Vous êtes ici

24 Heures au Bénin

S'abonner à flux 24 Heures au Bénin 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Mis à jour : il y a 6 années 11 mois

La satisfaction et les attentes du Maire Léhady Soglo

lun, 08/05/2017 - 01:32

Le Maire de la ville de Cotonou Léhady Vinangnon Soglo, était l'un des invités du Président de la République son excellence Patrice Talon le vendredi 05 Mai 2017 au palais de la Marina. C'était l'occasion pour les deux autorités d'échanger sur les questions brûlantes de l'actualité et sur le développement de la ville de Cotonou, vitrine du Bénin. Le président Patrice Talon qui se met depuis peu en costume de rassembleur et de père de la nation, s'est exprimé devant les cinq maires reçus ce jour-là pour leur soumettre ses projets à savoir la modernisation des marchés publics, l'assainissement des villes et la modernisation des villes et surtout des marchés. Le Président de la République a promis associer les maires pour la réalisation de ses objectifs. Pour le Chef de l'Etat, un réel développement ne peut se faire sans la base. De sa sortie, le maire de la ville de Cotonou s'est dit satisfait de la rencontre. Il rassure aussi les citoyens de sa collaboration franche avec l'exécutif dans le souci du développement de la ville de Cotonou. Le Maire de Cotonou n'a pas manqué d'évoquer les tensions entre le Conseil Municipal de Cotonou et l'autorité de tutelle, le préfet du département du Littoral. Il souhaite que le Chef de l'Etat intervienne personnellement pour rétablir l'ordre au sein du département du Littoral pour débloquer en urgence les dossiers de la municipalité qui traînent à la préfecture. Entre autres, le Maire Léhady Vinangnon Soglo s'est aussi exprimé sur la chaine de Radio Soleil Fm hier 07 Mai 2017. Il était question au Maire de s'exprimer sur l'actualité politique dans notre pays. Sans langue de bois, le Maire de Cotonou a tenu à fustiger les récents agissements au sein de la majorité présidentielle et a tenu à rappeler au Chef de l'Etat qu'il n'est pas aisé « de boire de l'eau au dépend de ceux qui vous ont aidé à creuser le puits ».

Charles S.M.B AGOSSA/LE GRAND MATIN

Catégories: Afrique

L'adhésion massive aux réformes du pouvoir se confirme

lun, 08/05/2017 - 01:08

Après plus d'une année de gouvernance marquée essentiellement par l'assainissement des finances et la maîtrise des dépenses publiques et surtout du rejet par les députés du projet de révision de la Constitution, le Président de la République change de stratégie de collaboration avec les différentes composantes de la République. La rencontre avec certains hommes politique et opérateur économique, vise une adhésion massive à la mise en œuvre effective du PAG. La nouvelle stratégie pour rendre plus visibles les actions du gouvernement, n'est qu'un signal fort. La fin de la semaine dernière a été le tour des maires de cinq différentes communes. La rencontre du Chef de l'Etat, Patrice Talon avec les cinq maires des communes du bassin de Nokoué s'ajoute aux sorties politiques de certains ministres pour renforcer la collaboration entre le gouvernement et les Communes. Ce faisant le Chef de l'Etat confirme son implication personnelle dans la chose politique afin de mettre le Bénin sur l'orbite du développement.

Serge V. LANTEFO/LE GRAND MATIN

Catégories: Afrique

" Je ne peux pas rester les bras croisés face à la détresse de mes populations" affirme Lehady Soglo

dim, 07/05/2017 - 20:53

Le Maire de Cotonou et Président de la Renaissance du Benin Léhady Vinagnon SOGLO était hier l'invité de L'émission dominicale "le grand rendez-vous" de la Radio soleil FM. Durant 90 minutes d'entretien, il a fait le tour d'horizon des questions liées à la dernière séance des maires du grand Nokoué avec le Chef de l'Etat, à la polémique née de l'opération de libération du domaine public, à ses réalisations à mi-parcours à la tête de la ville, sans oublier l'actualité politique nationale. Un exercice auquel l'édile de Cotonou s'est livré avec aisance, concision et sans langue de bois.

Au sujet de la Rencontre avec le Chef de l'Etat

Cette sortie médiatique a été l'occasion pour Léhady SOGLO de se prononcer sur la rencontre tenue vendredi dernier par les cinq maires des communes de Cotonou, Porto-Novo, Sèmè-Kpodi, Abomey Calavi et Ouidah avec le Président de la République. Tout en saluant cette initiative qui vise à accompagner les communes, le Maire de Cotonou s'est dit surpris des propos du Chef de l'Etat qui déclarait en substance : "nous n'avons pas de bonne relation avec la mairie de Cotonou". L'invité de SOLEIL FM n'a pas manqué d'exprimer la bonne foi de la municipalité à collaborer avec le gouvernement pour le développement de Cotonou. Pour étayer ses propos, il a cité les nombreuses demandes d'audience sans suite et le mémorandum qu'il a adressés au Chef de l'Etat depuis son investiture. « Je ne sais pas ce qu'on nous reproche », s'est-il étonné avant d'inviter le Président de la République à demander à la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics de dénouer la situation d'approbation des contrats pour permettre à la ville d'assurer ses obligations en matière de désensablement, d'enlèvement des ordures, de curage des caniveaux. Et tout ceci, avant le démarrage des projets du gouvernement en 2018 sans quoi les populations de Cotonou risquent d'avoir des difficultés dans ces domaines. C'est donc pour éviter à la population des désagréments qui pourraient découler de ce blocage causé par le gouvernement qu'il a renouvelé sa demande au Chef de l'Etat. Car, a-t-il dit : « les populations de Cotonou n'ont rien contre le projet du gouvernement qui vient pour accompagner nos efforts".
Sur la question de la réhabilitation des infrastructures marchandes, la même situation se pose. Le maire invite le gouvernement à approuver les contrats qui sont en souffrance à la DNCMP en respect de la légalité. En gros pour Léhady SOGLO l'Etat central et l'Etat local doivent être en complémentarité et travailler la main dans la main pour trouver des solutions concrètes et tangible aux problèmes qui se posent aux populations.

Par rapport à la polémique sur la libération du domaine public

Invité à se prononcer sur l'opération de libération des espaces publics où la Mairie avait été accusée par le chef de l'Etat d'être coupable et complice de l'installation anarchique des populations, le premier magistrat de Cotonou répond en ces termes : « la mairie de Cotonou n'est ni complice ni coupable ». Textes de loi sur la décentralisation à l'appui, il a démontré que rien n'est illégal dans la perception des taxes sur l'occupation du domaine public. Mieux, Léhady SOGLO a expliqué qu'aussi bien les autres communes que l'Etat central perçoivent également ce type de taxe.
Accusé aussi de tirer profit de cette opération, le N°1 de Cotonou a déclaré : « je ne peux pas rester les bras croisés face à la détresse de mes populations. J'ai été élu pour soulager leurs peines ».

A propos des réalisations de la mairie

Profitant de cette tribune, l'autorité municipale a présenté quelques réalisations à mettre à l'actif de son équipe. Il a cité entre autres les reformes de l'administration municipale, la gestion améliorée de la salubrité, la construction d'infrastructures socio-communautaires (marchés, écoles, voies pavées) sur fonds propres de la mairie et les projets (PUGEMU, PAURAD, PSDCC) pour la construction de plusieurs collecteurs à Akpakpa et dans les autres zones inondables. Il a aussi évoqué la construction en cours de salle de cinéma et de spectacle (Canal Olympia de wologuede) grâce au partenariat entre la mairie et le groupe Bolloré. Il est revenu sur le pavage et l'assainissement de la voie pavée AGLA MILLENA et l'achèvement de l'adressage de la ville de Cotonou, le démarrage du projet Wifi gratuit dont les travaux vont s'étendre sur d'autres sites.

Actualité politique

Actualité politique nationale oblige, Léhady SOGLO également président de la Renaissance du Benin, s'est prononcé sur le rejet du projet de révision de la constitution initié par le gouvernement. A ce sujet, il s'est réjoui de sa position exprimée lors de la première session ordinaire du conseil municipal de Cotonou sur la question. Il a ensuite félicité la présidente fondatrice de la RB, l'honorable Rosine SOGLO dont la détermination a permis de sauver la Nation et de libérer le peuple béninois. Par rapport aux déboires de l'ancien candidat aux élections présidentielles Sébastien ADJAVON avec le pouvoir du président Talon, Léhady SOGLO a été on ne peut plus clair en citant un proverbe chinois qui dit : « En buvant l'eau de puits, n'oubliez pas ceux qui l'ont creusé avec vous ». Il s'est aussi exprimé sur les agissements de certains députés de son parti. Il a dit que ces derniers ont confondu vitesse et précipitation. A l'en croire, le bureau politique de la RB va recueillir les positions des uns et des autres avant de prendre une décision. « Je suis le président qui écoute les uns et les autres avant de prendre ma décision » a-t-il conclu.

Paul Tonon

Catégories: Afrique

Alassane Seidou annonce le recrutement de 3000 agents

dim, 07/05/2017 - 20:26

Le ministre de la santé Alassane Seïdou était l'invité de l'émission Zone franche de la télévision Canal 3 ce dimanche 7 avril 2017.
Il a profité de cette sortie médiatique pour expliquer le projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), l'un des projets phares du volet santé du Pag.
Selon le ministre Alassane Séïdou, ce projet propose quatre services à savoir : l'assurance maladie, l'assurance retraite, la formation et le microcrédit.
Pour le volet santé de ce projet, le ministre a indiqué que l'État compte prendre en charge les souscriptions des plus pauvres et offrir une contribution d'environ 40 pour cent aux moins pauvres. Quant aux travailleurs, ils vont se charger eux-mêmes de leurs souscriptions.
« L'assurance maladie est obligatoire pour permettre à chaque Béninois de pouvoir se soigner convenablement », a déclaré le Ministre de la santé.
Entre autres sujets abordés au cours de cette émission, le don de matériel refusé au CHUD Borgou-Alibori. Alassane Séïdou a fait savoir qu'il s'agit de matériels usagers âgés en moyenne de 10 à 15 ans. « L'État ayant déjà prévu d'acquérir du matériel pour le CHUD Borgou-Alibori, il ne serait plus bien d'engager d'autres frais », a-t-il expliqué.
Le ministre Alassane Séïdou a aussi fait remarquer que la gratuité de la césarienne est toujours en vigueur au Bénin. Un retard de paiement a été observé par le Gouvernement du président Patrice Talon dès son arrivée mais le ministre rassure que les dettes seront payées.
Le ministre de la santé a aussi parlé d'autres projets dont la construction du grand hôpital de Cotonou, l'acquisition d'ambulances pour les hôpitaux, le recrutement de 3000 agents pour renforcer le personnel de la santé au Bénin.

Armel TOGNON

Catégories: Afrique

Plus de 500 femmes ont marché samedi contre le paludisme

dim, 07/05/2017 - 19:54

Plus de cinq cents (500) femmes ont marché samedi, dans la ville de Ouidah pour encourager la lutte contre le paludisme. Une mobilisation initiée par le Centre international des arts et de la musique de Ouidah (CIAMO) et du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Nombreux sont les autorités qui ont pris part à cette mobilisation dont le but est le lancement officiel du projet « 1000 femmes en marche contre le paludisme », un projet de l'USAID qui entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre le paludisme.
La manifestants composés d'autorités communales, locales, religieuses, des artistes et plusieurs centaines de femmes sont partis du "Fort français" pour se retrouver à l'Institut régional de santé publique (IRSP) où s'est déroulé le lancement du projet, après plusieurs escales. Le long du trajet, le message véhiculé est d'encourager les populations à dormir sous les moustiquaires imprégnées.

Le directeur adjoint de cabinet du ministère de la santé, Dr Landry Yansunnu a souligné l'engagement et la détermination du gouvernement du Bénin à capitaliser les acquis en matière de lutte contre le paludisme afin d'en finir avec la morbidité et de la mortalité dues à cette maladie.

Le Chef-section santé de l'USAID Michelle Kouletio a précisé que "...Le peuple béninois jouit aujourd'hui de plusieurs opportunités pour lutter efficacement contre le paludisme à cause de la volonté du gouvernement qui aide les couches défavorisées à avoir toutes, des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action."

Alexis Tchévoédé, Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, a quant à lui, appelé tous les acteurs à maintenir la veille contre la maladie qui est en net recul au Bénin.
Plus de cinq cents moustiquaires ont été distribués à toutes les femmes participantes à l'issue de la cérémonie.

FINAFA H.

Catégories: Afrique

Bako-Arifari et Kassa disent des vérités qui blessent

dim, 07/05/2017 - 17:50

Le ministre d'État chargé du plan et du développement a effectué, cette semaine, une tournée à l'intérieur du pays pour présenter aux populations le Programme d'actions du gouvernement et recueillir leurs préoccupations. Ce fut l'occasion pour les élus du peuple qui l'accompagnent de réaffirmer leur soutien au président Patrice Talon. Les députés Nassirou Bako-Arifari et Barthélémy Kassa ont profité de l'occasion pour dire leurs griefs contre l'ancien président Boni Yayi.

Au cours de la tournée du Ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané dans le septentrion, certains députés ont craché des vérités amères. L'ancien patron de la diplomatie béninoise accuse le président Boni Yayi d'être à la base de la défaite de son camp à la présidentielle 2016, pour avoir choisi un ''étranger'' à sa famille politique. Son obstination, son égoïsme et sa politique régionaliste sont, selon lui, autant de facteurs qui ont contribué à cette défaite.
Bako Arifari a profité de l'occasion pour réaffirmer son soutien au président Patrice Talon et à son programme d'actions du gouvernement.

Boni Yayi au banc des accusés

Samedi dernier, à l'étape de Natitingou, Barthélémy Kassa a aussi saisi l'occasion pour tenir un langage de vérité aux populations. Selon lui, la quasi totalité des cadres de l'Atacora avaient souscrit aux différents programmes de l'ancien Président Boni Yayi parce qu'ils y croyaient. Mais au bout du rouleau, le résultat sur le terrain est loin d'être satisfaisant. Car la plupart des engagements qui ont été pris à l'époque n'ont pas été respectés. Il a déploré le non bitumage des routes Kouandé-Kérou-Péhunco, et Natitingou-Boukoumbé-Frontière du Togo. Les promesses de leur réhabilitation sont restées lettres mortes jusqu'au départ du président Boni Yayi, malgré le constant soutien de la classe politique de l'Atacora à ses actions, a-t-il dénoncé. Trop de pose de pierres, peu de réalisations concrètes, se désole Barthélémy Kassa. Selon l'élu de la circonscription électorale, en dehors de tout ce qui est commun, ce que l'Atacora a eu de façon spécifique, est le mausolée de Feu Mathieu Kérékou, à Natitingou.
Barthélémy Kassa compare le Président Talon à un médecin, le seul spécialiste des pathologies dont souffre l'Atacora. C'est fort de cela qu'il prône l'union sacrée des fils et filles de la région autour du Pag en prenant aux mots le Ministre d'État Bio Tchané qu'il croit capable de fouetter les dossiers de développement concernant ce département.
Le député Kassa a fait une recommandation au Ministre d'État, celle de voir réaliser, d'ici à la fin du mandat du Chef de l'État, un Centre régional de Conférence à Natitingou.
Les déclarations des députés du septentrion confortent la majorité au pouvoir. Mais elles vont faire grincer des dents dans le camp des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE).
N.S.

Catégories: Afrique

LE PEN – MACRON : le choix imposé entre deux losers

dim, 07/05/2017 - 15:52

L'élection présidentielle de 2017 est marquée par une cacophonie politique qui n'honore pas la France. La démocratie électorale française était presque irréprochable, et servait de modèle à d'autres nations. Mais le scénario de cette élection est digne d'une république bananière africaine. La médiocrité de l'offre politique, surtout au 2ème tour, est corroborée par le choix imposé entre deux losers, propulsés par les medias et des micmacs ; soutenus par des opportunistes et assoiffés de pouvoir.

1er loser : la démocratie française.
Jamais une élection présidentielle française n'aura été aussi pitoyable. Les affaires judiciaires déclenchées pendant la campagne présidentielle contre Fillon et Le Pen, et l'acharnement médiatique contre ces candidats ont faussé le libre jeu de la compétition électorale. On se croirait dans une dictature africaine classique, édulcorée d'un semblant de système démocratique. A cela s'ajoute une offre politique décevante qui, tantôt se résume à la distribution de la haine contre tout ce qui ne ressemble pas à la France (Immigrés, musulmans, Europe), tantôt à une remise en cause du SYSTÈME. Les micmacs au sein et entre les partis, ont altéré l'image de la démocratie française. On découvre la morale corrompue de politiques qui s'autoproclament vertueux, et aiment donner des leçons en ce sens. D'autres politiques, inlassablement complimentés comme des mastodontes de la représentation étatique, ne sont en réalité que des coquilles vides, prêts à tout pour goûter ou conserver les avantages et solennités des fonctions régaliennes. Comment expliquer qu'un Manuel Valls remette en cause, dans les faits, les résultats des primaires socialistes qu'il a perdues, en refusant de soutenir Hamon qui l'a sèchement battu, et en courtisant Macron pour espérer mettre fin à son chômage ministériel ? Comment expliquer qu'un Dupont-Aignan, qui aimait dicter des leçons de morale républicaine, se tire une balle dans le ventre en s'accouplant à l'extrême droite de Marine Le Pen, contre la promesse d'un poste de premier ministre ? Comment expliquer des ministres du parti au pouvoir, comme le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, s'aborde le navire du PS en rejoignant Macron avec qui ils espèrent continuer à savourer les délices du pouvoir ? Ces piteuses manœuvres ont profondément dégradé l'image de la démocratie française. Le jeu démocratique a aussi été faussé par des lobbies médiatiques. Notamment par des chaines d'informations qui répètent la même chose de jour comme de nuit. S'il s'avérait que BFM-TV, qui se targue d'être la première chaîne d'infos de France, est manipulée pour les intérêts de son propriétaire et de ses acolytes, alors l'information deviendrait périlleuse pour les français et pour la vie politique. Macron était chouchouté par les media et des instituts de sondage, qui ont réussi à lobotomiser une grande partie des électeurs français, pour qui le point de départ de la connaissance est : « c'est vrai, je l'ai vu à la télé ». Par ailleurs, on a du mal à concevoir que les attaques systématiques et sans relâche, notamment contre François Fillon pendant la campagne présidentielle, par des média comme « Le canard enchainé » ou « Mediapart », étaient innocentes. Sinon pourquoi ces media, et par la suite la justice, n'ont pas montré le même engouement contre tous les députés ayant employé des proches comme Fillon ? Pourquoi Mélenchon n'a pas connu le même sort, alors qu'il est ouvertement accusé d'avoir fait embaucher sa fille Maryline Mélenchon en tant qu'agent administratif au conseil général de l'Essonne, sans respecter les règles d'impartialité ; et d'être désinvolte avec l'argent public ? Un élu l'a accusé, preuves à l'appui, d'avoir signé au profit d'un camarade socialiste une facture de plus de 18 000 euros avec l'argent public, juste pour la conception d'une carte de vœux, sans la fabrication, ni l'impression ; d'avoir bénéficié entre 2000 et 2002 d'une indemnité de 57 000 euros au Conseil général de l'Essonne, alors qu'il était pendant ce temps ministre délégué à l'enseignement professionnel. Malgré ces graves accusations, il n'a pas été ni inquiété ni perturbé pendant la campagne présidentielle. Au contraire les media l'encensaient.
Enfin, la démagogie typiquement française qui consiste à appeler à l'érection d'un front républicain, à chaque fois que le Front National accède au second tour de l'élection présidentielle, est un déni de démocratie. Si le Front National est un parti illégal, il faut l'interdire. Si c'est un parti légal (ce qui est le cas), c'est le front républicain qui est illégal. Les idées racistes, xénophobes, et islamophobes soutenues par le Front National sont tolérées, à partir du moment le FN a le droit de les promouvoir et qu'une partie de plus en plus importante des français les soutiennent. La France doit s'assumer ou sombrer dans une impasse républicaine.

Marine Le PEN, le loser-perdant.
Marine Le Pen a perdu son pari pour l'Elysée et jouera le mauvais perdant. Pour ne pas mourir politiquement d'ici la prochaine élection présidentielle de 2022, elle continuera à attiser la haine contre les musulmans, au prétexte de la lutte contre le terrorisme et contre un communautarisme particulier qui n'existe que dans sa tête. Les musulmans en France ne vivent pas davantage en communauté que les juifs en France. Pourtant elle épargne cette communauté sur cette question. Avec cette malhonnêteté ontologique, elle sera toujours loser. Les immigrés africains en France ne vivent pas plus en communauté que les émigrés français en Afrique. Au contraire ils s'intègrent, ou on leur impose de s'intégrer culturellement pour vivre en France ou devenir français (Connaissance de la langue française et des us et coutumes de la France exigée, répression de la polygamie, connaissance de la géographie et le l'organisation administrative et politique de la France pour les candidats à la naturalisation, etc.) Ce devoir d'intégration est légalement imposé : code des étrangers, code la nationalité, contrat d'intégration. Alors que les français en Afrique continuent de vivre leurs coutumes françaises en formant une communauté fermée, qui ne se mélange pas à la population locale et qui n'essaie aucunement à parler Bambara ou Wolof pendant leur séjour à Bamako ou à Dakar. Par exemple au Sénégal, ils habitent les mêmes quartiers chics, envoient leurs enfants dans les mêmes écoles, fréquentent les mêmes restaurants, font les mêmes distractions dans les mêmes lieux. Il n'y a pas meilleurs exemple de communautarisme d'étrangers dans leur pays d'accueil. Si Marine Le Pen compte sur ce prétexte du communautarisme africain pour devenir présidente de la France, elle sera toujours loser. Par ailleurs Marine Le Pen est condamnée à être loser depuis toujours et pour toujours, car elle n'existe que par rapport à l'héritage du nom qu'elle porte. Son parti s'apparente à une dynastie républicaine, comme celles des dictateurs africains qui ce sont approprié le pouvoir et l'ont cédé, ou ont voulu le céder à leur progéniture. Hormis son excellence dans la propagation de la haine contre les étrangers et les musulmans, ses idées pour la sécurité et le développement socioéconomique de la France sont médiocres. Mais elle est l'héritière du père Le Pen. A ce titre la direction du FN lui revient de droit. Les autres cadres de son parti doivent s'y faire ou disparaître. Cette transmission despotique de la direction du FN risque d'être perpétuée même après la « mort » politique de Marine Le Pen. La nièce Marion Maréchal, une autre Le Pen aussi médiocre que la tante Marine, est en préparation pour cette succession héréditaire. Cette imposture familiale est attentatoire au fonctionnement démocratique des partis politiques français, qui vivent en parti de l'argent public. Tant que le FN sera gangrené par ce processus dynastique, Marine Le Pen comme tout autre Le Pen à venir, seront des losers.

Macron, le loser gagnant.
Il y a trois ans, personne ne parlait de Macron. Ce 07 mai 2017 à 20h, il sera élu président de la République française. Et pourtant il n'est ni magicien, ni marabout africain. En quelques mois, un produit présidentiable a été créé. Par qui ? Par Hollande, Jean-Pierre Jouyet et Jacques Attali ? Par de puissants lobbies financiers et capitalistes ? Quel que soit le « géniteur » du bébé politique Macron, il a pu bénéficier pour sa gestation du « placenta » médiatique qui a offert à l'embryon présidentiable les pitances nécessaires à une délivrance précipitée. Ceux qui ont créé Macron ont pu avoir pour mobile d'empêcher François Fillon de devenir président, d'organiser la déconfiture du Parti socialiste, et/ou de se protéger contre d'éventuelles poursuites judiciaires si le pouvoir tombait entre les mains de la droite ou de l'extrême droite. Par exemple, Macron servirait de bouclier à Hollande, pour lui éviter le même traitement judiciaire infligé à Sarkozy quand il a perdu le pouvoir. Malgré sa prodigieuse naissance politique, Macron n'existe pas. Il doit se créer pendant les cinq ans de son mandat. A ce titre, il est parti loser. Même Hollande et Sarkozy, qui pouvaient compter sur des appareils politiques établis depuis les débuts de la république française, ont eu du mal à gérer la France sans encombre, et ont été éjectés de l'Elysée au bout d'un seul mandat tumultueux. Macron n'a pas de parti politique, malgré les multiples déserteurs qui remplissent les rangs de son mouvement. Ces transfuges opportunistes et une grande partie de ses électeurs n'adhèrent ni à son programme, ni à sa personne. Ils constituent un corps social poreux, versatile et aléatoire, sur lequel Macron ne pourra pas compter pour gouverner. Sous ce regard, il est loser. Macron ne pourra pas non plus compter sur une majorité parlementaire issue d'une victoire personnelle aux prochaines élections législatives. Il sera obligé de débaucher des députés de droite, du centre et de gauche, bien assis sur leurs circonscriptions ; et de négocier des alliances parlementaires pour pouvoir gouverner sans la dictature des décisions par ordonnance. A défaut, il sera obligé de subir une cohabitation avec un premier ministre de l'opposition. Avec cette contrainte certaine, il est loser. Malgré sa victoire programmée, Macron est plutôt méprisé qu'aimé par les français. Il sera confronté à des mouvements sociaux contestant sa légitimité et sa ligne économique ultra libérale : élèves et étudiants, syndicats de travailleurs, partis de l'opposition, etc. Avec cette fracture sociale inévitable, il est loser. A l'image d'un nouveau-né pompeusement baptisé à sa naissance et mort-né le lendemain, la victoire de Macron aura lieu ce 7 mai 2017 à 20h et finira ce 7 mai 2017 à 20h. Pour les cinq ans qui suivent, il est condamné à se battre pour s'extirper de la carapace de loser qui lui est inéluctablement épinglée par les circonstances de sa naissance politique.

Aliou TALL,
Juriste,
Président du Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen
(RADUCC)
Email : raducc@hotmail.fr

Catégories: Afrique

Bako Arifari accuse Boni Yayi d'avoir divisé ses collaborateurs

dim, 07/05/2017 - 00:06

La tournée du ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané dans le septentrion a permis à certaines personnalités politiques de la région de vider ce qu'ils ont longtemps ruminé. L'honorable Nassirou Bako Arifari, l'un des hommes forts du régime défunt a exprimé violement son mécontentement sur le processus de désignation du candidat des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) à la présidentielle de 2016.
L'ancien patron de la diplomatie béninoise accuse le président Boni Yayi d'être à la base de l'échec qu'a connu sa famille politique à cette joute électorale. Son obstination, son égoïsme et sa politique régionaliste sont, selon lui, autant de facteurs qui ont contribué à cette défaite.
Il a caricaturé la situation par un père de famille qui sentant sa mort venir ne trouve personne parmi ses enfants à qui léguer son héritage. Il a dû aller chercher une personne étrangère à la famille pour garder son patrimoine que les enfants l'ont aidé à construire pendant des années sous la pluie, le vent, le soleil et autres intempéries.
Pour lui, Yayi Boni a lui-même détruit sa famille politique de ses propres mains.
Nassirou Bako Arifari n'a pas manqué de rappeler à l'assistance que la démarche du gouvernement concernant la révision de la Constitution n'avait rien de diabolique. Il dit assumer pleinement son vote mais regrette que le processus ne soit pas allé au bout.

Armel TOGNON

Catégories: Afrique

Hervé Hêhomey rencontre ses militants du RaNED

sam, 06/05/2017 - 20:37

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Hervé Hêhomey a rencontré ce samedi, à Abomey-Calavi, les militants de son mouvement.
Le Président du Mouvement politique Rassemblement pour un Nouvel Élan de Développement (RaNED) est allé présenter ses remerciements aux militants pour la victoire du Président Patrice Talon à la présidentielle de 2016. M. Hêhomey a exposé à l'assistance les raisons qui sous-tendent son absence à leurs côtés depuis la formation du Gouvernement. Pour le Président du RaNED, les défis auxquels le Gouvernement était confronté dès sa formation étaient énormes et il fallait que l'Exécutif consacre beaucoup de temps à redresser le pays.
Selon le Ministre, le plus grand travail abattu pendant la première année de gouvernance, a été la conception du Programme d'actions du gouvernement dont la mise en oeuvre impacte déjà le pays dans plusieurs secteurs, notamment celui des Infrastructures et des Transports. Le Président du RaNED a échangé avec les militants sur les nouveaux défis à relever pour l'enracinement du RaNED à Abomey-Calavi et dans tout le pays.
Les militants souhaitent que les rencontres du genre se multiplient.
N. S.

Catégories: Afrique

Bâtir le Bénin réconcilié

sam, 06/05/2017 - 15:01

(Par Roger Gbégnonvi)

Fin avril 2017, l'initiative baptisée ‘‘La journée citoyenne'' en est à sa 6ème édition. Le thème de travail choisi est ‘‘Le citoyen face au bien public''. De façon inattendue, le débat vire au tragique face aux constats qu'il n'y a de cité-Bénin que sur la carte d'identité, quand on en a une, que le citoyen béninois est une fiction, que tous se réfugient dans leur ethnie, le seul espace qu'ils se tiennent prêts à défendre conte tous les autres espaces. Il est vrai que la rencontre a lieu dans l'une de nos communes dont les ressortissants subissent depuis trop longtemps le regard hautain et condescendant de leurs ‘‘concitoyens'' arrogants.
A leurs yeux, dans les faits, ce que, par convention, l'on nomme République du Bénin (république=chose publique) n'est qu'un conglomérat d'ethnies juxtaposées et antagonistes. C'est par abus de langage qu'on y parle de bien public, lequel bien public épouserait la figure du Président de la République, derrière lequel lesdits Béninois s'alignent face au même drapeau, chantent le même hymne national, obéissent à la même loi fondamentale, ont en commun l'Atakora, les collines de Dassa, l'océan Atlantique, etc. C'est faux, disent les participants, nous n'avons rien en commun. Chacun s'accroche à son village comme le seul endroit qui lui appartienne, tel l'enfant qui n'entend rien à un bien commun ou public.
Ce quant-à-soi, ils le justifient par les blessures profondes laissées par les guerres d'avant la colonisation qui, non cicatrisées, sont à l'origine d'une rancœur vivace avec des métastases partout dans le pays. Trop de sang et de cadavres dans les mémoires. Comment se revendiquer du Bénin quand vous savez que dans tel palais, les crânes sur lesquels repose tel trône appartiennent à des membres de votre ethnie, que le sang qui a pétri les murs dudit palais comprend celui de vos frères et sœurs, qu'en allant frapper à la porte d'un membre de l'ethnie voisine ou lointaine, on vous répondra ‘‘entrez si vous êtes un animal, mais pas si vous êtes de l'ethnie Unetelle'', quand les ethnies n'ont que des qualificatifs ignobles pour se désigner entre elles dans leur parler quotidien, etc. Décidément, ‘‘L'enfer c'est les autres''. Et nous sommes condamnés á vivre en enfer, puisqu'il est déraisonnable d'envisager une série de sécessions pour cultiver le strict et maigrichon vivre-entre-soi.
Les participants disent que les deux malheurs, étouffer en enfer ou dépérir recroquevillé sur soi, seront surmontés par la transgression heureuse du pardon demandé et obtenu par les descendants des fauteurs de guerre. Qu'il est déraisonnable que, dans le Bénin d'aujourd'hui, on se couvre de gloire au souvenir des horreurs dont les pères ont couvert les autres hier. Que l'Allemagne n'a jamais été aussi glorieuse que le jour où, en décembre 1970, le Chancelier Willy Brandt transgressa tout protocole d'Etat et s'agenouilla devant l'ancien ghetto de Varsovie pour honorer la mémoire des victimes du nazisme. Que la transgression au Bénin consistera à retourner les crânes ci-dessus et les restes poussiéreux des généraux Kposu et Gahu à qui de droit pour que des obsèques dignes leur soient enfin offertes in memoriam. Que la transgression retirera de nos langues mots et adages injurieux qui nous servent à crucifier chaque jour les autres ethnies, etc., etc. Les participants disent que les calculs politiciens empêcheront nos politiciens d'œuvrer à cette mission salvatrice. Qu'il y faut l'action généreuse d'une société civile amoureuse du Bénin. Les participants disent que le Coryphée du Bénin Révélé gagnera créance et noblesse nouvelles s'il s'efforce aussi de bâtir le Bénin Réconcilié. Rien que de la cacophonie dans le Bénin désaccordé, alors qu'il est tant de belles harmonies à créer dans le Bénin bâti réconcilié. Les chœurs du Bénin bâti réconcilié feront chorus à l'Hymne à la Joie. Heureux, les enfants d'Afrique prendront leçon de ‘‘ces Béninois [qui] nous étonneront toujours''. Faisons-le ! Sursum corda !

Catégories: Afrique

Ce que les Béninois attendent de Patrice Talon jeudi prochain

mar, 20/12/2016 - 11:35

Le chef de l'État Patrice Talon sera ce jeudi 22 décembre 2016 au Parlement pour prononcer son discours sur l'état de la Nation. Les citoyens espèrent que le président de la République va combler leurs attentes sur plusieurs dossiers.
Après plus de mois de gestion de gouvernance, le président de la République Patrice Talon est convié ce jeudi à l'Assemblée nationale pour le discours constitutionnel sur l'état de la Nation. Comme on peut s'y attendre, les citoyens espèrent que le président Talon va combler leurs attentes par rapport à leurs préoccupations. Le nouveau président ne manquera pas de faire le bilan des huit mois de sa gestion à la tête du pays.
Les réformes entreprises par l'homme de la Rupture seront certainement au centre des préoccupations. Mais là où les populations attendent le chef de l'Etat, c'est surtout au niveau du volet social. En moins d'un an de gestion, le nouveau gouvernement a supprimé plus d'emplois qu'il n'en a créés.
L'espoir, c'est peut être la mise en œuvre des actions contenus dans son programme d'actions du gouvernement (PAG 2016-2021). L'Exécutif a promis 500 000 emplois !
Le chef de l'Etat reviendra de long en large sur les grandes lignes du PAG.
Les populations attendent d'être rassurées par rapport à la relance économique et à l'apaisement de la tension sociale. Elles espèrent aussi que le Président va réaffirmer sa volonté de lutter contre la corruption et l'impunité et la transparence dans l'attribution des marchés publics.
Patrice Talon ne manquera pas de rappeler qu'il va réaliser un ‘'miracle'' à la tête du pays et qu'il sera ‘'applaudi'' à la fin de son mandat.
Après les promesses du candidat, les populations espèrent que celles du président élu soient réalisées pour le bonheur du peuple.

Catégories: Afrique

Une vingtaine de jeunes filles primées

lun, 19/12/2016 - 22:00

Plus d'une cinquantaine de femmes cyclistes ont pris part samedi dernier, à Bohicon, à la 2e édition du critérium féminin de cyclisme. Une initiative de la responsable chargée de la promotion du cyclisme de la Fédération béninoise de cyclisme (Fébécy).

Venues de Ouassa - Pehunko, Dassa-Zoumè, Djidja, Covè, dAgbangnizoun, Porto-Novo, Bohicon et environs, les participantes au critérium de Bohicon ont parcouru le circuit (Mairie de Bohicon - Carrefour Dako - Carrefour Soglo Aliho - Carrefour Soglogon - Carrefour Mokas - Mairie de Bohicon) long de 15 kilomètres.
La public de Bohicon était au rendez-vous.Tôt le samedi, ils ont pris d'assaut la devanture de la maire de Bohicon pour suivre la démonstration des femmes cyclistes. Il sonnait 9 h15 quand le ministre des Sports, Oswald Homeky, a donné le coup d'envoi en présence Armand Gansè Directeur général de la Société de gestion des marchés (Sogema) et parrain de l'évènement, du député Gildas Agonkan et des autorités de la ville carrefour. Le patron des Sports s'est réjoui de la nouvelle orientation de la Fébécy. « Je constate que le président Rhétice Dagba et son bureau ont décidé de faire la promotion du cyclisme féminin. Je félicite et j'encourage cette brave dame chargée de sa promotion. Cette politique de la Fébécy coïncide avec celle de mon ministère », a laissé entendre Oswald Homeky.
Au terme des 15 km, c'est Gisèle Kenou de Djidja s'en sort vainqueur en 15 min 57 secondes. Elle est suivie de Rufine Azogbota et de Valérie Sogni de Zakpota, respectivement 2e et 3e. La championne décroche un géant trophée, un vélo VTT, une médaille d'or et une enveloppe financière. Les autres lauréates s'en vont aussi chacune avec un vélo VTT, une médaille, un petit trophée et une enveloppe financière. Les autres participantes ont eu droit à une boîte de mathématique et un sac offert par le maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo. Parrain de l'événement, Armand Gansè n'a pas manqué de mots pour remercier la population sortie nombreuse. « Je dois tout à Bohicon et je suis disponible à accompagner tous les événements pour le développement de Bohicon », a-t-il dit. Satisfaite, la présidente chargée de la promotion du cyclisme féminin à la Fébécy, Flore Godjo, rappelle que ce critérium est organisé pour montrer que les filles savent bien pédaler. « Nous visons aussi la formation de l'équipe nationale féminine de cyclisme du Bénin pour mettre fin au mythe qui règne dans le vélo ». D'après elle, « Les meilleures seront retenues et entraînées pour prendre part au championnat africain de cyclisme qui se déroulera du 14 au 19 février 2017 à Louxor en Égypte ». Il faut souligner que cette compétition a été couplée d'un circuit fermé de 40 km chez les messieurs. Il a été remporté par Arnaud Tuituiga de Racing Vélo Club, suivi dAugustin Amoussouvi de Turbo Vélo Club et de Emmanuel Sogbo de Espoir Vélo Club.
Arsène Sènankpon

Catégories: Afrique

Robert Tolegbon conserve son poste de maire

lun, 19/12/2016 - 21:26

Le vote de défiance qui devrait se tenir ce lundi 19 décembre 2016 n'a pu se tenir. Les trois conseillers UB signataires de la motion de destitution du maire ont préféré rejoindre le camp de ce dernier. Le quorum n'étant pas atteint, le vote de défiance n'a pu se tenir. Robert Tolegbon conserve son poste de maire de Tori-Bossito.

Catégories: Afrique

Le PAG 2016-2021 dans le secteur des transports

lun, 19/12/2016 - 16:37

"La nouvelle vision du développement du secteur des transports vise à faire évoluer le Bénin vers une véritable plate-forme de services logistiques et de transport. Pour cette raison, nous devons doter notre pays d'outils de transport performants. Dans le projet de société du Chef de l'État, il est clairement retenu de faire du tourisme un secteur porteur de croissance. Mon département ministériel a pour objectif stratégique global de gérer et de développer des services et infrastructures de transport pour soutenir la croissance économique et le bien-être social des Béninois", a déclaré le ministre des infrastructures et des transports, lors de la présentation du document.
Le PAG pour le Ministère des Transports compte huit (08) projets phares et treize (13) projets prioritaires.
"S'agissant des projets phares, nous avons la construction du nouvel aéroport de Glo-Djigbé, la modernisation et l'extension du port de Cotonou, la reconstruction des voies autour du port de Cotonou, la construction de l'autoroute Sèmè-Porto Novo, la construction d'un programme de seize (16) axes routiers répartis sur tout le territoire national", a expliqué Hervé Hêhomey.
Le projet de construction de l'aéroport de Glo-Djigbé démarre dans le premier semestre de l'année 2017. Il sera réalisé sur un site de 3028 hectares. Le projet sera bénéfique aux communes d'Abomey-Calavi, Tori et Zè.
Il est prévu, dans le cadre du projet, une voie express de 40 kilomètres qui va desservir le centre-ville en un quart d'heure par la route des pêches.
Le contournement Nord de Sèmè sera constitué aussi d'une voie de 40 kilomètres. Elle va quitter le rond point de Sèmè et va longer la berge lagunaire de Semé, en passant par Avotrou et enjamber la lagune avant d'atterrir au carrefour Calavi-Kpota en passant par Djonou.
L'aéroport de Glo-Djigbé fait partie des des 45 projets phares du gouvernement du Nouveau Départ pour le quinquennat 2016-2031.

Catégories: Afrique

Dieudonné Lokossou veut quitter la vie syndicale

lun, 19/12/2016 - 15:58

La Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin ) tient depuis ce lundi 19 décembre un congrès ordinaire. Au terme des assises, le secrétaire général Dieudonné Lokossou va céder son fauteuil à un autre.

Le congrès de la Csa-Bénin permettra de sceller la retraite syndicale de son secrétaire général.
Selon des sources proches des responsables, Anselme Amoussou serait favori pour occuper le poste du secrétaire général sortant.
Le futur successeur de M. Lokossou est enseignant de profession, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants pour le renouveau éducatif du Bénin et ancien porte-parole du Front des syndicats des trois ordres d'enseignement.
Il est également le 2ème secrétaire général de la Csa-Bénin
Il n'est pas exclu que Dieudonné Lokossou se lance dans une carrière politique après sa retraite syndicale.

Catégories: Afrique

Presse Golf Club remporte le championnat de 2016

lun, 19/12/2016 - 15:00

L'équipe de Presse Golf Club remporté samedi 17 décembre à Pahou, l'édition 2016 du championnat national de Golf.
L'équipe de Presse Golf club s'est imposé en remportant 2 trophées sur 3 à l'issue de la 4é édition du championnat nationale de golf. Un succès à mettre à l'actif des joueurs de Presse Golf club, emmenée par son capitaine Anselme Houénoukpo, sur l'aire de jeu aménagée par les Capuciens. En effet, à l'issue des trois épreuves en compétition (mini parcours de 5 trous (individuel), concours de putting par équipe et concours de putting en individuel), les protégés de Venance Agodokpessi ont dicté leur loi. Si Arthur Selo a décroché le trophée au concours de putting en individuel, son coéquipier Anselme Houenoukpo, a, pour sa part, pris celui qui sanctionne la compétition du mini parcours de 5 trous. Ce faisant, l'amateur du golf confirme encore une fois sa maitrise de la pratique du jeu. Une pratique qui lui avait permis de terminer vainqueur du tout premier tournoi des associations doté du trophée Thierry Alapini, ancien secrétaire général de la fédération décédé il y a deux ans déjà. Il faut dire qu'Anselme Houenoukpo, par ce nouveau sacre se succède à lui-même, puisqu'il est champion de l'épreuve depuis 2014. « C'est un plaisir d'être à nouveau le vainqueur. Cela a été une bonne compétition et je voudrais saluer mes coéquipiers ainsi que les amis des autres clubs qui ont participé et qui ont surtout élevé leur niveau de la pratique. C'est ce que nous voulons », a laissé entendre le champion qui n'a pas manqué de remercier le président Gilles Gbaguidi et à travers lui le bureau de la fédération pour tout l'effort qu'ils déploient pour vivre, connaitre la discipline à tous les Béninois. Pour ce qui est du seul titre qui a échappé aux joueurs de presse Golf club, il s'agit du concours de putting par équipe qui a vu Super Sport, conduit par Romaric Hounga et Fêmi Tankpinou, prendre le dessus. Pour le président Gilles Gbaguidi, la tenue de ce championnat est une satisfaction. « Il y a eu de bons coups et c'est la preuve que si on organise encore bien les choses, nos joueurs feront aussi mieux », a déclaré Gilles Gbaguidi très engagé dans la promotion de la discipline.

Arsène Sènankpon

Catégories: Afrique

Le Projet PartiCIP invite les communes à rendre compte de leur gestion

lun, 19/12/2016 - 13:00

Les collectivités locales sont invitées à apurer régulièrement leur compte de gestion. La préoccupation a fait l'objet d'un atelier organisé par le projet Participe à Cotonou ce vendredi 16 décembre 2016. Au cours de la séance, un bilan critique a été fait de la gestion des ressources allouées aux communes.

« Depuis l'avènement de la décentralisation, peu de communes produisent régulièrement leur compte de gestion, et parmi ceux qui sont produits, rares sont les comptes qui débouchent sur des arrêts définitifs, les chiffres sont assez alarmants sur le milieu de redevabilité des gestionnaires des deniers publics dans nos collectivités locales », a constaté amèrement Martin Assogba, président du comité de gestion du programme PartiCIP. Il a précisé que ce présent atelier doit aboutir à des stratégies d'amélioration de la réédition de comptes au niveau des collectivités locales pour la bonne marche des affaires.
Selon Symphorien Misségbétché, première autorité de la commune de Zagnanado, le défaut d'apurement des comptes de gestion n'est pas directement assignable aux maires. « C'est le comptable de la commune et le Chef service administratif (Csaf), qui produisent ces documents techniques à la signature du maire », clarifie-t-il. Pour lui, au niveau de sa commune, ces deux responsables de services accusent très souvent de retard dans la mise au point des documents à cause de certaines difficultés que ceux-ci rencontrent dans la présentation desdits documents.
Il a souligné qu'il s'agit d'un défaut de concordance et de collaboration entre le personnel de la mairie qui fait de légers retards dans la mise au point des fiches techniques pour la réédition des comptes.
A travers cet atelier, le programme PartiCIP entend jouer toute sa partition dans l'enracinement de la bonne gouvernance des affaires publiques au niveau local.
Ce projet piloté depuis 2012 par les Ong Alcrer et Social Watch Benin est financé par le Royaume des Pays-Bas.

Boniface CAKPO

Catégories: Afrique

Les travailleurs du ministère de la culture et du tourisme sont fâchés

lun, 19/12/2016 - 12:52

Le Syndicat national des travailleurs de l'administration du commerce, de la culture, de l'industrie, de l'alphabétisation, de l'artisanat, du tourisme et des petites et moyennes entreprises (Synatraciat-Pme) a tenu, ce lundi 19 décembre 2016, un sit-in à son ministère de tutelle.

Les manifestants dénoncent la promotion des cadres au profil douteux et aux diplômes suspects, les nominations axées sur le régionalisme, le mépris du ministre du tourisme et de la culture vis-à-vis du personnel à travers des agressions verbales, les intimidations et les menaces directes.
Aussi, le refus catégorique du ministre Ange N'koué de faire la promotion des cadres du ministère aux postes de responsabilité est-il fustigé.
Dans la déclaration lue par le Secrétaire général du Synatraciat-Pme Septine Biadja, les travailleurs dénoncent la campagne de dénigrement et d'avilissement des cadres du secteur du tourisme orchestrée auprès des autorités par le conseiller technique au tourisme et à l'hôtellerie M. Elkir Moudachirou Babio.
La situation de précarité des occasionnels du ministère en attente de reversement en ACE ; l'opposition farouche du ministre d'étudier la situation sociale du personnel conventionnel de l'ex Projet Route des pêches, le climat de psychose, de méfiance et de suspicion ne favorisent guère le travail au sen du ministère, souligne la déclaration.
Les travailleurs exigent le changement d'attitude de l'autorité en charge de la culture et du tourisme et l'abrogation sans délai de l'Arrêté N° 241 portant nomination des directeurs adjoints, la nomination des cadres du ministère aux postes de responsabilité et le limogeage du conseiller technique au tourisme et à l'hôtellerie M. Elkir Moudachirou Babio.
Leurs revendications non moins importantes concernent le renversement des ACM en ACE, la réinsertion de agents conventionnels de l'ex Projet Routes des pêches ; la rétrocession des tickets valeurs retirés au personnel depuis janvier 2016 ; l'activation de l'internet du ministère, l'audit institutionnel et financier du FNDPT et le rééquilibrage du personnel des structures sous tutelle.
Le Secrétaire général assure que le syndicat est ouvert au dialogue pour faire l'économie de la confrontation préjudiciable au ministère.

Catégories: Afrique

Abomey a vibré aux rythmes du Festival de Danxomè

lun, 19/12/2016 - 12:44

Les fils d'Abomey ont célébré le festival international des cultures du Danxomè qui en est cette année à sa 14 ème édition.
Plusieurs personnalités politiques natives de la commune étaient présentes au lancement de cette retrouvaille identitaire le samedi 17 décembre 2016.
Les acteurs du monde culturel qui ont fait le déplacement ont égayé le public à travers des tableaux et des représentations alléchantes vecteurs des cultes, rites et pratiques ancestrales des cours royales d'Abomey.
Le ministre de la justice Joseph Djogbénou qui a honoré de sa présence ce rendez-vous culturel a dans son adresse au public martelé qu'il n'était pas venu en ces lieux pour représenter le Chef de l'Etat mais comme fils d'Abomey.
L'Etat béninois a selon ses dires, refusé de s'ingérer dans les fêtes identitaires, les retrouvailles culturelles et communautaires.
Toutes les interventions au pupitre ont convié les fils du plateau d'Abomey à s'unir autour des questions de développement qui concernent leur région.
Le maire de la commune Blaise Ahanhanzo Glèlè a quant à lui fait remarquer que chacun doit apporter sa contribution pour faire de ces moments de retrouvailles un véritable levier de développement d'Abomey et par ricochet un exemple de réussite pour tout le Bénin.
Rufin PATINVOH

Catégories: Afrique

L'Ong Cedel fait le bilan de ses activités pour l'année 2016

lun, 19/12/2016 - 12:30

Le centre de développement économique et local (Cedel) a fait le point de de ses activités réalisées à l'endroit des populations et entreprises ce vendredi 17 décembre 2016 à Cotonou. A l'occasion de cette cérémonie de bilan, des jeunes ont été primés pour avoir fait preuve de détermination et d'ardeur dans la conduite de leurs projets.
« 4 projets ont reçu l' accord des autorités locales des communes d'intervention du Cedel pour leur mise en œuvre, 13 promoteurs ont été accompagnés dans la finalisation de leurs plans d'affaires, 2 nouveaux groupements mutualistes d'épargne et de crédit ont été mis en place au profit des associations de couturiers, des brodeurs d'Ifangni et des photographes de Menontin, un montant de 17 million 600 mille francs ont servi à appuyer en trésorerie 6 groupements d'épargne et de crédit », a présenté Aline Adjibi Dato, directrice exécutive du Cedel. Elle a précisé que le Cedel se tient toujours disponible pour soutenir matériellement et financièrement les jeunes porteurs de projets d'avenir.
A la célébration du bilan d'activités de cette organisation non gouvernementale, plus d'une vingtaine de personnes et des associations ont reçu des chèques des ordinateurs et des caméras.
Le centre de développement économique et local (Cedel) accompagne les jeunes à travers des formations techniques et professionnelles. Elle appuie aussi financièrement des petits entrepreneurs et des artisans dans le développement de leurs activités.

Boniface CAKPO

Catégories: Afrique

Pages