formation des Inspecteurs de l'Enseignement Secondaire

mer, 21/09/2016 - 03:07

Les Résultats concours d'entrée à l'école de formation des inspecteurs de l'enseignement secondaire se présentent comme suit :












Catégories: Afrique

L'Etat du Bénin subit à son tour les effets néfastes de la contrebande

mer, 21/09/2016 - 03:00

La prolifération des boissons nigérianes en l'occurrence la bière ‘'Goldberg'' dans les buvettes et restaurants au Bénin, malgré les mesures coercitives de la douane béninoise contre l'importation sur le territoire national, est une nouvelle preuve que le Bénin est un grand pays de la contrebande non maîtrisée par l'Etat central. Cette situation démontre à suffisance que la douane nationale a montré ses limites au regard de l'ampleur de la prédominance des boissons nigérianes dans le pays.

Depuis quelques mois, les buvettes et restaurants à Cotonou, Porto-Novo et dans l'ensemble du pays sont envahis par les boissons en provenance du Nigéria. Actuellement, partout, c'est la bière ‘'Goldberg'' qui est devenue la coqueluche du public béninois au détriment des produits de la Société béninoise de brasserie (Sobebra). Même, lors des cérémonies de funérailles, de mariage, de baptême et autres occasions de réjouissance, le consommateur préfère les boissons venues du Nigéria parce qu'elles coûtent moins chères en raison de la dépréciation du coût de la monnaie nigériane (Naïra). Pour lutter contre ce trafic illicite, la douane a déployé ses éléments au niveau des frontières. Elle réussit à arraisonner parfois quelques quantités de la bière en question.
La Direction générale des douanes et droits indirects, il y a quelques jours, a même donné une conférence de presse à son siège à Cotonou pour insister sur la nécessité de combattre le phénomène des boissons nigérianes sur le territoire national. Des instructions fermes ont été données à tous les douaniers de traquer comme des délinquants, les importateurs de ces produits au Bénin. Et pourtant ! Les efforts des disciples de Saint-Mathieu ne sont pas visibles sur le terrain. Les buvettes et restaurants sont toujours inondés par ces boissons avec des prix plus bas que ceux pratiqués par la Sobebra.
La conclusion à tirer est que l'Etat, à travers la douane, est en train d'échouer lamentablement une fois encore dans la lutte contre la contrebande. Qu'est-ce qui peut expliquer cet état de choses ? Le manque de sécurité adéquate aux frontières béninoises est la première raison de cette situation. En effet, les contrebandiers trouvent toujours des moyens pour contourner les dispositifs de la douane. Des jeunes se reconvertissent dans le transport de cette bière. Ils ont abandonné la filière des véhicules d'occasion en crise pour importer comme l'essence frelatée dite ‘'Kpayo'' ladite boisson. « Sur les parcs, les Libanais ne nous paient plus. Ils nous doivent des arriérés de salaires, parce que la filière ne marche plus. Heureusement, grâce au trafic de la bière ‘'Goldberg'', j'essaie de nourrir ma petite famille… », a avoué Jean vivant à Djeffa dans la Commune de Sèmè-Podji. « Je me lève très tôt le matin pour éviter les tracasseries routières. Parfois, on donne de l'argent aux douaniers pour passer la frontière. La fois dernière, j'ai donné 50000f aux douaniers pour qu'ils me laissent désormais… », a-t-il fait savoir. Un gérant de buvette confie ceci : « En vendant les boissons venues du Nigéria, je fais plus de bénéfices… ». Aujourd'hui, le Bénin a clairement montré ses limites à maîtriser ses frontières. Il est pratiquement devenu un pays où l'on veut ce qu'on veut, où l'on veut et quand on veut. Qu'on ne soit pas étonné de voir des armes et autres produits avariés traversés facilement les frontières pour être déversés sur le territoire national. La situation actuelle pose une fois en plus les problèmes de porosité des frontières béninoises. A l'allure où vont les choses, le Bénin risque d'être un vaste marché d'écoulement des produits nigérians au détriment de ceux fabriqués au Bénin.

Jérôme Atindéhou

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Contribution de Philippe HOUNKPATIN sur la problématique du régionalisme et l'unité nationale au BENIN

mer, 21/09/2016 - 02:48

FORUM DE RELEXION ET D'ECHANGE SUR
LA PROBLEMATIQUE DU REGIONALISME ET DE L'UNITE NATIONALE AU BENIN

Cotonou, 20 Septembre 2014

Contribution de Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique

I. La problématique Régionalisme-Unité nationale

Le régionalisme, dont il est question ici selon moi, est ce phénomène négatif consistant en un mode de pensée et d'action qu'utilisent, ès qualité et fonction, l'Autorité gouvernante de notre pays et toute personne détentrice d'une parcelle de l'autorité publique, pour choisir ou privilégier une région du territoire national au détriment d'une autre (précisément ici, le Nord contre le Sud surtout) dans des actes officiels et des déclarations publiques. C'est comme une doctrine, une idéologie, un système (tels les mots en isme).
C'est nocif pour l'unité nationale, et il ne faut pas le confondre avec la régionalisation qui, elle, est positive, consistant en des actions de développement harmonieux et équitable de toutes les régions du territoire, notamment sur fond de décentralisation et de déconcentration.
Il n'est pas nécessaire d'autre part, à mon avis, de discourir, à longueur de cas illustratifs, sur cette autre forme de régionalisme que je qualifierais de petit régionalisme, à savoir : le sectarisme, le clanisme, l'ethnocentrisme, le racisme, le chauvinisme, etc., dont certains individus ou groupes d'individus, dans toute société humaine, font montre à titre privé ou pour des intérêts propres, sur base de préjugés ou de haine, en dehors de toute autorité publique. Ce régionalisme-là est donc de portée nationale limitée, mais n'est pas moins nocif ; il faut le combattre aussi, car tout peut partir de là pour prendre la dimension nationale.
Le régionalisme d'ampleur nationale compromet gravement l'unité nationale. Le refuser et le combattre, c'est lutter pour l'unité nationale, c'est là la problématique, que nous pourrions formuler en ce slogan : « Non au régionalisme afin que l'unité nationale se construise et se renforce ! »
Mais alors, que comprendre exactement par « unité nationale » ?
L'unité nationale, c'est : la cohésion, l'harmonie, la coexistence pacifique entre toutes les composantes d'un pays (régions géographiques, ethnies, races, peuples, clans, tribus, cultures, traditions, particularités, etc.) qui, s'enrichissant mutuellement de leur diversité, œuvrent ensemble pour la construction et le développement de la patrie commune.
L'unité nationale n'est pas l'union au sens d'unanimisme ou d'unicité, système qui écarte toutes différences et embrigade tout le monde dans une seule et même pensée.
L'unité nationale, c'est une denrée précieuse qu'il faut absolument promouvoir et entretenir, en combattant le régionalisme, notamment. Mais, cela s'avère pour nous Béninois d'autant plus difficile que notre pays, anciennement Dahomey, n'est pas encore une Nation, mais c'est un simple territoire géographique avec des peuples différents (fabriqué de toutes pièces par le Colonisateur français au gré des guerres de conquête). Par conséquent, c'est l'unité nationale principalement qui pourra nous conduire à un pays-Nation !

II. Sources et facteurs favorisants ou aggravants du Régionalisme au Bénin

1. La création du territoire colonial dénommé Dahomey en 1894, changé en Bénin en 1975 :
C'est un fait historique, nous le savons tous, que le Dahomey, puis le Bénin, est simplement un territoire géographique formé de plusieurs peuples d'us et coutumes variés et ayant des histoires et des langues différentes. Le Colonisateur français, pourrais-je dire, n'a fait que procéder par ce que les Sciences Physiques nous enseignent, à savoir : c'est toujours autour d'un noyau (noyau d'atome, ici le royaume du Danhomè) que se constitue un corps simple unitaire et stable (ensemble d'atomes ou molécule, ici le territoire colonial Dahomey) avec ses électrons, protons, neutrons et ions, aussi différents les uns des autres que le sont les peuples du royaume Danhomè et ceux d'autres royaumes réunis à lui pour former le territoire géographique du Dahomey.
Dahomey, c'est une dénomination à partir d'éléments endogènes. Pourquoi donc a-t-on eu besoin de changer Dahomey en Bénin ? C'est que, malheureusement n'est-ce pas, le phénomène du régionalisme est passé par là et a fait son œuvre en ces termes : « Dahomey, c'est seulement les Fons d'Abomey, ce n'est pas nous ! », alors que c'est Dahomey et non plus Danhomè. Et encore, le choix « Bénin » est bien malheureux, quand on sait que c'est toute une région géographique d'Afrique, allant du Nigéria jusqu'au Ghana, qui porte ce nom (d'où Golfe du Bénin) et qu'historiquement, le berceau de la célèbre civilisation noire dite du Bénin est au Nigéria (ville, Benin-City) ! De toutes façons aujourd'hui, près de 40 ans après ce changement, cela n'a pas fait disparaître pour autant le régionalisme (opposition Nord-Sud) qui l'a induit, loin s'en faut, et l'unité nationale demeure toujours une préoccupation ! C'est vraiment peine perdue !

2. Le développement socio-économique et administratif déséquilibré du territoire national :
Tel que légué par le Colonisateur, ce déséquilibre est loin d'avoir disparu et alimente toujours les réflexes et les sentiments de régionalisme chez bon nombre de Béninois du septentrion, sur base de frustrations, toutefois légitimes, qui sûrement ne disparaîtront que si ce déséquilibre est corrigé ! Et c'est à nous tous qu'il appartient de faire cette correction, face à une réalité dont aucun de nous, aujourd'hui, n'est responsable !

3. La persistance du français (langue du Colonisateur) comme langue officielle :
Il est bien connu, et c'est une vérité historique, que la langue est, pour un peuple ou une nation, le premier ou le meilleur vecteur de sa culture et de ses valeurs, éléments de civilisation et d'unité nationale. Aussi, force nous est-elle donnée d'adopter enfin au Bénin une langue nationale (ou deux) comme langue(s) officielle(s), en lieu et place du français, ce dernier pouvant toutefois devenir notre langue étrangère principale ! Mais voilà, la solution tarde à venir et des schémas pas très heureux continuent d'être avancés, sur fond de régionalisme en des termes comme : Pourquoi serait-ce la langue des autres et non pas la mienne ? Pourtant, à l'heure actuelle, qui honnêtement peut nier le fait qu'il y a bel et bien au Bénin une langue, (le fongbé pour ne pas le nommer), que presque tout le monde, du nord au sud, de l'est à l'ouest (jusqu'aux Hautes Autorités et beaucoup d'officiels et d'artistes chanteurs ou comédiens, non originaires de l'ère linguistique fon) néanmoins comprennent, parlent ou baragouinent tout au moins. Oui, qui peut le nier ? Seulement, l'hypocrisie régionaliste est là et nous fait occulter cette réalité statistique ; alors, des formules très imaginatives et alambiquées sont proposées ! Halte et, sans état d'âme, adoptons enfin comme langue nationale, la langue dominante statistiquement (ou par simple observation) parmi la flopée de langues que nous avons ! Simple démarche scientifique, débarrassée de tout sentimentalisme !

4. Le système de quota dans les concours de recrutement à la Fonction publique :
Tel que pratiqué, ce système pose vraiment problème, car il privilégie, à marches forcées, seulement l'équilibre entre les régions ou départements au détriment, carrément, de l'excellence et même de la justice entre citoyens d'un même pays.
En effet, un premier d'un département, retenu à un concours (à la note 11 sur 20 par exemple) sur base de quota, a certainement pris la place d'un premier éliminé d'un autre département (avec la note 15 sur 20 par exemple, donc meilleur que lui) pour la simple raison que le quota de son département est déjà satisfait. C'est une aberration !
De même, ce système écarte toute possibilité de fixer une barre de note (par exemple 12 sur 20) en-dessous de laquelle tout candidat est éliminé, afin d'assurer une certaine qualité de recrutement.
Or, le problème qu'on voudrait résoudre par le système de quota peut bien avoir des solutions comme : Commencer par équilibrer, sur tout le territoire national, le développement de l'école et la construction des infrastructures socio-économiques et administratives ; utiliser à fond les atouts de la décentralisation ; éliminer la corruption et gérer les examens et concours avec justice et transparence, etc.

5. La politique d'équilibre régional dans les nominations aux postes publics :
Pratiquée systématiquement et inconsidérément dans les nominations aux postes politiques et administratifs (ministres et hauts fonctionnaires), notamment depuis 2006, cette politique d'équilibre régional se fait sur fond de régionalisme ou, à tout le moins, de népotisme. Les exemples sont nombreux que tout le monde peut citer, sauf les pires aveugles qui ne veulent pas voir ou avancent des explications tordues. Cette pratique a plutôt exacerbé le fléau du régionalisme, où des manifestations de soutien et de remerciements au Chef de l'Etat (marches, messes, meetings,…) sont organisées et se multiplient ! Car, quel département ou région voudrait être de reste, devant cette distribution du gâteau où, malheureusement, la compétence et le mérite sont foulés au pied au bénéfice d'un soit disant équilibre régional ? Il y a même que des départements ministériels et toutes ses structures sous tutelle ont été ou sont comme des propriétés dévolues à certaines régions !
6. La création des partis politiques, l'animation de la vie politique et les élections :
Jusqu'ici, depuis l'Indépendance de notre pays, tout se fait sur des bases régionalistes, car le concept du « fils du terroir » fait beaucoup recette. D'aucuns envisagent même l'alternance tournante par région ou département pour le poste de Président de la République ! Est devenue pratique courante le phénomène de la « transhumance ». Tout cela est induit par le mode de scrutin de liste à la représentation proportionnelle qui favorise une multiplicité de petits partis, créés juste pour pouvoir négocier des alliances, souvent de vie éphémère. Ainsi, on observe que tous les ministres ou hauts cadres, presque tous, (anciens ou en fonction), nommés dans le cadre de la politique de l'équilibre régional, créent dans leur région un parti politique ! Les efforts, que déploient certains politiciens de bon teint pour créer quelques partis à dimension nationale et les faire durer, demeurent une gageure ou rencontrent des écueils, dont le régionalisme notamment.

7. La multiplication effrénée et anarchique des royautés et chefferies :
A l'heure actuelle, chaque ville ou village du Bénin a son roi (plus d'un, des fois !) ainsi que plusieurs chefs traditionnels. Ces rois et chefs traditionnels cultivent une certaine collusion avec les acteurs politiques, notamment avec le régime au pouvoir, sur fond de régionalisme, de particularisme culturel et ethnique, abondamment alimenté par l'appât de l'argent, ne se contentant plus d'être les gardiens des cultes et traditions !

8. Les affectations dans le nord par l'administration (à caractère punitif) :

Alors que la politique d'affectations ou de redéploiement du personnel de l'administration publique devrait être utilisée dans son sens positif, à savoir : permettre aux jeunes de faire leurs premières armes dans des postes difficiles ou permettre à chaque personnel d'élargir ses expériences à tous moments, en allant dans ces postes ; permettre aux zones déshéritées d'avoir aussi du personnel de qualité ; répondre à la préoccupation légitime de rapprochement de conjoint ou de structure médicale pour raison de santé ; etc. , comme nous l'enseigne la science managériale ;
Alors que de s'appuyer sur toutes ces bonnes raisons pour procéder aux affectations et mutations dans les parties septentrionales de notre pays (où objectivement les facilités de logement, de transport ou autres font défaut et que les conditions de séjour sont difficiles),
Au lieu de cela, le régime au pouvoir, souvent, trouve l'occasion belle pour régler des comptes ou infliger des sanctions à l'endroit de syndicalistes meneurs ou d'agents dérangeants, notamment dans l'Enseignement et dans la Santé ! Ainsi, des fonctionnaires originaires du sud rechignent à aller servir dans le nord, et des responsables syndicaux s'appuient sur des dispositions de Conventions internationales pour refuser toute affectation, alors qu'on leur oppose, bien hypocritement et mal à propos, le principe de « servir partout où besoin sera ».
Cet ensemble de pratique et de phénomènes se nourrit évidemment de sentiments et de comportements régionalistes chez les uns comme chez les autres.

Tels sont, de mes analyses et de mon observation, bien de faits historiques ou actuels, sources de régionalisme chez nous (liste non exhaustive), dont il nous faut absolument tenir compte dans notre recherche de solutions pour l'éradication du fléau et asseoir et consolider l'unité nationale !

III. CONCLUSION BREVE

1. Le régionalisme au Bénin est un fléau qui nuit grandement à l'unité nationale. Nous devons tous nous en convaincre ! Sinon, commençons d'abord à nous employer à établir cela.
2. Ensuite, il nous sera facile de ramer ensemble dans la même direction pour apporter les solutions idoines pour l'éradication du régionalisme.
3. Les solutions ne seront pas autres choses que toutes démarches ou actions à mener, dès à présent et permanemment, pour faire disparaître les causes et les facteurs favorisants du phénomène. Une maxime latine ne dit-elle pas : « Sublata causa, tollitur effectus » = La cause supprimée, l'effet disparaît !
4. La mise en œuvre des actions ne sera pas chose aisée, et nous devons déployer moult efforts pour la réussir.
5. Si nous réussissons, nous aurons enfin un pays-nation, prospère et uni dans la paix, que nous serons fiers de léguer à nos enfants et petits-enfants, si d'autres choses, aussi ou plus graves que le régionalisme, ne venaient pas à tout compromettre !

Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique
Ancien Professeur d'Université (Physique, Mathématiques et Génie électrique)
Ancien Directeur Général de la SBEE (1990-1995)
philhoun@yahoo.fr - C/1193. K, Cadjèhoun Cotonou

22.10.2014

Catégories: Afrique

L'Honorable Louis Vlavanou désavoue Théophile Yarou

mar, 20/09/2016 - 23:00

Le député de l'Union fait la Nation (Un), Louis Vlavonou était l'invité de l'émission ‘'Le Grand-Rendez'' de la radio ‘'Soleil Fm'' de ce dimanche 18 septembre 2016. Il s'est prononcé sur les attaques de l'ancien ministre de la Défense, Théophile Yarou contre le régime de la Rupture. Ce dernier, selon ses propos, serait manipulé par l'ancien Président de la République, Boni Yayi.

« Théophile Yarou a voulu nous distraire… », a déclaré le député de l'Union fait la Nation, Louis Vlavonou sur les antennes de la radio ‘'Soleil Fm''. Selon ses propos, l'ancien ministre de la Défense, Théophile Yarou fait de la diversion lorsqu'il constate que le régime du Président Patrice Talon commet des dérives. Pour Louis Vlavonou, c'est l'ex-Président de la République, Boni Yayi qui manipule certaines personnalités contre le Pouvoir en place. « Yayi ne sent pas encore vaincu. C'est lui qui tire la ficelle derrière… », a-t-il fait savoir. D'ailleurs, il a indiqué que le Chef de l'Etat continue de travailler avec l'équipe de son prédécesseur à la tête du pays. « L'équipe de Yayi à 90% est encore en place… », a-t-il souligné pour montrer que le ministre Théophile Yarou devrait s'en prendre à ses anciens collaborateurs.
Par ailleurs, l'Honorable Louis Vlavonou n'a pas manqué de se prononcer sur les réformes du régime en place. Il a indiqué qu'elles sont nécessaires pour le développement du pays. « Rien ne pourrait se faire sans les réformes…Nous sommes dans une période transitoire.. ». De ce fait, il a invité le Gouvernement du Président Patrice Talon à œuvrer pour l'aboutissement desdites réformes. Parlant du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi), l'invité de la radio ‘'Soleil Fm'' a montré l'importance de l'actualisation du fichier électoral. « La paix n'a pas de prix… », a-t-il déclaré pour montrer qu'il faut actualiser la Lépi pour garantir la transparence des électorale en vue du maintien de la paix.

Joachim Djissou

Catégories: Afrique

La selection béninoise entre en compétition ce mercredi

mar, 20/09/2016 - 22:30

Partis de Cotonou dans la matinée de ce dimanche 18 septembre 2016, les Écureuils volleyeurs ont rallié Ouagadougou, le lundi 19 septembre 2016 à 19h. Ils sont logés à l'Injeps de Ouagadougou. Ceci dans le cadre de l'édition 2016 du tournoi de la solidarité de volley-ball qui se tient du mercredi 21 au samedi 24 septembre prochain à Ouagadougou. Dans la matinée de ce mardi, les Écureuils ont eu une séance d'entraînement et de décrassage. Les matches se tiendront au Palais des Sports Ouaga 2000. Mais avant, la réunion technique est prévue pour la soirée de ce mardi 21 septembre à 18h30 s'est déroulée normalement. La délégation ghanéenne conduite par son Président Paul Atchoé a déjà rejoint les béninois. Mercredi place à la compétition.

Pérez LEKOTAN

Catégories: Afrique

Ali Bongo ou Jean Ping nul ne sera de trop pour le développement du Gabon

mar, 20/09/2016 - 15:00

La lutte pour le pouvoir opposant Ali Bongo Ondimba à Jean Ping est incontestablement la cause de l'instabilité politique la plus redoutable que le Gabon n'a jamais connu. Mais avoir de près l'affiliation entre ces deux protagonistes, quel intérêt ont-ils à se livrer une bataille aussi violente, si leur premier souci est de voir le Gabon se développer ?

Ils sont tous les deux, de parfaits élèves du père Omar Bongo. Et si le roi Omar Bongo a régné aussi longtemps (près de 42 ans), c'est parce qu'il avait su diriger le Gabon de façon directe.
Ali Bongo, le fils héritier a beaucoup appris auprès de son père autant que Jean Ping son ancien beau-frère qui n'a pas réussi en politique sans l'appui de celui qui fut jadis son ami, ensuite son beau-père. Ping et Bongo (Ali) sont donc de façon incontestable deux élèves de la même école ayant aujourd'hui pour premier souci le développement d'une nation qui leur est commune : Le Gabon.
Même si on refuse aujourd'hui de le croire, et aussi insignifiant que cela puisse paraître, l'affiliation entre Ping et Bongo demeure et restera à jamais. Que ce soit Ali qui dirige le Gabon ou que ce soit Jean l'homme fort du Gabon, cela revient au même. C'est la même classe, pour préserver les mêmes acquis de l'idéologie du père Omar.
L'instabilité postélectorale qu'on observe actuellement au pays du roi Omar Bongo n'est pas de nature à garantir un élan de sursaut patriotique. Bien au contraire elle est hautement sensible et susceptible de faire basculer le pays dans la violence. Une violence inutile nourrit par des querelles intestines qui datent de très longtemps entre deux disciples d'un même prophète.
Si Ali et Jean refusent de se parler, cela ne doit pas les empêcher de préserver la paix et la stabilité qu'ils ont héritées. Au-delà de ses valeurs, ils sont tenus tout au moins de respecter le peuple. Oui ! Ce peuple innocent, qui leur a accordé chacun, une partie suffrage.
Dans le sens normal des choses, pour avoir été pendant plusieurs années des personnalités forgées de main de maîtres par le roi Omar, Ali et Jean doivent se montrer solidaires et complémentaires autour de la gestion du pouvoir d'état. Derrière chacun d'eux se range une importante partie de la population gabonaise, ce que justifient les résultats de la Cenap avec 49,8 % des voix remportées le président sortant, contre 48,2 % pour l'ancien mari de sa sœur. Ce qui veut dire que les deux personnalités ont des potentiels valables que leur reconnait le peuple gabonais.
Le souci permanent de chacun des deux protagonistes étant le développement du Gabon, il est évident que chacun de son côté a forcément quelques choses à apporter pour la construction de la nation commune. La vraie valeur humaine que doit défendre les deux protagonistes, c'est de voir Ali aux côtés de Jean ou Jean aux côtés d'Ali pour une collaboration saine orienter vers la cohésion nationale. Cette cohésion nationale dont a besoin le peuple gabonais, exige la contribution de tous. Nul ne sera de trop.
Si Jean Ping l'emportait, il est tenu de gouverner avec Son frère Ali. Et si la voix des urnes donnait Ali gagnant il est tenu de tendre la main à Jean.

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Les appelés du SMIN battent le macadam

mar, 20/09/2016 - 12:57

Les appelés au Service militaire d'intérêt national (SMIN) sont dans les rues. Conformément à leur communiqué de la semaine écoulée, ils marchent en ce moment sur le ministère de la fonction publique. Ces milliers de jeunes qui se sont portés sous le régime défunt pour aller au camp afin de se faire former battent le macadam pour réclamer justice suite aux promesses non tenues par le gouvernement du président Boni Yayi depuis leur démobilisation. Ils exigent entre autres la priorisation de leur effectif au cours des recrutements.

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Que dira le Président Patrice Talon à la tribune des Nations Unies à New-York ?

mar, 20/09/2016 - 12:54

A la tête d'une forte délégation , le Président Patrice Talon est à New York pour prendre part à la 71e session annuelle de l'Organisation des nations unies (ONU) qui regroupe un nombre important de personnalités politiques parmi lesquelles des chefs d'Etats ou de gouvernements. Si le numéro un monte à la tribune du palais de verre , il délivrera un message certainement un message qui affiche ses ambitions pour le Bénin prospère dont il rêve.

Cinq mois que le Président Patrice Talon est aux commandes du Bénin et cinq mois qu'il s'active à réorganiser le Bénin au plan administratif, social et économique. L'un de ses objectifs est de le réformer pour mieux le développer. Pour réussir ces objectifs, il ne cesse de bouger pour tisser des liens importants et pour découvrir des opportunités pour son pays . Aussi, il n'a pas oublié qu'il faut faire entendre la voix du Bénin à l'extérieur pour une diplomatie pragmatique. Ainsi, en montant à la tribune de l'ONU où il est très attendu en tant que chef de l'Etat d'un pays qui a toujours su organiser des élections sans problèmes à la grande satisfaction de la communauté internationale, le numéro un béninois va axer d'abord sur l'importance de la paix dans le monde qui ne dépend que du bon vouloir de tous. Ensuite, il mettra un accent particulier sur le développement des pays moins avancés et la nécessité d'un partenariat entre les grandes puissances et ces derniers sur la base du respect des valeurs politiques, économiques et culturelles de chaque pays. Il pourrait tenter aussi de réaffirmer son attachement pour la sauvegarde de l'écosystème mondial au regard des dernières résolutions du sommet de Paris en France de l'année dernière. Signalons que de sources proches de la présidence de la république, le Président Talon aura de nombreuses rencontres bilatérales avec des sommités du monde de la politique et de l'économie mondiale sans oublier des partenaires techniques pour le développement du Bénin à l'heure du nouveau départ...

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Tractation Cos-Lépi :Le PRD préconise l'arbitrage de la plénière

mer, 27/07/2016 - 01:20

Les députés étaient hier au palais des gouverneurs pour la désignation des représentants de l'institution au niveau du conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée. Les discussions ont trop duré entre les députés de l'Union fait la Nation et ceux du parti du renouveau démocratique sans pour autant aboutir à un résultat positif. Ce qui n'est pas le cas des élus RB et ABT qui trouvé la bonne formule pour arbitrer la gestion de leurs intérêts sur une bonne durée.

Les députés RB et ABT ont de façon unanime, renoncé au choix de Nazaire Sado pour celui de l'honorable Djima de l'alliance ABT. Un accord que peine à conclure les députés PRD et UN toujours à couteau tiré dans le cadre de cette désignation où la formule retenue est remise en cause. Les deux formations politiques se disputent un siège.Soit le PRD accepte désigner un (01) représentant et l'Union fait la nation deux (02) ou vice-versa.
Pour mettre un terme à la polémique, il va falloir que le PRD décide d'envoyer Badirou Aguemon et/ou Augustin Ahouanvoébla. Pareille pour l'Union fait la Nation qui doit choisir entre Louis Vlavonou et/ou Gérard Gbénonchi. Face à ce blocage, le Prd se remet à la séance plénière prévue pour jeudi prochain, pour siffler la fin de la récréation si la crise perdure.

Nicaise AZOMAHOU

Catégories: Afrique

Bac 2016 : 25 établissements affichent 00% de taux d'admissibilité

mer, 27/07/2016 - 00:15

La Direction de l'office du baccalauréat (DOB) a dévoilé les statistiques des résultats du Bac 2016. Désormais, on a beaucoup plus de détails sur les résultats. De la performance réalisée par les bacheliers, découle celle des établissements.
Ainsi, les moyennes sur les différentes mentions obtenues par les meilleurs bacheliers sont connues par série, par commune et par collège d'enseignement. Selon les différentes statistiques publiées par la direction de l'Office du Bac, certains établissements d'enseignement secondaire ayant présenté des candidats à l'examen du Bac 2016, n'ont pas eu d'admis parmi ces candidats. Ces établissements qui ont eu taux d'admissibilité de zéro pourcent (00%), selon les chiffres de la direction de l'Office du Bac, sont au nombre de vingt cinq (25) cette année alors que l'année dernière ils étaient vingt six (26).
Il faut rappeler que cette année, le taux d'admissibilité est de 30,14% et la plus forte moyenne est de 17,77% alors que l'année dernière (2015), le taux d'admissibilité était 34% et la meilleure moyenne est 18,54.

Finafa H.

Voici la liste des établissements qui ont 00%

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Le message du président Adrien Houngbédji hier à la tribune de l'ONU

mar, 26/07/2016 - 15:30

Le Président de l'Assemblée Nationale Me Adrien Houngbédji à la tête d'une délégation de parlementaires béninois, est intervenu ce lundi 25 juillet 2016 à la tribune des Nations Unies à New York. C'est à l'occasion d'un sommet spécial réunissant les membres de l'Union Interparlementaire (UIP) dans le cadre 70ème session ordinaire de l'assemblée générale des Nations-Unies. Voici l'intégralité de son discours.

Monsieur le Président,

Je voudrais avant tout remercier le Président de l'Assemblée Générale pour avoir programmé le point 124 de son Ordre du Jour, relatif à l'interaction entre l'Organisation des Nations Unies, les parlements nationaux et l'Union interparlementaire, sujet de grande importance pour l'efficacité des efforts de la Communauté internationale. Je voudrais également exprimer ma haute appréciation au Secrétaire Général pour y avoir consacré un rapport, particulièrement édifiant et donc fort utile sur l'étendue de cette coopération.

Je me félicite de l'envergure prise par l'interaction entre les Nations Unies, les parlements nationaux et l'Union Interparlementaire. Elle permet de mobiliser un engagement commun en faveur du renforcement de l'Etat de droit, de la Démocratie et du Développement ; elle permet d'œuvrer à l'efficacité du pouvoir législatif dans les Etats Membres ; elle permet surtout de renforcer leur contribution à la gouvernance mondiale. Sa vocation première est de promouvoir la paix et la stabilité et les conditions optimales pour le développement durable de nos sociétés.

De ce point de vue, je voudrais me féliciter de l'amorce en 2016, de l'exécution des grands Programmes adoptés par les Nations Unies en 2015. La Communauté internationale est ainsi bien outillée pour reprendre le contrôle de l'évolution de la planète et de l'Humanité et pour s'attaquer, de manière décisive, aux défis existentiels identifiés.

Pour ce faire, il importe de veiller à mobiliser toutes les énergies et toutes les contributions pour assurer une action efficiente en vue d'atteindre les objectifs normatifs que nous nous sommes fixés. Les Objectifs de Développement Durable en constituent l'expression la plus élaborée et la plus consensuelle.

En particulier, l'Assemblée Nationale du Bénin se félicite des nombreuses initiatives prises par les Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies pour renforcer les capacités des Parlements nationaux à maîtriser les enjeux de la promotion et de la valorisation du rôle clé de la femme dans nos sociétés et pour la protéger par les législations appropriées. Le Bénin est partie prenante à ces efforts et plaide par ma voix pour leur intensification.

Dans le même ordre d'idées, l'importance prise par les questions relatives à la promotion de la Jeunesse en fait un sujet d'intérêt commun pour l'interaction des parlements avec les Nations Unies. J'en veux pour preuve la Résolution sur la participation politique des Jeunes, adoptée lors de la 42e Session de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie tenue à Antananarivo, à Madagascar, du 8 au 12 juillet 2016.

Cette Résolution s'inspire de la Stratégie Jeunesse de la Francophonie pour la période 2015- 2022 qui a pour thème : « Femmes et Jeunes, Acteurs de paix et de développement ». Cette Stratégie a été adoptée par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Francophonie, lors du Sommet de Dakar en 2014. Elle s'inscrit dans le sillage du Programme d'action des Nations Unies pour la Jeunesse et des nombreuses activités engagées par l'Organisation et ses Etats Membres pour la mise en œuvre de ce Programme.

La remobilisation de la Jeunesse est indispensable au regard des risques réels auxquels les jeunes démotivés et marginalisés sont exposés. Ces risques ont pour nom radicalisation et récupération des Jeunes par les courants d'extrémisme religieux violents qui facilitent leur recrutement par les organisations terroristes, dont nous connaissons et déplorons les méfaits.

A cet égard, l'Assemblée Nationale du Bénin envisage d'organiser avec l'appui des Parlements amis une conférence internationale pour une concertation renforcée sur la problématique de l'harmonisation de la législation contre le terrorisme dans les pays africains. Cette initiative s'avère indispensable au regard de la hausse considérable de la cote d'alerte au terrorisme dans nos pays. Elle se justifie aussi par les différences de performances relevées entre les Etats africains, en particulier dans l'intégration dans nos dispositifs juridiques internes des instruments internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme, et la criminalité transnationale, comme moyen de prévention du terrorisme.

Au-delà de ces dispositions, il importe que l'interaction entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies contribue à honorer l'engagement pris dans le Programme de Développement Durable à l'Horizon 2030, de ne laisser personne sur le quai. Les situations qui affectent de manière disproportionnée les couches les plus vulnérables méritent une attention particulière. Sur ce registre, figurent, entre autres, le chômage des jeunes, l'amenuisement de ressources vitales du fait des effets néfastes des changements climatiques, la dislocation du tissu social, la multiplication des crises et la persistance des conflits entrainant les mouvements de migration de masse.

Ce sont là, d'importants chantiers pour l'interaction entre les Nations Unies, les parlements nationaux et l'Union interparlementaire. Il est souhaitable que la prochaine Résolution sur cette interaction se prononce de manière explicite sur les progrès dans ces domaines.

Je vous remercie de votre aimable attention

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Les meilleurs lauréats du Bac 2016 proviennent en majorité des établissements catholiques

mar, 26/07/2016 - 14:31

Après le résultat du baccalauréat de 2016 dont le taux de réussite est estimé à 30,14%, place aux analyses et interprétations des résultats. En effet la Direction de l'office du baccalauréat a procédé à la classification des lauréats par série et suivant les moyennes des candidats admis et a établi la liste. L'observation minutieuse de cette liste révèle que la majorité des meilleurs bacheliers proviennent en grande majorité des séminaires ou des collèges catholiques. (Voir les listes des meilleurs lauréats)

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La police disperse les étudiants mais autorise la marche des dockers

mar, 26/07/2016 - 14:06

Une marche de protestation des étudiants vers le ministère de l'enseignement supérieur a été avortée ce matin par la police. Dans le même le temps, les travailleurs occasionnels (dockers) de la Société béninoise des manutentions portuaires (SOBEMAP) se sont manifestés. Ces dernier protestent contre la lenteur administrative du Ministre du travail de la fonction publique et des affaires sociales pour la signature de l'arrêté portant composition de la commission mixte paritaire chargée de la négociation de la convention collective de leur corporation.
Si les dockers n'ont pas subi le même sort que les étudiants, c'est parcequ'ils ont respecté le contenu de leur demande d'autorisation de manifestation. ce qui n'est pas le cas des étudiants. Les dockers ont donc su se démarquer des étudiants dont la manifesté a été stoppée.

Finafa H.

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Deux places de plus pour l'Afrique au Mondial de football

mar, 26/07/2016 - 14:00

La Fifa va porter à 40 le nombre des équipes participant à la Coupe du monde de football, à partir de 2026, avec deux places supplémentaires pour l'Afrique, a annoncé son président Gianni Infantino et rapporté par BBC Afrique
Il avait promis, avant d'être élu président de la Fifa en février dernier, d'augmenter l'effectif de 32 équipes disputant le Mondial.
Cinq places sont actuellement réservées à l'Afrique, à la phase finale de la Coupe du monde.
"Ma proposition est de faire venir 40 équipes. Je propose, quand on atteindra ce nombre, que deux places supplémentaires au moins soient réservées aux équipes africaines", a déclaré Infantino.
Cette réforme n'entrera pas en vigueur avant 2026, a-t-il précisé, rappelant que le format des 32 équipes est déjà en vigueur pour les éditions 2018 et 2022 de la Coupe du monde prévues respectivement en Russie et au Qatar.
Gianni Infantino affirme par ailleurs qu'il est prêt à répondre des accusations selon lesquelles il aurait violé le code de déontologie de la Fifa.
Il est accusé d'être au cœur d'un conflit d'intérêts portant sur l'utilisation de jets privés par des agents de la Fifa.
Gianni Infantino est également mis en cause dans une affaire de surfacturation de matelas, de fleurs et d'autres objets achetés par l'organisation qu'il dirige.
Si les accusations sont fondées, une enquête doit être ouverte et Gianni Infantino risque une suspension pouvant aller jusqu'à 90 jours s'il est fautif.

Source : BBC AFRIQUE

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La Quinzaine de la photographie au Bénin : 7 artistes officiellement sélectionnés pour exposer

mar, 26/07/2016 - 13:35

La 3ème Edition de " La Quinzaine de la photographie au Bénin" se déroulera du 22 Septembre au 08 Octobre 2016 dans les villes de Cotonou, Abomey-Calavi et Porto-Novo. Au total 7 artistes photographes sont officiellement retenus pour exposer. Ceci fait suite à l'appel à candidature international lancé le 24 Décembre 2015 par le comité d'organisation en présence de plusieurs médias au centre Artisttik Africa. Faut-il le rappeler, les différents artistes postulants ont eu la lourde misssion de présenter une série de 10 oeuvres chacun sur le thème de cette année ‘‘L'ESCLAVAGE MODERNE''. Après appréciation du Jury présidé par Martial DANSOU
du Bénin, Expert en photographie et cinématographie, Directeur artistique de l'évènement, entouré de Ahmed Ben Dhiab de la Tunisie, artiste polyvalent, réalisateur de film d'art, Directeur artistique de « Celebrazione » Festival international, Erick Christian S. AHOUNOU du Bénin, artiste photographe, photo reporter à l'Agence France Presse (AFP) Sénégal, Eustache AGBOTON, journaliste culturel à Bénincultures, la liste de la sélection officielle des artistes de la 3ème édition de la Quinzaine de la photographie au Bénin se présente comme suit :
1- Moussa KALAPO (Mali)
2- Séraphin ZOUNYEKPE (Bénin)
3- Yawo Wody (Togo)
4- Rodrigue MOLENGUELA (Centrafrique)
5- Francis KODIA (Congo Brazaville)
6- Hervé GBEKIDE (Bénin)
7- Romaric BAKOUA - (Congo Brazaville)
Notons qu'il sera décerné aux meilleurs de cette liste d'artistes retenus, lors de la dernière journée de l'événement (LA GRANDE NUIT DE LA PHOTOGRAPHIE) , plusieurs prix tels que le : GRAND PRIX D'AUTEUR, PRIX DE LA CREATIVITE et le PRIX D'INNOVATION.

C/com Quinzaine de la photographie

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La marche des étudiants dispersée par la police à Cotonou

mar, 26/07/2016 - 12:00

C'est le sauve qui peut général en ce moment à la devanture de la bourse du travail de Cotonou. À l'origine, une marche de protestation des étudiants vers le ministère de l'enseignement supérieur qui est dispersée par la police. En effet, les étudiants ont entrepris une marche de protestation depuis ce matin. Démarrée depuis le campus vers leur ministère de tutelle, la marche a été stoppée au niveau de la bourse du travail de Cotonou. Face à la résistance des manifestants, les éléments de la police ont été obligés de faire usage de gaz lacrymogène, pour disperser les frondeurs. Sur le terrain, on nous renseigne que les étudiants arrivés à ce niveau, ont insisté à aller au ministère de l'enseignement supérieur, contrairement à ce qui a été précédemment retenu avec le préfet du Littoral. Il faut signaler que le préfet Modeste Toboula était aussi sur le terrain et attendait déjà avant l'arrivée des manifestants. C'est la débandade dans le rang des étudiants.

Les étudiants comme des marathoniens

Face à l'intervention de la police, les étudiants n'ont pas hésité à démontrer leur capacité d'athlète. Malgré les moyens mis à contribution par la police pour mettre la mains sur quelques uns, ce sont des étudiants très en jambes et très rapides que les forces de l'ordre ont rencontré. En quelques minutes, la grande foule qui manifestait le long du boulevard de la bourse du travail a disparu laissant place aux activités habituelles de l'artère.

Par : Amir NABIL

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Orabank Bénin lance de nouveaux produits

mar, 26/07/2016 - 11:31

A travers son Directeur Général M. Rizwan HAIDER, Orabank Bénin, a présenté à la presse vendredi dernier, au Novotel de Cotonou, de nouvelles offres et le lancement d'une opération de bancarisation. La Cérémonie de présentation s'est déroulée en présence de M. Hervé BORNA Directeur Général adjoint d'Orabank Bénin, M. Ghislain HODJIEKPE responsable de l'espace Gold et de M. Maxime LOKOSSI Responsable de la clientèle PME et Mésofinance.

Par Marcel HOUETO

Orabank Bénin est une filiale d'Oragroup SA qui a une forte présence dans douze pays dont la majorité se retrouve en Afrique de l'ouest et du Centre. Partenaire à l'écoute de sa clientèle, Orabank Bénin apporte de nouveaux produits très attrayants a annoncé M. HAIDER dans un bref discours introductif.
Le Direction Général adjoint, M. Hervé BORNA pour présenter la genèse de son institution bancaire a expliqué que « ORABANK est une institution bancaire au service de l'économie béninoise depuis 1987. Connue sous le nom de Financial Bank, elle est devenue Orabank Bénin en 2011. Elle compte aujourd'hui une vingtaine d'agences et présentes un peu partout au Bénin… »
Dans son souci permanent de mieux satisfaire sa clientèle, Oranbank Bénin propose de nouvelles offres à la clientèle. Au nombre de ses offres, le compte "Epargne Fidélité" qui peut rémunérer les bénéficiaires jusqu'à hauteur de 4% l'an pour un plafond de 25 000 000 FCFA ; le lancement d'une série de nouvelles gammes de cartes VISA qui sont des cartes internationales de retrait et de payement pour des personnes physiques et morales. « Le compte "Epargne Fidélité" est une offre exclusive sur le marché avec un plafond pouvant atteindre 25 millions… » A précisé le responsable de l'espace Gold M. Ghislain HODJIEKPE.
La commercialisation des nouveaux produits d'Orabank Bénin est soutenue par le lancement en août 2016, d'une opération de bancarisation sur tout le réseau, jusqu'au 31 octobre 2016. Cette opération est placée sous le slogan « A CHACUN SON COMPTE ».
Orabank Bénin a également ouvert récemment deux espaces dédiés. "L'Espaces Gold" situé au siège de la banque est destiné aux clients haut de gamme dont le chiffre d'affaire avoisine les cent millions. »
Selon M. Maxime Lokossi, responsable de la clientèle PME et Mésofinance, le "Pôle Mésofinance" situé à l'agence d'Akpakpa est destiné aux petites et très petites entreprises. Il s'inscrit dans le cadre du Programme d'Appui à la Mésofinance (PAMESO) un projet financé par l'Union Européenne et déléguée à l'Agence Française de Développement.
Il a par ailleurs précisé que « …Les clients de l'intérieur du Bénin, désireux de bénéficier des services du "Pôle Mésofinance" peuvent déposer leur dossier dans l'agence Orabank de la localité. »
Partenaire de tous les acteurs économiques du Bénin, Orabank Bénin propose de nouveaux produits attractifs avec des avantages très intéressants. Toujours et à l'écoute de sa clientèle Orabank Bénin est disponible et prête à soutenir l'économie béninoise a conclu M. HAIDER au terme de la cérémonie.

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Lutte contre la vindicte populaire : La Dgm outille les professionnels des médias

mar, 26/07/2016 - 11:30

Face à la recrudescence des actes de vindicte populaire, le gouvernement ne compte pas rester inerte. Afin de mieux outiller les professionnels des médias contre ce phénomène, la Direction générale des médias (Dgm) a organisé, du 21 au 22 juillet 2016, un atelier de renforcement de capacités à leur intention des professionnels des médiasà l'Hôtel bel azur de Grand-Popo.

« Les médias en lutte contre la vindicte populaire ». C'est cette thématique qui a tenu en haleine les professionnels des médias venus des quatre coins du pays la semaine dernière à Grand-Popo. C'était une occasion pour la Dgm d'aider les journalistes à mieux appréhender le phénomène, afin d'y faire face efficacement. En effet, il ne se passe plus de semaine où les populations ne se fassent, elles-mêmes, justice dans la lutte contre la pègre, les criminels et l'insécurité. Quelles sont les motivations intrinsèques qui les amènent à agir de la sorte ? Quelles peuvent en être, à long terme, les implications et incidences sur la société, la démocratie et l'Etat de droit ? Comment les professionnels des médias peuvent-ils contribuer à travers leurs productions à éteindre, sinon juguler, ce phénomène ? Tour à tour, plusieurs spécialistes ont eu à s'entretenir avec les participants.
Dans son constat, Expédit Ologou, Dgm, a exhorté ses confrères à plus de responsabilité dans le traitement des cas de vindicte populaire. « L'Etat de droit est en feu parce que chaque fois que la tête d'un citoyen brûle, c'est l'Etat qui brûle », a-t-il dit. Le rôle des professionnels des médias n'est donc pas d'exposer sans vergogne des braises de membres de corps humain calcinés sur la place publique à travers les réseaux sociaux. Il faut éviter la course au sensationnel.
A sa suite, le sociologue Dodji Amoussouvi a fait une analyse fouillée du contexte sociologique pour faire saisir les racines du phénomène. Partant du postulat selon lequel la vindicte populaire est un délit ou crime condamné par la loi dans un Etat de droit, il a démontré comment le procès public en usage au Moyen âge a été dévoyé au fil du temps, pour en fin de compte produire le contraire de l'effet recherché de nos jours. Beaucoup de paramètres, a expliqué le sociologue, peuvent justifier cet extrême.

La vindicte : un crime de foule
Il s'agit, entre autres, de l'insécurité, l'absence de l'Etat ou sa faiblesse à contenir les braquages, et, raison pas des moindres, la désacralisation de la vie humaine et le nivellement des valeurs. Pour lui, c'est à chacun des niveaux de cette échelle qu'il va falloir agir pour faire reculer le phénomène. Mais, a-t-il averti, il urge d'agir maintenant, surtout dans un contexte sous-régional où le terrorisme constitue une menace. C'est à Me Charles Badou que l'honneur est revenu d'exposer le régime pénal de la vindicte populaire. Selon lui, s'il est accepté de tous que la justice que se fait la population est une violation des dispositions de la loi, il n'en demeure pas moins vrai que le journaliste peut être poursuivi pour non-assistance à personne en danger, ou pour de non dénonciation de crime. C'est donc à chaque professionnel que revient la responsabilité d'établir la distance entre son rôle et toute forme d'excès. Ainsi, le rôle et la fonction du professionnel des médias peuvent être d'attirer l'attention des citoyens sur l'infraction que constitue la vindicte, et les sanctions prévues par la loi. La peine prévue est proportionnelle au rôle que joue chaque individu appréhendé ou incriminé. « La vindicte populaire est un crime de foule. C'est une justice parallèle, spontanée et expéditive. Le peuple cherche à punir un crime pour lui et par lui-même. Or, seul l'État a le monopole de la coercition publique. Il faut rappeler la présomption d'innocence », a par ailleurs, martelé l'avocat.
Willy N. OLA

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