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Mis à jour : il y a 1 semaine 6 jours

Cité dans une affaire de malversations financières de plus de 2 milliards Fcfa : Le maire de Dialakorodji Oumar Guindo cuisiné au Pôle économique

sam, 04/06/2022 - 11:14
Le Maire Guindo de Dialakorodji Suite à une plainte du “Collectif des contestataires de la mauvaise gestion du maire de la Commune rurale de Dialakorodji” contre le maire, Oumar Guido,  relative à une malversation  portant sur plus de 2 milliards de Fcfa, l’édile communal, à en croire plusieurs sources,  était au niveau au Pôle économique avec son régisseur de dépenses, où ils ont longuement été cuisinés par rapport à leur gestion.

Bloqué depuis plusieurs années au niveau de plusieurs services de répression contre les infractions économiques, le dossier impliquant le maire de Dialakorodji a connu depuis la semaine dernière une nette évolution. Et pour cause ! L’inamovible élu de Djalakorodji, selon plusieurs sources concordantes, a été entendu à trois reprises avec son régisseur de dépenses par rapport à des soupçons de malversations financières qui ont été révélées par des élus.

Il nous revient qu’il est reproché au maire l’utilisation de reçus de marchés en lieu et place des quittances du Trésor public, en violation de l’article 275 du Code des collectivités territoriales portant fonds des CT qui dispose : “Les fonds des collectivités territoriales sont des fonds publics obligatoirement déposés au Trésor public”. Ce qui ne serait  pas le cas au niveau de la mairie de Dialakorodji où ces fonds tombaient directement dans les poches du maire et de ses proches, à en croire les dénonciateurs.

Aussi, en violation du code des collectivités, le maire Guindo aurait recruté un élu communal comme agent des collectivités, toutes choses qui ne sont pas compatibles.

“Cette pratique d’élaboration des quittances parallèles, l’utilisation de reçus de marché en lieu et place de la quittance du Trésor public a fait perdre à la localité le montant de plus de 2 milliards de Fcfa”, nous a confié une de nos sources. C’est forts de ces arguments que les dénonciateurs ont déposé des plaintes au niveau de plusieurs services de répression des infractions économiques, comme le Bureau du vérificateur général, le Pôle économique, l’Oclei. Cependant, il se trouve que ces plaintes dormaient au niveau de ces services. Il a fallu que le Collectif interpelle les autorités politiques administratives et judiciaires pour que le dossier connaisse enfin une évolution avec la convocation du maire Oumar Guindo qui est de nos jours plus fréquent au Pôle économique que dans son propre bureau.

Reste maintenant à savoir quel sort sera réservé au maire de Dialakorodji. Les prochains jours nous édifieront davantage.                                                                                         

Kassoum THERA

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Moustaph Maïga, candidat à la présidence de la ligue régionale de football de ségou “En 10 ans de management, j’ai engrangé des résultats indéniables dans le football ségovien avec des records jamais égalés”

sam, 04/06/2022 - 11:11
Moustapha Maiga “Nous nous engageons à redresser la pente du football ségovien…” La Ligue régionale de football de Ségou termine son mandat dans quelques semaines, pour ce qui est du bureau élu en 2018 par le Conor-Fémafoot. Dans une dizaine de jours, le bureau sortant devrait lancer le processus du scrutin, en tandem avec la Commission électorale de première instance élue à cet effet en octobre 2021 (une exigence de la Fifa), qui a déjà supervisé et approuvé les opérations électorales des Ligues de Gao, Bamako et Mopti ainsi que du District de football de Kita. Un des candidats annoncé, et non des moindres, à la présidence de la Ligue de football de Ségou s’entretient largement avec nous ici. Il s’agit bel et bien de Moustaph Maïga qui se prépare à lancer sa campagne électorale ce week-end à Ségou. Edifiant !

Aujourd’hui-Mali : Moustaph Maïga, on vous a vu annoncer votre candidature à la présidence de la Ligue régionale de football de Ségou, c’est une première, depuis que l’on vous suit dans le football…

Moustaph Maïga : Tout à fait, c’est la première fois que je décide de franchir ce palier, après avoir dirigé des clubs de football à Ségou, mais surtout après avoir dirigé le District de football de Ségou pour le mandat 2011-2015.

C’est une occasion alors de nous parler de votre parcours sportif….

Mon parcours sportif, qui peut intéresser vos lecteurs et qui est rectiligne pour moi, parce qu’ayant une méthode de refuser de brûler les étapes, commence, il y a justement, avec la venue du bureau sortant de la Ligue régionale de football de Ségou en 2009. En ce sens que je suis un témoin attitré de son bilan de 13 ans, faits de réussites et d’échecs. Globalement déclinant. J’espère que j’aurais l’occasion avec vos questions d’y revenir. Mais de passage, je dois noter que je suis dans le football tout petit, depuis Bourem où nous avions entamé notre jeunesse. Certaines contraintes comme la distance avec la capitale nationale, les études qu’on mettait en avant face au football n’ont pas permis les ambitions personnelles dans ce domaine.

Nous sommes néanmoins fiers, aujourd’hui, que c’est notre encadreur et aîné, Abdoul Aziz Maïga qui est le premier responsable national du sport et de l’éducation physique au Mali. Je ne peux pas, non plus m’empêcher de ne pas citer un grand nom du football malien, par qui notre connaissance et notre management du football sont passés : Me Boubèye Maïga qui n’est plus aujourd’hui. C’est l’homonyme à mon père, c’est mon père spirituel. Il a fait de moi un fan exceptionnel de l’AS Réal de Bamako.

Chaque semaine, par Air Mali, il m’envoyait une grosse enveloppe contenant des journaux et des magazines de la semaine (Podium, Jeux d’Afrique, Ivoire Sport, Onze Mondial, France Football..) que je garde encore, des fanions et des maillots. J’étais encore au second cycle, et même des fonctionnaires se liaient d’amitié avec moi pour venir s’abreuver en informations sportives, sans compter que pour toute discussion qui achoppait entre les gens en ville, notre maison était le TAS pour les protagonistes… Ils repartaient satisfaits. Je lui dois donc énormément dans la gouvernance administrative du football, les procédures mais dans le journalisme tout court, puisque par finir j’ai embrassé les deux. Cependant, à Ségou dès mon entame professionnelle en 1992, je me suis consacré au dernier, avec la radio et le journal ; de temps en temps, j’aidais les desks sportifs par des analyses et des critiques du sport ségovien. Ceux qui ne supportaient pas nos écrits et notre communication radio sur eux dans le sport nous ont lancé un défi, le genre où ils vous disent, au lieu de prendre la plume et le micro, venez dedans et vous comprendrez que les résultats sportifs ne se donnent pas par la bouche.

En 2009, un petit club qui n’avait jamais joué un rôle dans les carrés d’as, le Balanzan AC, est venu me voir à la maison pour prendre les rênes de l’équipe. J’ai conditionné leur proposition, à être totalement libre de ma gestion pour réaliser mes principes et souhaits : organisation, méthodes, moyens et résultats.

Et les résultats sont au-dessus de toutes les espérances. En deux saisons, le club a été Champion régional de Ségou, participé à deux montées en D1 et joué pour la première fois de son existence, les phases fédérales de la Coupe du Mali, en battant des clubs historiques du Mali que sont le Debo de Mopti, le Mamahira de Kati, l’Etoile filante de Koutiala. Ces résultats ont permis, pour la première fois à Ségou, de voir des joueurs mis en valeur, vendus lucrativement à d’autres clubs (cela ne s’était jamais passé à Ségou, les joueurs partaient sauvagement de Ségou, qui pour un jeu de maillot au bénéfice du club quitté, qui pour un petit dessous arrangé pour un des dirigeants du club quitté).

J’en cite, Amadou Niangadou parti au COB suite à une enchère, Boubacar Fané au Nianan de Koulikoro et Flé Diarra à l’AS Bakaridian qui a évolué en équipe nationale locale. En laissant le club Balanzan AC, je lui ai permis d’avoir une santé financière inégalée, car nous-mêmes avions instauré à Ségou, pour la première fois aussi, l’achat de joueurs intra-ligue (les clubs ne connaissaient pas cela ou mettaient la pression sociale pour quitter d’une équipe de Ségou à une autre équipe de Ségou sans frais payés).Estimant après que le sport donnait une visibilité, j’ai voulu changer de méthode, pour imiter le Coton Sport de Garoua, qui est un club associatif d’une entreprise camerounaise comme la CMDT chez nous. Au lieu de créer un club à l’Office du Niger, j’ai proposé au promoteur du Balanzan AC, juste de changer le nom pour la troisième saison sportive et tenter une nouvelle montée en D1, nous permettant de garder l’ossature, avec la promesse  obtenue que jeune chômeur, il serait recruté à l’Office du Niger. La tentative a échoué.

Nous avons donc, malgré tout, créé l’association sportive Office du Niger Sports, en septembre 2011 et mis le paquet pour son affiliation, obtenue à la Fémafoot à travers la voie hiérarchique. Cependant, le SG de la Ligue de Ségou a refusé en octobre 2011 de nous donner notre document d’affiliation retour,  ainsi que le CD pour la confection de nos licences. Il a fallu un certain Bocoum de la présidence de la République, sollicité par un voisin de bureau, pour que le président de la Fémafoot, feu Hamadoun Kola Cissé nous dise nommément qui a décidé de bloquer le soi-transmis de notre affiliation, en nous promettant, avec ce trafic d’influence, d’obtenir notre droit élémentaire, en novembre 2011.

Effectivement, le 11 novembre 2011, notre affiliation nous a été remise, et 9 mois après, nous montions en D1 devant l’US Bougouni qui venait de gagner la Coupe du Mali ; et tenez-vous bien, le président de la Ligue de football de Ségou n’a pas assisté à un seul des 4 matchs de cette montée en D1 (2 à Ségou et un à Mopti et un à Bougouni), pendant que plus de 8 membres de la Ligue de Sikasso venaient saluer notre délégation à son hôtel à Bougouni).

Et pourtant, en 13 ans de gestion, c’est le seul club qui a pu se hisser dans l’élite, 2 saisons sportives durant et qui fait ironiquement son bilan ! Office du Niger Sports en D1 en 2012, le Balanzan AC s’est finalement offert gratuitement à nous. Nous l’avons absorbé afin que ses cadres joueurs, qui avaient le niveau de l’élite, soient dans l’effectif, sans trop de tracasseries et en contrepartie, pour que le nom Balanzan ne disparaisse, nous avons supporté deux saisons durant l’affiliation du Centre de formation à la Fémafoot et entretenu le nouveau club : Centre de formation Balanzan.

Malgré la dynamisation de ces clubs et l’engouement suscité, j’ai fait le constat que c’est la Ligue seule qui organise des compétitions et cela ne se fait que pour 4 mois seulement, donc les 5 premiers mois de la saison, rien ne se faisait, en dehors de matchs amicaux. Cela m’a permis de comprendre que pour le cercle de Ségou, une entité sportive ne joue pas son rôle.

Et quand nous étions dans cette réflexion, nous sommes informés que,  non seulement, il n’y a de District que de nom, mais le mandat est largement dépassé. Nous organisions les clubs et obligeâmes le bureau sortant à renouveler cette instance sportive, lequel se décida à convoquer finalement une assemblée générale élective en février 2011.

Mais, à 48 h de la session, c’est bizarrement le bureau sortant de cette Ligue de Ségou qui décida de reporter cette assemblée générale d’autrui, en arguant qu’il va proroger le mandat du District fantôme de Ségou au motif ridicule que les mandats des Ligues de Koulikoro, Sikasso et Bamako sont prorogés, sachant tout simplement qu’il ne pouvait pas nous battre aux élections, avec leur candidat qui devait dans leur plan leur faire récupérer ce District.Notre appel auprès de la Commission recours de la Fémafoot obligea le District sortant à organiser cette élection au plus tard le 31 mars 2011. Nous la remportions haut la main en organisant, pendant 4 ans de mandat, de 2011-2015, sans un franc de subvention de la Ligue, un Championnat intégral de district par saison, une Coupe du district par saison et une demi-douzaine de trophées par saison, au point que les observateurs du sport nous confondaient avec la Ligue.

En 2015, après un bilan très élogieux, nous décidâmes de ne pas nous représenter à un second mandat, considérant avoir atteint nos deux objectifs : donner de la compétition aux jeunes sportifs en les organisant du mieux et faire monter un club de Ségou en première division après la relégation depuis 2005 de l’AS Biton. Je résume donc ainsi mon parcours sportif à Ségou !

Vous montez patiemment les escaliers, hier,c’était des clubs au District… Aujourd’hui, c’est la Ligue…

C’est presque ça, si je dois rejoindre mon principe de marcher proprement sur les escaliers du football. Mais j’aurais voulu entendre pourquoi je vise cet objectif de la Ligue, alors que j’ai eu l’opportunité de participer à des bureaux de Ligue mais refusé de jouer les accompagnateurs pour se légitimer.

Je me présente, parce qu’après un mandat (2009-2013), le bureau sortant de la Ligue de football de Ségou arrivé à cette époque, il faut le dire, par un coup de force, je dis bien un coup d’Etat, est depuis dans la mauvaise gouvernance jusque maintenant. 13 ans, que vos colonnes ne me permettent pas de citer toutes les violations de textes opérées dans le football ségovien et qui leurs reviennent en pleine figure aujourd’hui, car l’histoire est toujours implacable lorsque vous êtes dans le faux.

Vous entendez clubs fictifs qu’ils claironnent ? Ce sont eux qui sont à la base. AS Merouba, ça ne vous dit rien en dehors de l’illustre musicien. Ils ont créé des clubs de ce genre en 2013 pour gagner des districts et rempiler. Vous les entendez dire que le District de Barouéli qui organise les matches de Bakaridian est illégal. Ce sont eux qui l’ont créé en 2013 pour faire le surnombre et se faire réélire, puis venir leur denier toute légitimité devant le Conor en 2018, parce qu’ils ne sont plus en phase. Vous les entendez se plaindre de suspension de la Fémafoot ? Ils m’ont suspendu en 2013, pour atteinte à l’honneur de la Ligue (pour des gens et une instance régionale qui n’ont aucun égard pourtant pour la Fémafoot) étant président du District de Ségou, afin en réalité, que je ne participe à l’AG élective de 2013.

D’autre part, nous avons un bureau de Ligue délocalisé, éclopé, un secrétariat général virtuel qui n’a aucun contact physique avec les clubs et les acteurs, même pour le dépôt de leurs courriers, car si vous tombez sur un permanent, il vous dira toujours, il faut que j’appelle un tel pour voir si je peux prendre un courrier…

Vous avez des compétitions de façades où les clubs ne sont pas dans les mêmes villes. Vous les faites jouer en aller simple ; forcément, il n’y aura pas de justice sportive. Vous en faites de même pour le carré d’as. Les équipes ne sont pas de la même ville, un aller simple manquera toujours de justice sportive, mais plus grave vous organisez la dernière journée de ce carré d’as en première et deuxième heure pour deux matches à enjeu, où plus de la moitié des clubs du Carré d’as peut être championne. Allez y comprendre quelque chose !

Vous décidez d’établir une 3e division à travers une compétition et un règlement spécial. Vous jetez des clubs en D3, par l’argument que c’est une compétition, avec ses règles écrites ; et parce qu’un club de San (son président est celui du District de San) vous menace de ne plus obtenir le District de San, vous le repêchez en D2 à travers une session pour des besoins électoralistes. Et pour ne pas mécontenter un autre club qui est craint par eux (La Ségovienne, c’est à dire Office du Niger Sports), vous les repêchez aussi en D2, alors que ce mécanisme de rétrogradation et de maintien doit s’effectuer dans l’éthique sportive, sur le terrain et non lors d’une réunion. Vous pensez que ces gens ont de la morale à offrir aux publics sportifs ? Non.

Je me présente enfin, parce que je vois un phénomène dangereux arriver au football ségovien. Les grands dirigeants du football ségovien (il y en a trois seulement que je révèle à l’aise, Baba Minta, Sory Konandji et Amary Daou) ont fait de Ségou une plaque tournante du football malien en amenant des joueurs de Sikasso, Bamako, Kayes, etc., jouer dans les clubs de Ségou, s’entraîner devant eux, porter le nom de Ségou…

Mais aujourd’hui, on constate quoi, avec cette Ligue sortante. Des clubs de Bamako qui fuient la D3 de la capitale nationale, comme la peste, profitent de l’entité sportive de Ségou, par procuration, pour des desseins inavoués. Jugez-en ! Espérance de Médina Coura Bamako, Falima FC, FC Jourdain dont le président, membre de la Ligue, domicilié lui aussi à Bamako comme la plupart de ce bureau délocalisé, est déjà propriétaire et président d’un club à Ségou (FC Flambeau), une incompatibilité statutaire d’ailleurs.

Pour ces raisons, sans compter les refus d’appliquer les décisions juridictionnelles (on ne peut pas être juge et partie), les bravades vis-à-vis de l’instance fédérale qui se déteignent sur le football local, nous avons trouvé que ce bureau est usé, sans initiatives et n’est pas capable, 4 autres années devant, d’apporter une plus-value à notre football. Beaucoup de gens m’ont sollicité pour être leur porte-étendard et insuffler une nouvelle pulsion à ce sport roi.

Qu’est-ce qui plaide en votre faveur ?

De façon directe, mon bilan de 10 ans dans le football ségovien ! Je ne pense pas, qu’après les 3 icônes du football de Ségou que j’ai citées plus haut, il y ait un dirigeant à Ségou de notre génération qui puisse réaliser cela, sans fausse modestie, pour Ségou ! Parce que dans le domaine du sport, c’est comme ce que les Bamanans vous disent : “yeko dé ye foko yé”.

En 10 ans de management, j’ai engrangé des résultats indéniables pour le football ségovien avec des records jamais égalés :

Toutes les fois que j’ai participé avec mes clubs (Balanzan AC & Office du Niger Sports devenu aujourd’hui La Ségovienne), j’ai été champion régional de Ségou et participé à la montée en D1 au point de permettre à une équipe ségovienne de jouer 2 saisons sportives en Ligue 1 et de jouer, chaque saison sportive, les phases fédérales de la Coupe du Mali successives, jusqu’aux quarts de finale, pour certaines : champion régional en 2010, 2011, 2012, 2015, 2016 ; première division en Ligue 1 en 2012-2013 & 2013-2014.

Aussi, il y a des records de Ségou engrangés avec nous.

1 – Unique club malien qui est créé la même année et qui est monté en D1, après 9 mois d’existence.

2 – Unique club malien qui a battu, durant la même saison sportive (2012-2013), et le champion national en titre (Djoliba AC) et le détenteur de la Coupe du Mali (US Bougouni)

3- Unique club de Ségou qui a battu, depuis l’indépendance du Mali à nos jours, le Djoliba AC, 2-1, au stade Omnisports de Bamako.

4- Unique club malien qui a pu battre US Kita D1 sur son terrain fétiche.

5 – Unique club qui a démystifié l’invincibilité du Nianan de Koulikoro sur les clubs de Ségou, depuis l’indépendance.

6 – Invincibilité de mon club et de mon parcours en matchs officiels devant des formations de Ségou

Sur le plan de la gouvernance

1 – Nous avons ressuscité un District fantomatique de Ségou en 2011 et nous avons réalisé un mandat où durant chaque saison, un Championnat local, une Coupe du district et une demi-douzaine de trophées sont mis en jeu régulièrement.

2 – Nous avons revalorisé les honoraires des arbitres, de 2500 F qu’ils gagnaient à la Ligue à un montant de 5 000 F par match dans nos compétitions de district.

3 – Avec nous, Ségou a connu les premiers transferts lucratifs de joueurs intra-ligue.

4 – Avec nous, la Ligue de Ségou a bénéficié des plus fortes rentrées d’argent en matière de taxes, avec un pic de plus de 3 millions en une seule saison sportive soit le montant d’une subvention annuelle de la Fémafoot.

5 – Nous avons respecté la formule, Un Homme Un Mandat, en ayant les meilleurs résultats et en refusant de se succéder à nous-mêmes, pour laisser d’autres initiatives de s’éclore (malheureusement).

6 – Nous n’avons jamais trempé dans des casseroles financières, tant en clubs que dans les instances sportives, adeptes du respect scrupuleux des textes qui nous a permis de gagner, en 10 ans de management, tous nos litiges contre la Ligue de Ségou devant la Commission de recours, tant est que les verdicts sont rendus officiellement.

7- Nous avons toujours, depuis des ans jusqu’à nos jours, accompagné toutes les disciplines sportives de Ségou (football, basket, volley….) avec des donations d’équipements sportifs à travers nos journaux, nos radios et notre association Les As de Ségou.

Avec de tels résultats, nous pensons que c’est un gage aux yeux, non pas des Ségoviens qui me connaissent déjà très bien dans ce domaine, mais un gage aux yeux des Maliens qui aiment le football et ses résultats, qu’ils soient obtenus par n’importe qui.

Quel est l’état des lieux du processus électoral à ce jour ? Qu’en est-il de la disposition des textes qui disent que les ligues doivent être dirigées par des gens qui résident dans leurs juridictions sportives ?

La Ligue régionale de football de Ségou finit son mandat au plus tard le 4 août 2022. Les nouveaux textes en vigueur l’obligent à faire l’appel à candidatures, au plus tard le 20 juin, pour être dans les délais. Pour éviter ce qui est en train d’arriver aux différents Districts de football dont le cercle de Bla, par exemple. A Bla, par exemple, le mandat finit la semaine prochaine, mais le bureau sortant est incapable de convoquer une AG élective, sachant n’avoir pas de majorité sur les 3 clubs qui composent le District, au point que la Commission électorale de première instance l’a mis en demeure. C’est le modus operandi donc de cette Ligue de Ségou, qui veut surfer sur une prétendue victimisation, pour tromper encore les observateurs, alors que la maison est très sale, alors que pour la première fois, ils n’ont pas la chance ou la malchance de bénéficier de l’onction de la Fémafoot, comme en 2009 avec leur coup de force pour diriger le football ségovien, 2013 avec feu Kola Cissé et 2018 avec la partialité de la dame du Conor !

Donc, la Commission électorale de première instance va renouveler les 4 Districts mis en place par le Conor en 2018 et régler le contentieux des 3 autres Districts dont la Ligue a pensé, dans une supercherie extraordinaire, tromper la vigilance des acteurs sportifs. Deux exemples. Le District de Ségou qui a fini son mandat le 11 janvier 2019 et dont le bureau sortant fut incapable de le renouveler. Quand le bureau a voulu le faire en mars 2019, donc hors délai, Office du Niger Sports a porté une requête devant la Commission recours de la Ligue, et pour des gens qui vilipendent la Fémafoot pour un déni de justice ou rétention de décision, elle n’a tranché que 20 mois après, donc 2 saisons après, pour donner raison à Office du Niger Sports dont le nom n’existait plus, changé en La Ségovienne, bouleversant ainsi le collège électoral.

Pour Tominian, par exemple, en 2017 un District fut mis en place sous l’impulsion du directeur national des sports avec toutes les parties. Lorsque le bureau sortant de la Ligue de Ségou a su en 2018 que ce District n’était pas dans son sac pour l’élection, il a concocté une suggestion avec le Conor pour l’empêcher de voter, au motif que le seul club, Banzani AC qui l’a mis en place était radié. Deux ans après, on imagine un scénario de création d’une équipe à Tominian et la Ligue met un District en place. Or, les statuts de la Fémafoot sont clairs : sauf autorisation expresse de l’AG de la Fémafoot, un District ne peut se mettre en place sans la présence de 3 clubs. C’est dire que les turpitudes de cette Ligue la rattrapent toujours.

Maintenant, pour ce qui est de l’article 46.3 des statuts des ligues qui imposent de résider dans sa juridiction sportive pour se porter candidat, je n’ai pas grand commentaire à dire là-dessus, car ce sont des experts de textes, qui ne sont pas tous de la Fémafoot, qui l’ont élaboré, sachant le pourquoi ; mais je veux juste raconter une anecdote qui concerne Ségou et son président de la Ligue, anecdote qui n’est pas anodine par rapport à cette nouvelle disposition.

En 2014, le président de la Ligue de football de Ségou a fait une citation directe de notre journal Le Ségovien au Tribunal de Ségou et réclamer 10 millions de dommages et intérêts.

Le juge d’audience l’a débouté en 5 minutes d’audience, au motif que résident à Baco-Djicoroni Bamako, il ne peut pas utiliser la juridiction de Ségou, car la loi sur la presse l’en empêche (il devrait se pourvoir au Tribunal de la Commune V de Bamako). Donc, pour moi, un citoyen normal malien que la justice ordinaire du pays l’empêche de bénéficier des faveurs d’une juridiction où il est pourtant président de Ligue, ne devrait pas ameuter la terre entière quand une association nationale sportive prend une telle disposition.

Votre mot de fin

Mon mot de fin est contenu dans ma profession de foi qui est un point d’engagement. Nous nous engageons à redresser la pente du football ségovien, à travers une renaissance de tous ses démembrements, dans un seul slogan qui fera fi de tout calcul et qui permettra d’asseoir son renom d’antan : Un Homme, Un Mandat.

Réalisée par El Hadj A.B. HAIDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Mines : B2Gold Corp annonce l’acquisition de 100% des actions ordinaires d’Oklo Resources Limited

sam, 04/06/2022 - 11:01
Une vue des conférenciers Dans un communiqué du 26 mai 2022 signé par son  président directeur général, Clive T. Johnson, B2Gold Corp a annoncé l’acquisition des 100 % des actions ordinaires d’Oklo Resources Limited (ASX : OKU) (“Oklo”). Cette acquisition est intervenue à la suite de la conclusion d’un accord définitif de mise en œuvre du plan (“Accord”) avec Oklo Resources Limited (ASX : OKU) (“Oklo”) en vertu duquel B2Gold a accepté d’acquérir 100 % des actions ordinaires entièrement libérées d’Oklo (les “actions Oklo”) en contrepartie de 0,0206 d’une action ordinaire de B2Gold (chaque action entière, une “action B2Gold”) et de 0,0525 $ A au comptant pour chaque action Oklo détenue (“Contrepartie du plan”). La Contrepartie du plan représente un prix d’achat d’environ 0,1725 $ A pour chaque action Oklo et la valeur de la transaction est d’environ 91,3 millions $ A (y compris une contrepartie au comptant d’environ 27,4 millions dollars A). La transaction envisagée par l’Accord (la “Transaction”) sera mise en œuvre par le biais d’un arrangement en vertu de l’article 5.1 de l’Australian Corporations Act 2001 (Cth) (“Plan”). Au moment de la mise en œuvre du Plan, en plus de la contrepartie au comptant, B2Gold prévoit d’émettre jusqu’à 10 754 284 actions B2Gold aux actionnaires d’Oklo, représentant environ 1 % des actions B2Gold sur une base non diluée.

Selon le communiqué, l’acquisition d’Oklo devrait offrir à B2Gold des terrains supplémentaires de 1405 km2 couvrant des ceintures en pierre verte à haut potentiel au Mali, en Afrique de l’Ouest, y compris Dandoko, le projet phare d’Oklo (550 km2). Les propriétés d’Oklo sont situées sur une structure parallèle et orientée vers le Nord à l’est de la zone prolifique de cisaillement Sénégal-Mali, à environ 25 kilomètres de la mine de Fekola et à environ 25 kilomètres de la région d’Anaconda, où B2Gold mène actuellement un programme de forage Mali d’environ 225 000 mètres de forage en 2022, avec un budget de 35,5 millions de dollars US.

D’après le communiqué, en mars 2021, Oklo a livré une estimation initiale conforme à la norme JORC 2012, mesurée et indiquée, de 8,70 millions de tonnes de ressources minérales à 1,88 gramme par tonne (g/t).Pour 528 000 onces d’or et une estimation des ressources minérales présumées de 2,63 millions de tonnes à 1,67 g/t pour 141 000 onces d’or.  Les ressources minérales sont réparties dans les gisements de Seko, Koko, Disse et Diabarou, qui restent tous ouverts et devraient croître avec des forages d’exploration en cours latéralement et en profondeur. De manière significative, B2Gold estime que 65 % de la ressource est contenue dans des matières oxydées tendres, qui seraient susceptibles d’être traitées dans l’usine de Fekola de B2Gold.

Approbation et recommandations du conseil d’administration

Le communiqué ajoute que le conseil d’administration de B2Gold a approuvé à l’unanimité la Transaction, y compris, la Contrepartie du plan.  “Le conseil d’administration d’Oklo considère que le Plan respecte les intérêts des actionnaires d’Oklo et a recommandé à l’unanimité le Plan à l’actionnaire d’Oklo et recommande que tous les actionnaires d’Oklo votent en faveur du Plan proposé lors de l’assemblée de discussion du Plan (comme défini ci-dessous), dans les deux cas, en l’absence d’une proposition supérieure ou si l’expert indépendant nommé par Oklo (l’”expert indépendant”), conclut que le Plan ne respecte pas les intérêts des actionnaires d’Oklo.  Sous réserve de ces mêmes qualifications, chaque administrateur d’Oklo a l’intention de voter (ou de faire voter) toutes les actions Oklo dans lesquelles il ou elle a un intérêt pertinent (tel que défini dans l’accord) en faveur du plan, représentant environ 3 % des actions Oklo émises et en circulation, et toute autre question relative au Plan à l’assemblée des actionnaires d’Oklo (l”assemblée générale’)”, dit le communiqué.

Structure des transactions et certaines conditions de l’accord

Selon le communiqué, en vertu de l’Accord,  B2Gold a accepté d’acquérir toutes les actions Oklo entièrement libérées par le biais du Plan en vertu duquel les actionnaires d’Oklo recevront 0,0206 actions B2Gold et 0,0525 $ A au comptant pour chaque action Oklo détenue.  En outre, aux termes de l’Accord, Oklo est tenue de s’assurer que toutes les options Oklo non acquises sont automatiquement acquises, conformément à leurs conditions, par la Cour suprême de l’Australie occidentale (la “Cour”) approuvant le Plan.

Les détenteurs des options Oklo qui exercent leurs options Oklo avant la date d’enregistrement du Plan auront le droit de participer au Plan. En outre, Oklo a conclu des actions d’annulation d’options avec certains détenteurs d’options Oklo en vertu desquelles leurs options non exercées seront annulées avec effet à la mise en œuvre du Plan. “La Transaction, y compris, mais sans s’y limiter, le Plan, est soumise à l’approbation de la Cour, des actionnaires d’Oklo lors de l’assemblée générale de discussion du Plan, ainsi qu’à d’autres conditions de clôture habituelles.

Le Plan est également soumis, entre autres, à l’approbation par le ministre malien des mines du transfert indirect de propriété de certains droits miniers, et l’approbation de la TSX et de la NYSE américaine, y compris en ce qui concerne l’émission et l’inscription de nouvelles actions B2Gold qui peuvent être émises en vertu du Plan. Une brochure du Plan contenant les termes clés de la Transaction, y compris le Plan, le rapport de l’expert indépendant et les raisons de la recommandation des administrateurs d’Oklo, sera envoyée en temps voulu à tous les actionnaires d’Oklo. L’assemblée générale de discussion du Plan pour examiner le Plan devrait se tenir en août 2022 et le Plan devrait être mis en œuvre en septembre 2022, sous réserve de la satisfaction de toutes les conditions et de la réception de toutes les approbations nécessaires. Le Plan est conditionnel, entre autres, à son approbation par au moins 75 % du nombre de votes exprimés, et plus de 50 % du nombre d’actionnaires d’Oklo présents et votants, à l’assemblée générale de discussion du plan. L’Accord contient également des mécanismes de protection des accords coutumiers, y compris des dispositions relatives à l’absence de boutique et de conversation, des droits de rapprochement et de notification pour B2Gold en cas de proposition concurrente et des frais de remboursement payables par Oklo dans des circonstances spécifiques”, précise le communiqué.

 Personne qualifiée

Tom Garagan, senior vice-président de l’exploration à B2Gold, personne qualifiée en vertu de l’instrument national 43-101, a examiné et approuvé l’information contenue dans le présent communiqué.

Notons que B2Gold est un producteur d’or international principal à faible coût dont le siège social est situé à Vancouver au Canada. Fondée en 2007, aujourd’hui, B2Gold exploite des mines d’or au Mali, en Namibie et aux Philippines et de nombreux projets d’exploration et de développement dans divers pays dont le Mali, la Colombie, la Finlande et l’Ouzbékistan. B2Gold prévoit une production totale consolidée d’or comprise entre 990 000 et 1 050 000 onces en 2022.                                                                 

Siaka Doumbia

Source : Aujourd’hui-Mali

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Journée internationale des casques bleus des Nations Unies : Abdoulaye Diop rend hommage aux hommes et femmes qui servent sous les couleurs des Nations Unies

sam, 04/06/2022 - 10:59

A l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a rendu hommage aux hommes et femmes qui servent sous les couleurs des Nations Unies à travers le monde et particulièrement au Mali.

A l’entame, il a remercié l’Organisation des Nations unies de s’être portée au Mali pour pouvoir aider par rapport à la stabilisation de notre pays. Et d’ajouter que, de façon générale, le travail des Casques bleus, très difficile et souvent ingrat, se fait dans des conditions extrêmement difficiles, dans des zones d’opérations très complexes. Ainsi, il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux milliers d’hommes et de femmes qui servent sous les couleurs des Nations Unies, qui se battent au quotidien pour pouvoir aider à stabiliser les pays dans lesquels ils sont déployés et aider les personnes à regagner leurs foyers et à mener une vie décente. “Je voudrais m’incliner aussi devant la mémoire des milliers de Casques bleus qui ont perdu la vie en voulant se porter au secours d’autres personnes. C’est une mission qui est très noble que nous tenons à saluer”, a-t-il déclaré.

Aussi, il a rappelé qu’avant de recevoir la Mission des Nations unies, le Mali était pourvoyeur de troupes dans le cadre des opérations de maintien de la paix. “Pour pouvoir contribuer à cela, aujourd’hui, nous avons des Casques bleus qui sont présents chez nous. Nous voulons vraiment saluer la bravoure des hommes et des femmes qui sont, en fait, des personnes qui sont originaires de chacun de nos pays et qui, souvent, loin de leur confort, de leur famille, de leur pays, s’aventurent dans d’autres environnements souvent hostiles pour pouvoir aider à promouvoir les valeurs qui sont portées par la Charte des Nations unies, qui concernent la promotion des droits de l’homme, la paix et la sécurité”, a ajouté le chef de la diplomatie malienne.

A le croire, l’appréciation du travail des Casques bleus peut paraitre ingrate parce que souvent ils sont projetés dans des situations où ils n’ont pas ce qu’il faut pour faire le travail ou les mandats qui leur sont confiés et ne sont pas toujours en phase avec les situations dans lesquelles ils sont projetés en tant que Casques bleus.

Souvent, dit-il, ils ont des missions sécuritaires alors que le problème est politique. Et d’inviter à plutôt retenir le sacrifice et l’engagement des Casques bleus lors cette journée de réflexion sur l’ensemble des questions car les Etats-membres des Nations Unies ont la responsabilité de créer toutes les conditions pour que ces les Casques bleus puissent exécuter leurs missions dans les meilleures conditions ; disposer de l’ensemble des outils politiques et matériels pour pouvoir remplir adéquatement leurs missions et pendant le temps qu’ils sont dans le pays, aussi, que les pays puissent créer les conditions de fraternité et d’accueil pour ces personnes. “C’est le message que je retiens, c’est une mission qui est noble. C’est une mission qui est souvent ingrate, mais c’est certainement une mission qui est indispensable dans beaucoup de nos pays pour nous permettre de consolider la paix, de retrouver la paix et de pouvoir envisager une vie normale”, a-t-il conclu.                                                                                                                                                

Boubacar PAÏTAO

Source : Agence Anadolu

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Mali: deux Casques bleus du contingent égyptien de la Minusma tués dans une explosion

sam, 04/06/2022 - 10:53
Des casques bleus de la Minusma à Kidal le 22 juillet 2015.
REUTERS – Depuis la création de la Minusma en 2013, 174 de ses Casques bleus ont péri dans des attaques, ce qui en fait la mission onusienne la plus meurtrière au monde

Deux Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont été tués, ce vendredi 3 juin, par un engin explosif improvisé dans le centre du pays.

Selon le porte-parole de la mission, Olivier Salgado, qui a communiqué l’information sur les réseaux sociaux, il s’agit de deux soldats du contingent égyptien de la mission onusienne dans ce pays.

Deux autres soldats, a ajouté le même responsable, ont été blessés dans cette explosion survenue près de Douentza (centre), sur l’axe conduisant à Tombouctou (nord). Mercredi, un autre Casque bleu a été tué au Mali. Il s’agit d’un soldat jordanien qui a succombé à une attaque à l’arme légère et au lance-roquettes contre le convoi dans lequel il se trouvait mercredi à Kidal (nord).

Ces nouvelles victimes alourdissent le bilan des pertes dans les rangs de la mission de l’ONU au Mali qui déplore 174 soldats tués depuis 2013, ce qui en fait la mission onusienne la plus meurtrière au monde.

La Minusma compte, rappelons-le, 12 000 soldats de différentes nationalités, déployés au Mali depuis le début des attaques des groupes armés en 2012.

Le 7 mars dernier, en annonçant la mort de deux soldats, dont le véhicule a sauté sur un engin explosif artisanal, le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minusma, El-Ghassim Wane, a rappelé que « les attaques visant des soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international ».

Alger

AA/Alger/Aksil Ouali

Source : Agence Anadolu

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Erdogan: Le Mali doit mettre un terme aux activités de l’organisation terroriste FETO

sam, 04/06/2022 - 10:42

– Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré que Türkiye continuera à soutenir le processus de transition politique et la lutte contre le terrorisme au Mali

Le président Recep Tayyip Erdogan a discuté au téléphone avec le président de la transition au Mali, Assimi Goïta.

C’est ce qui ressort d’un communiqué partagé vendredi par la présidence de Türkiye.

“Les relations turco-maliennes et les questions régionales ont été discutées lors de cet échange”, a précisé le document.

Le président Erdogan a déclaré, au cours de l’entretien, que Türkiye continuera à soutenir le processus de transition politique et la lutte contre le terrorisme au Mali, demandant à son interlocuteur le soutien du Mali dans la lutte de son pays contre le terrorisme de la même manière, en mettant notamment un terme aux activités de l’organisation terroriste FETO sur son territoire.

Exprimant sa grande satisfaction de contribuer au développement du Mali, Erdogan a assuré que les deux pays prendront des mesures pour améliorer leurs relations économiques et commerciales.

Ankara

AA/Ankara

Source : Agence Anadolu

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Massacre de 19 élèves aux Etats-Unis/ Que sait-on de Salvador Ramos, l’auteur du crime crapuleux

mer, 25/05/2022 - 15:20

 

On en sait un peu plus sur le jeune homme qui a tué froidement 19 élèves et 2 enseignants dans une école primaire de l’Etat du Texas aux Etats-Unis. Salvador Ramos de son nom avait des mobiles plutôt curieux. Les premiers éléments d’enquête sur sa personnalité montrent un individu profondément frustré depuis son enfance…

Salvador Ramos, le jeune de 18 ans qui a massacré des jeunes enfants est né dans le Dakota du Nord mais vivait à Uvalde, selon les premiers éléments de l’enquête. Il avait été étudiant à l’école secondaire d’Uvalde, la ville où il a commis son crime crapuleux. En cherchant à savoir son comportement lors de son passage dans cette école, la police fait une découverte.

Selon l’un de ses amis au lycée, Salvador Ramos avait été raillé par ses amis à cause de ses vêtements et de la situation financière de sa famille pas très reluisante. Après, Ramos a travaillé dans un fast-food de l’enseigne Wendy’s. Cependant là-bas, on se souvient de lui comme quelqu’un de calme et effacé. Une vue de ses réseaux sociaux a mis en exergue plusieurs photos d’armes à feu que Salvador Ramos s’était procurées.

Et avant de passer à l’acte, il avait confié son projet macabre à une dame sur Instagram, avec le pseudonyme de @sal8dor. Salvador Ramos a dit ceci à cette dame: «Tu vas republier mes photos d’armes à feu». Ce que la dame n’a pas compris et lui a retoqué : «Qu’est-ce que vos armes doivent faire de moi». Ramos lui a alors dit, selon le New- York Times : «Je voulais juste te taguer».

 

Puis Salvador Roms d’insister : «Je suis sur le point de le faire». La dame surprise lui demande «quoi ?» et Salvador Ramos aurait répondu : «Je te le dirai avant 11h». «Non, c’est juste effrayant…Je te connais à peine et tu me tagues sur une photo avec des armes à feu ?», répond la dame avant que la discussion ne s’arrête et qu’elle constate comme tout le monde l’ampleur de l’horreur.

Source : Afrikmag

 

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Processus de réconciliation : L’atout des femmes

mer, 25/05/2022 - 15:13

 

 

L’organisation canadienne des journalistes pour le droit humains (JDH) en collaboration avec la Mission d’Appui à la Réconciliation nationale (MARN) a organisé jeudi dernier à la Maison du partenariat, une table ronde sur la thématique : “Femmes et Réconciliation nationale au Mali : comment éliminer les obstacles à leur inclusion et participation ?”

JDH déroule au Mali un projet intitulé « Amplifier la voix des femmes à travers les médias pour promouvoir une démocratie inclusive ». C’est dans ce cadre, avec la MARN, que JDH a organisé ce débat.

Lancé en septembre 2021, l’un des axes de ce projet est de promouvoir à travers des tables rondes de dialogue inclusif et le partage d’information entre les médias, les organisations de la société civile (OSC) et les acteurs publics afin de contribuer à l’action publique et à l’information crédible des populations avec des reportages de qualité.

“Ces tables rondes sont une contribution pour faire avancer les questions de droits, d’inclusion, de participation et de représentativité de femmes et filles au Mali. Les présentations, discussions et recommandations que nous ferons doivent enrichir nos actions de tous les jours afin d’aboutir à une réconciliation plus inclusive et à la promotion d’une société plus tolérante », souligne Moro Siaka Diallo responsable projet de JDH.

Ainsi les résultats attendus de cette table ronde est de faire un état des lieux sur l’inclusion des femmes dans le processus de réconciliation. Les problèmes et obstacles liés à la participation et à l’inclusion des femmes dans le processus de réconciliation sont discutés. Et des recommandations pour résoudre des problèmes et obstacles à l’inclusion des femmes dans ce processus sont formulées.

“C’est une profonde conviction pour nous que la stabilité du pays ne peut se faire sans l’implication des femmes qui occupent une place importante dans notre société », explique Mahamadou Diouara, chef de la MARN

Depuis 2019 JDH travaille au Mali pour la mise en œuvre de différents projets visant à promouvoir la démocratie inclusive soutenant la participation des femmes dans la vie publique.

Aïchatou Konaré

Source : Mali Tribune

 

Catégories: Afrique

Projet de loi électorale : La Modèle-Mali invite à des débats approfondis

mer, 25/05/2022 - 14:47

 

Selon la présidente de l’Ajcad, Adama Dicko, membre de la Mission d’Observation des Elections au Mali (Modele-Mali), les débats doivent se poursuivre sur le projet de loi électorale se trouvant devant le CNT. C’était au cours de la conférence de presse animée par les membres de la mission le weekend dernier à Bamako.

 

Dans le projet de loi pendant devant le CNT pour la mise en place de l’autorité indépendante de gestion des élections (Aige), il faut une commission de 7 personnes pour sélectionner les 9 membres de l’Aige, sur appel à candidature. Pour mettre en place cette commission de 7 membres, le Premier ministre nomme 4 personnes et le président du CNT donne 3. Ce sont ces 7 membres qui sélectionnent les 9 membres de l’Aige après réception de dossiers.

« Les acteurs politiques pensent que ce mode de désignation n’est pas équilibré. Pour eux, il y aura la mainmise du CNT et du gouvernement sur l’Aige », a rapporté Dr. Ibrahim Sangho. Ce mode de désignation, selon Dr. Sangho lui-même, touchera même la crédibilité des 9 membres qui seront nommés car ils ont été nommés eux aussi par le gouvernement et le CNT.

A en croire Dr. Sangho, la classe politique souhaite qu’on reprenne le mode de désignation des membres de la Céni, en l’harmonisant et l’actualisant. Ainsi, les partis politiques et la société civile peuvent désigner. Là, on peut espérer une certaine indépendance des 9 membres.

En plus de ce mode de désignation, l’Aige elle-même porte d’autres problèmes d’ordre juridique par rapport à la hiérarchie des lois. Aux dires de Dr. Ibrahima Sangho, sa mise en place relève d’une loi ordinaire par contre son contenu touche à la fois une loi organique et la constitution. Au niveau des circonscriptions électorales, l’Aige redéfinit en ajoutant les régions, là où la loi des députés (loi organique), cite seulement les cercles et les 6 Communes de Bamako.

En plus de cela, à la place de la Cour constitutionnelle, c’est l’Aige qui proclamera les résultats définitifs, chose constitutionnellement confiée à la Cour. Donc il faut obligatoirement réviser la constitution et la loi des députés pour que la loi électorale puisse passer.

Selon le président de Modele-Mali, plusieurs points ont été discutés avec la commission en charge des lois au sein du CNT. Il s’agit de la proclamation des résultats en ligne bureau de vote par bureau vote, centre par centre et au fur et à mesure ; la prise en compte des observateurs par la loi électorale, etc. A l’issue de l’échange entre le CNT et Modele-Mali, un atelier avec les experts en matière électorale est envisagé dans les jours à venir pour continuer le débat un peu plus approfondi, comme l’a suggéré, Adam Dicko de l’AJCAD.

Koureichy Cissé

Source: Mali Tribune

Catégories: Afrique

La Turquie, une puissance qui compte dans la défense de l’Afrique (ANALYSE)

mer, 25/05/2022 - 14:42
image d’illustration – Près de la moitié des États africains ont signé un accord de coopération avec la Turquie dans le domaine de l’industrie de la défense, tandis que 14 pays ont importé diverses armes et véhicules militaires turcs.

(Le Docteur Mürsel Bayram a analysé, pour l’Agence Anadolu, la coopération entre la Turquie et les pays africains dans le domaine de l’industrie de la défense)

La portée des investissements de la Turquie sur le continent africain s’élargit progressivement. Fin 2021, la Turquie, qui a réussi à devenir l’un des principaux partenaires de développement des pays africains avec un volume d’échanges de 30 milliards de dollars et des projets d’investissement d’une valeur de 78 milliards de dollars, a également excellé, avec une percée dans le domaine de l’industrie de la défense, en tant que partenaire dans le domaine de la sécurité des États africains.

Alors qu’en 2020, environ 83 millions de dollars de produits de l’industrie de la défense ont été exportés de Turquie vers l’Afrique, ce chiffre est passé à plus de 288 millions de dollars en seulement une année plus tard.

Près de la moitié des États africains ont signé un accord de coopération en matière de défense avec la Turquie, à ce jour, 14 États (Burkina Faso, Algérie, Tchad, Maroc, Ghana, Kenya, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Somalie, Rwanda et Ouganda) ont importé diverses armes et véhicules militaires de Turquie.

La participation d’un grand nombre de ministres africains à la 15e édition du Salon international de l’Industrie de la Défense, qui s’est tenue à Istanbul en 2021, montre que les États africains sont de plus en plus demandeurs des produits de l’industrie de la défense turque.

Africa Defense Group et Atlantis Group de la République d’Afrique du Sud ont participé à ce salon, tandis que les entreprises turques poursuivent leurs efforts pour se promouvoir en participant aux salons de l’industrie de la défense en Afrique.

– Augmentation des besoins en matière de défense

La relance des relations de défense turco-africaines est liée au fait que les conflits qui menacent la souveraineté et la sécurité des États africains ont augmenté en intensité au cours des 20 dernières années. La question de la concurrence géopolitique régionale entre l’Algérie et le Maroc sur le Sahara occidental, les conflits internes en Éthiopie sur le Tigré et la question des relations avec l’Égypte en raison de la construction du barrage sur le Nil, ou encore la menace d’al-Shabaab au Kenya et en Somalie, sont quelques-uns des conflits qui ont récemment menacé la sécurité en Afrique. De même que les attaques croissantes de groupes liés à al-Qaïda en particulier au Mali et dans toute la région du Sahel, les effets de la guerre civile en République centrafricaine, la répression par la force des séparatistes d’Ambazonie au Cameroun, le poursuite des actions sanglantes de l’organisation Boko Haram au Nigeria, les récents attentats à la bombe en Ouganda et la menace Daech qui s’étend jusqu’en Mozambique.

L’intensité croissante des conflits alimente la tendance à la militarisation, qui se reflète à la fois par la série de coups d’État au Soudan, au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, mais aussi par le fait que les États continentaux allouent plus de budgets aux dépenses de défense.

Les dépenses totales en matière de défense des États africains sont passées d’environ 19 milliards de dollars en 2000 à plus de 45 milliards de dollars en 2014. Une baisse a été observée depuis 2014 avant de repartir à la hausse après 2018.

Les dépenses totales de défense ont atteint environ 60 milliards de dollars en 2021. Le taux d’augmentation des dépenses militaires atteint des niveaux beaucoup plus élevés dans les zones de conflit. Par exemple, entre 2016 et 2020, les importations d’armes par le Burkina Faso ont augmenté de 83%, alors que celles du Mali ont enregistré une hausse mirobolante de 669%.[4] Dans ce contexte, on peut dire qu’il existe une corrélation entre les besoins croissants des pays africains en matière de défense et leur intérêt pour les produits de défense turcs.

– Les autres acteurs sur le continent

Les principaux fournisseurs d’armes des pays africains sont la Russie, la Chine, la France et les États-Unis. L’influence militaire de la Russie augmente de plus en plus. Si l’on considère les dépenses totales de défense de 60 milliards de dollars des États africains en 2021, les 288 millions de dollars d’exportations de l’industrie de la défense turque vers l’Afrique ne représentent que 0,5% de part de marché.

Cependant, on sait que de nombreux États africains souhaitent diversifier leurs partenaires de sécurité et leurs fournisseurs d’armes. Par conséquent, outre les principaux fournisseurs énumérés, un large éventail de fournisseurs se démarque comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie, Israël, l’Ukraine, la Serbie, la Lituanie, l’Iran et la Corée du Nord.

– L’importance du transfert de technologie

La Turquie, qui peut produire des armes attrayantes en termes de rentabilité et de rapport qualité-prix, comme le drone Bayraktar TB2, devient également un fournisseur alternatif pour les États africains.

Ankara, qui se soucie de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États africains, peut modifier l’équilibre des pouvoirs dans les zones de conflit en faveur de gouvernements légitimes avec un soutien complet à la formation militaire et des produits de haute technologie pour l’industrie de la défense. Ce succès visible en Libye et en Éthiopie, rend la coopération en matière de défense avec la Turquie attrayante pour les États africains.

Le principal facteur qui peut renforcer les investissements de la Turquie dans la défense en Afrique est le transfert de technologie et la construction de capacités militaires. Il est difficile de mentionner un transfert de technologie important, à l’exception de l’installation de systèmes déjà exportés. Cette situation n’est pas inhérente à la Turquie. Chaque pays considère comme secret d’État, les informations sur la technologie des armes qu’il produit. Par conséquent, le domaine dans lequel les États sont le moins disposés à partager des informations et des technologies est l’industrie de la défense. En outre, le manque d’infrastructures industrielles développées en Afrique est également un obstacle sérieux au transfert de technologie.

– L’exemple de la Corée du Nord

Bien que comparaison n’est pas raison, il convient de mentionner l’exemple de la Corée du Nord en termes de démonstration de l’importance que les États africains accordent au transfert de technologie et au renforcement des capacités militaires. Car la plupart des pays qui ont établi ces dernières années des liens militaires avec la Corée du Nord, malgré les sanctions des Nations Unies (ONU), sont du continent africain.

L’Érythrée, la Libye, la Namibie, la Sierra Leone, le Soudan et la Tanzanie importent divers équipements militaires de Corée du Nord. Il a été signalé que le Mozambique et l’Ouganda ont transféré du matériel militaire à des fins de test et de rétro-ingénierie et ont reçu des services de formation et de conseil pour la production, la maintenance et l’utilisation de ce matériel.

La coopération dans la production militaire explique de manière significative pourquoi les États africains insistent sur la coopération avec un tel pays malgré les sanctions. La plupart des acteurs non continentaux sont engagés dans la vente d’armes aux États africains et fournissent un soutien militaire de diverses manières afin d’obtenir une influence diplomatique et économique.

A l’inverse d’une relation militaire standard, la Corée du Nord a préféré établir des usines d’armes en Éthiopie, à Madagascar, en Namibie, au Nigéria et en Ouganda. Bien que les investissements de Pyongyang dans l’industrie de défense des pays africains procurent des gains à court terme, cette situation signifie des pertes sur le long terme. Parce que le développement des industries de défense nationales par les pays africains signifie qu’ils n’auront pas de dépendance militaire à l’égard de la Corée du Nord.

La contribution de la Corée du Nord à la construction des capacités de défense des États africains, certes à un niveau modeste, conduit les États continentaux à faire un choix stratégique entre les avantages à long terme du maintien de la coopération avec Pyongyang et le coût à court terme de la violation des sanctions internationales. Même si la contribution évoquée ne correspond pas à la construction d’une capacité militaire moderne, elle peut être importante pour les États africains car elle diffère logiquement de celle des autres acteurs.

– ASELSAN South Africa est une étape importante

Bien entendu, la Turquie et la Corée du Nord sont des pays incomparablement différents en termes de structure politique et économique. La Turquie n’est pas un État isolé du monde par des sanctions internationales, ni un pays qui maintient une mentalité de guerre froide en termes d’armes ou de technologie d’armement.

La conclusion que l’on peut tirer de l’exemple de la Corée du Nord dans le contexte africain est que, si même un État marginal peut devenir un partenaire privilégié pour le renforcement des capacités militaires, la Turquie peut y parvenir beaucoup plus facilement. La Turquie, qui est économiquement intégrée au monde et qui peut produire des systèmes de défense de haute technologie particulièrement efficaces dans la lutte contre le terrorisme, excellera en tant qu’acteur différent et créera un profil de partenariat militaire plus fort que jamais si elle prend des mesures pour renforcer les capacités de défense des États africains.

ASELSAN South Africa (ASA), fondée en 2011 en Afrique du Sud, est une étape importante en ce sens. ASA opère dans les domaines de l’ingénierie avec des systèmes électro-optiques et opto-mécaniques. Aselsan Afrique permet ainsi la promotion et la commercialisation des produits et l’établissement d’une coopération avec des sociétés locales comme la Paramount Advanced Technologies.

L’augmentation de ces partenariats permettra aux investissements de la Turquie dans la défense en Afrique de se transformer en une coopération à long terme sur une base plus réaliste. Bien sûr, il faut tenir compte du fait que sur cette voie, la Turquie devra non seulement rivaliser avec de grandes puissances telles que la Russie et la Chine, mais aussi avec des concurrents africains tels que l’Égypte.

* Traduit du turc par Ayvaz Çolakoğlu

[Dr Mürsel Bayram, Dr., Université des Sciences sociales d’Ankara, Institut des Etudes régionales, Département des Etudes sur l’Afrique]

* Les opinions exprimées dans cette analyse n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

Ankara

AA / Istanbul / Dr Mürsel Bayram

Source : Agence Anadolu

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G5 Sahel, « l’heure est extrêmement grave »

mer, 25/05/2022 - 14:39

 

 

Membre fondateur du G5 Sahel, le Mali a décidé, le 15 mai, de se retirer de l’organisation pour violation de ses textes notamment la non tenue à Bamako de la 8e Conférence des Chefs des Etats devant consacrer la présidence tournante du Mali. En tant que président en exercice du 5G Sahel, Mahamat Idriss Deby Itno du Tchad qui devait passer le témoin à son homologue Assimi Goïta a dit apprendre avec une vive préoccupation cette décision du Mali.

Néanmoins, il a indiqué prendre en compte les raisons avancées par le Mali pour justifier sa décision « lourde de conséquences pour l’ensemble du G5 Sahel ».

Par ailleurs, le Chef de l’Etat du Tchad a déclaré s’engager à mettre tout en œuvre pour préserver l’unité et la cohésion du G5 Sahel qu’il estime être un instrument de coopération irremplaçable face aux défis de développement et de sécurité. C’est ainsi que celui, qui semble endosser la responsabilité de cette dislocation du G5 Sahel, a exhorté les autorités maliennes à reconsidérer leur position. Pour montrer sa bonne foi et calmer les ardeurs des Maliens, il a aussi affirmé que des efforts sont en cours pour la tenue de la Conférence des Chefs d’Etat. « L’heure est extrêmement grave pour laisser le G5 Sahel se disloquer », s’est-il alarmé.

Le Drain et Parly emportés par la crise malienne ?

Emmanuel Macron réélu Président de la France a nommé Mme Élisabeth Borne comme Première ministre le 16 mai. Dans la composition de son gouvernement, Mme Borne a zappé deux tonitruantes figures de la crise malienne. Il s’agit de Jean Yves Le Drian et de Florence Parly qui n’ont pas été reconduits dans la nouvelle équipe gouvernementale. Dans cette éviction du désormais ancien ministre des Affaires étrangères et celle des Armées, beaucoup d’observateurs voient la sanction d’une mauvaise gestion de la crise malienne. L’on se rappelle que, dans une escalade continue de violence verbale, Le Drian et Parly se sont livrés, à plusieurs reprises, à une passe d’arme avec le gouvernement du Mali qui est resté, toujours, droit dans ses bottes à chaque menace française.

Du blé, du carburant et des locomotives russes bientôt au Mali ?

Désormais partenaire privilégié du Mali, une forte délégation malienne était en Russie la semaine passée. Conduite par Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la partie malienne a eu des échanges avec les responsables de plusieurs départements ministériels russes. Au menu des échanges, les sujets relatifs au transport ferroviaire, à l’approvisionnement en céréales, notamment le blé qui connait une sérieuse pénurie, ainsi qu’en hydrocarbure ont été largement évoqués.

Selon le gouvernement du Mali, dans le cadre de la relance du trafic ferroviaire, la délégation ministérielle du Mali à Moscou est entrée dans la phase active avec la société russe Trading House STM qu’elle a rencontrée en présence du ministre malien des Finances. A en croire la même source, après des échanges sur les aspects techniques, les deux parties étaient censées procéder à la signature d’un mémorandum d’entente le vendredi avant d’entamer les travaux dans une dizaine de jours.

A titre de rappel, la société russe Holding, qui appartient à Sinara – Transport Machines (STM), est un important fabricant et fournisseur de matériel roulant et d’équipements ferroviaires, y compris des locomotives diesel et électriques, des unités multiples électriques, des wagons de fret et des machines de voie pour la construction, la réparation et rénovation et la maintenance de la voie ferrée.

Source: Mali Tribune

 

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Le Sahel central exposé à une crise alimentaire aiguë (ONG)

mer, 25/05/2022 - 14:34
Image d’illustration – Une crise alimentaire majeure et imminente s’annonce au Burkina Faso, au Mali et au Niger, selon l’ONG Plan International

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso (Sahel central) sont exposés à une crise humanitaire et alimentaire sans précédent, a alerté, mardi, Plan International, un réseau d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) présent dans 78 pays.

Le Mali est confronté à la pire crise humanitaire depuis plus d’une décennie avec plus d’un tiers de sa population dans une situation d’extrême vulnérabilité, a déclaré Plan International dans un communiqué, tandis que 12% de la population totale du Burkina Faso, aura besoin d’une assistance immédiate pendant la période de soudure, à venir, dans les régions les plus touchées par l’insécurité et les déplacements.

« Le Mali est confronté à la pire crise humanitaire depuis plus d’une décennie avec plus d’un tiers de sa population dans une situation d’extrême vulnérabilité. Au Burkina Faso, 12% de la population totale aura besoin d’une assistance immédiate pendant la période de soudure à venir dans les régions les plus touchées par l’insécurité et les déplacements », a indiqué la même source.

Plan international explique qu’« au Niger, plus de 4,4 millions de personnes seront en insécurité alimentaire lors de la prochaine période de soudure ».

Et d’ajouter que « tous ces facteurs combinés nous poussent vers une crise alimentaire majeure et imminente au Burkina Faso, au Mali et au Niger », affirmant que « selon le PAM [Programme alimentaire mondial] et la FAO [l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture], les trois pays du Sahel central font partie des 20 points chauds de l’insécurité alimentaire, avec 9,7 millions de personnes qui devraient être en situation d’insécurité pendant la période de soudure à venir et une situation qui s’aggrave rapidement. Les enfants, et en particulier les filles, en paient déjà le plus lourd tribut ».

« Au Sahel Central, 2,3 millions de personnes étaient déplacées internes en avril 2022, selon OCHA [Bureau de la coordination des affaires humanitaires], et la nourriture est l’un de leurs principaux besoins », indique la même source.

Au Mali, le Système d’Alerte Précoce explique qu’« avec les résultats de l’enquête nationale de sécurité alimentaire, les résultats du Système expert combiné aux résultats des différents services techniques évoluant dans le cadre de la sécurité alimentaire au Mali. Il y a eu un exercice qu’on appelle le cadre harmonisé qui a eu lieu au mois de novembre 2021. Cet exercice nous prouve qu’au mois de novembre, le Mali était à 1,875 million de personnes en insécurité alimentaire ».

Ces informations ont été communiquées à l’Agence Anadolu par Moussa Goïta, coordinateur national du Système d’alerte précoce.

Goïta annonce qu’ « un deuxième exercice devrait avoir lieu au mois de mars 2022, mais compte tenu du contexte actuel et de la situation qui prévaut au Mali, les moyens ne nous ont pas permis d’aller vers cet exercice», déclarant que « si cet exercice avait eu lieu, on se trouvait aujourd’hui à peu près à 2 millions de personnes en insécurité alimentaire. C’est des personnes qui sont en phase crise qui méritent d’être assistées par l’Etat en terme de vivres ».

Moussa Goïta affirme qu’« un plan national de réponse a été élaboré par le commissariat alimentaire conjointement avec les partenaires techniques et financiers au Mali qui évoluent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire ».

Selon lui, « ce plan national va permettre d’apporter les réponses adéquates dans le pays pour atténuer la souffrance de la population en insécurité alimentaire ».

Mali

AA / Bamako / Amarana Maiga

Source : Agence Anadolu

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Enquête Mali-mètre 2022 : 82 % des Maliens souhaitent le retour de la paix

mer, 25/05/2022 - 14:29

 

A travers une conférence ce jeudi 19 mai, Friedrich Ebert Stiftung a lancé officiellement l’édition de Mali mètre 2022 d’où la collecte déroulée du 13 mars au 4 avril. Elle porte sur un échantillon total de 2 344 personnes âgées de 18 ans et dans toutes les régions maliennes. L’objectif de l’enquête est de chiffrer l’opinion des Maliens sur le fonctionnement de l’Etat et la situation générale du pays en vue d’orienter les décisions politiques et d’impliquer les populations.

A travers les résultats de cette enquête, Friedrich Ebert Stiftung communique qu’en 2022, les actions prioritaires pour le gouvernement de transition  sont le rétablissement de la sécurité, la lutte contre l’insécurité alimentaire et la création d’emploi pour les jeunes. Cependant ces défis sont suivis de l’amélioration du système éducatif et la restauration de la paix.

Selon Mali-mètre, 76 % de la population plaident pour la lutte contre l’insécurité, 48 % pour la lutte contre l’insécurité alimentaire; 41 % pour la lutte contre le chômage et 40 % contre la pauvreté.

Plus de la moitié de la population enquêtée n’est pas satisfaite de la Minusma d’où et 58 % très insatisfaite. Les principaux reproches faites à la Minusma sont la non protection des populations contre les violences des groupes armés, la non reconnaissance de son mandat et être complice avec les groupes armés.

Au-delà de cela 60 % se dit très insatisfait du travail de Barkhane d’où 52 % de la population malienne estiment que le retrait de la force Barkhane aura un effet positif sur la sécurité dans leur région.

Pour la réinstauration de la paix et la réconciliation, plus de la moitié des enquêtés 49 % déclarent que l’accord d’Alger doit être relu et modifié.

Plus de 9 personnes sur 10 ont confiance en l’appui de la Russie pour aider le Mali a retrouvé son intégrité territoriale.

Il faut rappeler que depuis plus de dix ans, Mali-mètre sert à informer sur les attitudes de la population en donnant la voix à ceux qui ne sont pas entendus.

Fatoumata Kané

Source: Mali Tribune

 

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Niger : l’armée neutralise 65 terroristes dans l’ouest du pays

mer, 25/05/2022 - 14:26

L’armée nigérienne a annoncé avoir neutralisé soixantaine-cinq (65) terroristes lors d’opérations menées dans l’ouest du pays, près de la frontière avec Burkina Faso. L’annonce a été faite dans un communiqué publié par le ministère de la Défense nationale.

« Les différentes offensives menées par les forces armées nigériennes (FAN) dans l’ouest du territoire national ont continué à désorganiser et à affaiblir les différents groupes terroristes qui y sévissent, les réduisant à s’adonner à des actes de prédation, d’intimidation, de vols de bétail et souvent d’assassinats ciblés, notamment dans les zones ouest Torodi et sud Gothèye », a détaillé le communiqué du ministère de la Défense, diffusé mardi à la télévision publique.

« Sur instruction expresse du président de la République, les forces de défense et de sécurité ont déclenché, depuis le 16 mai 2022, des opérations de ratissage et de nettoyage dans ces secteurs en vue de les assainir », a précisé la même source.

Le bilan des opérations fourni par le ministère de la Défense fait état de soixantaine-cinq (65) terroristes neutralisés, onze (11) bases de regroupement et plus d’une centaine de motos détruits.

De son côté, l’armée nigérienne indique avoir enregistré deux blessés et un véhicule endommagé par un engin explosif improvisé.

Les localités de Torodi et de Gothèye sont situées dans la région de Tillaberi, dans la zone dite des trois frontières, près du Burkina Faso. Ces dernières semaines, plusieurs attaques visant des civils ont été enregistrées dans ces localités.

Fuyant ces attaques, des centaines de villageois ont quitté leurs villages pour se réfugier dans des zones plus sécurisées.

Depuis 2017, la région nigérienne de Tillaberi est confrontée à des attaques attribuées aux groupes terroristes opérant au Mali et au Burkina Faso.

Niger

AA / Niamey / Salif Omar

Source : Agence Anadolu

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Mali : Quel bilan un an après le coup d’Etat contre Bah N’Daw ? (Analyse)*

mer, 25/05/2022 - 14:23

– Une année après le coup de force du 24 mai 2021, les experts dressent un bilan mitigé. 24 mai 2021 – 24 mai 2022, un an jour pour jour que le régime transitoire de Bah N’Daw, alors colonel à la retraite et président de la Transition, a été renversé par le colonel Assimi Goïta vice-président chargé de la Sécurité et de la Défense nationale, après le coup d’Etat d’août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keita. Une année après ce coup de force, des experts et de la Coordination des associations et regroupements de la société (Carsoc) estiment que le bilan est mitigé.

– Blocage politique

Me Cheick Oumar Konaré, avocat et spécialiste des questions politiques, explique que « quand il y a eu le coup d’Etat d’abord en août 2020, Bah N’Daw a été installé au pouvoir essentiellement parce qu’on pensait qu’il était à la retraite et qu’il allait gouverner le pays dans le sens voulu lors du soulèvement populaire. Alors que Bah N’Daw a voulu rester sur le vélo sans vouloir pédaler. Et quand on fait ceci, on tombe ».
Konaré ajoute que l’ancien président de la Transition n’a pas voulu travailler avec les forces du changement. Bref il a voulu faire de l’IBKisme sans IBk (Ibrahim Boubacar Keita, NDLR). Ce qui a conduit au blocage politique du pays. Finalement, la tension a tellement enflé qu’il y a eu des discordances entre lui et les membres de la junte qui l’a installé ».
Jean François Marie Camara, enseignant chercheur à l’Université de sciences politiques et Juridiques de Bamako, explique pour sa part que « le Président Bah N’Daw après avoir effectué un voyage en Europe, notamment en France, a procédé à un remaniement ministériel en excluant deux pivots du coup d’Etat contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keita à savoir le Colonel Modibo Koné qui occupait le ministère de la Sécurité et le Colonel Camara à la Défense ».
« Malheureusement, le nouveau gouvernement qu’il a mis en place n’a pas été représentatif ni des auteurs du coup d’Etat, encore moins de la classe politique et la société civile. Conséquence : renversement de régime. Le Colonel Assimi Goita s’autoproclame président de la transition, chef de l’Etat » poursuit la même source.

– Changement de stratégie

« Ce deuxième coup d’Etat a donné l’occasion à la junte militaire de se tourner vers le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Depuis lors, un processus de changement a été entamé. Ce processus a conduit à la désignation du leader du soulèvement Choguel Kokalla Maiga comme Premier ministre », note Me Cheick Oumar Konaré ajoutant que « des actions ont été entamées, la principale action de changement c’est le changement de stratégie sécuritaire et diplomatique. Parce que les nouvelles autorités ont décidé que pour se sortir d’affaire en matière de sécurité, il fallait avoir recours à la Russie ».

Jean François Marie Camara, rétorque : « Le bilan de la réalisation des réformes entamée reste très mitigé parce que les questions fondamentales liées aux réformes pour lesquelles Bah N’Daw a été déposé n’ont pas été entamées ». Toutefois, il explique qu’« on ne peut jamais faire des réformes institutionnelles et politiques au Mali sans pour autant aller à la révision constitutionnelle parce que notre Constitution est rigide, on ne peut même pas modifier une virgule sans organiser un referendum ».
«Notre constat, c’est la vive précarité de la population. À ce niveau il n’y a pas de satisfaction. Là où nous sommes arrivés aujourd’hui, il nous faut des actions. Il faut sortir du slogan, des mouvements, des marches pour aller au travail » estime Adama Traoré Président de la Coordination des Associations et Regroupements de la Société Civile.
Et Traoré d’ajouter que « c’est l’écoute qui manque aux autorités. Il faut qu’elles se mettent à l’écoute des populations et faire face à la précarité ».

– Un prix à payer

Selon Cheick Oumar Konaré, « on ne peut pas avoir recours à la Russie dans le pré-carré français sans rompre avec la France. C’est cette rupture déchirante qui a eu pour effet le départ de l’Opération française Barkhane, la fermeture de RFI et de France 24, l’avènement des militaires russes au soutien des militaires maliens, l’expulsion de l’ambassadeur français au Mali ».

«La priorité qui a été donné à cette équipe-là, c’est de sécuriser le pays. A ce niveau, nous constatons quelques progrès », a, par ailleurs, souligné Adama Traoré.
Me Cheick Oumar Konaré indique, pour sa part, que « le processus de rectification de la transition nous a conduit aujourd’hui à une amélioration notable de la sécurité mais aussi à des difficultés d’ordre économique dues à l’embargo qui constitue une punition française contre le Mali ».
Et d’ajouter que « la deuxième attente c’était la bonne gouvernance. Aujourd’hui, il y a une meilleure gouvernance. Dans la mesure où rien que l’an passé, nous avons pu dégager 100 milliards de Franc CFA en économisant sur le train de vie de l’Etat. Nous avons pu engager des travaux de réparation de routes, les salaires ont été augmentés … ».
L’avocat estime que  » le gaspillage a diminué. Nous pensons qu’avec les reformes qui vont être mises en œuvre suite aux Assises nationales, le processus électoral aussi sera meilleur (…) Avec la montée en puissance de l’armée, le pays sera en meilleure position pour renégocier l’Accord d’Ager qui constitue une plaie au pied de l’ensemble national ».

Que faire pour que les choses aillent mieux ? Adama Traoré affirme qu’il ne faut « discuter avec personne. Nous n’avons à soumettre de chronogramme à personne ». Jean Marie François Camara, lui, conclut :  » Nous devons prendre notre destin en main, assumer les difficultés qui découlent de notre choix souverain en matière de sécurité et de diplomatie ».

* Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

Mali

AA/Bamako/ Amarana Maiga

Source : Agence Anadolu

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Liste Aigles : Un local et le retour de Koïta

mer, 25/05/2022 - 14:07
En marge de sa première conférence de presse, Éric Sékou Chelle a dévoilé le vendredi la liste des 25 joueurs convoqués pour les 2 premières journées éliminatoires de la Can 2023.

Cette première liste du tout nouveau sélectionneur des Aigles comporte 2 faits marquants. Il s’agit de la présence d’un joueur local et du retour d’un absent de très longue date. Sociétaire du Djoliba AC, le buteur Hamidou Sinayoko est le seul joueur de la liste évoluant au pays. Quant à Sékou Koïta, il signe son grand retour après plusieurs mois d’absence pour raison de blessure qui l’avait même contraint à mettre une croix sur la Can passée. Pour le reste, c’est pratiquement du classique même si les deux Doucouré (Abdoulaye d’Everton et Cheick de Lens) ne sont pas à 100 % selon les explications du coach. « Cheick Doucouré est en pleine réflexion sur son avenir (il doit quitter son club). Quant à Abdoulaye, il a été mis sous injection par son club pour jouer le maintien. Moi, j’ai besoin des joueurs qui sont prêts à 100% pour nos deux matches », a-t-il dit.

Opposé au Congo le 4 juin prochain à Bamako et au Soudan du Sud le 9 juin, le Mali entame son regroupement le 30 mai à Bamako où l’équipe sera logée à l’hôtel de l’Amitié.

Liste des 25 joueurs convoqués :

GARDIENS (3):

Ibrahim Bosso Mounkoro (TP Mazembe, R.D Congo)

Ismaël Diarra Diawara (Malmô, Suède)

Djigui Diarra (Young African, Tanzanie)

DEFENSEURS (8):

Hamari Traoré (Rennes, France)

Almamy Touré (Frankfort, Allemagne)

Massadio Haïdara (Lens, France)

Amadou Danté (Sturm Graz, Autriche)

Mamadou Fofana (Amiens, France)

Boubacar Kiki Kouyaté (FC Metz, France)

Moussa Sissako (Standard de Liège, Belgique)

Falaye Sacko (Saint-Etienne, France)

MILIEUX (6):

Diadié Samassékou (Hoffenheim, Allemagne)

Mohamed Camara (Red Bull Salzburg, Autriche)

Aliou Dieng (Al Ahly, Egypte)

Yves Bissouma (Brighton, Angleterre)

Amadou Haïdara (R.B Leipzig, Allemagne)

Lassana Coulibaly (Salernitana, Italie)

ATTAQUANTS (8):

Moussa Djenepo (Southampton, Angleterre)

Adama Traoré (Scherrif Tiraspol, Moldavie)

Abdoulaye Diaby (Al Jazira, Émirats Arabes Unis)

Ibrahima Koné (Lorient, France)

Sékou Koïta (Red Bull Salzburg, Autriche)

El Bilal Touré (Reims, France)

Kalifa Coulibaly (FC Nantes, France)

Hamidou Sinayoko (Djoliba AC, Mali)

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ERIC SEKOU CHELLE

Au secours de Djénépo

En manque de temps de jeu avec Southampton, la convocation de Moussa Djénépo n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Interrogé sur le sujet, Eric Sékou Chelle a mis en avant sa stratégie de jeu pour justifier le choix de l’ancien joueur du Yeleen Olympique de Bamako.

Jadis chouchou du public pour sa vivacité et son jeu de passement de jambes, Moussa Djénépo enfile présentement le costume de paria dans le Nid des Aigles à tel point que des voix s’élèvent contre sa convocation. Déjà peu efficace lors d’une Can ratée au Cameroun, Moussa n’était plus ce titulaire indiscutable dans son club qui le convoquent même rarement pour ses derniers matches de championnat anglais. Dans cette traversée du désert, il vient d’être sélectionné par Eric Sékou Chelle pour les deux premières journées éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. Pour le technicien malien, le choix va au-delà de la forme du moment du joueur. A entendre le sélectionneur parler, le joueur peut compenser sa méforme de l’heure par sa qualité technique.

« Moussa et Koïta ont cette qualité de niveau mondial de pouvoir éliminer l’adversaire dans une cabine de téléphone. Ils ont la capacité à se projeter dans la profondeur que ça soit avec ou sans le ballon », a justifié le sélectionneur des Aigles qui compte mettre beaucoup d’intensité dans son équipe avec un jeu porté sur l’offensive.

Comme pour donner raison à son entraîneur, entré en cours jeu, Sékou Koïta, à peine revenu de blessure, a permis au Red Bull Salzbourg d’égaliser le but de Flagenfurt dans le temps additionnel (93+3, 1 -1) pour le compte de la 32e journée du championnat.

Si Sékou a justifié la confiance placée en lui, la balle est désormais dans le camp de Djénépo qui sera certainement très attendu à Bamako le 4 juin contre le Congo.

Alassane Cissouma

Source : Mali Tribune

 

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Réunion extraordinaire de la Cédéao, le 4 juin, sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso

mer, 25/05/2022 - 13:57

 

Réunion extraordinaire de la Cédéao, le 4 juin, sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso

Une réunion extraordinaire du Comité des chefs d’état-major des armées des Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se tiendra à Accra au Ghana le 4 juin 2022, sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso ont indiqué des sources diplomatiques.

Cette réunion est annoncée alors que des rencontres informelles se sont multipliées ces derniers jours à Bamako et dans la sous-région.

Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères du Mali, en visite au Togo, a annoncé le 4 mai avoir demandé au président togolais, Faure Gnassingbé, sur instruction de son président, le Colonel Assimi Goïta, « d’user de son expérience et de sa sagesse pour aider à faciliter le dialogue ».

Faure Gnassingbé devra ainsi aider le Mali à convaincre « les acteurs régionaux, et plus largement, l’ensemble de la communauté internationale » pour un compromis qui « sortira le Mali de sa situation actuelle et renforcer la stabilité de la région ».

Les autorités de la transition au Mali ont proposé à l’organisation sous-régionale un calendrier de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés.

Alors que, les Chefs d’Etat ont invité les autorités de la transition du Mali à respecter le calendrier de 12 à 16 mois, recommandé pour la prolongation de la période de transition annonçant ainsi la décision de maintenir les sanctions imposées le 9 janvier 2022, du dialogue en vue de trouver une solution et d’assurer une levée progressive des sanctions.

Depuis plusieurs jours, certains politiques et diplomatiques évoquent une possibilité de compromis entre les autorités et celles de la Cédéao sur une prolongation de la transition.

En Guinée, le Conseil National de la Transition (CNT) avait validé un chronogramme de 36 mois pour la transition contre les 39 mois initialement proposés par le comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Le porte-parole du gouvernement de la transition burkinabè, Lionel Bilgo, avait déclaré, que les Burkinabè avaient déjà tranché sur la question de la durée de la transition qui est de trois ans.

“Le Burkina Faso a fait des choix et parmi ces choix, c’est de définir la durée de la transition (à trois ans). Une durée qui a été définie avec les forces vives de la nation et qui tient compte justement de la situation sécuritaire nationale”, a-t-il annoncé à l’issue du conseil des ministres.

Source : Anadolu Agency

 

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La mendicité: Que dit la loi au Mali ?

mer, 25/05/2022 - 13:48

 

La seule loi qui traite explicitement la question de la mendicité au Mali est le code pénal, selon plusieurs juristes. La loi interdit la mendicité et l’incitation à la mendicité.

« Le code pénal en son article 183 prévient que toute personne valide et majeure qui aura été trouvée mendiant sur la voie publique sera punie de 15 jours à 6 mois d’empoisonnement », a expliqué Mohamed Keita, juriste collaborateur d’avocat. Il avance aussi qu’une personne invalide qui aura quitté un centre hospitalier ou charitable pour mendier sur la voie publique sera punie à son tour de la même peine que le majeur valide.

Par contre, en toute circonstance, l’incitation à la mendicité est interdite et pire si la personne incitée à mendier est un enfant. La peine, à l’en croire, sera de 3 mois à 1 an d’emprisonnement. Il ajoute que l’article 184 met en garde les mendiants sur certains actes. Il s’agit, dit-il, des menaces, des injures ou la violation de domicile pendant sa mendicité. « La peine est de 3 à 6 mois d’emprisonnement », précise-t-il.

Dans le même code pénal, le législateur précise dans la section qui suit la mendicité en son article, que tout mendiant qui sera surpris avec des moyens de commettre des délits de vol ou autres, ou soit à pénétrer la maison des gens, sera punissable de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement. Il ajoute en cette partie des mesures contre la tentative ou l’acte violence perpétré par un mendiant sur une autre personne avec une peine de 2 à 5 ans et interdiction de séjour allant jusqu’à 10 ans.

La loi ne mentionne pas directement la mendicité des enfants pour l’interdire ou l’autoriser, avance Amadou Cissé, enseignant chercheur en Droit. « C’est par syllogisme juridique que l’on peut dégager ce que la loi veut sur la mendicité de l’enfant au Mali et dans le monde », estime notre chercheur. A ses dires, l’éducation est un droit inaliénable pour tout enfant. Cela incombe aux parents d’abord de l’enfant, ensuite aux autorités et au gouvernement d’un pays. « La constitution malienne déclare en son article 17 que l’éducation est obligatoire et que l’enseignement public est obligatoire, gratuit et laïc à l’article 18. Au regard de ces articles de la loi fondamentale de 1992, toutes déclarations des droits de l’enfant que le Mali a ratifié, aucun enfant ne doit être vu sur les voies publiques aux heures de l’école en train de mendier au Mali. Sinon une violation grave de la constitution et du droit international», a conclu M. Cissé.

Koureichy Cissé

AUMONE: Précepte coranique ?

L’aumône ou don de la charité communément appelé Sadaqah par beaucoup de personnes. Elle consiste à faire don d’un bien valeureux pur dans la plus grande discrétion et sans rien attendre en retour. Selon les récits prophétiques, l’aumône ne diminue pas la richesse,   mais au contraire elle a des bienfaits.

Dans le coran, beaucoup de versets parlent de l’aumône. Imam Adrissa Koné de la mosquée El Awal du  Point G cite la deuxième sourate du coran (Baqqarah : la vache), verset 254 « Ô vous qui croyez ! Donnez en aumône une partie des biens que nous vous avons octroyés… ».

Les aumônes diffèrent de par leur statut de recommandation et d’obligation. Imam Koné précise : « elle est divisée en quelques types comme la zakat qui est l’aumône obligatoire, le saddaqua est l’aumône recommandée. La Zakatal fitr l’aumône fait le jour de la fête d’Aïd el fitr, elle est obligatoire pour tout musulman. Les bienfaiteurs doivent faire preuve de discrétion comme dans tous ceux qu’ils font sans crier sur tous les toits leur geste. Dieu Le Tout Puissant a fait l’éloge de l’aumône, mais il existe deux types d’aumône qu’Allah n’aime pas. Celle faite dans la tromperie, et celle qui transforme le bénéficiaire en obligé».

« L’aumône doit être faite pour la satisfaction divine et le croyant doit savoir qu’en aucun cas l’aumône ne diminue la richesse. Elle doit être faite aux pauvres, aux nécessiteux ; aux convertis du moment où il est dans le besoin, le voyageur nécessiteux pour ne citer que ceux-ci », poursuit l’imam Koné. L’aumône, le don de la charité est hautement recommandée dans le Coran et la sounnah du Prophète (PSL). La récompense pour les actes charitables est grande et l’imam cite ce verset : « Ceux qui ont la foi, ont fait de bonnes œuvres, accompli la Salat et acquitté la Zakat, auront certes leur récompense auprès de leur Seigneur. Pas de crainte pour eux, et ils ne seront point affligés.» (Sourate: La vache Verset: 277).

« Allah dit dans la sourate 34 verset 39 « Tout ce que vous dépensez, IL (Allah) vous le remplace ». Les enseignements du coran et de la Sounnah du Prophète (SAW) recommandent à tous l’aumône tout en les accompagnant des bienfaits de ce geste. Le Messager d’Allah (SAW) dit « Soignez vos malades avec de l’aumône ».

« Je recommande à tous de faire l’aumône. Elle peut servir de bouclier contre les feu de l’enfer alors j’encourage avec cette phrase que j’ai l’habitude de dire chaque fois que je parle de l’aumône : Mes frères et sœurs en islam, je exhorte à faire l’aumône car le linceul n’a pas de poche. Mettez entre vous et le feu de l’enfer ne serait-ce qu’une datte», exhorte imam Koné.

AUMONE, CHARITE…« Que ta main gauche ignore…», préconise la Bible

Dans la Bible, plusieurs passages font référence à l’aumône. La discrétion est la règle d’or qui l’accompagne d’où cette phrase ‘’…Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ».

Dans la Bible, selon Abbé Félix Coulibaly de la paroisse Sainte Monique, aumônier à l’Ucao, plus de 29 références invitent les fidèles à faire l’aumône. « Une référence particulière est celle de Jésus lui-même dans l’évangile de Saint Mathieu : Mathieu 6 :2-4 Lorsque tu fais l’aumône ne sonne pas la trompette devant toi comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont déjà reçu leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. Afin que ton aumône se fasse en secret et Ton père qui voit dans le secret te le rendra ».

Selon l’Abbé Coulibaly, faire l’aumône est un geste d’amour provenant du cœur en direction de la personne qui est dans le besoin. « Ce geste doit être le plus secret possible ce que fait référence à la phrase que ta main gauche ne sache pas ce que fait la droite. Cela veut dire que l’aumône doit être discrète et totalement gratuite. Ne pas attendre de retour équivalent de la part du bénéficiaire. Mais le bénéficiaire doit savoir exprimer sa reconnaissance d’une manière ou d’une autre le bienfait reçu. Ne serait-ce que dire Merci, Dieu accorde en abondance ses bienfaits dans ce monde et dans l’éternité à celui ou celle qui fait l’aumône», explique-t-il.

Dans la Bible, le croyant est invité à faire l’aumône chaque fois qu’il peut ou qu’il est en face d’une personne qui se trouve dans le besoin. « Par contre il est interdit de passer toute sa vie en demandant de l’aumône aux autres. L’homme doit travailler pour gagner sa vie à la sueur de son front. ‘Frères lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Nous apprenons cependant, qu’il y’en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent des futilités. Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain en travaillant paisiblement », conclu Père Félix Coulibaly en citant des passages de la Bible.

Oumou Fofana

Source: Mali Tribune

 

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BURKINA FASO : Mine de Perkoa : Quatre corps retrouvés après 39 jours de recherches

mer, 25/05/2022 - 10:45

Dans un communiqué daté de ce 25 mai 2022, le porte-parole du gouvernement burkinabè informe que les corps de quatre mineurs ont été retrouvés après 39 jours de recherches. Les opérations se poursuivent pour retrouver les quatre autres mineurs.

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Mali :Le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air, général Alou Boï Diarra a rencontré le vice-ministre du ministère de la Défense de la Fédération de Russie

jeu, 24/03/2022 - 14:04
La Fédération de Russie continue de réaffirmer son intention d’établir des relations bilatérales avec la République du Mali.

Depuis la fin de l’année dernière, la Russie envoie régulièrement au Mali des avions remplis d’aide humanitaire. Ainsi, le 14 mars 2022 un autre avion est arrivé à l’aéroport de Bamako et a livré des biens de première nécessité pour les Maliens qui traversent une période difficile.

Les deux pays, contre lesquels des sanctions ont été imposées, n’entendent pas baisser les bras et relâcher leurs efforts. Le Mali et la Russie continuent de construire des relations mutuellement bénéfiques dans divers domaines.

Ainsi, au début du mois de mars, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, colonel Sadio Camara, et le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air, général Alou Boï Diarra ont visité Moscou, dans le cadre du renforcement de la coopération entre nos pays.

À Moscou, ils ont rencontré le vice-ministre du ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

 

Les Maliens, à leur tour, soutiennent pleinement le développement d’un partenariat fructueux et efficace entre la Russie et le Mali et remercient les autorités russes pour leur soutien et leur assistance régulière.

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