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Mis à jour : il y a 1 heure 58 min

Coopération entre le PNUD et le MATDS : La Représentante résidente du PNUD échange avec le Colonel Boukaré ZOUNGRANA

ven, 20/01/2023 - 11:00

Le Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Colonel Boukaré ZOUNGRANA, a reçu en audience, ce jeudi 19 janvier 2023, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burkina Faso, Madame Elsie LAURENCE-CHOUNOUNE.

A l'issue de l'audience, Madame Elsie LAURENCE-CHOUNOUNE, a indiqué que les échanges avec le Ministre ZOUNGRANA ont essentiellement permis de revisiter des Projets que le PNUD a en commun avec le Ministère de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, notamment ceux portant sur la cohésion sociale, la stabilisation et la sécurisation du pays.

Par ailleurs, Madame LAURENCE-CHOUNOUNE a expliqué que cette rencontre intervient dans le cadre d'une mission sollicitée par le Ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères à l'Organisation des Nations Unies (ONU) consacrée à l'évaluation des besoins d'assistance pour l'organisation des prochaines élections dans notre pays.

Cette mission, a soutenu la Représentante résidente du PNUD, vise à faire un état des lieux, faire des recommandations.

DCRP/MATDS

Catégories: Afrique

Décès de Cécile Yoda/Nikièma : Faire part

ven, 20/01/2023 - 09:00

Catégories: Afrique

Messe de requiem La grande famille Royale du Yatenga, Oumar Jules René DIARRA

ven, 20/01/2023 - 07:30

Sa Majesté le Naaba Kiba, Roi du Yatenga
Le responsable coutumier de Teonsgo
Les familles DIARRA et OUEDRAOGO à Teonsgo, Ouahigouya, Ouagadougou et Chicago aux Etats Unis,
Les familles DAH, SIB, et KAMBOU à Gaoua, Kampti, Batié-Nord, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan

Les familles alliées : LOMPO, NEBIE et ZOUNGRANA
Les enfants : Léonce, Valérie, Hermann, Antonine et Rebecca,
La belle-fille : Marie Nadège DIARRA/née LOMPO
Les beaux-fils : Mahamadi NEBIE et Aimé ZOUNGRANA
Les petits-enfants : Yasmine Laurencia, Yann, Maureen, Nathanaël, Arielle et Anthonia

Les arrières petits-enfants : Anicet, Hans et Nathan
Vous informent qu'à l'occasion du cinquième anniversaire du rappel à Dieu de leur époux, père, beau-père, grand-père et arrière grand père

Oumar Jules René DIARRA,
Décédé le 22 janvier 2018, à Ouagadougou

Des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :
Dimanche 22 janvier 2023
Paroisse Patte d'Oie : 5h30 et 9h00
CCB Saint Jean Paul II : 11h00
Paroisse Saint Camille : 6h30, 9h, 11h et 18h30
Paroisse Jean XXIII : 8h30, 11h00 et 18h00
Paroisse cathédrale : 7h00, 9h00, 11h00 et 18h00
Paroisse Dassasgho : 6h00 et 9h00

Scolasticat Saint Camille : 6h00 et 8h00
La Rotonde : 8h30 et 11h00
Chapelle de l'hôpital Yalgado : 9h00
Notre dame de la Délivrande de Ouahigouya : 7h00
La Cathédrale de Ouahigouya : 6h30 et 8h30
Union de prières

" Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts" 1 Thessaloniciens 4 :14

Catégories: Afrique

Programme des messes pour le repos de l'âme de Bernardin Zouré décédé le 24 janvier 2003

ven, 20/01/2023 - 07:30

24 janvier 2003 - 24 janvier 2023

Cela fait 20 ans que demeure dans la paix du Seigneur notre bien aimé : ZOURÉ Bernardin, Inspecteur des impôts, précédemment Directeur Général des Impôts puis Conseiller Technique au Ministère de l'Économie et des Finances.

À l'occasion de ce jour anniversaire, des messes sont demandées pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Mardi 24 janvier
Église Notre Dame des apôtres à 5h45
Cathédrale de Ouagadougou à 5h45
Paroisse Jean XXIII à 18h30
Paroisse de la Rotonde à 13h00 et à 18h30

Samedi 28 janvier
Église Notre Dame des apôtres à 18h30
Paroisse Jean XXIII à 18h30
Paroisse de la Rotonde à 6h30

Ce même jour, un recueillement en Action de grâce aura lieu à son domicile à la Zone 1 à 19h.

Dimanche 29 janvier
Paroisse Jean XXIII à 8h30
Paroisse de la Rotonde à 8h30 et à 11h

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra… » Jean 11-25

Catégories: Afrique

Décès de Alain YOUGBARE : Remerciements et faire part

ven, 20/01/2023 - 07:30

La grande famille YOUGBARE à Koupela, Ouagadougou, Bobo, Baskouré et en côte d'ivoire.
L'ambassadeur Léon YOUGBARE à Ouagadougou et ses frères, Madame YOUGBARE Emma Rosine épouse Konyaolé,
Messieurs François Dieudonné YOUGBARE enseignant à L'USTA, Alexandre YOUGBARE Directeur général des sports, leurs familles alliées à Ouagadougou,
Voudraient saisir cette occasion pour vous traduire leur gratitude pour votre forte mobilisation, vos multiples soutiens et la solidarité manifestée à leur endroit lors du décès et de l'inhumation de leur frère

Alain YOUGBARE

cadre de Banque émérite. Ils voudraient particulièrement remercier les autorités du ministère des sports de la jeunesse et de l'emploi, la délégation de Ecobank Burkina, le pasteur KAMBOU KOKO Augustin TBT Somgandé, les amis d'enfance et anciens promotionnaires, les délégations venues de Bobo et de Dédougou et les voisins des 1200 logements et Somgande.
Une messe pour le repos de son âme sera dite le dimanche 22 janvier à 9h à l'église de Saint Camille de Ouagadougou.

Les salutations seront reçues au 1200 logement villa 747.

Union de prière

Catégories: Afrique

Décès de YAMEOGO Adama Aly : Remerciements et faire part

ven, 20/01/2023 - 07:00

« Nous sommes à Allah et vers Allah le miséricordieux nous retournons ! »

Les grandes familles YAMEOGO et GANDEMA à Dédougou, Koudougou, Sabou, Ouagadougou et Bobo-Dioulaso,
Les familles alliées BOLY, DIALLO NAKANABO, OUEDRAOGO et SOULAMA à Dédougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tiembara et Niangologo,
Les épouses BOLY Aïssetou et DIALLO NAKANABO Korotimi,

Les frères et sœurs YAMEOGO Saidou, Amadou, Tiémogo, Kassoum et Fatimata,
Les enfants YAMEOGO Ahmed, Aïda, Alpha, Ali, Nadia, Oumou et Rahim,
Les neveux, nièces, petits-fils et petites-filles,

Très touchés par vos nombreuses marques d'affection, de solidarité, de compassion et de soutien lors du décès le 2 janvier 2023, de l'inhumation le 3 janvier 2023 et du Doua le 5 janvier 2023 à Dédougou de leur époux, frère, père, oncle, beau-père, grand-père YAMEOGO Adama Aly, précédemment Technicien Supérieur de l'Elevage à la retraite au secteur 5 de Dédougou, à l'âge de 72 ans.

Les membres de la famille vous remercient du fond du cœur et renouvellent leur gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont manifesté leurs soutiens multiformes.

La famille se réserve de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu le Tout-Puissant vous rende au centuple vos bienfaits !

Que son âme repose en paix !

Catégories: Afrique

Dramane Tou, DG du SIAO : « Le report de la 16e édition a eu un impact positif et négatif à la fois »

jeu, 19/01/2023 - 23:30

La 16e édition du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) approche à grands pas. Elle va se tenir du 27 janvier au 5 février 2023. A cet effet, Lefaso.net s'est entretenu avec le directeur général du SIAO, Dramane Tou. Très enthousiaste, il est revenu entre autres sur les grandes articulations qui vont marquer l'évènement et sur les difficultés survenues à cause du report du SIAO qui devait se tenir en octobre 2022.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter le thème de la prochaine édition ? Et pourquoi ce choix ?

Dramane Tou : Pour cette 16e édition, le thème est : « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations ». Ce thème a été choisi par les hautes autorités du Burkina Faso au regard du contexte national marqué par une série de défis, notamment la question sécuritaire et humanitaire. Nous avons voulu à travers ce thème, permettre aux responsables, à savoir les acteurs qui s'occupent de l'artisanat africain, de pouvoir échanger autour de cette problématique afin de faire des suggestions aux décideurs.

Nous avons aussi voulu que les artisans invités puissent nous dire dans la réalité du terrain, ce que l'artisanat pourrait apporter pour mieux contribuer au développement économique et social de nos pays. Aussi, nous avons voulu savoir comment est-ce que l'artisanat peut être utilisé comme un élément qui va permettre aux personnes qui sont en difficulté dans plusieurs pays africains et surtout en Afrique de l'Ouest de pouvoir continuer à espérer et à être plus résilientes. Lorsque vous avez appris un métier de l'artisanat, je prends par exemple la maçonnerie, et que vous êtes une personne déplacée interne, vous avez au moins la chance, s'il y a du matériel de travail, de mener une activité et de vous reconstruire une vie avec vos connaissances dans ce métier de l'artisanat.

Cette vie ne saurait être comme celle d'avant, mais on peut se retrouver dans une situation où elle n'est pas mauvaise. Le thème est donc en lien avec le contexte national. Il s'agit de permettre aux gens, au cours d'un séminaire, de réfléchir à comment on peut utiliser l'artisanat comme un élément pour plus de développement et de résilience.

A quelques jours de ce grand évènement, où en êtes-vous avec les préparatifs ?

Les préparatifs vont bon train, ils sont très avancés. Si nous faisons une estimation statistique, nous pourrions dire sans risque de nous tromper que nous sommes à plus de 95% d'exécution des activités qui étaient prévues dans ces préparatifs. Du coté des artisans, nous avons ouvert les inscriptions depuis le 15 décembre 2021 parce que l'évènement devait se tenir en octobre 2022. Mais avec les contraintes diverses que notre pays a connu, nous avons reporté le SIAO sous les orientations des autorités du pays. A cette date, nous sommes heureux d'annoncer que 550 stands ont été loués par des artisans qui disent qu'ils seront avec nous pendant les dix jours de l'évènement. Il est sûr que nous allons dépasser ce nombre d'ici la fin de cette semaine.

On a un objectif de 700 stands à écouler. Au niveau des acheteurs professionnels, nous avons sur une estimation de 50 personnes qui ont manifesté leur intention d'être présents, une quinzaine ayant réagi car ils doutent encore de notre capacité à les accueillir dans de bonnes conditions sécuritaires. Mais nous travaillons à les rassurer en expliquant que c'est vrai que nous faisons face à des défis, mais c'est aussi vrai que des actions vigoureuses sont menées pour permettre à tout ami du Burkina Faso, tout Burkinabè étant à l'extérieur, tout artisan qui veut venir, qu'il puisse le faire dans de bonnes conditions de santé et de sécurité . Il faut préciser que certains acheteurs professionnels viennent deux jours après le début de l'évènement.

Comme c'est un salon bien connu en matière de promotion de l'artisanat africain, nous pensons qu'ils vont venir étant donné que c'est le seul lieu où en dix jours, ils peuvent avoir la chance de rencontrer les artisans talentueux d'au moins 25 pays. A cette date, 22 pays ont déjà confirmé leur présence.

Nous attendons le grand public sur la période des dix jours. Qu'ils viennent pour visiter, mieux découvrir l'artisanat, trouver des biens fabriqués par nos artisans et les accompagner. Nous osons croire que nous pourrons mobiliser une grande partie du public. Autre élément de satisfaction, les partenaires ont répété qu'ils seront avec nous pour tenir la 16e édition. On avait quelques actions de réhabilitation des infrastructures pour offrir un cadre d'un certain standing aux artisans, nous l'avons fait. Nous disons aux artisans qu'à moins de cinq jours de l'évènement, s'ils veulent intégrer les stands, faire toute la décoration et disposer les effets, cela est faisable. Nous invitons les gens à venir pour que nous puissions célébrer l'artisanat africain.

Le report de cette édition d'octobre 2022 à février 2023 a-t-il impacté les préparatifs d'une manière ou d'une autre ?

Oui, il y a eu un impact positif et négatif à la fois. S'il y avait des détails à prendre en compte, nous les avons améliorés. S'il y avait des acteurs qui hésitaient, en voyant que les nouvelles autorités donnent le feu vert pour l'organisation du SIAO, ils vont avoir plus confiance et associer leur image à l'évènement. Comme impact négatif, nous avons engagé des ressources pour communiquer sur l'évènement avec des conceptions d'outils de communication pour octobre 2022. Mais lorsqu'il y a report, vous êtes obligés d'engager encore de la ressource pour essayer de mobiliser les acteurs autour. Il y a des artisans qui avaient mis leurs œuvres dans des bateaux car ils étaient hors du continent. Ils étaient même arrivés au Burkina Faso. La gestion de ces œuvres qui arrivent à quelques jours de l'événement qui est finalement reporté a des impacts négatifs. Cela a un coût, le SIAO a été obligé de fournir plus d'efforts qu'il n'en faisait d'habitude.

Les artisans avaient acheté eux-mêmes des billets d'avion. Maintenant, ils sont obligés de payer quelques charges supplémentaires. D'autres ont dû chercher de la ressource pour pouvoir produire les œuvres, les vendre à une période donnée et rembourser leurs établissements financiers. Ils se sont retrouvés dans une situation où peut-être lorsque la marge de négociation n'est pas grande, ils seront obligés de payer des frais financiers plus élevés vis-à-vis de leurs partenaires. L'essentiel de ce qu'il faut retenir est que face à une situation donnée, les hautes autorités ont analysé la situation du moment avant de dire si oui ou non, il fallait tenir l'évènement. Et je pense que c'est la meilleure option qu'elles ont prises. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. J'imagine qu'elles ont compris qu'il fallait mieux comprendre ce dossier et évaluer la situation nationale avant de l'autoriser.

Vu les conditions sécuritaires particulières que connaît le Burkina Faso, y a-t-il des dispositions spécifiques prises ou à prendre ?

Ce qui est intéressant, c'est de dire que nos Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont de vrais spécialistes de ces questions et qui sont dans l'organisation de l'évènement, nous disent de rassurer les acteurs qui vont venir pour le SIAO 2023. Toutes les dispositions seront prises pour les sécuriser, ainsi que leurs biens. Autre élément, il faut que les acteurs (artisans, presse, public, partenaires) qui vont venir sur le site puissent tenir compte des indications données par les FDS. Ils ne doivent pas venir avec des sacs trop chargés d'effets tranchants et qui ne sont pas autorisés parce que dans les rangs, les FDS seront obligées de prendre beaucoup plus de temps pour fouiller ou même de retirer certains effets interdits. Nous demandons à tous ceux qui vont venir d'éviter d'apporter des effets dangereux.

Certains artisans burkinabè plaident pour que le prix des stands soit revu à la baisse pour les participants nationaux, car la situation sécuritaire a contribué à réduire leurs chiffres d'affaires. Quelle est votre réponse à cette demande ?

Nous saluons nos artisans qui font l'effort de produire et qui s'intéressent au SIAO qui a été créé par l'Etat parce qu'on veut aider les acteurs du pays et ceux d'Afrique. Le SIAO est panafricain. Je peux comprendre la préoccupation, mais il se trouve que nous sommes dans le même contexte national où aussi bien les individus que plusieurs structures burkinabè ressentent l'impact de cette situation. Nous ne sommes pas dans une position où nous voulons organiser un évènementiel au rabais. Par conséquent, il faut prendre des dispositions pour que les charges puissent être comblées par des mobilisations de recettes. Les pans les plus importants qui nous aident à mobiliser les recettes sont les locations de stands, les tickets, les badges d'entrée sur le site…C'est ce qui nous permet d'avoir des ressources.

Si nous partons du postulat que compte tenu du contexte il faut abaisser le prix des stands, nous allons nous retrouver dans une situation où nous n'aurons pas de ressources pour bien communiquer, aménager les bâtiments, assurer la sécurité et mobiliser des partenaires. Le deuxième aspect, nous avons constaté que des conditions avaient été octroyées à des artisans du pays organisateur. Mais ces artisans ont revendu à d'autres artisans qui n'étaient pas Burkinabè, des stands à des montants élevés comme si le SIAO le faisait pour un dividende. Cela met à mal la structure organisatrice qui devra finalement dépenser plus d'argent pour permettre à des acteurs économiques de tirer plus de profits au lieu de l'utiliser pour leurs propres activités.

En outre, il faut savoir que nous sommes dans des organisations sous régionales et panafricaines. Vous prenez par exemple l'UEMOA qui est un partenaire qui soutient l'évènement depuis des années. Il compte des pays qui ont aussi des difficultés comme nous. Pensez-vous qu'on peut réduire les prix pour les artisans burkinabè, pendant que l'UEMOA apporte de l'argent pour nous aider alors qu'on ne le fait pas pour les autres ? Pourtant c'est une structure communautaire qui est appelée à accompagner les actions de développement des huit pays membres. L'un dans l'autre, nous comprenons leurs préoccupations, mais nous souhaitons qu'ils fassent l'effort d'accompagner l'Etat afin d'aider le secteur à émerger.

Quelle est la mobilisation financière pour l'organisation de la 16e édition ?

Le budget initial s'élève à 805 millions FCFA pour l'organisation.

Quelles sont les principales articulations du programme du SIAO 2023 ?

Je vais insister sur quatre points. La première est la cérémonie officielle d'ouverture qui est placée sous le très haut patronage de son excellence monsieur le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. La deuxième articulation c'est la journée du pays invité d'honneur qui est la Côte d'Ivoire. Durant cette journée, on met en exergue les potentialités artisanales du pays et sa culture. La troisième articulation importante, c'est la conférence des ministres du comité de Coordination pour le développement et la promotion de l'artisanat africain (CODEPA), avec la réunion des 28 experts des pays membres et des cinq pays observateurs.

Cette rencontre va permettre de discuter des problèmes de l'artisanat africain. La dernière est la cérémonie officielle de clôture qui va se tenir le samedi 4 février 2023 pour magnifier les lauréats des différents concours lancés en marge de ce salon. En plus de récompenser les lauréats, il y a le discours de clôture qui annonce la prochaine édition en 2024 avec le nouveau thème afin que les artisans qui repartent dans leurs pays puissent déjà réfléchir à créer de nouveaux produits en tenant compte des tendances de leurs pays et celles internationales dans le domaine de la création et du design.

Qu'attendez-vous de particulier pour cette 16e édition ?

L'attente particulière est de souhaiter que le public réponde présent chaque jour durant les dix jours à l'invitation faite par le gouvernement du Burkina Faso à tous ceux qui aiment l'image du pays, l'artisanat et de développement. Que chaque jour, le public puisse venir en grand nombre pour encourager les artisans qui y sont, pour mieux découvrir l'artisanat, pour faire des achats et tisser les liens. Sur le site, vous pouvez retrouver quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis des lustres.

Des voix s'élèvent pour s'offusquer de la tenue du SIAO, du FESPACO et d'autres activités culturelles dans un contexte marqué par la crise sécuritaire. Votre avis ?

Je sais que ces bandits qui nous attaquent veulent désorganiser notre organisation sociale et nous dicter la manière avec laquelle nous devons vivre, en contradiction totale avec toutes les religions. Ces bandits souhaiteraient voir notre pays à genoux et que chaque jour, nous n'ayons que des larmes qui coulent. La meilleure réponse pour moi semble celle qui consiste à résister. Déjà, les FDS et les Volontaires pour la défense de la patrie le font par les armes. La population le fait en soutenant des actions de solidarité à l'endroit des Personnes déplacées Internes (PDI). Mais les structures qui travaillent à engranger des actions de développement, à améliorer l'image du Burkina Faso à travers le monde doivent aussi jouer leur partition. Pour le SIAO, imaginez les acteurs impliqués.

Il y a les hôteliers, les agents de voyage, de communication, les restaurants, les taxis, les parqueurs, ceux qui ont des maisons en location... Il y a aussi les artisans qui sont dans la société et qui doivent vivre de leur art. Cela permet à l'économie de tourner. C'est comme si on demandait aux commerçants et aux gérants de station de ne plus vendre. Vous verrez que ceux qui demandent cela vont sortir se plaindre. Autre élément, si nous avons besoin que des gens viennent dans notre pays pour faire tourner notre tourisme et faire rentrer des devises, nous devons aussi les rassurer que nous sommes capables d'organiser les activités de notre pays dans de bonnes conditions sécuritaires.

Si nous arrivons à faire cela, malgré que notre pays soit peint en rouge, on dira que nous sommes résilients. Le thème de cette édition en dit long sur la volonté de continuer à rester debout. Nous devons avoir une pensée directe à l'endroit des personnes déplacées internes, des FDS et VDP qui sacrifient leurs vies pour que nous puissions vivre. En organisant ces évènements, nous devons tenir compte du fait que la situation n'est plus comme par le passé. Voilà pourquoi parmi les innovations du SIAO, vous verrez que nous allons organiser une collecte de dons pour les PDI, les FDS et les VDP.

SB
Photos : Auguste Paré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina Faso : « Le ministère de l'Energie et des mines se meurt », selon le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie

jeu, 19/01/2023 - 23:25

Le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie (SYNATRAME) a animé ce jeudi 19 janvier 2023 à la Bourse du travail de Ouagadougou, une conférence de presse. Objectif : informer l'opinion publique des manquements au sein du ministère de l'Énergie, des mines et des carrières et qui porteraient préjudice à l'économie du pays.

« Le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières se meurt et le pays avec ». C'est du moins le constat dressé par le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie (SYNATRAME).

Après être revenu sur les performances du secteur des mines et ce qu'il rapporte au pays et aux collectivités territoriales, le syndicat a dépeint les difficultés du secteur. Il s'agit, citent-ils, de l'insécurité qui limite les sorties des agents sur le terrain, de la mauvaise gestion institutionnelle, de la gestion financière et matérielle défaillante et de la mauvaise gestion de la ressource humaine.

Malgré ces difficultés et insuffisances, le secrétaire général du syndicat, Augustin Sebgo, assure que le personnel reste engagé à défendre les intérêts du pays par sa contribution personnelle. Ainsi, les travailleurs utilisent des équipements de protection individuels personnels pour assurer leurs missions, réalisent certaines missions sur préfinancement personnel, utilisent des moyens roulants personnels pour des missions internes, etc.

Selon le secrétaire général du SYNATRAME, le ministère ne dispose pas de ressources humaines qualifiées et en nombre à même de contrôler et surveiller efficacement les sociétés minières. « Le Burkina Faso enregistre de nos jours quatorze mines industrielles en production, cinq mines en construction, 19 mines semi-mécanisées, 437 permis de recherche avec plus d'une vingtaine de projets avancés. Comment voulez-vous contrôler et surveiller efficacement un secteur aussi technique que dynamique comme celui des mines et de l'énergie dont la plupart des sociétés disposent d'une ressource humaine hautement qualifiée, si vous n'avez pas toutes les compétences requises ? Ainsi vous êtes souvent obligés de prendre pour argent comptant les déclarations et les informations fournies par ces sociétés. Qu'elles vous bernent ou vous trompent, vous ne pouvez pas le savoir parce que vous n'avez pas toutes les compétences et les outils d'une contre-expertise. En plus de cela, le temps accordé pour les missions de suivi-contrôle et de constatation ne permet pas de les exécuter convenablement », a martelé le secrétaire général.

Augustin Sebgo, secrétaire général du SYNATRAME souhaite une présence permanente des agents sur le terrain pour le suivi-contrôle des mines en production

Et d'ajouter que des pays comme le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Mali ou l'Afrique du Sud mettent un point d'honneur à renforcer les capacités de leurs agents à travers des formations de pointe et des stages de perfectionnement, ce qui n'est pas le cas du Burkina Faso. Les agents sont obligés de se former par leurs propres moyens, selon le secrétaire général.

« Pour toutes ces raisons et bien d'autres, nous informons l'opinion nationale et internationale que nous, personnel de l'administration centrale des mines et de l'énergie, n'allons plus continuer dans cette cabale, dans cette logique. Désormais, le personnel se donne le droit de mener des actions pour demander le changement, parce que le ministère de l'Energie, des mines et des carrières n'est pas la propriété d'un individu, c'est aussi notre bien à tous et nous voulons que ce bien se porte à merveille pour le bonheur du peuple burkinabè. Le devoir historique nous interpelle et nous allons répondre », a laissé entendre Augustin Sebgo.

C'est aussi dans le but d'apporter sa contribution à la bonne marche du ministère que le syndicat a, au cours de cette conférence de presse, fait des propositions de solutions pour remédier aux difficultés et insuffisances.

Propositions de solutions

Ainsi, le SYNATRAME suggère entre autres de rendre effective la présence permanente des agents sur les mines industrielles pour le suivi de la production, la collecte des données et pour s'assurer du respect de la règlementation. Il propose de renforcer l'ancrage institutionnel du ministère en stoppant les fusions et scissions à répétition, d'inciter et encourager les investisseurs nationaux à s'intéresser aux exploitations minières industrielles et énergétiques.

La conférence de presse avait des allures d'assemblée générale avec la présence de nombreux membres du SYNATRAME

Le syndicat recommande également de mettre en place un fonds d'intervention permanent, de doter les structures techniques en moyens roulants et équipements pour l'exécution des missions de contrôle-suivi et d'inspection des activités minières et énergétiques, de créer une fonction publique minière et énergétique adaptée aux exigences du secteur, d'affecter les profils adaptés dans les directions techniques, etc.

Et pour finir, le syndicat exige l'assermentation du personnel chargé du suivi-contrôle des activités énergétiques, minières et des carrières, la mise en place d'un plan de financement conséquent pour le ministère, le recrutement d'un personnel technique qualifié pour renforcer les structures, l'accélération de la création d'une raffinerie de métaux au Burkina Faso, etc.

Le syndicat recommande également des assises nationales pour repenser la gouvernance minière et énergétique et exige la présence permanente et rotative des agents du ministère dans les mines en production.

A en croire le secrétaire général du SYNATRAME, cette conférence de presse était l'occasion d'exprimer leur ras-le-bol. Et si leur message n'est pas entendu, le syndicat se réserve le droit de mener des actions sur le terrain pour faire changer les choses.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Transition au Burkina Faso : Le président de l'ALT consulte ses prédécesseurs

jeu, 19/01/2023 - 23:20

Le président de l'Assemblée législative de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, a reçu en audience ce jeudi 19 janvier 2023, des anciens présidents du parlement burkinabè (Assemblée nationale, CNT, ALT et Chambre des représentants). L'objectif de cette rencontre d'échanges, est de rendre hommage à ses prédécesseurs et prendre conseils auprès d'eux.

Durant plus d'une heure, l'actuel président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, et les anciens dirigeants du parlement se sont entretenus sur des sujets relatifs à la vie du parlement burkinabè et aux questions d'actualité, notamment la lutte contre le terrorisme.

Devant au milieu, le Président de l'ALT Dr Ousmane Bougouma s'exprimant à sa sortie d'audience

Huit des neufs anciens dirigeants du parlement burkinabè invités à cette rencontre ont répondu présents. Il s'agit de Moussa Sanogo (président de la Chambre des représentants 1999-2022), Abdoul Kader Cissé (premier président de la Chambre des représentants 1995-1998), Aboubacar Toguyeni (président de l'ALT du 22 mars 2022 au 30 septembre 2022), Alassane Bala Sakandé (président de l'Assemblée nationale 2017-2022), Soungalo Apollinaire Ouattara (président de l'Assemblée nationale 2012-2014), Mélégué Maurice Traoré (président de l'Assemblée nationale 1997-2002), Bognessan Arsène Yé (président de l'Assemblée nationale 1992-1997) et Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs ancien président du Faso (président de l'Assemblée nationale 2002-2012 et président du Faso de 2015 au 24 janvier 2022). Moumina Chériff Sy, ancien président du Conseil national de la transition (CNT) de 2014-2015 était l'absent du jour.

Au milieu, Mélégué Maurice Traoré, porte-parole des anciens présidents de parlement

Pour le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, les échanges ont notamment porté sur le travail parlementaire et la contribution des anciens présidents du parlement au renforcement de la cohésion sociale, du vivre-ensemble et au développement du pays. Il a également reconnu et salué la part contributive des anciennes législatures à travers leurs présidents dans la stratification et la consolidation continues du corpus législatif burkinabè. « C'était un honneur pour nous de recevoir nos chers aînés. Comme vous le savez, l'œuvre législative se construit couche par couche. C'est comme une corde, c'est au bout de l'ancienne qu'on tresse la nouvelle. Nous voulons profiter de leurs expériences, de leur sagesse dans le travail qui est le nôtre », a-t-il déclaré.

A gauche l'ancien Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et le président de l'ALT

Tout en saluant leur apport et leur expérience dans l'évolution du parlement burkinabè, Dr Ousmane Bougouma a requis la contribution active de ses invités du jour dans le renforcement de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de l'union sacrée autour des autorités de la transition dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Photo de famille

Les anciens présidents du parlement burkinabè ont salué l'initiative du président de l'ALT qui, selon eux, rehausse l'image de l'institution parlementaire. Pour Mélégué Maurice Traoré, porte-parole des anciens présidents du parlement, l'évènement n'est pas inédit mais c'est la première fois que cela se fait de manière solennelle. Au nom de ses pairs, il a exprimé un soutien total à l'ALT, l'un des meilleurs parlements d'Afrique, selon lui. Ils se sont également engagés à accompagner la transition. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Santé au Burkina : Trois quarts des décès surviennent dans la première heure d'un traumatisme ou d'une maladie aiguë mortelle

jeu, 19/01/2023 - 23:15

« Les défis de l'opérationnalisation du service d'aide médicale d'urgence ». C'est le thème de la 5e conférence publique des étudiants du master spécialisé en management des structures de santé de l'École burkinabè des affaires (EBA). Organisée par visioconférence, la rencontre s'est tenue le jeudi 19 janvier 2023 à Ouagadougou, dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso.

La 5e conférence publique des étudiants du master spécialisé en management des structures de santé est animée par des experts des services d'urgence du Burkina Faso, du Niger et de la France. Ces experts, sont en effet le Pr Nazinigouba Ouédraogo, président de la Société d'anesthésie réanimation et de médecine d'urgence du Burkina (SARMUB), le Pr Vincent Bounes, chef de service d'aide médicale d'urgence de Toulouse. Et aussi le Pr Armel Flavien Kaboré, directeur général du service d'aide médicale d'urgence du Burkina, le Dr Ayarga Souleymane Karadji, directeur général du service d'aide médicale d'urgence du Niger.

À l'issue de la cérémonie d'ouverture, la modératrice de la conférence, Pr Léonie Claudine Lougué Sorgho a introduit le premier paneliste pour expliquer l'importance d'un service d'aide médicale d'urgence dans un pays.

Les participants à la 5e conférence publique des étudiants du master spécialisé en management des structures de santé

« L'urgence médicale se définit par l'OMS comme une situation de vécu humain nécessitant une intervention médicale, faute de quoi il pourrait subvenir des dommages fonctionnels ou vitaux à la personne. L'objectif est donc d'apporter une aide médicale aux patients en situation d'urgence », a ainsi expliqué le Pr Nazinigouba Ouédraogo.

Le Service d'aide médicale d'urgence (SAMU), un système pré hospitalier
Ce concept s'impose selon lui pour trois principales raisons. Tout d'abord, Pr Ouédraogo affirme qu'il est une obligation pour l'État de soigner les malades, de porter secours aux blessés et aux personnes dans le besoin. Ensuite, il relève qu'il y a des données statistiques qui montrent l'importance de porter secours le plus tôt possible.

« Je voudrais remercier les étudiants pour avoir pensé à traiter de ce thème très pertinent en nous y invitant », Pr Nazinigouba Ouédraogo, président de la Société d'anesthésie réanimation et de médecine d'urgence du Burkina (SARMUB)

« Dans les situations graves, que ce soit par traumatisme ou par maladie aiguë mortelle, il est connu du monde médical que trois quarts des décès surviennent dans la première heure », a-t-il fait savoir. D'où l'impérieuse nécessité d'apporter les soins aux patients avant l'hôpital en de pareilles circonstances.

Enfin, le Pr Ouédraogo indique que le Service d'aide médicale d'urgence (SAMU) est avant tout un système pré hospitalier, lui conférant une triple fonction. Il s'agit notamment de fonction d'écoute des besoins de soins des patients suivi de conseils et/ou d'intervention. Mais aussi une fonction de conduire physiquement le malade à l'hôpital en cas de nécessité à l'aide d'une ambulance.

« Mon vœu est vraiment de voir ce projet se réaliser d'ici la fin de l'année 2023, afin d'avoir des ambulances SAMU qui prennent soins de nos populations », Dr Arouna Loué, représentant des étudiants

Pour conclure, Pr Ouédraogo mentionne que le rôle central du SAMU se présente comme étant une interface entre la communauté, les malades dans des situations d'urgence essentiellement vitale et le service des soins. Ce, en vue de permettre aux uns d'apporter l'aide aux autres.

Un objectif affiché de faire fonctionner le SAMU au Burkina

Les étudiants eux, disent espérer qu'au terme de cette conférence, les participants prennent à bras le corps l'opérationnalisation du SAMU au Burkina Faso. Car selon Dr Arouna Louré, bien qu'il existe des ambulances qui interviennent dans le pays en cas d'urgence, celles du SAMU sont toutes particulières.

La présente conférence publique a connu la participation du ministre en charge de la santé, Dr Jean-Claude Kargougou.

« C'est vrai que nous avons des ambulances qui circulent mais ce n'est pas le SAMU. Parce que ces ambulances n'ont aucunement la capacité de pouvoir prendre en charge dans l'urgence, un malade à son domicile en lui apportant tous les soins de base », a-t-il fait observer.

Pour ce faire, cette rencontre vient à propos, dans la mesure où le partage des expériences et des connaissances des experts du Niger et de la France vont contribuer à cerner tous les contours du SAMU. Cela, dans le but d'opérationnaliser un SAMU efficace au Burkina Faso.

Hermann Bertrand Garé, directeur de la formation professionnelle de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina a salué l'abnégation et le travail fournit par les étudiants pour organiser ladite conférence.

Hermann Bertrand Garé, directeur de la formation professionnelle de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina

Tout en les félicitant pour leur initiative, M. Garé a assuré que les étudiants ont tout le soutien de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso aux fins de les accompagner à réaliser leurs projets une fois leur formation achevée.

C'est en 1999 que le Dr Mathias Somé, ancien secrétaire général du ministère de la Santé a eu la vision d'initier le SAMU au Burkina Faso. Ainsi est né le projet de création d'un SAMU à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

L'École burkinabè des affaires (EBA) est un établissement dont l'ambition est de mettre au service de l'économie burkinabè, des ressources humaines compétentes en quantité et en qualité suffisantes. La 5e conférence publique des étudiants du master spécialisé en management des structures de santé s'inscrit dans le cadre de leur formation de fin de cycle. Quant à la 6e conférence, elle est prévue pour février 2023 et leur diplomation au mois de juin.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Perception de l'intégrité dans l'administration douanière : Un sondage bientôt lancé

jeu, 19/01/2023 - 23:10

Dans le cadre du programme Anti-corruption et promotion de l'intégrité (A-CPI), la direction générale des douanes du Burkina va procéder au deuxième Sondage sur la perception de l'intégrité en douane (SPID). Ce deuxième SPID qui intervient après le premier réalisé en 2021, se tiendra du 24 janvier au 17 février 2023. Il va se mener autour des 10 facteurs clés de la déclaration d'Arusha révisée de l'Organisation mondiale des douanes sur la bonne gouvernance et de l'intégrité et va concerner un échantillon de 376 agents des douanes et 285 acteurs du secteur privé. L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse tenue ce 19 janvier 2023.

Le sondage relatif à la perception de l'intégrité des douanes a pour objectif d'évaluer de manière quantitative, comment les fonctionnaires des administrations douanières et les parties prenantes du secteur privé, évaluent ou perçoivent individuellement le niveau d'intégrité des douanes. Cela, en utilisant comme cadre de référence les dix facteurs clés de la déclaration d'Arusha révisée de l'organisation mondiale des douanes en matière de bonne gouvernance et d'éthique douanière.

De manière spécifique, le sondage permet de vérifier dans quelle mesure les groupes cibles pensent que les administrations douanières parviennent à promouvoir l'intégrité et à lutter contre la corruption en leur sein. Il met l'accent sur l'évaluation faite par les agents des douanes et les acteurs du secteur privé, sur les procédures, les infrastructures et les flux du travail concret plutôt que sur les opinions et mentalités. C'est un instrument d'amélioration des performances.

Les journalistes présents au point de presse

Pour le deuxième sondage, sept sites ont été identifiés dans la ville de Ouagadougou, pour administrer les questions. Ce sont le siège de la Direction générale des douanes, le siège de la Chambre de commerce et d'industrie, l'Ecole nationale des douanes, le bureau des douanes Ouaga-gare, le bureau de douanes Ouaga-aéroport, le bureau de dédouanement des véhicules et le bureau des douanes Ouaga-route. Des dispositions seront aussi prises, afin que les acteurs des autres villes, puissent prendre part au sondage.

Le sondage se tient grâce à l'appui du programme A-CPI, mis en œuvre depuis 2019 par l'Organisation mondiale des douanes dans 25 pays de la sous-région. À long terme, le projet vise à améliorer la gouvernance et l'intégrité dans l'administration douanière. La douane burkinabè détient actuellement un score de 2,34 et vise d'ici la fin du programme en 2024, un score de 2,67. Le score d'une administration intègre et dépourvue de corruption étant de 3.

À en croire Pulchérie Dabiré/Somda, présidente du comité A-CPI Burkina, les résultats du premier sondage réalisé en 2021 sont encourageants. Les fonctionnaires des douanes et les acteurs du secteur privé ont dans l'ensemble une image positive du suivi et de la mise en œuvre des initiatives d'intégrité de la direction générale des douanes. Ils ont respectivement attribué une note globale de 7,9/10 et 6,8/10.

Pulchérie Dabiré/Somda, présidente du comité A-CPI Burkina

Pulchérie Dabiré ajoute que les résultats du sondage ont permis entre autres de connaître deux domaines prioritaires en matière de promotion de l'intégrité et de lutte contre la corruption. Ces domaines sont la fonction audit et contrôle interne en associant l'interconnexion, le recours aux TIC et l'analyse de données partagées au maximum, ainsi que le moral des agents des douanes par une participation accrue au changement organisationnel et aux processus de management des ressources humaines renforcé.

Le sondage a aussi permis de sensibiliser les agents des douanes et les acteurs du secteur privé, d'identifier les mesures à mettre en place pour améliorer l'intégrité, d'être accompagné dans le renforcement des capacités en matière de contrôle interne et de conscientiser les agents sur la nécessité de prendre des engagements pour un changement de comportement.

Le deuxième sondage sera officiellement lancé le 24 janvier 2023, sous la présidence du ministre de l'économie, des finances et de la prospective. Il sera réalisé par la société PWC, à travers sa représentation locale basée au Nigeria. Afin d'assurer une bonne participation des acteurs du secteur privé faiblement représentés au premier sondage, une pré-sensibilisation a été organisée à leur endroit.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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Rumeurs sur la réhabilitation du stade du 4-Août : La mise au point du groupement d'entreprises chargé de l'exécution du marché

jeu, 19/01/2023 - 23:06

A la suite de la visite du chantier de réhabilitation du stade du 4-Août le 18 janvier 2023 par le ministre en charge des sports, une photo des vestiaires a enflammé la toile burkinabè, suscitant indignation ou quolibets. Ce qui a poussé le groupement d'entreprises chargé de l'exécution du marché à faire la mise au point suivante.

Depuis hier jeudi, la blogosphère burkinabè s'est emballée suite à la visite du nouveau ministre en charge des Sports sur le site du stade du 4-Août dont la réhabilitation est engagée depuis plusieurs mois. Et pour cause, une photo censée représenter les vestiaires, a plongé les amoureux du football dans l'émoi. Evidemment, des Burkinabè sincères se sont demandé si un travail sérieux se déroule dans ce stade mythique et au moment où des compétitions africaines se profilent à l'horizon.

Mais qu'en est-il réellement ? Déjà hier, le site L'Etalon.net alertait l'opinion publique nationale et internationale que l'image virale n'était pas celle des vestiaires dont les travaux à ce stade ne sont pas terminés. Mais il est bon de faire un certain nombre de rappels sur le projet de réhabilitation du stade du 4-Août, qui a été confié en 2021 au groupement d'entreprises TRUVA INSAAT/SIFA-SA/ Al- MOUNIA.

Sur le coût du projet. Les spéculations vont bon train et les comparaisons les plus folles avec d'autres stades africains, se poursuivent. Le coût du marché est de 14.792.665.661 FCFA. Sur ce montant, il y a 2. 256.508.321 FCFA de TVA à reverser et plus de 376 millions de FCFA pour l'enregistrement du marché. Il reste donc quelques 12 milliards de FCFA pour les travaux. La précision de taille est que l'Etat a décidé de payer cette cagnotte sur 3 exercices budgétaires (2021, 2022 et 2023). A ce stade, l'Etat s'est acquitté d'un montant de 7.451.356.866 FCFA sur les 14 milliards de FCFA. Mais à ce jour, les entreprises ont dû engager un apport personnel de plus de 3 milliards de FCFA pour faire face à certaines contingences.

Sur les retards du projet. C'est connu de tous, la réhabilitation des travaux du stade est suivie par un groupe mis en place depuis le début et qui comprend, le secrétariat technique du ministère en charge des sports, la Direction générale de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (DGAIC), le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) et bien sûr par la mission de contrôle, GRETECH, recrutée à cet effet.

A ce propos, ce n'est pas exagéré de rappeler que le processus de réhabilitation a commencé avec le ministre Dominique Nana et s'est poursuivi sous le magistère des ministres Matthias Tankoano, Wabou Drabo, Issouf Sirima et récemment Boubacar Savadogo. On peut donc aisément deviner que les changements institutionnels aidant, le projet a pu traverser des périodes d'incertitude.

Ce ne sont pas les seules entreprises qui traversent le désert, surtout quand leurs fournisseurs sont à l'extérieur. En effet, la guerre en Ukraine a désorganisé l'approvisionnement mondial de certaines matières premières et provoqué le renchérissement de leurs coûts ainsi que l'envol du cours du dollar. Tenez, selon des sources proches de l'entreprise, les sièges du stade (pour les arbitres, les joueurs, les VIP et les supporters) ont été commandés en Espagne avec l'entreprise FIGUERAS.

L'audiovisuel, (écrans géants, écrans périphériques, son, connexion à la RTB) doit être installé par l'entreprise française VIDELIO dont les techniciens sont d'ailleurs à pied d'œuvre actuellement. Sur Google, on peut d'ailleurs vérifier que c'est VIDELIO qui a réalisé les mêmes travaux pour le stade de France. Les projecteurs de 1200 Lux seront l'affaire de l'entreprise française Zumtobel et les coffrets électriques, ceux de la structure française EAS.

Si avec toutes ces entités étrangères dont certaines n'hésitent pas à revoir les modes de paiement et même le montant des prestations, dans les périodes d'instabilité institutionnelle, le groupement d'entreprises chargé des travaux a pu garder le cap, il faut plutôt s'en féliciter. Les amoureux du foot peuvent ne pas être contents du retard mais ils peuvent tout de même comprendre que personne ne peut prévoir une guerre en Ukraine et deux coups d'Etat en une année au Burkina Faso.

On pourrait même avancer que c'est en voulant bien faire que la polémique a pu naitre. En effet, en prévision du match programmé le 20 mars prochain entre les Etalons et le Togo, le groupement d'entreprises mettait les bouchées doubles pour que les différents compartiments du stade soient opérationnels. A cet effet, le matériel restant (projecteurs, coffrets électriques) devait être acheminé par cargo pour gagner du temps.

En attendant que les sièges des vestiaires soient réceptionnés (délai prévu en mars 2023), la solution palliative était de les faire confectionner par un fournisseur local. Et c'est la photo de ces sièges dans les vestiaires non encore achevés, qui a servi de matériau pour un mélodrame monté de toutes pièces.

Pour clore le chapitre des mécontents parmi les représentants des structures du sport, il n'est pas exagéré de dire que jusqu'à présent, le projet n'a pas été récusé par les techniciens et le contrôle qui tiennent chaque semaine une réunion pour évaluer l'état d'avancement des travaux. Dans ce domaine, on n'évoque pas d'ailleurs suffisamment, peut-être à dessein, le fait que jusqu'à présent, la pelouse n'est pas réhabilitée parce que l'entreprise adjudicatrice du marché (différente du groupement) n'a pas commencé son travail.

Enfin, dans le chapitre, il faut relever les ennuis judiciaires du groupement d'entreprises, toute chose qui a provoqué un blocage de deux mois.
Au total, si la vérité était donnée par des images et des explications bien claires, il n'y aurait pas d'émotion encore moins de colère. Il reste au public burkinabè amoureux du foot et surtout de la sincérité, de venir constater que les travaux avancent bien… C'est le seul juge souvent crédible …

Service Communication du Groupement d'entreprises chargé de la réhabilitation du stade du 4-Août

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Dédougou : Le gaz butane serait-il vendu en fonction de la tête du client ?

jeu, 19/01/2023 - 23:05

Le gaz butane est un trésor introuvable à Dédougou depuis fort longtemps. Des clients font le tour des points de recharge de la ville à longueur de journées. Mais hélas, chacun regagne sa maison comme il était venu. Curieusement, dans ce manque trop prononcé de gaz, certains clients arrivent à recharger leurs bouteilles.

S'il y a de la matière qui suscite la plus grande convoitise de la population de Dédougou ces derniers moments, c'est bien le gaz butane. Ce produit connu sous nos tropiques pour son utilité dans la cuisson des aliments et la production d'eau chaude, surtout en ces temps de froid, fait gravement défaut dans la cité du Bankuy.

Chez un commerçant de la place réputé être l'un des détenteurs du monopole de la distribution du gaz butane, les clients se relaient sans discontinuer. Mais, c'est avec grise mine que la grande majorité de la clientèle retourne chez elle. « Il n'y a pas de gaz », c'est le refrain qui est servi à ceux qui n'ont pas la chance de faire partie des « clients bienheureux ». Aussi paradoxale que cette situation puisse paraître, des clients réussissent à répartir à la maison avec des bouteilles rechargées. Mais comment cela est-il possible ? C'est du moins la question qui taraude tout esprit observateur de la situation.

A ce propos, une source nous a mis au parfum. Nous décidons ce mercredi 18 janvier 2023 de vérifier l'information. Trois heures de temps (11h à 13h) ont suffi pour les besoins de vérification.

Dans l'intervalle de temps, des dizaines de personnes sont venues au lieu, à la recherche du gaz. Elles ont regagné leurs domiciles dans l'insatisfaction. Par contre, trois clients sont répartis avec des bouteilles rechargées.

Le mode opératoire pour satisfaire la « clientèle bienheureuse » est la suivante : le client arrive avec sa bouteille de gaz vide. Il la dépose et disparaît comme s'il est réparti à la maison. Pendant ce temps, un employé du lieu de vente embarque la bouteille vide sur une moto et disparaît à son tour dans la ville. Quelques temps après, il revient avec une bouteille chargée. Peu de temps après son retour, c'est au client de pointer le nez pour récupérer sa bouteille.

Ce scénario, selon notre source, se passe tous les jours et ce, depuis longtemps que dure la pénurie de gaz butane dans la ville de Dédougou. Pour rappel, la pénurie de gaz butane à Dédougou remonte au dernier trimestre de l'année 2022.

Mais qui sont ces clients qui bénéficient de faveurs dans la recharge de leurs bouteilles ? Pourquoi les autres en sont privés ? S'agit-il réellement d'un manque de gaz butane auquel fait face la population à Dédougou ? Ce manque est-il provoqué pour satisfaire l'égo d'une personne ? Ce sont autant d'interrogations que la situation amène à poser sans pouvoir y trouver de réponses.

SY

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Burkina : Le Docteur Brice Bicaba nommé directeur général de la santé et de l'hygiène publique

jeu, 19/01/2023 - 23:00

Le Docteur Brice Wilfried Bicaba a été nommé directeur général de la santé et de l'hygiène publique au conseil des ministres du mercredi 18 janvier 2023. Il cumule également le poste de responsable du programme budgétaire « Santé publique ».

Il est le visage de la lutte contre le Covid-19 au Burkina Faso. Le Dr Brice Bicaba est connu pour ses compétences en épidémiologie et en santé publique. Son leadership lui a permis de prendre le relais de la riposte contre la maladie après le débarquement du Pr Martial Ouédraogo. Directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) depuis 2019, il avait été nommé coordonnateur national par intérim de la réponse à l'épidémie du coronavirus avant d'assurer pleinement la coordination du comité sectoriel « Santé ».

Nanti d'une forte expérience dans la gestion des services de santé, la surveillance épidémiologique et la gestion des épidémies, le Dr Brice Bicaba est connu dans la sous-région pour avoir fait profiter de son expérience à plusieurs pays dans la réponse aux épidémies et dans la gestion des urgences de santé publique. Il a notamment été conseiller temporaire de OMS/TDR de 2016 à 2021. Il s'agit d'un programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales.

Le Dr Bicaba a pris part, en janvier 2020, à un programme de formation sur la gestion des urgences en santé publique, au siège des centres américains de contrôle et de prévention des maladies, à Atlanta. Ce programme s'inscrivait dans le cadre du partenariat entre les Etats-Unis et le Burkina Faso en vue de renforcer la capacité mondiale à détecter et répondre aux menaces de maladies infectieuses telles que la méningite, la rougeole, la polio, la grippe et le Covid-19.

Notons que le Dr Bicaba a occupé pendant trois ans, la fonction de président du conseil d'administration du centre hospitalier universitaire Blaise Compaoré. Il a également été directeur de la protection de la population et directeur de lutte contre les maladies. Il a également été médecin chef du district sanitaire de Nouna de 2009 à 2013.

Le nouveau directeur général de la santé et de l'hygiène publique est titulaire d'un master 2 en économie de la santé et management des systèmes de santé publique obtenu à l'université de Paris Dauphine, d'un master 2 en santé publique option épidémiologie et biostatistique obtenu en 2011 à l'Institut africain de santé publique. Le Dr Brice Bicaba est l'auteur de plus d'une trentaine de publications.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Secteur agro-sylvo-pastoral au Burkina Faso : Des ministres échangent avec les partenaires techniques et financiers

jeu, 19/01/2023 - 22:30

Un dialogue politique a eu lieu le jeudi 19 janvier 2022 à Ouagadougou entre des membres du gouvernement burkinabè et les partenaires techniques et financiers du secteur agro-sylvo-pastoral. Les échanges ont porté, entre autres, sur le financement du secteur rural, la mise en œuvre des projets et programmes dans ce contexte d'insécurité et la disponibilité des intrants pour la saison agricole prochaine.

A écouter le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Augustin Kaboré, la rencontre de ce 19 janvier a d'abord pour objectif d'examiner les sujets d'importance capitale du secteur agro-sylvo-pastoral halieutique et faunique. Ensuite, de clarifier les orientations des actions du gouvernement dans le secteur agro-sylvo-pastoral halieutique et faunique. Enfin de renforcer la mobilisation des financements et des différents appuis auprès des partenaires techniques et financiers pour soutenir la mise en œuvre des projets en lien avec le secteur.

Lors de cette session, les engagements du 27 juin 2022 ont été passés en revue. « Le taux d'exécution de ces engagements est relativement satisfaisant », a indiqué le ministre Kaboré. Et d'ajouter : « nous avons développé ensemble des thématiques d'intérêts majeurs pour le Burkina Faso. Sur 57 projets du secteur rural, six sont en souffrance aujourd'hui à cause du défi sécuritaire. Nous avons échangé avec nos partenaires pour que nous puissions examiner de très près les mécanismes pour que ces projets qui sont en souffrance puissent retrouver leur dynamique pour le bonheur des populations ».

Selon le chef de file des partenaires techniques et financiers, Jean Michel Limat, les échanges ont permis de dialoguer réellement avec les ministres en charge du secteur rural. « C'est extrêmement important dans ce contexte. Cela permet d'échanger les points de vue et de s'accorder sur les dispositions à prendre. C'est un cadre que nous voulons poursuivre. Nous avons appris avec beaucoup d'assurance que le ministère veut intensifier ce genre de rencontres. Nous sommes preneurs de ce type de rencontres qui nous permettront de faire le point sur le plan technique de manière régulière. Nous allons profiter de cette opportunité pour faire cet accompagnement de manière plus proche et surtout de manière plus flexible par rapport à la situation », poursuit monsieur M. Limat.

Jean Michel Limat, chef de file des partenaires techniques et financiers

Il rappelle que c'est important de rester dans les zones à forts défis sécuritaires pour pouvoir apporter des appuis, pas uniquement d'urgence, mais des appuis pour la sécurité alimentaire des populations et aussi donner aux populations des perspectives socio-économiques.

Le ministre en charge de l'agriculture Denis Ouédraogo rassure que des dispositions sont prises pour que d'ici fin mai, les intrants soient disponibles pour le bonheur des agriculteurs.

Le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement Augustin Kaboré

« Nous sommes en train de mettre l'ordre, véritablement de l'ordre à la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire. Nous sommes en train de réhabiliter certains magasins parce qu'ils sont vieux maintenant. Après cela nous comptons construire de nouvelles infrastructures », promet le ministre. Il a annoncé la digitalisation de la SONAGESS pour mieux contrôler les stocks.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Enlèvement d'une soixantaine de femmes à Arbinda : Une enquête en cours en vue d'identifier et d'interpeller les auteurs

jeu, 19/01/2023 - 17:57

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi 19 janvier 2022, le procureur du Faso informe que des hommes armés non identifiés, dans les encablures de la commune d'Arbinda, ont enlevé une soixantaine de femmes et de nourrissons allés à la recherche de feuilles et fruits sauvages comestibles.

Selon le communiqué, ces enlèvements ont eu lieu les 12 et 13 janvier 2023 dans les villages de Liki-Boukouma avec une quarantaine de victimes, et Sirigni avec une vingtaine de victimes.
Les victimes ont été appréhendées et conduites vers les localités de Gasseliki et Gorguel.

Par ailleurs, une enquête est en cours en vue d'identifier et d'interpeller les auteurs.
Le procureur du Faso en ces circonstances particulièrement douloureuses, au nom de son parquet, traduit sa solidarité aux familles des victimes et rassure que des efforts sont consentis pour leur libération.

Lefaso.net

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Processus budgétaire au Burkina Faso : La transformation digitale au cœur des journées de réflexion de la direction générale du budget

jeu, 19/01/2023 - 17:00

Débutées ce 19 janvier 2023, les premières journées de réflexion sur le processus budgétaire au Burkina Faso initiées par la Direction générale du budget (DGB) se poursuivent jusqu'au 20 de ce mois. Placées sous le thème : « Le processus budgétaire dans un contexte de digitalisation au ministère de l'Economie, des finances et de la prospective », ces présentes journées ont pour objectif général d'échanger sur la digitalisation du processus d'élaboration des lois de finances. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo, en présence des anciens ministres délégués chargés du budget et anciens directeurs généraux du budget.

Cette tribune de réflexion, longtemps attendue, selon l'appréciation du ministre de l'économie, Dr Aboubacar Nacanabo, est considérée comme le chaînon qui manquait à la liste des cadres de concertation institués dans son département pour un partage de solutions. Ceci, en vue de dupliquer à l'échelle, les bonnes pratiques. Visiblement satisfait, il a adressé ses vives félicitations au directeur général du budget ainsi qu'à l'ensemble de ses collaborateurs, pour avoir eu la brillante idée d'instituer ces journées de réflexion.

Le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo

« Il s'agit de journées très importantes pour nous. C'est l'occasion pour les acteurs du budget et surtout les devanciers qui ont apporté beaucoup à l'édification de la maison de venir partager leurs expériences avec ceux qui sont en poste actuellement pour que nous puissions améliorer le processus budgétaire au Burkina Faso, notamment à travers la digitalisation, et faire en sorte que le budget puisse être préparé et adopté dans les conditions les plus modernes. Parce que c'est ce que nous recherchons dans l'administration financière burkinabè », a indiqué le ministre Nacanabo.

En s'inscrivant dans la vision du gouvernement qui est de faciliter l'accès des usagers au service public ainsi qu'aux prestations de l'administration publique grâce aux opportunités et autres possibilités qu'offrent les nouvelles technologies, le ministère en charge de l'économie s'est engagé dans un vaste chantier de digitalisation de ses services pour plus d'efficacité.

Les anciens ministres délégués chargés du budget et anciens directeurs généraux du budget en compagnie du ministre

Mais pour l'instant, l'accent est mis sur la dématérialisation des procédures de préparation du budget de l'Etat, avec comme finalité, l'allègement du processus et la réduction du coût de préparation des documents budgétaires. L'une des raisons avancées par le premier responsable dudit département pour justifier ce choix est le fait que cela permettrait plus de transparence et d'efficacité dans leurs actions, rappelant par la même occasion que le budget est mis au service du citoyen. Pour cette raison, soutient-il, « il faut faire en sorte qu'il (le citoyen) soit satisfait au bout de la chaîne. C'est ce que nous sommes en train de faire ».

Dressant le bilan des actions déjà engagées à cet effet, le ministre de l'économie a relevé la dématérialisation d'une partie de la préparation du budget. « Nous sommes en train d'avancer vers la finalisation », se réjouit-il. Dans cette même dynamique de digitalisation, une plateforme de gestion des bulletins de paie des agents publics de l'État sera déployée dans les mois à venir.

Vue des participants dans la salle

Comme avantage, la mise en place du e-bulletin réduira considérablement les coûts d'impression des bulletins. Cette démarche permettra également aux agents de l'administration d'accéder à leurs bulletins sans avoir à se déplacer. « Nous sommes en train d'accélérer également dans le processus pour que d'ici la fin de l'année 2023, nous puissions être à un niveau satisfaisant de matérialisation. Et continuer à faire en sorte qu'à la fin, tous les citoyens burkinabè puissent sentir que les choses évoluent (...) », a renchéri Dr Nacanabo.

Le thème de ces premières journées est : « Le processus budgétaire dans un contexte de digitalisation au ministère de l'Economie, des finances et de la prospective ». S'exprimant sur le choix du thème, il a fait remarquer que la digitalisation du processus budgétaire permettra à la direction générale du budget d'être en phase avec la vision déclinée dans son plan stratégique : « A l'horizon 2024, la direction générale du budget est une structure moderne, performante, transparente et accessible à ses usagers et partenaires ».

Le ministre a invité la diversité des profils à des échanges francs

Pendant deux jours, les participants vont suivre des communications en lien avec les généralités sur la digitalisation : le processus de préparation du budget de l'État, la revue d'ensemble de la production des documents et enfin l'état de mise en œuvre de la réforme budgétaire en cours au Burkina Faso. Outre ces communication, des personnes ressources partageront leurs expériences sur « la déconcentration de la fonction d'ordinateur : expérience d'un autre pays africain » et sur « les premières expériences de l'informatisation dans le processus budgétaire ».

Des travaux en atelier sont également prévus et porteront sur le sous-thème « possibilités de digitalisation du processus d'élaboration des lois de finances ». Pour la circonstance, deux groupes seront constitués. Le premier groupe va se pencher sur « l'examen des possibilités de digitalisation dans le processus d'élaboration des lois de finances initiales et rectificatives », et le deuxième groupe sur « l'examen des possibilités de digitalisation dans le processus d'élaboration de la loi de règlement ».

Des pionniers

De ces journées de réflexion sortiront des recommandations qui indiqueront la voie à suivre pour réussir la digitation du processus budgétaire au Burkina Faso. Un rapport sera produit pour capitaliser les conclusions et les recommandations. Quant à l'usage de ce rapport, le ministre a assuré que les propositions seront judicieusement exploitées. Les travaux de ces journées prendront fin le vendredi 20 janvier 2022, à Ouagadougou.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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