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Halte à l'intox, le supposé plus jeune candidat au Bepc n'a pas 9 ans

mar, 14/06/2016 - 15:09

Depuis la veille de l'examen du Brevet d'études du 1er cycle (Bepc 2016), un jeune candidat est désigné à tort comme le plus jeune candidat. Mais en réalité, le jeune Daniel Biokou a qui on attribue l'âge de 9 ans a en réalité 13 ans. Il est née le 12 décembre 2002 selon son acte de naissance. C'est un garçon qui a un problème de croissance, donc il est un nain. Certes il est brillant et a toujours été premier de sa classe avec des moyennes souvent supérieures 15.

L'acte de naissance Daniel B.

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Évaluation des coûts de la césarienne en atelier à Cotonou

mar, 14/06/2016 - 13:55

Le palais des Congrès de Cotonou abrite depuis ce matin les assises d'un atelier de restitution des résultats de l'analyse des coûts de la césarienne et autres urgences obstétricales depuis la mise en oeuvre de la gratuité de ces soins par le gouvernement défunt. L'atelier est présidé en personne par le ministre de la Santé publique, le Dr Alassane Séidou. A ces côtés, il y a aussi les partenaires techniques et financiers tels que le représentant résidant de l'OMS au Bénin, et la directrice de l'Agence française de développement (AFD). Cet atelier qui durera toute cette journée, est organisé afin de cerner les implications financières de cette mesure sociale pour en apporter des corrections et améliorations au besoin. Les participants présents à cet atelier sont appelés à apporter leurs critiques et recommandations sur l'étude qui fait l'objet des assises. Il faut également noter la présence du président du Conseil d'Administration de l'Agence nationale de gestion de la gratuité de la césarienne (ANGC), la directrice de l'Angc Madame AMI-TOURE, des directeurs d'hôpitaux agréés, directeurs départementaux de la santé. A l'ouverture des assises, le ministre Alassane Séidou a rappelé l'importance de la gratuité de la Césarienne et rassurer les uns et les autres de sa poursuite.⁠⁠⁠⁠

Par : Amir NABIL

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Les pensionnaires de lécole des officiers de Toffo n'ont plus de dortoir

mar, 14/06/2016 - 13:50

Les pensionnaires de l'école des officiers de Toffo, un centre de formation de l'armée béninoise situé dans le département de l'Atlantique, n'ont plus de lieu de couchage depuis hier. Cette situation est due à un incendie qui aura fait plusieurs dégâts matériels.
Par : Amir NABIL

En effet, tôt dans l'après-midi d'hier lundi 13 juin 2016, un incendie s'est déclenché dans un des nombreux bâtiments de cette école. Le drame s'est produit pendant que les apprenants étaient en pleine composition.
Très vite, une fumée épaisse annonçait le malheur. Alertés, les soldats de feu (sapeurs-pompiers) ont finalement circonscrit les flammes. S'il n'y a pas eu de perte en vie humaine, il faut tout de même souligner que plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés. Entre autre, le dortoir des élèves officiers décoiffé par une explosion due au feu est complètement brûlé. Plusieurs ordinateurs ont été également réduits en cendre. Selon des informations glanées auprès des pensionnaires de cette école afin de connaître la source de l'incendie, c'est la thèse du court-circuit qui nous a été servi. Nos interlocuteurs ont également pris le soin de nous rassurer que « …les munitions n'ont pas pris feu comme le pense certaine frange de la population de Toffo qui avait criée dans l'opinion que les munitions sont en feu au camp de Toffo. Il ne sagit pas non plus dune attaque terroriste, allusion faite à lexplosion de la toiture du dortoir. » En clair, il y avait juste plus de peur que de mal.

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Ce qu'il faut retenir après la 1ère journée du BEPC au Bénin

mar, 14/06/2016 - 04:18

L'examen du Bepc a bien démarré lundi 13 juin au Bénin. Des dizaines de milliers de candidats ont composé pour le compte de la première journée. L'essentiel à retenir des épreuves.

Par René Adéniyi

Deux sujets au choix en français en ce qui concerne l'épreuve de communication écrite. Le premier porte sur un article de journal à faire ou à rédiger à propos du bon déroulement des élections au Bénin. Tout récemment au Bénin, il était question des présidentielles et donc ce premier sujet a porté sur l'actualité. Le bon candidat averti et bien formé par son professeur de français se devait de faire tout ceci à l'aide de ce qu'il a appris concernant les différentes parties d'un article de journal. A lui après de l'illustrer à travers ce qu'on lui a demandé. Quant au sujet 2, il était tout simplement d'une lettre dite familière à rédiger concernant les préparatifs pour l'examen du Bepc.
Après la communication écrite, l'épreuve de lecture est basé sur un texte tiré de l'oeuvre Petit Jo, enfant des rues de l'écrivain camerounais Evelyne Poundi Ngollé. Dans l'ensemble, les questions étaient abordables également.
Dans l'après-midi, les candidats ont planché en Histoire-Géographie sur un sujet d'histoire qui met en exergue la résistance du roi Gbêhanzin aux Français et un autre sur l'agriculture au Bénin . Un vrai cadeau en principe pour nos chers candidats.

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En finir avec les freins culturels au progrès collectif au Bénin

mar, 14/06/2016 - 04:00

L'apologie de la méchanceté du Béninois, qui a valu l'invention du mot « béninoiserie », est cette tendance pour le Béninois à considérer son voisin comme le malveillant qui passe le plus clair de son temps à échafauder les meilleures stratégies pour commettre des « homicides occultes » dans le seul dessein de le tirer vers le bas. Cette idée est entretenue et exacerbée principalement par les charlatans, certaines nouvelles églises et malheureusement par de nombreux musiciens.

La méfiance à l'égard des autres, un des freins au développement du Bénin

Un regard sur les données de la Banque mondiale nous révèle que le Bénin a le quatrième taux de mortalité adulte le plus faible en l'Afrique de l'ouest (après le Cap-Vert, le Sénégal et le Niger). En d'autres termes, 497 Béninois sur 1000 ayant atteint l'âge de 15 ans peuvent espérer vivre jusqu'à 60 ans. Ceci témoigne de ce que le Béninois adulte ne meure pas plus vite que le Togolais (555/1000), le Burkinabé (536/1000), le Nigérian (730/1000), l'Africain (623/1000) ou même le citoyen d'un pays en voie de développement (531/1000). Pourtant, l'idée du Béninois « envoûteur » et « tueur » de son prochain est soigneusement entretenue dans le subconscient du citoyen lambda.

Pourtant, l'idée du Béninois « envoûteur » et « tueur » de son prochain est soigneusement entretenue dans le subconscient du citoyen lambda.

L'enfant est formaté pour se méfier de l'autre. Le jeune ne veut pas travailler en équipe et l'adulte préfère entreprendre seul. Une enquête de la Banque mondiale identifie d'ailleurs le Bénin comme l'un des pays au plus fort taux de création d'entreprises unipersonnelles au monde. La mort d'un entrepreneur béninois rime souvent avec la disparition de sa société, conflit de succession oblige. Que dire de toutes ces vieilles maisons abandonnées dans les villes béninoises pour des raisons de disputes fraternelles, ou de pratiques charlatanesques supposées ! Des politiques publiques audacieuses devraient permettre de lever quelques freins culturels qui s'activent systématiquement dans le véhicule du développement du Bénin.

Bannir les messages qui font l'apologie de la méchanceté

Malgré leur nécessité, les politiques publiques audacieuses sont difficilement formulées au Bénin en raison du manque d'engagement des acteurs politiques ou de l'instrumentalisation des institutions chargées de leur formulation. À titre illustratif, les décisions les plus audacieuses de ces dix dernières années furent certainement l'implémentation par la police nationale des mesures de port du casque et l'obligation pour les motocyclistes de rouler dans l'espace du trafic local qui leur est réservé. En leur temps, ces mesures n'avaient pas échappé à la critique populaire. Pourtant aujourd'hui, il est aisé de reconnaitre leur utilité. Bien que les chiffres ne soient pas disponibles, ces mesures semblent avoir significativement réduit le nombre des accidents mortels sur les routes.

Des efforts devront aussi être consentis dans la démystification du phénomène à travers une communication intensive en langues locales sur l'étendue du territoire national.

Il y a des réformes tout aussi importantes qui méritent d'être formulées et appliquées avec le même degré d'audace. La Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), institution chargée de la régulation des médias au Bénin, devrait avoir le courage de bannir systématiquement des chaines de télévision, de radio ou toute production artistique et religieuse qui ferait l'apologie de la méchanceté supposée de l'homme béninois et son désir irréfragable d'envoûter son prochain. L'interdiction d'antenne pour les porteurs de ce type de messages est une nécessité. Des efforts devront aussi être consentis dans la démystification du phénomène à travers une communication intensive en langues locales sur l'étendue du territoire national.

Des dispositions institutionnelles pour mieux appréhender le phénomène

Des dispositions devraient être prises pour évaluer l'efficacité des guérisseurs traditionnels et charlatans parce que bon nombre d'entre eux diffusent inlassablement la doctrine du Béninois malveillant. Il est évident que tout Béninois doit être conscient de certains traits de notre culture dont nous devons être profondément fiers. Ces traits culturels distinctifs incluent la réfutation de la domination, la réprobation de la violence physique. Ils incluent également la reconnaissance des vertus enseignées par certains préceptes traditionnels tels que le vaudou ou le Fâ ( un langage codé entre Dieu et les hommes que seuls les initiés peuvent décrypter), qui sont en réalité exempts de toute apologie du mal.

Des dispositions devraient être prises pour évaluer l'efficacité des guérisseurs traditionnels et charlatans parce que bon nombre d'entre eux diffusent inlassablement la doctrine du Béninois malveillant.

Les normes culturelles ne devraient pas empêcher d'améliorer les mécanismes qui permettent de garantir le bien-être des citoyens béninois, aussi bien sur le plan de la santé que sur le plan spirituel. Les faiseurs de miracle (pasteurs, charlatans, guérisseurs traditionnels) devraient être recensés et suivis de près par des cellules en charge au sein de l'Etat de la collecte et de l'analyse d'informations de façon à dénicher les réels talents et à en faire des références nationales voire des attractions touristiques.

En outre, le gouvernement devrait dédier un fonds de recherche à l'étude des phénomènes inexpliqués qui servent de terreau aux « diffuseurs de mauvaises nouvelles ». Ainsi, les chercheurs béninois pourront déterminer de façon empirique les facteurs qui contribuent à l'ancrage de l'idée du Béninois malveillant afin de combattre ce phénomène de façon programmatique. Il semble que cette perception nuise profondément à l'unité nationale et au développement de l'entreprenariat.

*Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement ceux d'IMANI Center for Policy and Education

Alan R. Akakpo
Analyste de politique publique et responsable projet IMANI Francophone-Benin.

http://www.wathi.org/laboratoire/tribune/finir-freins-culturels-progres-collectif-benin/

Catégories: Afrique

Report de l'examen de la loi portant statut du barreau : L'essentiel de ce que les députés ont dit

mar, 14/06/2016 - 02:14

La représentation nationale a opté la semaine dernière pour le report de l'examen de la loi portant statut du barreau en République du Bénin. Une loi transmise au Parlement le 23 mars 2006 par le gouvernement et affectée à la commission des lois pour étude en commission. Dix ans après, le rapport de ladite loi est soumis aux députés en plénière pour adoption. Une opportunité saisie par les parlementaires pour exprimer leurs préoccupations de nature à voter une norme législative en harmonie avec les nouvelles réalités au sein de l'UEMOA.
Après l'adoption du rapport de la commission suite au débat général, les élus du peuple ont abordé l'étude article par article. C'est au niveau de l'article 55 que députés et ministre ont éprouvé de sérieuse difficulté au sujet des conditions d'accès. Les parlementaires dans la logique d'une profession ouverte mais le représentant du gouvernement, Joseph Djogbénou oppose les règlements de l'union. Des règlements à en croire ses dires, limitent les marges de manœuvre des élus par rapport aux amendements. Les débats ont pris une allure inquiétante. Raison de la proposition d'organisation d'un séminaire d'appropriation du contenu de la loi en particulier les débats techniques.

Nicaise AZOMAHOU

La suite de l'essentiel des propos des députés qui militent pour le report

Rosine Soglo : « Moi personnellement qu'il ne sert à rien de perdre le temps. Monsieur le président, demander aux députés ce qu'ils veulent vraiment. Mais à les entendre, soit on a besoin d'avocats ou on n'en a pas besoin. Il ne faut pas qu'on perde le temps »

Paulin Gbenou : on est en face d'une loi qu'on veut voter. Votre lecture de la situation nous parait indiquée. Avec l'article 55, si on passait cela au vote, on allait rejeter le texte et on ne peut plus continuer. Il vaut mieux suspendre et on va mieux nous approprier de la loi. Je souscris à la suspension »

Mathurin Nago : « vous avez trouvé la solution avec le débat, il apparait qu'il y a un autre obstacle qu'il faut nouer. Au niveau des professionnels, les choses semblent simples. Mais à notre niveau, il faut mieux comprendre avant de légiférer en tenant compte de nos réalités. La proposition de suspension de l'examen de ce projet de loi est pertinente et il vaut mieux aller à un séminaire. On ne veut pas voter un texte qui soit contre la jeunesse. Le gouvernement et les avocats doivent se retrouver »

Abdoulaye Gounou : « il y a une sorte de durcissement de conditions d'accès à la profession dans ce texte. Ce texte est fondamental. Je salue votre suggestion. Il ne s'agit pas de paraphraser la France, mais nous avons nos réalités. »

André Okounlola : « je voudrais vous féliciter car votre proposition est sage. Quand on suit ce qui se passe ici, il vaut mieux arrêter. Nous devons nous approprier des textes avant de poser cet acte solennel. S'il y a des faits obscurs, les initiateurs doivent lever nos zones d'ombre. On n'est pas encore convaincu. »

Ake Natonde : « la loi que nous étudions est une loi portant statut du barreau de la république du Benin. Nous sommes entrain de revoir l'ancienne loi qui date de 1955. La loi peut avoir une durée de vie de 50 ans et on n'a pas le droit de faire des erreurs. Il ne faudrait pas que nous acceptions la caporalisation des corporations dans notre pays. Vous êtes un homme d'expériences, monsieur de l'Assemblée nationale. »

Octave Houdegbe : je nous voyais dans une conformité parce qu'on nous a dit que ce texte est conforme à l'Uemoa. Nous étions en conformité avec tout ce qui est de l'Uemoa. Mais je viens de comprendre que nous parlons du barreau béninois. Nous avons besoin de bien comprendre. Un séminaire sera la bienvenue »

Djenontin : « je vous remercie d'avoir su lire l'ambiance de l'hémicycle. C'est une décision sage pour que les nerfs puissent se calmer. Tous les députés sont animés de l'esprit de faire aboutir ce texte qui a d'ailleurs trop duré. Mais il faut nous permettre de bien approprier ce texte. Je comprends la peine du garde des sceaux mais nous allons doucement. Sinon on risque de bâcler. »

Propos transcrits par N.A

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Parlement :Les points à l'ordre du jour de la plénière de ce jour

mar, 14/06/2016 - 01:45

Les travaux reprennent ce jour au Parlement. Au total trois sont inscrits à l'ordre du jour.Il s'agit du projet de loi uniforme relative au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers en République du Bénin, celui traitant du contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures en République du Bénin et le projet de loi portant Travail d'intérêt Général.

N.A

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Behanzin le Rêve inachevé

lun, 13/06/2016 - 20:17
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NOCIBE : L'Etat dépouille un béninois au profit d'un expatrié

lun, 13/06/2016 - 20:00

Comme votre journal vous l'annonçait, nous voici à un autre épisode du scandaleux dossier portant sur la convention minière signée au projet de la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibé). A cette étape-ci des révélations sur le puant dossier de la Nocibé, c'est du foncier sur lequel se porte l'exploitation du gisement cimentier que se révèle une violation des droits de l'opérateur économique Séfou Fagbohoun au profit d'un Libano-sénégalais.

Le Béninois dont il s'agit n'est pas un monsieur ordinaire mais, un député de la République que Yayi Boni et ses obligés de membres de gouvernement ont décidé de priver de ses droits de jouissance de propriété sur un espace domanial sis dans la Commune d'Adja-Ouèrè. C'est en effet cette Commune du Département du Plateau qui abrite les installations de la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibé) sur un domaine appartenant au sieur Séfou Ladékpo Fagbohoun. Encore un homme d'affaires béninois dont le régime Yayi Boni a décidé de priver des droits au profit un soi disant investisseur étranger venu faire des affaires au Bénin.
En réalité le domaine où se fait l'exploitation du gisement cimentier d'Adja-Ouère est une propriété du député Fagbohoun et consorts qui devraient en jouir à leur guise. Mais contre toute attente, Yayi Boni et son gouvernement le leur ont arraché pour le remettre au Libano-sénégalais Latfallah Layousse, Pdg de la Nocibé. Ce qui constitue une violation flagrante de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. En effet, à l'article 22 de ladite Constitution, il est prévu que : « Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement ». Ce qui importe de noter dans cette disposition constitutionnelle est le mot de phrase : « …contre juste et préalable dédommagement ». C'est-à-dire que même s'il est admis que l'Etat peut se prévaloir de la cause d'utilité publique pour priver un citoyen de son droit de jouir d'un bien domanial mais, il (l'Etat) est tenu de le dédommager justement et surtout préalablement avant d'affecter ledit domaine à une cause publique.

Un projet volé au vrai propriétaire

Mais dans le cas d'espèce à cette date, de nos investigations, il nous est revenu que l'Etat béninois n'a payé aucun aux ayants droits et plus grave le bénéficiaire (Nocibé) n'a non plus payé aucun droit d'entrée, comme cela est généralement admis dans le cas des transactions du genre, pour pouvoir permettre à l'Etat de faire face aux dommages et intérêts liés au foncier arraché à Fagbohoun et consorts. Mais là n'est pas le vrai hic dans ce scabreux dossier de Nocibé. Ce qui est plus grave et sort de l'extraordinaire mode de gouvernance de Yayi Boni est que le projet d'exploitation du gisement cimentier d'Adja-Ouèrè n'appartient même pas à l'origine à Latfallah Layousse, Pdg de Nocibé.
Joint au téléphone pour savoir s'il a pu être dédommagé de la propriété à lui arrachée l'homme d'affaires et député Séfou Fagbohoun nous confie ceci : « Il ne s'agit pas seulement de dédommagement mais, le projet en lui-même est le mien. C'est Richard Sènou que j'ai emmené en Malaisie et à qui j'ai parlé de certains de mes projets dont l'installation d'une cimenterie à Adja-Ouèrè qui en a touché un mot au chef de l'Etat en ce qui concerne la cimenterie que l'on m'a finalement empêché d'installer au profit d'un étranger… Vous-même vous constatez comme moi que le chef de l'Etat s'est visiblement mis dans la dynamique de saper les bases de tous les hommes d'affaire nationaux au profit d'étrangers. Et du jour au lendemain, ce sont les installations de Nocibé que j'ai vu impuissant déployées sur mon domaine sans que personne ne me dise se qui se passe réellement… »
Mais devant notre insistance à savoir s'il a été tout au moins dédommagé, Séfou Fagbohoun nous répond ceci : « Est-ce que ce régime à jamais dédommagé qui que ce soit dans un dossier où un citoyen a été victime de faits et actes ? Mais on verra bien comment cela va se terminer un jour ». En réalité donc, le nauséeux dossier à scandale de Nocibé est un vrai hold-up d'Etat de haut vol orchestré par le régime de Yayi Boni.

Un régime bouffeur des fils du pays


En effet, on se rappelle qu'à l'entame de son régime en 2006, l'homme d'affaire Séfou Fagbohoun a été la toute première proie dont s'est fait « rôtir » Yayi Boni en l'envoyant en taule pour plus d'un an de vie carcérale. Yayi Boni avait donné l'impression, en son temps, de vouloir en découdre avec l'homme d'affaire en lui mettant le grappin dessus dans un dossier créé de toutes pièces sur les avoirs de la Sonacop. Mais comme la nature a horreur de l'injustice dont Yayi Boni s'est fait champion, depuis son cachot de la prison civile de Cotonou, Séfou Fagbohoun s'est fait élire député. Dès lors, Yayi Boni n'avait plus que ses yeux pour « pleurer » car, contraint de faire libérer le député de la nation béninoise.
Puis, comme s'il tient en réserve sa vengeance, il a sauté sur le projet cimentier de Séfou Fagbohoun à lui remis par l'ex ministre Richard Sènou pour lui porter l'estocade. Mais jusqu'à quand va durer cet acharnement de l'actuel chef de l'Etat béninois contre ses compatriotes hommes d'affaires. Après Séfou Fagbohoun, ce fut le tour de l'opérateur économique Patrice Talon, de Sébastien Ajavon qui tous, fort curieusement sont des Béninois originaires du Sud-Bénin. C'est haut le cœur qu'on est donc contraint de se demander pourquoi cette hache de guerre déterrée contre les hommes d'affaires de la partie septentrionale du Bénin pendant que le même Yayi Boni favorise l'enrichissement d'opérateurs économiques originaires du Centre et du Nord-Bénin ? Est-ce l'unité et la cohésion nationale qui passe par cette persécution de ces hommes d'affaires au profit d'étrangers tels que Latfallah Layousse de la Nocibé et le français Vincent Bolloré qui récemment s'est arrogé, avec la complicité de Yayi Boni, du projet de la Boucle ferroviaire ouest africaine au détriment de l'homme d'affaires béninois, Samuel Aworé Dossou de la société Pik Network qui est le vrai initiateur de ce projet mais, aujourd'hui presque écarté.
Pour l'heure parlant du scandale de Nocibé, demain jeudi, nous vous donnerons, cher lecteurs, les détails sur les artifices presque illégaux utilisés par Yayi Boni pour accorder l'exploitation du gisement cimentier à son ami Libano-sénégalais, Latfallah Layouse, sous un régime d'investissement de catégorie E qui constitue le siège même de toute la fraude orchestrée dans ce dossier cousu de fil blanc. A demain donc pour la suite…

Émérico Adjovi

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SOGEMA : GANSÈ s'installe, ADDA s'en va

lun, 13/06/2016 - 19:18

Révoqué officiellement le lundi 6 juin 2016 par le Conseil d'administration de la Sogema au cours d'une séance extraordinaire, Evariste D. ADDA, désormais ancien Directeur Général de la la Sogema a finalement plié bagage. A travers une cérémonie qui se déroule en ce moment dans la cour de ladite structure, il cède place à son remplaçant, Armand Gansè qui prend officiellement les rênes de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (Sogema).

Amir NABIL

Devant parents, amis, collaborateurs, usagers des marchés sous tutelle, autorités politico-administratives et bien d'autres curieux, ils ont échangé des accolades. L'un pour dire au revoir à son prédécesseur qui s'en va de la maison, et l'autre pour souhaiter beaucoup de courage à son successeur qui s'installe officiellement à la tête d'une structure bien particulière. Dans son "discours d'adieu", Évariste D. ADDA a fait un bilan global des 15 mois et quelques jours qu'il aura passé à soigner l'image d'une structure dont il a pris les brides en l2014. Un bilan fait de défis et de bonnes perspectives, que saluent à juste titre, ses désormais anciens collaborateurs.
Le nouveau Directeur Général de la Sogema Armand Gansè, promet une bonne écoute, une compréhension particulière et surtout ne pas faire le chef. Dans ce qu'il convient d'appeler la feuille de route qu'il se donne, le DG/Sogema Armand Gansè entend faire de la structure qu'il hérite, une société performante au service du développement.
"... Je mesure l'immensité de la tâche qui est à présent la mienne à la tête de cette structure. Je m'engage à mettre en oeuvre la politique du gouvernement dans le secteur dont les grandes axes est la promotion de la libre concurrence. Je ferai preuve d'audace. Chez moi, il n'y a pas d'amis, de parents. La seule chose qui compte pour moi, c'est l'obligation de résultats. Ma priorité consitera à opérer des réformes allant dans le sens de la libre concurrence. "
Il faut par aileurs rappeler que les collaborateurs (sinistrés des différents marchés, les partenaires sociaux, les membres du C.A/Sogema, etc...) ont promis ne pas marchander leur soutien au nouveau DG. Cependant ils exigent de ce dernier une écoute attentive,

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Anjorin Moucharafou dans le collimateur de la justice

lun, 13/06/2016 - 15:35

Invité de la radio « Océan Fm » samedi dernier, pour apprécier la violation de l'ordonnance qui interdisait l'organisation du congrès de la Fédération béninoise de football, le Président de l'Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) Michel Adjaka n'a nullement apprécié l'aptitude des organisateurs dudit congrès qui a consacré l'élection d'Anjorin Moucharafou à la tête de la Fédération béninoise de football (FBF). Il a expliqué que des dispositions sont en cours pour sanctioner les auteurs de ce comportement.

Océan Fm : Quelle est votre réaction après l'organisation de l'Assemblée générale de la Fédération béninoise de football, malgré la décision d'interdiction du Tribunal de Porto-Novo ?
Michel Adjaka : Cette fois-ci, alors que le ministre de l'Intérieur, celui de la Défense et le ministre des Sports ont reçu signification de ladite décision, le gouvernement a appuyé ceux qui sont dans la logique du braquage d'une décision de justice jusqu'à ce que le congrès soit organisé. C'est après qu'on tente de se justifier, de se dédouaner en nous disant qu'on a levé la sanction. En réalité, ce qui préoccupe le gouvernement, c'est le match. Le gouvernement a sacrifié la décision sur l'autel d'un match de football. Ce qui est grave dans les annales de l'histoire de notre pays.
On sait que l'Unamab est très exigeante quant au respect des décisions de justice.

Par rapport au régime défunt, vous avez fait beaucoup d'ennemis dans le rang des pro Yayi. Aujourd'hui, que va faire l'Unamab après la non-exécution de cette décision de justice ?
Moi, je suis un homme engagé. Je ferai ce que dit le droit. Je sonnerai la mobilisation nécessaire pour faire entendre raison au gouvernement, d'autant plus que le chef de l'Etat, lui-même, est créancier des décisions de justice. Lorsqu'il s'agit de ses propres décisions de justice, il s'empresse de les faire exécuter. Je crois que dans un état de droit, on ne doit pas exécuter les décisions au gré de ses intérêts à soi. Je crois que nous irons jusqu'au bout afin que force reste à loi, parce que nous ne pouvons pas continuer par rendre des décisions royalement bafouées par l'Exécutif. On ne peut pas continuer dans cette logique-là.

Ce non-respect de cette décision de justice a un caractère particulier en ce sens que c'est maître Paraïso, président du Comité de normalisation, qui est un avocat, un homme de droit, qui a défendu les plus grands dossiers dans ce pays, qui est à la base. Alors, vous avez un commentaire par rapport à ça ?
Je vous précise que les grands dossiers dont vous parlez, Me Rafiou Paraïso, les a tous perdus. Il n'a rien à son actif de crédible. Donc, je précise qu'un avocat, un homme de droit qui se comporte comme ça, ne mérite pas qu'on le respecte. En ce qui le concerne, des dispositions particulières seront prises, parce que je ne conçois pas qu'un avocat puisse continuer par venir devant les juridictions, plaider des dossiers alors que lui-même, lorsqu'il gagne, il les exécute et lorsque les autres gagnent, lui, il s'empresse de solliciter la force publique pour violer, brader les décisions de justice. Est-ce qu'un avocat mérite qu'on prenne à son encontre des dispositions particulières ? Dans les jours à venir, si cela ne tient qu'à moi seul, dès lundi, des dispositions spéciales seront prises en ce qui le concerne. Quant à la bande à Anjorin Moucharafou, des dispositions seront également prises. On ne peut pas permettre cela. On m'a demandé ce qui explique que la justice, après avoir retapé la première ordonnance, en soit arrivée à prendre une nouvelle. Je dis : mais nous sommes en procédure, et lorsqu'il y a des circonstances nouvelles, la loi donne la possibilité aux magistrats de remettre à jour les décisions qui avaient été préalablement retapées. Entre-temps, quand la première décision a été rapportée, on a constaté qu'entre eux, acteurs du football, ils ont commencé par s'affronter. Vous avez relayé dans les médias l'attaque reçue par un certain Athanase Bocco. Lui, je ne le connais pas. C'est déjà un problème et nous, magistrats, si nous ne prenons pas nos dispositions, et que les deux camps en arrivaient à s'affronter, on va nous demander si dans le pays, il n'y a pas un système judicaire. Ceux qui s'acharnent aujourd'hui contre les décisions de justice, ce ne sont pas eux qui garantissent la sécurité dans la nation. Ce n'est pas eux, en tant que citoyens, qui font en sorte que nous puissions aller et venir tranquillement. Ils ne répondent de rien. Ils ne répondent que de leurs intérêts personnels, de leurs intérêts égoïstes et qui les a amenés aujourd'hui à plonger le football dans une crise historique.

Est-ce que vous avez pu échanger avec le président du Comité de normalisation par rapport à cette ordonnance ?
Monsieur Paraïso n'est pas digne pour qu'on discute avec lui. Lorsqu'avec la première décision, j'avais vu le danger venir, parce que la première ordonnance a été rendue très tôt, j'ai anticipé sur leur probable comportement et, les concernant tous, je sais de quel acabit ils sont. Donc, j'ai écrit pour éviter que le congrès des 3 et 4 soit organisé. Je souligne au passage que le congrès initial était prévu pour 3 ou 4 jours. Le congrès, le hold-up d'hier, n'a duré que quelques heures. Ce qui devrait être fait en deux jours, le programme a été exécuté en quelques heures, en quelques minutes. Donc, des gens comme ça ne méritent pas qu'on puisse discuter avec eux dans une république. Lorsque je l'ai vu, il disait qu'il ne pouvait jamais violer une décision de justice. Je dis, Me Paraïso, je te connais. Au fur et à mesure tu risques de te comporter comme ça. Il dit « non » qu'en tant qu'avocat, ce n'est pas possible. Lorsqu'il a trouvé un peu d'espace maintenant, vous l'avez vu. Il est allé jusqu'au bout. Il a scoré et il brandit une équipe qui aurait été élue. Ça, ce n'est pas notre préoccupation. La décision de Porto-Novo doit sortir ses pairs, à moins que Anjorin et les siens quittent le Bénin.

Comme d'habitude, vous n'avez pas fait la langue de bois. Est-ce que vous n'avez pas peur, surtout que vous étiez sorti au niveau de certaines nominations à la magistrature suprême et qui vous ont valu des menaces de mort ?
Moi, quand il s'agit de la République, je n'ai pas d'état d'âme. Je n'ai pas de craintes à avoir. Tout le monde sait d'où peuvent provenir les menaces. En ce qui concerne les nominations, ceux qui peuvent menacer et qui menacent, on les connaît. Donc, moi, je n'ai pas peur de dire la vérité et je la dirai toujours.

Dites-nous président ! Qu'est-ce qui concernent Anjorin et sa bande, puisque vous ne cessez de les citer ?
Mais qu'est-ce qui les concerne ? S'ils n'avaient pas participé au braquage de la décision de Porto-Novo, le congrès n'aurait pas eu lieu. Ceux qui sont auteurs de violation de décision de justice, de rébellion à décision de justice, c'est Anjorin, Me Paraïso et les autres qui ont été élus. Toutes les personnes qui ont été élues sur la liste là sont sans exclusion dans le collimateur de la justice.

Vous voulez donc dire par là que les congressistes ne sont pas concernés, mais plutôt ceux qui sont élus ?
Ce sont les responsables du hold-up qu'il faut viser ici.

Dites-nous ce que vous allez faire très prochainement avec l'Unamab. Il y a une Assemblée générale déjà en vue à propos de cette situation ?
L'Unamab ne se résume pas à la personne de son président. Donc, la semaine prochaine, je vais convoquer le bureau de l'Unamab. Le bureau va analyser la situation et prendre la décision appropriée. S'il est retenu de convoquer l'Assemblée générale de l'Unamab, j'exécuterai avec diligence cette décision. Lorsque l'Assemblée aura retenu d'affronter le gouvernement qui est là maintenant et qui est notre adversaire, nous allons en découdre avec le gouvernement. Il n'y a rien à faire.

Est-ce que ce calendrier n'est pas un peu tardif quand on sait que le comité exécutif qui est élu, dans les conditions que vous savez, prendra service dès lundi prochain ?
Je vous dis que nous avons à faire au gouvernement. Par ailleurs, Anjorin et Me Paraïso, ce sont des détails dans ce que nous envisageons faire. Les mettre à leur place, ce n'est pas du tout une difficulté pour nous. C'est plutôt au gouvernement qu'il faut délimiter dès maintenant les périmètres de ses pouvoirs en ce qui concerne la justice, parce que ceux qui sont là aujourd'hui ont bénéficié de nos luttes. Et on ne peut pas tolérer que ceux qui ont bénéficié gratuitement de nos luttes puissent nous affronter en premier.

Un appel à lancer au peuple ?
Que le peuple veille à sauver sa justice qui est dans le collimateur d'une mafia. En fait, c'est de la mafia du football dont il est question ici. Ce sont des gens qui sont dans une opacité absolue, qui ont régné dans une opacité absolue, qu'on veut sanctifier et qui résistent à la lumière. Donc, cela mérite qu'on puisse leur dire définitivement halte.

Selon vous, il n'y a donc pas eu un congrès électif ?
Dès lors qu'il y a eu une décision et que vous passez outre la décision, le congrès est vicié.

Propos transcrits par Willy Ola

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Le Ministre Lucien Kokou a officiellement lancé le BEPC 2016 au lycée Coulibaly de Cotonou

lun, 13/06/2016 - 13:56

Le ministre de l'Enseignement secondaire, Lucien Kokou, a officiellement lancé ce lundi matin, au lycée Coulibaly de Cotonou, les épreuves de l'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) 2016. Il était accompagné pour la circonstance du directeur des Examens et Concours, Mahugnon Cakpo et de plusieurs responsables de l'enseignement secondaire.
L'organisation des examens n'est pas facile pour les enseignants, mais ils s'efforcent de la réussir a souligné M. Kokou. C'est le moment pour les élèves de rendre compte de ce qu'ils ont appris au cours de l'année a-t-il poursuivi.
« Nous devons donner une autre orientation, à notre système éducatif. Désormais, le BEPC va permettre d'orienter les élèves vers les formations techniques et professionnelles. Ce choix va nous permettre d'endiguer le chômage plus tard », a déclaré le ministre Lucien Kokou avant d'indiquer qu'il faut orienter les apprenants vers les créneaux porteurs dans l'enseignement technique et professionnel. Il a ensuite précisé que dès la rentrée 2016-2017, il y aura quelques changements concernant l'orientation des apprenants avant que la reforme ne soit mise en place pour la rentrée 2017-2018
« L'examen du BEPC 2016, on retient un effectif de 200.010 candidats dont 115.098garçons et 84. 912 filles. Le nombre total de centres prévus pour accueillir les postulants à cet examen est de 267 avec 19 nouveaux centres. » a rappelé le directeur des Examens et Concours, Mahugnon Cakpo. Il a ensuite précisé que pour cette session, l'effectif a connu une augmentation de 12,47% par rapport à l'année dernière. Le plus jeune des candidats à cet examen, a 9 ans et le plus âgé, 66 ans ».

Par Willy N. OLA

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L'assemblée adopte la convention internationale de Kyoto pour simplifier les pratiques douanières

lun, 13/06/2016 - 10:06

La convention internationale de Kyoto a été adoptée par la représentation nationale. Elle repose sur une série de principes de nature à moderniser constamment les régimes douaniers pratiques et d'améliorer leur rendement sans oublier leur efficacité.

La convention dont il est question, vise à éliminer les disparités entre les régimes douaniers et les pratiques douanières des parties contractantes qui peuvent le commerce international et les autres échanges internationaux. Elle apporte une contribution efficace au développement du commerce et des échanges en simplifiant et en harmonisant les régimes et pratiques douaniers. Les éléments constitutifs de cette convention ne sont rien d'autre que les principes qui organisent les obligations contractantes de ladite convention. Il s'agit de l'ensemble des programmes devant permettre une modernisation constante des régimes et pratiques douaniers pour plus d'efficacité par rapport au rendement. Comme principes, on peut noter l'application de manière prévisible, cohérente et transparente des régimes douaniers et pratiques douanières, la mise à disposition de toutes les informations, l'adoption des techniques modernes telles que les systèmes de gestion des risque, la mise en œuvre de normes internationales pertinentes et l'ouverture aux parties lésées de voies de recours. A ces principes, la convention révisée adoptée a ajouté de nouvelles directives. Il s'agit de la transparence des actions, la standardisation et la simplification des déclarations des marchandises et de leurs pièces justificatives sans oublier la simplification des procédures, l'utilisation maximale des technologies informatiques, les contrôles douaniers nécessaires pour assurer la conformité avec les règlements et la coordination des interventions avec d'autres agences. La nouvelle norme aidera notre pays à tirer des bénéfices comme l'agrément attestant les normes internationales en vigueur, la possibilité de participer à l'élaboration des normes futures et celle de s'impliquer davantage dans les négociations commerciales ou de jouir des activités relative au renforcement des connaissances et capacités.

Par Nicaise AZOMAHOU

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BEPC 2016 : 200.010 candidats composent ce jour

lun, 13/06/2016 - 09:46

(Le lancement officiel a lieu au lycée technique Coulibaly de Cotonou)

Par Amir NABIL

La phase écrite des compositions du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC) démarre officiellement ce lundi 13 Juin 2016 sur toute l'étendue du territoire béninois. Dès les premières heures de ce lundi 13 Juin 2016, 200.010 candidats dont 115.098 garçons et 84.912 filles iront à l'assaut de ce premier diplôme qui donne accès au second cycle de l'enseignement secondaire. Cette année, une augmentation de 12,47 % a été notée. Ce qui a entraînée la création de 19 nouveaux centres de compositions. Au total, les 200.010 candidats toute catégorie confondue seront répartis dans 267 centres de compositions sur toute l'étendue du territoire national, contrairement au 248 centres de compositions en 2015. A l'occasion de ces compositions, le ministre Lucien Kokou en charge des enseignements secondaire et de la formation technique et professionnelle exhorte les <> Il n'a pas manqué d'inviter les parents de ces candidats à couvrir leurs enfants d'attention en ces moments. Le ministre a adressé les mêmes messages d'exhortations aux responsables des différents centres de compositions ainsi qu'aux surveillants de salles et aux forces de l'ordre afin que toutes dispositions soient prises pour éviter d'éventuels cas de fraudes et/ou de tricheries. Il faut retenir que le plus jeune candidat à 9 ans et le plus vieux en a 66 ans. Par ailleurs, le lancement officiel des épreuves sera fait par le ministre Lucien Kokou au centre de composition du lycée Technique Coulibaly de Cotonou.

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Affaire NOCIBE : Pourquoi ce scandale ?

dim, 12/06/2016 - 20:00


Si l'exploitation du gisement cimentier à Adja-Ouère se fait aujourd'hui sur un espace de 811 hectares, il importe de souligner que la convention entre l'Etat béninois et la Nocibé, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, est signée pour être exécutée sur un domaine de 2000 hectares qui n'existe que dans l'imagination de Yayi Boni.


NOUVELLE PUBLICATION

Pour faire court, on dirait que Yayi Boni a vendu du vent à son ami Latfallah Layousse dans ce dossier de cimenterie. A l'article 3 de la convention minière et précisément au point 3.2 portant sur la description des concessions, on peut y lire que : « Les concessions de calcaire, d'argile et de latérite, objets de la présente convention sont localisées dans les Communes d'Adja-Ouèrè, de Pobè et de Kétou, département du Plateau. La superficie globale des concessions sera à 2.000 hectares (ha). Les deux premières concessions dont la superficie totale est de 811 ha sont définies à l'annexe n°-1. L'Etat s'engage à accorder de nouveaux permis de recherche dans le prolongement vers Onigbolo en vue d'attribuer de nouvelles concessions à la société. »
A l'analyse de cette disposition de ladite, on constate que Yayi Boni et son gouvernement se sont mis la corde au cou. Car, sans qu'ils ne sachent si demain il y aura d'autres gisements cimentiers ou pas, ceux-là qui nous dirigent aujourd'hui ont, d'ores et déjà, pris l'engagement d'attribuer à Layousse et compagnie d'autres domaines miniers. Bizarre !!! Aujourd'hui l'exploitation cimentière faite par Nocibé n'est tangible que sur 811 ha suivie d'un hypothétique espoir d'attribution de nouveaux gisements sur 1.189 ha.
Ils ne se sont assurés de rien et, ils contractent déjà à donner ce qu'ils ne possèdent pas. Ont-ils en programme d'aller encore arracher de force des terres à d'autres ressortissants de ces trois Communes du Plateau et l'attribuer à Nocibé ? A quel jeu jouent Yayi Boni et son gouvernement qui ont réussi à vendre à la Nocibé du virtuel ? Un gouvernement qui vend du vent ; c'est inquiétant voire dangereux pour la sécurisation des investissements privés. Ils devront être poursuivis, tous ces ministres qui ont apposés leurs signatures au bas de cette convention à commencer par leur Chef. Comment, on a pu se permettre d'engager l'Etat béninois sur un contrat

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Les Ecureuils toujours en course pour la Can Gabon 2017

dim, 12/06/2016 - 19:51

Les Écureuils caressent toujours le rêve d'une qualification pour la Can Gabon 2017. Stéphane Séssegnon et ses coéquipiers se sont imposés cet après midi, au stade de l'amitié Mathieu Kérékou devant le Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale par le score serré de 2 buts à 1. Les Béninois on ouvert le score à la 23e par le défenseur Khaled Adénon. Un score que les locaux vont conserver jusqu'à la fin de la première période.
Au retour des vestiaires, les béninois avaient eu l'occasion de creuser l'écart mais ne parviennent pas à trouver le cadre. Sous une fine pluie, les béninois seront surpris par le réalisme des Equato-guinéens qui égalisent à la 58e. La réplique sera immédiate puisque les Écureuils reprenne leur avantage une minute après, grâce à un but de David Djigla bien servi.
Grâce à cette victoire, les Écureuils du Bénin remonte à 2 points de la sélection malienne qui occupe la 1ère place du groupe C. La dernière journée qui opposera à Bamako, les aigles du Mali et les Écureuils du Bénin sera donc une finale du groupe C. Le vainqueur se qualifiera et le perdant peut aussi se qualifier en occupant l'une des deux meilleures 2e place.

Par Marcel H.

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Demain lundi, 200.010 candidats vont à l'assaut du BEPC

dim, 12/06/2016 - 15:00

Deux cent mille dix (200.010) candidats à l'examen du Brevet d'études de premier cycle (BEPC) entament dès demain lundi 13 mai, la composition sur toute l'étendue du territoire nationale. A la veille de cet examen, le Ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle Lucien Kokou a adressé un message de soutien à tous les acteurs intervenant dans le système, les candidats et parents d'élèves.
Lire le message du ministre

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Arrestation d'un militaire radié de l'armée et reconverti en braqueur

lun, 02/05/2016 - 15:00

Un militaire radié de l'armée béninoise s'est reconverti en braqueur. Depuis, il opère et ne laisse que des victimes après chacune de ses opérations. Son dernier acte est un braquage opéré il y a un mois à la Boa de Sainte Cécile avec le jeune Achille Bocovo tué sur le champ. Le dangereux militaire a semé la police ce jour là. Mais les enquêtes l'on rattrapé. L'ancien militaire reconverti en braqueur vient d'être appréhendé. Il a été arrêté et mis sous mandat de dépôt sur instructions du Procureur de la République. Pour mémoire, le braqueur Achille Bocovo s'était servi de l'arme du dangereux militaire radié pour tirer à bout portant sur l'agent de sécurité en faction devant cette institution financière. Les enquêtes se poursuivent pour remonter le réseau et appréhender les autres éléments de la bande s'il en existait. Jusque-là, le braqueur s'oppose à décliner sa vraie identité.

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Après les élections en Guinée Equatoriale : Où est passé Boni Yayi ?

lun, 02/05/2016 - 15:00

La présidentielle en Guinée équatoriale est terminée. Grand observateur international, l'ancien Président Boni Yayi a suivi ce qui s'est passé là-bas. Mais où se trouve t-il à présent ?

93, 7% de voix au premier tour. C'est avec ce résultat que le Président Teodoro Obiang Mbasogo a été réélu à la tête de son beau et prospère pays. Grand témoin de l'événement, l'ex-Président Boni Yayi sans doute, lui qui a été annoncé comme observateur de l'Union Africaine (UA) à ce scrutin. A l'annonce de cette nouvelle, certains béninois ont applaudi puisque pour eux leur ancien chef de l'Etat le mérite et pourra après la rencontre de réconciliation d'Abidjan avec son successeur au palais de la Marina , se reposer ou se refaire le moral après son amère expérience de la présidentielle au Bénin, son cher pays. Entre temps, Boni Yayi avait eu à nouveau parler de lui sur la chaîne télévisuelle Vox News et dire quelques mots sur la démocratie qui ont suscité une avalanche de commentaires. Dès lors, on n'a plus de ses nouvelles. Serait-il encore à Malabo ou à Bata en Guinée Equatoriale ? Ou bien est-il à Lomé où il a eu par le passé à travailler en tant que Président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) ? Dans tous les cas , s'il est à Cotonou ou Tchaourou , tout le monde l'aurait su. Affaire à suivre*

Par : Marie Soeur Tampily

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L'importance de la gente féminine dans la société au cœur d'une conférence débat à Pobè

lun, 02/05/2016 - 15:00

Une soixantaine de femmes venues des arrondissements de Pobè ont
participé le samedi 30 mars dernier, à une conférence débat sur
l'importance de la gente féminine dans la société, à la salle de
réunion de l'arrondissement, sous l'initiative du cadre de
concertation des associations et organisations du développement de la
commune de Pobè.
Dans son allocution de bienvenu, le président du cadre de concertation
des associations et organisations de développement de la commune de
Pobè (CCAD/ Pobè), Alexis Idoniyi a rappelé l'objectif de la
conférence, qui est de sensibiliser les jeunes filles de la commune de
Pobè sur l'importance de la gente féminine dans la société afin de les
orienter, les amener à innover et à changer de comportement. A l'en
croire cette activité est la 17ème du genre concrétisée par le CCAD/
Pobè dans le cadre de la promotion du développement local.
Parti de l'historique de la célébration de la journée internationale
de la femme, Alexis Idoniyi a rappelé qu'il est nécessaire pour la
femme de lutter pour réclamer la place qui la convient dans la
société. Il a par ailleurs, invité les participantes à œuvrer
d'avantage pour l'autonomisation de la femme afin d'atteindre
l'égalité recherché et d'autres objectifs.
Pendant plus de quatre heures, élèves, étudiants et autres acteurs
sociaux, ont été largement entretenus sur les droits, les devoirs de
la femme dans la société, la nécessité pour elle d'animer la vie
associative à travers diverses communications et des projections de
film.
Les femmes célèbres du monde ; les causes freinant le développement
de la gente féminine au Bénin ; espace et opportunité aux jeunes
femmes de la commune de Pobè sont les différentes thématiques qui ont
meublé la conférence.

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